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Ô Dieu tout-puissant ! Le porteur honteux de son encensoir…
De pardonner au Messie Yayi… D’un instrument de salut personnel… Saïzonou-Grémont Dominique, Poète slameur, Bruxelles |
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Le fils de Abdoulaye Wade, Karim Wade est sous le coup d'une accusation de détournement de 7 milliards de francs CFA ; somme colossale et pour le moins faramineuse dans un petit pays comme le Sénégal qui est parmi les plus pauvres de la planète. |
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Les meilleurs plans des souris et des hommes souvent vont à vau l’eau, a dit John Steinbeck. Mais l’erreur des faiseurs de rois qui ont pavé le chemin présidentiel de Yayi Boni a beau être cuisante, cruelle et ironique, elle est d’une tout autre nature. Elle donne à réfléchir sur la capricieuse vanité de la bonne volonté autoritaire en politique. Pourtant tout était parti d’un bon sentiment au demeurant patriotique. Certains parmi eux qui avaient bourlingué au sommet de l’État ou qui pensaient avoir en politique une science infuse, voulaient mettre leur expérience et leur science au service du pays, en défense et illustration de l’idée reçue de l’exception béninoise. N’étions-nous pas le pays de la Conférence nationale Souveraine, le « laboratoire de la Démocratie en Afrique » ? Les faiseurs de rois imbus d’eux-mêmes sont donc allés dénicher un Banquier, c’est-à-dire un économiste de formation, comme le fonctionnaire de la Banque Mondiale Nicéphore D. Soglo ; Docteur, comme le « Docteur » Émile Derlin Zinsou, tous deux anciens présidents de la République, et à ce titre des modèles légitimes pour leur poulain. Ces devanciers avaient de quoi rassurer, en même temps qu’ils participaient de la subornation du citoyen électeur. Le poulain était originaire du centre du pays par son père, et du nord par sa mère ; à l’instar des Présidents Hubert Maga, Nicéphore D. Soglo et Mathieu Kérékou, il avait épousé une femme originaire de Ouidah, cette Mecque matrimoniale des candidats sérieux à la présidence du Bénin. De part ses origines personnelles et son alliance, aux yeux de nos faiseurs de roi, leur poulain était l’idéaltype incarné du Béninois moyen, car coulait dans ses veines un sang plébéien suffisamment mélangé pour faire battre son cœur au diapason de la passion, et de l’égalité nationales. D’un point de vue religieux, né musulman, l’homme, dans une de ces itinérances empiriques de la foi qui nourrit l’esprit de tolérance, était devenu chrétien, et qui plus est évangélique. Il était en mesure d’être à cheval sur le principe de la laïcité dans sa dimension de diversité et de tolérance, mais aussi de neutralité personnelle dans l’exercice de sa fonction. Ceux qui l’avaient préempté en sa qualité de docteur en économie, se rassuraient de savoir que sa formation et son expérience s’appliqueraient volontiers à la bonne gestion du bien public. Ils l’imaginaient doté d’une éthique aux antipodes des pratiques de gaspillage, de corruption, et de détournement de denier public, toutes tares qui ruinent les économies africaines et nuisent à la cohésion sociale. Nos faiseurs de roi voulaient un Béninois passionné du Bénin et de son bien-être ; ils croyaient avoir en la personne de leur poulain toutes les qualités requises pour son unité et son identité retrouvées. Mais à l’arrivée, de façon vicieuse, l’homme trompa tout son monde. Au lieu d’un gestionnaire rigoureux et éthique on a eu droit à un jongleur médiocre sans boussole, gaspilleur, adepte de la corruption, de la fraude et de l’impunité. Au lieu d’un démocrate, on a trouvé un despote apologiste de la dictature. Au lieu d’un Béninois moyen, artisan de la cohésion nationale, on eut en sa personne un furieux « Collinard septentrionalisé ». Au lieu d’un nationaliste au bon sens du terme, on avait un régionaliste au mauvais sens du terme. Nos faiseurs de roi espéraient voir en leur poulain, un esprit tolérant et laïc, épris de neutralité et de paix, au lieu de quoi, ils découvrirent un président manipulateur et manieur des émotions religieuses, intolérant et irrespectueux de la laïcité. Un président qui avait un agenda, un plan caché, et un but ; et dont toutes les actions, les faits et gestes tendaient vers ce but, réalisaient ce plan et s’inscrivaient dans cet agenda diabolique inspiré par la lutte des castes et des ethnies : créer et consolider un espace politique artificiel, clivé, qui correspond à sa