Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Sondage et Liberté d’Information
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informations pourtant interdites par les autorités ; ces jeux de code et de phrases cryptées ne sont pas sans rappeler le système de communication mise en place par un certain général De Gaulle dans les années d'occupation, quand les Français parlaient au Français…. Éloi Goutchili |
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Et quelle que soit l'issue de ce verdict, le seul fait qu'il ait la trouille, le seul fait qu'il en soit à faire dans son froc suffit à mon bonheur et à mon amour de la démocratie. Amida Bashô |
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Avec le coup d’État intervenu au Mali mettant un coup d’arrêt à ce qui était jusque-là considéré comme le modèle de l’expérience démocratique en Afrique -- Mais en vérité de cette Démocratie-Iceberg dont le petit bout visible paraît démocratique alors que la grande partie invisible est un précipité de fraudes, de corruption, d’injustices, d’arbitraires, d’irrationalité légalisée et d’instrumentalisation fantaisiste des institutions de la République. |
Avec ce tremblement de terre démocratique qui a le Mali pour épicentre, nous autres Africains pourfendeur de la Démocratie théâtrale, nous savons maintenant qu’elle est vulnérable et ne peut imposer in aeternam le consensus frauduleux de la mascarade et du cynisme qui lui tient lieu de culture Amida Bashô |
Mon idéo va, court, vole et tombe sur :
Essai de déconstruction
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2. Pyschologie L'autre prénotion ou idée fausse concernant le terrorisme est le faux sentiment d'innocence que suscitent dans l'esprit des populations occidentales les actes de violence terroriste. |
Ce choc soudain de découvrir la réalité crue de la violence, de ne pas la comprendre et d’en tenir les auteurs pour des monstres sans corolaires, des barbares ou des fous «radicalement différents de nous». On est sous le choc d’actes incompréhensibles qui, d’une façon brutale introduisent la violence crue et brute dans l'univers paisible, feutré et aseptisé des sociétés occidentales riches et puissantes. Alors que ces violences insupportables qui font qualifier leurs auteurs de barbares et de monstres ne sont qu'une goutte d'eau dans l'océan pluriséculaire des violences sur lesquelles l’Occident à adossé l’histoire de son rapport aux peuples qu’il a “ découverts” et “civilisés” ainsi que la prospérité actuelle de l'univers paisible, feutré et aseptisé de ses sociétés.
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Le gros problème de l'Afrique c'est que la grande majorité de ceux qui font office de la défendre sont ceux-là mêmes qui, plus ou moins consciemment, véhiculent et assument à leur corps défendant, souvent de façon frénétique, les postures et structures d'aliénation qui reconduisent implicitement sa sujétion, sa domination symbolique, matérielle, politique et économique. |
Si cette classe de défenseurs ambigus de l'Afrique ̶ qu'il ne faut pas confondre avec les agents déclarés du néocolonialisme ̶ avait été clairement et consciemment du côté opposé, alors les perspectives de sa libération eussent été bien meilleures. Amida Bashô |
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dieu sans confession, bien que nul n’ignore que chez nous toute fortune n’est jamais que le fruit vénéneux de rapines, malversations, corruptions et pillages du bien commun. Comment saurait-il en être autrement lorsque nous nous laissons exploiter allègrement par le système capitaliste occidental qui pille nos ressources, ne nous laisse aucune marge de manœuvre, en dehors de miettes, et que le seul secteur résiduel ou s’exerce notre ardeur capitaliste soit le domaine politique ! Amida Bashô |
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En Afrique, la vieillesse était sagesse, tempérance et tolérance. Un vieillard en savait sur la vie et les choses autant qu’une bibliothèque, dit un écrivain africain qui ne manquait pas de sagesse. Qu’y a-t-il de sage à vouloir à presque 90 ans tenir le gouvernail d’un bateau dont les passagers et l’équipage ont une moyenne d’âge inférieure à 30 ans ? |
Comme le dit un autre écrivain africain célèbre, Wole Soyinka, à son âge, Monsieur Wade, devrait être installé dans un compartiment d’honneur du bateau où il recevra à ses heures les jeunes aux commandes qui viendront prendre conseil et profiter de son expérience de vieux timonier Amida Bashô |
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Amida Bashô |
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Lumumba, Kadhafi, sur le plan politique, les Fanon, Cheik Anta Diop, Bob Marley, Louis Hunkanrin, Mongo Beti, James Ngugi, Peter Abraham, Web Dubois, Richard Wright, Alex Haley, Aimé Césaire, etc. sur le plan intellectuel. Ô Afrique es-tu donc faite pour souffrir sans lendemain ? Servir de marchepied aux autres races du monde ? Triste destinée que la tienne ! Amida Bashô |
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La source première de la faiblesse de l’Afrique est qu’elle ne produit pas beaucoup d’idées, n’en propose pas au monde, n’en valorise pas, et surtout, dans le choix des directions d’avenir, ignore ou ne donne pas d’importance -- encore moins la primauté -- aux rares Africains dont la vocation est d’en produire. Comment voulez-vous que progresse un continent où l’on pense et agit comme si la production des idées est l’apanage des autres et où les leadeurs se recrutent cyniquement parmi les plus crétins tandis que les meilleurs sont tenus méthodiquement à l’écart de la direction des affaires ? Amida Bashô |
