On peut mesurer l'image d'un personnage public par les commentaires que suscite un article en ligne sur sa personne. Un tel feed-back est pour l'opinion ce que l'onde de choc est pour une bombe. Le cas de M. Albert T est assez révélateur de la vérité des faits lorsque celui qu'ils concernent en a joué jusqu'à la corde. Albert T est un personnage qui a la réputation d'un renard parce qu'il serait rusé, retors et fin fabricant en usines à gaz politico-médiatiques. Mais ce caractère de renard ne concerne pas uniquement sa personnalité politique dont tout le monde sait, au soir de sa vie, qu'elle a été plus tissée de bluffs et de consensus frauduleux que de vérités. L’homme s’est en effet autoproclamé faiseur de rois parce qu'il avait d’abord acquis la stature très valorisée au Bénin de ceux qui ont squatté à l’envi les organisations internationales. Après avoir harcelé le régime politique au pouvoir au lendemain de l'indépendance, à coups de brûlots et d'articles venimeux dans la presse, il a fini par être coopté en son sein. Cet opportunisme espiègle basé sur le chantage à la virulence rhétorique lui a permis de fil en aiguille de se retrouver au Bureau International du Travail, BIT. Et de ce lieu international, il a acquis ce qui pour l'imaginaire extraverti du Béninois, constitue le sésame de l'influence politique, l'image de la grande personnalité qui s'imposa comme incontournable dans le paysage et le système des acteurs politiques. Il s'agit bel et bien d'une montée en puissance vicieuse, basée sur un stratagème circulaire : on fait peur au landerneau politique avec sa verve venimeuse ; celui-ci pour avoir la paix vous coopte, vous en profitez pour accéder à un poste international ; puis, de là vous revenez auréolé de gloire et de l'aura mystérieuse d'un « grand quelqu'un ». Fondée sur la manipulation, et exploitant l'adage qui veut qu'au pays des aveugles les borgnes soient rois, la position intellectuelle fumeuse de M. A.T qui lui vaut d’être appelé professeur s'est conformée à la même séquence circulaire d'artefacts. Un petit séminaire saisonnier donné par-ci, quelques invitations de témoignage pour des conférences sur des sujets politiques spécialisés ( c’est-à-dire spécifiquement africains) ou à la transcendance limitée, par là ; tout cela à l'ombre d'une thèse à la banalité confondante. Dans la foulée l'application à l'échelle internationale des mêmes recettes de chantage rhétorique éprouvées au niveau national à travers la publication d'un livre dont le contenu se résume à son titre provocateur, et le tour est joué ! Voilà notre homme qui installe sa réputation d’intellectuel à vie, dans un continent qui n’a pas inventé la poudre, et où il ne faut pas grand-chose pour passer pour intellectuel. Mais en termes de professorat, quelle est la théorie qu'il a professée? Qui sont ses héritiers et ses élèves ? Combien d'articles scientifiques publiés par lui retiennent encore l'attention aujourd'hui ? Combien de gens le connaissent en tant que tel, en dehors du Bénin où il investit une débauche d'énergie pour construire sa propre statue et donner dans l'auto-proclamation de sa grandeur ? En dehors du Bénin et de quelques hameaux politiques de l'Afrique de l'Ouest francophone, ou dans le sillage des organisations internationales où il a consciencieusement laissé ses marques, en dépit de leur concavité frauduleuse Bref il apparaît clairement -- et M. A. T n'est pas le seul dans son cas au Bénin -- que la trajectoire tissée d’intrigues qui lui vaut le titre ronflant de professeur correspond bien à l'adage du borgne, roi au pays des aveugles. Et ces deux espiègleries statutaires qui définissent la personnalité de M. A.T--l'homme politique et le soi-disant