Nous voilà de nouveau à la croisée des chemins, appelés au renouvèlement de diverses institutions qui régissent notre démocratie. En ces moments où nos jeunes des campagnes et des villes s’interrogent, à la recherche de modèles et de guides, en ces périodes où nous, adultes et moins jeunes, parents et aînés, avons le souci de leur avenir, il est de notre devoir d’explorer les éléments qui fondent les bons choix; suggérer le portrait sinon l’idéal-type de l’homme ou de la femme doté des qualités, de la volonté et de l’ambition nécessaires pour assumer la charge du projet collectif de régénération de notre nation. S’il est certes vrai que les avancées d’une société, quelle qu’elle soit, résultent d’efforts collectifs, il n’est pas moins vrai que certains traits, certaines valeurs incarnées par certaines personnalités sont plus aptes que d’autres à conduire le rassemblement autour d’une nouvelle dynamique, d’un nouveau projet d’espérance pour le pays.
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Ainsi, nous interrogeons nous en ce moment crucial, comme nous l’avons évoqué, sur le type voire l’idéal-type du leader taillé pour prendre à bras le corps la lourde charge de régénération de notre nation et de donner à son peuple, au lieu des miroirs aux alouettes habituels, l’espérance qu’il est en droit d’investir dans les prochaines échéances. Parmi les figures qui ont marqué à divers degrés ces dernières décennies la vie nationale, une se détache à nos yeux, unique dans le genre, cumulant , par la grâce du destin et l’énergie d’une volonté personnelle, nombre de qualités qui le placent en pôle position bien au-dessus de la mêlée pour conduire le rassemblement autour de la tâche complexe et ardue de l’édification nationale. Nous voudrions retenir ici cinq traits qui le distinguent à nos yeux, cinq comme les cinq doigts de la main qui tient le flambeau ou l'étendard, cinq traits qui condensent et d’où découlent plusieurs autres qualités. Et ce disant, ce n’est pas pour parler d’un individu que nous connaitrions personnellement, nous ne l’avons jamais rencontré, tant mieux dirions nous, notre regard, dénué de partialité, n’en est que plus neutre. C’est donc un personnage qui s’est forgé, illustré sous notre regard dans l’agora, par ses engagements que nous appelons à examiner sans parti-pris et en toute objectivité. C’est d’abord et avant tout un patriote que nous reconnaissons en lui. Et quand nous employons ici ce mot pour le qualifier, c’est dans son sens profond. Les raisons qui nous conduisent à le qualifier ainsi sont multiples pour qui connaît les actes dont il a jalonné son parcours. Parmi ces raisons, qu’il nous soit permis de n’en citer qu’une ici. Quelle est-elle ? Les compétences acquises par sa formation et son travail techniques et scientifiques lui auraient aisément ouvert de hauts postes académiques ou managériaux dans de prestigieuses universités ou des entreprises de pointe en occident ou en Asie. Son talent et son énergie, nous le disions, sont de la même trempe. Plutôt que de préférer ces voies gratifiantes à maints égards, il a choisi de revenir investir ses compétences et son énergie sur ses lieux d’origine. C’est Edem Kodjo qui a écrit ou dit en substance ceci, à savoir que « les Africains les plus outillés sont partout sauf là où ils devraient être, c’est-à-dire en Afrique ». A la croisée des chemins, en dépit des appels de sirène qu’on imagine, à l’instar de beaucoup d’autres et contrairement à beaucoup d’entre nous, il savait donc bien là où le sens du devoir lui dictait d’être, à savoir : au service de la mère patrie. Ce choix libre et responsable dénote le second trait d’esprit que nous reconnaissons en lui : Un sens élevé de l’engagement citoyen. Ce sens de l’engagement va s’illustrer de bien des façons et en maintes circonstances tout au long de ces années de vie sociale et politique au service de la nation. Ainsi n’a-t-il jamais ménagé son énergie pour relever sans équivoque et avec un courage exemplaire les dysfonctionnements qui portent atteinte à l’intérêt collectif. De telles occasions où il est monté au créneau avec détermination pour éveiller les consciences sont notoires. Nous n’apprenons rien à personne à ce sujet. C’est une énergie agissant au sein du peuple. « JaY n’est point un OVNI, une soucoupe volante surgie au-dessus de l’espace public, JaY connaît le peuple, le peuple connaît JaY» comme écrivait un internaute sur un forum de discussions entre jeunes. Cet esprit de corps avec le peuple, allié à la veille constante au profit de l’intérêt collectif, dénote le troisième trait que vous voudrions indexer en lui : La défense de la vérité comme sacerdoce : Nous savons tous comment, s’inscrivant à contre-courant, il a pris une position unique et exclusive autour de questionnements en rapport avec la LEPI à l’époque. Nous savons comment l’histoire lui a donné et continue de lui donner raison pour ainsi dire. Cette prise de position exceptionnelle dénote d’un attachement non négociable à la vérité. C’est une position difficile à tenir lorsque l’on est pris dans les circuits alambiqués du cénacle politicien. Mais l’homme tenait à la vérité, une vérité informée par son bagage technique et son discernement, toutes choses qui l’édifiaient que cet outil que l’on tendrait à considérer comme exclusivement technique est aussi socialement déterminé. Il savait que faute de prendre en compte cette détermination sociale agissante pendant le processus de fabrication de l’outil, son usage après coup porterait le risque de désastres incalculables pour la société. En bref il savait que la nation était aux prises avec une construction plutôt sociotechnique que purement technique comme on le dit dans le jargon de son métier. Si l’on voudrait retenir un seul critère par lequel il s’est élevé au-dessus de la mêlée, cet engagement notoire sans concession face à la vérité dans ces circonstances cruciales nous le désigne comme une unique figure de notre histoire politique récente qui mérite notre confiance. Peut-être convient-il de tirer les enseignements de cet épisode, à savoir que nous vivons dans un monde de plus en plus impacté par la technologie, ce qui requiert du dirigeant moderne en plus de se faire épauler par des ressources humaines adéquates, d’être lui-même forgé un tant soi peu aux déterminants de notre temps. Dans ce monde interconnecté, en compétition croissante et qui se complexifie sans cesse, les destins collectifs ne sauraient dorénavant être laissés aux mains de personnes choisies au hasard sur des critères essentiellement « émotionnels » ou autoritaires. Cette exigence posée sur les nations modernes m’amène à relever la quatrième caractéristique qui le distingue comme figure exceptionnelle parmi d’autres. La vision d’une exigence fondamentale des sociétés contemporaines : L’esprit d’entreprise. Jeune diplômé, de sa propre vision, il avait discerné tôt que la voie d’émancipation individuelle autant que collective pour nos nations en construction se trouve dans entrepreneuriat privé comme s’il avait entendu ce conseil que feu l’ambassadeur Guy Boukary Mory, alors en service à Bonn en Allemagne, prodiguait souvent aux étudiants béninois lors de ses tournées dans les pays sous sa juridiction diplomatique. «Ne visez pas la fonction publique. Forgez-vous à devenir les capitaines d’industries et d’entreprises dont notre pays a besoin. » Les multiples initiatives entrepreneuriales et éducatives qu’on lui connaît témoignent de ce credo bien intériorisé. Fort de ces expériences, il est mieux à même de cerner les difficultés, contraintes et exigences auxquelles nous devons faire face sur la voie ardue mais incontournable vers l’auto-détermination et la prospérité. Combatif, vif, mobile, nul doute que son énergie saura mobiliser et rassembler jeunes et moins jeunes. Le goût d’entreprendre est souvent fondé sur le cinquième trait de caractère que nous voudrions relever au vu de son agir : L’esprit d’indépendance et de liberté : L’indépendance et la liberté sont les marques des créateurs et des entrepreneurs, peu enclins à toute forme d’assujettissement et de diktat. Voilà une figure qui s’est illustrée par l’usage de sa liberté d’expression qu’il a su mettre à profit pour débattre sans ambages et sans concession des problèmes de la cité. Il est bien connu que les personnalités éprises de liberté sont peu portées à aliéner celle d’autrui. Il porte donc en lui les ferments d’un leadership garant des libertés publiques. Gageons qu’avec lui, la démocratie fortifiera ses lettres de noblesse. Nous lui souhaitons de veiller à préserver l’essence de son indépendance et de sa liberté au sein des alliances que requiert l’action publique. Collaboration, coopération, compromis oui ! Collusion et compromission non ! Tels sont nos vœux afin que nous puissions en tout temps soulever haut ses mains exemptes de tout reproche face à la nation que la raison appelle à se mobiliser pour lui insuffler l’énergie de porter haut les aspirations de notre jeunesse. Bon vent au candidat Président Janvier Yahouédéou. Théophile Nouatin, citoyen, Ing. Polytech., écrivain, amateur de football etc… art. similaire : Janvier Yahouédéhou ou les 10 Qualités du Futur Président art similaire 2 : Pour un Bénin Intègre, Dynamique et Juste |
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