La ville de Lagos a mis en quarantaine un hôpital où un homme est mort du virus Ebola, premier cas d’apparition de la maladie au Nigeria. Binason Avèkes |
La ville de Lagos a mis en quarantaine un hôpital où un homme est mort du virus Ebola, premier cas d’apparition de la maladie au Nigeria. Binason Avèkes |
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Branle-bas dans le landerneau médiatico-politique du Ghana. Depuis hier circule dans les média sociaux une lettre portant signature du président Mahama dans laquelle celui-ci aurait présenté sa démission en tant que Président de la République du Ghana. L’Affaire est prise au sérieux par les Ghanéens. Le Ministère ghanéen de l'Information a dû monter au créneau pour pondre une déclaration réfutant les allégations apparues sur certaines plates-formes de médias sociaux, relatives à la démission présumée du président John Dramani Mahama. « L'attention du gouvernement a été attirée sur une fausse lettre qui circule sur les médias sociaux faisant état de la démission du président Mahama du poste de président de la République du Ghana. Binason Avèkes |
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Les développements qui affectent le paysage politique nigérian ces dernières semaines donnent de plus en plus de sueur froide à M. Jonathan. Et la panique gagne les rangs de son parti ou ce qu'il en reste, ainsi que son état-major. Au nombre de ces événements, il faut signaler la création, il y a quelques mois, de l’APC, une fusion de grands partis de l'opposition qui est un peu pour le parti au pouvoir au Nigéria ce que fut l’UN pour la FCBE et M. Yayi entre 2009 et 2011 : une union de tous les opposants principaux et une alternative politique crédible. Adewale Bakanan, en correspondance depuis Lagos |
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Depuis 2008, année ou l’actuel régime était pleinement aux commandes, jusqu’à nos jours, la situation des Libertés, et la conformité de la vie sociopolitique du pays aux mœurs démocratiques ont fini par présenter leur visage propre. Ce visage est caractérisé par des avancées symboliques, comme sur le sujet de la peine de mort, mais aussi des reculs ou des persistances comme en ce qui concerne, l’aggravation des conditions carcérales, les violations de la liberté d’expression, la corruption au plus haut sommet de l’Etat, et d’une manière générale l’hégémonie politique du régime qui a fini par réduire l’opposition à la portion congrue. Nous présentons ici l’évolution de la situation des Droits de l’Homme au Bénin, telle qu’auscultée par Amnesty International entre 2008 et 2013. |
Lire la suite "Amnesty International : Situation du Bénin de 2008 à 2013" »
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Gratuité de la Césarienne + Échangeur = Réélection
Yayi Boni veut conserver le pouvoir. Et en face de lui il a un aréopage d’hommes et de femmes qui n'entendent pas laisser passer leur chance et pour qui le règne actuel est vécu comme un sacrifice et une traversée du désert.
Mais farouche est la volonté de Yayi Boni de conserver le pouvoir. Au nom même du refus de la conception sacrificielle de son règne, Yayi n'entend être le mouton blanc de personne. Il se veut être par lui-même et considère qu'il est dans son époque, une époque qui non seulement devrait s'épanouir dans sa durée constitutionnelle légale et inscrite dans les mœurs démocratiques africaines, – celles qui tiennent pour une évidence biblique la jouissance d’un second mandat – mais pourrait se prolonger par toutes sortes d'artifices confiscatoires au-delà de celle-ci. Telles sont les lignes de force de sa volonté de conserver le pouvoir. Il s'agit d'abord du conflit entre une conception formelle de la démocratie et une conception africaine empirique dont l'aventure présidentielle de Nicéphore Dieudonné Soglo constitue l'exception honorable quoique cruelle.
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A JOHANESBOURG SUR « LA DEMOCRATIE EN AFRIQUE : Le cas du BENIN ».
PARTI COMMUNISTE DU BENIN (P.C.B)01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (Rép. du Bénin) Tél. :21 35 02 95/97 68 88 73 – Site : www.la-flamme.info |
Chers Camarades,
Permettez-moi de remercier les camarades du Parti communiste d’Afrique du Sud de nous avoir invités à ce Forum. Depuis longtemps, nous cherchions à avoir des contacts avec les camarades d’Afrique du Sud, pour échanger avec eux, et nous informer de ce qui se passe dans leur pays. A un moment donné, on s’est demandé si les camarades ne se sont pas repliés sur eux-mêmes, ignorant un peu ce qui se passe dans les autres pays africains, alors que tous les autres peuples se sont investis massivement pour la chute de l’Apartheid. L’initiative de ce Forum vient donc combler ce vide.
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Par OLYMPE BHÊLY QUENUM
Quand, en présence des corps diplomatiques accrédités dans notre pays, le général Mathieu Kérékou, alors président de la République, a eu déclaré: « Je ne veux pas remettre le pouvoir à Yayi Boni »,.ma riposte fut sans ambages sur Internet dans un texte intitulé:
J'EN APPELLE AU PEUPLE DE MON PAYS À DESCENDRE MASSIVEMENT DANS LES RUES. APRES LE PREMIER TOUR ET AVANT LE DEUXIEME TOUR.
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Le Bénin on s’en souvient à initié la formule de la conférence nationale. Cette initiative a sauvé notre pays du gouffre de l’anomie et du désordre sociopolitique créé par les apprentis sorciers de la Révolution socialiste ; ceux-ci s'étant révélés de véritables laveurs de chèque et des fossoyeurs de la nation ont été balayés par le vent de la liberté. En ce qu’elle a jeté les bases du Renouveau démocratique, la conférence nationale a été un succès au Bénin. Et, relayant le discours de la Baule, l'initiative béninoise a fait école en Afrique, à défaut de faire des émules.
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Le riz est l’une des sources d’alimentation quotidienne au Nigeria, et l’organisation de sa mise à disposition, de la culture jusque dans l’assiette du consommateur, est régie par une filière socialement, économiquement, et surtout politiquement sensible. Le jeudi 22 avril, la Nouvelle Tribune a fait état du “Blocage des exportations du riz vers le Nigeria” à partir du Bénin, et de ce que “ Le Gouvernement [béninois prenait]le dossier en main” C’est dire aussi la sensibilité économique et politique inverse que soulève la question du côté béninois. Dans un point d’opinion en réaction à la manière dont le gouvernement béninois a pris les choses en main, et publié dans le même journal, Denis Hodonou, Président du PRPB, critique la méthode Yayi de gestion du dossier ; notamment par le non-respect des procédures administratives, techniques et politiques consacrées. Ce que met en lumière la critique fort pertinente de Denis Hodonou c’est l’irrationalité de la réaction du gouvernement béninois, et in fine la précipitation politique qui, comme toujours chez Yayi Boni, a pris le dessus sur la sérénité technique et rationnelle requise. Au chapitre de cette sérénité et pour la bonne information des Béninois, il est donc utile de faire la lumière sur les raisons qui ont conduit le Nigeria à mettre un coup d’arrêt à cette importation du riz, côté béninois. En clair : Pourquoi le Nigeria Refuse de faire entrer le Riz importé du Bénin ? Cette question, nous l’espérons, peut permettre d’envisager les chances de succès des négociations politiques bilatérales et intergouvernementales susceptibles de débloquer la situation, ; une situation dont le caractère politique de part et d’autres des frontières, faut-il le rappeler, n’est pas de nature à faciliter les choses.
