A moins que le Bénin n'ait régressé au point de ne pas être le Dahomey où je suis né et où j'ai vécu avant mon départ pour l'Europe, Monsieur Thomas Boni Yayi, messie de la faillite revenu au pouvoir par une forfaiture que les juristes de "l'Evangile selon saint Maurice" n'ont pas osé dénoncer se trompe.
Maître Lionel AGBO ? Les AGBO sont de Ouidah et du quartier Ahouandjigo ; le fonctionnement de l'onomastique dans la vie d'un être humain est connu en anthropologie.
Cornes cassées, visage ruisselant de sang, un bélier ne recule pas et continue de se battre.
Ouidah, moi, je dis toujours Gléxwé; nous ne baissons jamais les bras face à l'arbitraire.
Ahouandjigo? Un terme de la langue xwéda qui signifie ce que Monsieur Thomas Boni Yayi ne comprendra jamais. J'ai horreur de toute effusion de sang, mais trop c'est trop et j'exhorte à la désobéissance civile ceux qui sont tenus d'obtempérer; j'exhorte le peuple à se mobiliser pour combattre la violation des droits de l'homme et de la démocratie. Laisser la voie libre à l'arbitraire, c'est accepter le fascisme.
Je ne baisserai jamais les bras. Ni procès ni les sicaires que la justice béninoise ne juge pas ne me feront jamais baisser les bras.
Olympe BHÊLY-QUENUM
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