BABILOWN~Mawolè

Nigeria : les Dernières Intrigues de l’Élection Présidentielle

Lettre à Pancrace sur l’Innéité du Régionalisme chez Yayi Boni

Mon Cher Pancrace, Dans ta lettre du 10 mars dernier écrite depuis Genève où tu es actuellement en mission, toujours soucieux des événements de la vie politique nationale, au regard des tractations diverses au sein du pouvoir autour des listes électorales, du népotisme et des passions régionalistes à l’œuvre, comparant la liste FCBE concoctée par Yayi Boni à l’Arche de Noé, tu t’interroges sur la nature du régionalisme de Yayi. L'air désabusé, tu dis : « A l’instar des questionnements entre l’acquis et l’innée, je me demande si Yayi Boni est devenu régionaliste par la force des choses ou s'il l’a toujours été pour ainsi dire de façon innée ? »

L’Économie des Codes Sociaux et leur Paradoxe

Les sociétés fabriquent leurs codes et leurs valeurs suivant l'intérêt des dominants. Un exemple est donné par la valorisation de la hiérarchie de l'âge ou des générations en Afrique et ses contradictions. Les anciens en Afrique sont des personnes à qui on doit du respect. Ils appartiennent à la classe des sages, par opposition aux adultes d'âge moyen, aux jeunes, aux adolescents et aux enfants. Or dès qu'on passe à la question des rapports intersexuels, on ne voit pas comment cette barrière de la hiérarchie des âges et des générations s'effondre soudain et un homme de 60 ans par exemple peut se faire l'époux d'une fillette de 14 ans. Sans aller jusqu'à demander à un vieillard hanté par le démon de minuit d'épouser une femme du même âge que lui, et en tenant compte de la différence d'âge entre les deux membres d'un couple - différence qui est, comme de bien entendu, toujours à l'avantage du sexe masculin et bénie aussi bien par la nature que par la société - où est la préservation de la valeur de la hiérarchie de l’âge ou des générations lorsqu'un homme s’abaisse à faire d'une personne de la classe d'âge de sa petite-fille son épouse, c'est-à-dire sa compagne de vie et sa partenaire sexuelle ? Amida Bashô

Alliance Pour une Nouvelle Gouvernance : le Programme

ALLIANCE POUR UNE NOUVELLE GOUVERNANCE Parti Communiste du Bénin (PCB) – Parti Social Démocrate Le Bélier (PSD-Bélier) – Creuset pour la Démocratie et le Progrès (CDP) 01 B.P. 2582 Recette Principale Cotonou (RB) ; Tél. : 97 98 35 65 / 96 32 47 09

L’Inévitable Destin de Bayo : la mort à droite ou à gauche

Il y a parfois des dilemmes auxquels, d'une manière absurde, on ne peut échapper. Comme le révèle un fait dramatique arrivé au Ghana et qui a fait l'objet d'un jugement pour le moins ambigu. Le tribunal de la région du Haut-Ouest au Ghana vient de condamner à mort par pendaison un certain Andrews Bayor Yuoni pour meurtre de son voisin. La victime et son meurtrier sont des fermiers et disposent en commun d'un intérêt planté d'arbres. Selon l'accusation, le meurtrier, de retour de sa ferme le 31 mai 2011, trouve la victime, Jonas Kwame Yeleliere en train d'élaguer un manguier situé sur leur parcelle commune. Bayor demande à Kwame de quel droit il se permet d'élaguer l’arbre. Une dispute éclate entre les deux voisins qui dégénéra. Kwame attaque Bayor avec sa machette ; mais avec habileté celui-ci parvient à désarmer son assaillant, l'attaque à son tour et lui inflige des blessures mortelles. Le tribunal a donc condamné Bayor à mort par pendaison. Un verdict qui soit dit en passant est assez sévère pour un meurtre où est absente la dimension de préméditation. L'émotion et ce réflexe presque inconscient de vengeance qu'inspire l'horreur du crime semblent avoir guidé la décision du jury pour ne pas prendre en compte le caractère accidentel du drame. Mais par-dessus tout la réflexion qui accapare l'esprit est celle du dilemme dramatique dont on ne peut échapper. Il doit être écrit quelque part que le sieur Bayor devait mourir. Car s'il ne s'était pas défendu contre la charge violente de sa victime, il est presque sûr que c'est lui qui en aurait payé le prix fort. Et, s’étant défendu--certes avec fureur au point d'aller jusqu'à commettre un meurtre, le voilà malgré lui dans les griffes de la même mort. Et la question qui vient à l'esprit tout aussitôt est celle-ci : fallait-il que Bayor se laissât tuer de prime abord ou, comme il l'a fait, en laisser le soin à la société via un verdict plus que douteux… ? Alan Basilegpo

