Figures Politiques Noires d’envergure dans les Gouvernements des Etats-Unis
On voit émerger aujourd’hui la figure de Barack Obama qui est entré dans l’histoire comme le premier candidat Noir à être investi par un grand parti aux élections présidentielles aux Etats-Unis ; et de ce fait premier Noir à avoir une chance réelle de présider aux destinées de l’Amérique. Mais en matière de personnalités politiques d’origine historique africaine, élues ou ministres dans l’histoire politique des Etats-Unis, Barack Obama a derrière lui tout un vivier bien enraciné. Ces personnalités apparues au gré des enjeux politiques, sont des hommes et des femmes de très grand talent, souvent diplômés des grandes universités, impliqués d’une façon ou d’une autre dans la lutte pour l’égalité et les Droits civiques. Ils se recrutent dans les deux plus grands partis politiques américains, même s’ils sont plus nombreux chez les Démocrates que chez les Républicains. Cette présence des Noirs au sein du gouvernement ou des élus de la Nation est la traduction d’une prise en compte à la fois de l’effervescence politique de la communauté noire, en même temps du poids de celle-ci dans l’électorat, dans un contexte où l’égalité des droits civiques a évolué du stade primitif et violent de revendication pour devenir une réalité agissante. Dans cette pléiade d’hommes et de femmes illustres qui constituent le sol riche des devanciers où s’enracine aujourd’hui la figure de Barack Obama, on peut distinguer trois types de personnalités politiques. Il y a ceux qui ont atteint un niveau effectivement remarquable dans la vie politique nationale ; ceux qui ont une notoriété mondiale en raison du symbole qu’ils incarnent ou du record historique qu’a constitué leur promotion politique ; et enfin ceux qui ont une envergure internationale parce qu’ils occupent ou ont occupé des postes de premier plan dans la politique des Etats-Unis.
Andrew Jackson Young, Jr. (Né en mars 1932) a été un fervent militant des droits civique, membre du Congrès de 1970 à 1976. Maire d’Atlanta en Géorgie entre 1981 et 1989, il fut le premier ambassadeur Noir des Etats-Unis à L’Onu, sous la présidence de Jimmy Carter. En tant qu’ambasadeur, il a aidé à restaurer l’image des Etats-Unis dans le tiers-monde, notamment parmi les pays Africains où il a fait passer avec conviction l’idée que la politique étrangère des Etats-Unis était basée sur la justice, la liberté, et une chance égale pour tous les peuples. L’Ecole des Etudes politiques de l’Université de l’Etat de Géorgie porte aujourd’hui son nom, de même que le boulevard international près du Centennial Olympic Parc est désormais connu comme « Le Boulevard International Andrew Young », en reconnaissance à ses efforts qui ont contribué au succès de la candidature de la ville d’Atlanta aux jeux Olympiques d’été de 1996.
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Colin Luther Powell, (KCB, Chevalier de l’ordre de Bath) né en avril 1937 est un homme d’Etat Américain et Général à la retraite de l’Armée des Etats-Unis. Il a été le 65ème Secrétaire d’Etat américain (2001-2005) sous le Président George w Bush. Au Ministère de la Défense, en tant que Général, Powell a servi en qualité de conseiller à la sécurité (1987-1989) puis comme Chef d’Etat major des Forces Armées, position qu’il a tenue pendant la guerre du Golfe.
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Condoleezza Rice est née le 14 novembre 1954 et est le 66ème Secrétaire d’Etat américain, et la seconde de l’Administration du Président George W. Bush à ce poste. Rice est la première femme Noire, le second Africain American (après son prédécesseur Colin Powell ), et la seconde femme (après Madeleine Albright, qui servit de 1997 à 2001 dans l’administration Clinton) au poste de Secrétaire d’Etat. Rice a été conseillère nationale à la sécurité du Président Bush pendant son premier mandat. Avant de rejoindre l’administration Bush, elle était professeur de science politique à l’Université de Stantford dont elle fut le doyen de 1983 à 1999. Pendant le mandat de George Bush Père, Rice servit comme conseillère spécialisée dans les pays de l’Est et l’Union Soviétique pendant la dissolution de celle-ci et la réunification de l’Allemagne.