intellectuel--tout construits sur des artifices circulaires sont en interaction dynamique l'un avec l'autre. Le politicien parvenu et espiègle renforce le capital social et les capacités opérationnelles de l'intellectuel arriviste. Toute cette réalité, toutes ces données sont devenues concrètes dans l’histoire politique du Bénin et, de quelque manière qu'on les apprécie, force est de reconnaître leurs effets funestes. Car en effet l'homme se venta d'avoir ramené M. K. En 1995 et ce pour 10 longues années. Or l'oeuvre de M. K. sur le plan social, économique et moral a été une nuit de médiocrité et de corruption dont le peuple a rêvé de tourner la page. Ce rêve légitime malheureusement a été manipulé par quelques-uns qui n'ont pas trouvé mieux que de faire venir un inconnu dont M. A. T et quelques autres nous assuraient qu'il était l’homme de la situation. Une demi-douzaine d'années plus tard, le résultat est là, catastrophique, oppressant et inquiétant. La démocratie est confisquée, les libertés sont violées, la cohésion nationale mise en danger, le culte d'un seul homme et la pensée unique sont promus, la rationalité légale est à terre, l'économie en lambeaux, le régionalisme est devenu une pensée politique agissante, l'impunité est toute-puissante, la misère partout, le peuple souffre, la pauvreté devient un phénomène de masse. L'image du Bénin à l'extérieur est traînée dans la boue par une série d'affaires plus scabreuses et honteuses les unes que les autres. Face à ce tableau calamiteux, on s'attendait que celui qui se reconnaît volontiers comme le père spirituel et intellectuel du régime ait son mot à dire, sa part de responsabilité à revendiquer. On s'était attendu à une prise de cette responsabilité qui devrait aller dans le sens d'un désaveu du régime qu'il a porté sur ses fonds baptismaux. Mais, comme beaucoup d’autres, l'homme a préféré sa panse à sa pensée, ses émoluments mirifiques à ses monuments discursifs. Et, après un long silence irresponsable, il annonce à 84 ans son retrait de la vie politique comme un exploit et une faveur qui mériteraient l'ovation publique. Et pour protéger sa fuite, couvrir son irresponsabilité, il fait mine de se projeter au-delà du regard national ; il aurait été frappé d'une grâce universelle. Un livre récemment écrit par lui sur le sujet est censé en porter témoignage. Un livre au nom duquel ceux qu’il a mandatés pour en parler le hissent pince sans rire au niveau de grands personnages de l'histoire intellectuelle de l'Afrique, comme Joseph Ki Zerbo, Léopold Sedar Senghor, ou Aimé Césaire alors qu'il ne leur vient même pas à la cheville, qu’il ne peut même pas leur tenir le crachoir… Mais la grande affaire dont bruit le landerneau médiatico-politique du Bénin actuellement est le passeport de citoyenneté universelle dont l'homme aurait été récemment honoré. Événement que nombre de journaux au demeurant respectables de Cotonou tiennent à faire savoir à leurs lecteurs, et au-delà d’eux à tout le Bénin sinon à l'univers tout entier ! C'est ce que nous devons célébrer, c'est ce qui se célèbre à Cotonou maintenant dans les médias et bientôt dans une séance de lancement d'un livre au titre si providentiel de : «. Au-delà de nos frontières » ; un ouvrage qui se situe bien dans la ligne de cette passion pour l'universel dont est frappé M. A.T.. C'est le nouveau soleil dont l'homme veut nous éclairer. Comme toujours au Bénin, quelque chose qui ne vaut pas un pet chez les blancs qui l'ont conçu est subtilement élevé au niveau d'une montagne, un événement d'une objectivité centrale voire transcendantale. Et, il n'est pas jusqu'au mot « universel » qui n'ajoute à cette élévation frauduleuse tout son aura de chose