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Amida Bashô
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dans ton propre pays où rien n’existe ou n’est fait pour accueillir la flamme de grandeur et d’innovation ; où, dans la médiocrité et l’obscurité, tout instaure des limites à la volonté de grandeur
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Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown
Toute republication de cet article doit en mentionner et l’origine et l’auteur sous peine d’infraction
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Amida Bashô
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peuple. Cela arrange bien sûr l’Occident capitaliste, colonialiste, raciste, antinégrite et pilleurs historique des ressources humaines, matérielles et du sous-sol africain. Et tout est mis en scène, en œuvre et en jeu – des élections truquées aux guerres , des aides à la corruption internationale, de la mentalité à la paresse viscérale des Africains…
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Qui dit mieux ? l’Occident chrétien dans la quintessence de la déliquescence de son intelligence géopolitique |
Amida Bashô
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Celui qui vient d’Europe ( sous entendu, un Blanc) il y a seulement un jour est accueilli en Amérique à bras ouverts, est encouragé et aidé à s’intégrer tout naturellement et fond dans le tissu social et le corps national comme un poisson dans l’eau, se marie, fait fortune sans aucune difficulté ni obstacle en dehors de ceux que tout être humain peut expérimenter dans une société où il se sent chez soi.
A l’opposé celui qui est venu d’Afrique ( sous-entendu un Noir) depuis trois, quatre voire cinq générations n’a personne pour le saluer, l’accueillir, lui faciliter les choses. Sur des centaines d’années, il est figé en étranger insoluble dans le corps social et national, un cas à part, ségrégué, et accablé de solitude de misère et de rejet tenace. Il ne fond dans aucune société et doit s’estimer heureux si à la Soupe Populaire, dans la longue queue des gueux auxquels il est réduit, sa distance de la soupière n’est pas une fonction inverse de la blancheur relative de sa peau !
Eh bien, dans ce beau monde, où une cohorte d’assassins bien-pensants, Père Noel de la Démocratie, à coup de manipulation politique de l’ONU et de bombes de l’OTAN, assassinent en quelques semaines guère moins d’une centaine de milliers de Libyens ainsi que leur chef au nom d’une lutte douteuse pour la Démocratie ; lutte d’autant plus douteuse qu’on ne sait pas pourquoi seule l’Afrique doit en être le théâtre à l’exclusion des autres continents, notamment l’Asie où pullulent de féroces dictatures à l’ombre tutélaire de la Chine ; eh bien dans un tel monde, ma fille, c’est cela l’antinégrisme, une espèce féroce et implacable du racisme.
Amida Bashô
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Quand ont voit Mme Merkel qui bien qu’étant femme et surtout originaire de l’ex-Allemagne de l’Est est parvenue à devenir Premier Ministre de l’Allemagne réunifiée, alors on mesure le sens de l’identité des Européens, leur esprit synthétique, leur maturité politique et nationale, leur intelligence collective, leur avancée ethnique, leur aptitude à s’en tenir à l’essentiel, leur attachement aux idées plutôt qu’à des considérations régressives ou animales, et pour tout dire leur sens pratique. Car eût-on été en Afrique – Côte d’Ivoire ou je ne sais quel Togo ou Nigeria – si on ne lui opposait pas le fait qu’elle est une femme on lui aurait opposé allègrement le fait qu’elle est originaire de l’Allemagne de l’Est, ce qui pourrait supposer qu’elle est peut-être Tchèque, Lituanienne ou Polonaise : toute stigmatisation qui l’aurait rendue suspecte à l’éligibilité à la fonction de Premier Ministre. On aurait parlé d’ivoirité ou de nationalité douteuse…
Ce bon sens et cette intelligence collective européens ne sont ni un apanage allemand – car en France, Sarkozy qui est d’origine hongroise par son père, bien qu’il s’excite lui-même contre les étrangers et fait des lois répressives à leur égard, cédant au complexe du bus plein, a été élu par les Français – ni un phénomène de mode. Car pour en revenir au cas allemand, Hitler lui-même, qui est devenu le führer du Troisième Reich en même temps que sa fureur, n’était pas Allemand “ de souche” mais précisément Autrichien…
Amida Bashô
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Si on définit le singe, un animal qui imite l’homme, qui veut paraître comme l'homme, ce sont les blancs, par leur haut degré d'hypocrisie et de cynisme, qui sont finalement les singes en dépit qu'il en aie. Car ce sont eux les blancs qui passent le plus clair de leur temps à jouer les hommes, voire les hommes supérieurs, alors que l'histoire humaine est un noir catalogue de leur bestialité, de leur refus ou incapacité d’être homme. Ceux qui paraissent des hommes mais dont les actes sur le long tapis de l'histoire infirment toute humanité, et au contraire témoignent de leur bestialité, de leur constant écart par rapport à l’humanité, ceux qui en définitive ne font qu'imiter l'homme, tout en s’écartant du chemin de l’humanité que sont-ils sinon des singes ? Qui ne méritent pas le blanc seing d’humanité !
