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Balises: Béninois libvéré, Dictature, HAAC, Interdiction, liberté d'expression, mal élu, Yayi Boni
Présidents d’Afrique, Sabordez-vous !
Aminou Balogoun
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C'est par pur ethnocentrisme, une approche essentialiste d'événements a priori spécifiques, généralisation idéologique et manichéenne de faits ou d'événements singuliers, que la presse occidentale a décrété que le soulèvement de la Tunisie, contenait en germe ce qu'elle allait qualifier de « Révolution arabe ». En lui conférant ainsi ce que les linguistes appellent un effet performatif. Quitte à ce que les pays occidentaux, avec leur monture de domination politique nommée ONU, accompagnent le mouvement, et dans la même frénésie ethnocentriste, lui fasse mériter son nom arbitraire. Actuellement, c'est le même sinistre ethnocentrisme qui préside à la censure qui plane sur le bilan humain de la guerre en Libye, et la mort silencieuse de plus de 100 mille libyens sous les bombes de l'OTAN.
Si la révolution est arabe comme l'a dit la presse et les milieux diplomatico-politiques occidentaux, et pour l’être véritablement, elle doit, partie de Tunisie, embraser l'Égypte et consumer aussi le régime libyen. C'était le moins que pouvait faire un mouvement qualifié a priori d'arabe sur la base d'un manichéisme douteux.
On comprend alors la volonté occidentale qui a suivi. L’énorme pression américaine et européenne sur le Raïs égyptien Moubarak, auquel l’Occident sut gré de s'effacer après plusieurs mois d’un bras de fer tendu. On comprend, dans le même ordre d'idées, l'acharnement contre le colonel Kadhafi, un dirigeant dont les concitoyens n’étaient pourtant pas, contrairement aux autres pays arabes, à l'article de la misère, et dont la soif légitime de liberté n'avait pas besoin d'être étanchée à coups de bombes de l'OTAN au point d'occasionner plus de 100 000 morts ! Une guerre logistiquement assistée par l'Occident chrétien en sous-main. Une guerre à laquelle au fond, légitimement, le colonel Kadhafi a réagi en homme d'État responsable. C'est parce qu'on a nommé « révolution arabe » le vent de liberté qui a fait tomber tour à tour les régimes tunisiens et égyptiens qu'on a trouvé inacceptable que le colonel Kadhafi s'acharne à jouer les intrus, les résistants, l’exception à une règle que l'on a décrétée absolue, en dépit du bon sens. Voilà comment les délires ethnocentriste bon teint peuvent se faire bonne conscience. Allons donc ! Ce qui a marché en Tunisie et en Égypte ce n'est pas en Libye que cela va échouer ! Cette révolution arabe, depuis qu'elle consumait des régimes en Afrique du Nord n'a jamais échoué à atteindre ses objectifs. Et pour cela, l'Occident impérialiste qui nomme toutes choses en ce monde, comme s'il était le secrétaire de Dieu, ferait tout pour faire mériter son nom à cette fameuse « révolution arabe ».
À coups de bombes de l'OTAN, la frénésie d'un Sarkozy qui a trouvé là une occasion illusoire de décoller des pâquerettes de la vulgarité et de l'agitation permanente, à coups de d’instrumentalisation honteuse d'une résolution de l'ONU cyniquement dévoyée de ses objectifs primordiaux, on a détrôné puis assassiné froidement un dirigeant africain en l'occurrence le colonel Kadhafi de Libye. Et Dieu peut alors dire : « que la révolution arabe soit ! »
Mais petit détail qui a son importance : pourquoi la révolution arabe ignore-t-elle tranquillement l'Algérie et le Maroc qui ne sont pas des modèles de démocratie en Afrique ? Ou alors l'Algérie et le Maroc ne sont peut-être pas des pays arabes ? Partout où la soi-disant « révolution arabe » risquait d'avoir des effets collatéraux incontrôlables sur la paix sociale en Occident comme en France, un pays où la mémoire collective de la guerre d'Algérie est encore vivace et qui abrite sur son sol un nombre non négligeable d'Algériens et de Marocains, partout où l'Occident n'y a pas intérêt eh bien la révolution arabe miraculeusement s'essouffle si jamais elle prend naissance, elle devient aveugle et sourde à la quête de liberté des mêmes peuples arabes ; elle cesse d’être arabe.
Et à étendre le renouveau de folie colonisatrice de l'Occident sur l'Afrique tout entière, il est curieux de constater qu'une révolution sous l'égide triomphante de la France à chassé un autre « dictateur » en Afrique Noire en la personne de M. Gbagbo, président légitime de la Côte d'Ivoire. En Libye comme en Côte d’Ivoire l’objectif et les intérêts néocoloniaux de l’Occident ainsi que l’implication française ont un air de famille indéniable. À l'échelle africaine et d'une manière rétrospective, on peut dire que si c'est le même vent de révolution qui a soufflé en Tunisie, en Égypte et en Libye, alors c'est aussi le même vent qui a déraciné Kadhafi qui a aussi eu raison de M. Gbagbo, président légitime de Côte d'Ivoire. On aboutit alors à un curieux paradoxe : rétrospectivement, à s'en tenir rigoureusement au regard ethnocentriste qui affecte les évènements politiques en cours en Afrique, la Côte d'Ivoire apparaît comme étant plus arabe que l'Algérie ou le Maroc…
Aminou Balogoun
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Questions aux Assassins de Kadhafi
Hitler était un dictateur ; non pas pour nous Africains ou Asiatiques colonisés mais pour les occidentaux. N'en déplaise à l'ethnocentrisme maniaque avec lequel ceux-ci universalisent tout ce qu'ils touchent ou tout ce qui les touche.
La question s'est même posée dans les milieux intellectuels postindépendance africains de savoir si Hitler ne méritait pas une statue. Dans la mesure où, d'une certaine manière, sa violence intime, sa barbarie à l'égard de ses propres frères blancs, et la menace qu'il a fait encourir à leur liberté en ont été pour beaucoup dans la prise de conscience par ceux-ci de la nécessité de libérer leurs colonies de par le monde. En clair, si l'Égypte comme on le dit est un don du Nil, nos indépendances sont peut-être un don d'Hitler. La neutralité bienveillante, sinon l'aura positive dont est auréolée l'image de Hitler en Afrique explique que, chez nous au Bénin par exemple, bien des familles n'hésitent pas à nommer leur fils d’après Hitler, parce qu'ils pensent que celui qui a fait parler de lui sous ce nom dans le monde entier et qui a fait trembler ceux qui les faisaient trembler ne devaient pas être n'importe qui ; c'est-à-dire qu'il ne pouvait qu'être un brave homme.
Mais pour les européens, il va de soi que Hitler était un diable, un dictateur sanguinaire, tout ce qu'on veut. Parce qu'il leur a fait goûter en une demi-douzaine d'années à peu près la soupe infecte de malheur, d'arbitraire, de brutalité, de torture, de privation de liberté, d'injustice et de domination que l'Europe, l'Occident chrétien servait allègrement et sans états d’âme aux peuples dominés d'Afrique et d'Asie, sous prétexte de civilisation, souvent et sous des formes variées depuis plusieurs siècles !
On comprend donc que les Européens considèrent Hitler comme dictateur sanguinaire et qu'ils en aient fait le diable absolu. Mais d’où leur vient la manie et l'outrecuidance de venir détecter dans nos contrées des hommes qu'ils nomment dictateurs, désignation magique sur la base de laquelle ils se permettent d'intervenir dans nos affaires au nom abusif de l'ONU et d'autres organisations pseudo internationales à leur solde ?
Nous, nous n'avons jamais détesté leurs dictateurs. Nous n'en avons jamais eu qui ait à lui tout seul été responsable de la mort de millions d'êtres humains innocents en l'espace d'une demi-douzaine d'années ! Pourquoi se mettent-ils en peine de venir chercher des dictateurs chez nous ? Pourquoi viennent-ils chercher des poux dans nos cheveux ? C'est leur manie ethnocentrique de l'universalisme à tout crin qui les pousse à combattre pour nous nos dictateurs lorsque les leur ne nous ont jamais fait ni chaud ni froid ? Pourquoi se montrent-ils si cyniquement sélectifs dans le choix de nos dictateurs ? Pourquoi ne nous demandent-ils pas démocratiquement de leur fournir la vraie liste des dictateurs africains ? Et, à l’échelle mondiale, pourquoi font-ils profil bas dans cette lutte, en ne choisissant d’intervenir que dans certains pays à l’exclusion d’autres ? Pourquoi ne vont-ils pas par exemple bombarder la Chine qui ne fait pas mystère de sa Dictature ? Ou bien lorsqu'on a du pétrole et des matières premières en abondance sous son sol en Afrique on n'a plus le droit aux dictateurs ?
Aminou Balogoun
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Rédigé à 10:26 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Afrique, assassinat, Blanc, Bombarder, Bénin, Chine, colonialisme, Dictateur, dictature, domination, esclavage, Hitler, Kadhafi, Noir, néo-colonialisme, Obama, ONU, Pétrole, résistance, Sarkozy, Universalisme
Après la chasse au Dictateurs, ils vont nous dire comment nous allons baiser ou si l’on veut, comment aimer… Inénarrable ! Cameron se dit un homme de droite. La défense et l’illustration de l’homosexualité ne sont tout de même pas une valeur typiquement conservatrice. D’où vient que ce qui choquerait la majorité de son camp est si généreusement et arrogamment suggérée à l’Afrique ? Réponse : Il s’agit d’un cadeau empoisonné. Il faut que l’Afrique attrape tous les vices qui en Occident les conduisent peu à peu dans le collimateur de la mort, ce que le Pape Jean-Paul II appelait la culture de mort…Comme ça, ils seront en paix… Nous devons mourir avec eux…C’est ça l’idée suprême qu’ils se font de la fraternité qui nous lie à eux… L’Occident a mangé son pain blanc, qu’il laisse les autres peuples prendre la relève, qu’il s’éclipse de scène… au lieu de nous faire des scènes. Imbécile!
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Dans l'affaire de la Libye on a entendu la voix de l'Afrique du Sud à travers celle de son président M. Zuma qui s'est opposé à l'aventure en déplorant la mise hors jeu de l'Union Africaine. De même, après l'assassinat du colonel Kadhafi, alors que même le pape des catholiques, plus prompt à protéger des pédophiles et autres violeurs d'enfants, se terrait dans un silence honteux, on a entendu la voix de l'archevêque Desmond Tutu dénoncer ce qu'il a appelé lui-même un assassinat. Oui, comme on le voit, l'Afrique du Sud avec l'héritage de Nelson Mandela, est encore l’un des seuls lieux résiduels en Afrique où le continent entier peut concentrer sa volonté et ses capacités de résistance à la domination occidentale. En effet, sous prétexte de lutter contre les dictatures (qui peut croire sincèrement que ceux qui nous vendaient en esclaves pendant quatre siècles puis colonisaient seraient aujourd'hui, par deus ex machina les pionniers de notre défense contre les dictatures ?), Les occidentaux dans leurs projets de recolonisation de l'Afrique à des fins de survie dans un monde en mutation qui les menace de relégation liquident peu à peu les lieux et les figures symboliques de la résistance africaine authentique.
