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To kan ho to non gbè zoun a !
Un pays n’est pas une piaule que l’on peut badigeonner ou carreler en quelques jours. Laissez l’élu agir jusqu’à son terme légal avant de porter critique et jugement sur son œuvre. Dixit GBÈZÉ [i]
[i] To kan ho to non gbè zoun a !, 12ème vol, Cotonou, 2003
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
PROFESSEUR ZONON : Pourquoi le pays est-il gouverné à coups d’oukase ?
DOCTEUR H2O : Parce qu’il y a crise, pardi !
PROFESSEUR ZONON : Et pourquoi il y a crise ?
DOCTEUR H2O : Parce que les députés sont têtus et se soucient comme d'une guigne du bien-être du peuple...
PROFESSEUR ZONON : Eh bien ! Tu as tout faux, l’ami, et tu répètes les âneries qui sont dans l’air...
DOCTEUR H2O : Alors pourquoi y a-t-il crise, à ton avis ?
PROFESSEUR ZONON : Eh bien c’est simple : y a crise parce que la majorité de Yayi a fait pschitt... à l’Assemblée
DOCTEUR H2O : Ah bon ? La majorité de Yayi a fait pschitt ?
PROFESSEUR ZONON : Oui, elle a fait pschitt... mais chut... faut pas le dire, c’est un secret !
DOCTEUR H2O : Merci Professeur, merci pour le secret !
PROFESSEUR ZONON : Pas de quoi, Docteur ! Entre nous il n’y a pas de secret ...
Hubert Odjo
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur...
Syncro-System
La Récente -- mais aussi toute première décision de la nouvelle Cour Constitutionnelle --n’est pas choquante seulement en ce qu’elle donne raison au gouvernement d’une manière pour le moins tendancieuse, et sur la base de motifs passablement poétiques ; mais cette décision est proprement scandaleuse du fait qu’elle s’est faite synchrone de l’action du gouvernement, de ses attentes et de son calendrier politique. Pour une première décision, la cour a confirmé le soupçon d’émanation du pouvoir qui pesait sur elle du fait de l’empressement suspect et irrégulier qui a prévalu à la désignation par le Président de la République de ses membres issus de l’Assemblée. Ce qui est proprement renversant c’est la servilité et la précision robotique avec lesquelles ce mécanisme de dépendance a fonctionné, ainsi que l’alacrité, le manque de vergogne et de scrupule de ses exécutants, à ce haut niveau institutionnelle où la raison constitutionnelle, l’impartialité, la probité intellectuelle et la rigueur morale sont censées prévaloir sur les considérations d’intérêt matériel, personnel ou politique.
Plus que jamais, cette mandature Dossou est bien partie pour mériter le nom peu reluisant de Cour Godillot !
Eloi Goutchili
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Yayi Boni ou le Passé d'une Illusion
Y a t-il vraiment une crise au Bénin ? La vraie crise est constitutionnelle et culturelle. Dans un régime présidentiel comme le nôtre quand le président perd sa majorité, il fait quoi ? Eh bien, il baisse pavillon, se soumet aux partis qui lui dictent leur loi. Or Yayi Boni est un psychorigide doublé d'un apprenti tyran populiste, qui n'accepte pas l'échec et se soucie de la démocratie comme d'une guigne. D'où la ruse qui est dans l'air et dans le panneau duquel tombent les partis politiques et les médias. Signalons à la décharge de ces médias que le nombre de ceux qui ne sont pas à la solde du pouvoir peut se compter sur les doigts d'une main. Du coup on nous parle de crise, et on entretient son idée et son illusion, on la fait durer et à coup d'oukases le pays est dirigé au mépris de l'esprit démocratique qui en était la valeur cardinale et que le monde nous enviait. La crise, la crise ! On ne parle que de ça, mais où est donc la crise ? Au Parlement ou à la Marina ? Rien que du grain à moudre pour oligophrène incapable de réfléchir. Car en vérité, il faut le dire haut et fort, la vraie crise du Bénin, est celle d'un autocrate narcissique qui a perdu sa majorité et dont le plébiscite est devenu le passé d'une illusion.
Amida Bashô
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![Lyndon B. Johnson, c. 1963.[Credits : White House Collection]](http://cache-media.ebonline.com/eb-media/43/78243-003-8670FAAC.gif "Lyndon B. Johnson, c. 1963.[Credits : White House Collection]")
Le monde s'est d'abord rétréci au voisinage avant de s'élargir à la fraternité Dixit Lindon B. Johnson
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Croque pas Odile
Dans la jungle, l'amour existe aussi, et pas seulement entre semblables. Et quand Bemba l'hippopotame s'éprend d'Odile la jeune Impala, alors là, c'est pour la vie et la mort : à vous fendre le coeur...
Kifkif le petit singe l'a échappé belle ! Par quel secret, allez savoir !
Amida Bashô
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Essai de Déconstruction d'un Consensus Frauduleux
Dans l'annonce de sa décision de légiférer par ordonnance Yayi Boni excipe de ce qu’il appelle un « un blocage qui fait peser de graves menaces sur notre jeune démocratie et l’action du Gouvernement » Il parle bien sûr du blocage du Parlement. Mais il s’agit d’un vrai consensus frauduleux, savamment concocté pour cacher la réalité de sa situation politique. Quelle est cette situation politique en vérité ?
Yayi Boni est arrivé au pouvoir par un vote massif des Béninois qui voulaient tourner la page du passé, faite de misère, de corruption et d’impunité. Alors à partir de là, inattendu sur la scène politique, il a emprunté la vague populiste du culte personnel avec des voies souvent surannées et une méthode autoritaire qui empiète volontiers sur les règles démocratiques. Avec l’idée que la fin justifie les moyens et l’effet euphorique de sa victoire initiale érigée en justification de ses excès. Dans cet esprit, il n’a eu de cesse d’asseoir son pouvoir selon une démarche de majesté totalitaire et sans partage. Cela se ressent au niveau de son rapport aux medias mais aussi dans ses actes politiques. Il a créé une alliance pour soutenir son action, et par tous les moyens il a conduit cette alliance à la victoire aux élections législatives de 2007. Avec finesse, il met en scène l’idée de la gouvernance concertée ; mais cette politique est conditionnée à son obsession de majesté totalitaire ; c’est-à-dire que le dialogue qu’il prétend instaurer dans le cadre de la gouvernance dite concertée est un dialogue pipé. Beaucoup d’actes et de décisions ont trahit le fait que pour Yayi Boni le dialogue est directif et autoritaire ; c'est-à-dire qu’il n’a de sens que lorsqu’il reste sous contrôle et ses conclusions arrêtées d’avance. Les interlocuteurs n’étant mis en scène que pour la forme et pour accréditer l'illusion d'une concertation. Ce qui équivaut à un déni d’égalité à la partie en face, incompatible avec l’objectif de concertation affiché.