Amida Bashô
Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown
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Les gens qui se disent rebelles aujourd'hui en Libye sont, après tout, des gens qui reçoivent assistance, protection, légitimité et force de nuisance de l'étranger, de l'OTAN, de l'Occident chrétien capitaliste et pétrovore. Que l’Occident chrétien capitaliste se dévoue pour sauver un pays musulman soi-disant de la tyrannie, voilà qui est intéressant et historiquement original !
En raison du caractère disproportionné de l'assitance étrangère dont ils jouissent, et indépendamment de son prix, au sens strict et noble du terme, le qualificatif de rebelle utilisé par ces faire-valoir d'un Occident conquérant, injuste, raciste, et toujours prompt à humilier un dirigeant non-Blanc insoumis ; ce qualificatif facilement affiché est, sinon usurpé, du moins sujet à caution, historiquement périssable. C'est un terme qui doit être pris avec des pincettes.
En revanche, parce que Kadhafi, originaire de Syrte, est un libyen qui se bat pour qu’un libyen authentique, non aliéné à l'Occident chrétien capitaliste préside aux destinées d’une Libye libre, africaine, et libyenne, Kadhafi disons-nous peut bien s'arroger à son tour le qualificatif de rebelle. Qu'est-ce qui l'en empêcherait ? Maintenant bouté du pouvoir par l’Otan avide de voler le pétrole de la Libye, sur lequel il avait la haute main, Kadhafi peut à son tour entrer dans le maquis, et mener la lutte de libération de son pays. En Libye, la rébellion risque de changer alors de camp : Kadhafi deviendra-t-il le gourou d'une néo- rébellion authentiquement libyenne ?
Amida Bashô
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“La Démocratie Béninoise en Danger” peut-on voir écrit pince sans rire dans la presse du faux pays bénin ! Qu’est-ce que cela veut dire ? La Démocratie béninoise est morte ! On l’a bien vu, lors des élections de mars 2011, morte, violée, assassinée par une engeance de salopards sans foi ni loi ! Alors quel danger encourt un mort ? Quel danger encourt de la main des vivants la feue Démocratie du faux pays bénin ? Les pilleurs de tombe s'en prennent-ils à sa dépouille ?
Amida Bashô
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On entend dire et on peut lire dans la presse du faux pays nommé Bénin : " Le Nigeria Lance Deux Satellites dans l'Espace" ? Certes, il s'agit d'une bonne nouvelle, et on est content pour le Nigeria dont le Bénin est virtuellement le 37ème état mais une nuance s'impose tout de même. Dire : " Le Nigeria Lance deux Satellites dans l'Espace " relève d'une allégation abusive, et grammaticalement frauduleuse. En revanche dire : " Le Nigeria a Fait Lancer deux Satellites dans l'Espace" serait plus proche de la réalité, et restaurerait l'autorité sémantique du causatif ! Quand la presse fait l'impasse sur le causatif , même dans une société où l'inacceptable est accepté sans crier gare, on a tout lieu de dire, "cause toujours"...
Amida Bashô
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La gageure du Burkinabè qui dans cette avancée pernicieuse des Saheliens bavant sur les richesses des régions forestière et côtière du golfe de Guinée, avancée assistée par les Blancs colonisateurs qui y trouvent la forme de leurs intérêts au détriment des vrais fils du pays ; la gageure du transhumant national, qui a eu le culot de détrôner avec l'aide de la France barbare le digne représentant de la race ivoirienne, est maintenant de montrer au monde en quoi et comment, il est et sera le contraire du supposé dictateur et kleptocrate qu'il a renversé !
Faute de quoi, la honte et l'opprobre dont l'histoire couvrira son nom, sa race et son sang, et qui couvrent déjà les assassins de Lumumba, Sankara, Olympio, Ruben, Boganda, Ngouabi, etc. seront actuels, immédiats avant d'être historiques !
