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(…) Les événements récents sur notre continent, et plus précisément ce qui s'est passé en Côte d’Ivoire et en Libye l'an dernier, ont été l’objet d’une importante communication sur le thème : «Réflexions sur le maintien de la paix, la souveraineté des Etats et la gouvernance démocratique en Afrique» (thème de l’intervention de Mbeki). |
Rédigé à 11:15 dans Cont-ext, Essai, Press Links, Pub | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Pourquoi Sarkozy jouet-il les génies de la pensée pédagogique et scolaire érigée en sommet éblouissant de la pensée sociopolitique. Puisque l’homme d’Etat digne de ce nom doit savoir imaginer l’avenir et ouvrir les voies à la jeunesse dans un monde qui bouge, Sarkozy joue à celui qui en la matière aurait des idées, et surtout des idées transcendantes, originales et pratiques. Et comme toujours, le voilà qui multiplie les propositions toutes plus inapplicables les unes que les autres. Pourquoi ? Parce que là comme ailleurs, il ne se renouvèle pas ; ce sont les mêmes recettes d’il y a cinq ans qui sont ramenées dans un nouvel habillage ; et puisqu’il n’ a pas été en mesure de rien appliquer de tout ce qu’il avait promis dans tous les domaines – depuis le logement avec sa lubie sur le droit au logement opposable, jusqu’à sa fameuse boutade du travailler plus pour gagner plus, on ne voit pas comment il pourrait appliquer ces mêmes propositions sur lesquelles il se livre volontiers à des surenchères démagogiques pour se donner des airs d’un sérieux qui n’a jamais été son fort, à l’instar de cette France Forte qu’il invoque mais que cinq ans durant il a contribué frénétiquement à affaiblir ! Sarkozy est rompu à l’art d'égrener ou même de faire pleuvoir des propositions mielleuses qui ne sont que le reflet des sondages et études effectués de façon opportuniste et dans un but clientéliste sur les secteurs de la population. Mais un homme politique, surtout un président sortant qui est en permanence rivé à la démagogie est un homme sans idée et indigne de montrer la voie aux Français. La présidence, ce n’est pas un feuilleton de série B où l’on joue exclusivement sur l’effet de miroir ou la seule dimension spéculaire. Non, c’est aussi le risque, la vision, l’imagination et la Responsabilité. |
Et puis, finalement à force de jouer au plus grand fournisseur de propositions choc à forte valeur d’attraction clientéliste, on finit par faire oublier l’essentiel : pour son avenir, la France n’a pas besoin d’un homme comme Sarkozy ! Elle a déjà donné, et elle doit avoir la lucidité face au monde qui la regarde d’accepter qu’elle s’est lourdement trompée en 2007. Tenez, depuis cinq ans que Monsieur Sarkozy préside, avec ses belles propositions, n’aurait-il pas mieux fait, au lieu de laisser filer le chômage au-delà des 10%, de le ramener en dessous des 5% ? Voilà ce qui aurait fait sens ! Voilà ce qui pourrait légitimer le retour sur scène et de recommencer à débiter des propositions bonnes à faire rêver avant les élections et à remiser au grenier après, comme des leurres ou des appâts de circonstance. Inutile donc de distraire les Français en remettant en marche le vieux moulin à vent des propositions sans lendemain…. Aminou Balogoun |
Rédigé à 01:48 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: démagogie, France, Hollande, PS, Sarkozy, UMP, élections
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Balises: Arabe, consensus frauduleux, FN, Immigré, manipulation, Noir, Rachida Dati, Rama Yade, Sarkozy, élection
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Balises: Arabe, consensus frauduleux, FN, Immigré, manipulation, Noir, Rachida Dati, Rama Yade, Sarkozy, élection
Mon idéo va, court, vole et tombe sur..:
Honte Exogène, Honte Endogène
Après la honte qui nous a été infligée de l'extérieur par l'Occident--Obama +Sarkozy + Cameron--en assassinant le brave colonel Kadhafi héros immortel de la résistance et de l'intégrité africaine, ou en traînant Gbagbo résistant farouche au néocolonialisme, renversé, humilié devant la cour pénale internationale, une honte qu'on pourrait qualifier d'exogène, voici venue une nouvelle source de honte. Au moment même où les peuples du Tunisie et l'Égypte ont tourné la page de la dictature, voici qu'émerge une honte africaine pur jus, une self-made honte, celle d'un homme qui a bluffé son monde 15 ans durant, à commencer par la démagogie SOPI, les fanfaronnades pseudo-intellectuelles de NEPAD et autres autoroutes ou monuments pharaoniques sans utilité concrète pour le peuple sauf bien sûr à nourrir et faire tourner sa machine infernale à corruption, frimer aux yeux du monde en passant pour le nègre considérable et transcendant mais qui comme on le voit
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par cette honte qu'il incarne jusqu'au trognon se déconsidère et ne transcende rien. Voilà que cette honte qu'on pourrait appeler endogène rappelle cruellement tous les clichés qui accablent l'Afrique depuis toujours : Grand enfant Borné. Et dire que par son acte, sa honteuse déraison, cet obscur géronte contribue à donner raison aux fameux discours de Dakar d'une Afrique sans histoire parce que refusant d'avancer vers la lumière. Discours d'un autre homme qui fait aussi honte à son pays... Puissent les peuples bientôt vomir ces deux sources de honte ! Éloi Goutchili |
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Balises: Blanc, Dictature, Femme blanche, France, Françafrique, Honte, Macky, Noir, Sénégal, élections
Autrefois, j’avais quarante femmes. Cela paraît étonnant, mais c’est une histoire de famille. Mon aïeul avait eu quarante et une épouses ; mon grand-père, quarante et une épouses, mon père aussi. Moi seul je n’ai pu atteindre ce nombre sacré. C’est pourquoi, d’une certaine manière, je suis la honte de mon clan... Chez nous les Possouvi-Adra, rameau des Agassouvi, descendants des amours mystérieuses de la Panthère et de la princesse Aligbonon, on a toujours eu quarante et une épouses de père en fils. Mon grand-père, daah Hounwadan Possouvi était un propriétaire terrien, un homme très respecté et aimé. Il était aussi chef du village. Mais c’est en tant que chef de notre clan qu’il a épousé ses quarante et une femmes. En dehors de ma grand-mère, qu’on appelait Navo parce qu’elle était de teint clair, mon grand-père avait quarante femmes. Parmi elles, il y avait Nanwi ainsi nommée en raison de son teint noir, Naga devait son nom à sa grande taille ; Nangli était petite, Gléhouéton venait de Gléhoué, Kétouton de Kétou, etc. C’est ainsi qu’on nomme les femmes chez nous... |
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Chanteur, Poète, et Philosophe Alèkpehanhou – l’oiseau à la voix mélodieuse –est le prince du rythme zinli. Danse qui exprime les gestes et la mesure des nobles personnages de la cour royale d’Abomey, et dans laquelle se côtoie, comme c’est souvent le cas de la musique dahoméenne, et plus particulièrement celle d’Abomey, à la fois la dignité, la grâce et la bravoure. Rythme rénové, aussi bien dans son enveloppe sonore, sa mesure plus adoucie que dans la mise en jeu spatial et dynamique des corps. Cette rénovation imprime une chorégraphie axée sur un mouvement d’ensemble assez simple, faisant évoluer l’approche originelle basée sur la spontanéité des performances individuelles. Binason Avèkes |
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Washington — Diners across the world know the Bird's Eye chili pepper for the distinctive zing it brings to dishes. But Ghanaian farmers know the pepper as "green gold" -- and funding from the U.S. Millennium Challenge Corporation (MCC) is helping them turn the crop into a profitable export. An organization of 110 farmers at the Kpando-Torkor farm, on the east banks of Lake Volta, has begun to capitalize on the export market after receiving training funded by MCC under a five-year, $547 million compact with Ghana, MCC announced February 21. Before the MCC compact, which was recently completed, the farmers planted a variety of crops for sale in local markets but did not grow export-quality chili peppers. But since 2009, they have expanded production to include growing and exporting Bird's Eye chili peppers. In their first two pepper harvest seasons, the farm cultivated nearly 29 metric tons of export-quality peppers from just 1.5 hectares. "I am gratified the people of Ghana embraced MCC's innovative
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approach to development. It is an approach that reflects the values of Ghanaians dedicated to creating a life of opportunity," MCC chief executive Daniel Yohannes said during recent ceremonies in Ghana celebrating the completion of the compact. Expected to provide economic opportunities for more than 1.2 million Ghanaians over 20 years, the compact has created more than 1,200 farmer-based organizations (FBOs), trained more than 66,000 farmers in commercial agriculture, enhanced rural credit and banking services, and constructed new roads and post-harvest facilities. |
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Comme dans la Jungle la plus Ordinaire….
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Nathalie Kosciusko-Morizet, son nom a même été pour la circonstance acronymé, pour ceux qui sont dans le coup, dire désormais NKM, comme NTM, et puisqu'on parle de niquer, DSK, ou même MAM, mammelle déchue de l'UMP… NKM a beau faire femme mince, passablement blondinette, tout critère éculé susceptible de chatouiller le côté obsédé sexuel de l’électeur français, tel que le conçoivent les manipulateurs des officines de com, la porte-parole du candidat du peuple ne connaît pas le prix du ticket de métro. Interrogée hier par un auditeur d'Europe 1 sur le prix d'un ticket de métro, la porte-parole de Nicolas Sarkozy a répondu " quatre euros et quelques ". Raté. La bonne réponse était 1,70 E, soit plus de deux fois moins. Nathalie Kosciusko-Morizet a alors essayé de se justifier tant bien que mal pour faire oublier sa bourde. " Quand on est ministre, on prend peu le métro, c'est vrai, je le reconnais. Et quand on le prend, on a le métro gratuit, notamment quand on est ministre des transports. Donc mea culpa, mais ça fait bien longtemps que je n'ai pas acheté un ticket de métro "… Société du spectacle, qui prend le spectateur pour un obsédé sexuel, quand tu nous tiens par tes stéréotypes, la forme sans assurer le fond, voilà ce que ça donne… Ah, le candidat du peuple, mon cul…! source
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Balises: France, Hollande, NKM, PS, Sarkozy, UMP, élections
Nathalie Kosciusko-Morizet, son nom a même été pour la circonstance acronymé, pour ceux qui sont dans le coup, dire désormais NKM, comme NTM, et puisqu'on parle de niquer, DSK, ou même MAM, mammelle déchue de l'UMP… NKM a beau faire femme mince, passablement blondinette, tout critère éculé susceptible de chatouiller le côté obsédé sexuel de l’électeur français, tel que le conçoivent les manipulateurs des officines de com, la porte-parole du candidat du peuple ne connaît pas le prix du ticket de métro. Interrogée hier par un auditeur d'Europe 1 sur le prix d'un ticket de métro, la porte-parole de Nicolas Sarkozy a répondu " quatre euros et quelques ". Raté. La bonne réponse était 1,70 E, soit plus de deux fois moins. Nathalie Kosciusko-Morizet a alors essayé de se justifier tant bien que mal pour faire oublier sa bourde. " Quand on est ministre, on prend peu le métro, c'est vrai, je le reconnais. Et quand on le prend, on a le métro gratuit, notamment quand on est ministre des transports. Donc mea culpa, mais ça fait bien longtemps que je n'ai pas acheté un ticket de métro "… Société du spectacle, qui prend le spectateur pour un obsédé sexuel, quand tu nous tiens par tes stéréotypes, la forme sans assurer le fond, voilà ce que ça donne… Ah, le candidat du peuple, mon cul…! source
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Balises: France, Hollande, NKM, PS, Sarkozy, UMP, élections
Actuellement, la crise syrienne défraie la chronique, avec l'implication de la ligue Arabe, une résolution de l'ONU bloquée par la Russie et la Chine, etc. On nous parle chaque jour de massacres des populations civiles, on nous donne un aperçu de la tension nationale dans ce pays placé sous le signe diabolisant de la violence d'État. On ne nous dit pas qu'en face, il y a des forces déterminées qui n'agissent pas seulement en tant que société civile, mouvement démocratique mais en tant que force politique et militaire visant à renverser par la violence le gouvernement en place. L'État syrien, et son chef sont dépeints comme des barbares inhumains qui massacrent à tour de bras un peuple innocent qui ne demande qu'à rester en paix. Outre que la situation n'est pas aussi manichéenne, l'intelligence semble avoir déserté les milieux occidentaux et notamment la presse où des questions pourtant nécessaires et évidentes sont scrupuleusement éludées. Par exemple : qui arme les opposants au régime syrien au point qu'ils puissent résister à un régime structurellement surarmé dont la presse occidentale, jour après jour narre la violence aveugle ? La Syrie était l'ennemi numéro un direct d'Israël, qu'en est-il de la position d'Israël et de son rôle dans ce conflit ? Qui peut jurer la main sur le cœur que cette position est neutre ? Si le mouvement de déstabilisation calculée a un sens ne pourrait-on le trouver dans le contexte de la crise syrienne ? Une Syrie sans le régime actuel et démocratisée--entendez par là des Arabes qui portent des cravates et sont dociles à l'Amérique comme un chien à son maître--ne contribuera-t-elle pas à baisser le niveau de stress géopolitique qui pèse sur Israël ? Qui peut croire sincèrement que les invasions de l'Irak, la suppression du régime et de la personne de Kadhafi, la crise égyptienne et syrienne n'ont aucun rapport avec la paix en Israël ? Une Syrie en crise et occupée à mâter son opposition pourrait-elle prêter main forte à un Iran qu’Israël menace d’attaquer ? Est-ce se laisser-aller à la paranoïa combinatoire que d'imaginer que peut-être toutes ces agitations, ces invasions, humiliations, assassinats, renversements et crises ont d'abord et avant tout pour but de supprimer tous les épouvantails qui font peur à Israël ? Israël qui ressemble à un aventurier têtu perdu dans une forêt arabe hostile et qui pour retrouver un peu de lumière et de quiétude a besoin d'abattre toutes les essences environnantes afin de semer des clairières « démocratiques » autour de lui. Et sans doute est-ce cette stratégie de création de clairière qui rend raison des évolutions à marche forcée auxquelles on assiste depuis une dizaine d'années sous l'égide plus ou moins directe des Etats-unis et de l'Occident chrétien capitaliste. Tout cela paraît tomber sous le sens. Mais la presse occidentale, d'habitude si intelligente, si curieuse sur d'autres sujets, joue à être plus stupide qu’elle n’est, et paraît s'être passé le mot pour se complaire dans une myopie déconcertante, qui frise la dénégation et l'évitement. Elle fait vivre la crise au jour le jour avec le même discours cousu de fil blanc et manichéen, celui d'un régime dynastique dictatorial et diabolique qui massacre un peuple innocent qui ne cherche que la démocratie --comme les "révolutionnaires" de Tunisie