Sa politique étrangère a été placée sous le signe d’une action dite de « diplomatie de transformation » qui visait en priorité le grand Moyen-Orient. L’accent qu’elle mit sur le principe du soutien américain aux seuls gouvernements démocratiquement élus fit d’autant moins l’unanimité que le Hamas qui était visé bénéficiait d’une grande popularité en Palestine, bien que partisan de la terreur, sans compter bien d’autres pays aussi importants comme l’Arabie Saoudite et l’Egypte qui n’étaient pas des modèles irréprochables de démocratie, et dont les régimes autoritaires jouissaient du soutien des Etats-Unis. Elle coiffe le Conseil des Directeurs du Millennium Challenge Corporation
Barack Obama Jr. (né le 4 août 1961 à Honolulu, Hawaii) est une personnalité politique américaine,membre du Parti démocrate et sénateur de l'Illinois au Sénat des États-Unis depuis 2005.
Le 9 février 2007, il a officiellement déclaré sa candidature à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle américaine de 2008[]. Après la fin du cycle des primaires démocrates 2008 le 3 juin, il remporte le maximum de délégués, devenant le candidat putatif à l'élection présidentielle américaine de 2008 et le premier Afro-Américain à briguer le poste de président.
En mai 2008, le Time le classe troisième sur sa liste des cent personnes les plus influentes au monde.
Carl Burton Stokes (21 juin 1927, –3 avril 1996) était un homme politique American du Parti Démocrate qui devint le 51ème maire de Claveland dans l’Ohio. Elu le 7 novembre 1967, il fut le premier maire noir d’une ville de grande importance.
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Robert Clayton Henry (16 juillet 1921– 8 septembre 1981), fut maire de Springfield dans l’Ohio de 1966 à 1968. Il est le premier maire noir de tous les temps, bien que ce record fût éclipsé par celui de Carl Stokes qui fut élu maire en 1967 de Claveland, une ville de grande importance.
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Thomas J. "Tom" Bradley ( 29 décembre 1927, – 29 septembre 1998) a été élu cinq fois de suite maire de Los Angeles en Californie, de 1973 to 1993. Ses 20 ans de mandat marquent le plus long exercice d’un maire à la tête de la ville. Son élection en1973 fit de lui le deuxième maire Noire d’une grande ville de toute l’histoire des Etats-Unis
Bradley brigua le poste de Gouverneur de Californie en 1982 et 1986, sans succès, ayant été battu à chaque fois, sous une présidence démocratique, par le Républicain George Deukmejian. La dynamique raciale qui parut souligner son court et imprévisible échec de 1982 donna naissance au terme « effet Bradley »
Carol Elizabeth Moseley Braun est née le 16 août 1947 ; femme politique et juriste, elle représenta l’Illinois au Sénat de 1993 à 1999. Elle fut la seule, et jusqu’à présent la seule Noire élue au Sénat. De 1999 à 2001, elle fut l’Ambassadrice des Etats-Unis près de la Nouvelle Zélande. Elle tenta brièvement de devenir candidate à la candidature Démocrate en 2004.
Edward William Brooke III est né le 26 octobre 1919. Il fut le premier Noir à être élu par vote populaire, et en tant que candidat Républicain du Massachusetts, il eut raison en 1966 de son adversaire démocrate Endicott Peabody. ( 58%-42) Il fut aussi le premier Noir élu au Sénat depuis le 19èmesiècle et conserva ce record jusqu’en 1993.
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Julia May Carson née, Julia May Porter le 8 juillet 1938, était membre de la Chambres des Représentant du 7ème district de l’Indiana de 1997 jusqu’à sa morte le 15 Décembre 2007. Carson était la première femme et la première Noire à représenter le 7ème District. Elle était aussi la première Noire originaire de l’Indiana à être élue au Congrès, après Katie Hall.
Shirley Chisholm est une femme politique née le 30 novembre 1924 à New York et décédée le 1er janvier 2005 en Floride à 80 ans.
Elle représenta New York au Congrès de 1969 à 1983. Elle fut la première femme noire élue au Congrès (novembre 1968).