préférence personnelle, tribale et régionale – promouvoir et assurer la primauté revancharde des ressortissants de cet espace imaginaire boiteux, au mépris de la réalité et des intérêts nationaux. Identifier et circonscrire de façon sadique le cœur sociologique de la nation pour en faire la périphérie, le martyr et la figure expiatoire de ses passions régionalistes complexées. Peut-on imaginer pire échec de la bonne volonté interventionniste en politique ? Quelle triste déconvenue ! Ceux qui croyaient chevaucher ont été chevauché par un malin génie, qui n’avait joué leur jeu en apparence que pour mieux le subvertir, le trahir, le violer de part en part. Et, au final, c’est toute l’illusion d’une exception béninoise qui s’évanouit. Le rêve d’un Bénin pionnier de la démocratie et du progrès sociopolitique an Afrique en prend un coup… Yayi Boni aurait pu ne pas être l’homme de la nation dont rêvaient ses géniteurs politiques, mais de là à devenir le brouilleur de la nation, l’homme d’une région contre une autre, le corrompu corrupteur, il y a un pas qui a été franchi. Et ce pas franchi passionnément ne peut que faire méditer sur le jeu des apparences et la vanité de la bonne volonté autoritaire en politique. Dans son œuvre célèbre « Des Souris et des Hommes », Steinbeck a exprimé un certain pessimisme sur l’action humaine en tant qu’elle est projetée, la grande distance entre le plan et sa réalisation, le rêve et la réalité. Avec la bonne volonté interventionniste de nos faiseurs de roi autoproclamés, il ne s’agit certes pas d’un rêve normal qui aurait échoué. Mais d’un commerce prétentieux avec le diable déguisé. Oui Yayi Boni est un diable sur lequel ont misé des faiseurs de rois imbus d’eux-mêmes ; un diable d’autant plus nuisible qu’il a pu à leurs yeux passer pour un ange ! Adenifuja Bolaji |
Rédigé à 16:21 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 22:50 dans Essai, haro | Lien permanent | Commentaires (0)
Balises: Côte d'Ivoire, division du travail, France, Gbagbo, irrationalité, Kadhafi, Libye, mystification, racisme
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Rédigé à 14:13 dans Essai, haro | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 22:11 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0)
Balises: Crimée, Obama, Poutine, Russie, UE, Ukraine, USA
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La preuve est faite qu'on n’attaquait pas l'Irak ou la Libye, qu'on n’assassinait pas Saddam Hussein ou Kadhafi parce qu'ils étaient des dictateurs sanguinaires. Non on attaquait l'Irak ou la Libye, on assassinait Saddam Hussein ou Kadhafi parce qu'ils étaient faibles, un point c'est tout. Mais comme le dit l'adage, bien présomptueux est celui qui envoie un seul homme pour aller ligoter un seul homme… Quand la bête puissante rencontre son semblable, si elle ne veut pas mettre sa vie en jeu, elle se fait discrète ; elle fait profil bas. Pas la peine d'endormir le monde, pas la peine d'exclure des choses qu’on ne peut pas inclure… Aminou Balogun |
Rédigé à 17:41 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0)
Balises: Crimée, Guerre, Obama, Poutine, Russie, référendum, Ukraine, États-Unis
Le Nigéria fête ses « 100 ans » et le président François Hollande de France aboule… Apparemment, il est le seul représentant européen à ce niveau, à venir à cette commémoration ambiguë. |
que cette France retorse et arriviste lâche les baskets à l'Afrique ! Quelle arrête ses intrusions obscènes dans nos affaires ; qu'elle ne compte pas sur nous pour éviter de sombrer dans les abîmes de l'histoire, lorsque les lueurs de l'étoile de sa grandeur morte depuis plusieurs décennies traverseront le ciel de ses rêves dépassés. Que la France nous dise combien de moutons blancs, combien de vaches et de taureaux blancs nous allons lui sacrifier pour qu'elle nous laisse en paix ! Aminou Balogun |
Rédigé à 16:06 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0)
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Il ne s'agit pas de partager, mais il s'agit de tenir l'époque sous le règne d'une fantaisie, et d'en cueillir les fruits pour quelques-uns sur la base de la race. Jouissance à l'abri du besoin, et jouissance d'avoir éliminé l'autre, le prédateur d'hier, l'ennemi de tout temps, investi de tous les griefs. Car le festin n'a de valeur qu’à l'idée que les autres en sont exclus. Amida Bashô |
Rédigé à 20:47 dans haro, haïku | Lien permanent | Commentaires (1)