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et d'Égypte qu’elle a promus, nous l'ont montré de façon assez ironique, il est vrai. Sans doute des journalistes curieux ont eu l'idée de faire le lien entre cette crise au travers de laquelle, comme toujours, l'Occident impose la marche de l'histoire au monde, mais pusillanimes, ils n’osent l'exprimer ouvertement car ce serait courir le risque politiquement incorrect d'être accusé d'antisémitisme. Antisémite ou pas avec les questions touchant à Israël, il faut abdiquer tout sens critique. L'histoire est passée par là… AKLIBOSSOU Bossou |
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Dakar - Nigeria's former president met with Senegalese opposition leaders, including pop star and former presidential aspirant Youssou Ndour, in an effort to broker a solution to the country's political malaise ahead of a tense presidential vote. Since leaving office in 2007, Olusegun Obasanjo has become one of Africa's top negotiators and upon his arrival on Tuesday, he said that although he is technically here as an election observer he will not hesitate to try to “prevent the preventable” by helping mediate the political standoff threatening Senegal. The opposition has vowed to render the country ungovernable if 85-year-old President Abdoulaye Wade is allowed to run in Sunday's election. The elderly leader has stubbornly refused to step down and is running for a third term even though the constitution only permits two - a limit he himself introduced. Daily protests have cut business hours in half in downtown Dakar, where offices are now sending their employees home after lunch to avoid the anti-government demonstrations that have paralyzed the city every afternoon. Late Wednesday, Obasanjo sat down with Wade, said presidential spokesman Serigne Mbacke Ndiaye, who declined to give details of their discussion. The spokesman said that Wade was willing to discuss the situation with Obasanjo as long as certain principles were respected, including the fact that the election will go ahead as planned on Sunday and that Wade will be a candidate in the race. |
“It is out of the question that the election will be postponed,” Ndiaye told reporters Thursday in reaction to the calls of several opposition candidates who have asked for the poll to be delayed due to the unrest. Among the people Obasanjo is meeting on Thursday is the head of the constitutional court, the legal body that has final say over election disputes. It was the court that disqualified Ndour, one of Africa's most famous musicians, from running. And it was also the court that ruled that Wade could run for a third term, on the argument that he was elected before the new constitution including term limits went into effect. Senegalese newspapers have reported that the five judges on the court, all of whom are appointed by Wade, have received new cars and their salaries were increased to $10 000 a month ahead of the crucial vote. |
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Ce que Cache le Déboulonnement de la Statue de l’Homme Fort en Afrique
Dans les affaires de Libye et surtout de la Côte d'Ivoire, il est certain qu'il s'est passé un échange de bons procédés entre les États-Unis de Obama et la France de Sarkozy. Sur le mode du « tu me passes la rhubarbe, je te passe la moutarde ». Les Etats-Unis ont saisi une occasion rare de manipuler la France ( jusque-là toujours rebelle à ses stratégies de domination géopolitique et économique du monde) à travers le personnage agité et intellectuellement contrarié de Sarkozy, car tout autre président français moyen y aurait regardé par deux fois avant de s’engager dans un tel marché. De son côté et en contrepartie, la France a exploité à son profit un positionnement américain et une conception chère à Obama selon laquelle l'Afrique a moins besoin d'hommes forts que d'institutions fortes. Mais cette conception se discute. C'est une conception éminemment démocratique qui vaut encore et surtout pour les pays développés où le niveau d'instruction est élevé, et où la rationalité légale ainsi que la culture démocratique s'expriment et se développent dans une relative autonomie. Dans ces pays, comme dans un avion à pilotage automatique, les institutions jouent un rôle de premier plan dans le fonctionnement de la démocratie, au service du progrès, du respect des libertés et les droits humains. Mais en Afrique où sévissent la pauvreté et la misère, où le niveau d’instruction est notoirement bas, et l’analphabétisme à tous les étages, la société a besoin d'un lien et d'un liant fort incarnés dans une personne, une figure charismatique pour la guider. L'influence coloniale qui a engrossé nos systèmes symboliques continue de s'imposer aux mentalités. Or on ne peut pas faire confiance à cette influence pour conduire les sociétés africaines vers le bon port des intérêts africains bien compris. Toutes ces données et réalités impliquent et appellent l'utilité d'une figure de Père de la Nation, homme fort qui en Afrique a valeur de symbole et derrière lequel s'unit le peuple éclairé par la conscience de ses intérêts, en tant qu'ils sont opposés à ceux de ses exploiteurs historiques--ceux qui naguère l'avaient mis en esclavage massivement et durant quatre siècles bien comptés, puis le colonisèrent implacablement pendant un siècle au nom d'une civilisation hypothétique --et qui continuent encore aujourd'hui de lui imposer leur domination économique qui se cache derrière la bonne volonté du discours démocratique, prétextes fallacieux d'une domination politique rationalisée. Après tout, à niveau de développement économique et intellectuel égal, l'Occident qui donne aujourd'hui des leçons de démocratie à l'Afrique était-il aussi démocratique qu'il l'exige aujourd'hui en Afrique ? Les Hitler, Mussolini, Pétain et autres dictateurs fascistes du XXe siècle européen et même avant eux toute la clique des despotes éclairés n'étaient-ils pas à la tête de sociétés autrement plus avancées que ne le sont les sociétés africaines aujourd'hui qu'une croisade idéologique aux intentions matérialistes cousues de fil blanc pousse à tue-tête à une démocratie de façade qui ne tient pas compte des réalités et des intérêts bien compris de l’Afrique ? Ce n'est pas vouloir faire une fixation sur l'idée de l'homme fort que de mettre en doute le bien-fondé de l'option démocratique en elle-même, notamment de la part d'une ancienne puissance coloniale, encore acti-
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vement en plein braconnage sur ses terres et prés carrés coloniaux. Que la France ait convaincu l'Amérique de Obama--un président dont on nous dit qu'il est noir--de chasser Gbagbo du pouvoir en Côte d'Ivoire, n'empêche pas de voir que c'est la France, à travers Ouattara qui revient en force dans un pays soi-disant indépendant. Pourquoi Obama et l'Amérique n'ont pas pesé sur le risque pour l'indépendance des noirs et les nations africaines avant de donner leur aval à ce marché exécuté sans vergogne ni scrupule sous la frauduleuse bannière de la démocratie ? Prof. Asiwaju Bolade |
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Le colonel Philippe AKPO. Dans son livre « Rôle et implications des forces armées béninoise dans la vie politique nationale » donne une version de ce qu’il appelle par euphémisme « la mort tragique du Capitaine Michel Aïkpé ». D’abord de cet ouvrage, il convient de dire un ou deux mots. La première remarque, comme le déplorait Noël Allagbada dans un article de présentation paru dans l’Autre Quotidien du 28-09-2006, concerne la rareté - volontaire ou non- des témoignages écrits sur l’histoire politique récente de notre pays par ses protagonistes ou témoins privilégiés. De ce point de vue, l’initiative du Colonel P. AKPO mérite d’être saluée. Dans l’intention avouée par l’auteur, figure la volonté de témoigner « à la barre de l’histoire » afin d’éclairer la lanterne de la postérité. En même temps qu’il interpelle la conscience du citoyen désireux de comprendre le Bénin d’hier, d’aujourd’hui et de toujours, le propos du Colonel Philippe AKPO, comme le souligne Jérôme Carlos dans la préface de l’ouvrage, n’est pas une bouteille à la mer, les destinataires étant connus : « homme de science (historien, sociologue) préoccupé de reconstituer le passé, militaire soucieux de se relire dans le miroir de l’action du passé de son corps de métier. » Mais cette volonté de documenter l’histoire qui anime le Colonel AKPO est loin d’être naïve ou désintéressée. L’Auteur ne fait pas mystère de son appartenance à la mouvance idéologique au sein de l’Armée. Cette mouvance, après le coup d’État du 26 octobre et son orientation marxiste léniniste amorcée dès 1975, allait générer toute une noria d’acteurs tous plus marxisants les uns que les autres et qui, avec un enthousiasme manichéen pour le moins délirant se faisaient fort d’imposer à toute la société une lecture marxiste de la réalité et de l’histoire. C’est à cette confrérie bananière de marxistes lapidaires qui en Afrique et dans le tiers-monde ont contribué à ternir le sens profond de la doctrine de Marx et Engel qu’appartient notre auteur. Et en dépit qu’il en aie, sa lecture « révolutionnaire » de l’histoire s’en ressent d’un bout à l’autre de son ouvrage. En clair, à la lecture du livre du Colonel Philippe AKPO, on a moins le sentiment qu’il s’agit d’un témoignage objectif à la barre de l’Histoire que d’une volonté d’édifier l’histoire, de la construire. En l’occurrence, il s’agit d’une hagiographie de l’armée, de son rôle dans la nation, de son utilité et de son intervention politique décisive dans la société et dans l’histoire de notre pays. Cette hagiographie s’articule en deux temps. Le premier temps est celui de l’utilité ou de la bonté générale de l’armée en tant qu’institution ; et le deuxième temps est le temps du bien fondé de l’option révolutionnaire marxiste dont le groupe politiquement dominant qui a émergé dans l’Armée s’est fait le fer de lance. A l’évidence, l’auteur fait partie de ce groupe, qui est le groupe des vainqueurs, de ceux qui ont fait l’histoire et qui en dernier ressort se proposent de la raconter. Or donc, comme c’est le cas pour d’autres pans des événements contemporains centrés autour de l’armée que raconte le livre, c’est de cette intention de construire l’histoire que procède le récit de la déposition du colonel Philippe AKPO sur l’assassinat du Capitaine Michel Aikpé. Ce récit se situe à l’avant dernier chapitre du livre, intitulé « Morts au Champ d’honneur. » Et d’entrée le titre du récit : « Le Drame du 20 juin : la mort du Capitaine Michel Aikpé » plante le décor d’une tragédie tout entier placée sous le signe de la dénégation/reconstruction. Dénégation d’une évidence, et reconstruction d’une version surimposée. Il n’y a sans doute pas un grand nombre d’âmes simples pour ajouter foi à la version officielle des faits lue avec un indicible aplomb à la radio le 21 juin par celui-là même qui, des années durant après le crime, allait dans une fureur mystificatrice sans nom, imposer le service après-vente de la terreur nécessaire à en couvrir les retombées politiques et psychologiques. Mais la version officielle lue par le lieutenant de Gendarmerie Martin Dohou Azonhiho, pour aussi crapuleuse qu’elle apparaisse n’est pas moins parée des atours fonctionnels d’une mythologie. Sa fonction est de désamorcer une révolte à caractère ethnique après ce qui, bien qu’ayant tous les dehors d’un assassinat politique classique, avait tout pour s’inscrire dans un schéma de division politico-ethnique : le commanditaire et la victime étant issue d’ethnie bien distinctes. Cette opposition ethnique justifie aussi le rôle que s’est donné et a joué à fond le lieutenant de Gendarmerie Martin Dohou Azonhiho. L’assassinat politique d’un homme du sud issu de l’ethnie centrale au profit d’un homme du Nord issu d’une ethnie périphérique est annoncé sous forme d’une tragédie à caractère moral par un porte-parole issu de la même ethnie que la victime. Dans le drame politico-militaire qui se jouait ainsi, un tel procédé est proprement mythologique. Ce récit a tout d’un mythe, à commencer d’abord par sa grossièreté, et le caractère universel des éléments qu’il met en jeu : le sang, le sexe, la trahison, l’amour, le pouvoir, l’argent, l’amitié, la vengeance, etc. L’un des aspects de l’efficacité de cette transaction mythologique est l’instrumentalisation de la haine de soi des Béninois de proto-origine Aladahonous Aja/Tado. Alors qu’au Bénin, il est certainement impensable qu’un sudiste puisse tuer ou faire tuer un nordiste par un nordiste et faire annoncer l’acte par un de ses congénères, eh bien la chose est possible dans l’autre sens. Tout simplement parce que le Béninois de proto-origine Aladahonous Aja/Tado a la haine de soi chevillée au corps et à l’âme. Toute l’histoire de la geste politique des Adjahouto depuis leur sortie de Tado jusqu’à leur essaimage dans le sud du golfe du Bénin en témoigne de façon éloquente. Cette haine de soi a des formes multiples et constitue aujourd’hui un frein au développement du lien social. Parfois en politique, cette haine se cache sous les dehors d’une entente a-tribale à prétention nationale entre des hommes politiques étiquetés du Nord et du sud, dans un contexte ou pourtant continue à fonctionner le tribalisme en politique. En vérité en y regardant de près, ce qui peut apparaître comme une avancée de la rationalité nationale en devenir, n’est en fait qu’une forme subtile et régressive de la haine de soi qu’entretiennent entre eux des Béninois du sud qui, depuis l’époque des Toffa, Béhanzin et Glèlè sinon celle encore plus reculée des dissensions entre les trois princes héritiers d’Allada, n’ont cessé de se haïr, de se défier et de se mépriser. Voici ce qui est écrit dans une encyclopédie en langue anglaise, à propos de Michel Aïkpé, dans le silence éloquent des sources en langue française sur le sujet : Michel Aikpé was the Minister of Interior of Benin Republic and second in command in the first government of Mathieu Kérékou, from 1972 to 1975. He was assassinated in 1975 by Martin Dohou Azonhiho under instruction from President Mathieu Kérékou for having political ambitions but the official reason was that he was having an affair with Kérékou's wife. He hailed from Abomey, the historical capital of Benin Republic. Captain Aikpé was a member of the military junta - along with Captain Janvier Assogba, Captain Michel Alladaye - who toppled the civilian government headed by President Justin Ahomadegbé in 1972. The Junta then handed power to Major Mathieu Kérékou in 1972 Tout est dit dans cette note, depuis la dimension éthique du drame qui étaye doublement l’hypothèse complémentaire et décisive de la haine de soi, jusqu’à la dimension proprement politique. Y manque seulement l’aspect ethnique sous-jacente mais que contient bien la dimension politique, étant donnée la réalité incontournable du facteur ethnique dans la politique en Afrique. Or donc, en surimposant la version mythologique d’une tragédie d’origine morale, les tenants du pouvoir politique font d’une pierre deux coups. En reprenant de façon violente le contrôle