CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE (CPFG) Tél : 98 33 29 88/ 90 91 41 97 PCB, CDP, PSD-Bélier, CSTB, FESYNTRA-Finances, UNSEB, UNAPEEB, ANADEC, ODHP, CCUMAB, CPCM, MFLPP MEETING DE SOUTIEN A LA REVOLUTION BURKINABE Cotonou, Bourse du Travail, 6 novembre 2014
CONCLUSION Leçons pour le Bénin |
Ce qui s’est passé à la frontière de notre pays est une aide inestimable aux luttes que mènent les travailleurs, les jeunes et les peuples du Bénin contre le pouvoir dictatorial de Boni Yayi, avatar du régime du Renouveau dit démocratique. L’insurrection du peuple burkinabé intervenue au lendemain de la marche du 29 octobre 2014 indique à notre peuple la voie contre toute velléité et manœuvre de Boni Yayi de se perpétuer au pouvoir. Désormais, tout le monde sait, y compris Boni Yayi lui-même que son pouvoir est fini. Désormais, pour ce dirigeant qui a commis des crimes politiques et économiques abominables, c’est comment se couvrir son arrière, en faisant pour "qu’après lui, ce soit toujours lui". Bref, comment maintenir en place le système d’arbitraire, de fraude, de corruption. C’est ainsi qu’il faut comprendre toutes les manœuvres pour le maintien de la Lépi et du Cos-Lépi. Il s’agit de conserver la machine de fraude électorale. Avec Boni Yayi au pouvoir, il n’y aura jamais d’élections transparentes, démocratiques et crédibles dans notre pays. Plus que jamais, le peuple doit dire non à la Lépi, non au Cos-Lépi. Le Cos-Lépi, cet instrument de couverture de la fraude électorale et de pillage des ressources du pays doit être dissout. Pour les élections communales et législatives à venir, il faut refaire une liste en dehors de celle du Cos-Lépi, une liste ad ‘hoc, une nouvelle liste à partir des villages et quartiers de ville, sous la responsabilité de la CENA en concertation avec les représentants de partis politiques toutes tendances confondues représentés ou non au parlement. Cette proposition faite par la Convention reçoit l’adhésion de plus en plus d’autres forces politiques et sociales. Par ailleurs, si Yayi cherche à se couvrir, c’est pour ne pas rendre compte des nombreux crimes politiques et économiques commis avec sa gestion scabreuse du pays depuis 2006. Les travailleurs, les jeunes et tout le peuple doivent demander à Boni Yayi des comptes sur les nombreux crimes politiques, les scandales économiques et toutes les turpitudes. Boni Yayi, le peuple veut savoir où se trouve Dangnivo. Qui a tué le ministre Bernadette Agbossou Sohoudji? Qui a tué le juge Coovi, le professeur Sébastien Djènontin ? Quels châtiments ont été infligés aux assassins des paysans d’Agonvi, du jeune Fawaz de Natitingou, du jeune zémidjan de Boukombé, etc. ? Boni Yayi, le peuple veut savoir quelles dispositions vous prenez pour sanctionner vos préfets qui violent la Constitution en interdisant les réunions et manifestations pacifiques publiques ? Boni Yayi, quand allez-vous retirer du parlement votre projet de loi portant révision de la Constitution ? Quand allez-vous cesser de vous attaquer au droit de grève et retirer du parlement vos projets de loi anti-grève contre les travailleurs et contre les magistrats ? Quand allez-vous restituer le droit de grève aux douaniers ? Quand allez-vous cesser de procéder à des mutations punitives et autres mesures de rétorsions contre les grévistes ? Boni Yayi, le peuple escroqué veut savoir quand allez-vous restituer les sous que vous et vos ministres avez extorqués aux citoyens dans le cadre d’ICC-services et consorts montés par vos soins ? Qu’en est-il véritablement des affaires CEN-Sad ? Qui sont les bénéficiaires du scandale de la centrale électrique de Mariagléta, de la construction du siège de l’Assemblée nationale, des surfactures des projets de construction de routes. Quels sont les véritables dessous des affaires PVI et coton ? Quels sont les dessous des scandales de la Sonacop, de la Sbee, du Port Autonome, de Bénin Télécoms, de