Radio Babilown 1: Cliquer ici pour une lecture audio de l'article Il y a famine et une vieille femme pauvre a mis des tessons de bouteilles à cuire dans sa cocotte. Pourquoi cette cuisine insolite, lui demande-t-on et elle répond : « cuire est toujours mieux que ne rien cuire, car si vous ne cuisez rien, il vous en cuira. » Sans doute la crise est celle des contradictions des intérêts égoïstes de quelques-uns ; l'éclatement des injustices et des frustrations du grand nombre. La crise a probablement une nature dialectique dont le peuple doit se saisir. Mais en attendant ce saisissement par le peuple, il y a crise, et ça nous occupe. Tout le monde en parle. Et il y a même dedans quelque chose qui tient du cogito : « je suis en crise donc j'existe. » Quelque chose d’existentiel qui évoque les grands pays du monde, la France, l'Italie, etc. où on parle de crise économique ou politique. Et les gloseurs de tout acabit ont de quoi étancher leur soif de parole et dépenser leur salive ou noircir des papiers ; un coup pour trouver une solution de sortie ; un coup pour en expliquer les desseins cachés. Les hommes politiques de tous bords se démènent pour résoudre la crise. D'autres en profitent pour se mettre en scène, ressusciter de leur mort subite due à leur indignité notoire. Et elle continue quand même la crise car elle a toujours été là la crise depuis 2006. Et Yayi Boni, qui est un « critophage » en a toujours besoin pour cacher ses crimes, ses insuffisances et ses excès. Radio Babilown 1: Cliquer ici pour une lecture audio de l'article Aminou Balogun |
Rédigé à 16:14 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0)
1. Le Bénin Réduit à la Noria politique.
Personnage moral placé au-dessus de la mêlée et qui a pour rôle de réprimer les fantaisies autoritaires, les excès et les déviances des soi-disant honorables et acteurs politiques. Il y a un vide d’autorité morale contraignante, et les nantis, profitant de ce vide, agissent comme bon leur semble, n’ont pour norme que leur instincts et intérêts, qu’ils étalent au grand jour sans crainte ni souci de personne 3. Le Bénin et ses Skieurs En cette période de jeux olympiques d'hiver à Sotchi, quand je vois cette propension frénétique et déshonorante qu'a un député comme Issa Salifou, que je n'ose appeler honorable--même s'il n'est pas le seul de ses pairs à être affublé de ce qualificatif--je ne peux manquer |
de penser à un skieur qui descend le flanc d'une montagne en slalomant à travers des obstacles. Voici en quoi a tourné un pays : des voleurs, des chevaliers d'industrie, des criminels organisés qui ont pris en otage ses institutions politiques et économiques et qui se positionnent opportunément au gré des intérêts de leurs affaires. Sans aucune pudeur, sans aucune vergogne dans l'étalage de ces postures incestueuses qui consacrent la ruine morale et matérielle de la collectivité nationale. Des gens douteux comme Fassassi, Salifou, Fagbohoun, Gbadamassi, Talon, Fagnon, Amoussou, etc.. etc.. sont ceux-là qui dictent au quotidien le cours de la vie politique au gré de leurs intérêts. Amanon Botɔ |
Rédigé à 10:59 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 13:46 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0)
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mettre dans la balance les intérêts du peuple de Côte d'Ivoire. Et que dire d'un Thabo Mbeki, l'ancien président sud-africain qu’une pression larvée a poussé à une humiliante démission en plein mandat, parce que contrairement à l'abord consensuel de Nelson Mandela, il n'avait pas sa langue dans sa poche quant à la défense des intérêts de l'Afrique. Aminou Balogun |
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La France est un pays en perte de vitesse, gangrenée de paresse et de stupre, et qui pour faire diversion se spécialise dans la promotion de lois éthiques controversées, et dans des expéditions militaires paternalistes en Afrique, histoire de mystifier les Européens, et leur faire croire que l’avenir se trouve dans l’innovation éthique et la recolonisation/déstabilisation des peuples les plus vulnérables et les moins organisés du monde |
Rédigé à 14:49 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0)
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Marcher sur des œufs, faire le mort, ne pas déranger son collègue régional au pouvoir pour que le moment venu, acculé de toutes parts, par réflexe régionaliste celui-ci vous renvoie l'ascenseur, est-ce une attitude digne de résumer la vocation politique ?