politique du mouvement du 26 octobre 1972, non seulement ils ont réussi un coup psychologique en désamorçant une réaction de révolte à caractère ethnique, mais dans le même temps, ils sont parvenus à surmonter de façon bien propre, une dialectique classique inhérente à toutes les prises de pouvoir par les armes en Afrique au nom de la Révolution. L’incongruité même de la version mythologique que défend ici le Colonel Philippe AKPO dans son ouvrage réside dans ce qui, au regard de cette dialectique, pourrait être qualifié d’exception béninoise. Cette dialectique peut être appelée « la dialectique de la haute mer. » En Afrique après les indépendances très vite un clivage s’est instauré en fonction du rapport des gouvernements avec l’ancien colonisateur et sa volonté de reprise en main néocoloniale. Il y avait de façon très schématique les dirigeants progressistes et les dirigeants conservateurs à la solde du système néocolonial. Et de fait, les dirigeants conservateurs avaient un règne solide sous le parapluie politique, financier et militaire de l’ancienne puissance, entre accords de défense et coopération privilégiée. Dans la partie francophone cette césure correspond à ce qui sera appelé plus tard la Françafrique, selon qu’on y appartient, comme un Eyadema ou un Houphouët Boigny et on a la vie et le règne saufs, ou qu’on le vitupère comme un Sankara, ou un Marien Ngouabi et ses jours politiques et biologiques sont comptés. Les pays étaient progressistes selon que leur dirigeants l’étaient ou le devenaient à la faveur d’un coup d’état ; et du coup les coups d’état eux aussi étaient sujets à la même division éthique et pouvaient être étiquetés progressistes ou conservateurs, c’est-à-dire pro-africains ou néocoloniaux. C’est sur fond de cette division manichéenne servie par l’adhésion à des cadres de vision du monde tout aussi simplistes et tranchés – Marxisme ou capitalisme – que se déployait la vie politique de l’Afrique d’après les indépendances. C’est dans ce cadre aussi que s’inscrit ce que nous appelons ici de façon imagée la dialectique de la haute mer. En fait d’une certaine manière les soi-disant progressistes qui parvenaient par la force des armes à prendre le pouvoir politique en Afrique ne sont pas sans rappeler l’image bon enfant d’une bande de joyeux drilles, romantiques mus par la volonté de changer l’ordre des choses. Très déterminée et soudée au départ, cette bande parvient à se |
saisir d’un bateau pour un voyage salutaire. Mais vers quelle destination ? Nul ne songe à le définir au début tant l’hubris de la saisie puis l’euphorie de la réussite de la prise de contrôle du navire semblent l’emporter au départ. A la barre se relèvent des ténors qui participent à une direction collective bon enfant. Mais une fois le navire en haute mer, et passée l’euphorie de la prise de contrôle du navire, les vraies questions commencent à se poser. Notamment, la première de toutes : quelle direction suivre, et qui sera le seul capitaine à bord, vu que dans un bateau digne de ce nom il ne saurait y avoir deux capitaines ! Cette dialectique doit être surmontée, et c’est là qu’intervient le drame, le coup d’état dans le coup d’état, l’élimination tragique de l’empêcheur de naviguer en chef. Dans des pays africains aussi divers que l’Ethiopie, le Burkina Faso, le Congo Brazzaville ou le Bénin, qui à un moment donné de leur petite histoire politique ont pris le chemin de l’ambition progressiste, cette dialectique de la haute mer s’est imposée et s’est soldée de drames, de morts et d’effusion de sang. Dans certains pays c’est le Président initial qui a été balayé au profit d’un second jusque là resté dans l’ombre, dans d’autres pays, le président initial a dû défendre par la force et la violence sa suprématie initiale conférée par les armes. Cette dialectique est d’une effectivité impitoyable. Un peu partout dans les pays africains, elle a réclamé des vies. Comme l’écrit Francis Kpatindé, dans un article à Jeune Afrique du 3 Octobre 2000 « La révolution éthiopienne a avalé ses propres fils. Les révolutions guinéenne, congolaise, béninoise et burkinabè n'ont guère fait mieux. La liste est longue des révolutionnaires qui, de l'Éthiopien Mikael Teferi Bante au Burkinabè Thomas Sankara, en passant par le Congolais Marien Ngouabi, le Béninois Michel Aïkpé, les Burkinabè Henri Zongo et Jean-Baptiste Lingani, ont payé le prix fort dans la lutte pour le contrôle du pouvoir ou qui ont été tout bonnement sacrifiés sur l'autel de la raison d'État ». Dans ces conditions toute version des événements du 20 juin qui tendrait à présenter le Bénin comme une exception à cette dialectique de la haute mer politique est non seulement mythologique – ce que nous avons dit – mais proprement mensongère. Car faut-il le souligner, contrairement à ce qu’on peut croire, un mythe n’est pas a priori un mensonge. Un mythe devient un mensonge lorsqu’il est isolé dans son genre. Ce qui est le cas de la version du colonel Philippe AKPO. A côté de cette réfutation logique, il y a le texte de l’auteur qui élément après élément contribue à réaliser l’intention dénégatrice et mythologique qui le porte D’abord le titre. Philippe AKPO parle de : « mort du Capitaine Michel AIKPE. » là où la chose apparaît aux yeux de tous comme un assassinat. Et d’un bout à l’autre de sa démonstration où il invoque et convoque la notion marxiste de superstructure, c’est-à-dire finalement de nos mentalités locales, il essaie de faire croire que ce qu’il appelle la « mort du capitaine Michel Aïkpé » était inscrit dans le destin de celui-ci. Il donne deux exemples de l’acharnement du sort sur l’ancien Ministre de l’intérieur. Une fois dans un accident sur la route de Ouidah, duquel il a eu la vie sauve de justesse, et qui lui a coûté un long mois d’immobilisation. Et une autre fois dans les démêlées du capitaine avec un chef du nord qu’il aurait humilié, et dont le pouvoir occulte de vengeance selon les insinuations de l’auteur, après avoir mystérieusement coûté la vie à Adjo Boco Ignace, pouvait aussi dans le même élan destructeur rendre raison du drame. Bref, le colonel Philippe AKPO semble mettre la superstructure à toutes les sauces, et sa lecture des événements du 20 juin comme du « rôle des Forces armées béninoises dans la vie politique nationale » comme le dit Eric Huannaou son postfacier, est on ne peut plus « révolutionnaire » Au total le livre du Colonel Philippe AKPO a le mérite d’exister, à l’instar des explications qu’il donne sur le drame du 20 juin qui coûta la vie au Capitaine Michel Aïkpé. En effet, comme l’écrit à juste titre Noël Allagbada dans son article « le manque de témoignages écrits des acteurs de la vie politique du Dahomey-Bénin au cours des premières décennies de l’existence du pays demeure sans aucun doute une grave lacune. La période allant de 1960 à la fin de la décennie 1980 est plus particulièrement concernée. Les principaux protagonistes de cette époque encore vivants ont vis-à-vis de beaucoup de générations de citoyens, un devoir de mémoire pour une juste compréhension des événements qui, au fil des ans, ont été des jalons sur le chemin de l’édification de l’Etat Béninois. » De ce point de vue, on peut dire que le Colonel Philippe AKPO a rempli un devoir de mémoire ; mais l’orientation révolutionnaire de son témoignage dans « Rôle et implications des forces armées Béninoises dans la vie politique nationale » et le parti-pris mythologique qui imprègne son analyse des événements du 20 juin 1975 qui coûtèrent la vie au Capitaine Michel Aïkpé, en dépit des informations et des détails édifiants dont il fourmille s’inscrit dans une vision idéologique de la mémoire ou de l’histoire qui nous apparaît surannée. Comme le suggère l’auteur lui-même, il appartient aux sociologues et aux historiens de se pencher avec rigueur sur ces faits. En espérant que la richesse et la diversité des témoignages qu’ils auront à leur portée leur permettront de séparer le bon grain de l’ivraie. Nous regrettons qu’un acteur aussi majeur de l’époque comme le Capitaine Janvier Assogba n’ait pas encore donné sa version écrite du drame, eu égard à ses réponses orales apportées lors d’une émission télévisée diffusée sur Golf Télévision en décembre 2007 et où le farouche capitaine, prenait le contrepied des affirmations et des points de vue du Colonel Philippe AKPO. Binason Avèkes |
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By Bashir Adefaka Mentioning the name of the former Lagos State deputy governor, Chief Louisa Kofoworola Bucknor-Akerele, calls to mind, images of her running battle with her former boss, Asiwaju Bola Ahmed Tinubu between 1999 and 2003. But there is more to the urbane 72-year-old former lawmaker. Her entry into politics and the nine-vote victory that took her to the Third Republic Senate remains a dramatic pointer to her resilience. Bucknor-Akerele, besides being a former Deputy Governor, a Senator and Chieftain of the democracy pressure group, NADECO was once a journalist. She spoke to Vanguard on burning national issues. Excerpts: HOWwould you say journalism in your days and presently compared to the process of nation building? I think certainly when you look at the struggle for democracy; you know I was then a frontline member of NADECO, at that time journalists were the people who actually fought and supported us in the struggle for the restoration of democracy. Journalists are people of integrity: they believe in what is right and
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publish what they think is the truth. That used to be the attitude in our days and I don’t think it has changed now. But I would just like to advise my colleagues in the profession to continue to carry out their assignments in a way that will continue to uphold the standard of the profession in the eyes of the public and not the other way. What could you remember about your growing up as a girl? Well, growing up as a girl was very pleasant. It was a different Lagos from what we have now. Even right up to the 60s, it was a different Lagos. You know, that time Lagos was a much smaller community. There was not this huge influx into Lagos and so most Lagos families knew each other. |
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Le soutien de Claude Allègre à Sarkozy, c’est l’électorat UMP + une voix, la sienne ; sans compter la défection des électeurs UMP, écœurés par le voisinage infect de ce mammouth de l’opportunisme qui, infatigable, espère toujours avoir un poste de Ministre en récom-
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pense de ses bons et loyaux services, indexés sur sa valeur médiatico-politique imaginaire… |
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Balises: Claude Allègre, danse du ventre, faussaire, François Hollande, menteur, opportunisme, présidentielle, PS, Sarkozy, UMP, élections
* 32 vehicles also burnt as fuel truck falls off bridge, catches fire By Evelyn Usman, Olasunkanmi Akoni and Bose Adelaja An explosion triggered by a fuel truck which fell from a bridge before bursting into a ball of fire rocked the Mike Two area of Lagos yesterday. Three persons were confirmed dead while about 32 vehicles of different brands were razed in the incident. The truck fell into a motor park. Eye witnesses gave the time of incident as 1.30 a.m. As victims counted their losses yesterday, residents said the tragedy would have been more had it happened during day time. Lagos State police spokesman, Mr. Joseph Jayeoba, said the driver of the ill-fated truck was not among those killed, saying he was on the run. Eye witnesses said the truck, bearing product suspected to be petrol, fell off the Mile Two bridge as the driver attempted to descend to link to Orile. Motorists plying the route at that time hurriedly made a u-turn. Vehicles burnt include those of transporters plying the eastern and western parts of the country. Sunday Vanguard learnt that those killed were sleeping inside some of the parked vehicles and kiosks in the garage. Reports said the fire would not have spread to the garage where the razed vehicles were parked had the fire service arrived on time. But the officials upon arriving the scene could immediately not
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contain the situation following the magnitude of the fire. There were reportedly over fifteen fire service vehicles around the area battling to put out the raging fire. The incident caused heavy traffic as motorists plying the route were trapped as early as 5.30am. But the joint effort of policemen and officials of the Lagos State Traffic Management Agency (LASTMA) eased the traffic situation. How we escaped death — victims One of the eye witnesses, a driver who plies Lagos – Benin route and gave his name as Nosa Esemuede, said the ill-fated truck was marked, XB370ATN. He confirmed that three charred bodies were immediately recovered from the buses in the garage, while several other victims sustained varying degrees of injuries. “It was just God that saved my life .My own bus , the bus I drove from Benin City to Lagos yesterday (Friday) evening, has been burnt to ashes and all those people who lost their lives were those people that slept in their buses. |
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“Win Or Lose, Head Or Tail”, President Rawlings Is My Man Of The Moment “Open your eyes, be careful and beware of the greedy bastards”, was the admonition from former President Jerry John Rawlings to current President John Evans Atta Mills. |
On the other hand, the actions and inactions of Mr. Kufuor, for the entire eight years (2001-2008) that he ruled Ghana, brought so much pain, deceit, suffering, hardship, poverty, misery, national shame, and embarrassment to the good people of this country. Corruption was institutionalized by the Commander in Thief, himself, (Ex-President Kufuor) It is said that, what an old man would see sitting, a child would not see standing. When the NDC assumed the reigns of office in 2009, former President Rawlings, the John the Baptist of our time, saw what was coming when officials and members of the NDC were falling over each to feed themselves fat. He sounded the alarm bell, telling them ‘hey, we chased the crazy elephant into the bush on corruption’. |
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Ghana Cedis The Cedi depreciated at a much faster pace of 5.9 per cent in January 2012 compared to 1.9 per cent in January 2011 mainly on account of strong demand for foreign exchange and certain speculative activities. The Governor of the Bank of Ghana (BoG), Paa Kwesi Amissah Arthur, delivering the Monetary Policy Committee (MPC) report for the last quarter of 2011 and its impact on current developments on Wednesday in Accra, said the cedi depreciated by 4.9 per cent against the US dollar in 2011, compared to 3.1 per cent in 2010. “In trade-weighted terms, a real effective depreciation of 1.7 per cent was recorded, compared to 1.5 per cent in 2010. | According to him, the rapid growth in imports in 2011 and the unusual surge in demand for foreign exchange during the last quarter of the year created a misalignment in Bank of Ghana’s foreign exchange cash flow. “Initially, this led to a marginal depreciation in the interbank rate as banks searched for resources to meet their customers’ requirements. |