l’OCBN et du projet de construction ferroviaire Cotonou-Niamey ? Quand allez-vous donner le privilège aux producteurs nationaux. Quand allez-vous sanctionner les auteurs des fraudes dans les concours et des tests de recrutement à la fonction publique, des fraudeurs dans l’attribution des marchés publics ? Les travailleurs, la jeunesse et le peuple doivent se lever sans attendre pour demander des comptes au pouvoir fini de Boni Yayi. Les travailleurs, la jeunesse et le peuple ne doivent plus accepter l’inacceptable. Les récents soulèvements locaux à Péhunco et à Boukombé montrent que le peuple béninois peut suivre la voie du peuple burkinabé, renouant avec les moyens qui ont permis de renverser le pouvoir autocratique de Kérékou. Les expériences de la récupération des luttes par la haute-bourgeoisie depuis 25 ans bientôt, enseignent, plus que jamais, que les travailleurs et les peuples doivent se décider à prendre et à exercer le pouvoir pour leur profit, le pouvoir des travailleurs et des peuples dont les bases sont claires : limogeage et jugement des auteurs de violations des libertés ; élection et révocabilité à tout instant des responsables chargés de la gestion du bien public. Lutter pour le départ immédiat du pouvoir de Boni Yayi, instaurer ici le pouvoir des travailleurs et des peuples, voilà les tâches qui seront en retour une aide inestimable au peuple burkinabè et certainement aux autres peuples du monde. A bas le pouvoir décrépit de Boni Yayi ! En avant pour le pouvoir des travailleurs et des peuples ! Je vous remercie
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Motion de soutien au peuple Burkinabè en lutte pour la Dignité
Depuis l’annonce de l’intention de Compaoré de réviser une fois encore la Constitution qu’il a déjà maintes fois modifiée en vue de se maintenir au pouvoir, diverses manifestations sont organisées pour rejeter fermement cette forfaiture. Ainsi, le vendredi 31 Octobre 2014, suite à la journée insurrectionnelle mémorable du 30 Octobre 2014, journée marquée par de grandioses manifestations de rues qui seront amplifiées et ont conduit à la prise d’assaut du siège de l’Assemblée Nationale du FASO et celle de la Radio et Télévision du Burkina, le peuple Burkinabè, dans une très forte mobilisation et une très ferme volonté avec une détermination nettement affichées a pleinement décidé d’en découdre avec le pouvoir dictatorial et sanguinaire de Compaoré, et obligea ce dernier à la démission. Ainsi : - Considérant que ce résultat atteint est le fruit des luttes du peuple Burkinabè ; Considérant que ces luttes sont faites de sacrifices de tous genres, y compris le sacrifice suprême pour le peuple burkinabè ; - Considérant en fin la détermination du peuple burkinabè de continuer les manifestations et de maintenir la pression sur l’armée pour avoir la gestion de la transition par les civils et pour ne pas se faire voler cette victoire par l’armée ; Nous, participants au Meeting initié par la Convention Patriotique des Forces de Gauche (CPFG) du Bénin ce jour 06 Novembre 2014 ; - Félicitations de peuple burkinabè qui vient de réaliser un exploit admirable inouï ; - Le remercions pour le généreux exemple qu’il a donné au peuple béninois, aux peuples de la sous région et à ceux du monde entier ; - L’encourageons à poursuivre ses luttes jusqu’à la victoire totale avec le jugement et le châtiment des tortionnaires et assassins de ses fils ; - L’invitons enfin à ne pas céder à la récupération des résultats de ses luttes par qui que ce soit. Fait à Cotonou le 06/11/14 Les Participants
