Quand vous tolérez A, vous finissez tôt ou tard pas avoir Z à votre porte. Quand vous donnez un doigt au diable, il finit par prendre tout votre bras, dit un proverbe russe. C’est pour cela que certains avec malice ont joué le Cheval de Troie |
Ce faisant, ils ont toléré A sans penser à B ni à C, encore moins à D… etc Et voilà que le Z , le Z du zéro existentiel et politique est à leur porte. Alors, tous autant qu'ils sont, ils se mettent à pousser des cris d'orfraie. Et ceux qui criaient avant, à l'appui du régime se taisent, un silence de cimetière où ils essayent désespérément d'enterrer la honte de leur bêtise, que certains tenaient pour le summum de l'intelligence… Aminou Balogun |
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Contrairement à ce qu’on peut penser, ce n’est pas la nature morale ou intellectuelle des Africains qui est source des malheurs du continent, mais une culture opportuniste du pillage, tributaire de l’aliénation coloniale et calquée sur son modèle éthique. La source du malheur des Africains réside dans la logique vicieuse qui fait accéder au pouvoir à tous les niveaux de la vie sociopolitique, les gens les plus médiocres et les plus crapuleux, pendant que les bons sont marginalisés, piétinés, éliminés par une engeance de fornicateurs ; une tourbe infecte d’opportunistes qui ne pensent qu’à eux-mêmes, n’ont aucun sens du collectif, aucun idéal d’âme mais qui, comble de la bêtise, se prennent pour les premiers moutardiers du pape ! Et s’en passent le pot de génération en génération. De l’Italie au Japon, du Brésil en Chine, la culture de mafia n’est ni inconnue ni nouvelle. Mais dans une société saine et éprise d’avenir, la culture du crime reste dans les limites de sa normalité sociologique. Dans aucun continent au monde, aucun pays au monde, aucune culture au monde ce type de logique de subversion éthique du bien par le mal, où les mauvais sont aux commandes et éliminent les bons, n’est à ce point triomphant et systématique, comme c’est le cas en Afrique. Tributaire de l’éthique et du modus operandi du colonialisme |
cette logique a été récupérée, naturalisée, adaptée et portée à son comble par l’élite africaine, heureuse de mettre ses pieds dans les vieux souliers du maître colonial. Dans une telle condition, où les Africains eux-mêmes dans un diabolique enchaînement politique, reconduisent allègrement les mœurs spoliatrices héritées du colonialisme, comment veut-on que l’Afrique se développe comme les autres continents ? Comment peut-on espérer que malgré ses richesses matérielles et humaines immenses, l’Afrique cesse d’être la pitié sinon la risée du monde lorsque l’élite est objectivement partie-prenante et un rouage du néocolonialisme? Vobogo Nestor |
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Le Cri de Colère de la Diaspora Béninoise Face au Pouvoir Autocratique de Yayi Boni
Par le Collectif Emile Zolaciaji
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À QUAND LE TOUR DE CES GRANDS CRIMINELS ECONOMIQUES ET POLITIQUES DU BENIN ? |
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A QUAND LE TOUR DE CES GRANDS CRIMINELS ECONOMIQUES ET POLITIQUES DU BENIN ? |
A QUAND LE TOUR DE CES GRANDS CRIMINELS ECONOMIQUES ET POLITIQUES DU BENIN ? |
A QUAND LE TOUR DE CES GRANDS CRIMINELS ECONOMIQUES ET POLITIQUES DU BENIN ? |
...etc... |
À QUAND LE JUSTE CHÂTIMENT CONTRE LA VENIMEUSE ENGEANCE DES PROFITEURS DU PEUPLE, LES IGNOBLES CONTINUATEURS DE L’OEUVRE COLONIALE INHUMAINE D’EXPLOITATION DE L’AFRIQUE… À QUAND LA FIN DE L’IMPUNITÉ TROPICALE, DU DÉSORDRE ET DU RÈGNE DES MÉDIOCRES PROFITEURS SANS FOI NI LOI…? À QUAND LA FIN DE CE VIOL INCESTIEUX DE LA MÈRE AFRIQUE PAR SES PROPRES FILS ? |
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A force d’empoisonner sans arrêt le monde par une avalanche de nouvelles ubuesques qui ont contribué à ternir sérieusement l’image du Bénin de pays Africain paisible et démocratique, nous finissons par nous empoisonner nous-mêmes. Car comme le dit le proverbe yoruba, les autres n’érigent l’édifice de notre ruine que sur la fondation que nous leur avons offerte… Monsieur Yayi, comme vous le voyez, vous ne pouvez pas impunément vous permettre de traîner le Bénin dans la boue de votre gouvernance délirante, en pensant qu’il suffit de pointer en France en costume bleu blanc rouge pour effacer l’ardoise… Le Sénégal a beau être un pays musulman plus proche du Mali que nous, il n’est pas placé en zone vigilance ; mais notre seule proximité du Nigéria, théâtre pourtant lointain des terroristes a suffi pour nous mettre à l’index…Et il s’en faudrait de beaucoup que les cris d’orfraie de votre Ministre "Lépicrate" en diable, Bako, impressionnent les Français … Dieu sauve le Bénin ! |