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Réponse au Coup de gueule du Doyen OBQ
Quand on regarde rétrospectivement les conditions dans lesquelles les coups d’état intervenaient jadis au Dahomey ou en Afrique, on ne peut pas ne pas se demander si Yayi Boni n’est pas en train de pousser le pays vers la logique du coup de force. Cette logique a des éléments déterminants bien compris : non-respect ou mépris de la loi, conflits byzantins au sommet de l'État, corruption, blocage du dialogue politique et social, grèves permanentes, déception de l’espérance collective, trahison de la parole donnée, trahison du serment
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25 novembre : Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.
Aujourd'hui, est la Journée Internationale pour l'Elimination des violences faites aux femmes. 10 ans après qu'elle a été décrétée par l'Assemblée Générale des Nations-Unies, la situation demeure dramatique. Tous les trois jours dans le monde, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou compagnon. Au Bénin, nous ne disposons d'aucun cadre juridique, ne serait-ce que pour prévenir ces violences et décourager le délit, puisque nous en sommes encore à traiter ces cas de violences sur les femmes comme de banales "disputes conjugales/familiales" à régler en famille.
Tous les trois jours dans le monde, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou compagnon
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Tableau Sommaire de la Situation Sécuritaire du Nigéria
La société nigériane est confrontée ces temps-ci à la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, qui conduit à une prolifération inédite des activités criminelles.
Certaines de ces activités criminelles comprennent le meurtre de haut niveau d'éminentes personnalités aussi bien que des gens ordinaires, les enlèvements en vue de rançon, le vol à main armée, les meurtres rituels et les conflits ethno-religieux.
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Le Nigéria est un pays frère et voisin du Bénin. Nous appartenons au même cordon sous-régional de la coprospérité. Mais dans les faits les deux sociétés ne sont pas aussi ouvertes les unes sur les autres qu’il l’aurait fallu. Ils s’ignorent sans états d’âme et ce pour des raisons linguistiques. C’est cette espèce d’hémiplégie
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Une jeune fille parmi bien d’autres, vendeuse de rue en Zambie, mars 2007. La Zambie a un taux élevé d’enfants qui travaillent. Plus de 90% des enfants travaillant dans la main d'oeuvre gagnent moins 3 dollars US par mois |
La crise financière pourrait pousser plus de filles vers le travail alors que les familles de plus en plus éprouvées seront contraintes de retirer leurs filles de l’école pour une recherche d’emploi, prévient l'Organisation Internationale du Travail dans un rapport publié le 12 juin à l’occasion de la Journée Mondiale contre le Travail des Enfants.
« La cause profonde du travail des enfants est la pauvreté » a dit Patrick Quinn, l’auteur du rapport.
La pauvreté dans de nombreux pays en développement devrait augmenter, avec les diminutions de l'aide, des transferts de fonds, des recettes d'exportation et des investissements directs étrangers
Déjà, quelque 55 pour cent des 75 millions d'enfants non scolarisés dans le primaire sont des filles, en partie parce que les familles donnent plus d’importance à l’éducation des garçons qu’à celle des filles, affirme le OIT.
Selon l'UNICEF, quand les filles abandonnent l'école, elles sont plus vulnérables à un certain nombre de risques, comme les mariages précoces et les grossesses chez les adolescentes.
Les filles représentent environ 46 pour cent des enfants travailleurs dans le monde entier, avec 53 millions de filles qui, selon les estimations, seraient engagées dans des travaux dangereux tels que l'exploitation minière, la traite ou la prostitution selon un rapport du OIT datant de 2006
Trad Binason Avèkes
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown
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Par CELIA W. DUGGER
Ci-dessus, peint à la main un signe anticorruption à Lusaka, en Zambie. Les Agences enquêtant sur les crimes commis par de puissants hommes politiques ont été mises à mal ou dissoutes et leurs dirigeants ont été licenciés, menacés de mort ou poussés l'exil.
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La lutte contre la corruption dans les nations africaines les plus décisives est en train de s’essouffler, au moment où les agences publiques enquêtant sur les méfaits des hommes politiques puissants sont mises à mal ou sous le boisseau, et ceux qui les mènent sont licenciés, ou font l'objet de menaces de mort ou poussés vers l'exil.
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Le Nigeria fête ses 10 ans de gouvernement civil ce vendredi au sortir de presque trente ans d’une dictature militaire ininterrompue qui prit fin le 29 mai 1999.
L’élite politique du plus grand producteur africain de pétrole embouche la trompette pour célébrer l’événement.
Olusegun Obasanjo, un ancien dirigeant militaire qui gagna les élections en 1999 mit fin au statut de paria du Nigeria, ramena la nation la plus peuplée d’Afrique dans la norme internationale, et parvint à négocier en 2005 une remise de dette d’un montant de $18 Milliards (de dollars US)
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MILWAUKEE - Bien que le mouvement des droits civiques ait conféré depuis bien longtemps à Samuel Sallis l'égalité devant la loi, il a attendu toute sa vie, dit-il, ce brin de courtoisie et de respect qui selon lui est censé aller de pair avec cette égalité. Être un homme noir des classes laborieuses et vivant en banlieue signifie ici être largement ignoré, vivre une vie invisible et non reconnue par une grande partie du monde blanc.
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Is it possible to change Benin by continuous political campaign ?
After 3 years of observation and with two years of apprehension ahead, the question is worth asking in order to help understand that it is not enough, by way of assessment of one’s policy, to make the list of construction sites coped with in 3 years.
We must also appreciate the way our society is changing. And this is what becomes of a society in perpetual campaign. It is crossed by a poorly managed contradiction between, on the one hand, the immediate satisfaction of some punctual needs by a government in a permanent campaign, and secondly, the resolution, thanks to the contribution of all, of the problems of the society in terms of structures, institutions, collective practices and social systems.
To keep campaigning, the welfare state spends its "enchanted bag" (to quote a mayor) and the generosity of the "Doctor" continues at the discretion of its moods and impulses, with the encouragement of the local areas in which people organize themselves and compete for thanksgiving ceremonies and marches of support. It is better not to ask about where the money that funds all these incessant demonstrations comes from. Because it’s origin is a common knowledge. It is better simply to note, infortunately, and find a strong indication in the fact that the machinery of communication and the official discourse did not believe they need to communicate, in direction of both leaders and citizens, less popular messages, yet essential, like those advocating more patience, more discipline, more sacrifice. Indeed, to communicate such messages it is necessary to be out of political campaign.
It would have proved necessary to really solve the problems at their roots and in the long term, not just treat their symptoms. It would have been necessary to begin the difficult phase of a methodical, systematic and long run work.
Our change in Benin is so easy, so glorious and triumphant that it raises questions and doubts.
Who does not remember how quickly, on the very evening of his election, Barack Obama moved from the ignited language of campaign to the realism of power managing? Benin, learn and beware.
Abbot André S. Quenum
Trad. Binason Avèkes
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Raisons de (et Solution à) la Crise Financière Américaine
Il y a plus de trente ans de cela, quand j'étais étudiant diplômé en économie, seuls les moins ambitieux de mes camarades de classe demandaient des carrières dans le monde financier. Même alors, les banques d'investissement payaient plus que l'enseignement ou la fonction publique -, certes pas beaucoup plus, et de toute façon, tout le monde savait que la banque était un métier ennuyeux.
Dans les années qui ont suivi, bien sûr, le métier de banquier est devenu tout sauf ennuyeux. Les arrangements et les combines ont fleuri pendant que les échelles de rémunération dans la finance ont explosé, attirant un grand nombre des jeunes parmi les meilleurs du pays (D’accord, pour ce qui est des "meilleurs", ça se discute). Et nous étions assurés que notre secteur financier surdimensionné était la clé de la prospérité.