Bénin 2016 : Regard sur un Candidat au-dessus de la Mêlée

Nous voilà de nouveau à la croisée des chemins, appelés au renouvèlement de diverses institutions qui régissent notre démocratie. En ces moments où nos jeunes des campagnes et des villes s’interrogent, à la recherche de modèles et de guides, en ces périodes où nous, adultes et moins jeunes, parents et aînés, avons le souci de leur avenir, il est de notre devoir d’explorer les éléments qui fondent les bons choix; suggérer le portrait sinon l’idéal-type de l’homme ou de la femme doté des qualités, de la volonté et de l’ambition nécessaires pour assumer la charge du projet collectif de régénération de notre nation. S’il est certes vrai que les avancées d’une société, quelle qu’elle soit, résultent d’efforts collectifs, il n’est pas moins vrai que certains traits, certaines valeurs incarnées par certaines personnalités sont plus aptes que d’autres à conduire le rassemblement autour d’une nouvelle dynamique, d’un nouveau projet d’espérance pour le pays.

Le Nigeria et la Fascination des Corrompus

Il y a une donnée marquante de l'ethos des Nigérians. Au cœur même de la vie sociale gangrenée par la corruption et l'irriguant dans tous les sens est la fascination qu'exercent les corrompus sur le Nigérian moyen, surtout au sud ibo et yoruba. Plus vous êtes corrompu, connu comme voleur de luxe, enrichi aux dépens de l'État, ayant fait fortune dans des affaires louches, possédant des biens mal acquis, plus vous êtes connus pour avoir pris des libertés avec la loi, plus vous êtes respectés, reconnus dans l'opinion et les gens sont fascinés par vous. Sans doute parce qu'ils vous considèrent comme intelligent, doué du talent de l'emporter dans une société où le vol, la corruption, le détournement et toutes sortes d'illégalités règnent en maîtres. Cette donnée, dans le cadre des élections qui s'annoncent, Jonathan les a fait siennes et les applique imperturbablement. Ainsi ses deux porte-parole attitrés ou vocaux Femi Fani-Kayode et Femi Fayose sont des repris de justice qui ont eu ou ont  toujours maille à partir avec elle mais que leur situation n'empêche pas d’être placés au devant des médias comme si de rien n'était. De même Jonathan vient de nommer Ministre, Musiliu Obanikoro, un homme qui se trouve être le présumé cerveau de ce qui agite les media au Nigeria sous le nom de Ekitigate, et qui n’est rien moins qu’un gigantesque scandale de fraude électorale au plus haut niveau de l’Etat…. En clair, plus vous êtes criminel plus on vous déroule le tapis rouge au Nigeria. Cette donnée qui ne dépareille pas avec l’image du Nigeria, dont le monde entier sait que ses premiers corrompus sont ses dirigeants,  est portée à son comble avec cynisme et sans complexe par le régime scélérat de Jonathan Aminou Balogun

Le Tweet du Jour : L’Horrible Erreur Africaine

 

Oba Awujale, un Modèle à Suivre par nos Chefs Traditionnels

Voici les propos fort sensés qu’un Chef traditionnel, l’Oba Awujale de Ijebu Ode tint à Jonathan qui, dans une tournée de racolage électoral lui rendait visite. « En pays Ijebu, il n’est pas possible pour un Oba, non seulement à Ijebu, mais dans tout le Yorubaland, de venir et de dire "votez pour celui-ci" ou "votez pour celui-là." Toute personne qui fait cela cherche des ennuis. Mais donner au candidat la possibilité de présenter son programme de sorte que les gens puissent se faire une opinion par eux-mêmes et décider de ce qu’ils vont faire. Je pense que c’est un principe démocratique très solide et c’est ce que j’ai décidé de faire, en vous donnant l'occasion de rencontrer les gens de Ijebu. » Cet Oba est vraiment à féliciter pour sa droiture ; son éthique s’inscrit dans la ligne de la rationalité légale dans nos sociétés africaines sujettes à la double influence des représentants des traditions précoloniales, et du cadre moderne d’un Etat de droit. Oba Awujale est d’autant plus à féliciter que, selon des sources bien informées, les sommes d’argent avec lesquelles Monsieur Goodluck Jonathan, à chacune des escales de sa caravane électorale dans les communautés traditionnelles, essaie de soudoyer ses hôtes se chiffrent en dizaines voire en centaines de milliers de dollars payés cash et en devise américaine. Combien de tels braves Obas ou chefs traditionnels pourrons-nous compter au Bénin lorsqu’on sait que les plus importants d’entre eux n’hésitent pas à danser devant Yayi Boni pour quelques miettes ? Asiwaju Bimpe