Le tempérament de Yayi Boni conduit de fait à une volonté de gestion sans partage du pouvoir. Peut-être qu'une telle attitude correspond-elle à l’idée que le Président se fait du changement ; un changement qui apparaît bien plus comme négatif, c’est-à-dire dirigé contre (les hommes politiques du passé, ses adversaires, les pratiques du passé, etc.) que comme positif, c’est-à dire pour (le bien-être matériel, la culture, la morale, l'inventivité, les formes sociales nouvelles, etc.)
Cette volonté léonine s’est concrétisée à l’issue des élections législatives qui ont vu se constituer sous la bannière du Chef de l’Etat, et à travers la FCBE, l’alliance qui le soutient, une majorité confortable à l’Assemblée. La FCBE a raflé tous les postes clés de la nouvelle législature à l’Assemblée, ne laissant à la partie d’en face que des miettes. Avec cette victoire, le moteur politique de Yayi Boni a atteint un régime satisfaisant ; et c’est ainsi que le Chef de l’Etat se trouve au faîte de sa volonté de gouverner : c’est-à-dire sans partage et de façon majestueuse et totalitaire. Dans la mesure où en gros cette manière de faire ou de penser la politique ne met pas à mal la démocratie dans ses règles de base, on peut penser qu'il s’agit là d’une simple question de style ou de tempérament. Mais dans le fond le principe de la majesté totalitaire ne peut pas se réduire à une question de style. Au-delà de la majesté, il y a la dimension totalitaire qui apparaît de façon récurrente et inquiétante pour la vie démocratique. En amont et en aval de leur déroulement, la tension créée par les élections municipales en fait foi. De l’affaire du vol des cartes électorales au blocage de l’installation des conseils municipaux par les militants du parti présidentiel, on voit poindre la tête de l’hydre totalitaire, de plus en plus débarrassée de son masque de majesté. Ce n’est pas étonnant que tout cela génère la crise, et qu’aujourd’hui on se trouve avec la décision du Chef de l’Etat de gouverner par ordonnance.
Si la décision de légiférer par ordonnance découle de la crise, la crise elle-même découle de l'attitude du Président. La crise est au coeur du consensus frauduleux et participe d'une logique de dénégation et de masquage. Il est donc salutaire de rétablir la vraie origine de ce recours aux ordonnances, qui soit dit en passant ne dépareille pas au regard des pulsions antidémocratiques trahies par Yayi Boni depuis son accession au pouvoir en avril 2006. A l'évidence, l'origine réelle du recours aux ordonnances n'a rien à voir avec les justifications avancées par le Chef de l’Etat dans son discours. La décision de légiférer par ordonnance si elle s’explique par l’urgence des lois qu’elle veut faire passer, n’a pas pour origine réelle le blocage du parlement, mais le fait que le Président de la République a perdu sa majorité à l’Assemblée. Après avoir joui pendant une année d’une majorité sans partage à l’Assemblée, au fil des défections dans son camp, Monsieur Yayi Boni voyait venir d’un mauvais œil ce danger. Et il était incompatible avec son style et sa majesté totalitaire. Car pour lui, gouverner c’est gouverner sans partage. Face à cet état de perte de majorité, crise de lèse-majesté s'il en est, Yayi Boni a trouvé un refuge commode dans un enchaînement de crises délibérément mal négociées mais dont les remous médiatiques ou logiques lui permettent de cacher sa situation minoritaire à l’Assemblée.
En somme Yayi Boni a réussi à déplacer le problème sur le terrain des crises et semble avoir d’autant plus réussi ce consensus frauduleux que ceux qui se disent ses opposants l’y ont bien aidé à leur corps défendant, soit par bêtise soit par passion ou les deux à la fois. C’est ce sentiment de réussite, en partie imaginaire – et cela n’est pas incompatible avec son tempérament – qui fonde Yayi Boni, après les gesticulations institutionnelles consacrées, à officiellement jeter le masque, en décidant de légiférer par ordonnance. Chose qu’il aurait pu décider de faire bien des mois plus tôt, dès qu’il est apparu que sa majorité avait tourné au vinaigre. Peut-être avait-il alors l’excuse d’espérer changer ce vinaigre en vin de table. Mais pour cela il aurait fallu qu’il arrangeât celle-ci en vrai table de négociation, et eût la volonté de mettre un peu d’eau dans son vin. Ce qui est incompatible avec le principe de la majesté totalitaire.
Aminou Balogoun
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![Will Rogers.[Credits : Culver Pictures]](http://cache-media.ebonline.com/eb-media/81/25881-003-10F68ABB.gif "Will Rogers.[Credits : Culver Pictures]")
Humoriste moi ? Non ! Je ne fais qu’observer le gouvernement et rendre compte des faits. Dixit Will Rogers
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Mon Idéo Va, Court, Vole, et Tombe sur....