Mais au vrai, cependant, la finance était devenue le monstre qui dévorait l'économie mondiale.
Récemment, les économistes Thomas Philippon et Reshef Ariell ont fait circulé un document qui aurait pu être intitulé "Essor et Chute de la Banque ennuyeuse " (mais dont le titre effectif était : «Les salaires et le capital humain dans l'industrie financière américaine, 1909-2006"). Dans ce document, ils montraient que la banque en Amérique a connu trois époques au cours du siècle passé.
Avant 1930, la banque était un secteur passionnant mettant en vedette un certain nombre de personnages hors du commun, qui ont bâti des empires financiers géants (dont certains plus tard, se sont révélés fondés sur la fraude). Ce secteur financier de haut vol a présidé à une augmentation rapide de la dette : la dette des ménages en pourcentage du PIB a presque doublé entre la première guerre mondiale et 1929.
Au cours de cette première ère de la haute finance, les banquiers ont été, en moyenne, beaucoup plus payés que leurs homologues dans d'autres industries. Mais la finance a perdu son éclat lorsque le système bancaire s'est effondré pendant la Grande Dépression.
Le secteur bancaire issu de cette chute a été strictement réglementé ; il avait même perdu de ses couleurs d’avant la crise, et était beaucoup moins lucratif pour ceux qui en étaient en charge. Le métier bancaire était devenu ennuyeux en partie parce que les banquiers étaient très conservateurs sur les prêts : l'endettement des ménages, qui avait fortement baissé en pourcentage du PIB pendant la Dépression et la Seconde Guerre mondiale, est resté bien en-deçà des niveaux d’avant 1930.
Aussi étrange que cela puisse paraître, l'ère de la banque ennuyeuse fut aussi une ère de progrès économique spectaculaire de la plupart des Américains.
Après 1980, cependant, le changement de vent politique aidant, la plupart des règles sur les banques ont été levées - et le métier de la banque est devenu à nouveau passionnant. La dette a commencé à augmenter rapidement, pour atteindre à peu près le même niveau par rapport au PIB qu’en 1929. Et l'industrie financière a explosé en taille. Vers le milieu de cette décennie, elle représentait un tiers des profits des entreprises.
Suite à ces changements, la finance est devenue une carrière hautement lucrative, et spectaculairement avantageuse pour ceux qui avaient construit de nouveaux empires financiers. En effet, la montée en flèche des revenus dans la finance a joué un grand rôle dans l’avènement du deuxième âge d'or en Amérique.
Inutile de dire que les nouvelles superstars on cru qu'ils avaient mérité leur richesse. "Je pense que les résultats de notre entreprise, d'où provient l’essentiel de mes richesses, se justifient pleinement", a déclaré Sanford Weill en 2007, un an après qu'il a pris sa retraite de Citigroup. Et bon nombre d'économistes étaient de son avis.
Seules quelques personnes pensaient que ce système financier surdimensionné allait connaître une mauvaise fin. Peut-être le plus notable de ces Cassandre a-t-il été Raghuram Rajan, de l'Université de Chicago, un ancien économiste en chef du Fonds monétaire international, qui lors d'une conférence en 2005 avait fait valoir que la croissance rapide de la finance était susceptible d’augmenter le risque d'un effondrement catastrophique. Mais d'autres participants à la conférence, y compris Lawrence Summers, maintenant à la tête du Conseil économique national, ont tout simplement tourné en ridicule le cri d’alarme de M. Rajan.
Et l’effondrement est arrivé.
Une grande partie de l'apparente réussite de l'industrie financière s’est révélée être une illusion. (Stock Citigroup a perdu plus de 90 pour cent de sa valeur depuis que M. Weill s’est félicité lui-même). Pire encore, l'effondrement du château de cartes financier a fait des ravages dans le reste de l'économie, le commerce mondial et la production industrielle ont effectivement diminué plus rapidement que lors de la Grande Dépression. Et la catastrophe a conduit à des appels à plus de réglementation de l'industrie financière.
Mais mon sentiment est que les décideurs sont encore principalement en train de vouloir réarranger l’organigramme de contrôle bancaire. Ils ne sont pas du tout prêts à faire ce qu'il faut faire, à savoir rendre la banque à nouveau ennuyeuse.
Une partie du problème est qu’une banque ennuyeuse signifie aussi des banquiers et financiers moins rémunérés, pour ne pas dire plus pauvres alors que l'industrie financière a encore beaucoup d'amis en haut lieu. Mais c'est aussi une question d'idéologie : en dépit de tout ce qui s'est passé, la plupart des gens en position de pouvoir continuent d’associer fantaisies financières et progrès économique.
Peuvent-ils être persuadés du contraire? Saurons-nous trouver la volonté de poursuivre les réformes financières décisives ? Sinon, loin d’être un événement ponctuel, la crise actuelle risque au contraire de devenir la forme des choses à venir.
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Les Parents de Catherine Puzey, Parlent de leur Fille
« Elle aimait la vie, et elle aimait les gens », dit Lois, sa mère dans une interview au téléphone. « Elle avait le sens du contact, et savait s’adresser à chaque personne de manière individuelle. »
Lois et Harry Puzey, disent avoir enseigné à Kate et son frère, David, 28 ans, diplômé d’université, à être «citoyen du monde», en leur inculquant l'amour du voyage et le désir de rendre le monde meilleur.
« Lorsque les gens sont sans défense ou opprimés, Kate n’hésitait pas à prendre leur parti » dit Lois Puzey de sa fille. En fin de compte, disent ses parents, « Kate avait la détermination de se battre pour ce qui est juste et défendre les gens sans défense, c’est ça qui l’a perdue »
Les Parents de la jeune volontaire ont indiqué que les autorités en charge de l’enquête ont fait état de deux suspects dans le dossier, mais n’ont pas donné plus de détails. Ils ont tenu à préciser que leur fille n’avait pas été violée ni volée et pensent que sa mort n'était pas dû au hasard ou à des motifs politiques.
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Par Olympe BHÊLY-QUENUM
J’ai entrepris de présenter de lui un portrait en pied en utilisant les articles archivés provenus non seulement des journaux africains, mais de la presse étrangères aussi. Du coup d’Etat militaire du 26 octobre 1972 qui porta au pouvoir le commandant Mathieu Kérékou, jusqu’à la grève illimitée de 1989, qui, officiellement, a sonné le glas du marxisme-léninisme ; au gouvernement de Nicéphore Dieudonné Soglo succéda celui du nouveau Kérékou, de 1996 à 2006, l’ensemble de ses règnes occupe 871 coupures de presse dans mes archives. Ce n’était qu’à partir d’avril 2007 que j’ai commencé de m’intéresser aux méthodes progressivement préoccupantes du président Thomas Boni Yayi, précisément parce qu’au lieu de ya yi qu’Albert Tévoédjrè avait péroré, elles s’avéraient ya wa. 347 coupures de presse d’avril 2007 à mars 2009 ; ce serait une lapalissade que d’en inférer : Record largement battu.