Le Tweet du Jour : 20 ans ou les enchères de la Réconciliation

Jonathan veut le beurre, l'argent du beurre et le sourire du Roi

Jonathan veut le beurre, l'argent du beurre et le sourire de Mohamed VI. Non seulement le président nigérian a maintenu le cap de la diplomatie de son pays orienté sur le soutien au Front Polisario qui énerve le Maroc depuis toujours ; récemment, le même Jonathan, dans une effusion mosaïque avec Israël--érigé en terre de pèlerinage --a voté contre, et ainsi contribué à bloquer la résolution  S/2014/916 de l’ONU sur la création de l’Etat palestinien. Avoir tenu ces positions perçues tout à la fois comme antimusulmanes, anti-arabes et anti-marocaines et dans le même temps vouloir la caution du souverain chérifien pour amener à lui les électeurs du Nord musulman a de quoi mettre en rogne la partie marocaine. Mohamed VI ne s’en est pas privé qui a mis le point sur le j à Jonathan. Non seulement le souverain chérifien a refusé un entretien téléphonique de circonstance, mais lorsque la communication officielle de Jonathan, niant ces déconvenues, est allée jusqu'à se targuer du contraire, le sang arabe du roi n'a fait qu'un tour. “Le Bureau du Roi dément catégoriquement les fausses allégations faites par les autorités nigérianes au sujet d'une prétendue conversation téléphonique entre le Souverain et le président nigérian, " peut-on lire dans une déclaration rendu publique par l’Administration royale du Maroc. De même le Ministre des Affaires étrangères du royaume est revenu à la charge : “Le royaume du Maroc exprime son étonnement et sa dénonciation de ces pratiques contraires à l'éthique et à l'esprit de responsabilité qui doit prévaloir dans les relations entre États”. Enfin, pour que les choses soient claires et qu'aucun doute ne subsiste sur tout le mal que le Maroc pense de Jonathan,  il vient de faire rappeler son ambassadeur au Nigéria. Une chose est claire, Mohamed VI ne veut pas faire de cadeau à Jonathan. Dans le contexte électoral décisif que traverse le Nigeria, le roi n'entend pas être instrumentalisé par Jonathan avec lequel il n’est pas en odeur de sainteté . Et pour le faire savoir il l’a crié haut et fort. Adesina Bolariwa ibinimori

"Jonathan=Gbagbo", l’Équation Douteuse d’Obasanjo et sa Racine

Les pays anglophones et les pays francophones d'Afrique, on le sait, ont tendance à s'ignorer cordialement en raison de la différence des langues officielles héritées de leurs histoires coloniales distinctes, et en dépit bien souvent de nombreux traits communs qui les lient par ailleurs. L'exemple de l’Afrique de l'Ouest est très parlant. Le Ghana se sent plus proche de la Sierra Leone ou du Libéria que du Togo ou de la Côte d'Ivoire voisins. De même, dans la pratique, et les échanges culturels ou intellectuels quotidiens l’attestent, le Ghana est ressenti et vécu comme le voisin immédiat du Nigéria en Afrique de l'Ouest alors que le Bénin avec lequel il partage plus de 700 km de frontière, de peuples et de langues communs est tout simplement passé à la trappe, comme s’il eût été une quasi non-existence.

Nigeria : Jonathan et l'Argent de la Guerre Électorale

Dans le schéma de démocratie en vigueur au Nigéria, comme un peu partout en Afrique Noire, chaque parti a ses vues et sa vision du processus d'accession ou de maintien au pouvoir. En général, ces vues et visions suivent la ligne de séparation entre le pouvoir et l'opposition. L'opposition, très limitée dans ses moyens financiers et institutionnels, espère s'appuyer sur le mouvement du peuple, et sa volonté de changement. Pour cela, elle adhère à un discours normatif en mettant l'accent sur le respect des règles de la Démocratie, la transparence et la justice des élections. En revanche, le pouvoir qui s'arrange pour étendre son influence sur les institutions démocratiques—la CENA et la Cour Constitutionnelle au Bénin, en l'occurrence l'INEC et la Cour suprême, au Nigéria —promet du bout des lèvres d'organiser des élections convenables mais ne fait aucun pari sur leur nature juste et transparente. Dans beaucoup de pays africains, le pouvoir à la haute main sur le système électoral et met en place une machinerie de fraude dans laquelle sont impliquées toutes les institutions de la république qu'il contrôle.