L'Afrique du Sud héritière de l'image idéale et respectable de Nelson Mandela à travers sa lutte de libération contre l'apartheid reste encore le dernier étendard de notre résistance. Mais pour combien de temps encore ? Et de quelle manière ? Car les tenants au pouvoir dans ce pays ne doivent pas se croire indéfiniment invulnérables au procédé maintenant consacré de liquidation occidentale de la résistance africaine qui consiste essentiellement à diviser une nation fragile pour abattre son dirigeant qui fait obstacle à sa volonté de domination. Si l'Afrique du Sud, malgré ses atouts, n'y va pas avec la manière et la modération requises, bientôt, elle aura épuisé son charme aux yeux de l'Occident implacable et avide de domination ; un Occident qui regrette amèrement d'avoir donné son indépendance fût-ce même de façon fictive à l'Afrique et qui n'a de cesse de la récupérer pour s'en servir à sa propre défense dans un monde de plus en plus incertain ou émergent de nouvelles puissances rivales, prêtes à éclipser son ancienne gloire, son ancienne hégémonie. Bien qu'elle constitue l'un des derniers points de ralliement à la résistance africaine, si l'Afrique du Sud n'y va pas avec la manière, bientôt les diverses sources de conflits et de divisions potentielles que l'Occident avait entretenues du temps de l'apartheid et qui ont été délibérément mises en veilleuse pourront être réveillées, ressuscitées par le même Occident. Car diviser une nation pour abattre son dirigeant indésirable, telle est la méthode désormais bien rodée par l'Occident chrétien capitaliste et qui fait ses ravages sur le continent africain.
Aminou Balogoun
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Mise à nu du Plan Diabolique de l'Occident contre l'Afrique
Au fond la vraie lutte qui se prépare avec la mise en scène frénétique de pays malades du néocolonialisme comme la France est celle du déclin de l'Occident capitaliste et à terme sa mort pure et simple ; déclin et mort que préfigurent les crises à répétition du système capitaliste depuis au moins une décennie. Avec l'entrée de la Chine, de l'Inde et des pays émergents dans le système économique du monde, les données axiologiques, politiques et économiques changent. Il y a une centaine d'années et même avant l'Occident capitaliste a fait sa fortune essentiellement sur le vol et le pillage qui avaient nom esclavage ou colonisation. Ensuite pendant près d'une cinquantaine d'années au détour de deux guerres mondiales, il a connu une prospérité et tendu à faire de son modèle sociopolitique et économique un modèle universel. Mais comme on le voit avec l'émergence de nouveaux pays notamment la Chine avec ses milliards d'habitants, eh bien cette configuration a perdu de sa pertinence.. Du coup l'Occident entre dans une phase de déclin qui menace à terme de conduire vers la mort.
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A bien comprendre ce qui se passe dans le monde, les peuples qui veulent se libérer de l'oppression impérialiste et capitaliste doivent passer par l'entremise de l'ONU, de l'OTAN, des USA, de la France, de la Grande-Bretagne, etc. et obtenir l'accord de l'Occident à cet effet. Or tout ce beau monde constitue le ban et l’arrière-ban des promoteurs et bénéficiaires du système d'esclavage des noirs, de l'Afrique, du système du colonialisme dont l'Afrique a souffert, et de son corolaire le néocolonialisme – la Françafrique et autres République des Mallettes – dont elle souffre encore cruellement. Mais, à en croire ce qui se passe dans le monde, c'est encore à ces monstres, à ces diables hypocrites, à ces assassins historiques de notre race que les pays africains doivent s'adresser pour se libérer…
Sinon leurs dirigeants, parce qu'ils possèdent une opposition, seront sélectivement stigmatisés comme dictateurs et l'Occident, en se servant de l'ONU, leur donnera la chasse politique jusqu'à les détrôner, les humilier et/ou les assassiner dans des exécutions extrajudiciaires barbares pour le moins indignes de l'esprit démocratique qu'ils invoquent, et qui n'est qu'un alibi pour atteindre leurs objectifs de domination de l'Afrique et d’élimination de ses dirigeants les plus éclairés les plus nationalistes. Une humiliation dont le caractère raciste est aussi honteux que choquant.
S'il en est ainsi, comment pouvons-nous nous libérer de l'oppression capitaliste et du racisme occidental lorsque, avant de nous libérer, nous devons obtenir l'aval de nos bourreaux traditionnels et historiques ? Il y a 100 ans encore, et sur plusieurs siècles, ces gens nous égorgeaient, nous achetaient, nous jetaient à la mer à convenance, nous enferraient à cales de bateau, nous traitaient et exploitaient en esclaves chez eux dans leur champs de coton ou de canne à sucre, violaient nos femmes comme bon leur semble, lynchaient sans pitié nos hommes pour un oui ou un non ! Il y a à peine une cinquantaine d'années ils nous colonisaient et nous parquaient dans des endroits un peu partout en Afrique comme des bêtes, car ils n’ont cure que de nous exploiter, de nous dominer et de piller nos ressources naturelles et humaines. Maintenant, l'invention politique la plus géniale qu'ils ont trouvée, et qu’ils sont en train d'expérimenter, c'est de faire croire qu'ils sont nos meilleurs atouts, nos meilleurs remparts contre nous-mêmes. C'est de faire croire qu'ils sont nos amis parce qu'ils contribuent à exacerber nos divisions pour en tirer parti et raison. Mais le premier problème de l’Afrique est-ce l’incendie de la division qu’allume et attise l'Occident ou la volonté pluriséculaire des occidentaux de nous spolier, de piller nos richesses, de violer nos femmes, et d'exploiter nos hommes ? Tout simplement parce qu'ils ont trouvé une faille dans notre capacité à nous protéger et à nous défendre, faille qu'ils comptent exploiter et maintenir à demeure !
Le drame actuel de l’Afrique est la manipulation par laquelle l'Occident nous colonise à nouveau à ciel ouvert, en tirant prétexte de l'existence de dictateurs qu'il a souvent contribué à créer !
Aminou Balogoun
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Le parti islamiste Ennhada a gagné les premières élections organisées en Tunisie. Tunisie, pays d'où est parti le feu, que dans une équation raciste autoritaire, l'ONU, l'OTAN, la France de Sarkozy et bien d'autres en Europe et dans le monde occidental ont décidé d'en assurer par tous les moyens la nécessaire propagation dans toute l'Afrique du Nord jusque-là non contrôlée par l'Occident.
Maintenant que l'islamisme là emporté en Tunisie, que n'aillent-ils mettre en branle leur force de violence injuste et inhumaine pour assurer que, mutantis mutandis, les deux autres pays acquis au principe idéologique et passablement raciste--parce que ethniquement holiste, voire essentialiste--de l'inéluctable propagation de la « Révolution arabe » se laissent à leur tour embraser par le feu de l'islamisme qui vient de prendre sa source à la source même de cette soi-disant «Révolution arabe », devenue le prétexte en or d'un interventionnisme aussi crapuleux que sélectif, et qui ne visait qu'à soumettre les plus faibles du monde à la loi des plus forts, en violation des règles élémentaires de la vie internationale, du respect des peuples et des entités continentales ou régionales.
Banjo Akanni
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Sur le site du journal le Monde, le Monde. fr, on peut lire que « la communauté internationale a salué la mort du dictateur » [ libyen] ! Mais dans quel monde sommes-nous pour qu'une communauté dite internationale se réjouisse de la mort d'un homme que des puissances occidentales ont guerroyé, déjà affaibli et chassé du pouvoir avec le prétexte commode d'une opposition locale en révolte ? Cette communauté internationale dont parle le journal contient-elle les pays africains, qui soit dit en passant, ont été privés de leurs mots dans cette affaire ? Et si oui quels sont les pays africains qui se réjouissent de la mort de l'un des leurs ? Peut-être la venimeuse engeance des dictateurs, heureux élus qui bien qu’affamant, opprimant et acculant plus leur peuple à la misère et à la souffrance que ne l’a fait le dirigeant libyen --dont le peuple malgré tout est l'un des plus prospères d'Afrique-- ont la chance miraculeuse, mystérieusement décrétée par l'Occident de continuer leur sale boulot sans être inquiétés ; sans avoir une opposition qui les guerroie avec l'appui aérien de l'Occident : les dictateurs africains béni-oui-oui qui peuvent dormir sur leurs deux oreilles.
Dans cette affaire de la Libye et du colonel Kadhafi que de manipulation ! Que de duperie honteuse et de désinformation abjecte ! Après avoir défendu son pouvoir jusqu'à la dernière énergie avec des forces injustement inégales, Kadhafi, le dernier héros d'Afrique, Kadhafi qui avait dit qu'il ne se rendrait jamais parce qu'il n'était pas une femme, Kadhafi est tombé en homme l'arme à la main. Il n'était peut-être pas un saint mais l'Afrique contient-il des dirigeants que l'on peut qualifier de saint ? Il aurait pu avoir le même sort qu’un Pinochet à la différence près que Pinochet était un dictateur à la solde de l'Occident chrétien. Mais l’Occident ne hait rien tant que des dictateurs autonomes. Et l'Afrique n'est pas l'Argentine, un peuple qui a le sens de lui-même et ne tombe pas en-deçà de la limite de l'honneur, de la dignité et de l'intelligence collective. Avec l'Afrique tout est possible ; cette limite est vite franchie. Il en a été ainsi du temps de l'esclavage où c'était nous-mêmes qui nous vendions aux blancs ; il en a été ainsi du temps de la colonisation, et de la néo-colonisation où une harde de représentants de l'ordre capitaliste colonial s'est substituée aux anciens gouverneurs pour continuer en pire ce que faisaient les blancs. De tous les dirigeants africains, Kadhafi est le seul de toute l'histoire de la politique en Afrique à allier à sa connaissance profonde du parti pris occidental de mépris, de domination raciste et d'exploitation implacable de l'Afrique, une haine et un mépris viscéraux de cet ordre historique, philosophique et politique. Cette façon que les occidentaux ont de ne pas tolérer la haine et le mépris inverses de ceux qu'ils haïssent et méprisent ; cette façon qu'ils ont de haïr ceux qui connaissent les dessous profonds de leurs intentions, de leur histoire maléfique, cette façon disons-nous de s’arroger le monopole de la haine et du mépris vient de triompher. Le dernier combattant radical de la domination du continent africain par l'Occident chrétien capitaliste vient de mourir les armes à la main. Au-delà de la pseudo joie que le système médiatique occidental prétend, dans «sa communauté internationale», accueillir cette mort, le temps et l'histoire jugeront de l'intelligence et de la responsabilité de ceux qui s'honorent en Afrique de cette mort.
L'homme qui mettait en garde les Africains contre la deuxième colonisation de leur continent et son deuxième esclavage vient de mourir. L'Occident capitaliste est libéré du “dictateur” Kadhafi. L'Afrique est-elle pour autant libérée de l'Occident ?
Aminou Balogoun
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Que les Blancs soient décidés à faire des Noirs leur objet d'exploitation et de domination permanente n'est plus un secret pour personne. Ce qui est affligeant, en revanche, c'est notre résignation, nos compromissions et souvent l'assistance débile que nous leur prêtons à cet effet. Sans compter aussi le rôle des faux héros, de faux Noirs censés veiller à la cause et à l'intérêt des Noirs dans la mesure où ils seraient issus de notre sein. Parmi ces faux Noirs censés comprendre la cause africaine figure au premier plan M. Obama, que le jury Norvégien s'est même hâté de distinguer de son prix Nobel au mérite douteux.
Lire la suite "Obama ou la Grande Tristesse de la soi-disant Lutte pour la Démocratie en Afrique " »
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Dans le microcosme politique africain--et le Bénin en est un exemple parlant--les gens commettent des crimes les plus odieux, les forfaitures les plus ignobles qui ruinent notre race et nos peuples sur plusieurs générations ; et ensuite ils dépensent toute leur énergie à vouloir se blanchir et à passer pour des sains d'esprit et de corps. N'hésitant pas à accuser ceux qui les accusent de les accuser, manœuvres sordides visant à jouer les faux innocents.