Au nombre des réalités de notre pays que le nouveau chef d’Etat ne comprend pas et ne comprendra jamais, je voudrais en souligner quelques-unes : tant par sa topographie que par la diversité des composantes de sa population et des langues maternelles, le Bénin -comme le Dahomey qu’il était- a des caractéristiques discernables dans le tissu de l’histoire, les pratiques religieuses, les manifestations initiatiques, les trames de la culture, de l’art, voire dans les approches amoureuses ; le chercheur, qu’il soit ou n’est pas aussi un romancier perspicace qui aura su distinguer ces réalités en en observant les acteurs, les décrit avec assez de pertinence afin que s’y reconnaissent les natifs de la région topographiquement concernée ; c’est dire que considérer le Bénin comme une nation centralisée sur laquelle un président retors déciderait de faire main basse est autant une faute, qu’une politique de béotien : le Bénin est un pays centrifuge ; la méconnaissance des spécificités de ces peuples le rend ingouvernable par tout chef d’Etat tenté d’y introduire des idéologies inappropriées ou de faire n’importe quoi en s’imposant par des méthodes relevant du mépris des droits de l’homme et de la dictature. Le manque d’expérience politique aurait pu ne pas être un grand handicap pour le président Boni Yayi : c’est l’absence de flair et de tact, l’obstination dans l’erreur, les ruses enfantines, le mépris pour les peuples qu’il voudrait conquérir en achetant leur conscience qui sont à la source de nombre de ses ennuis.
C’est son droit absolu que d’avoir une croyance religieuse ou d’adhérer à une organisation philosophique ;mais dès lors que le serment prêté conformément à la Constitution stipule aussi le respect des religions traditionnelles, la Constitution exige que le chef de l’Etat ne fasse pas de distinguo ; le portrait en pied de sa personnalité que voici est fait avec des éléments provenus du terrain objectif qu’aucun Béninois n’ignore.
Lire la suite de ESQUISSE D'un Portrait de TBYAYI
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Par DESMOND TUTU
L'attente de la délivrance d'un mandat d'arrêt contre le président Omar Hassan al-Bashir du Soudan par la Cour pénale internationale place les dirigeants africains en face d’un choix - sont-ils du côté de la justice ou du côté de l'injustice? Sont-ils du côté de la victime ou du côté de l'oppresseur? Le choix est clair, mais à ce jour la réponse de nombreux dirigeants africains n’a été rien moins que honteux.
Parce que les victimes au Soudan sont des Africains, les dirigeants africains devraient être les ardents partisans de l'action menée pour voir les coupables traduits en justice. Pourtant, plutôt que derrière ceux qui souffrent au Darfour, jusqu'à présent les dirigeants africains se sont ralliés derrière celui qui a transformé ce coin d'Afrique en un cimetière.
En réponse à la nouvelle faisant état en Juillet dernier de la volonté de Luis Moreno-Ocampo, le procureur en chef du tribunal, de lancer un mandat d'arrêt contre le président Béchir pour génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, l'Union africaine a publié un communiqué du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies demandant la suspension de la procédure devant la Cour. Plutôt que de condamner le génocide au Darfour, l'organisation a choisi de souligner sa préoccupation que les dirigeants africains sont injustement montrés du doigt et de soutenir les efforts du Président Bashir pour retarder les procédures judiciaires à son encontre
Plus récemment, le Groupe des 77, une influente organisation de l’ONU composée de 130 États en développement et dont sont membres presque tous les pays d'Afrique, porta le Soudan à sa tête. Cette victoire fut obtenue après que les membres africains eurent approuvé la candidature du Soudan, en dépit de l'imminence des accusations criminelles contre son président.
Je regrette que les accusations contre le président Béchir soient utilisés pour attiser le sentiment que le système de justice - et, en particulier, le tribunal international - est un parti pris contre l'Afrique. La justice est dans l'intérêt des victimes et les victimes de ces crimes sont des Africains. Prétendre que la procédure d'accusation est un complot de l'Occident est humiliant pour les Africains et sous-estime l'engagement pour la justice partie qui fait tâche d’huile sur le continent.
Faut-il rappeler que plus de 20 pays africains ont été parmi les fondateurs de la Cour pénale internationale, et que des 108 pays qui ont adhéré à la cour, 30 sont africains. Que les quatre enquêtes en cours à ce jour soient tous en Afrique n'est pas le fait de procédures basées sur des préjugés – mais plutôt parce que trois des pays impliqués (République centrafricaine, Congo et Ouganda), ont eux-mêmes requis l’intervention du procureur. Seul le cas du Darfour a été déféré au Procureur par le Conseil de sécurité. Le procureur de sa propre initiative, examine les enquêtes en Afghanistan, en Colombie et en Géorgie.
Les dirigeants africains font valoir que l'action de la Cour ne fera qu’entraver les efforts visant à promouvoir la paix au Darfour. Toutefois, il ne peut y avoir de paix véritable et de sécurité tant que les gens au Darfour ne jouissent pas de la justice. Il n'y aura pas de paix parce que justement il n'y a pas eu de justice. Aussi pénible et gênante que puisse être l’administration de la justice, nous avons vu que l'alternative – par laquelle la responsabilité est mise de côté - est encore pire.
La délivrance d'un mandat d'arrêt contre le Président Bashir serait un moment extraordinaire pour le peuple du Soudan - et pour ceux du monde entier qui en sont venus à douter que les puissants et les gouvernements peuvent être appelés à rendre des comptes pour les actes inhumains qu’ils ont commis. Les dirigeants africains devraient soutenir cette occasion historique, au lieu d’œuvrer pour la faire échouer
Desmond Tutu, l'ancien archevêque anglican du Cap, a reçu le prix Nobel de la paix en 1984. (image Brian Stauffer /Copyright 2009 NYT )
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Un Nigérian Accusé de Complot Visant à Escroquer la City-Bank
Les arnaques à l'étranger par des malfaiteurs cherchant à avoir accès à un compte bancaire de particulier sont si bien connues que la plupart des victimes potentielles peuvent les repérer en quelques secondes.
Mais selon les enquêteurs, un homme est parvenu à innover en la matière. Plutôt que d'essayer de duper le titulaire d'un compte en donnant des informations, il a trompé la banque. Et au lieu de l'escroquerie d'une personne, il a essayé de voler 27 millions de dollars à tout un pay..
Pour mener à bien son plan, ont déclaré les enquêteurs à New York le vendredi, l'homme, identifié comme Gabriel Paul Amos, 37 ans, et ressortissant nigérian vivant à Singapour, a travaillé avec d'autres pour forger des documents d’apparence officielle pour ordonner à Citibank des virement, via deux douzaines de transactions, sur des comptes que M. Amos et ses acolytes contrôlaient dans le monde entier.
L'argent provenait d'un compte Citibank à New York, détenus par la Banque nationale d'Éthiopie, banque centrale du pays. Selon les enquêteurs, les conspirateurs, contactés par la Citibank aux fins de vérification, se sont passés pour des officiels de la banque éthiopienne et ont approuvé les transferts.
M. Amos a été arrêté le mois dernier alors qu'il tentait d'entrer aux États-Unis via Los Angeles, a déclaré Marcus A. Asner, procureur à la Cour fédérale du district de Manhattan.
M. Amos, qui a été accusé de complot en vue d’une escroquerie bancaire par virement frauduleux, a déclaré à un juge d'instruction fédéral juge, "je ne suis pas coupable, monsieur." Le juge, Andrew J. Peck, a ordonné sa détention en attendant une nouvelle audition. S'il est reconnu coupable, il encourt jusqu'à 30 ans en prison, disent les enquêteurs
Selon une plainte signée par Bryan Trebelhorn, un agent de la FBI, la fraude aurait été découverte après que plusieurs banques où les conspirateurs tenaient leurs comptes eurent retourné l'argent à la Citibank, faute d’être en mesure de traiter les transactions, et qu’un fonctionnaire de la Banque nationale de l'Éthiopie ne les eut pas authentifiées.
