1. Le Bénin Réduit à la Noria politique. Le problème d'un pays comme le Bénin, c'est que quand on a fait le tour de la politique, il n'y a plus rien, alors on recommence le tour de la politique (à tous les sens du mot tour) et ce sans discontinuer. Une race de travailleurs, un pays qui regorge d'initiatives et de volonté, des gens qui suent, se sacrifient pour le collectif lequel se sacrifie pour chacun( comme on peut le voir en Asie : Corée, Japon, etc.), un tel peuple ne passe pas le plus clair de son temps dans d’interminables disputes, des tractations politiciennes et des vices comme le vol, le pillage, l'impunité, le régionalisme et l'aliénation à l'étranger.
2. Le Bénin dans le Vide d’Ayatollah.
Personnage moral placé au-dessus de la mêlée et qui a pour rôle de réprimer les fantaisies autoritaires, les excès et les déviances des soi-disant honorables et acteurs politiques. Il y a un vide d’autorité morale contraignante, et les nantis, profitant de ce vide, agissent comme bon leur semble, n’ont pour norme que leur instincts et intérêts, qu’ils étalent au grand jour sans crainte ni souci de personne
3. Le Bénin et ses Skieurs
En cette période de jeux olympiques d'hiver à Sotchi, quand je vois cette propension frénétique et déshonorante qu'a un député comme Issa Salifou, que je n'ose appeler honorable--même s'il n'est pas le seul de ses pairs à être affublé de ce qualificatif--je ne peux manquer
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de penser à un skieur qui descend le flanc d'une montagne en slalomant à travers des obstacles. Voici en quoi a tourné un pays : des voleurs, des chevaliers d'industrie, des criminels organisés qui ont pris en otage ses institutions politiques et économiques et qui se positionnent opportunément au gré des intérêts de leurs affaires. Sans aucune pudeur, sans aucune vergogne dans l'étalage de ces postures incestueuses qui consacrent la ruine morale et matérielle de la collectivité nationale. Des gens douteux comme Fassassi, Salifou, Fagbohoun, Gbadamassi, Talon, Fagnon, Amoussou, etc.. etc.. sont ceux-là qui dictent au quotidien le cours de la vie politique au gré de leurs intérêts. Dieu sauve le Bénin, dira-t-on ! Mais avant Dieu il faut que le peuple entre en scène : il doit apporter la jarre au genou avant que Dieu ne l'aide à la mettre sur la tête. Et cette jarre là n'est autre que la jarre imminente de la révolution
Amanon Botɔ
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