Nigeria : Quand le Roi du Maroc, Mohamed VI Snobe Jonathan

Nana Akuffo Addo aurait-il dû Tenir sa Langue sur BBC ?

La Femme et sa Liberté Conditionnelle

Peu, très peu d’hommes ont des fortunes, du respect, le confort matériel et du capital social à partir d’une femme, mais l’homme a plus souvent la femme, le respect, le capital social et le confort matériel avec la fortune. Et très peu de femmes sont choquées d’avoir des fortunes, le confort matériel et du capital social à partir d’un homme, dont il leur suffit d’être l’épouse. C'est de là que viennent la tragédie de la femme et le risque de mépris et l'injustice qu'elle encourt depuis toujours. Le jour où et les sociétés dans lesquelles l’homme cessera d'avoir la femme avec la fortune, comme il obtient le confort matériel, le capital social, le respect, alors la femme sera vraiment libre. En somme, la femme doit changer de côté. La difficulté de sa libération vient de l'ambiguïté assumée de profiter à la fois des atouts fallacieux de sa condition historique d'objet sexuel et les promesses d'une égalité avec le sexe masculin. Tant que cette ambiguïté ne sera pas levée, la libération de la femme sera une affaire de beaux discours et de célébration annuelle sans lendemain. Amida Bashô

Buhari et Shagari, 31 ans après le Coup d’Etat du 31/12/83

Ghana Electricity Crisis (Dumsor

The Causes, Disadvantages And Solutions

Obama Rend Hommage à l’Exemple de Selma

Le Tweet du Jour : Afrique, To Do or not To Be

 

Le Tweet du Jour : Ce à quoi Travaille Yayi

Le Ghana a 58 Ans

Remembering Nkrumah ; Ghana’s first President

Last Tuesday, February 24, 2015, marked exactly 49 years since the overthrow of that African referred to in his time as ‘the man ahead of his time’ by the Western world. He was a true leader, a liberator, the first President of the Republic of Ghana, Osagyefo Dr Kwame Nkrumah. His overthrow was perpetrated by a group of military and policemen, led by key figures such as Col E.K. Kotoka, Major A.A. Afrifa and Inspector General of Police J.W.K. Harlley. Files of CIA The files of the US Central Intelligence Agency declassified in 1999 showed that the United States of America (USA) had been trying to influence people to overthrow President Kwame Nkrumah since 1964.  According to declassified files of the Central Intelligence Agency (CIA) of the US, these men received adequate support from the CIA. This was because Dr Nkrumah’s government posed a great threat to the US and her interests due to the strong socialist leaning of Osagyefo Dr Kwame Nkrumah in the heat of the Cold War between the USA and the USSR. It is instructive in this vein to state that the existence of the National Liberation Movement (NLM) with its sole aim of defeating Nkrumah by fair or foul means, provided the impetus for the CIA agenda. The NLM, which engaged in violence, became the vanguard of opposition movements in the country and as aptly captured in his book titled ‘ The Political History of Ghana (1950-2013), Dr Obed Yao Asamoah describes how savage the NLM campaign was, leading to many fatalities, especially in 1955 when Dr Kofi Abrefa Busia was the NLM’s parliamentary leader. Emergence of Nkrumah continued