La polémique dans laquelle d'anciens membres de la cour constitutionnelle se plaignent auprès de la HAAC d'une lettre ouverte de M. Jean-Roger AHOYO ; lettre écrite voilà bientôt huit mois et qui n'avait rien de tendancieux parce que rédigée dans un esprit d'honnêteté intellectuelle irréprochable et rare sous nos cieux ; cette polémique dans sa subtilité vicieuse et qui s'éveille plusieurs mois après la lettre qui en serait la cause est à mettre au compte de ces manœuvres de négation et de dénégation de la réalité dans laquelle s'épuisent nos politiques ; ces criminels, ces irresponsables qui sont tout sauf blancs dans la misère de notre race ; intrigants qui se battent comme un diable jeté dans l'eau bénite pour obtenir un brevet de blancheur devant l'histoire, même si pour les beaux yeux de leur faux honneur, la race noire, du fait de leurs crimes et mensonges, devrait s'éteindre ! De quoi ont peur ces anciens rescapés de la Cour ? Et pourquoi s’en vont-ils se plaindre au Président de la Cour Constitutionnelle actuelle, un homme cynique sans foi ni loi aux ordres du pouvoir ? Pourquoi avoir attendu si longtemps pour se plaindre ? Et que n’ont-ils eu, ces ex-sages, la sage idée, dans une soi-disant démocratie, d’exiger un droit de réponse, pour peu qu’ils se fussent sentis visés ou accusés dans la lettre en question ? Qu’une personnalité respectable, éprise de vérité et prenant ses responsabilités devant l’histoire ait exposé de façon prophétique ses craintes sur les fraudes qui allaient entacher et biaiser les dernières élections prive-t-il de sommeil les criminels d’Etat qui ont fait main basse sur la vie politique du Bénin ? Et qui est dupe de ce tardif réveil protestataire ?
Bayo Adébayo
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Aminou Balogoun
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La chute de Tripoli a fait espérer aux « rebelles » et à leurs âmes occidentales qu'ils allaient mettre la main sur celui que tout le monde appelle le « Dictateur ». Mais un dictateur qui, soit dit en passant n'est peut-être pas plus dictateur que les Eyadema, Wade, Compaoré, Biya, ces vaches sacrées du pré français ; ou même les Castro, les Kim, les Thein de la Birmanie, ou même Jintao, président de la Chine, toutes personnes ou régimes qui ne sont pas vraiment des modèles de démocrate mais dont personne aux États-Unis, en France ou à l'OTAN et dans le système impérialiste de l'Occident chrétien à l'arrogance ébouriffante, dont personne, disons-nous ne songe à en faire les têtes de Turc d'une croisade antidictatoriale mondialisée !
Mais tout cela est une autre histoire. Entre mensonges, iniquité, cynisme et intentions à peine voilé de pillage, on s'attaque à plus faible que soit ou à ceux qui n’ont personne pour les défendre. Mais le fait est là. Tripoli tombe et le maître de Tripoli reste introuvable. Cette échappée, cette volatilité peut apparaître comme une déconvenue politique pour les soi-disant rebelles. Cependant que ceux que la recolonisation crapuleuse de l'Afrique attriste -en somme les vrais rebelles- peuvent s'en réjouir. Mais se réjouir que Kadhafi ne se soit pas rendu tout de suite c'est peut-être céder à une joie facile, grosse d’un dénouement fâcheux qui ferait peut-être le jeu des Blancs pilleurs. En effet, qui nous dit que la disparition provisoire du guide de la révolution libyenne n'arrange pas les assassins de la dignité africaine ? Qui nous dit que le fait de laisser courir Kadhafi ne relève pas d'une tactique savamment étudiée à l'aune de l'expérience de l'ingérence occidentale dans les nations périphériques ? Le précédent de Saddam Hussein est encore dans toutes les mémoires. Après plusieurs mois de cavale consécutive à la chute de Bagdad, le raïs irakien avait été délogé de son refuge tombal. Le visage hirsute, boutonneux envahi par une barbe de mille ans, un homme méconnaissable qui dégage le faciès idéal du criminel poursuivi, à mille lieues de l'image de bravoure et de dignité d'un résistant ou d’un chef d'État fût-il vaincu militairement. L'assassinat programmé de Saddam Hussein avait besoin d'une telle image qui le ferait apparaître sous son jour fautif, coupable, misérable et criminel. Cette image du criminel fugitif qu'on déterre de son trou comme un rat barbu vieilli, ranci et ratatiné, cette image correspondait à la figure idéale du despote sanguinaire qui refuse de voir en face son crime. Et la figure parfaite de la diabolisation symbolique qui justifie le projet de sa liquidation. Alors que si vêtu dans sa tenue de chef militaire, aux premières heures de sa défaite Saddam Hussein s'était rendu à l'armée américaine, il aurait montré de lui une image de dignité et de respect incompatible avec la diabolisation qui conditionnera son assassinat après un jugement sommaire et fantaisiste.
Dans cet ordre d'idées, la fuite de Kadhafi, le fait qu'il ne soit pas pris ou ne se soit pas rendu dans un Tripoli vaincu pouvait bien faire partie d'un plan de diabolisation nécessaire à sa liquidation. Le guide révolutionnaire de la Jamahiriya libyenne, l’auteur du livre vert de la révolution, au visage respirant la santé et la fierté aurait été difficile à présenter au monde comme un criminel convaincant. Mais après qu'il aura macéré dans sa cachette pendant quelques mois, après qu'il aura été soumis aux contraintes physiques de la clandestinité avec son lot de privations et de dureté ; après que son visage serait ridé et serait envahi par une barbe de bagnard, la presse des Blancs, fidèle à son rôle d’organe de désinformation au service du projet occidental de pillage de l’Afrique, cette presse du mensonge, du cynisme et de la domination de l’homme, se fera une immense joie de montrer urbi et orbi le Kadhafi traqué dans son apparence diabolique idéale. Accréditant à travers cette apparence de décrépitude et de déchéance non pas la souffrance d'un combattant pour la justice mais l’image diabolisée d'un despote sanguinaire qui ne mérite rien d'autre que d'être tué pour que la Libye puisse vivre libérée de son spectre, qui gêne tant l'occident chrétien capitaliste.
Tel est le piège qui guette Kadhafi ! Olorun maje kari !
Aminou Balogoun
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Dans les circonstances graves, je sens que j'ai fait tout ce que j'avais à faire…
NAOTO KAN, premier Ministre japonais annonçant sa démission le vendredi; Kan faisait l’objet de critiques sévères pour sa gestion du tsunami et la crise nucléaire qui s’ensuivit durant ses 15 mois de pouvoir. Dixit : NOTO KAN.
Nous avons l’habitude, y compris dans les milieux soi-disant éclairés ou cultivés pour ne pas dire intellectuels, nous avons-dis-je l’habitude facile de comparer la Corée du Sud au Sénégal, le Japon à l’Afrique, la Chine au Nigeria, en espérant que nous pourrions faire comme eux, décoller économiquement et devenir maîtres de notre destin. Cette comparaison qui est une illusion frauduleuse, un paralogisme comme le diraient les philosophes, part de l’idée que tout ce qui n’est pas blanc est comparable. A partir du moment où les Coréens, les Indiens, les Chinois ou les Japonais ne sont pas Blancs ; à partir du moment où, comme nous, ils ont eu maille à partir avec le boulet colonial de l’Occident, alors tout ce qu’ils ont pu faire, nous les Africains, nous les Noirs nous pouvons le faire aussi. Mais en vérité les choses ne sont pas si simples, et nous allons vite en besogne. Les Asiatiques, en l’occurrence ici les Japonais répondent de valeurs et sont inspirés par une éthique qui rendent raison de ce qu’ils sont aujourd'hui. Et ces valeurs, cette éthique ne se retrouvent pas forcément en Afrique. L’Afrique est loin de les faire siennes. Ces valeurs sont nombreuses : le courage, l’union, le travail, la discipline, la soumission à l’ensemble, le conformisme, l’ingéniosité, la spiritualité, la profondeur de pensée… Outre ces valeurs qui ne se bousculent pas dans nos têtes africaines ni dans nos sociétés, il n’est pas jusqu’à la facilité avec laquelle ceux qui se prétendent nos meilleurs intellectuels, nos meilleurs akowés, comparent l’Afrique au Japon ou à l’Asie, qui ne trahisse l’absence d’un regard profond sur la réalité. Or cette profondeur spirituelle et intellectuelle est une valeur sacrée au Japon. Combien de chefs d’Etat Africains auraient démissionné dans les mêmes conditions que le fait actuellement M. NAOTO KAN ? Est-ce que le type qui dirige le Bénin actuellement, après du reste une violence symbolique inouïe au travers de laquelle il s’est maintenu au pouvoir en se foutant royalement de la gueule de ses concitoyens électeurs, est-ce qu’il a démissionné durant les nombreux scandales qui ont émaillé son premier mandat et l’ont menacé de Haute Cour à laquelle il a échappé par ruse, manipulation et instrumentalisation des institutions ? L'Afrique a encore du chemin à faire, encore faudrait-il que ses éminents représentants prennent la mesure de sa situation réelle actuelle, au lieu de s’envoyer en l’air par des comparaisons incantatoires, débiles, superficiels et infantiles avec les autres…
Aminou Balogoun
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Rédigé à 16:49 dans haro, Ilzondi | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
On entend dire et on peut lire dans la presse du faux pays nommé Bénin : " Le Nigeria Lance Deux Satellites dans l'Espace" ? Certes, il s'agit d'une bonne nouvelle, et on est content pour le Nigeria dont le Bénin est virtuellement le 37ème état mais une nuance s'impose tout de même. Dire : " Le Nigeria Lance deux Satellites dans l'Espace " relève d'une allégation abusive, et grammaticalement frauduleuse. En revanche dire : " Le Nigeria a Fait Lancer deux Satellites dans l'Espace" serait plus proche de la réalité, et restaurerait l'autorité sémantique du causatif ! Quand la presse fait l'impasse sur le causatif , même dans une société où l'inacceptable est accepté sans crier gare, on a tout lieu de dire, "cause toujours"...
Amida Bashô
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Rédigé à 12:01 dans haro, haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Bientôt l’Océan dans le Sahel
Il était temps ; une Miss Bénin du nord à sensibilité musulmane. Si on était au Nigeria, la chose aurait été difficile, car Boko Haram veillerait au grain de la pureté et de l’éthique qui rejette les vices de l’occident, et la dégradation des femmes… Mais nous sommes au Bénin,,, un pays qui n’a que des Présidents du Nord… des Ministres du Nord à gogo, beaucoup beaucoup même, dans une proportion sans commune mesure avec la densité régionale réelle…Telle est la loi de la politique, et des diktats du bon vouloir de ceux qui ont décidé de régner contre vents et marées, dans l’injustice, la médiocrité et la violence symbolique ; ceux qui ont décidé de prendre la revanche des minorités… De mettre leurs pieds dans les pas du colon, de profiter du précédent d’accaparement que l’étranger blanc a instauré, et au besoin de lui conserver ses prérogatives, contre de fortes récompenses… De continuer et de récupérer son œuvre d’accaparement, comme le montre bien le cas ivoirien, devenu paradigmatique de la tragédie aliénante de l’Afrique. Après le politiquement correct, nous glissons sans crier gare vers l’esthétiquement correct… Même s’il n’y avait pas de beauté disponible au Nord, même si le nord ne partage pas ce concept aliénant de la femme, il faudrait en inventer, pour faire plaisir aux gros ventres qui nous dirigent, pour leur redonner leur fierté sur le mode du “ la beauté féminine n’a pas sa capitale au sud, elle n’est pas l’apanage du sud, nous aussi nous avons des femmes belles,,,”. Le Nord redresse la tête esthétique, au prix d’un renoncement à son éthique ! Après la politique, c’est l’esthétique… A quand de grands écrivains du Nord ? A quand des Angélique Kidjo du Nord ? des Stan Tohon, des Olympe Bhêly-Quenum du Nord ? Bientôt peut-être, avec l’aide des Blancs qui les aide déjà à expertiser la constitution, déménageront-ils l’océan Atlantique vers le Sahel. Histoire d’avoir eux aussi leur océan et leur plage du Nord ! Imbécile !