La France a mis en garde, samedi 23 février, contre des risques d'attentat ou d'enlèvement au Bénin, et demandé à ses ressortissants d'observer une "vigilance accrue" dans ce pays. L'engagement de la France au Mali ainsi que celui des pays membres de la Cédéao (Communauté des Etats d'Afrique de l'Ouest) dont fait partie le Bénin, "est susceptible d'avoir des répercussions sur la sécurité des Français résidents ou de passage" dans ce pays, selon les conseils aux voyageurs du ministère des affaires étrangères. "Le risque d'enlèvement ou d'attentat existe au Bénin", ajoute le ministère, en déconseillant formellement de se rendre dans la zone nord-est du pays, frontalière avec le Nigeria. source |
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Yayi Boni “ jure” lit-on qu’il partira en 2016 ! C’est-à-dire qu’il ne modifiera pas la constitution pour se maintenir au pouvoir, comme il a fait le holdup pour se maintenir en 2011. Maintenant, comme il se trouve devant le mur de la loi, il promet de ne pas l’escalader ni même de l’abattre. Mais qu’avons-nous à faire de ces mièvreries stupides ! Yayi Boni ne partira pas... Il ne faut pas qu’il parte. Qu’il se le tienne pour dit. Avoir commis tant de crimes et partir tranquillement ( to walk out comme le disent les Anglais), jamais ! Si les Béninois sont bien nés, et ne sont pas un peuple d’imbéciles amnésiques, ils s’assureront que Yayi Boni parte en prison plutôt que de partir tranquillement. Et personne ne nous fera le coup des amnisties à la con censées sauvegarder la paix. Avec tous les crimes qu’il a commis, veut-il qu’on le remercie parce qu’il amiraculeuse- |
ment décidé de respecter la constitution ? Veut-il qu’on fasse de lui un héros parce qu’il promet de respecter la constitution dans son esprit comme dans sa lettre ? Il ne manquerait plus que ça ! Voilà un homme qui a violé votre femme, et qui promet de ne pas violer votre fille. Et vous allez vous en contenter, et faire de lui le roi des sages ? Jamais ! Le criminel doit payer pour ses crimes, sans faire diversion avec des promesses qui ne devraient pas en être une. Non Yayi Boni ne partira pas… Oui, il partira en prison ! Aminou Balogun |
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Quand on regarde les Nigerian movies de Nollywood, surtout son espèce yoruba movies, on constate que la voiture y apparaît comme un élément de focalisation sociologique quasi existentielle, signe extérieur et intérieur d’existence. La voiture dans les yoruba movies est un personnage à part entière, qui a ses rituels, ses moments, ses codes, son éthique et son esthétique, ses lieux et ses hauts-lieux. Ce fait qui passe du statut de la réalité à celui de la fiction, montre combien l’éthique sociale d’une communauté humaine peut hypothéquer son avenir. Parce qu’on ne voit pas quel effort et quel mérite cette ostentation motorisée, cet affichage de la voiture comme signe existentiel de richesse peut justifier. Les Chinois qui émergent en ce moment, ont, plus que quiconque, montré que toute satisfaction de nos désirs se mérite. Eux qui sont d’abord, en matière de locomotion, passés par les étapes qui requièrent des efforts de soi sur soi, en mettant à l’honneur le vélo pendant des décennies comme moyen de déplacement de masse. Le vélo figure l’autonomie, le fait de compter |
sur soi-même pour avancer, en tant que personne, peuple et nation. Au lieu de quoi, la plus grande nation noire du monde, à la faveur d’une manne pétrolière dont les réserves ne sont certes pas inépuisables, a choisi le raccourci sans lendemain d’une existence qui sacrifie peu à la pédagogie de l’effort en lâchant la bride à une vie sans effort centrée sur le rêve de la voiture. Mais l’illusion ne durera pas une éternité. Un jour, avant les dernières gouttes de pétrole, il va falloir se réveiller du rêve et plonger dans le cauchemar… Anjola Bosun |
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Béninoises, Béninois, Levons-nous Tous Pour Combattre le Terrorisme d’État du Pourvoir Dictatorial de Yayi Boni
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MALI : QUAND L’OCCIDENT CRÉTIN COMMENCE A REGRETTER L’ÉLIMINATION CRAPULEUSE DU COLONEL KADHAFI
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Au plus fort de la pression occidentale sur son régime, le colonel Mouammar el-Kadhafi a averti que s’il tombait, le chaos et la guerre sainte dépasserait l'Afrique du Nord. «Les gens de Ben Laden viendraient imposer des rançons sur terre et sur mer», avait-il déclaré. « Nous allons revenir à l'époque de Barberousse, des pirates, des Ottomans qui imposaient des rançons sur les bateaux. » (...)