Amida Bashô
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Le fait que les Blancs réussisent toujours à imposer leur volonté aux Africains, et au vu de l’actualité libyenne, doit on dire aussi les Arabes ? – mais le cas ivoirien confirme cela ; le fait disons-nous que les Blancs d’Occident capitalistes, anti-musulmans, anti-Arabes et anti-Noirs potentiels puissent utiliser, instrumentaliser une partie d’entre nous pour combattre nos dirigeants nationalistes conscients qui ne sont pas favorables aux intérêts de l’Occident capitaliste, les combattre sans raison valable et asseoir à leur place ceux dont ils sont sûrs qu’ils les serviraient fidèlement comme des agneaux; ce fait montre si besoin est que l’Afrique est à jamais perdue et sans espoir pour la conscience de soi collective et agissante. Qu’elle a acquis son sida mental et spirituel dès le berceau historique de sa naissance en tant que nation, pays ou groupe humain identifiable. Car une maison divisée est la proie de ses ennemies, et des peuples conscients et matures savent d’instinct en matière de division jusqu’où ne pas aller trop loin pour ne pas tomber dans le piège de ses prédateurs naturels à l’affût.
Est-ce en Asie qu’on verrait un tel spectacle d’aliénation et de division nationale, où le blanc, l’occident viendrait entre l’arbre et l’écorce nationaux mettre son doigt étranger ? Les cas Coréens et Chinois ne se sont pas produits comme cela en consacrant la victoire écrasante et unilatérale des intrigues occidentales. La lutte a été âpre et souvent, les belligérants sont restés sur leur position. Non, ce type d’aliénation, aussi joyeuse qu’infantile, consécutive à la dépersonnalisation instaurée par la colonisation, ne peut arriver qu’en Afrique, au pays des Nègres. Car, le Nègre n’est pas un en soi : il n’est que l’ombre portée du Blanc, du colon, du néo-colon, du capitaliste impénitent, dominateur, inhumain, matérialiste, raciste et pilleur des biens matériels.
Amida Bashô
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Amida Bashô
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En tant que citoyen, on peut ne pas être d’accord avec un pouvoir pour lequel on n’a pas voté, et s’y opposer même si on lui reconnaît toute légitimité démocratique. En France, telle est, en tant que citoyen, la position de l'opposant Démocrate honnête vis à vis de Sarkozy. Et j’en suis ! Il s’agit d’une opposition Démocratique normale. Mais on peut tout à la fois abhorrer un régime et son chef, s’opposer fermement à eux sans leur reconnaitre la moindre légitimité. Telle est la position actuelle du Béninois que j’étais avant mars 2011. Il s’agit d’une Opposition Prélable de Principe
Amida Bashô
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Encore de nouveaux Pirates à quelques encablures des côtes du Bénin. Ils s’en prennent à un navire suédois ! Décidément, ces pirates doivent avoir flairé quelque chose. Quelque chose comme une odeur de famille. Ils doivent avoir senti qu’ils sont sur les Côtes d’un pays, anciennement dirigés par un requin, mais actuellement tombé aux mains de pirates. Pirates qui se disent Président, Ministres, Président de l’Assemblées, Président de la Cour Constitutionnelle, Médiateur, etc… Quand des Pirates reconnaissent leurs frères Pirates, il est normal qu’ils fassent le pied de grue devant leur état de pirates...Car les Pirates qui hantent nos côtes ne sont que la métaphore de ceux qui dirigent le pays !
Amida Bashô
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Le Bénin est donc un pays indépendant ! Ah, laissez-moi rire ! Le Bénin indépendant, mais de qui et de quoi ? Indépendant en tant que 37e état du Nigéria ?-On a bien vu M. Goodluck venir nous gronder comme un vilain petit garçon récalcitrant à la veille des élections, sans que nous daignions broncher ou protester de notre majorité. Indépendant de la France ou de la Françafrique : depuis quand ? On a bien vu comment, peu à peu, d’Abidjan à Cotonou en passant par Ouagadougou, Libreville, Lomé etc. cette mafia de pilleurs d'Afrique à filé et file encore devant nos yeux ébahis la perle insolente de régimes aux ordres, de présidents-toutou, d'élites bénis-oui-oui, prêts à se déculotter, à ramper, à cirer les bottes, et à la servir contre les intérêts de leur propre peuple… Alors l’indépendance, vous savez où la mettre…
Amida Bashô
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Chez beaucoup de gens la propension à l’hypocrisie, qui va de pair avec la croyance d’être intelligent, éclipse l’intelligence elle-même ou ce qui en tient lieu. Mais l’expérience montre que les races ou les individus qui se croient les plus intelligents sont ceux chez qui cette éclipse est totale.
Ainsi au Bénin, les Fon relèvent de cette catégorie : plus ils sont hypocrites – ce qui, chez eux, est souvent un pléonasme – moins ils sont intelligents, et plus ils se croient intelligents. Car chez eux, l’hypocrisie est naïvement synonyme d’intelligence.
Amida Bashô
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Au Bénin, le fait qu’on soit minoritaire et impopulaire n’empêche pas de gagner les élections Présidentielles. C’en est devenu même la condition esthétique et éthique. L’essentiel est de réussir avec brio le scénario de la victoire électorale – précipité de trucage, d’instrumentalisation des institutions, de manipulation médiatique, de fraude et d’achat de conscience ! A-t-on encore besoin d’autres preuves de la mise hors jeu du peuple ? Un système politique avec zéro peuple et un Président zéro, qui ne représente rien sauf lui même et un ramassis de corrompus, ce n’est pas de la Démocratie mais de la Zérocratie !