Aminou Balogoun
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Rédigé à 12:18 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
On a volé les élections en mars 2011 dans une indicible violence symbolique et parce qu'il y avait présomption d'innocence le Béninois gentle people ne s’est pas révolté !
On a massacré un journaliste honnête-femmes enfants et parent, compris ; un journaliste qui ne faisait que son travail et parce qu'il y avait présomption d'innocence, le Béninois gentle people ne s'est pas révolté !
Même dans sa catégorie professionnelle du monde de la presse et des média à peine la nouvelle a-t-elle été ébruitée. Et, ô comble de l'ironie-sur un journaliste massacré on entendit à peine autant de nouvelles ou d'informations publiées que sur un termite écrasé dans un gîte obscur. Bref les journaux ne se bousculèrent pas pour en parler. Ni ceux qui se sont établis comme conscience d'un pays qui a abdiqué toute conscience.
Rédigé à 10:29 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Contre les Couillons
Qui peut sauver le Bénin de la dérive ? Qui peut sauver le Bénin c'est-à-dire l'ancien Dahomey des Béhanzin et Bio Guerra de la mainmise obscène de l'étranger ? Qui peut sauver le Bénin de Louis Hounkanrin de l'injustice, du mensonge, de la corruption ? Qui peut sauver le Bénin ancien Quartier latin de l'Afrique de la médiocrité et de la sclérose intellectuelle ? Qui peut sauver le Bénin des mains infâmes d’un président sorti de nulle part, possédé par le démon, et tenu en laisse par la Françafrique comme un gentil toutou ?
Qui ? Certainement pas les anciens ! Parmi eux en effet on peut compter deux catégories de gens. Les opportunistes qui veulent vivre le reste de leur vie dans le bonheur matériel en profitant des facilités de l'État que permet la politique sous nos cieux. Ceux-là collaborent au vice avec un mélange d'ingéniosité, de perversité et d'alacrité pour le moins pathétique. En retour, ils ont leur salaire, le fruit infect de la corruption, des prébendes, des passe-droits et faveurs en tout genre.
Mais il y a aussi les anciens qui refusent l'ordre du vice. Certains parmi eux n'y participent pas et se retirent dans le silence. D'autres en revanche donnent de la voix avec courage et dénoncent le vice, le vol et le viol organisés par le nouveau Président et sa cour locale ainsi que ses mentors françafricains, pilleurs inlassables d'Afrique.
Mais les chevaliers d'industrie qui ont saisi le pays dans leur antre méphistophélique ne sont pas à un cri près. La Françafrique et ses valets locaux, ses satrapes tropicaux, tourbe d’oligophrènes zombis, n'ont que faire des cris ou des écrits de leurs crimes hideux. Avec cri ou sans écrit il continuent de saigner l'Afrique. Avec cri ou sans écrit, ils la plongent dans la misère. Leur sang de vautour est immunisé contre le son des cris et le sens des écrits.
Ils ne connaissent que la force brute et le rapport de force cru. Quand vous pliez l'échine, ils vous asservissent davantage. Quand vous vous soumettez à leurs diktats imbéciles, ils vous exploitent et vous spolient ; quand vous vous divisez autour de miettes ils vous écartèlent et profitant de votre division, vous hachent menu.
Mais quand vous êtes unis, quand vous n’avez pas peur des Etats-unis ni des Ovni, quand vous avez des principes et des valeurs ; quand vous mourrez pour ces principes et ces valeurs, alors les salauds comprennent qu'ils ont en face d'eux des hommes mûrs, des adultes, des hommes qui ne sont pas des bêtes.
Il faut donc montrer à cette venimeuse engeance de salopards qui nous dominent, nous exploitent et nous tournent en bourrique à la face du monde, il faut leur montrer, dis-je, que nous avons des couilles ! Il faut leur montrer que nous sommes des hommes, fils d'hommes, prêts à mourir en hommes pour sauver notre destin d'hommes !
Or ce sont seuls des hommes jeunes qui sont encore en mesure d'affirmer en notre nom à tous cette radicalité de la virilité politique qui nous fait tant défaut. Seuls les jeunes ont cette hargne combattive qui ne baisse pas les bras. Certes, les meilleurs des anciens ont la sagesse. Ils peuvent donner leur voix et leur lumière. Mais la force de la libération, la hargne, les tripes résident dans la jeunesse, dans l'unité du peuple incarné dans un homme jeune, comme Béhanzin l’était en son temps ; un homme qui a des couilles : seules les couilles font l'histoire et pas les couillons !
Alain Bloy
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Rédigé à 06:30 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Selon des informations parues dans la Nouvelle Tribune de ce jour, et qui demandent confirmation, le salaire du holdupeur Président Béninois serait de 17 Millions, dix fois plus que celui de ses Ministres et autres Présidents d’institutions à sa solde, 577 fois plus que le salaire minimum, s'il existe !
Décidément nos hommes politiques n’entendent pas du tout se mettre dans un rapport concevable avec la situation du citoyen moyen : la rétribution qu’ils se donnent et celle que pourrait gagner un citoyen moyen s’il a du travail – ce qui est un exploit pour la plupart – sont tout simplement incommensurables !
Nos Présidents veulent avoir un train de vie aussi élevé, sinon plus que ceux des hommes politiques des pays riches. Or dans les pays riches, les hommes politiques sont les moins riches, et le peuple à un revenu minimum garanti, d’un niveau raisonnable, avec lequel le salaire du premier magistrat n’est pas incommensurable.
Pays | Président | Salaire mensuel (€) | SMIC | Ratio |
France | SARKOZY | 19 331 | 1 365 | 14 |
USA | OBAMA | 22 464 | 1 235 | 18 |
R.U. | CAMERON | 13 968 | 1 361 | 10 |
Japon | NAOTO KAN | 00 000 | 827,00 | 0,00 |
Bénin | YAYI BONI | 26 000 | 45,00 | 577 |
Ghana | ATTA MILLS | 3000 | 44,50 | 67 |
Le tableau ci-dessus nous donne un aperçu rapide du rapport des salaires du Président et du smicard dans 6 pays : quatre occidentaux et 2 ouest-africains dont le Bénin. La comparaison est renversante. Elle montre que les pays où les hommes politiques travaillent pour leur peuple, le respecte, et ne se servent pas de façon autoritaire dans les caisses de l’Etat sont ceux où le ratio entre le salaire du premier magistrat et le salaire minimum est relativement le plus bas (même si on doit tenir compte des effets de seuil) ! A l’inverse, les pays où le vol, le viol et l’autoritarisme sont à l’honneur et où le vrai programme des hommes au pouvoir est de piller impunément les caisses de l’état, le ratio est élevé, excessivement élevé et ne restitue aucun sens éthique.
Dans ce tableau c’est le Bénin qui détient le record avec le ratio de 577 ! Comparé au ratio du Ghana, qui est tout à son honneur en raison de l’effet de seuil, on voit que l’anarchie salariale du personnel politique béninois ne dénote pas seulement globalement mais aussi localement !
Cette extravagance salariale, si elle s'avérait, préfigurerait-elle la forme transparente et décomplexée du pillage des ressources du pays ?
Aminou Balogoun
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Rédigé à 16:41 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Après les élections du 13 mars 2011– tout se passe comme si – les gens qui sont au pouvoir n'ont pas la conscience en paix. Et ils n'ont de cesse de créer les conditions de cette pseudo pacification morale qui consiste à réduire et à éliminer la hantise de la culpabilité qui les étreint, les mine de l'intérieur. Comme un diable jeté dans l'eau bénite, ils ne savent plus à quel saint se vouer et n'ont de cesse qu'ils en fussent sortis sains et saufs. Le moyen choisi à cet effet est double. Il s'agit dans un premier temps de dénier la réalité de ceux qu'on a volés, brimés et frustrés. Comme le font souvent les violeurs. Lorsque le pédophile tue sa victime, il a le sentiment d'effacer son crime de la surface de la terre. La dénégation de la victime qui, en politique est une attitude antidémocratique, et à terme ruineuse pour le pays, est illustrée par la trahison rapide des Soglo. Comme le dit si bien Roger Gbégnonvi dans un langage imagé, les Soglo fustigeaient le voleur du gâteau puis tout à trac, sans crier gare, se mettent à table pour manger leur part du même gâteau. Le but de cette trahison orchestrée par le pouvoir est de déstabiliser l’UN et à terme de la discréditer et de la ruiner. Donc de l'éliminer de la surface de la terre comme le font les violeurs de leurs victimes. Dans le même élan, on assiste, ces derniers jours, à des démissions significatives au sein du PRD. Et les médias manipulés crient déjà à l'hémorragie de ce parti ainsi qu'à l'agonie politique de son président.
Dans un article de la Nouvelle Tribune consacré au sujet, on pratique avec astuce le second moyen utilisé par le pouvoir pour ruiner sa victime électorale : le consensus frauduleux. Le journaliste dit sans prendre de gants et ce, à maintes reprises, que : « M. Adrien Houngbédji a perdu les élections du 13 mars 2011 » comme si dans une affaire de viol d'une mineure perpétrée par un vieux satyre, on écrivait : « le Bel homme a fait l'amour à la jeune fille sur l'herbe verte du pré au clair de lune » !
Comment dire sans prendre de gants que M. Adrien Houngbédji a perdu les élections du 13 mars 2011, lorsqu'on a un peu d'attachement à la vérité et qu'on a suivi ce qu'il s'est passé dans le pays lors de ces soi-disant élections ? Les journalistes chez nous ont quand même le niveau bac et/ou plus ; ils ont un certain niveau de culture. Et ils sont censés avoir un certain sens de la vérité. Dès lors est-ce qu'on peut dire sans détours, sans réserve et sans prendre de gants que M. Adrien Houngbédji a perdu les élections du 13 mars 2011 puis enchaîner sans sourciller sa démonstration sur cette fausse évidence ? Pourquoi participer à cette naturalisation intellectuelle du crime électoral du 13 mars 2011 et estimer qu'on participe du même coup au progrès moral et économique de sa société, de sa nation, de sa race ? Est-ce que les Africains pensent qu'ils feront l'économie de la vérité, de la sincérité, de la droiture et de la morale dans l'objectif de redressement de leur race ? Les faits auxquels il est référé dans l'expression incriminée pouvaient bien être qualifiés autrement. Par exemple, on peut parler de maintien au pouvoir de M. Yayi sans verser dans la polémique, car c'est bien de cela qu'il s'agit. Dire que M. Adrien Houngbédji a perdu des élections, cela veut dire qu'il y a eu des élections, qu'elles étaient libres, transparentes et justes, que les citoyens en âge de voter l'ont fait, que comme en 2006, les deux adversaires étaient d'accord sur l'issue des élections, etc. etc. Or rien de tel n'a été, et tout le monde le sait. Dans ce cas, le journaliste invendu, non stipendié, non récupéré, le journaliste qui n'est pas sous influence, s'il est épris un tant soit peu de vérité doit user de précautions de langage pour exprimer les choses. Et ces précautions de langage existent. De « M. Yayi s'est maintenu au pouvoir » à « M. Adrien Houngbédji a été victime d'un hold-up électoral le 13 mars 2011 », les variantes plus ou moins édulcorées, plus ou moins polémiques ne manquent pas. Comment se fait-il que dans les élections du 13 mars 2011 tout se passe comme si on voudrait qu'il n'en restât que ce qu'en a voulu, ce qu’y met, ce qu'en pense ou ce qu'impose le pouvoir ?
