1. CONSEIL DES SYNDICATS DE BASE DU COUFFO Motion de protestation A Monsieur le maire de la commune de KLOUEKANME Par une motion en date du 28 Janvier, les travailleuses et travailleurs salariés de la fonction publique dans le COUFFO ont porté à votre connaissance des faits qui mettent dans l’insécurité, l’intégrité physique de leur vie et celle de leur syndicat. En effet le 24 Janvier messieurs EDOU Simon, DAGBE Elie, DAVO AGBO Félicien ont menacé AKOGNONHOUE Gérard dans son lieu de travail. Ces derniers ont laissé entendre qu’ils étaient envoyés par vous, monsieur le maire pour l’interpeller. Le 27 Janvier, c’est le tour de SOGADJI KOGNON de se rendre à l’hôpital de zone de KLOUEKANME pour menacer de réprimer tous les agents de la santé qui observent la grève. A cette occasion, il a fait savoir qu’il était en possession d’une liste des responsables syndicaux à bannir du COUFFO. Cette liste a été rendu publique le 28 janvier 2014 et affichée. -Vu votre silence face à des menaces de porter atteinte à la vie des responsables syndicaux ; -Considérant que les événements qui se sont produits dans le village d’AKOUEGBADJA le mardi 11 Février 2014 ont été commandités par SOGADJI KOGNON qui a monté des groupuscules dans la commune contre les travailleurs ; -Considérant que tout ce qui se dit par les acteurs autour de cet événement pour culpabiliser les responsables syndicaux n’est que mensonges montés de toute pièce ; -vu que la grève est un droit constitutionnel ; -Vu les complots qui se trament dans l’ombre contre les responsables syndicaux et les élèves qui seraient montés par eux ; Nous, participants à la marche pacifique de ce vendredi 21 février 2014, 1-Protestons et nous indignons contre votre silence face à la motion du 28 janvier 2014, 2-Considérons ce silence comme une caution aux menaces dont SOGADJI KOGNON et compagnie, bras armés de, EDOU Raphael, sont responsables, 3-Prenons à témoin l’opinion nationale, internationale ; 4-Exigeons la garantie de la sécurité de tous les travailleurs et travailleurs y compris les responsables syndicaux. Rendons responsable SOGADJI KOGNON et compagnie de tout ce qui arrivera aux travailleurs pendant et après cette période. Fait à KLOUEKANME le 21 février 2014 Pour les participants Ont signé ETCHOU Patrice AKOGNONHOUE Gérard
COORDINATION DEPARTEMENTALE DE LUTTE DES ELEVES DU MONO Président : AZANKPO Giscard CEG 3 Lokossa 67 28 36 52 Vice-Président : AKAKPO Wenceslas CEG1 Agatogbo 97 67 96 03/ 98 83 23 29 Secrétaire Général : YENOUI Théophile CEG Dahè 96 22 10 75/95 46 66 43 Secrétaire Général Adjoint : KPOBLI Laurent CEG Akonana 94 16 38 11 Trésorier Général : AGOSSOU Bienvenu CEG Ouèdèmè-Adja 96 96 83 97 / 95 16 65 67 Trésorier Général Adjoint : HOUNKOKOE Zacharie CEG Lobogo 97 34 80 02 1er organisateur : KADJA Clautaire CEG Houéyogbé 97 39 01 80 2ème organisateur : TRAORE Rafiatou CEG Grand-Popo 66 86 49 10 3ème organisateur : HOUNGBEDJI Moïse CEG Adohoun 64 50 22 78 4ème organisateur : ZOUNON Maxime CEG 1 Comè 98 61 52 49 5ème organisateur : DAHOUE Charbel CEG Ouèdèmè-Adja 95 47 96 56/ 67 28 64 67 Cette coordination s’engage à lutter pour : 1- La non violation des franchises scolaires et l’enseignement /apprentissage /évaluation de qualité dans un état de liberté fondamentale ; 2- La suppression des Nouveaux Programmes d’Etudes (NPE) ruineux et non adoptés à nos réalités ; 3- L’annulation pure et simple des concours frauduleux de juillet et août 2012 pour la nécessité d’éthique et d’égalité chance pour toutes les filles et tous les fils du Bénin ; 4- La non instrumentalisation et le mépris de la jeunesse scolaire ; 5- L’emploi permanent aux professeurs vacataires et leur formation pour une école de qualité au Bénin. Fait à Lokossa, le 11 février 2014. L’Assemblée Générale