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Au Mali, par exemple, il y a les Touaregs, un peuple nomade ethniquement distinct à la fois des Arabes au nord, et les Noirs qui habitent le sud du Mali et qui contrôlent le gouvernement national. Ils ont combattu pour le colonel Kadhafi en Libye, puis ont repris le chemin de l'autre côté de la frontière, après sa chute, se regroupant avec les islamistes pour former une force de combat bien plus redoutable. Ils ont apporté avec eux des armes lourdes et une grande détermination nouvelle à renverser le gouvernement malien, qu’ils avaient combattu pendant des décennies dans une lutte essentiellement laïque pour une plus grande autonomie. Adenifuja Bolaji d'après un article du New York Time |
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Depuis qu’il a remué ciel et terre pour obtenir le trône pompeux de Président de l’UA, grâce au Ghana et à l’Afrique du Sud, Yayi Boni est sur tous les coups ; il se fait présent sur tous les fronts et sur tous les théâtres chauds en Afrique : du Ghana au Centrafrique en passant par le Mali. Aveuglé de paix et sourd à la justice, entre rodomontades et mièvreries, il veut donner l'image du sage pèlerin, africaniste bon teint prêchant la fraternité et l’union…africaine ; il veut se fabriquer un halo de grande conscience internationale éprise des grandes causes et qui sait ? avec le coup du sort, se voir attribuer un poste ou une reconnaissance internationale à cet effet. |
Actuellement, il a réussi à faire prendre la poudre d'escampette à quelques-uns qu'il accuse de vouloir l'empoisonner. Accusations grotesques, et pratiques désuètes d'un temps révolu mais auxquels en autocrate déjanté, il n'a de cesse d'avoir recours. Allons donc, la politique est chose trouble et pas toujours propre, mais l’hypocrisie, le mensonge dans la médiocrité peuvent-ils sauver l’Afrique ? Pendant combien de temps assassins et bourreaux, criminels et voleurs (d’élection), faussaires et érotomanes pansus passeront-ils pour des donneurs de leçons morales, des sages ou des gens de bien si l’Afrique veut émerger dans le concert des nations ? … Aminou Balogun |
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Ceux qui réfléchissent--et Dieu merci, il y en a de plus en plus en Afrique-- penseront que Ouattara est une honte historique pour l'Afrique. Ce en quoi ils n'auront pas tout à fait tort. Car quel Africain digne de ce nom ne se pincerait le nez au passage de cet invendu de l’histoire, parce que vendu à l'Occident et particulièrement à la Françafrique ? Quel Africain digne de ce nom ne fermerait les yeux pour ne pas voir ce concentré d'ignominie de notre race : notre race, j’entends celle qui, parce qu’elle n’a pas inventé la poudre, a soupé de toutes les violences de ce monde ; celle qui a subi pendant des siècles la traite négrière, traitée en animal, vendue, encaissée dans les soutes obscures des négriers, par tonnes sur les mers implacables et salées de sueurs, de sang et de souffrance ! Notre race, celle qui a ployé l’échine sous le joug inhumain de l’esclavage, aux Amériques et aux Antilles, dans les champs de coton et de cannes à sucre… Notre race, celle qui tout de suite après la fin officielle de l'esclavage, s'est vue soumise au joug dictatorial du colonialisme qui ouvrait l’ère infâme d'une exploitation des ressources et des hommes de notre continent au nom de la Civilisation ! Notre race qui après le simulacre d'indépendance, offerte aux soi-disant nations africaines, devait continuer d'être sous l'oppression politique de l'Occident, la France, sinistre pionnière du néocolonialisme en tête. Comme cela a été le cas tout au long de l’histoire invraisemblable de l’Afrique, C'est à ceux-là que M. Ouattara a fait appel pour arbitrer la dispute qui l’opposait à son frère. Et maintenant il occupe le fauteuil de la présidence de Côte d'Ivoire, lui qui aurait pu tout aussi bien présider le Burkina Faso ! A priori quelle honte historique constitue celui qui vend la maison pour acheter le champ ! Aminou Balogun |
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Je ne suis pas un fana de télé. Je n’en possède pas et ne la regarde qu’accidentellement. L’autre jour à Cotonou où j’étais pour des raisons littéraires, je rends visite à une amie de Segbana avant son départ dans son bled. Et il y avait la télé, l’ORTB, et c’était l’heure de l’info. Pendant que mon hôte mettait les petits plats dans les grands pour me recevoir, elle me laissa devant la télé. Et ce que je vis pendant le quart d’heure de ce spectacle involontaire avait de quoi écœurer par son culte monomaniaque de la personnalité centré autour de YAYI. On se croirait en Corée de Kim Il Sung ou à l’époque sinistre du Grand Camarade de Lutte… De ce quart d’heure de spectacle ennuyeux et loufoque, je retiens 7 Tableaux. Et puisque l’occurrence était aléatoire, il est à peu près sûr que ces tableaux peuvent être considérés comme l'ordinaire de l’Info à l’ORTB. 1. Yayi Boni Assiste à un hommage funèbre à une dame a) Homélie larmoyante et passablement éméchée b) Séance de prières et de chansons… 2.Yayi Boni reçoit M. Nago a) Embrassade b) Long quart d’heure de fayotage de Nago à l’endroit du Chef de l’Etat présenté comme une lumière et un homme d’Etat d’équité. Nago saisit l’occasion pour faire une transition vers le sujet inévitable du moment, l’affaire d’empoisonnement, qui empoisonne la vie politique du Bénin, et dont tout le monde se fout qu’il nuit grandement à l’image du pays à l’extérieur. 