Un porte-parole de City-group a déclaré: «Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l'application de la loi tout au long de l'enquête et sommes heureux d’avoir a abouti à cette arrestation. City-Bank passe constamment en revue et met à jour ses procédures de sécurité électroniques et physiques pour détecter, empêcher et atténuer le vol. "
Un porte-parole de l'ambassade d'Éthiopie à Washington a déclaré: «Nous sommes conscients de cette malheureuse histoire." Il a dit que l'ambassade n'était pas impliquée dans la procédure judiciaire, et a refusé tout commentaire. Les fonctionnaires de la Banque nationale de l'Éthiopie n'ont pas pu être contactés par téléphone.
Les enquêteurs ont dit que le complot a commencé en Septembre, lorsque la Citibank a reçu un paquet avec des documents prétendument signés par les agents de la banque éthiopienne et demandant à City-Bank d’accepter des instructions par fax. Les escrocs avaient aussi mis à disposition une liste de prétendus agents susceptibles d’être appelés à confirmer de telles demandes. Les signatures des agents semblaient correspondre à ceux de Citibank et les dossiers ont été acceptés par la Citibank, a confirmé l’enquête.
En Octobre, Citibank a reçu deux douzaines de demandes de virement par télécopieur, et elle a transféré $ 27 millions à des comptes contrôlés par les conspirateurs, au Japon, en Corée du Sud, Australie, Chine, Chypre et aux États-Unis, affirme l’enquête.
Citibank a appelé les fonctionnaires dont les noms et les numéros figurent sur la liste des conspirateurs, afin de vérifier les transactions, ont dit les enquêteurs. Les numéros se sont révélés être ceux de téléphones cellulaires au Nigeria, en Afrique du Sud et en Grande-Bretagne détenus par les conspirateurs.
Citibank, dans son enquête, a découvert par la suite que l'ensemble des documents étaient envoyés par courrier de Lagos, au Nigeria, plutôt que provenant de bureaux supposés de la Banque nationale d'Éthiopie, à Addis-Abeba.
Citibank a crédité en retour les fonds débités du compte de la Banque nationale de l'Ethiopie, a déclaré une personne au courant du dossier.
Traduction Binason Avèkes
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
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La Fiction Médiatique de l’Homologie
La communication du Changement n’hésite pas à jouer à fond sur la suggestion frauduleuse d’une homologie parfaite qui existerait entre Sarkozy et Yayi Boni. Avant d’être Président, Sarkozy, Ministre de l’Intérieur, soucieux de se donner une carrure d’homme d’Etat, avait fait un voyage africain qui le conduisit à Cotonou. Il fut accueilli alors par Yayi Boni, Président béninois fraîchement élu à une écrasante majorité de 75%. On imagine que le candidat à l’élection présidentiel française avait échangé avec son hôte sur le secret d’un tel plébiscite, et que celui-ci n’a pas été avare de conseils et de tuyaux. Peut-être en tant qu’originaire du pays du Vodou, lui avait-il donné la formule magique du charme qui le porta triomphalement au pouvoir. En tout cas, c’est à partir de cette réception controversée du futur Président français au Bénin, – Ministre de l’intérieur et repreneur légataire des idées de Lepen – que data la mystification de la suggestion d’homologie entre les deux hommes.
Lire la suite "Sarkozy & Yayi, Rama & Reckya : Qui Baise Qui ?... " »
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Par Théophile Nouatin
Récemment la presse béninoise a fait écho de découvertes de minerais entre autres le coltan dénommé « l’or gris » qui participe à la fabrication d’utilitaires technologiques et surtout des gisements de pétrole au large de nos côtes. Certes, il faudrait encore attendre l’évaluation de la rentabilité d’une éventuelle exploitation de ces ressources potentielles surtout si l’on sait que les coûts d’extraction et d’exploitation ne cesseront d’augmenter.
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« Mes frères, restez fidèles à la terre, avec toute la puissance de votre vertu ! Que votre amour qui donne et votre connaissance servent le sens de la terre, je vous en prie et vous en conjure...
« Que votre esprit et votre vertu servent le sens de la terre, mes frères, et la valeur de toutes choses se renouvellera par vous ! C'est pourquoi vous devez être des créateurs. »
Monsieur,
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La Baguette de Pain à 200 F CFA au Quartier JAK à Akpakpa !
Par Paula AGBEMAVO
Le prix du blé n'avait pas encore monté en flèche que la baguette de pain coutait déjà 150 F à la boulangerie/pâtisserie "La marquise" au quartier JAK à Akpakpa alors que le prix officiel du pain était 100 F. Quelques mois plus tard, la baguette est passée à 175 F et aujourd'hui, elle est vendue à 200 F. Sans compter qu'il vous faudra débourser 25F supplémentaire pour le sachet de son emballage. Au total, la baguette ordinaire de pain vous revient à 225F.
C'est vrai, nous sommes dans une sorte de libéralisme économique où l'offre du pain de 225F rencontrerait certainement une demande, autrement, elle ne survivrait pas, mais étant la seule boulangerie de ce quartier résidentiel, la population a-t-elle vraiment le choix ?
D'aucuns diront que les habitants du quartier JAK sont plutôt aisés et peuvent bien se permettre d'acheter une baguette de pain à 200 F mais qu'en est-il de ceux-là qui n'ont pas l'heur d'être comptés au rang de ces "gens du monde" qui ont naturellement pignon sur rue ?
En fait, sommes-nous dans une pétaudière ? Le pain au même titre que le lait, le sucre, le mais et le riz fait partie des biens de consommation usuelle. Il fait par conséquent l'objet d'une réglementation stricte. Son prix, son poids et sa qualité sont fixés par les pouvoirs publics. Chez nous ici, le prix du pain est plutôt une donnée volatile, son grammage est un mystère. Quant à sa qualité, il n'est point un secret que pour accroître leurs profits, certaines boulangeries ont fait le choix de préparer le pain avec des substances hautement cancérigènes. Officiellement, le pain est à 100 F CFA. Il n'y a donc aucune raison que la baguette soit vendue 200 F voire 225 F, que la boulangerie soit située à Vossa ou à la pate d'oie. Passer outre cette prescription gouvernementale c'est tout simplement être hors la loi, loi du marché ou pas.
S'il en est ainsi, ceci est bien une preuve que ces mesures pour juguler la hausse des prix dont le gouvernement ne cesse de se targuer ne se sentent pas sur le marché. Chacun fixe son prix, détermine sa marge bénéficiaire selon son humeur foulant ainsi aux pieds les réglementations en vigueur et faisant supporter aux pauvres consommateurs le prix de leur avidité.
Et les associations de consommateurs dans tout ça ? Elles sont tout simplement invisibles, inaudibles, lorsqu'il s'agit de faire entendre la voix des consommateurs. Depuis que l'inflation a effrité considérablement le faible pouvoir d'achat des ménages, aucune de ces dites associations qui disent défendre l'intérêt des consommateurs n'est monté au créneau pour réclamer et exiger une quelconque mesure corrective du gouvernement. Elles se complaisent dans un mutisme assourdissant. Affairistes, elles se contentent de siéger dans les instances économiques du pays. La rumeur nous prie de croire que certaines émargeraient chez les entreprises de la place pour la "boucler". Quoi qu'il en soit, il est aisé de constater qu'elles ne jouent pas leur rôle de "vigile". Alors, "association de consommateur" ne serait-il qu'un manteau, une façade ?