N'importe qui peut faire des vœux aux Béninois, et ce n'est pas ce procès que nous faisons à M. Bio. La question qui est posée ici et qui fait problème c'est que dès lors que les vœux qui sont faits aux Béninois sont délibérément rendus publics en tant que tels, celui qui les fait doit d'abord commencer par nous dire qui il est, en quelle qualité il fait ces vœux : en clair, présentez-vous, M Abdoulaye Bio Tchané, c'est la moindre des politesses ! Aminou Balogoun |
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Rédigé à 10:28 dans haro | Lien permanent | Commentaires (1)
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Au train où vont les choses, l'émergence du Bénin ne peut pas s'appuyer sur les startup du net et d'autres entreprises constituées autour des facilités que permettent l’Internet et les nouvelles technologies. Le Bénin est loin d'avoir sa Silicon Valley. La raison en est simple : l'abandon et le mépris délibéré dans lesquels est placé l'Internet au Bénin. Le pays de l'émergence-mirage fait partie des tout derniers au monde en matière de connectivité et de connexion à l'Internet. Comme la plupart des autres facilités indispensables à la vie collective et sociale, le Bénin peut se targuer d'avoir l’Internet, et de ce fait apparaître comme un pays tout ce qu'il y a de plus normal. Mais ce drôle de pays possède aussi l’électricité, hélas aléatoire. Il possède aussi l'adduction en eau courante mais même dans sa plus grande ville, Cotonou, cette eau courante à l'instar de l'électricité, est rationnée, de façon anarchique. Le Bénin possède aussi des réseaux de téléphone mobile mais bien heureux celui qui parvient en continu à communiquer avec son correspondant ou à le joindre à convenance sans se buter aux caprices de réseaux défaillants. On pouvait croire que c'est à ce même titre simiesque, superficiel et irrationnel que ce pays dont l'actuel président, en 2006, promettait d'en faire le dragon de l'Afrique de l'Ouest, possède l'Internet. Mais en réalité il n'en est rien. Ou plus exactement, la réponse est à la fois positive et négative. Positive parce que la gestion loufoque, irrationnelle, superficielle, anarchique et simiesque des facilités d'usage collectif fait partie de la culture sociopolitique du pays, et y est enracinée. Cet enracinement en partie explique le caractère fantaisiste et dérisoire de la connectivité Internet du pays. Mais au regard des potentialités de développement économique, culturel, social, financier et intellectuel dont Internet regorge pour les pays du tiers-monde, le laisser-aller dont cet outil fait l'objet au Bénin, le mépris délibéré dans lequel il est laissé ne résultent pas seulement du vice organisationnel qui frappe la gestion des facilités d'usage collectif — comme l'eau courante, l'électricité, le téléphone portable etc. En fait, la misère dont souffre la navigation Internet au Bénin ressortit d'un choix délibéré, quoi que cynique du gouvernement et au premier chef du néo-tyran qui s’en dit le chef. Parce que ce chef a une haute idée de lui-même ; parce qu'il est très sensible à ce qui se dit sur lui et sa gouvernance calamiteuse ; parce que ce chef veut sauvegarder ses chances d’un 3ème mandat ; parce que ce chef a réussi avec succès à mettre sous son contrôle la presse ordinaire — journaux et organes audiovisuels stipendiés journalistes
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ou informateurs assassinés, l'Office de radio et télévision nationale transformée en agence de publicité exclusive du chef. Pour toutes ces raisons et puisque Internet est le seul média politiquement démocratique, avec une force de rayonnement universel dans le temps et l'espace difficile à mettre en bouteille comme c'est le cas des autres médias, le chef a compris qu’y investir et le développer — fût-ce même pour le progrès économique et culturel du pays — est préjudiciable à ses rêves et à sa quiétude politiques. C'est donc pour sauvegarder la continuité de la fiction de sa geste infâme que le chef a mis Internet sous le boisseau. C'est pour cela que le Bénin est le dernier pays en matière de connexion Internet au monde ! On comprend pourquoi tant que le chef conservera son pouvoir usurpé avec l’aide infâme des Nardos Békélé Thomas, ex représentante du PNUD et Besancenot, ex ambassadeur de France, le Bénin est loin de voir naître sur son sol ou en son sein des start-up ou des PME de troisième génération, qui, dans d'autres pays d'Afrique, comme le Ghana ou le Kenya, parviennent même à soutenir la concurrence avec leurs homologues occidentaux ou asiatiques. Peuple du Bénin, jeunesse de mon pays, forces vives de la nation, dignes descendants de BIO GUERRA, de BEHANZIN, de Louis HUNKANRIN, de KABA, de Pascal FANTOJI, vous savez ce que vous avez à faire pour naviguer vers le cap de Bonne-Espérance et de prospérité : lui arracher ce 2ème mandat usurpé avant qu’il ne songe à voler un 3ème ; bouter dehors le tyran qui essaie de geler l’Océan de votre liberté. Ahɔsi Basile |