Ghana : Gigantesque Manifestation de l’Opposition

L'opposition NPP a organisé une grande manifestation mercredi 18 février contre la crise énergétique en cours et ce qu'elle estime être l'insensibilité et la corruption de la part du gouvernement. La manifestation avait pour mot d’ordre «Won Gbo » qui signifie littéralement "nous sommes en train de mourir" en langue Ga. Elle a été menée par des membres éminents du Parti NPP y compris son porte-drapeau, Nana Addo Dankwa Akuffo-Addo et son colistier, Dr Mahamudu Bawumia. Des milliers de participants se sont réunis au Cercle Kwame Nkrumah à Accra portant des pancartes exprimant leurs frustrations, ou exigeant le départ du président John Mahama pour raison d’incompétence. Avant la marche dans la rue, les manifestants ont dansé au son de la musique et des slogans de campagne du NPP, tandis que d'autres chantaient des chants de guerre pour signifier leurs frustrations et leur ras le bol de la crise de l'électricité. La police a connu un moment mouvementé quand la foule grouillante était devenu agitée, mais elle a réussi à maintenir la loi et l'ordre, et veiller à une manifestation pacifique. Nana Akufo-Addo, dans son discours à la foule réunie à Hearts of Oak Park à Accra, a demandé au gouvernement de résoudre la crise de l'énergie. Les Députés NPP minoritaires se sont absentés au Parlement pour être de la manifestation. La crise de l'énergie a mis au chômage toute une partie des Ghanéens tels que les coiffeurs, les mécaniciens, ou les vendeurs de nourriture qui sont les plus touchés par la crise trad. Alan Basilegpo

Dixit : Obasanjo, le Nigeria et l’Inquiétude des Béninois

Nous sommes environ 180 millions aujourd'hui, nos frères et sœurs en Afrique de l'Ouest sont inquiets et quand nous parlons et je leur demande pourquoi ils sont inquiets, ils répondent toujours que si un demi-million de Nigérians vont au Bénin, nous allons les submerger. Dixit Olusegun Obasanjo

Re “…Responsabilisation des Acteurs...”: Réponse au Dr Afolabi

Dr Afolabi, Votre analyse fait débat au sens propre du terme ; elle appelle trois observations que j'aimerais faire très rapidement. Premièrement elle fait courir, votre analyse, le risque d'une régression à l'infini alors que l'objectif est, pour une fois, d'aller de l'avant et de sévir par l'exemple, concrètement. A suivre votre raisonnement, au-delà de Kérékou, de Soglo, etc. pourquoi ne pas appeler à la barre tous les anciens présidents et hommes politiques du Bénin depuis les 54 ans de notre « indépendance » ? Pourquoi ne pas appeler à la barre la France qui anime en coulisses tout ce beau monde ? Autant dire que c'est la meilleure façon de renvoyer ce procès aux calendes grecques.

Ghana/Côte d’Ivoire : la Guerre du Pétrole Devient Juridique

L’échange d’arguments juridiques préliminaires entre le Ghana et la Côte d'Ivoire sur leur litige frontalier en rapport avec le pétrole offshore commencera au Tribunal international du droit de la mer (TIDM) le 29 Mars 2015. Les deux pays devraient poursuivre cet échange le 30 Mars 2015 sur la question de savoir si toutes les activités devront être suspendues sur la frontière maritime contestée. Le TIDM fixerait alors une date pour se prononcer sur la question. La date d’échange d’arguments juridiques est arrivée après que les parties ont eu une conférence téléphonique avec la Chambre spéciale du TIDM basée à Hambourg, Allemagne. Ainsi, le procureur général et la ministre de la Justice ghanéenne, Mme Marietta Brew Appiah-Opong dirigeront une équipe juridique pour répondre, au jour fixé, à la contestation soulevée par la partie ivoirienne.

Comment le PRD Aurait Été Plus Heureux

Le caractère inducteur de l'utilisation d'une langue étrangère en tant que langue d'expression écrite dominante ne peut jamais être surestimé. Souvent, lorsque le savant, le spécialiste ou le poète patriote souligne ce caractère, il est taxé de nationalisme ringard par les tenants du conformisme néocolonial, pour qui, le maintien des langues étrangères est un dogme semblable à celui du maintien en l'état des frontières absurdes héritées du colonialisme.

Obasanjo, Toute Jeunesse, Fête ses 78 ans sur un Terrain de Foot

L’Autocrate Africain : son Essence et son Accident

Pour beaucoup d'autocrates africains, présider une nation c'est essentiellement  amasser une immense fortune par corruption, rapines et détournements du bien public ; n'avoir de comptes à rendre à personne, réprimer ceux qui n’approuvent pas leurs injustices et favoriser ceux qui les flattent ; c'est frayer avec toute femme qui bouge et se faire le père de la nation au plus mauvais sens du mot. Yayi Boni en est l'accident le plus stupide. Cette stupidité n'étant pas seulement une idiosyncrasie mais découle aussi du fait des imbéciles qu'il a chevauchés pour accéder au pouvoir. Quoi de plus vrai lorsque cette tourbe répudiée n'a plus que ses yeux pour pleurer et ses doigts pour les mordre Aminou Balogun

