“Et si l’Afrique refusait le développement” demandait de façon ambigüe un essai fameux revendiqué par la sociologue Camerounaise Axelle Kabou en 1991. Non, disons-nous, question redondante, circulaire et pour tout dire, tautologie négative ! En vérité, l’Afrique, ou tout du moins ce qu’on appelle ainsi, ne veut ni ne peut se développer. Et cette non-volonté, qui conditionne son incapacité, arrange l’establishment politique africain, bourgeoisie compradore, cadres et élites foncièrement aliénés, promus et appointés de fait par le système néocolonial et capitaliste, et qui se la couledouce sur le dos du
Amida Bashô
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peuple. Cela arrange bien sûr l’Occident capitaliste, colonialiste, raciste, antinégrite et pilleurs historique des ressources humaines, matérielles et du sous-sol africain. Et tout est mis en scène, en œuvre et en jeu – des élections truquées aux guerres , des aides à la corruption internationale, de la mentalité à la paresse viscérale des Africains…
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