Rédigé à 19:10 dans haro, porque | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 10:16 dans Essai, haro | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
En homme d’État digne de ce nom ou même en bon père de famille, si Yayi Boni n'a rien à cacher, il devrait vite identifier le point d'achoppement de sa proposition de révision de la constitution et le résoudre au plus tôt. Et les solutions ne manquent pas si l’intention était honnête. Bien sûr, Yayi Boni n’est pas seul à blâmer dans cette affaire. Le peuple Béninois y est aussi pour quelque chose et tant pis un peu pour lui. Tant pis pour le peuple d'avoir enfanté une venimeuse engeance d'opportunistes blanchis sous le harnais de l’intrigue, qui a permis à Yayi Boni de l'entourlouper en 2011. Tant pis pour la classe politique et son fantasme intellectuel de l'oiseau rare, d'amener à la tête du pays en 2006 quelqu'un que le peuple ne connaissait ni d’Adam ni d’Ève, et qui a pu s'y hisser à coups de promesses illusoires, de fausse modestie, et d’images d’Épinal de cauris et tutti quanti, de docteur, de banquier et d'enrichissement sans lendemain. Tant pis un peu pour le peuple béninois de se croire en démocratie plus original sinon plus malin que les peuples de vieille tradition démocratique où un élu se choisit au sein d'un parti politique ancré de longue date et non en aventurier solitaire, à la sauvette, ou par deus ex machina. Pourquoi Yayi Boni s'entête-t-il à mettre les nerfs de tout un pays à rude épreuve ? Faut-il le répéter, ce n'est pas la révision de la constitution qui fait problème en soi ; ce qui fait problème c'est le risque qu'il fait encourir au pays que cette modification serve de prétexte pour son maintien au pouvoir alors que le pays ne veut plus de lui, et n’aspire qu’à refermer l’horrible parenthèse de désillusion, de honte et de régression totale qu’a constitué son avènement absurde et halluciné. Le peuple redoute un troisième mandat de Yayi Boni dont il suspecte l'addiction à la jouissance présidentielle idiote, à la présidence pour la présidence, au bon plaisir de faire partie de la race « élue par Dieu » de ceux qu’on appelle Président de la République, fût-ce du dernier des États de la planète…. À l'idée qu'on est fait pour être président à vie et que cette chose qu'on appelle président est trop bonne pour être laissée, quittée ; qu'on doit se battre avec la dernière énergie pour s'en assurer la pérennité ; et que cette victoire diabolique est à portée de main dès lors que le peuple a pu déjà se laisser faire : qui a violé violera ! Telle est la devise du mal que Yayi Boni entend appliquer en politique et cela en dehors de toute idée de bien-être du pays qui s'enfonce chaque jour dans la misère à la marge du bonheur illicite d'une génération spontanée d’arrivistes. Aminou Balogun |
Rédigé à 21:01 dans Essai, haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Gordon qui fait peur aux gouvernements africains, et n’hésite pas à menacer certains de représailles politiques et économiques s’ils ne dépénalisaient pas l’homosexualité, est ici en face de Poutine dans ses petits souliers. Le Président de la nation la plus vaste du monde et certainement de l’une des plus puissantes lui assène ses quatre vérités diplomatiques, politiques et morales, et le Premier Ministre conservateur anglais est scotché, incapable de bouger, en sueur, tout petit. Comme quoi le chat qui fait peur à la souris n’en mène pas large devant le chien, sans même parler du lion… |
Rédigé à 22:24 dans haro, Movies | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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La Cour suprême du Chili reconnaît ses "graves manquements" pendant la dictature Pinochet, peut-on lire dans la presse. Eh bien, on peut en tirer leçon pour notre bonne gouverne au Bénin : il n’est pas tard pour que nos Cours — Suprême et Constitutionnelle sous la Dictature Yayi — fassent leur mea culpa ! |