Amida Bashô
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Les gens n’ont qu’à nous dire ce qu’ils entendent par Démocratie lorsque pendant les élections le peuple est mis hors jeu et entre parenthèses ; lorsque les élections elles-mêmes sont truquées, cyniquement fraudées ; lorsque ne compte que la voix des barons et des faiseurs de roi autoproclamés, et que par-dessus tout s’impose la violence téléologique de la volonté d’un Président en exercice de ne laisser “ sa place” sous aucun prétexte, qu’il pleuve ou qu’il vente. Qu’on nous dise ce que c’est que la Démocratie lorsque les élections ne sont que gesticulations de façade, trompe-couillon trompe-l’œil, tromperie visant à donner les apparences de la normalité institutionnelle. Qu’on nous le dise les yeux dans les yeux !
Amida Bashô
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En 2016, il ne faut pas que Lehady Soglo s’imagine le candidat de l’UN, et ce en dépit de ses protestations putatives de paternité. Il peut sauter au ciel, ça n’y changera rien. Même s’il procède par mimétisme en organisant une cérémonie de demande de pardon à Me Adrien Houngbédji comme celui-ci a fait à son père Nicéphore avec lequel ils l’ont tourné en bourrique de manière honteuse, hypocrite et pour tout dire indigne.
Abdoulaye Bio Tchané par exemple peut faire un bon candidat de l’UN. Primo parce qu’il n’a trahi personne ; deuxio parce qu’il offre en plus l’avantage et l’occasion de prouver que l’UN n’est pas un parti régionaliste du sud comme le prétendent ses détracteurs…. régionalistes…
Amida Bashô
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Les hommes politique c’est comme le Coca-Cola. Il y a ceux qui savent que le Coca-Cola est nocif et n’en boivent pas ; comme il y a ceux qui savent que tel homme politique est vicieux, criminel et menteur ; mais ceux-ci n’intéressent pas notre homme politique, car lui ne vise que la masse des ignorants qui n’ont aucune idée de sa vraie nature, sinon tout le contraire de la réalité, comme Coca-Cola ne vise que ceux qui n’ont aucune idée de sa nocivité et n’y projettent que tout le contraire de celle-ci. Comme Coca-Cola, l’homme politique, c’est ça !
Amida Bashô
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La Démocratie au Bénin étant devenue le passé d’une illusion ; le pays, politiquement violenté par un régime autoritaire suranné qui s’est maintenu au pouvoir par la corruption et l’achat de conscience lors d’élections truquées sur la base d’une liste électorale minée et trafiquée, fantaisiste et fantasque à souhait ; le pays disons-nous n’est pourtant pas entré en guerre contre son tyran et le ramassis de salopards qui y font la loi. En dehors de l’égoïsme antisocial de la grande majorité des habitants de ce petit pays mesquin de l ‘Afrique de l’Ouest, ancienne plate forme de l’esclavage, où la haine de soi bat son plein, le chacun pour soi et la valorisation de la réussite individuelle à tout prix ont pris le dessus sur les préoccupations de salut collectif. Au deuil de la Démocratie cyniquement assassinée par une élite inculte intellectuellement contrariée, ramassis d’opportunistes à courte vue, obnubilés pas le fantasme du gain, s’équilibre le fait indéniable d’une société qui n’a pas basculé dans la guerre. Mais la guerre ou la Révolution, comme on a pu le constater en Egypte ou en Tunisie, étaient-elles possibles dans un pays dont le lien social est au ras des pâquerettes ?
Amida Bashô
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Les surprises de Dieu attendent ceux qui se sont crus tout permis. Ceux qui avaient la charge d’améliorer le destin de leurs semblables, dont le lot n’a été depuis des siècles que souffrance, affres et misère ; ceux qui devaient apporter le rayon de l’espoir et qui, grisés par le pouvoir, se sont abouchés avec l’étranger pilleur, matérialiste et exploiteur impénitent de notre race ; ceux qui n’ont d’yeux que pour leur petit bonheur, leur bon plaisir mesquin, leur pouvoir cutané, leur illusoire success story ; et ont poussé la connivence avec le violeur étranger dans les nues inconcevables du sacrifice du peuple, du renoncement à la race, du malheur pluriséculaire du peuple, de son abandon pur et simple : les surprises de Dieu attendent les traites lubriques au détour du chemin de la vérité, la vérité ultime !
