Le 27 Février 2015, le Ghana a reçu copie d'une demande formelle de la Côte d'Ivoire adressée au TIDM, et contenant la suspension de toutes les activités dans la zone contestée, jusqu’à nouvel ordre. Ces activités comprennent la pêche et l'exploration du pétrole. Une demande qui si elle était confirmée affecterait l'exploration et l'exploitation sur le projet Tweneboah-Enyera-Ntoumme (RTE) , opérées par Tullow Oil Plc et ses partenaires. La Côte d'Ivoire a fait valoir que cette suspension doit rester en vigueur jusqu'à ce que le tribunal délivre sa décision finale sur le différend frontalier maritime entre le Ghana et la Côte d’ivoire, actuellement pendant devant la Cour. Ce à quoi le Ghana s’est opposé, en faisant valoir le fait que la Côte d'Ivoire n'a aucun fondement juridique solide pour justifier la suspension des activités dans les zones contestées. « Nous sommes prêts à nous battre légalement avec nos voisins. Nous avons un dossier solide qui est fondé sur le droit international, et nous croyons que le tribunal devrait entendre nos arguments » a dit Mme Appiah-Opong à Accra ce mercredi. La Côte d'Ivoire a posé le problème du litige frontalier en 2013 alors que le Ghana a découvert du pétrole en quantités commerciales dans la zone en Juin 2007. Après l’échec des entretiens bilatéraux entre les deux pays l’année dernière, le Ghana a décidé de se tourner vers le TIDM en vertu des règles établies par la Convention des Nations Unies sur les lois de la mer (UNCLOS) pour protéger les intérêts du pays et ceux des compagnies pétrolières qui ont investi des millions de dollars dans l'exploration du pétrole dans certains endroits de la zone contestée. trad. Alan Basilegpo ibinimori | | |
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