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MEETING DE SOUTIEN A LA REVOLUTION BURKINABE Cotonou, Bourse du Travail, 6 novembre 2014 Introduction du Professeur Philippe NOUDJENOUME, 1er Secrétaire du PCB et Président de la Convention Patriotique des Forces de Gauche (CPFG) en guise de mots d’ouverture du meeting Chers amis, travailleurs, jeunes, femmes, Il est rare pour une génération de vivre des moments aussi importants de l’histoire. Le 11 décembre 1989, il y a exactement 25 ans (une génération), le peuple de Cotonou s’est insurgé à plus de 100 000 et a renversé politiquement le régime autocratique de Kérékou-PRPB. Je dis bien politiquement car physiquement, le régime était là, et a pu convoquer ses pairs et amis d’hier, pour une Conférence Nationale afin de passer la main à d’autres. L’humanité entière en a parlé et s’en est inspiré. Ce que le peuple Béninois a réalisé était bon. Le peuple Béninois était fier de son œuvre et il a raison d’en être fier. Vingt-deux ans plus tard (janvier-février 2011), le peuple Tunisien suivi du peuple Egyptien ont fait encore mieux. Ils se soulèvent dans une insurrection généralisée à travers tout le pays, se choisissent une place emblématique et dans cette rébellion généralisée, ont fait chuter les dictateurs Ben Ali et Moubarak. En direct. Toute l’humanité a applaudi, le peuple Béninois de même. Le peuple Tunisien et le peuple Egyptien étaient fiers de ce qu’ils ont réalisé pour l’humanité. Aller dans une rébellion généralisée, se concentrer sur une place et faire chuter un régime dictatorial, le peuple tunisien et le peuple égyptien étaient fiers dis-je de leur œuvre et ils ont raison car ils ont apporté du mieux à l’avancée démocratique dans le monde. A l’époque, les oppresseurs, avec leurs puissants moyens de communication affirment que ce qui s’est passé en Tunisie, en Egypte n’arrivera jamais chez les noirs au Sud du Sahara ; les arabes étant plus courageux, plus rebelles donc plus civilisés que les noirs plus soumis et d’âmes d’esclaves. Puis ce 30 octobre 2014, presque jour pour jour, 27 ans après l’assassinat de Thomas SANKARA, le peuple Burkinabé réalise la révolution. Ils ne se sont pas contentés de faire chuter politiquement un régime et le laisser organiser une conférence nationale. Ils n’ont pas simplement assiégé une place pour faire chuter le pouvoir. Ils ont pris d’assaut les institutions d’Etat autocratique : l’Assemblée Nationale, la RTB ; la voie de l’autocratie de COMPAORE, la Présidence de la République au cri de ‘’nous avons déjà libéré l’Assemblée Nationale, la télévision, allons maintenant libérer la présidence et en chasser l’autocrate…’’. C’est la révolution. Le peuple Burkinabé a fait ainsi avancer d’un degré, le mouvement révolutionnaire insurrectionnel dans le monde. Les Burkinabés ont rendu un grand service au peuple béninois, un grand service à l’humanité toute entière. Alors le peuple Béninois dit merci Peuple du Burkina-Faso, Travailleurs, jeunes, femmes, L’insurrection, la révolution, ces mots que les ennemis de la liberté et des droits de l’Homme ont rendu incompréhensibles pendant des années par leur dénigrement, leur déformation, vous les avez rendu si simple à l’humanité. Vous nous avez aidé à suivre en direct, étape par étape, ce que c’est qu’une révolution et rendu réelle la théorie révolutionnaire. Votre révolution constitue, après les grands mouvements populaires d’avant indépendances de 1960, après les mouvements populaire des années 80-90, après les révolutions tunisienne et égyptienne de 2011, le 4ème grand moment des peuples et d’Afrique. Elle en constitue une avancée significative. . En cela, vous avez rendu un immense service non seulement aux peuples africains mais aux peuples du monde. Plus rien ne sera plus comme avant. Les peuples africains vous suivront. Jeunes, travailleurs, femmes du Bénin : vous voyez que la révolution pour vous prendre en charge vous-même contre les exploiteurs, les menteurs, tricheurs et voleurs est chose possible. Si simple, pourvu qu’il y ait détermination. Merci. Cotonou, le 06 novembre 2014 Professeur Philippe NOUDJENOUME, 1er Secrétaire du Parti Communiste du Bénin (PCB) Président de la Convention Patriotique des Forces de Gauche (CPFG)