Cette culture implicite de l'amnésie qui va de pair avec la médiocrité morale et la compromission, lorsqu'elle se conjugue avec un manque de rigueur aboutit fatalement à la ruine de l'âme collective.
Nous ne pouvons pas construire – pour autant que nous le voulions– notre pays dans l'injustice, le vol et le viol électoraux. Nous le pouvons encore moins en maquillant ces réalités et en prêtant flanc à la campagne de dénégation et au consensus frauduleux d'un pouvoir en proie à la culpabilité et qui voudrait que nous lui tenions la chandelle pendant qu'il se masturbe, viole notre destin et censure notre mémoire collective.
Aminou Balogoun
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Rédigé à 19:41 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le président Nicéphore Soglo est une figure contrastée de la vie politique béninoise. À cet égard, il cumule des défauts et des qualités. À l'époque de son activité présidentielle, ses détracteurs stigmatisaient son arrogance et sa suffisance ; on a pu aussi se plaindre de son approche clanique du pouvoir. L'homme qui n'avait pas froid aux yeux lorsqu'il s'agissait de truffer l'appareil d'État ou des postes stratégiques du gouvernement des membres directs de sa famille, avait fini par révulser plus d'un.
À l'époque, la passion politicienne aidant, ces défauts qui étaient les seuls dont on l'accablait, ont suffi à faire l'unanimité contre lui. Leur exagération ou la fixation dont ils ont fait l'objet ont occulté son action positive à la tête du pays. Passe encore que ses ennemis politiques aient sous-estimé son rôle dans le redressement de la situation socio-économique héritée du régime désastreux de Kérékou qui a ruiné le Bénin jusqu'à la fin des années 80. Mais la sous-estimation de son œuvre de redressement socio-économique, sinon son oubli qui a été propagée dans le peuple et y a fait florès ont marqué son échec électoral. Cet oubli rapide endossé par le peuple lui-même donne raison au caractère proverbial du tropisme à l'amnésie du peuple, sa tendance à n'être sensible qu’aux sirènes de l'instinct et de l'instant, au détriment de la voix de la raison et d'un regard plus synthétique et juste sur l'action des gouvernants.
Rédigé à 17:24 dans haro | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Pendant qu'un petit africain qui, ayant joui d'un petit strapontin au FMI, prétend sur cette base avoir la valeur, le droit et le pouvoir de présider aux destinées d'une nation d'Afrique et mène une guerre insane de conquête politique assistée de son maître colonial, guerre qui conduit à l'humiliation injuste d'un président en place, digne fils du pays-dignité dont lui-même est à court des preuves--, pendant ce temps disons-nous, à New York, la justice américaine arraisonne le grand directeur de l'institut dont il se réclame à cor et à cri, figure tutélaire de ses maîtres coloniaux qu'il sert avec passion, le jette en prison sur les accusations de tentative de viol et d'agression sexuelle sur une femme de chambre dans un hôtel. Et le tout-puissant référent de notre président africain cosmopolite et transnational, à la solde du capital international, perd tout pouvoir et chute du haut de son piédestal. La chute de DSK rendra-t-il humble la tourbe infecte de ces pseudo technocrates africains qui, de retour d'un FMI ou d'une Banque mondiale où ils ont tenu la chandelle à leur maître occidentaux, réclament de devenir à tout prix président de la république et mettent les pays à feu et à sang pour atteindre leur objectif ?
Aminou Balogoun
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Rédigé à 18:14 dans haro, haïku | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Yayi Boni et les siens ont pêché par excès de zèle et de prévoyance dans l'organisation du hold-up électoral aux termes duquel ils ont conservé le pouvoir. En effet, une certaine aile messianique dans la mouvance de M. Albert Tévoédjrè et consorts prétendument intellectuels et sages, ont de façon anticipée, à travers une campagne subtile, commencé à entonner très tôt la berceuse de la paix avant même les élections. Pourquoi parlaient-ils de paix alors que c'est eux-mêmes qui organisaient les élections ? Parce qu'ils savaient que quelque chose de compromettant pour la paix allait se passer ? Le Bénin n'en était pourtant pas à sa première élection présidentielle depuis le Renouveau démocratique. Mais nos comparses avaient embouché la trompette de la paix et, aidés en douce par la propagande du régime, ils serinaient l'idée dans l'esprit du peuple. Ils espéraient ce faisant préparer le peuple à accepter l'inacceptable. À lui faire violence dans le silence. Et les élections ont eu lieu. Et en effet, miraculeusement, il n'y a pas eu de violence significative au regard de l'injustice infligée au peuple. Alors que d'un côté les manigances du pouvoir étaient apparues aux yeux de tous dans leurs aspects grotesque et sordides ; alors que de mémoire de fraudes et de supercherie électorales, le peuple n'avait jamais vu ou jamais subi d'aussi grossières opérations de tromperie, de l'autre côté, le peuple resta inerte, sans voix et sans réaction. Comme si c'était lui-même qui était K.-O., c'est-à-dire sonné. Et ce silence, cette déconnexion est devenue soudain révélateur du malaise du pouvoir. Plus que toutes les guerres, et les violences, ce silence montre la grossièreté du hold-up, son absurdité, sa folie et son horreur morale.
La propagande subtile des mercenaires de la paix a fait mouche plus que le pouvoir ne l'espérait. En définitive une guerre légitime ayant pour foyer la région de l’Ouémé aurait été une aubaine pour le pouvoir. S'étalant sur plusieurs semaines d'échauffourées, de violence, de dégradation de biens, de destruction en tout genre, de perturbation de l'ordre social, de calamités, de blessés voire même de morts si possible quelques dizaines ; une telle guerre aurait occupé le pouvoir. Celui-ci aurait alors une tâche d'État urgente à remplir. Il s'occuperait à mater la révolte, et montrerait du doigt l'opposition. Les révoltés bien que l'étant en toute légitimité seraient apparus comme des malfrats, des hooligans, des délinquants et des criminels. Et bien évidemment, celui au nom duquel ils se révolteraient-Me Adrien Houngbédji -serait tenu pour un irresponsable, un va-t-en-guerre, un homme qui n'hésite pas à faire couler le sang de ses concitoyens par frustration politique. Et par vertu automatique, son plus grand opposant M. Yayi Boni revêtirait la tunique de l'homme sage, responsable qui veille au bien-être du peuple. Le régime aurait pris l'opinion nationale et internationale à témoin. Puis, travaillant avec astuce il aurait œuvré à séparer dans l'opposition le bon grain de l'ivraie. Les collaborateurs de l’UN ou de l'opposition, contre quelques strapontins-comme on a déjà pu en voir ou entendre les échos-désavoueraient publiquement M. Houngbédji que le pouvoir diaboliserait avec force. On parviendrait à faire de lui, dans un renversement subtil la véritable cause de la guerre. Par l'effet d'une ruse savamment conçue, la victime deviendrait coupable et le coupable innocent et encensé. Alors que la guerre si elle avait eu lieu n'aurait été que la réaction normale et saine à l'acte anormal et malsain qu'a constitué l'usurpation violent du pouvoir par M. Yayi !
Ce succès inespéré des mercenaires de la paix au départ mandaté par M. Yayi et sa clique est pour le moins paradoxal. Car ils sont parvenus à un résultat contraire à celui qui était visé. Certes, il faut signaler à leur décharge qu’ils ont affaire à un peuple dont on dit qu'il est attaché à la paix. Quelle que soit la réalité de cet attachement et quelle que soit l'explication des ressorts culturels, sociologiques, et mentaux de la passivité du peuple béninois à la violence symbolique qu'il a subie, force est de constater que le plus grand perdant dans les effets inattendus de ce pacifisme de mauvais aloi est le pouvoir lui-même. Monsieur Yayi Boni n'a plus aucun masque entre lui et son crime. Et le temps et l'histoire se chargeront de l'exposer davantage au sileil implacable de la vérité !
Akadiri Bankolé
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Rédigé à 00:27 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
C'est quand même bizarre cette envie de faire forum qui naît brutalement après les élections présidentielles. Alors qu'avant pendant des mois et des mois, toutes les consciences positives de ce pays, l'opposition, la société civile, les organisations syndicales, les intellectuels, tout ce beau monde réclamait le consensus autour de la LEPI, le dialogue de la classe politique pour préparer et réussir les élections dans de bonnes conditions. Et le pouvoir a toujours rejeté cette demande de façon régulière et ferme. Et voilà que tout à coup lui et ses suppôts sont assaillis du désir violent de dialogue et de faire forum. Un forum qui, vu la façon charpentée dont son idée avance, semble dans le même temps avoir été envisagé de longue date. Alors que le pouvoir se succède à lui-même apparemment sans encombre. Gagner les élections présidentielles au Bénin et pour la première fois dans notre histoire démocratique au premier tour à 53 %, il faut le faire ! Il faut être un homme très populaire, un régime bien assis, bien désiré par le peuple pour réussir cette prouesse ! Il faut que les adversaires soient vraiment réduits à la portion congrue ! Dans ce cas quels sont les buts et l'utilité d'un tel forum ?
Vous avez gagné le gros lot, et avec panache jouissez-en ! Ne faites pas perdre du temps et de l'argent au pays ! Allez-y, gouvernez fièrement et sûr de votre bon droit ! Qu'avez-vous à vous embarrasser de quelques miettes de partis résiduels, à l'agonie, qui ne savent pas accepter leur défaite. Utilisez votre énergie – s'il vous en reste – à enfin développer le pays ! À moins ce que…
À moins que vous n'ayez la conscience tranquille… À moins que vous-mêmes vous ne croyiez plus à votre victoire… ! À moins que votre victoire vous pèse. À moins que les majoritaires ne soient pas ceux que votre basse-cour a proclamés vainqueurs… ! À moins ce que vous ayez besoin d'amadouer votre victime… Après leur avoir administré une violence symbolique inouïe, vous voulez les entourlouper, leur asséner le discours du consensus frauduleux. Vous voulez qu'ils avalent le morceau, qu'ils fassent le deuil de l'injustice que vous leur avez froidement infligée. Vous voulez avoir tué la démocratie et tuer dans le même élan sibyllin la conscience de cet assassinat odieux. Vous voulez effacer les traces de vote crime historique. Vous voulez donc tuer deux fois la démocratie. Et ceux qui confondent intelligence et fourberie croient pouvoir abuser des mêmes victimes deux fois. Une fois en usurpant le pouvoir qui leur revenait de droit dans un holdup-up crapuleux ; et une seconde fois en partant insulte à leur intelligence, en les prenant pour des imbéciles.
KOOYI GNAN ! Nous Béninois, nous sommes paraît-il attachés à la paix ! Mais nous ne sommes pas des demeurés ! Allez faire votre forum tout seul. Allez vous masturber comme bon vous semble et laissez-nous en paix tant que vous n'êtes pas prêts à rendre au peuple sa victoire, ou à aller vous faire prendre ! Ce qui est le moindre des châtiments pour le crime historique que vous avez commis. Crime dont vous voulez orchestrer la dénégation symbolique avec notre soutien : le comble de la bêtise !