Amida Bashô
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Je suis foncièrement contre l’apriorisme de “l’égalité des hommes”. C’est une idée paternaliste inopérante, qui bien souvent et à terme n’a pour fonction que d’entretenir l’inégalité entre les hommes, les nations, et les races. Cette bienpensance replète et hypocrite qui affirme l’égalité comme un axiome éthique (vérités tenues pour évidentes par-elles-mêmes) érigé en dogme juridique et moral, est le plus puissant dormitif des peuples opprimés, un masque de la bêtise, de la paresse, de l’exploitation de l’homme par l’homme. Les hommes, les nations et les races épris d’égalité, à l’instar de leur liberté, doivent la conquérir, à la sueur de leur front, de leur travail, de leur intelligence de la réalité, de leur volonté, de leur conscience éclairée, de leur refus de la médiocrité, de leur courage. Faute de quoi, l’exigence de ce droit, sans la conditionnalité éthique de son mérite est tout simplement absurde, de la poudre aux yeux, un miroir aux alouettes, piège sans fin et marché de dupe qui entretiennent la bêtise des uns et la domination subtile des autres
Amida Bashô
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Si on pouvait placer des caméras partout, on réduirait les occasions de cinéma dont la vie sociopolitique est souvent le théâtre. Par exemple, au Bénin, les caméras auraient filmé, et montreraient en acte les vrais (pour ne pas dire le vrai) assassins de Dangnivo. Du coup toutes les mises en scène du pouvoir auxquelles nous avons eu droit, toutes plus loufoques les unes que les autres, n’auraient aucune raison d’être… Il n’y aurait plus de théâtre, plus de cinéma… Ainsi l’existence même de la caméra ruinerait le cinéma… politique
Amida Bashô
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J’aimerais vivre assez longtemps pour voir de mes propres yeux le pétrole nigérian s’épuiser – ko si n’ti okpo ti oyitan (il n’y a rien d’abondant qui ne finisse, disent les Yoruba). Et voir comment cet ensemble hétérogène d’ethnies qui se dit nation, et qui, sans prendre le temps de rendre grâce au génie du colonisateur qui l’a ainsi agrégé, se gargarise d’être la nation nègre la plus grande (par le nombre tout au moins) – grandeur à laquelle sans état d’âme elle consent régulièrement à sacrifier des centaines de victimes de la haine d’une coexistence problématique à la limite de l’absurde ; j’aimerais, dis-je, vivre assez longtemps pour voir comment ces dizaines de millions de Noirs dont une minorité souvent urbaine accapare les ressources pétrolières et promeut une culture hédoniste fondée sur la paresse, la corruption, la facilité, le matérialisme et le culte de l’argent, j’aimerais, dis-je voir de mes yeux d’arugbo lucide, cet ensemble d’ethnies enfermé actuellement dans une existence à courte vue, sans chercher à jeter les bases d’une subsistance libre et durable, voir comment il va tourner en rond dans la nasse nationale sans la manne du pétrole qui aura été épuisée à la dernière goutte …
Amida Bashô
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Les gens s’attaquent à la Lybie qui ne leur a rien fait, au motif d’aider à mettre fin au régime de Kadhafi qui a trop duré à leur goût. Mais quand vont-ils mettre fin au règne de la Reine d’Angleterre qui dure depuis un demi-siècle ? Mystère…Ils s'attaquent bille en tête à la Lybie pendant que d’autres pays arabes moins huileux sont laissés en jachère où servent à faire des gesticulations. Ils s’attaquent à la Lybie comme naguère, ils le firent à l’Iraq avec de faux prétextes alors que la vraie motivation est le pétrole ; le pétrole dont ils veulent disposer à leur guise. Cette civilisation fondée sur le vol et le viol nommée Occident est maintenant au-delà de la honte : elle n’a plus honte d’avoir honte…
Amida Bashô
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Tous les soubresauts et toutes les intrigues qu’on observe sur l’échiquier politique du Bénin montrent bien que chacun y va de son opportunisme ; et qu’en réalité sous prétexte de démocratie ce qui compte le plus ce sont les situations et les faits accomplis, les opportunismes et les arrangements réalisés sur le dos et à l’écart du peuple tenu pour quantité négligeable. Ainsi le peuple est tenu pour chouia et un chouia d’intrigants manipule son destin. Imaginairement et réellement, la Démocratie devient la Chouiacratie
Amida Bashô
Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown
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Pendant qu'un petit africain qui, ayant joui d'un petit strapontin au FMI, prétend sur cette base avoir la valeur, le droit et le pouvoir de présider aux destinées d'une nation d'Afrique et mène une guerre insane de conquête politique assistée de son maître colonial, guerre qui conduit à l'humiliation injuste d'un président en place, digne fils du pays-dignité dont lui-même est à court des preuves--, pendant ce temps disons-nous, à New York, la justice américaine arraisonne le grand directeur de l'institut dont il se réclame à cor et à cri, figure tutélaire de ses maîtres coloniaux qu'il sert avec passion, le jette en prison sur les accusations de tentative de viol et d'agression sexuelle sur une femme de chambre dans un hôtel. Et le tout-puissant référent de notre président africain cosmopolite et transnational, à la solde du capital international, perd tout pouvoir et chute du haut de son piédestal. La chute de DSK rendra-t-il humble la tourbe infecte de ces pseudo technocrates africains qui, de retour d'un FMI ou d'une Banque mondiale où ils ont tenu la chandelle à leur maître occidentaux, réclament de devenir à tout prix président de la république et mettent les pays à feu et à sang pour atteindre leur objectif ?