Rédigé à 15:33 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Balises: arme chimique, France, Frappes, Hollande, Judéo-chrétien, Obama, Occident, Syrie
Ayrault dresse un parallèle entre la situation... par lemondefr
Rédigé à 19:36 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: arme chimique, Ayrault, France, Hollande, intervention, Libye, néocolonialisme, Puissance Mondiale, Syrie
Rédigé à 11:25 dans haro, haïku | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
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la réalité, cette forfaiture scandaleuse ne restera pas sans suite. Car le peuple n'en est pas dupe. À bas la fonction holomorphe de la cour constitutionnelle ! À bas le consensus frauduleux sur le consensus. Il n'y aura de consensus qu’avec le consentement du peuple. Aminou Balogun |
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Rédigé à 19:06 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le combat désespéré de Yayi Boni. Désespéré parce que condamné à l'avance par l'histoire. |
Mais au-delà de cette évidente condamnation, la société politique et le peuple doivent veiller à placer devant ses responsabilités cet homme qui s'en donne à cœur joie de salir l'image du pays, cet homme qui n'hésite pas à l'enfoncer dans les ténèbres de la misère matérielle et morale, dans l'injustice et dans l'iniquité les plus scandaleuses. Aminou Balogun |
Rédigé à 19:56 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 18:20 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
D'ailleurs, du juge Cɔovi au journaliste Hunvɔ en passant par Dangnivɔ et Mme Sohunji-Agbosu, elles sont légions ces créatures de Dieu dont les morts violentes sous les tristes tropiques yayistes sont restées sans suite. |
Alors y aurait-il en matière de créature de Dieu deux poids et deux mesures ? Y aurait-il deux sortes de créatures de Dieu ? D'un côté ceux (ou plus exactement celui) dont des menaces hypothétiques sinon douteuses sur leur vie méritent que tout un pays et son destin soient mis en branle, que l'opprobre internationale soit jetée sur son image, que des innocents soient maintenus en prison en dépit de décisions de non-lieu leur rendant justice ? Et, de l'autre côté, la lie pouilleuse des laissés-pour-compte de la créature de Dieu, dont le sang peut baigner la terre et les corps flétris de meurtrissures remplir ses entrailles sans que leurs assassins-- ces destructeurs de créatures divines sans foi ni loi--soient connus, révélés au grand jour et rendent compte de leurs crimes odieux ? Aminou Balogun |
Rédigé à 09:34 dans haro, hommage, Memory | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Rédigé à 18:09 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Comment expliquer le silence de nécropole de Miss Madugu maintenant qu'il y a à nouveau besoin de crier contre le tripatouillage opportuniste de la constitution ? Elle qui hurlait sur tous les toits en 2005 et 2006 lorsque Kérékou sortait ses tentacules velléitaires de perpétuation au pouvoir et que ses sbires s'activaient pour réviser la constitution afin de l'y aider. Elle qui était devenue la pasionaria d'une citoyenneté de vigilance démocratique, de rationalité politique, de refus des compromissions et de la corruption des mœurs sociopolitiques, comment comprendre sa défection maintenant que, plus qu’ à l’ère Kérékou, le risque révisionniste est là, gros comme le nez au milieu de la figure ? Comment expliquer autrement que par la conscience régionaliste, le deux poids deux mesures, le fait que la main invisible qui manipulait la marionnette démasquée qu'elle apparaît rétrospectivement en 2005 est la même main à peine invisible qui la |
réduit au silence et à l'inaction, à une passivité honteuse et méprisable. Comment l’expliquer aussi autrement que par la volonté d'une continuité. Hier Madugu criait contre la révision de la constitution parce que c'était le seul moyen de faire venir au pouvoir un autre Nordique, sous les dehors d'une alternance héroïquement démocratique. Aujourd'hui elle fait la morte pour que le même Nordique continue de détenir le pouvoir présidentiel dont elle profite et jouit à perdre haleine. |
Rédigé à 14:59 dans haro | Lien permanent | Commentaires (3) | TrackBack (0)
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