Peu, très peu d’hommes ont des fortunes, du respect, le confort matériel et du capital social à partir d’une femme, mais l’homme a plus souvent la femme, le respect, le capital social et le confort matériel avec la fortune. Et très peu de femmes sont choquées d’avoir des fortunes, le confort matériel et du capital social à partir d’un homme, dont il leur suffit d’être l’épouse. C'est de là que viennent la tragédie de la femme et le risque de mépris et l'injustice qu'elle encourt depuis toujours. Le jour où et les sociétés dans lesquelles l’homme cessera d'avoir la femme avec la fortune, comme il obtient le confort matériel, le capital social, le respect, alors la femme sera vraiment libre. En somme, la femme doit changer de côté. La difficulté de sa libération vient de l'ambiguïté assumée de profiter à la fois des atouts fallacieux de sa condition historique d'objet sexuel et les promesses d'une égalité avec le sexe masculin. Tant que cette ambiguïté ne sera pas levée, la libération de la femme sera une affaire de beaux discours et de célébration annuelle sans lendemain. Amida Bashô |
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