Par Olympe BHÊLY-QUENUM
J’ai entrepris de présenter de lui un portrait en pied en utilisant les articles archivés provenus non seulement des journaux africains, mais de la presse étrangères aussi. Du coup d’Etat militaire du 26 octobre 1972 qui porta au pouvoir le commandant Mathieu Kérékou, jusqu’à la grève illimitée de 1989, qui, officiellement, a sonné le glas du marxisme-léninisme ; au gouvernement de Nicéphore Dieudonné Soglo succéda celui du nouveau Kérékou, de 1996 à 2006, l’ensemble de ses règnes occupe 871 coupures de presse dans mes archives. Ce n’était qu’à partir d’avril 2007 que j’ai commencé de m’intéresser aux méthodes progressivement préoccupantes du président Thomas Boni Yayi, précisément parce qu’au lieu de ya yi qu’Albert Tévoédjrè avait péroré, elles s’avéraient ya wa. 347 coupures de presse d’avril 2007 à mars 2009 ; ce serait une lapalissade que d’en inférer : Record largement battu.
Au nombre des réalités de notre pays que le nouveau chef d’Etat ne comprend pas et ne comprendra jamais, je voudrais en souligner quelques-unes : tant par sa topographie que par la diversité des composantes de sa population et des langues maternelles, le Bénin -comme le Dahomey qu’il était- a des caractéristiques discernables dans le tissu de l’histoire, les pratiques religieuses, les manifestations initiatiques, les trames de la culture, de l’art, voire dans les approches amoureuses ; le chercheur, qu’il soit ou n’est pas aussi un romancier perspicace qui aura su distinguer ces réalités en en observant les acteurs, les décrit avec assez de pertinence afin que s’y reconnaissent les natifs de la région topographiquement concernée ; c’est dire que considérer le Bénin comme une nation centralisée sur laquelle un président retors déciderait de faire main basse est autant une faute, qu’une politique de béotien : le Bénin est un pays centrifuge ; la méconnaissance des spécificités de ces peuples le rend ingouvernable par tout chef d’Etat tenté d’y introduire des idéologies inappropriées ou de faire n’importe quoi en s’imposant par des méthodes relevant du mépris des droits de l’homme et de la dictature. Le manque d’expérience politique aurait pu ne pas être un grand handicap pour le président Boni Yayi : c’est l’absence de flair et de tact, l’obstination dans l’erreur, les ruses enfantines, le mépris pour les peuples qu’il voudrait conquérir en achetant leur conscience qui sont à la source de nombre de ses ennuis.
C’est son droit absolu que d’avoir une croyance religieuse ou d’adhérer à une organisation philosophique ;mais dès lors que le serment prêté conformément à la Constitution stipule aussi le respect des religions traditionnelles, la Constitution exige que le chef de l’Etat ne fasse pas de distinguo ; le portrait en pied de sa personnalité que voici est fait avec des éléments provenus du terrain objectif qu’aucun Béninois n’ignore.
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Mr. le president,
Je suis Garnel PIERRE,de nationalite haitienne,normalien ,professeur de philosophie et de litteratures et entraineur de volleyball niveau 2 FIVB, qui veut me rendre au Benin avec ma famille composee de trois personnes: ma femme,ma fille et moi. Votre aide savere necessaire a ma famille.
Mr. le president, recevez mes fraternelles salutations.
Garnel PIERRE
Rédigé par : Garnel PIERRE | 10 mars 2010 à 23:34
bonjour Mr le Président,c'est pour vous dire que je suis un diplomé sans emploi qui chôme depuis plu de quatre ans.Mr le président de la République je vous prie de jeter un regard bienveillant sur moi.Mr le Président je compte sur votre générosité.Je suis titulaire d'un BAC + 3 ans en Banque assurance.Car vous pouvez beaucoup de choses pour moi.veuillez agréer Mr le Président ma profonde gratitude.
Rédigé par : setton Landry | 28 février 2010 à 10:58