Aminou Balogoun
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Rédigé à 17:35 dans haro | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Les peuples qui mentent se privent de la lumière du savoir véritable ; car ils ne sont pas dans le vrai, cultivant son contraire. Et, à force de mentir aux autres, on finit par se mentir à soi-même. Et les peuples qui mentent à eux-mêmes se privent d'avenir.
On peut affirmer sans se tromper, que le dernier grand résistant et peut-être le seul que la terre du Dahomey ait jamais porté est Béhanzin. En dehors de Béhanzin, rien de résistant. De nos jours, ce vide, ce défaut de l'esprit de résistance au lieu de s'avouer comme tel se donne les apparences de sagesse en exhibant le drapeau de l'attachement à la paix. Or ce qu'on appelle la paix au Bénin, parfaitement conditionné par la déviance néocoloniale et sa chape d'aliénation, n'est rien que la peur de résister, l'incapacité de dire non, ajouté à l'égoïsme viscéral et l'individualisme méthodique du Béninois.
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Je vous présente la Grande Compagnie Théâtrale du Bénin. La dernière pièce écrite et réalisée par ses acteurs est : « Élections présidentielles de mars 2011. » Les rôles principaux étaient :
-Président de la cour constitutionnelle joué par Robert Dossou ;
-Président de la MIRENA LEPI, joué par Arifari Bako ;
-Président de la CENA, joué par Joseph Gnonlonfoun ;
- Le rôle du Médiateur était tenu par Albert Tévoédjrè.
Tout ce beau monde a œuvré à l'élection du personnage principal qu’est Monsieur Yayi Boni, Président de la Grande Compagnie de Théâtre Nationale….
Aux dernières nouvelles celui-ci fait de l'acharnement théâtral et n'entend plus quitter ses habits de scène. Il prend volontiers ses vessies pour des lanternes ; et pourtant le rideau est tombé depuis belle lurette… Que faire lorsque les lois du théâtre doivent régir la réalité de tout un peuple ? N'y a-t-il pas quelques militaires bien précis pour mettre fin aux fantasmes absurdes de cette troupe de saltimbanques usurpateurs ? N'y a-t-il pas un peuple épris de justice et de fierté dont la houle balaierait ces imposteurs de la scène nationale pour de bon ?
Aminou Balogoun
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Levons-nous Vaillants Soldats, Intellectuels Invendus, Citoyens Libres et Aguerris, Chassons les Criminels Comploteurs Contre la Nation !
Par le viol de la conscience qu’a constitué le holdup électoral planifié depuis des années par Yayi Boni et ses suppôts, un signal d’immoralité aux générations actuelles et futures a été lancé ; et ce signal lugubre ne pourra être éteint ou supprimé que par la réaction populaire appropriée. Ce qu’il se passe ou s’est passé au Bénin avec le viol crapuleux des Yayi-Dossou-Gnonlonfoun-Tévoédjèrè-Bako, est un affront, une humiliation à l’intelligence des hommes et des femmes de ce pays ; un abus de leur confiance et de leur droit, un viol de leur conscience qui scellera définitivement notre sort si on n’y répondait à sa juste mesure ; si, comme le pense les violeurs, la résignation s’en suivait . Ce qu’il se passe dépasse l’entendement ; il dépasse la norme tolérée et tolérable pour un corps national promis à l’espérance. Ce qu’il se passe dépasse l’intérêt d’un seul homme ; ce qu’il s’est passé n’est pas une violence faite au droit légitime de Me Adrien Houngbédji ou de son parti ou de ses électeurs. Au-delà d’une personne, d’un parti, et d’une partie de la nation, c’est toute la nation qui est lésée ; c’est à tout le pays que les violeurs ont fait du tort. Au pays, dans son présent, son avenir et son espérance corrompue par le poison de l’irrationalité, de la bêtise, de l’irresponsabilité, de la médiocrité, du crime organisé, du viol valorisé, l’arbitraire porté aux nues.
Notre linceul est tissé de notre silence, de notre résignation et de notre peur ! Levons-nous, Soldat ! Citoyens ! Intellectuels, Artisans, Béninois de Partout… Et renversons la Tourbe Infecte des Violeurs de notre Conscience, le gang des assassins de la Démocratie. Il y va de l’Honneur de notre Nation et de l’Avenir de Notre Pays !
Aminou Balogoun
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Rédigé à 17:15 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le Japon a ses 7 Samouraïs,
le Bénin ses 7 Salopards :
À chacun ses Valeurs !
Aminou Balogoun
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Rédigé à 17:02 dans haro | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Réussir à attraper vivants Yayi Boni, Robert Dossou, Mathurin Nago, Joseph Gnonlonfoun et Albert Tévoédjrè et les rosser à sang pendant des heures, puis lorsqu’ils seront ivres de douleur dans leur chair, pendre ces enculés par les couilles ; tel est le programme urgent du Peuple Béninois !
Aminou Balogoun
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Rédigé à 20:05 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
BENIN: Un journaliste défiguré par les hommes de Yayi Boni !!!
Par Francis Z. Okoya
Raphaël Akotègnon député U.N arrêté ainsi que plusieurs autres personnes ! Des blessés graves au CHNU. Seydou CHOUBADE, journaliste au quotidien Le NOKOUE complètement défiguré par les forces de l'ordre alors qu'il passait à un carrefour non loin duquel une répression violente était opérée par les forces de l'ordre....
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Rédigé à 18:02 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Yayi Boni ne connaît pas le langage de la Démocratie !
Il ne connaît pas le langage de l'Équité et du Respect de l'Autre.
Il ne connaît pas le langage du respect de la parole donnée.
Il ne connaît pas le langage de la Paix.
Il ne connaît pas le langage de la Justice.
Il ne connaît pas le langage de la Sincérité.
Il ne connaît pas le langage de la Conviction.
Il ne connaît pas le langage de la Conscience
Il ne connaît pas le langage de la Confiance
Il ne connaît pas le langage des principes.
Il ne connaît pas le langage l’éthique.
Il ne connaît pas le langage de l'Indépendance
Il ne connaît pas le langage de la Dignité Nationale.
Il ne connaît pas le langage de l'Émancipation de notre race.
Il ne connaît pas le langage de la Liberté.
Il ne connaît pas le langage de l'Espérance.
Il ne connaît pas le langage la Fraternité.
Yayi Boni ne connaît que le langage de la Force !
Il ne connaît que le langage de ses désirs.
Il ne connaît que le langage des émotions.
Il ne connaît que le langage de la tromperie.
Il ne connaît que le langage de la duperie
Il ne connaît que le langage de la Fraude
Il ne connaît que le langage du vol et du viol
Il ne connaît que le langage du faux et usage de faux.
Il ne connaît que le langage de la peur et de la violence.
Il ne connaît que le langage de la rancune.
Il ne connaît pas le langage de la défiance.
Il ne connaît que le langage de la prison et de l'emprisonnement.
Il ne connaît que le langage du mépris.
Il ne connaît que le langage du cauris.
Il ne connaît que le langage de la Banque
Il ne connaît que le langage de la vente et de l’achat des consciences
Il ne connaît que le langage de la tension.
Il ne connaît que le langage du plus Fort !
L'opposition et l'UN se sont évertuées à lui parler le langage de la Justice, langage du bon sens et de la Raison. Et aussi longtemps qu'elles parlaient ainsi, tout ce qu'elles disaient tombait dans l'oreille d'un sourd. Yayi Boni y était insensible comme quand un homme parle à une pierre dans le désert.
Maintenant que le langage de Yayi Boni est connu de tous il est temps de lui parler le langage qu'il connaît le mieux, le seul langage qu'il parle et entend : le langage de la force !
Adama Bozambo
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Rédigé à 14:57 dans haro, Litté, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Si on n’est pas en Démocratie Yayi Boni est Président, et il peut l’être à vie ! Mais si on est en Démocratie Yayi Boni cessera bientôt d’être Président. Ou il doit administrer la preuve absolue qu’il n’a pas truqué les élections et instrumentalisé les institutions constitutionnelles et électorales comme l’en accuse une écrasante majorité d’au moins 10 de ses 13 concurrents ! Pourquoi ? Parce que en 2006 il a été élu, et reconnu par son challenger d’alors qui n’a pas hésité à l’en féliciter. Mais ce n’est pas parce qu’il a possédé la Cour et a mis les militants de son parti ou ses apôtres dans les Institutions qui, au mépris de la raison et de la décence, n’ont eu qu’à faire sa volonté qu’il va dire ou faire croire qu’il est élu Président. Instrumentaliser, posséder les hommes qui sont à la tête des institutions pour leur faire faire et dire sa volonté n’est pas impossible dans nos démocraties scéniques et cyniques d’Afrique. Sans parler de la Côte d’Ivoire qui défraie toujours la chronique dans le sang et la violence, au Niger, le dictateur a fait la même chose qui a mal terminé. Tout le monde accepte qu’un Président dans nos démocraties africaines en trompe-l’œil peut parfaitement placer ses hommes à la Cour constitutionnelle et à la Commission électorale, qui vont servilement exécuter sa volonté ! La seule preuve de l’objectivité du processus électoral réside alors dans l'avis qu’en a la majorité de ceux qui y ont pris part. ; non seulement majorité dans les voix mais aussi en terme de nombres de candidats. Si la plupart des candidats estiment que le vote est truqué c’est qu’il est truqué ! Et celui qui a violenté le système parce que la loi lui donne des prérogatives dont il a violé et l’esprit et la lettre pour atteindre ses objectifs doit se raviser ! Les coups d’État ne sont pas uniquement militaires ; ils peuvent aussi être civils, constitutionnels et institutionnels ! Et ce n’est pas parce qu’ils sont civils, constitutionnelles et institutionnels qu’ils ne sont pas des coups d’État ; à ceci près qu’ils n’ont pas l’honnêteté de s’avouer comme tels. Le problème qui se pose au Bénin est clair ! Ou bien Yayi Boni et sa clique qui prennent le peuple pour plus stupide qu’il n’est se ravisent et font très vite machine arrière ; ou bien le peuple leur montre qu’il n’est pas stupide et que l’esprit de la Démocratie qu’il a instauré au Bénin depuis plus de 20 ans ne peut être ruiné, dénigré, méprisé, piétiné comme cela sans conséquence ! Parce qu’il y a des gens sourds à toute justice, à tout respect de la vérité, insensibles au respect du peuple, sourds à toute équité pour ne pas s’incliner devant la réalité de leur minorité objective ; des gens enfermés dans leur tour d’ivoire et qui pensent que la guerre, le viol des consciences, et le fait accompli sont des méthodes politiques comme d’autres, et alors, ils devront passer sur le peuple pour atteindre leur objectif ! Sinon, Yayi Boni doit faire la preuve de son honnêteté, et non pas réaliser un statu quo devant lequel il se plaît à placer ses adversaires, le peuple, et la communauté nationale et internationale. S’il n’a pas triché ; si les élections ont été justes et transparentes c’est à lui de le prouver. Sans passer par le biais des institutions établies qui se sont objectivement discrédités ! Car, il saute aux yeux que les élections ont été faussées ; et qu’il s’agit d’un véritable hold longuement prémédité. Le temps de cette préméditation est la preuve même de la certitude des tenants du pouvoir de ne pouvoir gagner des élections justes et transparente; de la certitude in fine de leur minorité, de leur rejet par le peuple.