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MESSAGE AU MEETING DE SOUTIEN DU 06/11/14 A LA REVOLUTION BURKINABE Chers amis, Le peuple burkinabe vient de montrer en direct à travers les mass-médias du monde entier, ce dont est capable un peuple quand il est poussé à bout. 27 ans de crimes, de vols, de déstabilisation de pays alentours, 27 ans de turpides que Blaise Compaoré entendait poursuivre avec le soutien de ses pairs de la sous-région et de ses maitres étrangers. En dispersant les députés achetés de l’Assemblée Nationale burkinabe, les travailleurs, la jeunesse, tout le peuple du Burkina-Faso a montré que rien n’est supérieur à la volonté populaire, pas même une Constitution que Compaoré et ses comparses n’ont cessé de manipuler à leur guise selon leurs intérêts depuis un moment. Cette leçon en direct que le peuple burkinabe vient d’administrer est un grand soutien au peuple béninois et à tous les peuples qui se battent contre tous les satrapes et tous les régimes autocratiques qui les oppriment. Elle ridiculise les personnes bien pensantes, les opportunistes et les couards qui ne cessaient de raconter que l’insurrection populaire n’est pas possible et qu’eux autres sont contre la violence. Ce que tout le monde a vu au Burkina-Faso, c’est que, c’est l’armée de Compaoré qui a tiré sur le peuple, faisant des dizaines de victimes et de blessés. Comme il est démontré en direct, aucune armée, aussi puissante soit-elle ne peut venir à bout d’un peuple déterminé et insurgé. L’insurrection s’impose désormais aux peuples comme moyen ultime d’expression de la souveraineté populaire. Ce n’est pas pour rien qu’on voit aujourd’hui, tout le monde féliciter le peuple Burkinabe pour sa prouesse. Ceux-là ont-ils déjà oublié les propos qu’ils tenaient il n’y a pas si longtemps contre l’insurrection populaire ? C’est le lieu de dénoncer le rôle de l’impérialisme français qui a tout fait pour mettre à l’abri son agent Compaoré exécutant de ses basses œuvres en Afrique. Nous exigeons aussi de Yayi Boni, le renvoi au Burkina, des criminels qui sont venus trouver refuge au Bénin. Chers amis, Les évènements au Burkina-Faso ne doivent pas seulement nous servir d’épouvantail pour faire pression sur YAYI BONI et ses sbires ; ce qu’on entend aujourd’hui, c’est : « attention YAYI BONI, si vous touchez à la Constitution, le peuple va bouger » ; or tout le monde voit que YAYI Boni ne peut plus oser toucher à la Constitution mais user de ruse pour s’éterniser au pouvoir ou faire continuer le système mafieux qui sévit au Bénin depuis le renouveau dit démocratique. Le problème qui se pose aujourd’hui, c’est de rompre avec le système mafieux et corrompu né de la Conférence Nationale. Un système qui permet à certains repris de justice de se réfugier à l’Assemblée Nationale avec le titre « d’honorables » pour échapper à la justice. Un système où l’impunité est reine. Ce qu’il y a d’urgent dans notre pays, c’est demander des comptes à YAYI BONI sur les nombreux scandales de son pouvoir : « ICC-Services, Maria-Gléta, siège de l’Assemblée Nationale, villas Cen-SAD etc. ». Chers amis, Peut-on dire qu’on soutient l’insurrection populaire au Burkina et continuer de soutenir le Cos-lépi que YAYI a mis en place pour duper le peuple ? Peut-on croire en des élections crédibles avec un organisme corrompu qui s’occupe d’une LEPI qui n’existe pas et que personne n’a jamais vue ? Peut-on continuer de laisser YAYI BONI continuer à détruire le pays comme il le fait ? Chers amis, Le système en place au Bénin est le résultat de la confiscation de la victoire du peuple sur l’autocratie en 1990 comme ce qu’on observe au Burkina avec le coup de force que tentent les militaires après l’insurrection pour essayer de frustrer le peuple burkinabe de sa victoire. Soutenons le peuple burkinabe dans sa lutte pour la prise en charge de son destin. A bas le pouvoir de YAYI BONI complice de celui de COMPAORE. Paris le 5 novembre 2014 La Direction