Opportunisme Logique et Chronologique
Dans la forme la décision de la Cour est correcte, mais dans le fond elle est lourde d’inquiétude par rapport à l’indépendance de la haute juridiction. Parce qu’en fait, les circonstances dans lesquelles elle intervient, la gestion du calendrier de son rendu trahissent le fait indéniable d’une instrumentalisation. En effet, l’opportunisme politique de la décision crève les yeux et l’esprit. Cet opportunisme est logique et chronologique. D’une part, il touche aux attendus et notamment à l’article 35 sur lequel la Cour s’est fondé dans son avis pour apprécier la constitutionnalité du blocage du parlement par les députés. En effet, l’article 35 dispose que « Les citoyens chargés d’une fonction publique ou élus à une fonction politique ont le devoir de l’accomplir avec conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté dans l’intérêt et le respect du bien commun. » Or ce devoir de conscience, de probité et de dévouement est valable aussi bien pour les députés que pour le Président de la République ; puisque, au cœur du litige qui oppose les députés au gouvernement, entre autres choses se trouvent des manquements graves au respect de la loi desquels le Chef de l’Etat est directement comptable. Bien sûr la Cour intervient sur une saisine spécifique et statue uniquement sur la base de son objet. Ainsi, comme on le sait en juridiction classique, se rendre justice soi-même est illégal, même si on a été victime par ailleurs d’une illégalité flagrante, notoire et avérée. Toutefois cette circonstance aurait pu plaider dans le sens d’une temporisation de la décision – il y a bien d’autres saisines en souffrance devant la Cour qu’elle ne se hâte pas d’examiner – et n’intervenir que de façon formelle en dehors de toute utilisation politicienne, ou tentative d’en détourner l’esprit logique à des fins d’inférences suborneuses. Et c’est en cela que réside le soupçon d’opportunisme chronologique. La temporisation aurait été à coup sûr un élément positif de la sérénité requise dans les décisions de la Cour. Car dans sa sagesse suprême, rien n’obligeait la Cour à synchroniser ses décisions avec celles du pouvoir, à ne pas différer autant que faire se peut son avis de façon, qu’en la rendant dans des circonstances neutres et exemptes de toute passion, elle en puisse faire apprécier la pertinence juridique. A moins bien sûr, comme on peut le craindre, de vouloir mettre cet opportunisme au service d’une instrumentalisation politique, qui sonne comme le signe désastreux sous lequel se place sa toute nouvelle mandature...
Eloi Goutchili
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
1. Emile Derlin Zinsou, un homme à la biographie lestée de zones d’ombre
Le 17 juillet 1968, Emile Derlin Zinsou a été propulsé Président de la République par l’Armée. A l’époque, l’incurie des hommes politiques civils avait peu à peu conduit l’Armée à s’investir de la « noble mission » de consolidation politique du pays. Jusque-là se déroulait un éternel pingpong politique qui voyait le pouvoir passer des mains des militaires à celles des civils et vice versa.
Lire la suite "AZANDEGBEHO : La Légitimation du "Docteur" Emile Derlin Zinsou" »
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur...
Buffles du Monde entier, Unissez-vous !
Pour une fois que les "faibles" s' unissent ils peuvent renverser le cours des choses. Je me suis toujours demandé comment un lion arrive à se taper un buffle ; mais en fait c'est en les effrayant, en les divisant et en isolant le plus affaibli que 4 lions arrivent à leur faim...
Mais là ce qui s'est passé dans cette scène est une grande leçon, rare dans la jungle ! Il s’agit même d’un contre-exemple de la bêtise qui fait fonctionner la jungle. Et qui vaudrait aussi pour l'humanité opprimée, car c’est la même bêtise qui depuis des siècles préside à l’oppression, à l’exploitation de la majorité des hommes par une minorité : Imaginez que les buffles ce sont les Noirs ou les Africains et les lions les Blancs ou les Capitalistes... Les buffles nous donnent là une belle leçon d’espoir. Décidément, dans notre jungle humaine qui n’est jamais que la réplique subtile de la jungle primitive, le célèbre mot d’ordre de Marx et Engels reste plus que jamais d’actualité ;
Buffles du Monde entier, Unissez-vous !
Eloi Goutchili
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Comment vas-tu ? Très bien je suppose. En tout cas, vu la teneur de ta dernière lettre, je n’ai aucun doute à ce sujet. Ta bonne humeur y éclate. Et elle est même contagieuse ! Est-ce la raison pour laquelle tu me dis : « Quel est le point commun entre Desmond Tutu et Yayi Boni ? » D’entrée j’ai pris ça pour une boutade. Je me suis dis : il y a un piège en dessous. Après mûre réflexion, il me semble avoir trouvé un élément de réponse, induit, tu verras, par les idéogrammes chinois. Sans jeter par-dessus bord l’hypothèse de l’ironie, la réponse nous amène à faire un détour dans l’histoire politique de notre pays, dans la manière d’élire ses présidents. De plus, pour autant que je voie juste, la réponse à ta question a le mérite d’expliquer la crise politique actuelle.
Ce que Cache la Politique
Depuis quelques semaines une crise politique sévit au Bénin qui a du mal à se dénouer. Alors que le pays, à l’instar de ses frères africains, est confronté à la vie chère, difficile pour la grande majorité et dangereuse pour les plus vulnérables, voilà le moment choisi par la classe politique – gouvernement et opposition – pour se livrer à un bras de fer stérile qui met en danger la cohésion sociale et la paix nationale. Au vu de l’expérience des 18 dernières années où la culture démocratique issue du Renouveau a un tant soi peu régulé les mœurs politiques, on peut s’inquiéter de cet enlisement. Mais replacée dans le contexte africain, la tendance à s’abîmer dans des joutes stériles n’est ni une exception ni une résurgence ; avec des conséquences plus ou moins dramatiques voire tragiques, elle est une tentation récurrente de la vie politique africaine depuis les indépendances. Cette tendance est-elle une traduction du cercle vicieux de la pauvreté ? Pourquoi nous enlisons-nous dans des crises stériles alors que la paix est une condition sine qua non de notre développement ? Répondre à ces questions revient à éclairer la raison cachée et l’usage de ce paradoxe. Mais tout d’abord une mise en perspective historique et géopolitique s’impose.
Lire la suite "La Crise Actuelle au Bénin : Raisons d’une Déraison. " »
De la Mort, et la Vieillesse, des Princes
Par George Weigel
La mort du Cardinal Bernardin Gantin le 13 mai dernier marque la disparition d’une des figures de noblesse du catholicisme.
Né en 1922 dans ce qui était alors la Colonie française du Dahomey, 40 ans à peine après l’arrivée des missionnaires dans cette terre ouest-africaine, Bernardin Gantin était ordonné prêtre en 1951, consacré Evêque auxiliaire de Cotonou en 1956 et nommé Archevêque de Cotonou en 1960. Après avoir participé à toutes les quatre sessions du Second Concile de Vatican, Gantin était amené à Rome par le Pape Paul VI pour travailler à la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples (Connue des ecclésiastes romains sous le nom de " Propaganda Fidei " ou " Prop" plus simplement.) Il devint alors le Président du Conseil pontifical pour la Justice et la Paix et fut fait Cardinal en juin 1977.
Lire la suite "Cardinal Bernardin Gantin, ou l'Humilité Exemplaire d'un Prince" »
La Paix est à Portée de nos Mains
Et d'Abord dans nos Coeurs
une communication du Groupe Trepied
Transparence, Responsabilité, Esprit Public, .
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.Pour le Bénin, Soyons unis !