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Il y a 42 Ans le Directoire militaire cédait la place au Conseil présidentiel
A. Création Créé par décret n° 69-319D./SGG du 12 décembre 1969 aux lendemains du 10 décembre 1969, le Directoire militaire² fut l'expression concrète de l'opposition formelle des Forces Armées au coup d'Etat contre le Président Emile Derlin Zinsou. Ce coup de force fut condamné par la majorité des officiers présents qui y ont relevé une violation du serment collectivement pris en faveur de la victime du putsch. Néanmoins, deux décisions importantes avaient été prises au cours de cette réunion : premièrement, le Président Zinsou devait être immédiatement ramené vivant et libre à Cotonou. Deuxièmement un directoire militaire serait mis sur pied pour diriger le pays jusqu’aux élections et la mise en place de nouvelles institutions. Ce directoire avait eu comme président le Commandant Paul-Émile De Souza et comme membre les Commandants Cofi Benoît Sinzogan et Maurice Iropa Kouandété. Comme on pouvait le constater, l’auteur du coup de force avait été bloqué dans son dessein de prendre le pouvoir. Le Président Zinsou était revenu à Cotonou et avait été conduit à son domicile. Les anciens Président Maga, Ahomadégbé et Apithy étaient rentrés au pays sans que l’on puisse dire qu’ils avaient été assagis ou non de leur exil. Le Directoire militaire, soucieux de voir le pays retourner à une vie constitutionnelle et démocratique normale, promet des élections présidentielles pour la fin du moins de mars 1970 au plus tard. B. L’organisation des élections Une commission électorale avait été en conséquence mise ne place. Son président fut le chef de bataillon Marcellin Vodounon Oké. C’est à cette commission qu’il était revenu : 1- de déterminer les critères de candidature et les modalités des élections ; 2- d’élaborer un projet de budget conséquent ; 3- de superviser les élections. Les critères de candidature étaient : a) être de nationalité dahoméenne b) verser une caution de 1 million de Francs CFA c) déposer sa candidature 15 jours avant la date d’ouverture de la campagne électorale. Ont pu répondre à ces critères : Hubert Maga, Sourou Migan Apithy, Justin Ahomadégbé, Tomètin, et Emile Derlin Zinsou. Comme on le constate, une fois encore, les trois leaders traditionnels n’ont pas tiré leçon du passé pour s’entendre sur un nom. Ils sont allés chacun mobiliser leurs troupes pour les batailles électorales. Afin de permettre un contrôle plus efficace par l’ensemble des Forces armées et les éléments de sécurité publique, la Commission électorale décide que les élections ne se dérouleraient pas simultanément, mais tour à tour par département, dans l’ordre ci-après. 1. Sud-Est = Ouémé ; 2. Sud = Atlantique ; 3. Sud-Ouest = Mono ; 4. Centre = Zou ; 5. Nord-Est = Borgou ; 6. Nord-Ouest = Atacora L’encre indélébile devait permettre d’éviter à un même électeur plusieurs votes dans différents bureaux. Mais c’était compter sans la ruse de nos compatriotes. Cette encre devait se révéler la source fondamentale des fraudes que les autorités voulaient éviter. En ce qui concerne la décision de faire voter département par département pour un bon déroulement du scrutin, elle aura au contraire favorisé le régionalisme, le tribalisme et la division, le tout sur fond de haine. Dans le département du sud-est, les partisans de Sourou Migan Apithy avaient utilisé tous les moyens de pression sur les électeurs des autres candidats. Ainsi, Apithy sort vainqueur dans son fief. Dans le département du Sud, Cotonou, fief de Ahomadégbé, les élections s’étaient déroulés sous le signe de la violence contre les partisans de Maga et de Apithy. Bien que la tension fût montée ici d’un cran, les forces de l’ordre s’étaient abstenues d’intervenir. C’est ainsi que Ahomadégbé était arrivé largement en tête mais avec des véhicules brûlés par ses partisans, et des violences physiques exercées sur leurs adversaires. Dans le département du sud-ouest où les voix avaient été partagées entre les trois leaders, on avait noté également des troubles entre partisans d’Ahomadégbé et d’Apithy. Dans le centre du pays, le sang avait coulé à Abomey, Bohicon, et Sahoué. Des voitures et plusieurs maisons avaient été brûlées ou gravement endommagées. Dans certains bureaux de vote, seuls les bulletins d’Ahomadégbé se trouvaient sur les tables. Au total, de graves irrégularités avaient été enregistrées. Le plus grave était que le mal avait atteint certains militaires et agents de sécurité. Avec leur complicité en effet, les irrégularités avaient profité aux « Houégbadjavi ». Apithy et Ahomadégbé avaient fait le plein des voix dans leurs fiefs respectifs. Les partisans de Maga attendaient leur tour pour imposer la suprématie de leur leader dans le septentrion. La situation, après le département du centre, était devenue si tendue que chacun se demandait ce qui allait se passer à Natintingou et Parakou, fiefs incontestables de Hubert Maga. Des troupes étaient arrivées en renforts de Cotonou dès les 23 et 24 mars 1970. A chaque étape, les violences gagnaient en intensité et aucun des autres candidats n’avait la latitude de se déplacer comme il l’entendait, encore moins d’aller faire campagne à Parakou où ils ne pouvaient arriver. C’est ainsi que le 25 mars 1970 fit date dans l’histoire des élections de notre pays. Pour répliquer aux événements qui s’étaient déroulés dans le sud, seuls les bulletins du candidat Maga étaient en place dans la plupart des bureaux de vote. Des militaires et agents des forces de sécurité publiques originaire du Borgou et de l’Atakora, s’étaient rendus manifestement complices des graves incidents enregistrés. Les sympathisants des autres leaders avaient été molestés. Comme à Abomey, le sang avait coulé à Parakou où le 13 mars 1964 déjà, l’Armée avait fait usage de ses armes contre les manifestants, sur instructions du Président Ahomadégbé. Dans l’Atakora, on attendait de pieds fermes le jour « J » pour se venger et régler les comptes à tous ceux qui allaient voter autre chose que « Maga. » Face à une telle situation d’insécurité généralisée, la Commission Electorale et le Directoire militaire décident de ne pas continuer sur Natitingou. Les opérations de vote furent annulées sur toute l’étendue du territoire parce que le pays était à la limite d’une sécession avec un projet de création d’un Etat qui prendrait le nom de ATABOR( entendre Atakora-Borgou)en cas d’échec du candidat Hubert Maga à l’élection présidentielle.
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A. La Réunion de Savè et ses conséquences immédiates D'abord suspendues, les élections présidentielles et législatives avaient été officiellement annulées. Le Lieutenant-Colonel Paul Emile de Souza, Président du Directoire promet la mise en place d'un gouvernement d'union nationale dans un délai d'un mois, à l'occasion de son discours à la Nation le 3 avril 1970. Afin de trouver une solution satisfaisante et durable à la grave crise que connaissait le pays, le Directoire militaire invite les quatre candidats (Zinsou, Apithy, Maga et Ahomadégbé) à se retrouver pour proposer une solution au dénouement de la crise. Le Président Maga estime alors que sa sécurité était désormais menacée dans la région sud du pays et propose en conséquence à ses paires de se retrouver à Savè. Le 16 avril 1970, Hubert Maga et Ahomadégbé Justin se retrouvent à Savè. Apithy et Zinsou se déclarent surpris par la prise de position de Maga et trouvent inopportun d'aller à Savè alors que Cotonou pouvait abriter la réunion. A Savè, les Présidents Ahomadégbé et Maga trouvent néanmoins la solution d'une « commission présidentielle ». Il s'agit d'une présidence tournante qui devait durer six années. Chacun d'entre eux aurait eu le temps, du moins l'espéraient-ils, de faire ses preuves de manière à convaincre, plus tard, les électeurs. Le 29 avril 1970 prit officiellement fin la crise politique que vivait le pays. Hubert Maga fut alors désigné par ses deux autres collègues Apithy et Ahomadégbé pour exercer les fonctions de Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement et Président du Conseil Présidentiel. Le Président Zinsou, lui, refuse d'adhérer au Conseil Présidentiel, car ne voyant pas le bien fondé de cette approche, qui annonçait plutôt d'autres orages institutionnels et non des solutions consensuelles. B. L'Avènement du Consil Conseil Présidentiel 2. LE CONSEIL PRÉSIDENTIEL
Dans leur volonté de relancer le jeu politique et pour s'en tenir au mois fixé pour passer le pouvoir, le Directoire Militaire alors aux affaires, se rallie à la solution du Conseil Présidentiel après l'échec des élections qu'il avait initiées. En fait, le Directoire Militaire avait pris un risque sérieux en organisant les élections de mars 1970 département par département. Comme il fallait s'y attendre, les inquiétudes exprimées par beaucoup de personnes quant aux violences, aux atteintes au secret du vote, aux brimades exercées sur certains électeurs pour les empêcher d'exprimer librement leur suffrage, parce que n'étant pas dans leur circonscription d'origine, se trouvèrent amplement justifiées Le Président du Directoire déclara : « Fidèle à notre engagement de ne pas conserver le pouvoir, nous avons décidé de mettre en place, un système de gouvernement qui tienne compte des réalités de notre pays ». Le 30 avril 1970, le Directoire Militaire cède sa place au Conseil Présidentiel de trois membres, Instance Suprême de l'Etat, au sein de laquelle la responsabilité reste collégiale. Après une décennie d'indépendance, le Dahomey en était encore à chercher ses marques, avec toujours les mêmes acteurs qui, par cette formule de Conseil, montraient leur limite en tant que dirigeants chargés de conduire la destinée d'un pays. Par ordonnance n° 70-33D/SGG en date du 7 mai 1970, le Directoire Militaire fut dissout. Notes ¹. Extrait de : Rôle et implication des Forces Armées Béninoise dans la vie politique nationale ; Lt-colonel Philippe Akpo ; Editions du Flamboyant, 2005. ². Rappelons que le Préambule de l'Ordonnance n° 69-53D du 26 décembre 1969, portant Charte du Directoire dispose : « Après la proclamation du 10 décembre 1969, l'Assemblée Générale des Officiers de l'Armée Dahoméenne, réunie à l'Etat-major des Forces Armées Dahoméennes à Cotonou le jeudi 11 décembre 1969, a décidé de confier la responsabilité de l'Etat à un Directoire composé de trois Lieutenants-Colonels et présidé par l'un d'eux, le plus ancien dans le grade le |
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VOYAGE AU DAHOMEY
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La France guérira à coup sûr de l’aberration anticartésienne d’avoir été dirigée par un type aussi petit et indigne d’elle que Sarkozy. Mais elle mettra des années à s’en remettre. Dans une époque où l’immédiat et l’émotionnel sont tout-puissants et où les citoyens sont à leur corps défendant dessaisis de leur Raison, que les Français se soient laissé emberlificoter par un homme sans hauteur de vue, sans fond humain ni éthique comme Sarkozy est une erreur qui peut se comprendre Mais, récidiver, se laisser abuser une deuxième fois par |
une entité maligne, mixte de médiocrité arriviste et d'intolérance hargneuse, voilà qui relèverait d’une bêtise constituée, préjudiciable à l'honneur et l'avenir de la France sur de longues décennies à venir ! Un verre de Sarkozy ça va, deux verres bonjour la bêtise ! Amida Bashô |
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Balises: bonjour les dégâts, bêtise, France, François Hollande, ivre, PS, Sarkozy, UMP, élection
Supposé gagnant des dernières élections présidentielles de Côte d'Ivoire, en dépit de la décision contraire de la cour constitutionnelle --la Côte d'Ivoire, Ô miracle Françafricain, aura été l'un des très rares pays d’Afrique où un président sortant perd les élections ; et ce n’est pas le vieux Wade en odeur de sainteté avec la France qui prouvera bientôt le contraire-- M. Ouattara, vieux challenger de la place forte présidentielle ivoirienne, après un combat épique contre son ennemi juré Gbagbo, avec la couverture institutionnelle de l'ONU, et le bras armé de la France, a réussi à forcer son destin : qui a fait d'un burkinabé d'origine, président de la Côte d'Ivoire ! En lieu et place d'un Bété pur jus, Laurent Gbagbo, qui est trop indépendant, trop épris de dignité africaine pour rester calme dans la laisse de la Françafrique. L'accès de force--quel que soit la vérité issue des urnes--à la présidence de Côte d'Ivoire a quelque chose de choquant, d'obscène et avilissant pour toute conscience africaine digne de ce nom. Il montre que M. Ouattara est bien le toutou de la France, que 50 ans après les indépendances, ce pays européen continue de dicter sa loi aux Africains. Et ceux-ci humilient leur race et leur continent pour des raisons égoïstes et l'intérêt des Occidentaux dont la France. Quel que soit le vrai gagnant des dernières élections présidentielles de Côte d'Ivoire, les Ivoiriens et les Africains en général, au fond de leur âme et conscience, dans leur for intérieur, regardent Ouattara comme une honte incarnée, l'expression même du grand enfant auquel l’Occident a toujours assimilé le nègre. Celui qui, avec son épouse française, épaulé par la France a chassé du pouvoir un vrai fils du pays, alors que sa propre appartenance à ce même pays est sujette à caution. Dans ces conditions la légitimité morale et symbolique fait défaut à M. Ouattara. Dans leurs âmes et consciences, les Africains ne la lui accordent pas. Ils ne sont pas convaincus par cette pièce rapportée de la volonté raciste de domination des Noirs par les Blancs, de l'Afrique par les Occidentaux--la France en l'occurrence--qui s'impose aux Africains. Et ce déficit de légitimité morale et symbolique, Ouattara et ses maîtres le savent bien ; ils en sont conscients. Aussi font-ils tout ce qui est en leur pouvoir pour naturaliser leur toutou. À force de tourner en rond, on finit par avoir le vertige. À force de tourner l'œuf dans le même sens et avec foi, la mayonnaise finit par prendre. Aussi, le nouveau président exogène de Côte d'Ivoire erre-t-il de-ci de-là. Il exhibe ses trophées et ses oripeaux de président mais ne convainc pas grand monde : ni ses concitoyens ni les Africains en général. Il y a comme une bizarrerie morale qui flotte autour de sa personne. Il court se jeter dans les bras de ses maîtres, multiplie les sorties officielles, des visites d'État, des contrats en or, il fait 10, 100 voire 1000 fois ce que font tous les présidents ordinaires d'Afrique mais rien n'y fait. Les Africains restent sceptiques, toujours sous le choc de cette aliénation qui voudrait qu’on fît flèche de tout bois y compris du bois de la division au nom d'une démocratie pourtant partout théâtrale en Afrique, le bois de la honte africaine--de cette Afrique violentée, torturée, exploitée, meurtrie depuis des siècles par les Blancs européens au premier rang desquels se trouvent les mentors de ce président exogène qui a du mal à trouver ses marques parce que n'étant pas maître de soi ; ce président devenu la honte internationale de l'Afrique zombie, de l'Afrique émasculée et sans personnalité propre.