Le Tweet du Jour : la Complaisance Paradoxale des Peuples

Je vous présente Jose Mujica, le Président le plus Pauvre du Monde

L’ Avion Présidentiel du Ghana a pris Feu ce Mardi

L’ avion présidentiel du Ghana a pris feu mardi à l'aéroport international de Kotoka à Accra, la capitale. Les rapports indiquent que le Falcon 900, a ralenti et a pris feu alors qu'il tentait de décoller. Un communiqué de presse publié par les Forces armées du Ghana et signé par le directeur des relations publiques, le capitaine de corvette, Andy La-Anyane indique que «l'incendie a été causé à la suite de frottement entre les roues et la surface de la piste ». L’appareil était en route pour Malabo, en Guinée équatoriale dans le cadre d’une mission. La déclaration officielle des Forces armées du Ghana indique que l'équipage de légers problèmes opérationnels avec le système informatique alors que l’appareil roulait sur la piste un peu avant le décollage. Selon le communiqué, l'avion est retourné à la base aérienne d’Accra pour réinitialiser les ordinateurs. « La deuxième tentative, ajoute le communiqué, a causé la perte des deux roues principales de gauche. » Le communiqué indique que les procédures d'urgence ont été suivies et les passagers ont été débarqués rapidement. Il n'a cependant pas révélé si les procédures préparatoire au vol ont été également suivies. Aucune indication sur les passagers à bord de l’appareil lors de l'incident. trad. Alan Basilegpo

Le Tweet du Jour : Pour Mémoire, le Vrai Métier de Bako

Le Tweet du Jour : Drôles de Députés Béninois

Le Tweet du Jour : l’Ingratitude Peu Évangélique de Yayi Boni

Jonathan s’arrache les cheveux, angoissé par le Spectre de Buhari

Loin de se justifier par les raisons officielles avancées, le report des élections au Nigeria n’était ni un hasard ni dénué d’arrière pensées politiciennes. En vérité, Jonathan et les siens vivent dans la hantise de se voir succéder par le Général Buhari. Passe encore pour eux l’idée de céder le pouvoir mais il ont une sainte horreur de le céder au Général Buhari, qui a la réputation d’être un intraitable chevalier de la lutte contre la corruption. Mais Jonathan, et son entourage, notamment la Ministre du Pétrole, sont à l’origine de détournement du denier public portant sur des centaines de millions de dollars de l’argent du pétrole. Une bonne partie de cette cagnotte est en train d’être utilisée actuellement pour corrompre à tout va, acheter des consciences et organiser la fraude électorale. C’est à court de temps dans cette organisation, et dans la hantise d’une victoire annoncée du Général Buhari aux élections initialement prévues pour le 14 février, que le pouvoir a tourné casaque et ferraillé pour obtenir le report des élections, report qu’il a ensuite mis au compte de l’impréparation de l’INEC ainsi que du problème de sécurité que pose le groupe terroriste Boko haram.

Re “Front Pour la Responsabilisation des Acteurs Publics...

La Réaction du Dr Afolabi Biaou

Nigeria : Si Buhari n’est pas Docteur, Yasar Kemal non Plus

L’écrivain turc Yasar Kemal vient de mourir à l’âge de 92 ans et, à l’instar du ministre de la culture de son pays, on peut déplorer la perte d’une grande âme, et d’un esprit de la liberté. Ce décès donne l’occasion de jeter un bref regard rétrospectif sur la biographie du grand écrivain, et d’en tirer raison de questionner l’hystérie qui fait rage actuellement au Nigeria sur ce que les détracteurs du candidat de l’opposition appellent « l’insuffisance de qualification intellectuelle » du Général Buhari pour être Président. Sous entendu, son rival serait docteur en… zoologie… En fait de quoi s’agit-il ? Le pouvoir PDP et ses sbires font un procès au candidat Buhari sur le fait qu’il n’aurait pas présenté un diplôme scolaire en règle dans son dossier de candidature. A les en croire, ce serait une violation de la constitution. Outre qu’en l’occurrence l’accusation formulée contre le Général Buhari est sujette à caution, la constitution du Nigeria qui parle de « niveau suffisant de formation secondaire » n’a jamais exigé de diplôme pour être candidat à la présidence. Mais la prévalence en Afrique du culte du diplôme, qui justifie l’impérialisme social de son détenteur, a la vie dure en dépit de l’impasse et des absurdités sociales auxquelles il conduit.