supérieure, à la seule portée des grands hommes. Ainsi, on tend à faire croire aux Béninois que s’élevant au-dessus de la mêlée nationale qu'il a essayée en vain de redresser, M. A.T entre dans la lumière du monde, fait son entrée triomphale dans l'Ariès universel des rares hommes dont l'histoire humaine marquera d'une pierre blanche le passage sur notre bonne et brave terre. À 84 ans, l'homme construit avec une subtilité inlassable l’illusion qu'il embrasse une carrière humanitaire ! Comme s’il faisait partie de la glorieuse et immortelle race des indispensables prêts à mourir au chevet de l'humanité, confondre le sort des hommes avec leur propre destin. Mais comme toujours dans la longue aventure de roublardise qu'a constitué la vie publique de M. A.T, cette affaire de passeport ou de citoyenneté universelle est du pur pipeau. Il s'agit d'une utopie mise en œuvre par quelques associations de gauche françaises à laquelle a été associée l'Unesco. L'affaire est tout ce qu'il y a de plus symbolique. On nous parle de passeport mais ce passeport pour l'instant ne donne accès qu'à un seul pays : l'Équateur. C'est dire que l'univers auquel se réfère le passeport universel de M. A.T se réduit à l'Équateur. Donc rien de très sérieux. On imagine que l’OCU – l'Organisation pour la Citoyenneté Universelle – pour décerner ces fameux passeports a dû arbitrer entre au moins deux catégories de récipiendaires potentiels: ceux qui par toutes sortes d'appels du pied ont voulu en être et ceux qui au contraire n'en rêvaient pas spécialement. On devine aisément à quelle catégorie notre Goupil national appartient, lui qui, avant même de recevoir ce trophée universel, mettait la dernière main à un livre qui, comme par hasard traitait du même sujet. Et pourtant, parce qu'il se voit associé à ce symbole, M. A.T ne trouve pas meilleur usage immédiat que celui de la mystification. D'abord – et la manière de présenter les choses ne fait qu'amplifier cet effet inducteur – en faisant croire à une grande œuvre de portée universelle qui serait l'équivalent d'une promotion hors pair, alors qu'il ne s'agit que de l'entreprise certes respectable d'une association idéologiquement et géographiquement située. Du reste, aussi haut soit-elle assise dans l'univers de la politique internationale, cette organisation, l’OCU, n’est jamais assise que sur son cul. Heureusement que le public des lecteurs béninois ne s'y est pas trompé. Sur le net, les commentaires étaient unanimes dans leur désapprobation et dans leurs critiques, dans leur rejet de l'irresponsabilité d'un homme qui comme l'écrit OBQ, a tout reçu du Bénin sans jamais rien donner en retour ! Et on sent à travers leur violence réprobatrice et la condamnation sans appel qu’ils portent sur l’homme, sur son égoïsme et sa venimeuse roublardise, on sent que les Béninois ont de la suite dans les idées et ne pardonneront jamais à cette idiote engeance de marchands d'illusions qui en un demi-siècle ont abusé de leur crédulité.
Et pourtant, ce n'est pas faute que les journalistes qui sont mandatés pour porter cette affaire à la connaissance du public, tous autant qu'ils sont, n’aient pas déployé les mille et un tours et artifices dont ils sont accoutumés pour vendre leur soupe universelle, telle que leur héros l'a rêvée ou exigée, comme s'il y eût entre eux et lui une entente implicite sinon un petit marché… D'abord avec des understatements calculés, ils édulcorèrent pour beaucoup le caractère symbolique, voire fantaisiste de l'opération ; sous leur plume ardente, l’ONU était souvent substituée à l’OCU. D'entrée le lecteur pouvait croire qu'il s'agissait d'une reconnaissance singulière décernée à un seul homme ; puis comme cette impression