En mathématiques la fonction holomorphe, pour l'expliquer au profane et vite fait, est une fonction de déformation continue et sans à-coups, comme le montre la figure ci-dessus.
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la réalité, cette forfaiture scandaleuse ne restera pas sans suite. Car le peuple n'en est pas dupe. À bas la fonction holomorphe de la cour constitutionnelle ! À bas le consensus frauduleux sur le consensus. Il n'y aura de consensus qu’avec le consentement du peuple. Aminou Balogun |
Me fondant sur l'article 2 de la loi organique qui régit le fonctionnement et l'action des membres de la cour constitutionnelle, je suis aisé de dire que HOLO est à la solde de YAYI . Pire encore, je ne savais pas que HOLO allait défendre YAYI. Je continue de douter que c'est HOLO qui vient de se décrédibiliser comme cela. Quelle trahison! Voilà ' je comprends pourquoi Robert DOSSOU était parti en silence ainsi que KOUKPAKI. Leur silence dévoile beaucoup de chose.
Rédigé par : ADONON | 28 août 2013 à 17:23
Le député Eric Houndété :« Il s’agit d’une sortie malheureuse »
« Je regrette d’office cette sortie du président de la Cour constitutionnelle. Cette sortie le place dans la même catégorie que toutes ces personnes qui à longueur de journée passent leur temps à nier les souffrances du peuple au profit d’une propagande mensongère permanente sur les illusions du bien-vivre des Béninois. Il part de sa situation personnelle de privilégié de la société pour conclure à un effort de redistribution des richesses qui n’existe pas. Souvenons-nous qu’il n’y a pas si longtemps, le Bénin a été classé dernier, toute catégorie confondue, dans l’espace Uemoa.
Cette sortie qui est pleine de contradictions, fait de son auteur un client (justiciable) de la Cour constitutionnelle qui à défaut de décider qu’il a violé la Constitution, aurait conclu qu’il l’a méconnue. Ceci d’abord parce que tout en disant qu’il ne veut pas sortir de son obligation de réserve, il n’a pas manqué de le faire en s’ingérant brutalement et maladroitement dans le débat sur la gouvernance du pays et fini par prendre partie pour le gouvernement dont il reprend mot pour mot, les arguments et les termes de propagande. Ensuite, parce qu’à la suite du Président de la République qui dans une lettre a prescrit une nouvelle mission de popularisation du projet (non conforme à la Constitution), le président de la Cour constitutionnelle comme dans un rôle de consultant, vient indiquer à l’Assemblée nationale, ce qu’elle doit faire. De toute évidence, cette attitude est indicative d’une totale méconnaissance du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Cette méconnaissance est d’autant grave que le président de la Cour constitutionnelle assimile l’écoute d’une catégorie socioprofessionnelle par la Commission des lois de l’Assemblée nationale à une recherche de consensus. Pire, il évoque des concertations de députés, des tournées à l’intérieur du pays, un projet envoyé aux maires etc.
Tout le monde sait que nous assistons depuis quelques mois à un monologue exclusif du pouvoir. Nous assistons à la confiscation des médias publics et privés et à un refus par le gouvernement et ses services de sécurité de l’expression de tout autre son de cloche. Ce refus est d’ailleurs attesté par les interdictions de meeting, de port d’habille rouge, de marches etc.
Au total, il s’agit d’une sortie malheureuse qui peut fonder tout citoyen à craindre que le président de la Cour constitutionnelle et ses autres collègues présidents d’institutions ne s’associent à un complot contre la Constitution et le peuple. C’est pourquoi très humblement, nous lui suggérons de quitter ce champ et de s’en tenir à son rôle d’arbitre qui doit préserver sa crédibilité. »
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Rédigé par : B.A. | 28 août 2013 à 10:04