En 1972, Chisholm fut candidate à l'investiture démocrate pour l'élection présidentielle. Elle obtient 152 voix lors de la convention mais est largement battue par George McGovern. Chisholm, femme, noire et de gauche savait que sa nomination était impossible mais avait décidé de lutter contre le statu quo.
John Conyers, Jr. né le 16 mai 1929 born est membre de la Chambre des Représentants pour le compte de 14ème District du Michigan qui inclut Highland Park et Hamtramck aussi bien qu’une partie de Detroit et Dearborn. Démocrate, il a servi depuis 1965. En janvier 2007, Conyers est devenu Président du Comité de la Chambre judiciaire dans le 110ème Congrès des Etats-Unis.
Conyers est actuellement le membre de la chambre ayant eu la plus longue durée de service (juste après John Dingell, son camarade démocrate du Michigan)
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David Norman Dinkins né le 10 juillet 1927 à Trenton dans le New Jersey fut Maire de New York de 1990 à 1993 ayant été jusqu’à ce jour le premier Noir à ce poste. Il est le plus récent Démocrate à avoir été élu Maire de New York. Pendant la seconde guerre mondiale, il servit dans le corps de l’unité marine des Etats-Unis. Dinkins est diplômé, en mathématiques de l’Université de Howard, et de l’Ecole de Droit de Brookling.
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Richard G. Hatcher (né le 10 juillet 1933 dans le Michigan, devint le premier maire noir de Gary, dans l’Indiana le 1er Janvier 1968 . Hatcher fut diplômé en science à l’’Université de l’Indiana en 1956 et Docteur en droit de la Faculté de Droit de l’Université de Valparaiso en 1959.
Elu maire de Gary en 1967, Hatcher servit jusqu’en 1987. Pendant ses mandats successifs, il fut internationalement connu comme un porte-parole prolifique et fervent des Droits civiques. Il discourait aux côtés et dans le sillage des Martin Luther King, Robert F. Kennedy, Révérend Jesse Jackson, et d’autres figures éminentes du mouvement des Droits civiques.
Richard G. Hatcher est actuellement chercheur émérite et assistant spécial du doyen de la faculté de droit de l’Université de Valparaiso
John Mercer Langston, né le 14 décembre 1829 et mort le 15 novembre 1897 était un abolitionniste et représentant de Virginie au Congrès. Il devint l’un des tout premiers Noirs élus à un poste public lorsqu’en 1855, il fut élu clerc municipal dans l’Ohio.
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Eleanor Holmes Norton née le 13 juin 1937 à Washington. Elle a fréquenté l’Antioch College où elle reçut une licence et l’université de Yale où elle reçut sa maîtrise en sciences humaines ; elle fut également diplômée de la faculté de Droit de l’Université de Yale. Eleanor Holmes Norton fut signataire du Manifeste des Femmes Noires, un document du Mouvement féministe noir. Elle fut Déléguée au Congrès pour le compte du District de Columbia, et entre autre occupations liées aux Droits civiques, occupa le poste de Présidente de la commission de la ville de New York pour l’égalité des Droits. Elle fut aussi Professeur au Centre d’Etude Juridique de l’Université de Georgetown.
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Pinckney Benton Stewart Pinchback (10 mai 1837 – 21 décembre 1921) fut le premier Gouverneur Noir d’un Etat des Etats-Unis – Il fut aussi le premier Gouverneur métis de la Louisiane. Pinchback, un Républicain, servit comme Gouverneur de la Louisiane pendant 25 jours du 9 Décembre 1872 au 13 janvier 1873.
Nicholas Lemann, dans "Rédemption: La Bataille de la Guerre Civile" décrivit Pinchback comme "une figure hors norme : éditeur de journal, orateur, spéculateur, dandy, joueur...”.
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Rev. Adam Clayton Powell, Jr. (29 Novembre 1908 – 4 Avril 1972) homme politique fut élu à la chambre des Représentants, pour le compte de Harlem en 1945. Il devint Président du comité pour l’Education et le Travail en 1961. Sous sa présidence d’importantes lois sociales furent votées.
