On le sait, les médias n’ont pas une piètre idée de leur pouvoir et n’hésitent pas à manier mot et image pour faire valoir de façon insidieuse une vue idéologique conforme à leurs intérêts, leur objectif ou leur ligne éditoriale. Ainsi en Egypte après ce qu’on a appelé Révolution qui a fait tomber le dictateur Mubarak, l’image unique à laquelle on a réduit celui-ci est celle d’un homme malade, couché sur une civière, abattu et en lunettes noires. Une image de prostration et de chute, celle d’un homme à terre et atterré. Mais depuis que l’Occident s’est rendu compte qu’elle avait quitté la proie pour l’ombre, et qu’un coup d’État qui ne veut pas dire son nom essaie de rectifier le tir initial de la révolution ; et surtout parce que cette rectification politique pousse l’Egypte au bord de la guerre civile, dans la foulée de sa désincarcération, Mubarak tout à coup change d’attitude dans les images qui le montrent dans la presse Occidentale, et celle de leurs appendices coloniaux… |
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