Initiatives pour un Essor en Démocratie
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Numérologie, Croyance et Histoire
Par Ian Stewart
On nomme ainsi, des liaisons d’ordre culturel, religieux, philosophique et esthétiques mettant en jeu certains nombres.
AZANDEGBEHO 23 Juillet
Des Officiers Libres Renversent la Monarchie
Le 23 juillet, 1952, un groupe de militaires dirigé par le Colonel Gamal El Nasser initièrent un coup d’Etat qui renversa le Roi Farouk 1er d’Egypte...
Messie Rastafarien, HAILE SELASSIE naît ce jour
![Haile Selassie, 1967.[Credits : AP]](http://cache-media.ebonline.com/eb-media/84/11284-003-3999A113.gif "Haile Selassie, 1967.[Credits : AP]")
L'Empereur HAILE SELASSIE ( 23/07/1892-27/08/1975) modernisa son pays et en fit un centre politique incontournable dans l'Afrique postcoloniale
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Nous Aimerions Croire
Nous aimerions croire que cette crise qui secoue la classe politique béninoise aujourd’hui est, comme le dit Victor Hugo, dans la « marche du mal au bien, de l’injuste au juste, du faux au vrai, de l’appétit à la conscience, de la pourriture à la vie, de la bestialité au devoir, de l’enfer au ciel, du néant à Dieu… »
Mais, hélas, rien n’est moins sûr. Au contraire tout porte à croire – et les signes sont là devant nous – que sous les dehors insidieux du changement, des flibustiers nouvelle manière se battent avec rage pour remplacer les corsaires d’hier, sous le regard navré du peuple pris en otage, mis au passif des entreprises douteuses d’une venimeuse engeance de profiteurs sans foi ni loi, décidés quoi qu’il en coûte à promouvoir leur îlot merveilleux de rêve, de gabegie, de fantaisies, de richesses accumulées, de prébendes indues, entouré d’un océan de sang, de drames humains de pauvreté et de misère.
Amida Bashô
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La tension sociale est plus que palpable dans Cotonou.
L’augmentation du pétrole, du ciment, du riz et autres denrées alimentaires et tout ce qui en découle provoquent des drames dans la population.
Une grève d’avertissement de 48 heures a été lancée par la quasi-totalité des organisations syndicales et d’associations.
En parallèle, la grève des greffiers de tribunaux, engagées depuis plus d’un mois, continue. Le rythme d’activité au Ministère de la justice, déjà pas très soutenu, est à son niveau le plus bas.
Les salaires ne sont vraiment pas à la hauteur La personne qui effectue le ménage de nos bureaux touche mensuellement 18000 francs CFA soit environ 50 €….
Le gouvernement et surtout le Président (régime quasi présidentiel) semblent dépassés par les événements, aveuglés par la certitude d’économistes de droite croyant toujours que le marché est régulateur…
Dernière journée au boulot aujourd’hui, avant un tour du Bénin, à la recherche d’éléphants, léopards, singes et autres mais aussi, et surtout, de nouvelles rencontres avec les peuples du nord.
Je ne me lasse pas de ce pays,
Au contraire !
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Violentes questions
Le Bénin est jeune. Les jeunes de moins de 15 ans forment, en effet, environ 45% de sa population. Normal et louable qu’il soit mis en place, au niveau du ministère de la Jeunesse, des Sports et Loisirs, un fonds dénommé Fonds national d’insertion des Jeunes et de développement des Loisirs (Fonijedel). C’est Madame Mireille Guédou Madodé qui en est la Directrice. Elle vient de lever, devant la presse, un coin de voile sur ses ambitions pour cette structure. Sait-elle au moins qu’au-delà des apparences administratives, la mission qui lui est confiée n’est pas moins d’inventer l’avenir ?
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![Jane Austen.[Credits : Stock Montage/Getty Images]](http://cache-media.ebonline.com/eb-media/79/83679-003-FBB0CCC4.gif "Jane Austen.[Credits : Stock Montage/Getty Images]")
A quoi d'autre consacrons-nous notre vie à part tourner en ridicule nos voisins pour nous donner ensuite raison de rire d'eux. Dixit Jane Austen
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Deux Choses Bien Distinctes
PROFESSEUR ZONON : Pour quoi Yayi Boni a-t-il été élu en mars 2006 ?
DOCTEUR H2O : A mon sens, il a été élu pour redresser la situation du Bénin !
PROFESSEUR ZONON : Erreur.... Cher Docteur... Erreur !
DOCTEUR H2O : Et pour quoi donc a-t-il été élu en 2006 ?
PROFESSEUR ZONON : Eh bien, tout dépend pour qui. Comme on peut le voir, et pour lui, Yayi Boni a été élu en mars 2006 pour être réélu en 2011...
DOCTEUR H2O : Ah bon ? C’est constitutionnel ça ?
PROFESSEUR ZONON : Constitution ! Laisse la Constitution là où elle est et regarde plutôt ce qu’il fait, ça crève les yeux...
DOCTEUR H2O : Pour sûr, il y a du vrai dans ce que tu dis.
PROFESSEUR ZONON : Ça, je ne te le fais pas dire
DOCTEUR H2O : Dans ce cas, POURQUOI l’a-t-on élu ?
PROFESSEUR ZONON : Bonne question, Docteur ! Pour la situer, la règle d'or des anciens philosophes peut nous aider
DOCTEUR H2O : Laquelle ?
PROFESSEUR ZONON : La règle veut, qu'en matière de cause, il ne faut point confondre deux causes bien distinctes
DOCTEUR H2O : Lesquelles ?
PROFESSEUR ZONON : ANAXAGORE ET ARISTOTE
DOCTEUR H2O : Mais encore !
PROFESSEUR ZONON : Cause Efficiente et Cause Finale,
DOCTEUR H2O : Toujours rien compris, cher Professeur, pourriez-vous faire simple pour un Docteur taré comme moi !
PROFESSEUR ZONON : Eh bien, pour des Docteurs tarés - et il y en a pire que toi, cher ami - disons : Pourquoi et Pour quoi
DOCTEUR H2O : Pourquoi Yayi et Pour quoi ? Pas la même chose, en effet ! Voilà qui est plus clair, Professeur, merci !
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe Sur...