Aminou Balogoun
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En Afrique, vis à vis du viol permanent de la France à notre encontre, nous sommes tous des femmes de ménage guinéennes. A ceci près que nous n'avons pas de Justice Américaine pour faire entendre notre voix et porter notre accusation à la face du monde !
Amida Bashô
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D'où vient cette obscure propension des Africains à inspirer le viol aux Français ? De toutes les Nations blanches qui ont violé les Noirs à travers l'histoire douloureuse de la rencontre de l'Afrique avec l'Occident chrétien, les Français sont les seuls à demeurer à ce stade primaire.
Amida Bashô
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Mon idéo va, court, vole et tombe sur :
Le roman de l'Afrique violée
« J'aime les femmes, dit-il, so what ! » Et, bombant le torse, il s’élança à nouveau vers elle avec la fureur d’un chimpanzé en rut. « So, fit-elle, je vais te dénoncer ! » Et elle s'enfuit de la chambre à bout de souffle en claquant la porte derrière elle…
Éloi Goutchili
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À s'en référer à sa grandeur passée, telle que le rapporte son histoire officielle, un évènement comme la chute tragique, l’humiliation universelle, l'abaissement et peut-être la mise à nu de DSK, l'équivalent potentiel d'un prochain président du pays, amène à se poser des questions. Certes l'histoire d'un pays, à l'instar de celle de ses habitants, est faite de zones d'ombre et de lumière. La France a bien sa face diurne et sa face nocturne. Mais lorsque le halo de la face diurne devient de plus en plus indiscernable tandis que les zones d'ombre s'accumulent et crèvent les yeux ; lorsque celles-ci atteignent l'épaisseur suscitée par la chute terrible de DSK, chute dont par certains côtés, les Français se refusent à prendre toute la mesure et la profondeur sémantique bouleversante ; lorsque les zones d'ombre sont si ténébreuses et sordides, on peut se demander à juste droit si la France n'est pas devenue l'ombre d'elle-même !
Amida Bashô
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Il y a trois niveaux et moments dans l’esclavage des Noirs.
1°/ Il y a eu le moment où c’étaient les Arabes qui vendaient les Noirs
2°/ Il y a eu le moment où c’étaient les Blancs qui vendaient les Noirs après les avoir achetés chez et par complicité avec d’autres Noirs ou par ruse ou par la force, ou tout cela à la fois.
3°/ Et maintenant, à l’ère du village planétaire, le Noir n’a jamais été aussi autonome, et entreprend de se vendre tout seul, sans l’aide de personne, si on peut dire en toute liberté !
À travers ces trois moments, et surtout le dernier, est consacrée la vocation d’objet de vente du Noir que ce dernier assume et illustre avec une confondante frénésie...
Amida Bashô
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Il y a des gens qui, dès qu'ils ont trouvé à remplir leur panse et leur poche, dès qu'ils ont trouvé à se faire des profits, pensent que tout est bien et se soucient comme d'une guigne de leurs semblables. Enfermés qu'ils sont dans l'idée que les facilités de la communauté mises au jour par l'histoire sont destinées à satisfaire en toute exclusivité leurs besoins. Ils n’ont que faire de justice, de vérité et de fraternité. La justice est ce qui justifie leur vie et permet leur bonheur ; la vérité est ce qui valide leur égoïste dessein et leurs frères sont ceux qui facilitent leurs affaires et leur assurent le profit sinon la confiscation aveugle des biens de tous.
Tant que cette venimeuse engeance, cette tourbe infecte essaimera dans notre pays et détiendra le haut du pavé alors nous continuerons de végéter dans la médiocrité, le sous-développement où nous a enfermés leur culture malsaine inspirée par un égoïsme diabolique.
Amida Bashô
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Je ne sais ce qui s'est passé dans son repaire, et on nous donne Ben Laden pour tué.