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Pour voler au secours du président exogène, de son toutou, la Françafrique a misé sur la CAN. Les Ivoiriens gagneraient la coupe et s'uniraient dans la joie de la victoire qui vous soude une nation divisée ; lui dresse l’étendard d’une démocratie apaisée, d’une nation unie par les Nations unies une nation qui en l’occurrence en a gros sur la patate d’avoir un Président venu de l'extérieur et imposé par l'extérieur. Pour que le théâtre de la naturalisation présidentielle soit convaincant, les barons de la Françafrique ont même délégué aux côtés de Ouattara quelques comparses comme le président du Bénin qui pince-sans-rire passe pour un démocrate--de cette démocratie née du renouveau démocratique au Bénin et qui sous son règne a été contrecarrée, violée et sur laquelle il chie comme cochon en joie. Un président soi-disant démocrate, d'un pays soi-disant démocratique, quoi de mieux pour soutenir les premiers pas d'un président exogène, à la recherche d'une légitimité morale et symbolique que les Africains ont du mal à lui accorder. Bouabré Anicet, Agrégé de Philosophie |
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Je n’oppose personne, je ne stigmatise personne, je ne fais pas en sorte de regarder celui qui ne vote pas pour moi comme un adversaire, j’évite de trouver un bouc émissaire (…je dénonce) depuis cinq ans une brutalité, une forme de méchanceté, une perte de considération, une absence de respect. (…) Moi, je pense que tous les Français sont des atouts pour la France (…) et ceux qui ne voteront pas pour moi je les respecte, je les considère. … Dixit François Hollande |
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Au-delà de l'Affaire Bohiki
À l’origine de la révolution dahoméenne, on trouve à la fois un malaise politique et un malaise social. Le malaise politique est apparu au grand jour lors du premier congrès du P.D.U, Parti Dahoméen de Unité qui s’est tenu Cotonou du 29 août au 2 septembre 1963. Fondé en novembre 1960, le P.D.U résulte de la fusion de trois formations : l’U.D.D, Union Démocratique Dahoméenne de Justin Ahomadégbé, le P.N.D, Parti des Nationalistes Dahoméens de Sourou Migan Apithy et enfin le R.D.D Rassemblement Démocratique Dahoméen de Hubert Maga. Malgré sa vocation de parti unique et son nom, le P.D.U n’a jamais réussi à devenir un bloc homogène. Les rivalités tribales très vives au Dahomey trouvent un écho en son sein. Ses éléments constituants étaient des partis de base essentiellement ethnique. L’U.D.D rassemblait et représentait les Fon du Sud-Ouest, le P.N.D les Yoruba et les Goun du Sud-Est et le R.D.D les Bariba du Nord. La création du P.D.U n’a pas atténué ces divisions ; de plus, dans le parti comme au gouvernement les gens du Nord ont fini par imposer leur hégémonie sur ceux du Sud. M. Ahomadégbé est tenu à l’écart de toute responsabilité tandis que M. Apithy est confiné dans exil doré de son ambassade à Paris. Or, les débats du Congrès révèlent que cette hégémonie est mal acceptée par ceux qui la subissent. M. Apithy intervenant au nom de la section de Porto Novo définit les conditions d’un bon fonctionnement du parti unique : refus du régionalisme, du tribalisme, du culte de la personnalité, direction collégiale discussion démocratique de la base au sommet, et il conclut : « Ma position est claire : parti unique oui, pouvoir régionaliste ou personnel, non ! » Quant à M. Ahomadégbé, il s’écrie : « Ce Congrès se veut celui de la vérité et du renouveau. Plaise à Dieu qu’il soit aussi le rendez-vous de la réconciliation et de la fraternité !» Discrète au congrès, l’opposition se manifeste plus ouvertement à l’extérieur et tandis qu’il se tient, plusieurs arrestations de professeurs et d’étudiants sont opérées. La crise politique accompagne une crise sociale qui frappe particulièrement les villes. Le S.M.I.G est bloqué depuis 1958 ; les traitements de la fonction publique ont subi en 1962 un abattement de 10%. Le chômage, depuis toujours important, a été aggravé par le retour des Dahoméens expulsés de la Côte Ivoire en octobre 1958. Or, les salariés ont été privés de leur moyen de défense ; le mouvement syndical L’U.G.T.A.N dahoméenne restée fidèle à Conakry a été dissoute le 15 avril 1961 ; la C.A.T.C a subi le même sort le 20 novembre 1962 ; elles ont été remplacées par une centrale nationale unique : l’U.G.T.D, ( l’Union générale des travailleurs du Dahomey) étroitement inféodée au gouvernement. Son secrétaire général Paoletti siège d’ailleurs au Bureau politique du P.D.U. Au regard de cette situation difficile des travailleurs, la prospérité de la classe politique rend la tension plus aiguë et le 28 octobre, le Comité révolutionnaire justifiera son action en dénonçant le luxe des gouvernants, l’augmentation abusive des portefeuilles ministériels, les revendications sociales insatisfaites, les promesses non tenues, l’augmentation du coût de la vie, les mesures antidémocratiques qui martyrisent et réduisent le peuple à néant. Dans ce climat tendu, c’est un incident mineur qui va déchaîner l’orage. Au cours de l’été, le député Christian Bohiki avait été arrêté et inculpé d’empoisonnement sur la personne du sous-préfet de Sakéte, Daniel Dossou. Or le 19 octobre l’Assemblée nationale fait mettre Bohiki en liberté provisoire. Cette décision provoque une intense émotion à Porto Novo. En premier lieu, tandis que Bohiki est Nago, Dossou était Goun originaire de Porto Novo. Mais surtout en libérant leur collègue, les parlementaires font la preuve que la « classe politique » se place au-dessus des lois, qu’elle peut bafouer impunément la justice. Du 20 au 22 octobre, les manifestations de protestation se succèdent ; la foule attaque les voitures de l’administration et les locaux du service de l’information. Le 22 octobre, Cotonou est à son tour le théâtre d’une démonstration de solidarité avec le mouvement de Porto Novo. En l’absence du président Maga qui se remet à Paris des fatigues d’un long voyage en Extrême-Orient, le gouvernement hésite entre la répression et la diplomatie, le couvre-feu est proclamé ; l’armée vient renforcer la gendarmerie mais les ministres multiplient les déclarations apaisantes et finalement de Paris le président Maga donne solennellement l’assurance que L’affaire Bohiki suivra son cours. Ce recul paraît donner satisfaction aux manifestants de Porto Novo, où le calme revient le 23 octobre. Pendant toute cette première phase, l’agitation de la rue semble avoir été largement spontanée, ce qui souligne d’autant plus nettement l’ampleur du mécontentement populaire. Aussi, les opposants et les syndicalistes qui, jusque-là, ne semblent pas avoir pris grande part aux événements, vont s’employer à relancer l’action. Le 22 octobre l’issue d’une entrevue avec le ministre du Travail, Paoletti, secrétaire général de l’U.G.T.D., met en cause les dirigeants politiques qui n’ont pas su circonscrire ou conjurer le malaise qui s’est emparé des masses. Le 25, une démonstration d’hostilité au gouvernement se déroule à l’aéroport de Cotonou tandis qu’atterrit l’avion présidentiel ; le soir même, l’ordre de grève générale est lancé et le lendemain les manifestations reprennent. À Cotonou, la population défile en exigeant le départ du président Maga et en faisant appel au soutien de l’armée. Celle-ci se borne à contenir la foule et à garder les bâtiments publics, paraissant espérer qu’un accord reste possible entre le gouvernement et l’insurrection. De fait, Maga s’engage dans la voie des concessions ; le 26, il accepte de libérer les militants et étudiants arrêtés ; le 27 il dissout le gouvernement et constitue sous sa présidence avec MM Apithy et Ahomadégbé un cabinet restreint auquel le colonel Soglo chef état-major de l’armée apporte son appui. Mais l’U.G.T.D ne s’estime pas satisfaite et déclare que seule la démission de Maga de la présidence de la République fera cesser la grève. Dans la rue, la tension monte ; des heurts sanglants ont lieu tandis que le bruit d’une intervention des troupes nigériennes se répand, l’armée, devenue arbitre de la situation, tranche alors en faveur des syndicalistes. Le 28 octobre, le colonel Soglo annonce que armée prend le pouvoir, le gouvernement formé la veille est dissous. Le lendemain, il prend la tête d’un nouveau gouvernement provisoire comprenant trois ministres : MM Apithy, Ahomadégbé et Maga. On peut distinguer quatre épisodes principaux dans l’évolution ultérieure de la Révolution du 28 octobre : l’élimination définitive de Maga, le conflit entre le gouvernement et l’U.G.T.D., le différend avec le Niger et les événements de Parakou. La révolution du 28 octobre s’est terminée par une sorte de compromis. Maga a quitté la présidence de la République mais les populations du Nord lui sont trop attachées pour qu’on puisse songer à l’écarter complètement sans mettre en péril l’unité du pays ; il reste donc membre du gouvernement. Or les syndicats sont résolus à effacer le plus vite possible tous les vestiges de l’ancien régime et vont, pendant le mois de novembre, exercer sur le gouvernement provisoire une pression vigoureuse. Dès le 12 novembre, les partis politiques sont dissous et une commission spéciale est créée pour vérifier les comptes du gouvernement déchu. Ses travaux aboutissent rapidement à l’arrestation de MM Darboux et Borna, anciens ministres. Le 27 novembre, éclate l’affaire du complot et un certain nombre de personnalités proches de Maga sont emprisonnées à leur tour. L’ U.G.T.D et le comité révolutionnaire de Dossou Yovo prennent une part active à la répression s’efforçant visiblement de déborder le gouvernement : création de comités de vigilance contrôlant les personnes, perquisitions, meetings. Le journal et les orateurs de l’U.G.T.D s’en prennent violemment aux pays du Conseil de l’Entente et l’ambassade de France, accusés d’avoir aidé les comploteurs. Le 3 décembre, M. René Lustig, chargé d’affaires de France, est rappelé à Paris tandis que Maga, désormais complètement isolé après les arrestations des jours précédents, est exclu du gouvernement et placé en résidence surveillée. Deux hommes du Nord lui succèdent : MM Chabi Mama et Tairou Congakou. Forte de ce premier succès, l’U.G.T.D tente alors d’imposer ses vues constitutionnelles au gouvernement provisoire La commission constitutionnelle chargée d’élaborer la nouvelle Constitution dahoméenne a en effet adopté le 30 novembre le principe d’un régime présidentiel aménagé. Le 9 décembre, une « conférence nationale des syndicats de base » réunie à Cotonou proteste contre cette décision où elle voit une menace de restauration du pouvoir personnel et se prononce en faveur du régime parlementaire. Le 12 décembre, les syndicalistes, les militaires et les représentants de la municipalité de Cotonou confrontent leurs thèses et Paoletti déclare : « Si nous ne prenons pas garde nous serons obligés de refaire une autre révolution qui elle hélas, ne sera pas une révolution avec des palmes. » Mais pendant ce temps, le gouvernement n’est pas resté inactif ; il s’est assuré du soutien sans réserve de l’armée, ce qui lui permet le 5 décembre de dissoudre les comités de vigilance et d’interdire les réunions publiques. Lors de la réunion du 12, le capitaine Alley |
