CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE (CPFG) Tél : 98 33 29 88/ 90 91 41 97 PCB, CDP, PSD-Bélier, CSTB, FESYNTRA-Finances, UNSEB, UNAPEEB, ANADEC, ODHP, CCUMAB, CPCM, MFLPP Philippe NOUDJENOUME Président de la Convention Patriotique des Forces de Gauche. Premier Secrétaire du Parti Communiste du Bénin Aux Travailleurs, à la jeunesse et aux peuples du Bénin A PROPOS DES LECONS DE LA COMMEMORATION DU 11 DECEMBRE 1989 Travailleurs des villes et des campagnes, jeunes de toutes catégories, peuples du Bénin, Mes chers concitoyens, La commémoration cette année de la journée du 11 décembre a revêtu une ampleur particulière et un caractère insolite. D’une part, ont marché en véritables provocateurs les FCBE, les partisans du pouvoir de YAYI et d’autre part ceux opposés au pouvoir. Et de ce côté, contrairement au passé où seuls les militants et sympathisants du PCB et plus récemment de la Convention Patriotique des Forces de Gauche (au sein de laquelle le PCB est inclus), descendaient dans la rue comme ils l’ont fait encore à Lokossa, Abomey, Klouékanmè, le 11 décembre 2014 à Cotonou a connu à leurs côtés parmi les marcheurs et les groupes de tête, les dirigeants des partis présents au parlement, au gouvernement, au COS-Lépi. Ainsi étaient dans les rues, à mes côtés Léhady Soglo dont le parti -la RB- est au gouvernement de Boni Yayi, les dirigeants du PRD dont Ahouanvoébla vice-président du Cos-Lépi, Sévérin Adjovi qui était au dialogue-monologue de Yayi, dame Prudencio qui avait qualifié Boni Yai de "Papa bonheur", Valentin Houdé qui est toujours de la mouvance présidentielle, Cakpo Mahougnon du parti de Mathurin Nago, président de l’Assemblée Nationale, Maurice Ahanhanzo-Glèlè, "père de l’actuelle Constitution", en plus de Bruno Amoussou, Lazare Sehouéto et autre de l’UN présent au Cos-Lépi, d’Abdoulaye Bio Tchané de l’ABT, sans oublier les responsables et militants de l’Alternative Citoyenne, les responsables du « Réseau ATAO », Candide Azanaï de Restaurer Espoir etc. Tout ce monde se bousculait pour se faire voir, se faire interviewer comme pour prendre date. Les travailleurs et le peuple peuvent ne plus reconnaître les leurs et certains journalistes ont qualifié la marche de confusion. En fait une joyeuse confusion où se mêlent des éléments hétéroclites de toutes sortes. | | |
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