Le Bénin fait partie des pays africains qui ont prêté flanc de leur plein gré à la politique Sarkozienne de l'Immigration choisie en dépit de sa perfidie notoire et caractérisée. Partout où il y a à grappiller quelque sou ou faveur, réaliste dans l'âme, le Béninois est toujours prêt à s'abaisser. Peu importe les qu'en dira-t-on : la fin justifie les moyens. Le petit Colonel des Comores, en fuite après sa destitution houleuse a d'abord été techniquement exfiltré à la Réunion. Mais sa présence dans cette île française était encombrante. Il fallait lui trouver asile plus discret, et si possible politiquement correct. Sous ce rapport, il n'y avait pas terre plus idoine que le Bénin du changement. Pour le Colonel Mohamed Bacar, immigré politique hautement indésirable en France, on a choisi le Bénin. Telle est la version politique de la politique de l'immigration choisie. Il fut un temps jadis, où le Bénin a embrassé la vocation d'anus nucléaire du monde civilisé. Des contrats d'enfouissement de déchets toxiques avaient été signés par ses autorités en son nom. De quoi ruiner cette terre dont le Roi Glèlè n'entendait pas céder une cuillerée à un étranger. L'Affaire a fait grand bruit, et les intrigants ont tourné casaque. A notre décharge – c'est le cas de le dire – signalons que tout ceci se passait à l'insu de notre plein gré, sous un régime de dictature. Mais avec l'exil de ce petit colonel Comorien, déchet politique des passionnantes expérimentations néocoloniales françaises, il semble bien que nous renouions avec notre vocation anale : le Bénin devient l'anus politique de la politique sarkozienne de l'immigration choisie. Mais, à la différence de jadis, nous n'avons plus l'excuse de la dictature, la scène se passe sous nos yeux et un régime démocratique. Tout le charme du Changement !
Eloi Goutchili
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Me Luc-Martin Hounkanrin
CRISE A L’ASSEMBLEE NATIONALE :
Yayi obligé de négocier
Entretien avec Me Luc-Martin Hounkanrin, avocat près la cour d’appel de Cotonou, membre de la société civile.
La crise éclatée à l’Assemblée nationale à la suite du lancement de la première session ordinaire de l’année 2008, exacerbée par la non installation à ce jour de 24 conseils communaux, s’envenime dans un environnement économique de plus en plus difficile avec à l’affiche la cherté de la vie poussée, en début de cette semaine, par l’augmentation drastique des prix des produits de grande consommation. Le président Boni Yayi, pris dans l’étau de négocier le dégel de la crise politique au parlement avec une frange de députés obstinés dans leur position, n’en pouvait rien contre l’augmentation des prix.
Je ne suis guère surpris de la situation de crise que traverse présentement l’Assemblée nationale. Car un homme politique de ce pays avait dit en son temps que la majorité parlementaire est toujours et pour longtemps encore à géométrie variable. Et donc, ce que nous observons aujourd’hui au parlement n’est que le reflet de la variation de la majorité parlementaire. La représentation nationale a un vrai problème de crise de confiance et de partage du pouvoir. Ne l’oublions pas. L’Assemblée nationale est le haut lieu de la politique d’un pays. Donc, ce qui s’y passe est à l’image de notre pays. Est-ce une bonne ou une mauvaise image ? On dira tout simplement que c’est de la politique.
Lire la suite sur La Croix du Bénin..
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Diagnostic Rétrospectif
Rétrospectivement, le problème du Bénin, tel qu’il s’est posé lors des élections de mars 2006, est que tous les hommes politiques qui ont animé sa vie politique à un niveau ou à un autre depuis les trente dernières années, se sont révélés à des degrés divers largement nuisibles à sa survie ; et que le nouvel homme providentiel qui était censé prendre la relève et montrer le chemin d’espérance était pire. En somme le remède était pire que le mal. Mais dans l’euphorie de l’alternance, il fallait être un prophète pour s’en douter...
Amida Bashô
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Le monde a été fait ainsi les Blancs ont leur roi et moi je suis le roi des Africains. Il est bien que votre majesté s’oppose à ce que les Blancs viennent s’emparer des terres des Africains. Si les Européens continuent de la sorte, les Africains sauront bientôt fabriquer de l’eau de vie, des tissus, du genièvre, de la verroterie et autres articles qu’ils transporteront là où les européens vendent leurs marchandises. Il vaut mieux que chaque nation gouverne ses terres.
Dixit Béhanzin : Téléchargement du Journal de Ouanilo
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Le Bénin à l’envers
Du Nicaragua aux Philippines en passant par la Colombie, le Congo ou la Thaïlande en général, la guérilla c’est quelque chose que l’état combat, de toutes ses forces pour faire triompher la légalité et la démocratie.
Or au Bénin, voilà que l’État lui-même se met à faire la guérilla. Qui va donc le combattre ? Si le monde est à l'endroit, il n'y a pas à dire, le Bénin est à l'envers...
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Mon Idéogramme Va, Court, Vole, et Tombe sur...
Le Plein et le Creux
En dehors et en dépit de la crise, on le sait, l’argent de l’État est utilisé par le pouvoir pour faire sa Pub. On appelle ça Propagande du Changement, Électoralisme, Populisme, etc..
Maintenant qu’il y a crise, on nous parle de réduction du train de vie de l’Etat, de voyage en classe Économique pour les Ministres, de contrôle de l’utilisation des véhicules de service, et patati et patata. Toutes mesures qui sont des broutilles au regard des sommes en jeu, et de la crise qui est là. Gesticulation propitiatoire. Autrement dit, ici encore, et aussi incroyable que cela puisse paraître, l’obsession de son image pousse le pouvoir à utiliser la crise à des fins publicitaires. "Vous voyez comme on se sert la ceinture comme vous ?" : le plein et le creux, l’argent et le manque d’argent sont utilisés à faire la Pub en toute saison...
Dans l’Abondance comme dans l’indigence Yayi Boni ne pense donc qu’à faire la Pub ! Et il sait y faire... Le « Docteur » Yayi est venu au pouvoir par la Pub (ça va changer !) et il y reste par la pub (ça change déjà !) Il n’y a pas à dire notre Président est un vrai fils de Pub !