Lokossa, le 12 février 2014 Motion de Grève A Monsieur le DDESFTPRIJ-MC LOKOSSA - Vu l’appel de l’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (UNSEB) du 12/02/2014; - Considérant que le Préfet des Départements du Mono et Couffo, Mr Corentin KOHOUE, par abus d’autorité a interdit notre marche pacifique du vendredi 07 février 2014 ; - Considérant la violation des franchises scolaires par les gendarmes et policiers et la bastonnade du vendredi 07 février 2014 au CEG1 Lokossa, des arrestations d’élèves dans les CEG de Comè, la chasse à l’homme au CEG Agatogbo, CEG Akodéha, CEG Gbéhoué, CEG Azové et les violences sur élèves dans le CEG de Lalo dans le Couffo ; - Considérant qu’avec les Nouveaux Programmes d’Etudes (NPE) non adaptés à nos réalités, l’école béninoise est en ruine ; - Considérant l’imposition des évaluations dans les CEG du Mono et du Couffo sans les enseignements et apprentissages nécessaires ; - Considérant que les concours frauduleux de juillet et août 2012 ont fini par montrer que les mêmes autorités qui demandent aux fils de pauvres d’aller créer leurs entreprises sont celles – là mêmes qui placent leurs enfants, cousins et nièces comme agents permanents de l’Etat, d’où les enfants de pauvres sont voués au chômage sans lendemain ; Nous élèves du Mono, protestons contre la violation des franchises scolaires et décidons d’une grève de 72 heures à compter du mardi 18 février 2014 à partir de 00 heure au jeudi 20 février 2014 à minuit pour exiger : 1- La non violation des franchises scolaires, le respect de la trilogie Enseignement /Apprentissage /Evaluation et sa mise en œuvre dans un état de liberté fondamentale ; 2- La suppression des Nouveaux Programmes d’Etudes (NPE) ruineux et non adaptés à nos réalités ; 3- L’annulation pure et simple des concours frauduleux de juillet et août 2012 pour la nécessité d’éthique et d’égalité de chance pour toutes les filles et tous les fils du Bénin ; 4- La non instrumentalisation et le mépris de la jeunesse scolaire ; 5- L’emploi permanent aux professeurs vacataires et leur formation pour une école de qualité au Bénin. Pour la CDLEM, Le Président, Giscard AZANKPO
N° 011/SG/USD-M/CSTB Lokossa, le 15 février 2014 Motion de soutien Aux Elèves organisés au sein de la CDLEM/UNSEB LOKOSSA Le samedi 15 février 2014, les travailleurs en AG ont reçu une délégation de la Coordination Départementale de Lutte des Elèves du Mono (CDLEM), la section départementale de l’Union Nationale des Scolaires et Etudiants du Bénin (UNSEB) avec une motion de grève. Celle-ci a fait des considérations troublantes et sérieuses que voici : - Considérant que le Préfet des Départements du Mono et Couffo, Mr Corentin KOHOUE, par abus d’autorité a interdit notre marche pacifique du vendredi 07 février 2014 ; - Considérant la violation des franchises scolaires par les gendarmes et policiers et la bastonnade du vendredi 07 février 2014 au CEG1 Lokossa, des arrestations d’élèves dans les CEG de Comè, la chasse à l’homme au CEG Agatogbo, CEG Akodéha, CEG Gbéhoué, CEG Azové et les violences sur élèves dans le CEG de Lalo dans le Couffo ; - Considérant qu’avec les Nouveaux Programmes d’Etudes (NPE) non adaptés à nos réalités, l’école béninoise est en ruine ; - Considérant l’imposition des évaluations dans les CEG du Mono et du Couffo sans les enseignements et apprentissages nécessaires ; - Considérant que les concours frauduleux de juillet et août 2012 ont fini par montrer que les mêmes autorités qui demandent aux fils de pauvres d’aller créer leurs entreprises sont celles – là mêmes qui placent leurs enfants, cousins et nièces comme agents permanents de l’Etat, d’où les enfants de pauvres sont voués au chômage sans lendemain ; Face à ces considérations, les élèves du Mono ont décidé d’une grève de 72 heures à compter du mardi 18 février 2014 à partir de 00 heure au jeudi 20 février 2014 à minuit pour exiger : 1- La non violation des franchises scolaires, le respect de la trilogie Enseignement / Apprentissage /Evaluation et sa mise En œuvre dans un état de liberté fondamentale ; 2- La suppression des Nouveaux Programmes d’Etudes (NPE) ruineux et non adaptés à nos réalités ; 3- L’annulation pure et simple des concours frauduleux de juillet et août 2012 pour la nécessité d’éthique et d’égalité de chance pour toutes les filles et tous les fils du Bénin ; 4- La non instrumentalisation et le mépris de la jeunesse scolaire ; 5- L’emploi permanent aux professeurs vacataires et leur formation pour une école de qualité au Bénin. L’AG a loué la bravoure et l’élévation de la conscience des élèves dans la crise qui secoue notre pays, le Bénin. Elle a demandé à tous les professeurs de travailler à une telle élévation. Ampliations Le Coordonnateur Départemental CSTB, CSA, COSI-BENIN, CGTB, |
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