Ce qui est vrai c'est qu'on peut être mort sans être tué. Et l'autre certitude c'est que si Ben Laden était mort de sa belle mort, les États-Unis l'auraient quand même annoncé comme tué par eux et enseveli là où nul ne pourrait attester de ses traces, c'est-à-dire dans les abysses de l'océan. C'était la moindre posture triomphaliste qu'on pouvait attendre d’eux. Pour mémoire, rappelons que cela faisait bien longtemps que Lord Ben Laden était resté en dehors des affaires du monde. Et son silence prolongé pouvait être un indice objectif de sa mort. Pourquoi les États-Unis décident-ils soudain de « tuer » quelqu'un qui était déjà mort ou qui faisait le mort ?…
Amida Bashô
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Avec le discours actuel des immigrés, qui prennent d’assaut les pays Occidentaux, et y proclament leur envie sinon leur droit d’y rester, sans qu’on sache le fondement rationnel et légal de ce droit, les Européens mesurent avec délectation leur succès. L’esclavage n’étant qu’une forme prédatrice de main-d’oeuvre, il y a 200 ans, ils allaient nous attraper chez nous comme des animaux à cet effet ; nous mettaient dans les fers et en cale pour nous amener de force chez eux ! Et, tout le temps de notre séjour chez eux, qui était le temps d’une vie, ils nous traitaient comme des bêtes. Maintenant, à un traitement bestial près, c’est nous-mêmes qui accourrons chez eux, comme des mouches attirées par le vin, et faisons des pieds et des mains pour subir le même esclavage, qui dans son esprit n’a pas changé !
Amida Bashô
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Comme s'ils étaient payés pour entretenir une légende, il y a des gens qui, avec l’esprit retors et le cynisme consommé des Béninois, laissent sporadiquement entendre ou écrivent dans des journaux une phrase aussi insolite comme “ Kérékou est un grand homme” . Ah, en voilà autre chose ! Voici un “grand homme” qui a dirigé un petit pays pendant 30 ans et le petit pays est resté petit, voire même a rapetissé ! Soyons sérieux une petite seconde : pendant combien de temps un grand homme peut diriger un pays pour que ce pays devienne grand comme lui ?
Amida Bashô
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Si ce n'étaient pas des vieillards comme Tévoédjrè, Dossou, ou Gnonlonfoun, qui étaient derrière l'invraisemblable holdup électoral du 13 mars 2011, on n'y aurait reconnu l’effet d'un enfantillage honteux. Une entreprise rocambolesque, dénuée de sagesse et de sens, grossière, flagrante et absurde. Un acte inconsidéré comme seuls savent en faire les jeunes ou les adolescents.
Or, tout cela est le fait de septuagénaires voire même d'octogénaires qui ont blanchi sous le harnais de la vie politique. Et c'est là où le bât blesse ; ce qui est proprement renversant dans la situation historique du Bénin actuellement. Cela confirme si besoin est le fait que l'âge ne procure pas forcément la sagesse ; qu'il ne met pas à l'abri des déviances et délires infantiles. L'âge peut générer aussi une régression morale qui rapprocherait dangereusement un octogénaire d'un adolescent.
Amida Bashô
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Dans quelle communauté ? L’homme qui n’est jamais heureux tant qu’il n’a pas imposé à la majorité des Béninois un Président qui ne leur ressemble pas?
Le Patriarche Zinsou n’a pas toujours été un ange. Et durant sa longue vie politique, il a emprunté souvent des chemin de travers, voire pactisé avec le diable. Mais au soir de sa vie, ses yeux ont pu voir le nez, et il a su emprunter avec sagesse et courage la Grande Voie de la Communauté. Le proverbe yoruba ne dit-il pas : “ C’est dans sa communauté qu’on enterre le Grand Homme à sa mort “ ? Telle est en effet la marque distinctive des grands hommes. Et Zinsou appartient défintivement à sa communauté
On ne pourra pas en dire autant de Tévoédjrè ! Où enterrera-t-on le vil homme à sa mort ? Où enterrera-t-on cette chauve-souris intrigante qui n'appartient ni à la famille des oiseaux ni à la race des souris ? Au détour d’un chemin perdu, d’un lieu sans nom ? Dans les Ronces et Cactus du Nord ? Le Nord à tous les sens du mot, y compris celui qu’il a perdu…
Amida Bashô
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Il faut développer la culture de la justice pour fortifier la cohésion sociale et la vie de la communauté nationale ; le respect de Dieu et de ses créatures, le respect de l'autre. En cette matière, l'impératif kantien qui nous ordonne d'éviter de faire à autrui ce que nous n'aurions pas aimé qu'il nous fît garde toute sa notoriété éthique.
Le piège de l’injustice c'est qu'elle nous paraît bénigne, indolore et invisible lorsque nous n'en sommes pas la victime, et sans doute facile à envisager ou à administrer à autrui lorsque c'est nous qui en profitons. Il est sans doute heureux d'imposer un ordre léonin à toute une communauté lorsqu'on en reçoit la part du lion. Mais la joie d'être lion vaut-elle la régression de toute une communauté humaine au niveau de la jungle ? Faut-il attendre le châtiment de Dieu avant de retrouver le sens de justice consubstantiel à l'humanité ?
Armida Bashô
Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown
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Jours se sont écoulés depuis le holdup odieux perpétré par la bande des pilleurs diri gée par Yayi, valet-zombie de la Françafrique en terre du Bénin |
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