3. Pendant que Nago parle, on montre le Président recevant les délégations de Chinois et de Béninois… 4. Une Association se réunit pour dénoncer la tentative d’empoisonnement du Président. 5. Sujet : le Chef d’Etat major de l’Armée de terre : le Général AKPONA. La Participation des hommes en uniforme au développement du Bénin. On montre, images à l’appui, l’utilité des divers corps du génie militaire « au profit de la population ». Toutes louanges qui finissent par celle du Chef de l’Etat, grâce à qui tout cela est possible, et qui soit dit en passant est le Chef suprême des Armées…Et la boucle du one-man-show est bouclée… 6. Sujet dans un Etablissement scolaire. Le Ministre de l’Education visite une école. La Directrice remercie le Gouvernement pour les Infrastructures réalisées grâce à l’aide de l’Etat. Le Ministre de l'Education nationale, un certain ALLASSANE DJIMBA |
(un de ces noms improbables qui remplissent le paysage politique béninois et qui disparaissent tout aussitôt dès qu’on pénètre le paysage intellectuel, culturel, littéraire, musical, etc. du pays….) parle des mérites du Docteur ( YAYI BONI). La scène se passe dans les Collines et aussi dans le Nord, départements et régions des régnants et obsédés politiques notoires du pays, ceux qui sont tout avec la politique et rien sans elle -- notamment BASSILA, DJOUGOU, etc… 7. Enfin, un peu de culture. PROMOTION DU CINEMA. Cinéma dans la Cité. L’Opération est présidée par un certain Claude BALOGOUN et une jeune femme qui s’appelle SOUMANOU ( avec le climat d’obsession régionaliste qui prévaut, et l’accaparement tribaliste du pouvoir au sommet, tous les détails et patronymes ont leur importance). Et le représentant du Ministre s’appelle LATIF LOKPO… Mais rassurez-vous, braves descendants des esclavagistes fons et assimilés, vous que Yayi Boni a décidé de reléguer aux fonctions subalternes ou de valets stipendiés, parce que vos ancêtres vendaient ou sacrifiaient les Mahis et Nagos, rassurez-vous, il y a aussi un Bonaventure ASSOGBA pour garder sauves les apparences, qui du reste ne se souciaient pas d’être trompeuses… Et je me dis : où est la pluralisme qui est le propre de toute démocratie ? Et de décennies en décennies le Bénin s’arrange pour mettre à sa tête des cons qui le distraient et passent ensuite le relais à un autre con. Quand la masturbation et le bon plaisir d’un homme se substituent à la vérité de tout un peuple quand pourrons-nous nous en sortir ? Berlioz AHANDECI |
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À quoi sert la démocratie lorsque le président peut faire ce qu'il veut en définitive, et bénéficie en cela d'une tolérance anticonstitutionnelle ? À quoi sert la démocratie lorsque son élection ou sa réélection, loin de dépendre du vote réel du peuple est le produit mixte d'intrigues violentes, résultant de fraudes en tout genre, de corruption à coups de milliards, de contrôle tarifé des institutions garantes des élections ? À quoi sert la démocratie lorsque le vote du peuple ne compte pas, lorsque le vote du peuple n'existe pas, lorsque l'organisation et la tenue des élections sont une vaste supercherie au résultat prédéterminé ? À quoi sert la démocratie lorsque l'issue de l'élection du président dépend du bon vouloir de divinités néocoloniales activement représentées par les ambassadeurs de France, de l'union européenne ou des fameux soi-disant Partenaires économiques et financiers (P.E.F.)? À quoi sert la démocratie lorsqu’il suffit que le président en exercice veille à satisfaire les intérêts de la France, les malversations de son ambassadeur, le rêve d'enrichissement personnel des acteurs clés de la nébuleuse des O.N.G. et P.E.F. pour être assuré de sa réélection ? À quoi sert la démocratie lorsque la constitution est foulée aux pieds dans sa lettre comme dans son esprit ? À quoi sert la démocratie lorsque l'idée d'alternance est anesthésiée, détournée, trafiquée et méprisée ? |
À quoi sert la démocratie lorsque la constitution fixe la durée du mandat présidentiel à 5 ans tandis que les milieux politiques constitués nationaux et internationaux tablent sur la normalité d'une durée de 10 ans et considèrent qu'il n'y a pas péril en la demeure tant que cette normalité implicite, putative et autoritaire n'est pas outrepassée ? À quoi sert la démocratie lorsque le peuple est infantilisé et l'issue des élections présidentielles dépend de décisions paternalistes, prises par-dessus sa tête dans des conclaves de trafiquants politiques nationaux et internationaux ? À rien d'autre qu'à la masturbation lexicale, abus de langage pour abus du peuple et de biens sociaux, marché de dupes, corruptions et impunité, théâtre de forme, vaste supercherie, continuation en temps moderne de l'antique domination-pillage de l'Afrique Noire. Toutes choses auxquelles l’ignorance des peuples et quelques dormitifs tarifés prêtent une apparence de réalité : mais pour combien de temps ? Bola Ajibola |