Eloi Goutchili
Puisque notre Docteur en économie-Président découvre comme un philistin que la crise est structurelle, eh bien, il répond par ce que ses sous-fifres appellent « l’analyse de la structure des prix. » Il faut croire que si la crise était conjoncturelle ils nous auraient parlé plutôt de « l’analyse de la conjoncture des prix !» Foutaise. Comme si se mettre au diapason du concept du moment, même de façon superficielle, c’est faire preuve de lumière. A savant, savant et demi ! Il faut continuer même jusque dans le malheur à en mettre plein la vue au néophyte, à faire de l’esbroufe sémantique même lorsqu’on surfe sur les vagues pâles de l’intellectuel série B. Voilà ce qu’il en coûte d’afficher des titres ronflants, qui trahissent la superficialité de l’approche du savoir dans nos contrées à faible PIB, Produit Intellectuel Brut. On affiche à grand bruit des titres, mais quand il s’agit de mettre en jeu leur contenu concret, leur apport pour la réalité, nos grands pontes du savoir sont volontiers aux abonnés absents. Misère...
Le Pire c’est qu’au Bénin ce travers n’est pas nouveau et se retrouve même au sommet de l’Etat. Hier un Président pouvait passer pour un Docteur alors qu’il ne l’était pas, aujourd’hui si un progrès a été accompli du côté de l’honnêteté morale, le manque de réserve ou de pudeur dans l’affichage de ces titres creux est tout aussi malhonnête, au moins intellectuellement.
Pour le progrès du pays, Docteurs et Professeurs en surface, vite à la lanterne !
Aminou Balogoun
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Mon Idéogramme Va, Court, Vole, et Tombe sur...
Le Plein et le Creux
En dehors et en dépit de la crise, on le sait, l’argent de l’État est utilisé par le pouvoir pour faire sa Pub. On appelle ça Propagande du Changement, Électoralisme, Populisme, etc..
Maintenant qu’il y a crise, on nous parle de réduction du train de vie de l’Etat, de voyage en classe Économique pour les Ministres, de contrôle de l’utilisation des véhicules de service, et patati et patata. Toutes mesures qui sont des broutilles au regard des sommes en jeu, et de la crise qui est là. Gesticulation propitiatoire. Autrement dit, ici encore, et aussi incroyable que cela puisse paraître, l’obsession de son image pousse le pouvoir à utiliser la crise à des fins publicitaires. "Vous voyez comme on se sert la ceinture comme vous ?" : le plein et le creux, l’argent et le manque d’argent sont utilisés à faire la Pub en toute saison...
Dans l’Abondance comme dans l’indigence Yayi Boni ne pense donc qu’à faire la Pub ! Et il sait y faire... Le « Docteur » Yayi est venu au pouvoir par la Pub (ça va changer !) et il y reste par la pub (ça change déjà !) Il n’y a pas à dire notre Président est un vrai fils de Pub !
Eloi Goutchili
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Puisque notre Docteur en économie-Président découvre comme un philistin que la crise est structurelle, eh bien, il répond par ce que ses sous-fifres appellent « l’analyse de la structure des prix. » Il faut croire que si la crise était conjoncturelle ils nous auraient parlé plutôt de « l’analyse de la conjoncture des prix !» Foutaise. Comme si se mettre au diapason du concept du moment, même de façon superficielle, c’est faire preuve de lumière. A savant, savant et demi ! Il faut continuer même jusque dans le malheur à en mettre plein la vue au néophyte, à faire de l’esbroufe sémantique même lorsqu’on surfe sur les vagues pâles de l’intellectuel série B. Voilà ce qu’il en coûte d’afficher des titres ronflants, qui trahissent la superficialité de l’approche du savoir dans nos contrées à faible PIB, Produit Intellectuel Brut. On affiche à grand bruit des titres, mais quand il s’agit de mettre en jeu leur contenu concret, leur apport pour la réalité, nos grands pontes du savoir sont volontiers aux abonnés absents. Misère...
Le Pire c’est qu’au Bénin ce travers n’est pas nouveau et se retrouve même au sommet de l’Etat. Hier un Président pouvait passer pour un Docteur alors qu’il ne l’était pas, aujourd’hui si un progrès a été accompli du côté de l’honnêteté morale, le manque de réserve ou de pudeur dans l’affichage de ces titres creux est tout aussi malhonnête, au moins intellectuellement.
Pour le progrès du pays, Docteurs et Professeurs en surface, vite à la lanterne !
Aminou Balogoun
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Ce que Truquer Veut Dire Parce que le pouvoir a perdu les élections ou plus précisément, parce qu’il n’a pas eu un retour sur investissement à la hauteur de ses espérances, plus rien ne doit marcher dans le pays ; la roue de l’actualité sociale et politique doit s’arrêter de tourner. Une culture de contestation, entre guérilla et jacquerie s’installe et annonce le pire pour l’avenir. Le gouvernement et ses sbires se découvrent une vocation crétine d’archéologue sinon de médecin légiste. Sans vergogne ni scrupule, on déterre le cadavre électoral, on l’éviscère, on le fouaille, de toute part pour mettre à nu le vice fatal susceptible de rendre raison de la guérilla et l’illégalisme d’état devenu le seul mode de gouvernement du pouvoir en place.
Lire la suite "Idéogramme 68 : L'Archéologie Électorale Et la Guérilla d'État" »
Discours Inachevé.
Dans la nuit d'été qui hantait ma solitude, rêvé hier que j’étais devenu AKM, aka Ahmed Kérékou Mathieu, ancien Président languissant devant le spectacle de désolation politique d'un pays démocratique que j'avais dirigé dans la paix dix années durant avant de passer la main, constitutionnellement...
Voici le discours d'un coup d'État que je préparais dans mon rêve, en vue de redresser la situation :
« Béninoise, Béninoise
C’est à grand regret que je vous annonce l’arrêt du processus démocratique en cours dans notre pays.
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Je l’ai rejoint Sous les ombrages d’algues Là où seules les sirènes Dorment dans leurs écailles En compagnie des poissons Couleur de silence Le long des plages Dans les déserts de sable Je me suis rivée à lui, Égarée dans ses rêves Sur des atolls lointains Prisonniers des nuages Une histoire d ‘amour Un abandon passé |
Je ne connais que son prénom Les étoiles sont éteintes Le ciel flotte en moi et me cherche Le bruit de la mer me hante De lui je ne sais rien Il m’a fait aimer les mots vides Des mots à lui Qui rapprochent nos lèvres Couleur de silence Quelqu’un qui me ressemble |
Par Amba Till, auteur de Le Chemin d’Agoué, 2005
BENIN CONCOURS D’ÉCRITURES «PLUMES DORÉES»
La première édition aura lieu en septembre
La première édition du concours d’écriture «Plumes dorées », destinée à promouvoir l’écriture au niveau des jeunes de 15 à 30 ans, comme moyen d’expression artistique par excellence, se tiendra en Septembre prochain à Cotonou, a appris APA vendredi de source officielle.