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Joseph Hayne Rainey (21 juin 1832 – 1 Août 1887) fut le premier Noir à servir à dans la Chambre des Représentants et le second Noir à servir au Congrès des Etats-Unis et le premier Noir à y être élu au suffrage
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Robert Clifton Weaver (29 Décembre 1907 – 17 juillet 1997) devint le premier Secrétaire à l’habitat et au développement de 1966 à 1968. Né à Washington D.C. il reçut un Doctorat de l’Université de Harvard. Il se maria à Ella V. Haith en 1935 qui lui donna un enfant. Il fut le premier Noir à tenir un Cabinet Présidentiel.
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Quelques remarques sur ce bref passage en revue des Figures Politiques Noires d’envergure dans les Gouvernements des Etats-Unis. La première remarque concerne la définition et l’usage du terme de « Noir » Aux Etats-Unis, le politiquement correct a imposé de nos jours l’usage du mot « African American » à la place de Black, au moment même où en France un certain euphémisme branché mâtiné de dénégation préfère le même Black au mot Noir. Dans tous les cas, nous sommes loin de la vieille période du NAACP où le mot Negro faisait figure à la fois de repoussoir et de revendication d’une réalité sociopolitique aussi brûlante qu’indéniable.
La deuxième remarque touche à la culture et à la logique de stigmatisation raciale dans la vie politique. Comme le disait Toni Morrison, Prix Nobel de littérature, en Amérique on est d’abord Noir ou Blanc avant d’être Américain. Aux Etats-Unis le communautarisme fait partie de la culture sociale et politique. En ce qui concerne les Noirs, c’est sur sa base que s’applique la politique de discrimination positive. De celle-ci on peut dire tout ce qu’on veut, notamment faire la critique de ses effets pervers mais on ne peut pas nier qu’elle n’a pas eu un effet sur les chances de mobilité sociale de ses bénéficiaires, et contribué à lutter contre les mécanismes du racisme. En France par exemple pays anticommunautariste par culture et par raison il est aisé de constater que l’égalité sans distinction de race tant proclamée sert souvent concrètement à faire passer un Blanc avant un Noir, dans la mesure où ils sont égaux. En effet, si n = b pourquoi ne pas choisir b chaque fois qu’on le peut ? Cette façon de se représenter par la couleur ou la « race » est héritée de l’histoire violente de l’Amérique. La question de la présence et du nombre des Noirs aux Etats-Unis a été une question cruciale dans l’évolution du pays, comme celle de leur libération détermina la guerre de sécession.
Pour s’assurer d’une domination démographique blanche, les Oncles fondateurs de la Nation, moins glorieux que les Pères fondateurs, mais sans doute plus entreprenants, n’ont pas hésité à exercer un contrôle sur la démographie des Noirs. Au besoin en encourageant d’une façon ou d’une autre le retour des anciens ou descendants d'esclaves vers leur continent d’origine souvent sous de bons prétextes, tenus à bout de bras par des philanthropes plus ou moins manipulés ou plus ou moins de mauvaise foi. On a aussi manipulé avec astuce le radicalisme messianique de certains héros Noirs comme Marcus Garvey, partisans d’un retour romantique en terre africaine, à qui on n’a pas ménagé les moyens ou les incitations pour une contribution involontaire quoiqu’efficace à la réduction de la population noire. Parallèlement à cette réduction on encourageait l’immigration blanche ou proto-blanche d’Europe ou du Moyen-Orient. Sur le plan social, alors que l’esclavage était aboli, on avait ainsi créé les conditions d’une oppression raciale du Noir, cerné entre les survivances tenaces des brimades et injustices de tous ordres qui déterminent sa condition sociale de citoyen de seconde classe d’une part et la terreur haineuse d’organisations criminelles comme le Ku Klux Klan. Tout ceci a contribué à objectiver la culture du communautarisme, apparue alors comme un besoin social et une nécessité politique. La lutte pour l’émancipation, le progrès et l’égalité effectifs des droits en faveur des Noirs a été une lutte de longue haleine. Cette lutte est passée par des étapes successives. Et les figures politiques d’envergure que nous évoquons ici sont à