Rédigé à 18:41 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Disputation avec St Thomas
Tu as été élu pour refréner la corruption et soulager la misère du peuple, préparer les conditions de son bien-être moral et matériel. Mais tu n’as rien fait de tout cela. Tu n’as pas refréné la corruption. Et tout porte à croire que tu la pratiques à grande échelle ou la tolères dans l’intérêt des tiens. Et tu n’as pas assuré le bien-être moral et matériel du peuple. Sous ton règne la misère s’est enracinée. Le peuple est plus pauvre maintenant qu’avant ton accession au pouvoir ; et l’insécurité s'est aggravée. Ton action s’est limitée à la lutte épidermique pour ta réélection. À cette fin, tu n’as de cesse de remuer ciel et terre ; de ramper devant les petits ambassadeurs de France et d’autres milieux capitalistes de la Françafrique auxquels tu as bradé sans état d’âme le patrimoine national et les sociétés béninoises pour obtenir leur soutien, bonne grâce et aval à ton maintien au pouvoir. Comme si c’étaient eux le peuple, et que l’élection n’était qu’une formalité, un théâtre pour endormir le peuple. Tu as perdu la majorité à l’Assemblée, et contrairement à ce qui se passe dans les autres démocraties où la chose se dit clairement et s’assume dignement, tu as fait mine de passer ce fait sous silence. Et dans le même temps, tu as utilisé la Cour Constitutionnelle à ta botte pour contrecarrer l’action des élus du peuple à l’Assemblée. Alors que tu as été élu toi-même sans LEPI, tu t’es lancé à corps perdu dans la confection de cette liste électorale informatisée que tu as savamment expurgée des électeurs indésirables. Malgré les controverses et le manque de consensus criant que suscite cette LEPI, tu l’as fait cyniquement imposer au peuple pour les élections de 2011. Or rien ne nécessitait cette urgence, sinon ta volonté d’y piéger ton challenger. Aujourd’hui, à quelques jours de la date à laquelle tu les as fixées, la confusion la plus totale règne autour des élections : la liste électorale permanente informatisée n’est pas disponible ; les cartes d’électeurs ne sont pas distribuées ; et 1Million 300 Mille électeurs, soit plus du tiers du corps électoral, sont exclus de la LEPI !
À cette fin de ton mandat que le peuple a subi sans rechigner, tu es loin d’avoir tenu ta promesse de base, celle qui a poussé massivement le peuple à t’élire, alors qu’il ne te connaissait pas. Au contraire, tu a aggravé tout ce que tu a promis de réduire et réduit tout ce que tu as promis d’accroître. Et non content de tes erreurs, incompétence et médiocrité, tu veux t’imposer au peuple comme cela se faisait naguère au Togo ou au Zaïre. Mais les peuples du monde entier refusent l’arbitraire et le diktat et ils le font savoir haut et fort. Mais comme toujours, avec tes penchants surannés et ta cécité éthique, tu es en déphasage sur le cours de l’histoire. Si tu avais de la dignité, tu ne te représenterais pas devant le peuple ; encore moins ne tenterais-tu de t’imposer au peuple par la ruse, la manipulation, les médiations aliénantes et la tricherie. Quand on réfléchit à ta posture, on se demande quel argument peut plaider en ta faveur. On n’en trouve aucun ni moral ni politique. Le seul argument que l’on peut avancer est méthodologique. Il consiste à supposer que la condition préalable à la tenue de ta promesse – refréner la corruption et soulager le peuple de sa misère – est d’écarter définitivement des affaires publiques ceux qui seraient responsables de la situation catastrophique que tu étais censé changer.
Or en acceptant cette justification de ta posture actuelle, on te livre pieds et poings liés à la vindicte du peuple, à son courroux politique. Pourquoi ? Eh bien parce que, comme il l’a prouvé en 2006, seul le peuple est souverain, lui seul désigne ceux qui méritent de le gouverner et écarte ceux qui ne sont pas habilités à le faire. Logique constitutionnelle et Démocratique. Le peuple ne t’a pas élu pour que tu te substitues à lui dans son rôle. Si tu le fais, et t’enfermes dans cette idée, alors il va de soi que tu confirmes le soupçon de dictature qui te colle à la peau ; et l’argument méthodologique invoqué à ta décharge ne tient pas la route.
Donc, St Thomas, au ciel comme sur la terre, ton cas est quasi indéfendable. Tu es cerné ! Rends-toi, sans effusion de sang !
Bouabé Aliou
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Pour Yayi, Dossou, Nago et Bako, il n’y a pas de Parlement. Le Parlement, c’est eux ! C’est eux qui font la loi, c’est leur volonté qui est la loi. cela s’appelle du fascisme purement et simplement ; il n’y a pas d’autre mot. Mais que ces Fous de Milliards et de Pouvoir se le tiennent pour dit : s’il n’y a pas de parlement, comme en Tunisie et en Égypte, il y a un Peuple. Et le Peuple écrasera ses ennemis, ceux qui, au mépris de la loi veulent faire la loi à eux tout seuls ; ceux qui confondent leur volonté avec la loi. Ceux-là seront écrasés sans pitié jusqu’au trognon. Ils le paieront au prix fort, et lorsqu’ils seront écrasés, aucune idée de pardon ni de fairplay ne prévaudra. Ils seront saignés comme des cochons sur plusieurs génération. Ils sauront à leurs dépens que c’est le peuple qui fait la loi ; que la légifération par la rhétorique replète des juges retors ou le diktat du tyran sont voués à l’abjection populaire, à la Mort sûre !
Aminou Balogoun
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Rédigé à 10:50 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le Régionalisme Carcéral d’un Nordiste Imaginaire
Dans la mesure où les raisons invoquées pour l’incarcérations de ces personnes sont la lutte contre la corruption, et puisque la totalité d’entre elles sont du sud, on est face à une alternative logique : soit les gens du Sud sont malhonnêtes, soit Yayi Boni est un régionaliste ! Qui croirait sérieusement le premier terme de cette alternative ? Car ajouter moindrement foi au premier c’est faire le lit du second !
Aminou Balogoun
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Rédigé à 23:33 dans haro, étude | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Si la Lépi était un Avion, et qu’on eût demandé à Yayi, Bako, et Dossou ( l’un l’ayant voulu, l’autre le fabriquant et le troisième l’imposant de façon insidieuse ) d’entrer dedans pour un petit baptême de l’air, est-ce qu’ils accepteraient ? Bien sûr que Non !
Or voilà qu’ils poussent le peuple Béninois dedans. ( L’un parce qu’il est fou de sa réélection et achète tout ce qui bouge au frais de la princesse ; et les autres, malins, saisissent l’occasion de leur vie de devenir milliardaires…
Aminou Balogoun
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Dans sa pub électorale, Yayi Boni dit pince sans rire “ RÉÉLISEZ-MOI POUR ALLER PLUS LOIN !” Ah ! Ah ! le mec ne manque pas d’air ! Aller plus loin dans quoi ? Dans le mensonge ? La médiocrité ? la Corruption ? Les ICC Services ? Les Censad ? Les Machines agricoles ? Les emprisonnements fantaisistes ? Les violations répétées des règles de base de la démocratie ? L’instrumentalisation des Institutions ? Le Régionalisme ? Le trucage de la Lépi ? Le Mépris de la liberté d’expression ? La confiscation-censure des sites d’Internet Béninois ? La navigation à vue ?
Qui est satisfait de tout cela ? C’est l’échangeur ou je ne sais quelle gratuité truquée de je ne sais quel frais scolaire qui feront le poids dans cette sinistre balance de la tyrannie, du désordre et de la bêtise ? Ce Monsieur Yayi sorti d’on ne sait quelle bauge de rhinocéros mal luné, a fait le meilleur de ce qu’il pouvait. Yayi ne construira plus de pont supérieur ; il ne fera plus de pseudo-gratuité de la Césarienne ni de frais scolaires, bref rien de toutes ces choses qu’il a faites non pas tant pour améliorer la vie quotidienne des Béninois que pour les brandir de façon démagogique en vue de sa réélection, son idée fixe. Si les Béninois l’élisaient, ce serait lui donner l’occasion de récupérer son retour sur investissement ; rembourser ou favoriser ses thuriféraires, mentors et financiers sur le dos du peuple.
RÉÉLIRE YAYI BONI C’EST 0% DE PROGRÈS, 100% DE CORRUPTION SUR FOND DE VIOLATION DES RÈGLES DÉMOCRATIQUES ET DE RÉGIONALISME DÉCOMPLEXÉ.
Réélire Yayi ce serait lui donner un blanc seing pour aller plus loin dans le pire, car ce qui l’a fait agir jusqu’à présent et durant ces cinq dernières années, c’est l’espoir, le rêve, la fureur de la Réélection. Et ces choses qu’ils prétend avoir faites, et dont la plupart n’ a pas empêché le déclin du pays, la misère des Béninois et leurs multiples insécurités au quotidien, ces choses-là, croyez-moi, Yayi Boni (ou Yawa Bami) ne les fera plus car sa motivation exclusive, la Réélection, sera devenue le passé d’une idée fixe.
Aminou Balogoun
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Rédigé à 22:12 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Si on veut trouver une incarnation vivante du travers, fruit de la paresse et de la médiocrité mâtinée de mauvaise foi, consistant à prendre des postures ostentatoires de passionnés ou de prêcheurs d’Afrique, par opposition à l’engagement national couronné de succès ; si l’on veut trouver l’un des spécimens de cette mauvaise foi, subtile fuite en avant, c’est en la personne de Monsieur Albert Tévoédjrè qu’on le trouverait au Bénin ! Ce genre de bonhomme, en plus d’un demi-siècle de vie aux dépens de l’état qu’il prétend servir mais dont en réalité il se sert copieusement à maint niveau – diplomatique, politique, gouvernemental – est encore aux affaires dans ce qui reste l’un des plus pauvres pays de la planète. Et nonobstant cette durée de service, il reste incapable d’indiquer une seule chose qu’il y a faite pour le progrès du pays et la délivrance des populations de la misère qui les mine chaque jour davantage ; incapable de justifier ses émoluments et jouissances mirifiques du bien public, les profits continus qu’il a tirés du service de l’État ! Et pour cacher l’échec, la stérilité de 50 ans de rodomontades, bon plaisir et gesticulation, on prend plaisir à jouer les passionnés d’Afrique, les Kwame Nkrumah de bas étage, ceux qui, visionnaires et intelligents, comprennent plus que tout le monde que l’Afrique sera collective ou ne sera pas. Soit. Mais quelle est cette ville qui progresse pendant que chacune de ses maisons, rues et quartiers se meurent ? Quelle est cette Afrique qui dépérit, régresse et s’étiole au niveau des nations mais qui prospère au niveau africain ? Eh bien, c’est l’Afrique des colloques et des réunions sans fin, l’Afrique des bavards qui ont le verbe haut et l’action stérile, l’Afrique des banquets et réceptions de pseudo-think tank, l’Afrique des salaires et émoluments mirifiques, l’Afrique des voyages sans cesse de première classe d’avion, l’Afrique des villégiatures, des suites présidentielles et de la fornication, l’Afrique de la bonne chère et des gros comptes en banque nourris de façon frauduleuse. L’Afrique des institutions africaines, l’Afrique des diplomates automates de la jouissance facile, l’Afrique des assistants, faux professeurs, faux docteurs, qui se penchent à longueur d’années sur l’Afrique réelle sans pouvoir la sortir de sa misère et de son désordre collectif ; l’Afrique en col blanc au service des exploiteurs et pilleurs étrangers de l’Afrique réelle à l’échine courbée..
Que Monsieur Tévoédjrè nous indique un seul succès palpable qu’il a obtenu au niveau national et nous comprendrons que ses postures afro-africaines passablement intellectualisantes ne sont pas de la poudre aux yeux, de la fuite en avant, un rideau de fumée destiné à masquer son imposture et sa médiocrité intrinsèque, l’épiphanie tragi-comique de 50 ans de feu d’artifice dans l’arène de l’État, 50 ans de jonglerie rhétorique et de tromperie savamment orchestrées !