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Le bonheur d’être Dictateur c’est la possibilité d’ériger des vessies en lanternes, ses rêves en réalité, ses fictions en histoires collectivement homologuées. Kérékou l’a montré avec l’histoire réelle de l’assassinat du capitaine Michel Aïkpé transfiguré en récit fictif d’un adultère qui aurait mal tourné. Mais le paradigme de l’érection de la fiction en réalité par le Dictateur dans notre sous-région du Bénin est fourni incontestablement par le criminel monstrueux Gnassingbé Eyadema, père de l’actuel régnant. C’est entre autres choses pour couvrir ces crimes monstrueux que le fils avant même que le cadavre du père ne refroidisse avait été fait président avec la bénédiction des grands acteurs de la Françafrique. Le mythe de l’accident de Sarakawa est l’idéaltype réalisé de cette transfiguration de la fiction en réalité. De quoi s’agit-il ? Officiellement un avion militaire supposé transporter le Général Gnassigné Eyadema et quelques membres militaires ou civils de son régime s’écrase lors de son atterrissage à Sarakawa le 24 janvier 1974. De cette version officielle qui ne résiste ni au bon sens ni à la réalité, la seule réalité indiscutable est celle de l’avion écrasé dont certains occupants ont été tués. Mais de la version officielle le régime d’Eyadema a tiré le mythe d’un complot des milieux impérialistes français contre son régime, histoire pour ce ludion du système françafricain de paraître plus blanc que neige, de mettre en scène les dissensions qui ne manquent de surgir entre corsaires conjurés du pillage de l’Afrique. Or comme le révèle un témoin haut-placés « l'avion présidentiel transportait ce jour-là des cargaisons de matériaux de construction pour la résidence privée de Pya et comportait des tonnes de ciment, des tonnes de barres de fer, des tonnes de sable et des tonnes de graviers bien lavés. N'ayant aucune idée de la surcharge de l’avion, les pilotes militaires avaient pour destination Niamtougou. Eyadéma n'était pas à bord, il était à Kara quelques jours avant l'expédition de ces produits, pour bien les réceptionner. » C’est ce montage cousu de fil blanc qui est la réalité que le régime Eyadéma a transformé en mythe ; mythe de son invincibilité miraculeuse ; mythe de sa pureté de combattant africain pour les intérêts du peuple du Togo, mythe de son amour pour le Togo contre ses ennemis et exploiteurs blancs. La distance qui sépare le mythe de Sarakawa de la réalité se structure sur trois niveaux de vérisimilitude. |
Au premier niveau, il y a le fait brut d’un crime crapuleux, qui consiste à faire un montage centré autour d’ un accident d’avion meurtrier. Deuxièmement, il y a le fait que l’accident peut être considéré comme un accident banal, comme tout avion peut en subir, et dont le Dictateur qui n’était pourtant pas au nombre des passagers sera érigé en l’unique survivant, au détriment des vrais survivants, véritables miraculés de son complot-sacrifice. Enfin le troisième niveau consiste à retourner ce crime en attentat contre la personne du Dictateur alors qu’il en est lui-même le cerveau… Cette érection de la fiction en réalité avec les moyens d’information et d’objectivation dont dispose un État est un idéaltype, modèle déposé qui porte la marque de fabrique du régime Eyadema au Togo. Or Monsieur Yayi qui a intériorisé le modèle Béninois et Togolais n’a de cesse de les reproduire. L’affaire de l’empoisonnement autour de laquelle Monsieur Yayi et ses thuriféraires mobilisent le peuple et abuse de sa candeur au lieu de le mettre au travail, cette affaire aussi absurde et pathétique qu’il paraît, appartient au genre du récit de transfiguration politique qui fait le bonheur des Dictateurs. Être dictateur c’est pouvoir se payer le luxe d’accrocher dans la conscience collective quelques tableaux fictifs dont on décrète le statut de réalité en dépit de leur nature grotesque. Prof. ATSIKE Bonaventure |
Rédigé à 21:42 dans Essai, haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Il y a une idée selon laquelle la politique doit être nécessairement politicienne ; l’application concrète de laquelle fait que peu importe la manière dont on accède au pouvoir suprême : il est valorisé et naturel d’y accéder par la violence et la fraude, car cela donne de vous l’image prestigieuse d’un vrai homme d’état, mystérieux, irrationnel et au-dessus des lois. Cette idée prévaut largement en Afrique. Et, au Bénin, elle a la faveur de M. Yayi pour qui elle tient lieu de philosophie politique. C'était en tout cas la seule ressource du novice en politique. Se rabattre sur les voies simplistes vaut toujours mieux que se creuser la cervelle pour savoir le sens élevé des choses. Aussi y va-t-on en brute et en canaille. Ses adversaires sont considérés comme des indignes, qui ne méritent pas respect et à qui on s'imposerait de toutes les façons possibles quelle que soit la situation. Le peuple lui-même est tenu pour docile potentiel et quantité négligeable. La démocratie, de ce fait, fait l'objet d'un apriorisme sans surprise au terme duquel les buts et les résultats des élections présidentielles sont fixés d'avance avant même la tenue de ces élections. Et rien ne peut en changer la donne. C’est ainsi, de la téléologie violente et personnaliste, ça s’appelle la politique en Afrique. Il y a un Nord et un Sud, c’est déjà bon comme ça. Si ce n’est pas pour soi qu’on prend le pouvoir, on le prend pour ne pas perdre le Nord… La politique de la terre brûlée qui sied plus facilement au nordiste –quel sudiste se laisserait aller à semer la guerre au sud, à Cotonou dans une ville dont l'histoire, le nom lui parle au plus profond de son âme ?--, cette politique de la terre brûlée permet de faire la différence. A l’instar de leur modèle Eyadema, MM. Kérékou et Yayi n'ont pas peur d'instaurer la zizanie au sud et à Cotonou si l'a priori de leur volonté de se maintenir au pouvoir devait être contrecarré : coup d'état, insurrection, désordre, assassinat, divisons fratricides, barbarie et violence en tout genre sont au menu, autant de composantes de la panoplie des menaces brandies pour terroriser le pays, décourager l'adversaire du sud : égblémakou ! |