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CONFEDERATION SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DU BENIN (CSTB) 03 B.P. 932 Cotonou Tél. : (00229) 97-76-18-29 (00229) 90-94-83-93 Email : [email protected] MESSAGE DE LA CONFEDERATIN SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DU BENIN AU MEETING DE LA CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE TRAVAILLEURS, PEUPLE DU BURKINA-FASO, LES TRAVAILLEURS DU BENIN VOUS DISENT BRAVO. Le peuple Burkinabè, la jeunesse et les travailleurs du Burkina-Faso ont été soumis à une dictature sans ménagement pendant vingt sept ans. Et Compaoré voudrait encore prolonger cet enfer par la révision de la Constitution. Et là vous lui avez dit « Pas ça ici ». Il s’entête. Alors vous vous êtes mobilisés par centaines de milliers, ensemble avec la jeunesse, avec les femmes dans un soulèvement gigantesque. Plus d’un million d’hommes dans les rues, voilà ce qui force à l’admiration. Nous vous avons suivi ; les travailleurs du Bénin vous ont suivi ; la Confédération Syndicale des travailleurs du Bénin vous a suivi presque heure par heure ; nous avons suivi la destruction de la caisse de résonnance de l’Autocrate Compaoré appelée Assemblée Nationale, sa mise à sac, sa mise à feu. Nous avons suivi la neutralisation de la télévision Burkinabè, nous avons suivi l’assaut vers le Palais de la Présidence de la République pour la destitution de Blaise COMPAORE qui interviendra le vendredi 31 Octobre dans la matinée. En ce moment même où nous écrivons ces lignes, le peuple burkinabè continue de se battre pour que sa victoire sur l’autocratie de Blaise COMPAORE ne lui soit pas volée en empêchant la poursuite du système moribond de Blaise COMPAORE. Telle est la signification des combats qui se poursuivent encore au Burkina-Faso. A n’en pas douter, la situation au Burkina-Faso nous offre des preuves patentes et de larges possibilités de continuer le combat pour que les travailleurs et les peuples du Bénin s’émancipent. Merci, travailleurs du Burkina-Faso pour nous avoir fait vivre des moments aussi intenses. Et c’est l’occasion pour la CSTB de nous incliner devant la mémoire des héroïques combattants travailleurs, jeunes, femmes tombés au champ d’honneur. Pour vous héros et martyrs de la liberté Respect éternel ! Merci pour les leçons que vous nous avez données. Ces leçons qui sont : 1- Que les travailleurs et les peuples ont la souveraineté dans un Etat. Que lorsque cette souveraineté est bafouée par des institutions (assemblée nationale, gouvernement, Cour constitutionnelle, HAAC), aucun sacrifice n’est trop grand pour le peuple pour la rétablir. Que dès lors aucun ordre constitutionnel n’est au-dessus du peuple. 2- Que l’insurrection est un droit pour les travailleurs, face à un pouvoir autocratique, lorsque leurs droits sont bafoués, n’en déplaise aux allégations honteuses de certains responsables syndicalistes, traîtres à la cause des peuples. 3- Qu’en conséquence les travailleurs avec ou sans leurs syndicats, peuvent et doivent faire la politique, lorsque la satisfaction de leurs intérêts matériels passent par la nécessité de chasser un régime anti-travailleurs et de se donner le pouvoir à leur service. 4- Qu’il n’existe pour les travailleurs et le peuple aucune échéance pour changer un régime lorsque les intérêts supérieurs du pays l’exigent. La CSTB salue la bravoure des travailleurs du Burkina-Faso ; elle salue particulièrement le collectif syndical de la CGT-B qui était dans les rangs des combattants et nous nous faisons le devoir de publier la déclaration qu’ils nous ont envoyée Encore une fois hommage à vous les travailleurs et les peuples du Burkina-Faso. Nous disons bravo à la révolution burkinabè. Les travailleurs du Bénin vous emboîteront les pas. Vive l’internationalisme prolétarien. Cotonou, le 06 novembre 2014. Le Secrétaire Général Confédéral
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