Lire la suite sur L'AUTRE QUOTIDIEN
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PROJET MANHATTAN Réalisé.
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AZANƉÉGBÉHO...ÉPHÉMÉRIDE DU : 16 Juillet |
| IMAGE | EVENEMENT |
![The first atomic bomb test, near Alamogordo, N.M., July 16, 1945.[Credits : Jack Abbey/Los Alamos National Laboratory]](http://media-2.web.britannica.com/eb-media/51/81351-003-8C345D9D.gif "The first atomic bomb test, near Alamogordo, N.M., July 16, 1945.[Credits : Jack Abbey/Los Alamos National Laboratory]") |
Le premier test de bombe atomique, près de Alamogordo,le 16 juillet 1945, par les Etats-unis |
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Ce qu'il reste de la ville de Hiroshima après l'explosion de la bombe américaine le 6 août 1945 |
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Un gigantesque champignon de fumée s'élève sur la ville de Hiroshima le 6 aout 1945 après l'explosion d'une bombe atomique par l'aviation américaine |
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Ce qu'il reste de la ville de Hiroshima après l'explosion de la bombe américaine le 6 août 1945 |
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Destruction totale de la ville de Hiroshima après l'explosion de la 1ère bombe atomique le 6 août 1945 |
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8 aout 1945, deux jours après l'explosion d'une bombe à uranium sur Hiroshima, le champignon atomique reste en suspension sur la ville |
Les Yeux et le Nez
Nous sommes comme une armée dont les munitions sont terminées, reconnaît enfin le chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées. En tant que Commanditaire et Chef Suprême de la Gabegie, l'homme sait de quoi il parle. Il pouvait tout aussi bien dire : "Nous sommes comme une Armée de Rodomonts, qui a tiré toutes ses munitions en l’air pour faire la frime ou la pub à son chef Narcisse. Et maintenant les munitions sont terminées ! Il faut s’en ravitailler à nouveau frais". Les yeux du Président, comme on le dit en fon, voient enfin le nez. Espérons que ce n’est pas pour continuer à marcher de travers : il n’est pas trop tard pour tirer dans la cible !
Amida Bashô
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Nous sommes comme une armée dont les munitions sont terminées. Nous avons trop abusé des caisses de l’Etat en faisant du social ; nous devons désormais pratiquer la vérité des prix et permettez chers compatriotes qu’on recommence à percevoir les taxes sur les marchandises..., Dixit Yayi Boni
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Ah ! Hi ! Con !
Tantôt, il faut vénérer sa femme qui est chanteuse élégante, sexy
Et qui doit faire bander, tout le monde, puissants comme impuissants de ce monde
C’est étudié pour, marié pour en quelques heures chrono...
Tantôt c’est son fils qui fait jeune et la politique au plus haut niveau déjà.
Ah ! Il n’a pas du temps à perdre, fils de quelqu’un, pourquoi se gêner !
Tantôt c’est son père qui est peintre et qui pose et expose son fils
Hi ! Père de quelqu’un pourquoi ne pas en profiter
Et tous les instants que Dieu a crées, c’est lui-même
Le Roi Troiso : Omniprésent, Omniscient, Omnibus
Le Monsieur je fais tout et je me moque de tout de la politique
Les Français ont voté pour lui ou ils n’ont pas voté pour lui !
Mais c’est pareil, ils lui ressemblent comme deux trous du cul
Ils n’auront pas d’excuse d’être enculés
Ils l’auront dans le cul jusqu’au trognon !
Con !...
Amida Bashô
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Mon Idéo, Va, Court, Vole, et Tombe sur...
Ceux qui ont tâté la physique quantique savent ce qu'on appelle le principe d'incertitude. C'est un certain Monsieur Heisenberg qui a donné son nom à ce principe. Pour aller vite, disons qu'il énonce que "pour une particule massive donnée, on ne peut pas connaître simultanément sa position et sa vitesse"
Eh bien, figurez-vous que ce principe s' applique aussi au Président Yayi Boni.
En effet, sur l'échelle de la politique quantique, notre président se décompose comme suit :
= 30%
+ 30 %
+ 30 %
+ H
Yayi Boni =
30% de Kérékou : Pasteurs évangéliques, Service militaires, Mafia, etc
+ 30% de Soglo : Grands équilibres, économiste, gestion rationnelle, insolence etc.
+ 30% Eyadema : Culte de la Personnalité, Parti-Etat, Tyrannie, Monopolisation des Médias
+ H = 10 % d’Incertitude...
Mais quel est ce H ? Bien malin, le grand physicien de la politique quantique qui pourra nous éclairer sur ces 10% de Yayi Boni, qui constituent son coefficient d'incertitude... Sans déterrer la H de guerre...
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Journée rando dimanche dernier autour du lac AHEME entre Ouidah et Lokossa.
Enfin un sentier en pleine nature et le calme de la campagne.
Rencontres sympas avec les villageois, découverte de « temples » vaudou : petits bâtiments enfermant uns sculpture mélangeant l’humain et du « monstrueux »
Le sexe érigé. Pas compris la signification
Retour tardif, tombée de la nuit, circulation très dangereuse, peu de motos, bagnoles, camionnettes allument leurs phares (question d’économie). En près d’une demie heure, deux accidents de motos …
Bientôt quelques jours de vacances pour permettre de mieux découvrir le nord du Bénin,
La région de Natitingou et parcourir le parc Pandjari. Et la semaine suivante, exploration d’une toute petite partie du Togo, Surtout Lomé, la capitale.
Discussion hier soir avec un jeune Béninois :
«-T’es français ?
-Oui
-Faut virer Sarkozy, hein !»
Comme quoi « l’anti-sarko » s’exporte très facilement, c’est rassurant..
Pas de bol, le 14 juillet , içi, n’est pas férié
Mais je me rattraperai le 1er août, Fête de l’indépendance,
En essayant d’adopter la coutume locale : Commencer le férié la veille à 12 heures
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Bronislaw Geremek, une vie de Solidarité avec la Pologne
Bronislaw Geremek. Reuters
Ancien dissident et grande figure de la transition polonaise, l’historien Bronislaw Geremek est mort hier lors d’un accident survenu dans l’ouest de la Pologne. Selon la police, sa Mercedes a fait une embardée sur la voie opposée et heurté un fourgon arrivant en face. L’accident pourrait être imputable à un malaise, une crise cardiaque, ou au mauvais temps. Il a été tué sur le coup. Les médias déplorent la mort du grand homme. «Politiquement, il n’était pas de mon camp, mais ce fut un grand leader du mouvement Solidarité», a reconnu le président, Lech Kaczynski. «Beaucoup d’entre nous ont perdu un ami», a déclaré le Premier ministre, Donald Tusk.