Non, c’est trop lui demander. L’homme politique Africain, qu’il s’appelle Mobutu, Eyadema, Obasanjo, Yayi, NGuesso, Biya, etc… ne se pose pas de question. Il est Président et c’est tout, et peu importe si l’Afrique avance ou recule. La politique en Afrique est politicienne en ce qu’il se résume à un enjeu personnel, bestial et idiot. Ainsi réalise-t-on un holdup, des fraudes, une confiscation de pouvoir pour accéder au sommet de l'État ou pour y rester. Et le mal est fait. Il peut toujours rêver mais la réalité montre qu'il n’en a jamais été ainsi. La responsabilité du président fraudeur est tout entière. Entière est sa naïveté d'espérer qu'après son crime inaugural tout sera blanc comme neige, juste et droit. Car, le crime inaugural du Président fraudeur est un crime au sommet de l’état, un crime total Adeyemi Bosande |
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un autre « Président du Nord » en 2016 |
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« La LEPI béninoise est la meilleure aurait déclaré » Mme Nardos Békéle Thomas du PNUD. Déclaration surprise et sans surprise à la fois. Sans surprise parce que les Béninois, on le sait, sont des Africains à part, des fils et filles de Quartier latin, des démocrates avant l’heure, des découvreurs de conférence nationale, etc.. Bref ils sont nourris au lait fantasmatique de leur mieux-disant intellectuel, de leur qualité de pépinière de génies. En somme, un pays de Dieu où tout est meilleur qu'ailleurs. Tout est meilleur qu’ailleurs avec cette particularité paradoxale que la somme de ce tout est pire ou presque qu’ailleurs. Regardez l’état comparé du Bénin, et vous en conviendrez. Si bien qu'au Bénin, on peut le dire sans se tromper, la somme des parties n'est pas seulement différente du tout, mais elle est pire que le tout partout ! Paradoxe typiquement Béninois s'il en est... |
souvient du fayotage diabolique de la triste Marie Angélique Savané dans son rapport sur le mécanisme africain d'évaluation des pairs. Rapport où, pince sans rire, l’angélique stipendiée s’en donnait à cœur joie d’encenser le Bénin du banquier Yayi. Encensement dont tout le monde saura après à quel prix il a été payé. Donc si on reprend les choses dès le départ pour ceux d’entre nous à qui ça en bouche un coin, ce que déclare cette Nardos Békélé Thomas du PNUD, c’est qu’il y aurait en Afrique des LEPI pires que celle du Bénin ? Des LEPI pires que celle du hold-up de mars 2011 ? Hébé ! Tout devient clair ! On comprend pourquoi Yayi a gagné les élections au premier tour ! On comprend pourquoi l'Afrique ne progresse pas et s'enlise dans des guerres fratricides et la corruption à n'en plus finir Aminou Balogun |
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Quand il n’est pas Ministre le Sport préféré de Candide Azannaï c’est de faire une descente médiatique controversée contre Monsieur Yayi. De telle sorte qu’on ne sait pas quand il est sincère ou quand il se défoule par aigreur. En 2007 alors qu’il avait été mis en touche bien qu’il eût joué un rôle stratégique dans l’avènement de Monsieur Yayi, il s’est fendu, dans une interview à l’Evénement Précis, d’une critique acerbe à l’endroit de ce qu’il appelait déjà “La Méthode Yayi” Cinq and plus tard et presque jour pour jour, le voilà qui remet ça, sans prendre de gants, comme s’il renouait avec ses basics instincts. Entre temps, il a eu l’heur d’être au gouvernement et de parler d’une même voix sinon de se faire le porte-voix de Monsieur Yayi. Alors la question qui se pose à son sujet est de savoir quand est-ce qu’il dit vrai et quand est-est qu’il délire par ressentiment ? La question n‘est pas de ne pas trouver Yayi Boni bon sur toute la ligne ; nous sommes en démocratie est c’est d’ailleurs tout à son honneur d’être de ceux rares qui peuvent, même lorsqu'ils doivent leur |
assise politique au pouvoir, se permettre de le critiquer. En démocratie ce courage est salutaire et nécessaire. La seule chose qui fait problème ici avec Monsieur Azannaï et sa méthode acrimonieuse est le fait qu’il va radicalement d’un bord à l’autre et l’excès presque venimeux de ses critiques laisse perplexe sur sa stabilité, la santé de son discours. A l’instar de sa légendaire versatilité, ces excès et le caractère venimeux de ses sorties, loin de servir la démocratie participent des éléments qui nourrissent la conviction populaire que les hommes politique sont des faux culs Aminou Balogun |
Rédigé à 10:57 dans haro | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Je cherchais à me préciser l’origine du footballeur Essien ; parce que son nom me disait quelque chose. Par rappel de la chanteuse nigériane Christy Essien-Igbokwe, je me demandais s’il n’était pas du Nigeria et plus particulièrement de l’ethnie Ibibio. Et ma recherche sur Wikipedia me renseigna qu’il était d’origine ghanéenne. Du reste le fait qu’il soit ghanéen n’infirme pas l’hypothèse de son appartenance à l’ethnie Ibbio, car comme le précise la documentation, “les Ibibios sont un peuple d'Afrique de l'Ouest, surtout présent dans le sud-est du Nigeria (État d'Akwa Ibom), mais également au Ghana, au Cameroun et en Guinée équatoriale”. Voilà pour ce qui est de mon intuition, quant à l’origine ethnique ou nationale du célèbre footballeur. Mais telle ne fut pas l’origine du petit choc que m’a procuré mes recherches, et que j’aimerais partager avec le lecteur. En fait j’ai regardé sur deux pages de wikipedia : une en anglais et l’autre en Français. D’abord celle en français, qui commence par me dire : “Michael Essien, né à Accra au Ghana le 3 décembre 