Les pays occidentaux, ceux qui ont écrit l'histoire du libéralisme économique exercent à chaque palier, un contrôle sur les prix, ils protègent ainsi leurs citoyens, surtout les plus vulnérables. Alors, copier pour copier, autant le faire intelligemment.
Paula AGBEMAVO
Collaboration
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Le Nouveau Filon des Jeunes Citadins Béninois
Par Paula AGBEMAVO
Téléphone portable collé à l'oreille, les yeux rivés sur les écrans d'ordinateurs, prompts aux mensonges, à l'imposture et à toutes les forfaitures, vous les voyez fourmiller dans les cybercafés. Ils sont quelque fois en bandes organisées, quelque fois solitaires, habillés de gros pantalon Jean, tee-shirt, body fashion, grosses lunettes noirs, ils roulent sur "Djenanan". Tels sont les accessoires du parfait petit escroc.
Cette nouvelle génération d'escrocs, c'est notre voisin, notre frère, le gamin du quartier qui a abandonné les classes pour élire domicile dans les cybercafés à la recherche effrénée du pigeon à plumer. Ils ne s'embarrassent point de scrupules et ne cherchent à cacher leur forfait. Sur le web, ils deviennent orphelins d'un richissime dissident politique, chef d'entreprise, exportateur de produits tropicaux, bénévoles pour des œuvres sociales en quête de financement et harcèlent jour et nuit leur proie jusqu'à ce qu'ils leur crachent du dollar ou euros. C'est ainsi que des jeunes d'à peine 18 ans comptent du jour au lendemain des millions de francs CFA sur leur compte en banques et bonjour "la belle vie" avec la bénédiction de leurs parents. Qu'on se le dise, ce n'est pas du loto, ni un quelconque jeu de hasard, c'est tout simplement du vol, du grand banditisme international ! C'est un hold-up à distance, un pillage de l'épargne des autres qui plus est, peut être l'économie de toute une vie !
L'autre fois, après s'être accaparé d'un ordinateur toute une journée et guetter le moindre mouvement sur son écran, il jubila : un poisson venait d'être pris dans sa nasse. Il prit aussitôt une voix rauque, mure d'un timbre nasillant et ça y est, le jeune glandeur d'à peine 16 ans, fâché avec l'école, que j'ai vu naître, se mue subitement en gros exportateur de noix d'acajou à la recherche d'un client. Il poursuivra ses manœuvres jusqu'à ce que le pigeon lui lâche quelques centaines d'euros. Les plus expérimentés arrivent à vider les comptes de leurs victimes sur des comptes offshores au Bénin. Escroquer sur Internet est la nouvelle filière aujourd'hui et les jeunes s'y investissent à fond. Nos voisins, les nigérians, déjà mondialement connus pour s'être passés maîtres dans cet arnaque ont dû lâcher du lest face à l'arrivée massive des béninois sur le coup.
Pensez-vous qu'un jeune à peine sorti de l'adolescence, qui du jour au lendemain devient multimillionnaire en ayant déployé toute une stratégie pour arriver à réussir une escroquerie puisse se contenter, une fois que la source aura tarie, de gagner honnêtement sa vie en pointant au travail comme tout le monde pour recevoir un salaire quelconque ! Il faut s'en inquiéter car à moins d'avoir une capacité d'adaptation extraordinaire, la génération escrocs sur Internet actuelle a 99% de chance de devenir "génération braqueurs à mains armées, voleurs de véhicules, trafiquants de drogues, faussaires et j'en passe !
Par ailleurs, notre pays semble bien dépassé par la cybercriminalité car pour la combattre, il faut déjà que les dépositaires de l'ordre public se mettent à l'informatique, ce qui est loin d'être le cas aujourd'hui quand on sait que dans nos commissariats, les PV sont toujours tapés sur de vieilles machines à écrire rouillées. Comment peut-on vouloir traquer des cybers criminels quand on n'a pas soi-même la moindre maîtrise de l'ordinateur !
Bien d'autres situations facilitent la réalisation du délit. La vente anarchique des cartes Sim électronique dans tous les coins de rue comme de petits pains, permet aux escrocs de ne laisser aucune trace sans oublier la complicité active ou passive des agences de transferts d'argent de la place.
Sur le plan international, l'image du pays est bien dégradée. Dans des émissions, notamment sur "Envoyé spécial", sur France 2, le Bénin est maintes fois cité dans de scabreuses affaires d'escroquerie, d'abus de confiance commis par Internet.
Les requins de la politique béninoise sont corrompus ; ils font des fonds publics leurs portefeuilles privés. Propulsés en politique, les jeunes sont plus gourmands, plus vénaux que leurs ainés qu'ils critiquaient jadis. Ils veulent tout et tout de suite et sont prêts à user des pires ignominies pour y arriver. Ce faisant, la vérité souffre, la morale souffre, l'humanité souffre, le bien cède la place à l'abject. Au-delà de la déception c'est la foi en la personne humaine qui s'effrite!
Paula AGBEMAVO
Collaboration
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Rédigé à 10:03 dans Article | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Théophile Nouatin
Quelle perception convient-il de donner aux soubresauts qui ont agité la vie politique béninoise lors des semaines écoulées ? Une option consiste à ne voir là que des remous bien compréhensibles à la veille d’élections majeures qui pourraient aboutir à une redistribution des cartes aux niveaux décentralisés. Une autre interprétation peut les présenter comme les signes d’une dissension profonde, une césure au sein de la classe politique, notamment entre le gouvernement et les différentes coalitions qui ont manifesté leur humeur lors de cet épisode.
Lire la suite "Regard sur les Jeux et Enjeux des Élections Locales " »
Rédigé à 06:34 dans Article | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Non à la Politique Politicienne !
Le Président de la République, Monsieur Boni Yayi a encore trois ans pour convaincre. Durée décisive d'un mandat au cours duquel, sous sa houlette, le Bénin est censé avoir pris le chemin de l'émergence. En effet, deux années après son accession au pouvoir sous le mot d’ordre affriolant de changement, tout observateur sérieux a eu l’occasion de faire le tour de ce que veut faire le nouveau Président ; de sa manière de faire, et de ce qu'il peut faire. Nombre de ceux qui croyaient à une époque radicalement nouvelle, à l’ère de la politique pour le Peuple, déchantent peu à peu. On commence à mettre un peu d'eau dans le vin du changement.
Rédigé à 18:54 dans Article | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Article pubilé par la LDH dans la rubrique les étrangers le mardi 23 janvier 2007, cette réflexion pertinente d'Emmanuel Terray, n'est pas du tout du goût d'un "grand journal" du soir, qui a opposé un refus en règle à une proposition de publication dans ses pages. Ce qui amène à se poser des questions au sujet du texte lui-même : Les intérêts de quels lobbies menace-t-il ? Quel dogme prétabli renverse-t-il ? Selon la grammaire de quelle idéologique est-il incorrect ? Qu'a-t-il de subversif, en dépit de sa méthode féconde ? Emmanuel Terray étant un intellectuel bien connu, en France et dans le monde, on se demande, à lire l'article et à voir la cohérence du mouvement de la réflexion, pourquoi ce journal n'a pas voulu le publier. Il faut croire que les voies des journaux, même et surtout lorsqu'ils se réclament de la pensée et de la réflexion ouvertes sont de plus en plus impénétrables. Mais demeure la voix de l'homme, que rien ne peut plus étouffer... Lisez plutôt
Binason Avèkes.