réplique à Paoletti que : « L’armée ne cherche rien dans tout cela mais puisque vous l’obligez à faire de la politique elle en fait. Mais de grâce dépêchez-vous de régler vos problèmes car elle est fatiguée et aspire à reprendre dans la nation la seule place qui est la sienne. » D’autre part le gouvernement provisoire s’est efforcé de se donner une assise populaire et ses efforts ont abouti à la fondation d’un nouveau parti national : le Parti Démocratique Dahoméen qui tient le 15 décembre à Cotonou son congrès constitutif. Le rapport des forces devient donc favorable au gouvernement qui rejette catégoriquement les propositions de l’U.G.T.D et prépare la scission syndicale ; vaincu, Paoletti s’incline. L’U.G.T.D change alors de champ de bataille et relance l’action revendicative. Le 8 Janvier, les employés de commerce et les travailleurs de certaines entreprises industrielles se mettent en grève pour obtenir un treizième mois de salaire. Or la situation économique du pays est très grave. Le 19 janvier ont lieu les élections présidentielles et législatives. M. Apithy devient président de la République, M. Ahomadégbé vice-président et chef du gouvernement. Dès le 21, de sévères mesures d’austérité sont adoptées : le nombre des ministres est ramené de seize à dix ; celui des députés de soixante à quarante-deux ; l’indemnité des premiers est réduite à 175000 francs C.F.A. celle des seconds à 60 000 francs C.F.A. M. Ahomadégbé se tourne alors vers les travailleurs, soulignant la misère des masses paysannes, il déclare le 13 février : « II faut que les travailleurs des secteurs public et privé qui sont la classe privilégiée de la nation comprennent une fois pour toutes qu’ils sont issus de ces masses paysannes et ils doivent tout faire pour aider les pouvoirs publics à leur assurer un minimum de bien-être.» Finalement le sort de l’U.G.T.D est réglé par une méthode qui a fait ses preuves : tandis que Paoletti devient ministre du Travail, le syndicat des cheminots fort de 3000 adhérents, quitte la centrale et prépare la création d’une nouvelle confédération. La mise au pas de l’U.G.T.D a été facilitée par le grave conflit qui, aux derniers jours du mois de décembre, a opposé le Dahomey au Niger. À l’origine de ce conflit, on trouve d’abord un différend territorial concernant l’île de Léte, la plus importante des îles du Niger. À vrai dire, ce différend très ancien depuis des années, n’avait jamais provoqué de tension grave entre les deux pays. Les véritables raisons de la crise sont ailleurs ; il semble que Hamani Diori, président du Niger, n’ait pas vu sans inquiétude le triomphe de la révolution au Dahomey et sa radicalisation rapide. Sa crainte de la contagion est encore avivée par la mutinerie qui se produit le 3 décembre dans une compagnie de l’armée nigérienne stationnée à Niamey. Or M. Diori connaît l’hostilité que rencontrent dans la plupart des grandes villes d’Afrique francophone les ressortissants dahoméens. Grâce à un important effort d’éducation accompli par les colonisateurs, les Dahoméens sont souvent plus instruits que leurs voisins ; ne pouvant trouver emploi chez eux, ils parviennent rapidement là où ils émigrent à occuper une proportion importante des emplois de commerce, de bureau et de l’administration, ce qui soulève jalousie et rancune chez les autochtones. M. Diori prend alors prétexte des rumeurs selon lesquelles trois citoyens nigériens auraient été tués lors de la révolution du 28 octobre et un fait divers survenu le 15 novembre à Niamey dans lequel un Dahoméen est impliqué pour décider le 21 décembre l’expulsion de tous les Dahoméens résidant au Niger. Sans doute espère-t-il à la fois flatter la xénophobie de la population nigérienne, détourner son attention des difficultés internes pour la diriger vers l’extérieur et aggraver la situation économique déjà difficile du Dahomey. Le conflit ne s’apaisera qu’au début du mois de janvier ; il est inutile d’en retracer les péripéties, signalons-en seulement la conséquence principale : le Dahomey s’est brouillé avec ses trois partenaires du Conseil de l’Entente et s’éloigne de l’U.A.M. À peine cette crise est-elle terminée, qu’éclatent le 12 mars les incidents de Parakou. Agissant semble-t-il, à l’instigation de M. Chabi Mama, ancien secrétaire général du P.D.U de Maga, et ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement du colonel Soglo, des partisans Bariba du régime déchu envahissent la capitale du Nord-Dahomey exigent la libération de Maga et molestent ceux des habitants de la ville qui sont originaires du Sud, pillant et incendiant leurs demeures. Un appel au calme de M. Ahomadégbé qui souligne que deux de ses ministres et le président de Assemblée nationale sont des « enfants du Nord » ne suffit pas à rétablir l’ordre. Les troupes acheminées de Cotonou se heurtent à une vive résistance et ouvrent le feu : il y a 12 morts et 80 blessés graves. Le calme ne revient que le 14 mars tandis que Chabi Mama et 192 flécheurs Bariba sont arrêtés. La vigueur de la répression étouffe la révolte mais n’en supprime pas les racines : avec le redressement économique, la dissidence Bariba qui met en cause l’unité nationale est sans doute le principal problème de la révolution dahoméenne extrait de Les révolutions congolaise et dahoméenne de 1963 : essai d'interprétation Emmanuel Terray in « Revue française de science politique Année 1964 Volume 14 Numéro 5 pp. 917-942 » source Persée Présenté par Binason Avèkes |
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By Charles Kumolu He also added, that the educational backwardness in the north, would continuously make the region an obstacle to national unity. He spoke to CHARLES KUMOLU. THE problem of insecurity threatening the northern part of Nigeria, is regarded by most people as a fallout of poverty across the 19 northern states, as a former governor of a northern state, what role do you think poverty plays in this crises? The north will always stand in the way of national development and national security, because of the lower level of educational development. That is one aspect that the north is very backward in among other parts of Nigeria. But poverty is everywhere. And the rich and the powerful, who have sufficient money to engage people to participate in organise violence, are not helping the situation. This kind of people, who fuel violence are found in North and South. So for us, we should be discussing the low level of development, which includes poverty, as a national problem and not a northern problem. |
Emphasis should be given to instances where it is quite clear that there is a huge poverty gap between the north and the South. Educational development And that case involves the area of educational development, where the North is lacking behind. Those, who are directly linking the crisis to poverty are expressing their opinion. The view of the CBN governor Sanusi on the issue is an elite opinion. The elite would always take their position, but poverty is everywhere in the country. Some have placed this issue of underdevelopment of the northern region on the past and present leaders. What do you make of this? |
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By Olasunkanmi Akoni, Evelyn Usman, Bose Adelaja & Monsur Olowoopejo | The wild wind also uprooted trees some of which landed on buildings and shops, thereby causing wanton destruction of property. The wind reportedly lasted fifteen minutes but the impact would last a life time as most of the affected families have been forced out of their homes and are currently seeking shelter with relatives and friends… |
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By Rotimi Fasan Was it not in 2003, on the eve of his seventieth birthday, that JP Clark-Bekederemo, one of Nigeria’s celebrated writers, discovered he was born in 1933? Up till that time any fresh student of English or Literature, in Nigeria, believed the writer of Song of a Goat among other memorable plays and poems was born in 1935. This probably proves right those who say that age is a mere number, for I doubt if that difference in his date of birth had any fundamental effect on the person of Professor Clark. Yet one might say there is nothing strange about Mr. Wade reducing his age if he had done so deliberately. It’s wide spread practice in these parts of the world. For both understandable and quite dishonest reasons people, even those that are ordinarily honest, lie about their age.
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So President Wade would only be doing the typical by reducing his age. While his actual age might be disputable, what is not disputable is that President Wade is quite advanced in age even if he is one old man with apparently very strong constitution. This much is clear when you see the president in person. This brings me to the strange part of his story- his reluctance to leave office after almost 13 years. Given the history of African leaders, this part of the story might not be strange after all. Were the likes of Kamuzu-Banda and Houphouet Boigny young men when they chose to turn their stay in office into life presidencies? |
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Faut-il réagir ou ne pas réagir ? J'ai préféré réagir pour qu'on ne tronque pas l'histoire. Quand un homme politique qui a assumé de hautes fonctions ministérielles dans divers gouvernements de son pays, fonctions qui l'astreignent nécessairement à des réserves, fait de telles révélations, l'on est en droit de se poser un certain nombre de questions. Dans notre pays les gens misent souvent sur le silence pour se donner le droit et le plaisir de tronquer l'histoire. Nous sommes précisément dans ce cas de figure avec les déclarations de Monsieur Pascal CHABI KAO. 1) Quel but visent lesdites révélations truffées d'ailleurs de contre vérités aussi criardes les unes que les autres 39 ans après ? 2) Que veut prouver l'auteur desdites révélations ? 3) Quel service pense-t-il rendre à son pays confronté sur le plan politique, de plus en plus à un clivage Nord-Sud qui s'accentue ? 4) Quel service pense-t-il rendre au général KEREKOU par de telles déclarations, que je qualifierais volontiers de sales, viles, stupides et bêtes besognes ? 5) Quelle haine veut-il assouvir contre les FONS en général, et singulièrement les FONS d'Abomey ? 6) Par ce récit pervers et ennuyeux, n'a-t-il pas davantage terni ou avili l'image du feu Colonel KOUANDETE et souillé par la même occasion la mémoire de son vénéré tuteur, le Président MAGA ? 7) Le Président MAGA vivant ne doit-il pas s'interroger sur son poulain 8) Le Coup d'Etat a eu lieu depuis le 26 octobre 1972, pourquoi a-t-il attendu la mort des principaux antagonistes (MAGA AHOMADEGBE et KOUANDETE) pour nous servir sa version. 9) Enfin, qui pense-t-il convaincre de sa virginité dans ces affaires qui le chargent et qui n'honorent guère les Dahoméens d'hier et les Béninois d'aujourd'hui ? Voilà qui confirme, on ne peut plus éloquemment la boutade du Président KEREKOU contre certaines catégories d'intellectuels de notre pays, qu'il qualifiait d'intellectuels tarés ! J'avoue qu'on est moralement mal à l'aise, et frappé d'horreur de savoir qu'un tel cadre avait été l'un des grands commis de notre Etat. Tout ceci ne manque pas d'inquiéter. Je lui laisse le soin de répondre lui-même à cette série de questions. Pour ma part, je me contenterai de relever quelques contre vérités sur le passage qui touche les événements du 23 février 1972, pour lesquels, nous acteurs avons jugé bon et utile de garder silence depuis près de 40 ans. Ce n'est pas parce que notre langue s'est collée à notre palais que nous continuons d'observer ce silence, car comme a dit Alfred de VIGNY je cite : Pleurer, gémir est également lâche. Seul le silence est grand. J'ajouterai que bavarder, et bavarder avec économie de vérité, surtout lorsque les plus concernés ne vivent plus, est tout aussi lâche. Donc pour avoir été l'un des principaux acteurs des événements du 23 février 1972 sur le terrain, j'affirme haut et fort sous le contrôle de mes collègues encore vivants que : 1) Le camp GUEZO n'a jamais été tenu en otage par le Colonel KOUANDETE, encore moins pendant plus d'une semaine comme le raconte Monsieur Pascal CHABI KAO. La mutinerie n'a duré que la journée du 23 février de 05 h à 21 h. 2) Le Colonel KOUANDETE ne nous a jamais entretenu ou informé d'une quelconque menace de mort de la part du Président AHOMADEGBE, pas moi en tout cas. 3) Que nous n'avions pas la même lecture que lui, des motivations ou des mobiles d'une mutinerie transformée en coup d'Etat manqué du 23 février 1972. Pour nous acteurs, les problèmes étaient d'abord internes au camp GUEZO. Avec le danger imminent de la division de notre Armée en trois armées parallèles alignées chacune derrière son président. C'est le caractère nocif et dangereux du système à trois têtes qui dirigeaient le pays mettant à mal la cohésion de l'Armée qui était à l'origine de cette mutinerie politisée à outrance. |
renseignements faisaient état de ce que l'avènement du président au pouvoir, ferait couler le sang entre le Nord et le Sud. Je pense que par ce grotesque mensonge, M. Pascal CHABI KAO veut tenter de se blanchir dans un dossier qui l’accable plutôt. Alors qu'il nous divise par quels motifs et quelles affaires ses collaborateurs de l'époque, je veux nommer les feux VIDEHOUENOU du budget, André ASSOGBA, MABOUDOU, MIDAHUEN et consorts ont été arrêtés et jetés en prison ? Pourquoi a-t-il attendu leur mort pour faire de telles révélations, si ce n'est du cynisme ? Il y a dans son récit tant d'amalgames qu'il semble difficile de démêler l'écheveau. Mais au-delà de tous ces déballages gratuits, inopportuns, inconscients et délibérément provocateurs de Monsieur Pascal CHABI KAO, je suggère une table ronde regroupant les survivants (militaires et acteurs politiques) avec l'auteur autour d'un débat contradictoire radio télévisé, pour rétablir la vérité. Il nous faut ensuite nécessairement un débat national sur le clivage Nord-Sud pour Exorciser ce mal endémique et récurrent, permettant de déboucher sur des recommandations que prendra impérativement en compte notre constitution au moment de sa révision. Occulter toujours ce débat en laissant les deux communautés Nord - Sud s'offrir des rires jaunes, pour continuer de se regarder comme des chiens de faïence, c'est préparer inévitablement et à coup sûr, un Rwanda et une nouvelle Côte d'Ivoire au Bénin. Que Dieu nous en préserve. Mais prévenir pour enrayer le mal, vaut mille fois mieux que de ne pouvoir rien guérir après. Nous avons besoin de crever cet abcès pernicieux, pour nous créer désormais des espaces de cohabitation pacifique et paisible de tous les enfants de ce pays, dans notre loi fondamentale. Le pays n'en sortira que grandi. GLELE G. Lucien Colonel des Forces Armées à la retraite, Tél. 95 96 44 |