1982, est un footballeur professionnel évoluant au club du Real Madrid”, etc. Cette présentation ne me disait pas ce que je cherchais. J’apprenais seulement que Mickael Essien était né au Ghana. Mais on pouvait être né au Ghana sans être Ghanéen, indépendamment de l’idée ambigüe du droit du sol chère aux Français. Après tout Marcel Desally était né au Ghana… Alors, comme je subodorais qu’il était du Nigéria et que c’était par rapport à ce soupçon que je m’étais mis à faire ma recherche, je décidai de pratiquer l’entrée en anglais correspondant. Et je tombai sur ceci “Michael Kojo Essien (also known as Mickaël Essien; born 3 December 1982) is a Ghanaian footballer who plays for Real Madrid” Alors vous voyez la différence ! D’abord la version française ne fait pas mention du prénom africain du joueur : elle l'a purement et simplement escamoté. Et pourtant, eussé-je reçu cette information que j’aurais compris sans autre forme de procès que le footballeur était Ghanéen. Donc la version française ne voulait pas de ce prénom, et il a été amputé. Il ne fallait pas trop multiplier les références à son identité africaine. Le fait qu’il est noir était déjà suffisant pour qu’il s’appelle Essien. Et peut-être qu’avec cet Essien, on pourrait le placer dans la catégorie d'un Desally. Parce que pour les Français, un Noir lorsqu’il est bon ne doit pas être laissé dans le giron obscur des Noirs. «Le nègre, disait Ernest Renan, est fait pour servir aux grandes choses voulues et conçues par le Blanc». Ils doivent donc être apprêtés pour être à leur service ; les blancs sont nos recycleurs, et nous devons être prêts à être enrôlés par eux : pour soutenir leur société, économie et avenir. Alors on peut penser que ce procès sur un petit détail est un
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procès en sorcellerie pour le moins délirant. Mais votre honneur, je voudrais déposer devant la cour que vous présidez, un autre détail qui ne manque pas d’importance : Pourquoi la version anglaise dit explicitement que Essien est un footballeur ghanéen tandis que la version française se contente de faire référence à sa naissance au Ghana ? Il y a là un fait troublant qui peut paraître anodin à ceux qui n’ont pas compris le poids de l’idéologie assimilationniste française et ses implications sur la réalité quotidienne. Pour les Français, Essien est un joueur de classe internationale ; esclave du ballon rond que les Mercatos du foot s’arrachent et s’échangent à volonté. Pour cela, selon l’esprit assimilationniste français, il ne s’appartient pas, il n’a pas d’identité originale ; il est fait pour servir la volonté des Blancs qui sont supérieurs aux Noirs, et qui décident de leur vie et de leur destin. Et pour qu’il soit ainsi blanchi, il faut déjà blanchir tout ce qui rappelle son origine. D’où l’oubli de son prénom Kojo, et l’escamotage subtil de son origine nationale, plongée dans un flou insidieux. Cette idéologie assimilationniste qui vient de l’époque coloniale, à quoi s’appose le pragmatisme libéral anglo-saxon de l’indirect rule, a aujourdhui son pendant philosophique : c’est l’universalisme dont encore une fois les Français sont les champions. Avec cet universalisme, les Français sont capables de prendre un ourson à la mère ourse et en faire un Français qui danse à leur rythme. Car l’universalisme c’est aussi l’occasion de nier l’origine particulière de quelqu’un pour le faire atterrir dans l’identité de ceux qui organisent et dominent le monde. Et la violence espiègle de cette conception anthropologique des rapports internationaux, surtout dans sa dimension symbolique, est l’une des choses dans lesquelles, dans son combat d’arrière-garde de nations qui ont mangé leur pain blanc dans ce monde-tourniquet, la France excelle le mieux… en gros mais aussi en détail. Aminou Balogun
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Le président chinois Hu Jintao saluant le président Thomas Boni Yayi du Bénin au cours de la cérémonie d'ouverture de la cinquième Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) à Beijing, Juillet 19.. dit la légende. Mais en fait de salutation, cette courbette très appuyée qui n’obéît à aucun code diplomatique asiatique, montre seulement comment Yayi honnit son pays à l’extérieur. Comme si à défaut que le Bénin dont il se dit le président, ne puisse être placé sur le même pied diplomatique d’égalité avec la Chine, l’Afrique dont il s’est empressé d’avoir la Présidence à force de veille et d’intrigues ne faisait pas le poids. Pourquoi s’abaisser à ce point ? Fait-il l’âne pour avoir le foin ? Foin de bassesse ! |
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Depuis quelque temps, le pouvoir en place au Bénin sous la gouvernance loufoque de M. Yayi crie au complot. Ce cri d'orfraie qui a atteint son paroxysme le 1er août dernier avec les propos scandaleux de la bouche d’un président de la république a ciblé quelques boucs émissaires parmi les opérateurs économiques. Et les réactions indignées qu'il a suscitées dans la classe politique ont été en un mouvement circulaire pour le moins vicieux mises au compte des preuves du complot en question. Que croient M. Yayi et les siens ? Que la démocratie est un régime où ne doit régner qu'une seule opinion ? Quelle est cette conception de la vie publique qui fait du moindre critique de l'action des gouvernants un casus belli. À entendre le chef de l'État, le pays va bien, du moins son action à lui est irréprochable, et tout ce qui va mal est à mettre au compte soit de la crise ou soit des acteurs malintentionnés de l'opposition. Et cette conception simpliste pour le moins manichéenne de la réalité sociopolitique ne doit souffrir la moindre réserve, la moins critique. S'inquiéter du réel, le faire savoir haut et fort c'est comploter contre le gouvernement. |