Lire la suite "1942-2006 : Réflexions sur un Parallèle Contesté " »
Rédigé à 18:52 dans Article | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Pour Atteindre le But Visé.
Le besoin de changement au Bénin avait semblé avoir un début de réponse le 6 avril avec l'élection de Yayi Boni. Le mot d'ordre du nouveau locataire de la Marina, "le Changement", avec le slogan "Ça va changer", a séduit plus d'un, et pas seulement les naïfs. Les Béninois dans leur ensemble attendaient le changement, pour redonner confiance au pays après dix années désastreuses d'un régime caractérisé par la corruption d'Etat, la prévarication, le laisser-faire et l'impunité. Dix années qui ont vu le pays s'appauvrir plus que de raison, la misère de masse avancer et l'économie au bord de la ruine. Tout cela nécessitait un changement salutaire qui fut, Dieu merci, apporté dans la paix par l'élection massive de Yayi Boni à la tête de l'Etat. Le Président élu a connu une période de grâce ; il a donné des signaux de sa volonté de faire bouger les choses. Il a mis en place ses équipes techniques et politiques, et une année et demi après son arrivée au pouvoir, on peut dire que son action et ses choix, sa méthode et ses options sont identifiables et imputables. Or au regard de l'attente du Peuple, et compte tenu de la direction annoncée, on peut se demander si la gestion au quotiden des affaires du pays, le caractère et la pertinence des grands actes et décisions du Gouvernement sont susceptibles de conduire le navire du changement à bon port. Cette question qui hante l'esprit de tous les Béninois de bonne volonté, et à laquelle font tristement écho les difficultés chroniques de la vie quotidienne, a été déja abordée par maint Béninois qu'il soit de l'intérieur ou de l'extérieur. Mais parmi tous, l'analyse et les suggestions de Kasso Okoudjou que nous publions ici ont ceci de particulier qu'elles s'énoncent en toute indépendance, et dans une clarté fertile.
Rédigé à 08:23 dans Article | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Balises: Benin/Yayi Boni/Kasso Okoudjou/Development/economy
Un Général en Diable !
......... Le chef de l'Etat béninois, Yayi Boni, a formé dimanche un nouveau gouvernement. Au sens strict, en dehors de trois réajustements techniques précédents, il s’agit du deuxième gouvernement du Président béninois depuis son élection en mars 2006. Ce remaniement est marqué par le passage du nombre de portefeuilles de 23 à 26, l'entrée en scène de 17 nouvelles personnalités et la présence de 6 femmes, contre 5 précédemment.
Selon certaines analyses ou commentaires on relève que nombre de ministres remerciés l’ont été pour des raisons d’incompétence notoire, tandis que d’autres le sont pour des raisons politiques ou ont servi de boucs émissaires à un Président très habile dans l’art de couper les têtes ministérielles.
Lire la suite "Remaniement ministériel : Yayi Boni ou l'Art de Couper les Têtes" »
Rédigé à 22:24 dans Article | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
A Deuced General !
The Benin Head of State, Yayi Boni, has reshaped his government last Sunday. In the strict sense of the word, out of technical revisions operated previously, this was the second government of the Beninese head of state since his election in marsh 2006.
The reshuffle is marked by the shift of number of portfolios from 23 to 26, the arrival of 17 new personalities and the presence of 6 ladies against 5 in the former cabinet.
Lire la suite "Benin: Cabinet Reshuffle. The Art of Heads Cutting" »
Rédigé à 20:38 dans Article | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Par A. O. SCOTT
Traduit par Binason Avèkes
Ousmane Sembène reconnu par tous comme le Père du cinéma africain avait presque 40 ans quand il commença dans la carrière de cinéaste. (Il est mort à 84 ans ce week-end à son domicile de Dakar.) En 1960, l’année où le Sénégal, son pays natal, accéda à l’indépendance de la France, il était déjà un romancier d’une certaine réputation dans la sphère francophone africaine.
Lire la suite "Sembène Ousmane : Un Cinéaste à l'Origine de la Voix Africaine" »
Rédigé à 22:17 dans Article | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Internet est le nouveau front de la liberté d'expression
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Le Journal Le Monde fait référence au rapport annuel d'Amnesty international. Selon cette référence, dans son dernier rapport annuel, publié mercredi 23 mai, Amnesty International fait d'Internet le nouveau front pour la lutte en faveur des droits de l'Homme."A l'ère de la technologie, Internet représente la nouvelle frontière dans la lutte pour le droit à la dissidence", souligne Irène Khan, la secrétaire générale de l'organisation non gouvernementale, remarquant que de nombreux Etats s'évertuent à réduire au silence les "cyberdissidents".
Pour Amnesty, la censure trouve un appui parmi les entreprises de télécommunications. "Les autorités de certains pays – Arabie saoudite, Biélorussie, Chine, Egypte, Iran et Tunisie, entre autres – s'assurent la collaboration des plus grandes sociétés informatiques mondiales pour contrôler les chats, supprimer des blogs, brider les moteurs de recherche et bloquer l'accès à des sites", constate Mme Khan.
Lire la suite "Amnesty International : Rapport annuel 2007 " »
Rédigé à 16:17 dans Article | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Les vertus du jour et de la nuit
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Quand on regarde un peu la période qui va de l'accession "révolutionnaire" de Kérékou au pouvoir en 1972 au raz-de-marée électoral qui a consacré Yayi Boni Président, on constate que trois hommes ont eu ou ont en charge les destinées du pays. Kérékou, Soglo, et Yayi. Depuis 35 ans, ces trois hommes ont marqué la vie politique du Bénin. En raison de son action de redressement, Soglo, bien qu'il ne fût au pouvoir que cinq ans restera un Président marquant dans l'histoire de notre pays. La marque de Kérékou est indéniable mais elle est due au temps et à l'avantage de stabilité que confère la durée. Tout beau, tout nouveau, le Président Yayi Boni a tout à prouver, sa marque reste à faire. La période considérée est au coeur du processus politique du Renouveau
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Une affaire de tous.
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Les incidents provoqués par les hommes de la sécurité du Chef de l’Etat se répètent. Ils sont tous peu ou prou de la même nature, et mettent en danger la vie des citoyens. La presse les annonce en se mettant du côté des victimes et du bon sens citoyen, en s’interrogeant sur l’organisation de la sécurité du Chef de l’Etat. Souvent, dans le feu du drame, laissant libre cours à l’émotion, elle se fait critique n’hésite pas à porter un jugement. Elle traduit en effet la crainte du citoyen lambda, ainsi malmené dans son droit à la sécurité. De ce fait, est grossie l’image que les hommes de la sécurité du Chef de l’Etat seraient des fous de la gâchette, et pire, celui dont la protection occasionne ces drames serait pour quelque chose dans leur triste occurrence. Dans la mesure où le fonctionnement du système de protection du Chef de l’Etat est mis en cause, et que les actes de ses exécutants sont entachés de suspicion, c’est ainsi qu’on peut voir les choses.
Si l’inquiétude pour la sécurité des citoyens est légitime, il est toutefois à craindre qu’à trop laisser libre cours à l’émotion du moment, les journalistes et les médias ne considèrent qu’un seul des deux côtés du problème.
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Le malheur de Porto-novo
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Le malheur, tout le monde en convient, est le contraire du bonheur. Selon Aristote, qui sur ce point est en accord avec Platon, le Bonheur est le Souverain bien : quelque chose qui n’est pas recherché comme moyen d’une autre fin, mais qui est sa propre fin. Suivant cette vue, on peut donc dire que tout ce qui n’est pas recherché pour soi mais comme moyen d’une autre fin n’est pas le bonheur. En politique lorsque cette fin ultime est cachée, on débouche inévitablement sur le malheur.