la fois la traduction et le principe de cette lutte. L’identité noire a été pour elles un ressort et un facteur d’unité. Cette culture de la stigmatisation ou de la revendication de l’identité noire a une histoire. Et que l’on se dise Noir ou Texan, la revendication ou l’assignation d’une identité en politique n’est jamais naïve. Dans tous les cas la revendication ou l’assignation ne sont pas en soi négatives dès lors qu’elles n’aboutissent pas à une réduction. On peut revendiquer ou être assigné à une identité (noire ou texane) sans que cela ne porte atteinte en quoi que ce soit à la plénitude ouverte de son humanité. Au contraire, une revendication saine est une manière d’avoir les pieds sur terre, de savoir d’où on vient et ce qu’il nous en a coûté d’être là. Mais malgré ses aspects positifs, et sans doute en raison de son histoire, la culture communautariste américaine génère des effets pervers, et semble flirter avec l’essentialisme délirant de ses origines. De ce point de vue, tout se passe comme si la culture communautariste, en tout cas dans sa version américaine, bien loin d’éliminer le racisme en rapprochant les hommes ne fait que les séparer dans des barrières d’un autre temps. La preuve de l’ambigüité de la culture communautariste à l’américaine réside dans le rejet du métissage, et la fin de non-recevoir dont il fait l’objet dans l’imaginaire national. Toute chose qui consolide le vieux principe antinégrite du « one drop rule » en vigueur au début du XXe siècle et qui voulait que soit considérée comme noire toute personne qui a une goutte de sang noir.
Une chose est sûre, depuis le temps où John Mercer Langston, par son élection au poste de clerc municipal était devenu l’un des tout premiers noirs élu à un poste public jusqu’aujourd’hui où un américain de mère blanche et de père noir prend une sérieuse option pour présider aux destinées de l’Amérique, il est passé beaucoup d’eau sous les ponts du changement social, économique et mental. Certes les changements ont un aspect anachronique et illusoire parce qu’en terme de comparaison on opère volontiers de façon ponctuelle au détriment d'une démarche systémique. Se pose toujours la question des rapports entre la forme et le fond du changement. Par exemple avant de s’extasier sur le caractère historique de la possibilité aujourd’hui d’avoir un Président Noir aux Etats-Unis, comparée à une période où la chose serait impensable, il faudrait peut-être s’interroger sur la différence des enjeux et des représentations que concentre une telle fonction. Mais par rapport au symbole et à ses effets sur les mentalités, il va sans dire le progrès est évident.
Alan Blaisdell & Binason Avèkes
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E plus de tous ceux qui se sont distingués et qui ont de toute manière contribué à grandeur et rayonnement des USA, qui ont tracé la voie gageons qu'il y aura encore dans le futur de nombreux "OBAMA". C'est encore les USA qui ouvrent la marche. Cela pourrait déjà être réalisé en Europe et en particulier en France qui est encore timide dans la matière alors qu'elle était déjà bien en avance.
Rédigé par : BERNADIN Phulbert | 21 janvier 2009 à 16:40
Il y a longtemps que les noirs se distinguent aux USA. On y découvre de nombreux pionniers.
Rédigé par : BERNADIN Phulbert | 21 janvier 2009 à 16:33
Oui, le progrès est comme un flambeau que nous devons porter de génération en génération, de l'ombre vers la lumière, de la vallée vers la plaine et de la plaine vers les hauteurs naguère les plus inacessibles mais qui grâce à notre courage et à notre foi -- Obama l'a prouvé, Yes we can ! -- le devient ! Oui, après la forme nous attendons tous le fond le coeur gros de questionnements mais avec de l'espérance. Votre réaction inspirée m'inspire... merci Concept
Rédigé par : B. A. | 03 janvier 2009 à 08:26
Nous avons vu la forme, j'attends comme vous maintenant de voir et de participer moi aussi au fond...
En tous cas merci pour avoir rappelé à nos souvenirs, la belle époque et le bon vieux temps ou les noirs pouvaient à tous moments
gouter aux fruits sanglants des infatigables amoureux de la suprématie.
Si le progrès est évident, il nous faut le porter toujours à une autre échelle.
Rédigé par : concept | 02 janvier 2009 à 18:24