Les Béninois ne sont pas des imbéciles. Ils ont subi le hold-up, et comme une femme violée, ils se sont tus de honte. Eux qui passaient pour modèle africain de la nouvelle génération post-La Baule de la démocratie. Ils ne voulaient pas que le monde entier tourne son regard sur le ridicule de leur situation ; tomber d'aussi haut est pour eux une posture dont ils ne sont pas fiers. De plus, ils voulaient une belle excuse pour oublier le hold-up, comme une femme violée rêve d'avoir l'enfant qu'elle n'a jamais eu. Et si le président banquier faisait un miracle ? Et si, loin d'entretenir la bauge infecte et corrompue de ses amis et parents, il daignait jeter le filet sur le fleuve étale de la nation tout entière ? Et si ce filet revenait rempli de victuailles et de quoi nourrir tout le monde ? Alors on pourrait cacher la honte du hold-up, la honte du viol, la honte du coup de couteau au coeur de la démocratie derrière la joie de la prospérité partagée. Mais voilà qu'il n'en est rien ; qu'il n'y a ni joie ni prospérité et le peuple affamé n'entend plus cacher sa honte. Il gronde en son sein d'une révolte légitime et trop longtemps contenue. La blessure au coeur de sa démocratie lui fait mal. Et il a bien l'intention de le faire savoir au monde urbi et orbi. C'est ça que le pouvoir, montant sur ces chevaux de bois d'une démocratie usurpée, appelle complot. Est-ce raisonnable qu’un pouvoir que tout le monde sait usurpé se permettre de jouer les gardiens du temple de la légitimité démocratique ? Ce n'est pas parce qu'on est en politique qu'il faut prendre ses vessies pour des lanternes, ses propres mythes pour une référence absolue. À un moment donné même le besoin de lutter contre l'adversaire doit faire la part de la vérité et de la sincérité. On ne peut pas continuer à se mentir à soi parce qu'on peut mentir aux autres. Ce que M. Yayi ne sait pas c'est que les Béninois sont un peuple à sang-froid mais ils sont loin d'être amnésiques. Aminou Balogun |
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Gaston Zossou, Écrivain Béninois
S'il y a quelque chose que je déteste passionnément, c’est cette idée de l’Afrique dans laquelle se noient les gens (d’Afrique). Pour cacher leur indigence, pour faire une fuite en avant. Les gens qui parlent de l’unité de l’Afrique, mais qui sèment passionnément le trouble dans leur maison, dans leur famille, dans leur village. Des gens qui sont incapables d’unir leur pays mais qui invoquent à tout bout de champ, comme une heureuse incantation, le nom de l’Afrique, son unité onirique et euphorique. C’est pour cela que je ne lis jamais les magazines ou les journaux qui portent directement le titre de l’Afrique, comme “Jeune Afrique” ou Afrique-machin ou Afrique-bidule ( souvent des canards au service de la Françafrique). Car ce n’est pas de l’Afrique qu’il est question dans ces journaux, mais d’une représentation tronquée de l’Afrique, d’une Afrique sur commande, chiquée, frelatée et imaginaire, d’une Afrique hémiplégique et théorique, d’une Afrique nébuleuse qui entretient la non-Afrique. Le deuxième exemple est tiré d’une note de lecture du deuxième roman de Gaston Zossou, homme politique et an-
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cien Ministre Béninois. La plume de Gaston Zossou est alerte, forte et généreuse ; son univers romanesque est à la fois attachant et réaliste, de ce réalisme magique qui réflète fidèlement l'imaginaire et les croyances profondes du Bénin. Mais pour autant je ne vois pas pourquoi l’auteur de l’article finit sa note en ces termes :” Avec ce roman, Gaston Zossou confirme sa place parmi les nouvelles voix de la littérature africaine.” Tout de suite, et sans transition, sans nous parler de sa place dans la littérature Béninoise, eh bien, l’auteur nous le bombarde au firmament de la littérature africaine. Moi qui m’intéresse beaucoup à la littérature japonaise et considère quelques-uns de ses maîtres comme mes maîtres à penser, je n’ai jamais entendu un critique japonais ou étranger parler d’un écrivain japonais en le situant brutalement au niveau d’une hypothétique littérature asiatique. Pourquoi Gaston Zossou doit être bombardé écrivain africain avant qu’on ne considère le béninois qui est en lui ? Est-ce que c’est le fait de l’aliénation qui pousse le ridicule à son comble à nous faire parler de nous-mêmes dans des langues étrangères à notre âme qui nous rend incapables de nous voir comme nous sommes au point que nous préférions nous voir tels que nous voient les autres, à savoir comme des Noirs ou des Africains ? Et au-delà de la littérature, est-ce que c’est parce que nous en serions arrivés à croire que pour que quelque chose ait de la valeur, il est important, qu’il soit d’abord africain ? Mais de quoi est faite cette Afrique dont nous méprisons le contenu, dont nous ne voulons être en rien garants du contenu ? Cette Afrique, couteau sans lame ni manche, n’est d’aucune utilité, sauf incantatoire, et c’est pour cela je m’en méfie comme de la peste… Aminou Balogoun |
Rédigé à 09:30 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Jours se sont écoulés depuis le holdup odieux perpétré par la bande des pilleurs diri gée par Yayi, valet-zombie de la Françafrique en terre du Bénin |
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