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Mon cher Pancrace,
Comment vas-tu ? Merci pour tes échos de vacance depuis Okinawa, « sur les traces de Soseki »... comme tu dis. Mais à ma connaissance, en dehors de son intérêt pour la Corée et de son voyage en Mongolie, le Grand maître s’est-il intéressé à la partie tropicale de son pays ?
Bref, revenons, ces questions exotiques n’ont rien d’urgent à côté de celles que tu me poses, à propos de notre cher pays, le Bénin.
Dans ta dernière lettre en effet, tu attires mon attention sur un fait qui te turlupine, à savoir l’impasse dans laquelle sombrent certaines affaires qui selon tes propres termes sont pourtant capitales. Et, eu égard à l’ère du changement, tu te poses des questions. Elles sont légitimes, et je vais essayer d’y répondre. Mais, avant d’aller en besogne permets-moi quelques détours que nécessite la complexité du problème.
Assemblée nationale:L’Akm retirée à tous les gardes du corps
11 juillet 2008
Le commandement militaire de l’Assemblée nationale a retiré, le lundi 07 juillet 2008, les armes Akm à tous les gardes de corps des députés. La décision de désarmer ces militaires a été prise après le rejet du rapport d’activité du président de l’Assemblée nationale, Mathurin Nago, et de l’enlisement de la crise politique nationale.
Des lettres ont été déposées dans les casiers pour informer tous les députés de la mesure qui devrait prendre effet depuis ce jour vendredi 11 juillet 2008. Selon un député hier, le commandement militaire de l’Assemblée nationale a expliqué qu’on ne maîtrise pas l’usage qui est fait de ces armes en dehors du service. En retirant l’Akm à ces soldats, on leur a laissé les pistolets de poche. La mesure ne concerne pas les éléments de la garde rapprochée du président de l’Assemblée nationale qui ...
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![Mao Zedong, 1965.[Credits : Hulton Archive/Getty Images]](http://media-2.web.britannica.com/eb-media/95/82295-004-298857E7.jpg "Mao Zedong, 1965.[Credits : Hulton Archive/Getty Images]")
Chaque Communiste doit saisir la vérité. Le pouvoir politique est au bout du fusil ; Dixit Mao Zedong
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AZANƉÉGBÉHO...ÉPHÉMÉRIDE DU : 12 Juillet |
| 12/07/2000 | du 12 au 14 juillet 2000 : Visite au Bénin du Colonel KADHAFI à la suite du sommet 2000 de l’OUA réuni à Lomé afin d’adopter le projet d’unité africaine |
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![George Gordon, Lord Byron, c. 1820.[Credits : Hulton Archive/Getty Images]](http://media-2.web.britannica.com/eb-media/40/66340-003-9D0297FA.gif "George Gordon, Lord Byron, c. 1820.[Credits : Hulton Archive/Getty Images]")
La Mort, ou ce qu'on nomme ainsi, est quelque chose qui fait pleurer les hommes, et pourtant plus du tiers de leur vie se passe dans le sommeil...
Au 31 octobre 2007 à la Soneb, la gestion des 4 ans de Monsieur Allassane Babamoussa a fait que les créances se sont élevées à 7.720.663.437 Fcfa avec des cas de surfacturation sur des prestations et des marchés publics mal passés. Dixit, Jean Baptiste Elias
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Premier essai de conduite dans Cotonou, avec le 4X4 du boulot.
Le dimanche, cool, peu de circulation. Juste quelques courses à la supérette la plus proche. Le lundi matin, plus délicat : apprentissage de la conduite au milieu d'une circulation débridée. Mais curieusement, beaucoup plus sécurisant que la marche à pied. La structure du 4X4 doit y être pour beaucoup.... Vais d'ailleurs prochainement avoir mon 4X4 perso, un peu honteux , pourfendeur verbal habituel de ce type de véhicule, mais pas vraiment le choix sauf à rester scotché sur Cotonou. Et ça me permettra de visiter plus tranquillement la région.
La pluie , malgré les promesses des Béninois, n'est pas vraiment présente. Les rares averses devraient perdurer jusqu'au 14 juillet date à laquelle, il me semble, vous fêtez quelque chose en France.
Ici, la fête nationale sera le 1er août (fête de l'indépendance) mais je suppose que l'ambassade de france se sentira obligée de payer l'apéro le 14 juillet... enfin, j'espère ! la vie continue donc son train train habituel, toujours aussi plaisante avec des changements personnels (mais trop personnels pour les raconter sur un blog !)
Au boulot, comme en France , on réunionite beaucoup sans compte rendu, la plus part du temps ce qui est sans doute moins hypocrite que chez nous où l'on fait des comptes rendus que personne ne lit ou n'applique !
Sur ce,, je pars d' ailleurs à une réunion du comité de gestion des systèmes d'information, en présence de représentants du Ministère des NTIC, et du gratin du ministère de la justice.
Vaste programme !
La réunion demandée par le Ministère de la Communication et des technologies de l'information n'a pas eu lieu faute de représenatnt de ce Mnistère. Il apparaît que ce n'est pas la première fois. Lettres officielles, une quinzaine de personnes invitées...
Reste encore pas mal de boulot organisationnel dans ce pays !
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008, © Bienvenu sur Babilown
Si l’Assemblée nationale empêche le contrôle de sa propre gestion, (...) elle ne pourra même plus contrôler la gestion du gouvernement..., dixit Epiphane Quenum
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Questions sans tabou
Quand on regarde rétrospectivement les conditions dans lesquelles les coups d’état intervenaient jadis au Dahomey ou en Afrique, on ne peut pas ne pas se demander si Yayi Boni n’est pas en train de pousser le pays vers la logique du coup de force. Cette logique a des éléments déterminants bien compris : non-respect ou mépris de la loi, conflits byzantins au sommet de l'État,
Lire la suite "Jusqu’où Ira Yayi Boni ? Veut-il un Coup d’État ? " »
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Jours se sont écoulés depuis le holdup odieux perpétré par la bande des pilleurs diri gée par Yayi, valet-zombie de la Françafrique en terre du Bénin |
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