Tel est par exemple le cas de l’intervention américaine en Iraq. Ce pays a été occupé brutalement, son chef déchu puis tué, exposé à une guerre intestine qui ne dit pas son nom, tout simplement parce que les fins réelles de l’intervention de l’armée américaine sous l’égide de George W. Bush sont loin de celles invoquées. On parle souvent de pétrole, de terrorisme, d’Israël, etc. mais parmi les fins réelles de la croisade de l’Amérique de George W. Bush en Iraq, il en est une que l’on oublie souvent, qui est d’ordre politique et personnel: la hantise de W. Bush de ne pas être réélu. Georges Bush le Père était le dernier Président républicain à ne pas avoir été réélu depuis Nixon. Record historique. Il ne fallait sous aucun prétexte rééditer le même faux-pas. C’était une question d’honneur, pour ne pas accréditer l’idée d’une sorte de malédiction familiale, à un homme qui tient pour bénédiction divine le fait d’être Président et fils de Président. Or sachant qu’ en cas de guerre, les Américains, pour raison de patriotisme, restent soudés derrière leur Président, aussi médiocre soit-il, que restait-il à faire à un homme aux compétences limitées comme Georges W. Bush ? Eh bien déclencher une bonne guerre, to wage a brave war ! Et c’est ainsi que George Bush s’est payé une assurance réélection en conduisant l’armée américaine et son pays dans l’aventure d’Iraq. « Piège sans fin », dirait un célèbre écrivain béninois…Mais peu importe, George W. Bush est réélu : il a fait mieux que son père, il a enrayé la malédiction, c’est l’essentiel.
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Une mutation radicale.
Par Nouatin Théophile*
Pourquoi tenir aujourd’hui un discours centré sur une Afrique vue comme une unité alors qu’elle relève d’une mosaïque de peuples et d’entités géopolitiques ? De multiples raisons imposent à l’évidence cette agrégation voulue de tout cœur par les visionnaires de l’aube des indépendances dont notamment Nkrumah, Nasser. Parmi les raisons qui forcent à l’édification de l’espace africain unifié, il en est une qui est due à l’émergence ou à la structuration de nouvelles puissances aux dimensions continentales notamment l’empire chinois et le bloc Européen. Face à ces nouvelles entités la faiblesse des parts agrégées des pays africains dans les échanges transcontinentaux de biens et services ne peut que s’accentuer si l’on sort de la balance le gonflement inhérent à une demande accrue de matières primaires essentielles à des économies en plein boom. Les matières premières comme le pétrole et les minerais ont une fin dont l’horizon est de quelques décennies.
Occulter le fait que la mosaïque de pays qui forment le continent sont exposés individuellement à très court terme à un avenir encore plus problématique que l’état actuel, serait à n’en pas douter un crime contre peuples en danger. En effet, l’Africain hier traîné en servitude, dominé, colonisé, est condamné à perdre de nouveau sa liberté et avec elle, sa dignité, si ses élites par une mutation radicale d’organisation et de leadership ne s’attèlent à tailler au continent une autre stature que celle qui est actuellement la sienne.
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Modèles de pérennité, pour l’ère du changement ?
Il est indéniable que le gouvernement du changement avec à sa tête le Dr Yayi Boni a pris la mesure des problèmes sociaux auxquels il faut faire face pour adoucir le quotidien de nos populations. Il est aussi indéniable qu’il est décidé par son engagement proactif et volontariste à œuvrer pour trouver les solutions adéquates. A ce sujet, nul doute que les revendications légitimes du personnel soignant ne resteront pas lettre morte car il est révoltant que jusqu’alors la science de nos médecins s’exerce dans des hôpitaux dénués de tout alors que des milliards de nos francs étaient détournés à des fins personnelles en un laps de temps comme l’attestent les audits et les réclamations subséquentes adressées par le gouvernement à des centaines de personnes impliquées dans ces dilapidations. Extrapolons ces malversations sur 30 années seulement et l’on peut imaginer combien de salles de classes, de dispensaires et d’hôpitaux bien équipés, de fermes et d’usines agro-alimentaires etc. nous aurions pu mettre en œuvre dans l’intérêt collectif avec ces ressources publiques depuis l’indépendance. Il faut espérer que le gouvernement mette tout en œuvre pour que ces lettres de réclamation ne demeurent pas des lettres mortes. Il appartient au gouvernement de persévérer dans la rupture effective avec ce passé de prévarications avec toute l’autorité nécessaire, car il faut le dire, la démocratie plus que nul autre régime exige l’exercice sans concession de l’autorité de l’Etat dans la stricte légalité et pour le respect même des lois.
Il est salutaire que le gouvernement ait décidé lors de son conseil du 22 Janvier 2007 de mesures urgentes pour l’équipement en locaux scolaires. Nonobstant l’urgence peut-être préélectorale avec laquelle ces équipements doivent être réalisés – il faut aussi rompre enfin avec la lenteur de l’action publique, l’impatience des populations étant réelle - il importe que le gouvernement mandate les structures compétentes pour élaborer et proposer des modèles soumis à des normes de qualité contrôlables pour cet ensemble de réalisations qui sont projetées, mobiliers compris. Ces modèles seront portés à l’appréciation des collectivités destinataires pour amendement et approbation. Car il n’échappe à personne que des processus mal gérés ont bien souvent conduit à la livraison d’équipements précaires alors que les écoles doivent être construites pour des générations et des générations. Nous avons beau critiqué la colonisation à juste titre, l’on est bien obligé de reconnaître qu’un sens de la pérennité dictait la construction des infrastructures collectives léguées à nos Etats par le pouvoir colonial. Certes à d’autres temps, d’autres normes et styles architecturaux, cependant il suffit de revoir les salles de classes comme celles du lycée Béhanzin et du Lycée Toffa à Porto-Novo pour ne citer que celles-là où ont été formées des générations d’hommes et de femmes de notre pays et de la sous-région, de mettre ces salles en comparaison avec celles du Cours secondaire Djassin situé à quelques encablures pour se rendre compte que le même souci ou esprit de durabilité, de pérennité et même de grandeur disons-le, n’a pas présidé à la réalisation de ce dernier construit après les indépendances, plus précisément au début des années 1970.
Il importe donc que le gouvernement du président Yayi Boni avec sa vision de modernité donne aux réalisations de l’ère du changement une empreinte nouvelle qui marque une rupture avec les pratiques de sous-investissement des deniers publics alloués. Des infrastructures érigées avec des normes de durabilité et de qualité élevées sont gages d’économie en frais de maintenance et de renouvellement pour la collectivité et constituent un legs pérenne pour les générations à venir. La pression du temps ne saurait constituer un facteur qui amoindrit les qualités des ouvrages publics. Ce qui est valable pour les équipements scolaires l’est aussi pour les routes, les dispensaires, les marchés publics, les salles de loisirs etc…
Ce sont par des marques visibles de ce genre que le citoyen ordinaire se rendra compte que le mode de gestion de la chose publique a véritablement changé et que la restauration salutaire de la crédibilité de l’Etat chère au Président Yayi Boni n’est pas un vain mot. C’est par ces marques « tangibles » que le citoyen ordinaire sera conduit à régler de lui-même son comportement dans sa gestion de la chose publique, car ne dit-on pas que lorsque la cadence change, le danseur change de lui-même ses pas ?
Théophile Nouatin
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