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RESOLUTION RELATIVE A LA LISTE ELECTORALE PERMANENTE INFORMATISEE (LEPI) - Considérant les modifications répétées des lois électorales ; - Considérant les insuffisances substantielles de la loi sur la LEPI ; - Considérant l’opacité de sa conception et sa mise en œuvre qui ont abouti à l’exclusion de plus d’un million de béninois du processus électoral ; o Vu les conditions calamiteuses dans lesquelles se sont déroulées les élections présidentielles et législatives ; o Vu l’imminence des élections communales, municipales et locales ; o Vu les risques courus par la démocratie béninoise ; Les militantes et militants du PRD réunis en congrès les 10, 11 et 12 février 2012, exigent : Ø L’audit de la LEPI dans un délai de six mois ; Ø La participation active de l’opposition et de la société civile à cet audit de la LEPI en vue de son assainissement et de l’intégration des exclus. Aussi, les congressistes interpellent-ils les partenaires techniques et financiers (PTF), les organisations des nations Unies et toute la communauté internationale sur les risques courus par la démocratie béninoise au cas où les prochaines élections seraient organisées avec la LEPI non corrigée. Fait à Porto-Novo ; le 12 février 2012 Le congrès |
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Propos recueillis et transcrits par Gaston B.B. YAMARO Pascal CHABI KAO était ministre sous le Conseil Présidentiel jusqu’à la prise du pouvoir par le Président Kérékou. C’est à ce titre qu’il a participé avec celui-ci à fomenter le coup d’Etat du 26 octobre 1972 en inventant l’Affaire dite COVACS. Pour lui, « il n’y a jamais eu d’affaire COVACS, plutôt un dossier COVACS, dossier politique monté à dessein pour renverser le Président Ahomadégbé qui s’apprêtait, selon lui à exécuter Maurice Kouandété avec qui, ils s’étaient mutuellement menacés de mort. Historique inédite du coup d’Etat du 26 octobre 1972, Voyage au cœur des affaires d’Etat entre 1970 et 1972. Pascal Chabi Kao nous a gratifiés de révélations inédites lors de la conférence organisée au domicile du Président Hubert Maga lors du Cinquantenaire de l’indépendance du Bénin en 2010. Récit exclusif. LISEZ ! « Je suis heureux aujourd’hui, et c’est à vous que je confie cela. Parce que quand quelqu’un dit l’affaire covacs, si je lui demande qu’est-ce qu’il entend par l’affaire Covacs, personne ne peut répondre. Si quelqu’un peut me dire c’est quoi l’affaire Covacs je serai heureux. Personne ! Mais tout le monde en parle. C’est le loup garou. Tout le monde parle du loup garou, on ne l’a jamais vu. Il sera difficile aux gens de pouvoir parler avec précision de ce qu’ils ne savent pas. Au lieu d’aller aux sources, ils forgent, ils affabulent pour jouer aux plus importants, aux plus malins et tout. On les regarde faire et on suit. Je vous avoue solennellement ce soir, qu’il n’y a pas eu «d’affaires Covacs» avec moi Chabi Kao. Il y a eu le «dossier Covacs» qui est un montage politique que nous avons mis en place pour renverser le Président Ahomadégbé, parce que nous étions à deux doigts d’une guerre civile entre le Nord et le Sud. Je le révèle aujourd’hui, vous pouvez demander aux collaborateurs d’Ahomadégbé qui sont encore là. Cette affaire-là, je l’ai montée avec Kérékou et Baba Moussa, paix à son âme, qui est décédé. Même le Président Maga ignorait ça. Nous l’avons monté, c’était pour éviter que le sang coule une fois encore. S’il n’y avait pas eu ce montage du dossier Covacs, le montage politique d’un dossier qui existe réellement, dont je vais vous parler, s’il n’y avait pas eu ça, le sang aurait coulé entre le Nord et le Sud. Pourquoi ? Quand le tour du Président Ahomadégbé approchait, qu’il devait prendre le pouvoir, les services de renseignement ont dit partout qu’ils ont des raisons de croire que le Président Ahomadégbé s’il prend le pouvoir, il y aura coup d’Etat. De faire en sorte que le Président Ahomadégbé renonce à son tour. Ou bien il dit à Maga de continuer ou bien il arrête et puis on revient aux élections normales mais il ne faut pas qu’il prenne son tour. Les gens ont essayé de le contacter, plusieurs pays; je ne vais citer aucun pays; plusieurs pays ont essayé de le contacter soit directement, soit par délégation interposée, où on lui a dit de sources sures, « tu n’iras pas loin, renonce au pouvoir. Si c’est de l’argent que ça rapporte, nous sommes prêts à te donner cet argent-là pour que tu renonces ». Ahomadégbé a refusé. Toute son équipe a refusé parce qu’ils ont dit que les fils des autres régions ont porté le «grand collier», et qu’il faut aussi qu’un Houégbadjavi d’Abomey porte aussi ce grand collier même s’il doit mourir trois jours après. Et c’est ainsi donc que Ahomadégbé a refusé de renoncer à son tour, ce qui est normal. Mais il s’est fait que entre Ahomadégbé et Kouandété, il y avait eu une menace de mort. Quand il restait deux ou trois mois pour que Ahomadégbé prenne son tour, j’arrivais au palais de la République où Maga était Président, quand dans les escaliers, Ahomadégbé et Kouandété se sont saisis aux collets. J’arrivais en ce moment. Et tout le monde est venu les séparer. C’est ainsi que je les entendais dire, Kouandété dit « moi vivant, tu ne prendras pas ton tour, si tu prends ton tour de Président, je vais te tuer ». Et Ahomadégbé de répondre : « je prendrai mon tour et c’est moi qui vais te tuer». Voilà les menaces qu’ils se sont proférées. Automatiquement, on en a parlé au Président Maga qui a appelé Ahomadégbé. Celui-ci a dit au président Maga de demander à Kouandété de retirer ses mots, sinon, il sera sanctionné. Kouandété réplique que lui ne retire rien de ce qu’il a dit. Maga a dit « dans ce cas-là, on sera obligé de te sanctionner ». Kouandété a dit qu’il est prêt à toutes les sanctions. Mais il martèle que si Ahomadégbé prend son tour, il va le tuer, lui Kouandété. Il y avait en effet, quelque chose qui les opposait il y a longtemps. Je ne vais pas rentrer dans ce détail. Donc, j’ai assisté à cette scène-là. Maga a fait tout pour les réconcilier mais en vain. On s’est tu et l’affaire semblait s’être calmée. Il restait un mois ou un mois et démi pour que Maga passe la main à Ahomadégbé. Kouandété ayant appris que Ahomadégbé a refusé toutes les avances qui lui ont été faites de renoncer à son tour s’est dit : « si je laisse Ahomadégbé prendre, ça ! Il m’aura ». Et Kouandété a fait une tentative de coup d’Etat. Il a pris tout le camp militaire de Cotonou en otage. Le Gouvernement lui a intimé l’ordre de cesser immédiatement, mais chaque fois que nous envoyons quelqu’un représenter le Gouvernement, on le prend, on l’enferme là. Les officiers, tous étaient enfermés. Kérékou qui était le Chef d’Etat Major Adjoint est allé plusieurs fois, mais on ne lui a pas permis d’approcher le camp pour aller discuter. On lui dit tout le temps, « halte là ! », et on tire des tirs de sommation. Kérékou a dû tout abandonner. Et ça durait plus d’une semaine que le camp militaire de Cotonou a été pris en otage par Kouandété et tous les officiers. Tout ce monde était là, et on ne trouvait pas de solution. On ne trouvait plus personne pour aller négocier. Un soir, on nous a convoqués en conseil extraordinaire des ministres. Nous ne savions pas quel était l’ordre du jour, et c’est dans la salle qu’on nous a informé que le Chef de l’Etat en exercice, et les deux autres se sont réunis et décidé ce qui suit : « ça fait plus d’une semaine qu’un seul individu est en train de narguer tout un Gouvernement, ce n’est pas possible. Il faut que force reste à la loi. On a donné un ultimatum à Kouandété. On lui a dit que si ce jour d’aujourd’hui, à 21 heures il ne dépose pas les armes, des dispositions sont prises pour qu’on rase le camp militaire. » Et des instructions auraient été données à la gendarmerie de Porto-Novo de Owens, parce que la gendarmerie était très équipée, on lui a dit de faire une marche sur Cotonou. Arrivé à Cotonou on lui dira les consignes, mais nous on nous a informés qu’on va lui demander, avec les engins lourds qu’il a, de tirer, jusqu’à ce que Kouandété se rende. Et donc, les trois présidents ont tenu à nous en informer ce soir-là en conseil des ministres. Alors, on a tous pris peur, moi le premier. Et j’ai dit : « mais, messieurs les Présidents, le camp militaire de Cotonou, c’est en pleine ville ! Il y aura trop de civiles qui vont mourir si on tire à l’aveugle! » On m’a répondu « mais qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ? ». J’ai demandé s’il n’était pas encore possible de négocier. Maga a répondu « ça suffit !». Apithy a dit « ça suffit ! ». C’est Ahomadégbé qui m’a défendu en disant : « le jeune homme a peut-être une idée, laissez-le parler ! C’est ainsi qu’on m’a laissé parler, j’ai dit « bon, donnez moi encore une chance, j’irai voir Kérékou pour voir ce qu’on peut faire. Reculez l’heure de l’attaque.» On m’a autorisé à aller voir Kérékou, mais « si avant 00 heure, Kouandété ne dépose pas les armes, ne nous dis plus rien, on donne le signal et puis le camp sera rasé, tant pis, tant pis ! ». …Et j’ai dit à Oussa Albert, il est là, qu’on lui pose la question, il était ministre de la santé, et j’ai dit à Ouassa de m’accompagner chez Kérékou. Kérékou est là qu’on lui pose la question aussi. Et nous sommes allés réveiller Kérékou, qui dormait déjà en face du petit palais. Il a dit, « mais ne me dérangez pas ! » On lui a expliqué tout, mais il dit « qu’est-ce que tu veux ? Qu’est-ce que tu veux que je fasse ! J’ai déjà tout essayé moi-même, ma vie a été en danger, je ne peux rien ! Ça dépend de vous, c’est vous le Gouvernement, ce n’est pas moi ! » . Je lui ai demandé d’aller encore essayer, parce que voilàce qui a été décidé, tout à l’heure la gendarmerie va tirer avec des armes lourdes à distance sur tout le camp. Il y a une poudrière, quand ça va exploser, ça sera un carnage dans la ville de Cotonou. Il a vu que c’était sérieux, il a dit qu’il va essayer mais qu’il ne promet rien. Mais qu’il nous demande à nous de prendre l’engagement, s’il arrive à amener Kouandété à la rémission, que nous les civiles politiciens on ne va pas se mêler; que cette affaire est militaire puisque c’est avant tout eux les militaires qui ont été justement déconsidérés par Kouandété. Eux-mêmes, ils ont des tribunaux militaires et qu’ils vont les juger. Je le rassure que le Gouvernement prend l’engagement de ne pas s’en mêler. « A cette condition je vais essayer encore», conclut-il. Nous sommes retournés Ouassa et moi en conseil des ministres rendre compte. Et puis, on a attendu. Tous, on transpirait, on attendait que le téléphone sonne. Et vers 00h moins quelque chose, le téléphone a sonné. Je ne sais plus qui a pris et automatiquement on a passé au Président Maga et il s’est écrié : « Ah ! Kouandété s’est rendu ! ». Dans la salle du Conseil des ministres, nous tous on a bondi comme des gosses. On était heureux. Voilà comment l’épisode s’est terminé. Kouandété s’est rendu, on l’a arrêté. Les Docteurs Boni Pierre, les Affouda,… tous ceux-là avaient été arrêtés, on les a enfermés en prison. Et puis nous avons cru que l’affaire était enterrée. Le Président Maga préparait donc la restitution du pouvoir à Ahomadégbé au mois de Mai. Mais entre temps, les présidents et les ministres du monde entier étaient invités à aller en Iran pour un centenaire; et Maga a été invité. Il a emmené trois ministres : moi, Paoléti et Joseph Kèkè. Le Président Maga se demandait à qui confier l’intérim. Nous lui avons proposé que comme Ahomadégbé va bientôt prendre son tour, de lui confier l’intérim pour lui faciliter la tâche. Il a jugé que c’était une bonne idée et c’est ainsi que le Président Maga a confié son intérim à Ahomadégbé. Nous avons pris l’avion. Nous sommes partis. Les militaires avaient commencé déjà à juger les Kouandété au niveau de leur tribunal. Ils étaient contents qu’on ait tenu l’engagement. Mais dès que nous avons pris l’avion et que nous avons décollé, nous ne sommes même pas encore arrivés en Iran quand Ahomadégbé a mis sur place un tribunal d’exception; il a récupéré le dossier et il les a fait comparaître devant ce tribunal d’exception pour les faire condamner, une bonne partie à mort, une bonne partie à perpétuité. Les gens ont téléphoné à Maga. Maga voulait revenir, j’ai dit « non, pourquoi tu vas revenir, c’est déjà fait, c’est fait. Etant donné que c’est lui qui va prendre le pouvoir dans quelques semaines, il va gérer son dossier, ne t’en mêle pas ! ». A notre retour, le Président Ahomadégbé a voulu faire un rapport d’intérim à Maga. Maga a dit « non, il reste deux semaines à peine pour ton tour, garde ton rapport d’intérim et continue de gérer ». C’est ainsi que le Président Ahomadégbé a été très embarrassé. Il voulait que le dossier soit au cou de Maga parce qu’on avait pris l’engagement de ne pas s’en mêler. Maga en partant a dit « ne t’en mêle pas », mais Maga a tourné le dos, il s’en est mêlé. Kouandété a dit « Kérékou nous a trahi », et Kérékou a dit « vous les ministres, le Gouvernement, vous m’avez trahi. Parce que si je n’avais pas dit à Kouandété que les civiles n’allaient pas les juger, Kouandété ne se serait jamais rendu, je le connais ». Voilà l’engrenage ! Le tour d’Ahomadégbé est venu. Il a pris son tour. Dieu merci, ça s’est passé sans … |