construite ne pouvait tenir la route, dans certains journaux on a dû lâcher du lest, lever un coin du voile sur la scène de la conscience, entrouvrir une partie du rideau, faire une part de lumière sur ce théâtre d’ombre chinois. C'est alors qu'on apprend par endroits que notre héros national n’était pas le seul à bénéficier de ce passeport de citoyenneté universelle mais qu’ils étaient plutôt une centaine honorés par l'ONU enfin plus précisément… L'OCU. Mais lorsqu'il s'est agi de citer quelques-uns de ces autres heureux élus, la subtilité sélective des journalistes béninois à joué dans le sens qui confortait le mythe de la grandeur universelle spécifique de M. A.T telle qu'elle était mise en scène. « Au même titre que le médiateur de la république du Bénin, peut-on lire alors dans la Nouvelle Tribune, plusieurs personnalités dont la navigatrice Florence Arthaud, l'ancien directeur général de l'Unesco, Frédérico Mayor Zaragua, l'entrepreneur Pierre Bergé ont reçu le même sésame. » Remarquez qu'on a cité là rien que des blancs et des personnalités susceptibles de conforter le consensus frauduleux de la grandeur universaliste éthérée à laquelle par son oeuvre M. A. T a atteint au soir d'une vie toute dédiée à l'homme universel. Comparez cette mise en perspective à ce que propose dans la même veine un autre journal non-béninois celui-là, et qui n'avait pas les mêmes objectifs ou intérêts que ceux de Cotonou et des environs. « Quel point commun, peut-on ainsi lire dans Jeune-Afrique, entre Lula Da Silva, Ticken Jah Fakoly, le reggaeman ivoirien, et Anzoumane Sissoko, défenseur des sans-papiers ? » Voilà trois autres bénéficiaires de ce fameux passeport de citoyenneté universelle mais que nos journaux nationaux, pris dans la danse du renard, se sont gardés de relever en dépit de leur origine africaine, en dépit du fait qu'ils donnent sens pour l'Afrique à ce concept d’universalité. Mais pas question d'en parler lorsqu'il s'agit de hisser M. Albert T au firmament éthéré tout blanchi de lumière et de gloire. On voit bien qu'à côté de ces gens qui sont plus proches de vous et de moi, chanteurs reggae, défenseurs des immigrés, notre renard national ne risquait pas de briller de ses mille feux universels, et les journalistes béninois payés pour le dire, ou le faire savoir ont bien compris le risque qu’il y avait à les placer à coté d’eux. L’universel risquait de faire pschitt. En revanche sachant bien là où ils voulaient en venir, la plupart de nos journalistes sinon tous ont préféré escamoter ces noirs personnages très peu universels pour parler des Florence Arthaud, des Pierre Bergé et autres grands blancs, secrétaire général de l'Unesco. Finalement cette affaire de citoyenneté universelle du moins telle qu'on en parle dans les médias béninois qui sont les seuls ou presque à en faire état — il suffit de faire un tour de la toile pour se rendre compte qu’on ne se bouscule pas dans l’Univers pour en parler sauf les Béninois — ce qui prouve qu'il y a anguille sous roche. Cette affaire de citoyenneté universelle en amont des tractations qui ont conduit M. Albert T. à faire partie du nombre des bénéficiaires —façon mitoyémin— comme en aval à travers les entourloupes de sa mise en jeu public, n’est rien moins qu’un coup de com. et de manip. D'abord parce que, en dépit qu’il en aie, d'une certaine manière, l'affaire en soi est relativement dérisoire à l'échelle mondiale. Et puisqu'il est à peu près sûr que l'OCU qui décerne ces fameux passeports n'a pas dû courir après le renard du Bénin pour lui conférer cet honneur, c'est que dans la main de son récipiendaire il était attendu pour servir à quelques fin cachée qui n'a rien à voir avec les fameux objectifs de l'OCU.
