COMITÉ DES LUTTES DES TRAVAILLEURS DE L’OUEME-PLATEAU Tél : +229 96 60 07 72/94 25 57 10 COMPTE RENDU DU PROCES EN DIFFAMATION DES SECRETAIRES GENERAUX : LOKOSSOU, TODJINOU CHADARE ET CONSORT CONTRE LE PRESIDENT DU COMITE DES LUTTES DES TRAVAILLEURS DE L’OUEME-PLATEAU, JOSEPH A. AIMASSE Mesdames et Messieurs les travailleurs de tous les secteurs d’activité, populations de l’Ouémé-Plateau, Merci d’avoir répondu à l’appel du Comité des Luttes des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau. Merci pour la chaleur militante dont vous avez couvert le camarade Joseph A. Aïmassè, donnant la preuve que vous avez compris tous qu’il s’agit d’un procès contre, non pas Joseph A. Aïmassè, mais l’organisation qu’il dirige, le Comité des Luttes des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau. Que retenir de cette première journée de ce procès en diffamation ? 1. Une forte mobilisation des travailleurs, des populations, des élèves etc. qui ont pris d’assaut le tribunal de Porto-Novo dès sept (07) heures pour soutenir leur responsable traduit en justice pour diffamation par les traîtres que sont les Lokossou, Todjinou, Chadaré et Dovonon ; 2. C’est un procès de la honte et de l’indignation parce que les travailleurs et les populations ne comprennent pas que des secrétaires généraux des Confédérations et Centrales syndicales assignent en justice des travailleurs à travers le Président du Comité des Luttes des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau dont le crime est d’avoir dénoncé les responsables syndicaux qui ont unilatéralement arrêté la grève alors que les travailleurs étaient à un doigt de remporter la victoire. Cela dépasse tout entendement et les travailleurs et les populations se demandent, à juste titre, quelle cause sert cette assignation ? Un travailleur qui assigne un autre sur le terrain de combat est-il encore digne de représenter les travailleurs ? C’est ce ras-le-bol que les travailleurs en provenance de toutes les régions du pays, sont venus crier au tribunal de Porto-Novo, ce matin, en soutien à leur camarade Joseph A. Aïmassè ; 3. L’absence des plaignants au tribunal, ce matin, ne serait-elle pas due à la peur de ces messieurs d’affronter les travailleurs et populations mobilisés ? 4. Le procès est reporté au 10 décembre 2014 parce que les plaignants n’ont pas fait les formalités d’ouverture du dossier. Quant aux travailleurs et aux populations, ils se sont congratulé avec le ferme engagement d’être au prochain rendez-vous plus nombreux et plus déterminés pour faire honte aux chefs d’entreprise revêtus de peau de chefs syndicalistes en milieu travailleur. Quelles leçons tirer de cette journée ? Que les travailleurs sont toujours sur pied de guerre et n’entendent pas se laisser divertir par des gens dont les intérêts sont opposés aux leurs et qui viennent de jeter définitivement le masque par cette assignation et on peut les percevoir aujourd’hui, plus aisément, comme des représentants du pouvoir de Boni Yayi au sein des travailleurs. En conséquence, ces derniers doivent se donner tous les moyens nécessaires pour les chasser de la tête de leur organisation syndicale. C’est à ce prix et à ce prix seulement que les travailleurs pourront s’émanciper et se donner le pouvoir à leur profit, le pouvoir des travailleurs et des peuples. Alors au combat ! Pour le Comité des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau Porto-Novo, le 26 novembre 2014 Signature illisible Benoît TCHARO |
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