Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Do The Right Thing !
En cette veille d’élection présidentielle, il y a un code éthique à faire valoir. Mettons les histoires de personnes de côté. Disons non à la haine de personnes. Respectons-nous les uns les autres entre Béninois et fraternisons.
En ce qui concerne la question électorale au Bénin, le fait que Yayi doit partir n'est pas motivé par une question de personnes ; et même si on avait la preuve que Yayi Boni a commis des crimes ; même lorsqu'on se rend compte que certaines de ses décisions sont brutales ou cruelles ; que certaines sont égoïstes, aveugles ou injustes ; ou que d'autres nous font mal, nous devons prendre sur nous et ne pas verser dans la haine de personne. La loi du Talion est source d’une spirale sans fin et finit dans la destruction totale
Le problème qui est posé avec l'élection est celui du départ de M. Yayi. Il s'agit même d'un départ constitutionnel normal. Yayi a été élu pour cinq ans et il a achevé son mandat. Il faut remercier les Béninois de l'avoir supporté (à tous les sens du mot). Il faut remercier toutes les personnes qui ont contribué à ce que les choses se terminent normalement. À partir de maintenant, Yayi Boni doit savoir qu'il s’achemine vers le statut de citoyen ordinaire. Et il ne doit pas résister à cette destination. C'est un mouvement constitutionnel normal. L'atterrissage se fera normalement, il suffit de bien serrer la ceinture, de rester droit dans son siège.
Si le problème du choix électoral n'est pas un problème de haine personnelle – parce que nos adversaires politiques ne sont pas à vrai dire des personnes ennemies ; si quoi qu'il en soit nous devons faire preuve de respect, de tolérance, voire d'amour à leur égard, le problème de l'élection est un problème de destin collectif national .Il s'agit en effet de choisir le bon candidat ; celui qui va nous diriger sur le chemin du travail, de la paix, du progrès, de la cohésion nationale, de la prospérité partagée, du changement de nos mentalités, de nos mauvaises habitudes, de la vérité, de la dignité, de l'imagination, de la créativité, bref d'une vision d’espoir pour l'avenir.
Et, au vu de son mandat finissant, ce n'est pas faire insulte à Yayi Boni que de lui demander de passer la main. Yayi Boni n'est pas obligé d'être Président du Bénin ; il n'en a ni l’étoffe ni les qualités, (bien qu'il en ait actuellement la qualité) malgré ses capacités et ce qu'il a pu faire et dont on le remercie – à tous les sens du mot. Non, Yayi Boni n'est pas obligé d'être Président du Bénin, mais le Bénin est obligé d'avoir un Président ; et un bon Président.
Si nous voulons que notre pays avance sur le chemin du progrès et de la prospérité partagée, nous devons en tout lieu mettre la bonne personne à la bonne place : À commencer par celle du Président !
Cela suppose, mes frères et sœurs Béninois, en votre âme et conscience que vous sachiez ce qu’il vous incombe de faire. Le mot de la fin appartient à un autre frère : Do the Right Thing !…
Éloi Goutchili
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