Quel but visait M. A. T dans cette communication, lui qui dans sa vie d'homme public a dû souvent recourir à ces méthodes de manipulation médiatique dans lesquelles il est passé maître ? Pour y répondre et bien il suffit de relever un certain nombre de caractéristiques de cette communication : 1°/ D'abord le caractère dérisoire de son objet à l'échelle mondiale : un seul pays adhérent. 2°/L'ubiquité relative qu'a connue cette usine à gaz dans les médias béninois. 3°/L'euphémisation sinon la dénégation de la dimension symbolique de l'affaire. 4°/La montée en épingle du rôle de l'ONU qui a éclipsé l’OCU comme s'il s'agissait d'une reconnaissance internationale officielle. 5°/ Enfin, et le plus subtil entre tous, le fait de faire croire que M. A. T était soit le seul, l'unique bénéficiaire ou lorsqu'on consentait parfois à élargir le scope des bénéficiaires, le fait de préférer l’associer à de grands blancs plutôt qu’à de petits noirs. Préférence subtile qui ne visait qu'à crédibiliser l'implicite de l'élévation vers le paradis blanc de l'universel réservé aux hommes hors du commun comme lui. Mis à côté d'un Ticken Jah Fakoly, ou d’un quasi inconnu comme Anzoumane Sissoko, M. A. T aurait perdu de sa superbe universelle, de son aura d'homme d'exception. Le lieu magnifique auquel il voudrait accéder dans l'esprit de ses semblables aurait perdu de tout son éclat pour n’être qu’un lieu terne et terre à terre où évoluent des êtres tout ce qu'il y a de plus banal. Alors, pourquoi M. A. T voudrait, à 84 ans, se voir dans l'esprit de ses compatriotes comme un homme transfiguré, porté aux nues, élevé vers les cieux magnifiques et éthérés de l'universel ? Parce que l’échec particulier de sa longue carrière d'homme public national lui pend au nez et il n'a de cesse de lui tourner le dos. Il a fait venir comme il ne s'en cache pas M. K. Et on a vu ce que cela a donné : la corruption, la médiocrité, la misère. Il a promis 20 000 emplois aux Béninois et cette promesse n'a jamais eu l'ombre d'un début de commencement de réalisation. Pour continuer de vivre aux dépens de l'État, il n'a pas trouvé mieux que d’amener au pouvoir un homme complètement inconnu dont il a soutenu qu'il était l'homme de la situation, un homme dont il s'est fait la conscience morale et idéologique. Tout cela a fini par sombrer comme nous le voyons maintenant dans le chaos et le K.-O., dans la corruption et la tyrannie, dans la mise en danger de la cohésion nationale, dans la honte internationale d'une image du Bénin à la face du monde, dans l'asphyxie de la démocratie, dans la pauvreté qui devient un phénomène de masse et face à laquelle les Béninois, les femmes des marchés, les paysans, les hommes et femmes des campagnes et de nos villes se résignent à coups de débrouille au quotidien. Et comme M. A.T a vu le tableau peu reluisant de ses actes promis à un glorieux dessein sombrer dans ce bilan désastreux, alors il a préféré prendre la fuite. Fuir dans l'universel, l'universel usine à gaz, un universel imaginaire, universel qui ne l’est que de nom, un universel sans univers et sans sel parce que vide en réalité. Mais comme il a toujours subtilement joué de la crédulité de la classe lettrée, il lance sa petite campagne centrée autour d’un livre sur le thème de l’Universel, pour enfoncer dans les esprits naïfs la fausse idée d'une transfiguration universelle, à coup de mièvreries et de quelques lieux communs, se faire le chantre de l'universel pour mieux nier ses responsabilités nationales et locales, s’offrir la fausse idée d'une absolution par l’universel qui ferait de lui un grand homme devenu alors intouchable et à qui on ne devrait pas demander des comptes pour toutes les calamités que 50 années de sa participation à la vie publique ont laissées sur le théâtre désolé de la nation.
En vérité et l’histoire le dira, Monsieur A.T n'aura jamais été aussi petit qu’au soir de sa vie car où est la grandeur d'un homme qui fuit ses responsabilités, même et surtout dans l’universel ?
Adenifuja Balogun
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Votre réflexion-point de vue sur Mr A.T. ne peut laisser indifférent. Qu'on la partage (partiellement, totalement) ou pas, elle a le mérite d'amener à s'interroger sur un parcours de vie varié et des prises de position originales. Les limites d'un commentaire ne me permettent pas d'aborder mon point de vue et peut-être trouverai-je le temps de l'explorer un tant soi peu dans un écrit prochainement? Mais je peux dire que le jour où les intellectuels et décideurs du monde s'approprieront le message contenu dans nombre de pensées de Mr A.T, alors peut-être le monde, pas seulement l'Afrique pourra commencer à dessiner aux peuples un avenir vers plus de liberté, vers moins de servitude, vers plus de solidarité.
Rédigé par : Thomas Coffi | 03 juin 2013 à 18:58