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(…) … Au Gabon, il y a des chrétiens et des musulmans, mais Omar Bongo a dirigé le pays comme si c’était la ferme de cacao de son père, et le pays a été donné à son fils à sa mort. Lorsque le président Laurent-Désiré Kabila a été abattu par sa propre garde en RD-Congo, la nation a été donnée à son propre fils. L'ancien président Hosni Moubarak préparait le terrain pour que son fils prenne la relève quand il quittera ses fonctions en Septembre 2011, mais n’eût été la protestation massive du peuple, il n'aurait pas démissionné, même en Septembre. La Côte-d'Ivoire, notre voisin est en ébullition et toutes ses ressources sont volées chaque jour par la France, son maître colonial et c'est un hold-up en plein jour. En Libye, les gens manifestent pour renverser le colonel Kadhafi afin de permettre à l'Amérique, le vieil ennemi de la Libye, de s’accaparer et de contrôler le pétrole de ce pays. La Tunisie a déjà chassé son président. Saddam Hussein de l'Irak a été circonvenu avec de fausses accusations par les présidents américains et britanniques et pendu avec ses fils et tous ses ministres. Maintenant, les États-Unis et la Grande-Bretagne sont en charge des puits de pétrole, le gaz et tout le reste. Au Burkina Faso, le capitaine Compaoré Blaise a ourdi un plan diabolique et Thomas Sankara a été assassiné en 1987-Aujourd'hui, il est le président à vie du CE PAYS. Au Togo, Eyadema a régné pendant 38 ans et après sa mort, le Togo a été remis à son fils. Au Cameroun, Paul Biya est au pouvoir à vie. En Ouganda, Yoweri Museveni a remporté les élections générales du pays à nouveau ce qui lui donne une rallonge sur ses 25 années au pouvoir. Une fois que les dirigeants africains sont élus présidents, ils nomment les membres de leurs familles, leurs amis, les membres de leurs tribus à des postes juteux et lucratifs ainsi que tous les ministères sensibles, les institutions, y compris les industries du pétrole et du gaz ainsi que les télécommunications. C’est toujours leurs proches qui sont à la tête de l'armée, la police, les prisons, les ministères des Finances, les Affaires étrangères, la Défense dans les pays africains. Pendant que ces présidents africains avides et venimeux jouissent de leur fortune mal acquis, quotidiennement des millions de gens dorment affamés et meurent chaque jour. Un exemple typique de la façon dont les présidents d’Afrique nomment leurs proches et des membres de leur famille immédiate à des postes gouvernementaux lucratifs peut être trouvé au Ghana. Il suffit de regarder la liste des membres du Cabinet du gouvernement du NPP de 2001-2008 sous l'ex-président Kufuor au Ghana, mon propre pays. Les masses africaines qui s'élèvent pour protester contre les difficultés économiques, les établissements de santé pauvres, les faibles salaires et la corruption sont souvent écrasées par ces gouvernements venimeux qui ordonnent à leurs armées et à la police d'ouvrir le feu sur les pauvres civils en vue de les réduire au silence, afin que ces présidents africains continuent à jouir de leurs richesses mal acquis avec certains de leurs amis aux longs nez et aux yeux bleus, criminels professionnels originaires des pays européens. Ce n’est là que le petit bout de l'iceberg, je reviendrai pour plus de détails sur la façon dont les Africains ont été contraints à embrasser la soi-disant démocratie occidentale afin de permettre aux Européens de voler nos ressources naturelles et d'utiliser nos propres dirigeants pour, avec des fusils, des bombes, des grenades et la torture dans les prisons, tuer leur peuple souvent faussement accusé de subversion. En démocratie africaine, les membres de !
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l'opposition sont considérés comme des animaux ou un corps étranger qui doivent être complètement éliminés pour que le gouvernement au pouvoir depuis belle lurette puisse le conserver, même s’il est corrompu, non productif, tribaliste, intolérants, discriminatoire et en dessous de tout Soyez patients, je reviendrai avec plus de lamentations intéressantes pour tous les jeunes africains afin de discuter et trouver des solutions pour eux, car ils sont les futurs dirigeants du continent et pendant que vous lisez cet article, le Rwanda est un pays qui est toujours assis sur une bombe à retardement mortelle depuis qu’est emprisonné le leader de l'opposition, que les élections sont truquées, et des journalistes au franc parler embastillés dans un pays qui vient de sortir d'une guerre civile sanglante et tribaliste qui a envoyé plus d'un million de Tutsis et aux Hutus vers Hadès plus tôt qu’il n’est dû. - Est-ce que le général Paul Kagame écoute mes précieux conseils ? Je veux le savoir positivement de lui parce que nous sommes tous des Africains. Paul Kagame doit apprendre de l'Egypte sous Hosni Moubarak, qui était un allié de l'Amérique et a régné pendant 30 ans mais a été renversé par le peuple. Preuve que l'Amérique est une nation qui a des intérêts permanent mais pas d’amis permanents. Simplement parce qu'il est aussi un allié de l'Amérique, je lui donne gracieusement ces conseils pour libérer tous les journalistes et les membres de l'opposition à Kigali. Mes conseils sont à prendre ou à laisser. Parce que le jour viendra sûrement où le soleil va luire. J'espère sincèrement que le porte-parole ou le ministre de l'Information de Paul Kagame s’il font bien leur boulot enverront ce message de GhanaWeb à leur président, qui lui permettra de réfléchir à relâcher le leader de l'opposition du pays ainsi que les deux femmes journalistes détenues au Rwanda |
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COMMUNIQUE DU CCPR-GRIA Le 8 juillet 2011, un collectif de patriotes réunis au sein du CCPR-GRIA a publié, après des investigations sérieuses, objectives et irréfutables, un Livre Blanc destiné à édifier l'opinion sur la crise au sein de l'UN suite aux prises de position sujettes à caution de la RB. Le 19 Septembre 2011, des organes de la presse béninoise publient la réaction d'un prétendu « FOCUS BENIN-CANADA GROUP » au livre blanc de ceux qu'il appelle "Groupe de retraités". Manifestement, pour ces Béninois réputés du Canada, être retraité, c'est être pestiféré et paria inapte à exprimer un avis sur les questions brûlantes de la Nation. Tandis que, être Béninois du Canada, c'est être un surdoué ayant la science infuse et avoir évidemment les qualités requises pour apporter les lumières et les clarifications des êtres supérieurs qu'ils sont, aux « crypto-analphabètes » demeurés du sol national. C'est .un argument répétitif et puéril qui ne mérite que du mépris. Nos canadiens reprennent-ils à leur compte des arguments déjà développés dans une « Déclaration des Structures Décentralisées de la Renaissance du Bénin », arguments exprimés avec le même esprit de suffisance et de mépris par le Journal Le Nokoué dont le responsable a été gratifié d'un poste d'attaché de presse au Ministère de l'Environnement ? Les dirigeants actuels de la R.B, qui se targuent de jeunesse, disent que « l'Union fait la Nation devrait désormais reposer sur la jeune génération à qui les aînés ont d'ailleurs promis de passer le témoin ». Peut-on passer le témoin à des arrivistes immatures et prétentieux qui sont prêts à jeter le bébé avec l'eau sale du bain, c'est-à-dire à vider l'Union de tout le message qu'elle porte ? A ces jeunes trop pressés, nous proposons de méditer ces propos d'un politologue allemand : « Personnellement, je n'ai jamais admis qu'au cours d'une discussion, on cherchât à prendre l'avantage en exhibant son acte de naissance. Le simple fait qu'un de mes interlocuteurs a vingt ans alors que je dépasse la cinquantaine ne peut en fin de compte m'autoriser à penser que cela seul constituerait un exploit devant lequel je devrais m'incliner avec respect. Ce n'est pas l'âge qui importe, mais d'abord la souveraine compétence du regard qui sait voir les réalités de la vie sans fard et ensuite la force d'âme qui est capable de les supporter et se mesurer avec elles ». En réalité, dès la parution du Livre Blanc, un homme politique « partenaire fidèle et loyal » de la mouvance présidentielle a, depuis le Canada où il se trouvait en visite, exprimé ses ressentiments sur le document. A la lecture du plaidoyer émasculé de « FOCUS BENIN-CANADA GROUP », il ne faut pas être particulièrement perspicace pour s'apercevoir que les deux réactions proviennent de la même source. Dans un cas comme dans l'autre, l'argumentaire ne remet nullement en cause les pertinentes assertions du Livre Blanc. La vérité est que « les partenaires fidèles et loyaux de la mouvance présidentielle » sont entrain d'user d'un subterfuge grossier, par Béninois du Canada interposés, pour se dédouaner et tenter de s'absoudre des prises de position parjures et hasardeuses que désavoue le peuple béninois et que réprouvent dans leur grande majorité les cadres et les militants les plus lucides de leur formation politique, ceux-là qui heureusement ne sont pas guidés par des ambitions fumeuses mais qui ont conservé le sens de l'honneur et de la dignité ; ceux-là qui sont restés fidèles aux idéaux de démocratie ; ceux-là enfin qui sont attachés aux engagement pris. |
« FOCUS BENIN-CANADA GROUP », pour justifier les dérives du parti dont il se fait l'avocat, se réfère aux propos de M. Alexandre HOUNTONDJI qui aurait déclaré le 3 juillet 2011 sur les antennes de Canal 3 que plusieurs autres partis de l'opposition s'alignent aux portes de la mangeoire mouvancière. Non ! Ce parti est trop prestigieux, a eu un leader trop charismatique et des cadres trop talentueux pour verser aujourd'hui dans un suivisme suicidaire en emboîtant le pas à ces « beaucoup d'autres partis de l'opposition » qui, du reste, n'ont eu que des velléités de trahison pour la plupart. Reconnaissons honnêtement que depuis la « retraite » des leaders et la mise à l'écart des cadres qui ont fait ses plus beaux jours, la virginité de cette grande formation politique est désormais trop profondément maculée pour pouvoir être restaurée avec les arguties dérisoires et débiles des surdoués de « FOCUS BENIN-CANADA GROUP». On aurait pu faire l'économie de cette supercherie ridicule des « clarifications » provenant de prétendus Béninois du Canada si en son temps, au moment où la crise n'était pas encore à son comble, on avait eu la décence d'avoir de franches explications avec la Conférence des Présidents de l'UN qui était disposée à entendre les motivations profondes des dérives observées. Que signifient les présentes récriminations et pudiques dénégations ? Les charmes prometteurs du miroir aux alouettes auxquels on a succombés imprudemment se seraient-ils déjà estompés ? Le désenchantement de ces politiciens expliquerait-il ces contorsions par Béninois du Canada interposés ? Il importe que ce grand parti qui a connu ses heures de gloire en finisse avec la confusion et les faux-fuyants et reconnaisse enfin que ses errements lui causent de graves préjudices qui, à terme, risquent d'entonner son chant de cygne. Le CCPR-GRIA |
Rédigé à 11:53 dans Cont-ext, Critique, haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Jours se sont écoulés depuis le holdup odieux perpétré par la bande des pilleurs diri gée par Yayi, valet-zombie de la Françafrique en terre du Bénin |
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