Aminou Balogoun
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Prends garde à toi, Yayi Boni ! La loi n’est pas essentiellement dans une démonstration rocambolesque et mise en scène du fait accompli. La Démocratie n’est la loi du plus fort qu’en proportion du plus grand nombre. La Démocratie n’est pas la Cauricratie, ni la Bancocratie ni la Ploutocratie. La Démocratie est essentiellement dans son esprit et dans le respect profond du peuple. L’Instrumentalisation cynique de la Cour Dossou, ligue obscure de masturbateurs, ne suffira pas pour de sauver. Pas plus que le détournement des procédures, la servilité forcenée des préfet-gansters dans le vol des mairies, hier Calavi, à défaut de Cotonou, aujourd’hui Adjarra, à défaut de Porto-novo ! Adjarra, pourquoi ? Pour dire que tu es en force dans ce bled, et plus en vue que ceux dont le sang et le nom, depuis la nuit des temps se confondent avec sa terre, ses rivières, ses forêts, ses génies et son âme ? Ah, laisse-moi rire, vil mécréant, insolent garnement politique, profanateur outrageant du sein sacré ! Tes actes sont minables, tes gesticulations obscènes deviennent lassantes et révoltantes ; elles te placent en dessous de tout. Mille ans de gémonies ne suffiraient pas à absoudre tes crimes symboliques ! Il faut valoir la corde qui te pendra : Encore un effort !
Aminou Balogoun
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Ceci est une Publicité des Editions NEC !
Jusqu’à 1 Milliard de F. d’à-valoir !
NEC, les Nouvelles Editions Du Changement Pour étoffer notre catalogue de Romans, les éditions NEC, Nouvelles Editions du Changement recherchent Romans à thème dominant politique avec les conditions suivantes : Nous insistons sur le genre Roman L’imagination doit être débridée Le Scénario bien ficelé et crédible Le thème doit tourner de préférence autour des acquisitions immobilières en France de certains hommes politiques de l’opposition ; hommes jusqu’ici irréprochables mais qu’il faut parvenir à trainer dans la boue, et d’une manière générale mettre en jeu leur fortune colossale. Dans un deuxième volet de notre objectif, les romanciers bourrés d’imagination peuvent déjà fourbir leurs armes pour des histoires de mœurs croustillantes, d’assassinats occultes, de viol, de pédophilie de sacrifices humains et d’anthropophagie magique. Notre but étant de distraire la société de ses problèmes du moment, de faire oublier la réalité des dangers qu’elle encourt sous certains régimes tyranniques et antidémocratiques, de passer sous silence les nombreux scandales qui rythment leur gouvernance calamiteuse, de masquer leurs crimes économiques monstrueux, notre Comité de lecture attend des romans qui lui seront soumis une très grande force de distraction, d’évasion et de déconnexion de la réalité. Au lieu de répandre en pure perte le fruit de leur imagination dans la presse partisane avide de sensations gratuites, nous invitons nos jeunes talents à nous envoyer le fruit de leur imagination fertile. Les Romans qui seront retenus par notre Comité de lecture donneront lieu à un contrat d’édition en bonne et due forme. Les auteurs de ces romans bénéficieront d’un à-valoir de 10 000 000 F ( dix millions) sur des gains pouvant selon les cas aller jusqu’à 1 Milliards de nos francs ( unité de compte sous le Changement) net d’impôt et exempts de toute accointance avec ICC SERVICES et Cie. La Réputation des Editions NEC n’est plus à établir. Nous sommes leader des œuvres romanesques de distraction à caractère politique. Nos locaux sont situés dans de somptueux palais d’une valeur de plus d’un milliard de francs chacun construits en moins de 4 ans dans de nombreuses villes au demeurant pauvres comme Djougou, Tchaorou, etc. Sans oublier des pâtés de maisons à Cotonou, quartier Cadjehoun, et des Appartements fraîchement acquis dans de somptueux immeubles à Paris, capitale d’un ancien pays colonisateur, et actuel maître de la nébuleuse FrançAfricaine. Chers Romanciers, Jeunes écrivaillons bourrés d’imagination, ne répandez plus le fruit de votre imagination dans la presse à deux sous et sous contrat, envoyez-nous les directement à notre adresse, et vous ne regretterez pas votre action ! Le Changement, ce n’est pas seulement la misère et les scandales partagés, c’est aussi l’Affabulation partagée ! |
Aminou Balogoun
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Le poste de Président de la BOAD, en ce qu’il est devenu l’antichambre privilégié de l’ambition présidentielle au Bénin est un poste dangereux pour notre cher pays. Parce que c’est là que le banquier apprend à maîtriser les rouages de l’enrichissement personnel, de la corruption. Et il suffit d’ajouter à cette maîtrise technique occulte, le pouvoir discrétionnaire du chef de l’État pour que le tour soit joué. De ce point de vue, le déluge de scandales économico-financiers, les enrichissements personnels fulgurants, les détournements énormes et hors normes que nous connaissons aujourd’hui sous et avec Yayi Boni relèvent d’une préméditation, un coup savamment étudié et qui a réussi. Du moins si Réussir c’est endormir tout un pays, manipuler son légitime désir de prospérer, flouer tout un peuple, abuser l’espérance et mettre à sac l’économie déjà chancelante de toute une nation. De ce point de vue, si les Béninois n’ont pas le son à la place du cerveau, il devront dire : “ plus jamais ça” à tout banquier qui leur tend la main, surtout s’il vient de la BOAD
Aminou Balogoun
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Publié le 23 février 2009
Les lieux communs et images d’Epinal associés au président Béninois façon Renouveau Démocratique sont maintenant connus. A en croire les agitations médiatiques, le bon candidat à la fonction de Président doit :
— Être économiste
— Ancien ou Actuel Fonctionnaire International
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Comment gouverner un pays attaché à la Démocratie tout en étant minoritaire au Parlement ? Une ou deux choses à faire :
1. Avoir une presse sous contrat qui ne dit pas assez que vous êtes minoritaire, maintient là-dessus un flou artistique tarifé. Dans d’autres Démocraties, en France par exemple, quel tollé c'eût été qu’un Président fût minoritaire au parlement ! Au Bénin, la chose est un non-événement, pas plus importante qu’un mal de tête, passe inaperçue, dans la mesure où elle est réputée fluctuante. Ah, je suis minoritaire ? Eh bien, pas de panique, ça passera, à coup d’achat de conscience !
Rédigé à 06:44 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Il y a certes une identité générale sinon générique entre les Africains sous l’angle du spectacle calamiteux qu’ils offrent au monde depuis cinquante ans au moins de ce qu’on appelle pince sans rire “indépendance” ; car il saute aux yeux que le mot lui-même est un contresens et qu’il n’y a ni indépendance économique ni politique et surtout ni mentale. Et c’est là la source de toutes les calamités africaines. Mais cela est une autre histoire ; l’identité générale des Africains sous l’angle de la calamité est un fait. Mais, de toutes les espèces d’Africains “indépendants” que l’histoire a produites, c’est l'espèce francophone qui est la plus calamiteuse, parce que la plus aliénée, la plus ruineuse et la plus ruinée. Et, avec les décennies passant, cette spécificité, ce décalage, s’il n'est déjà visible, se fera protubérance comme le nez au milieu de la figure du continent. Voilà ce qu’il en coûte d’avoir pour maîtres de spirituels serpents venimeux.
Amida Bashô
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Rédigé à 22:36 dans haro, haïku, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
180 Pasteurs – apprend-on dans la presse sibylline – apportent leur soutien à un futur candidat à l’élection présidentielle de mars 2011. (Sur un plateau d’argent, sans doute…)
Et un torrent de questions vous taraude : Ils sont qui ces pasteurs pour qu’on nous disent qu’ils apportent leur soutien à quelqu’un ? Un Parti Politique ? Membres de la Société Civile ? Quel droit leur donne la Constitution à cet effet ? N’ont-ils pas assez de leur pseudo-rôle de soi-disant serviteurs de Dieu ? N’y a-t-il pas assez de partis ou d’organisations politiques dans ce pays ? Combien de fois les partis politiques ont-ils apporté leur soutien aux pasteurs ? N’ont-ils pas honte de faire leur beurre sur le dos du peuple ? N’ont-ils pas honte de manger la laine sur le dos du mouton ? Ne savent-ils pas que nous sommes censés être dans un régime de séparation de l’Eglise et de l’Etat ? Quelle sacrée outrecuidance que d’exploiter la crédulité des esprits pour naturaliser le contresens d’une intervention de membres d’un clergé religieux dans la vie politique nationale ?
Ô Tourbe infecte de Sodomites ! Pasteurs de mes deux ! Arrêtez vos magouilles insanes, vos pasteurisations à la noix ! Les Béninois ne sont pas des moutons ! Stay Off !
Agamanglohessou Bloy
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Rédigé à 11:12 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Le jeune voleur de légitimité, prince héritier du trône de la soi-disant République, mais en réalité Monarchie Françafricaine du Togo, Faure Eyadema, fils de son père, a prêté serment, encadré par un quarteron de pairs et pères en usurpation électorale et comédiens du théâtre démocratique tropicalisé. Il y avait d’abord le triplet des pays limitrophes, plus le grand Cousin françafricain à la dérive, autocratie autochtone, la Côte d’Ivoire. La question qui se pose au sujet de cette tourbe infecte de farceurs de haut vol, acolytes d’une diplomatie de pacotille qui honnissent l’Afrique, se moquent de son peuple et de son avenir placé bien plus bas que leur bon plaisir rance, c’est celle-ci : « À partir de quel degré de trucage des élections ces masturbateurs diplomatiques venus légitimer la mascarade de leur pair en brigandage électoral se seraient-ils contentés d’une représentation par leur sous-secrétaire au Ministère des Affaires Etrangères »?
Aminou Balogoun
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Rédigé à 19:40 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
1. Qu’est-ce que n’en n’en a foutre du salaire des Gabonais alors que nous ne savons rien par exemple du salaire des Ghanéens ou des Nigérians qui sont plus proches de nous ? Merde !
Rédigé à 10:42 dans Critique, haro, Pamphlet, Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Il va acheter une fillette de 13 ans en Egypte, pour la posséder comme sa 4ème femme ! Et ce Monsieur n’est pas n’importe qui : c’est l’ex-gouverneur, entre 1999 et 2007, de l’Etat de Zamfara, un de ces états du Nord du Nigeria où la charia est en odeur de sainteté et appliquée avec cruauté et passion ; c’est cet homme qui a fait amputer un de ses citoyens accusé de vol de bœuf d’une valeur de 60000 nairas, alors que sous son règne le vol de denier public se chiffrait en milliards ! Cette kleptomanie d’État, qui n’a rien à voir avec la charia lui vaut d’ailleurs d’être en bonne place dans le collimateur de la Commission des Crimes Financiers et Économique du Nigeria…
C’est ce zélote islamique, actuellement sénateur au Nigeria qui achète une fillette de 13 ans à $100 000 en Egypte, comme on achèterait une voiture de luxe ! Pauvre du Nigeria… Vous avez dit le plus grand pays d’Afrique noire ? Le Plus noir pays d’Afrique conviendrait ! Shame on you, Sani Yerima, le pédophile d’Allah !
sources grandiose parlor; facebook;wikipedia
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Rédigé à 19:26 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Jours se sont écoulés depuis le holdup odieux perpétré par la bande des pilleurs diri gée par Yayi, valet-zombie de la Françafrique en terre du Bénin |
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