Alásọ àlà kì í jόkòό sí sọ elépo
Une personne vêtue de blanc ne s’assoit pas près de l’étal du vendeur d’huile de palme.
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Moralité Il ne faut pas provoquer l’incident ou s’exposer à l’inévitable supra Alao Bissiriou |
Alásọ àlà kì í jόkòό sí sọ elépo
Une personne vêtue de blanc ne s’assoit pas près de l’étal du vendeur d’huile de palme.
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Moralité Il ne faut pas provoquer l’incident ou s’exposer à l’inévitable supra Alao Bissiriou |
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Àjàpà ńlọ sájò, wόn ní ìgbà wo ni yό dèé, ό ní ό digbàtí òún bá tè
La Tortue se met en route pour un voyage, et on lui demande quand est-ce qu’il sera de retour, et il répond que ce sera après qu’il ait connu la disgrâce |
Moralité Certaines personnes ne changent pas d’orientation tant qu’il n’ont pas connu la déchéance Alao Bissiriou |
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La Théorie des Trois Docteurs Ou Comment fabrique-t-on un Président Béninois.
Par Binason Avèkes |
Critique de la bonne volonté sociologique Depuis le 1er août 1960 jusqu’à nos jours, le Dahomey puis le Bénin a connu un nombre relativement élevé de Présidents. Avec des retours et des durées variables, 13 hommes ont présidé ou tenté de présider aux destinées du pays. Ce sont : Hubert MAGA, Sourou MIGAN APYTHY, Justin AHOMADEGBE, Christophe SOGLO, Tahirou CONGACOU, Iropa Maurice KOUANDETE, Alphonse ALLEY, Emile Derlin ZINSOU, Paul-Émile de SOUZA, Mathieu KEREKOU, Nicéphore SOGLO, Thomas Boni YAYI. De ce fourmillement d’hommes politiques au sommet de l’état, s’est dégagé peu à peu le type de Président politiquement agréable pour l’électeur béninois. Tributaire des valeurs élitistes enracinées dans l’imaginaire national, ce type traduit aussi la part fondamentale et active que prend dans la politique le facteur intellectuel. L’homme d’état politiquement rassurant pour le Béninois apparaît donc sous la figure du Docteur, qui n’est que l’un des déterminants de son type. C’est l’examen critique et analytique de ce type qui fait l’objet de la présente étude. I. Le Vrai Docteur A. Histoire et acteurs de la Présidence. Marquée pendant une première période par l’instabilité chronique, la Présidence béninoise a connu pendant douze ans des formes variées. Ainsi à sa naissance en tant que nation indépendante, le Dahomey a-t-il connu un régime démocratique de type présidentiel, avec un Président démocratiquement élu, un Vice-président nommé, face à une Assemblée nationale tout aussi démocratiquement élue. Mais ce bel édifice ne tardera pas à vaciller sous les coups de boutoirs des intrigues tribalistes, des logiques régionalistes et des ambitions personnelles, source de discorde dans une nation jeune qui n’avait pas reçu l’unité en héritage. Dans son noyau interne, la Présidence était exposée à de vives tensions personnelles et politiques. La Vice-présidence devint itinérante en 1963 avec la nomination de Sourou MIGAN APITHY dont le poste n’était pourtant pas déclaré vacant comme Ambassadeur du Dahomey en France. Cette mise à l’écart n’empêcha pas la présidence d’être exposée à de nouveaux soubresauts. La Présidence devint militaire pour la première fois avec l’accession au pouvoir du Chef d’Etat-major de l’Armée, le colonel Christophe Soglo. Mais cette présidence s’est voulue provisoire, et en 1964, fut remplacée par une Présidence à nouveau démocratique, en la personne de Monsieur APYTHY. Il y avait aussi un Vice-président en la personne de Monsieur Justin AHOMADEGBE, qui était aussi chef du gouvernement. Mais le 17 novembre 1965, par un coup de poker pseudo-populaire, et anticonstitutionnel, la présidence fut accaparée par le Vice-président, Monsieur Justin AHOMADEGBE. Cette saisie fit long feu. Sous la pression de l’Armée, le noyau présidentiel en conflit fut dynamité : Président et Vice-président durent rendre leur tablier, en une démission âprement négociée. La Présidence devint alors intérimaire le 29 novembre 1965 en la personne de M. Taïrou CONGACOU qui jusque-là était Président de l’Assemblée nationale. Mais le 22 décembre 1965, même et peut-être parce qu’intérimaire, la Présidence fut acculée à la démission par des forces politiques hostiles, manipulées dans l’ombre par des hommes obsédés d’exercer la fonction, et qui étaient prêts à tout pour atteindre leur but. Dans ces conditions, la Présidence devint militaire derechef, le 22 décembre 1965, sous la houlette bien pensante du Général Christophe |
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Notre Héros défiguréISBN : 2868695779 Pour comprendre comment un homme comme Yayi Boni né au Bénin peut être en train de faire ce qu’il est en train de faire maintenant ; pour comprendre la genèse et la psychologie de la Dictature, ses motivations personnelles, et ce besoin d’humilier, d’imposer une pensée unique, et par-là même la réalité collective, qui est à l’œuvre au Bénin depuis 2006 ; pour comprendre pourquoi des gens comme Soglo, Houngbédji, Amoussou et bien d’autres se taisent, entre peur et promesses, égoïsmes et fantasmes de profit personnels, la littérature pourrait y aider. Un roman simple et très court écrit par un Coréen, Yi Munyol, répond à ce besoin. Son titre est : NOTRE HÉROS DEFIGURÉ Ce roman publié en 1987, soit 7 ans après le massacre de Kwangju, évoque l’absence de démocratie dans la Corée des années 1980. Dans une parabole, l'auteur dénonce le règne des petits chefs et les vices de la tyrannie politique. |
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Àì-jọnilόjú lόsàn-án ní ḿmúni jarunpá
A force de manquer de respect à une personne le jour on en arrive à le bousculer la nuit sous prétexte de sommeil
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Qu’a fait Gbagbo pour être emprisonné ? Ceux qui veulent le bien de l’Afrique sont écartés Portés aux nues dans la nuit de l'Injustice Retentissant du nom sacré de ta liberté ! Binason Avèkes. |
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Àgbàra wo lό wà lόwό igbá tό fè fi gbόn omi òkun
De quelle force dispose la calebasse pour se mettre en tête de vider l’océan
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Moralité |
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Lettre à Pancrace A Propos de la Présumée Arrestation de Monsieur Talon, Présumé Cerveau de la Présumée Tentative d'Empoi-sonnement du Présumé Président du Bénin...
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Mon Cher Pancrace,
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Nigériane résidant au Etats-Unis, Nike Campbell-Fatoki vient de publier un roman ( son premier) intitulé «Thread of Gold Beads » Le roman est la chronique du voyage d’Amélia, une fille du roi Béhanzin pendant sa fuite du Danhomè durant la guerre d’invasion coloniale vers le pays yoruba où elle commencera une nouvelle vie. Tout au long de l’histoire Amélia connaît des déboires qui comme le dit Campbell-Fatoki prouve que « de mauvaises choses peuvent arriver aux bonnes personnes. » Amélia fuit le Danhomè avec son frère et se réfugie à l’est en pays yoruba. Elle y trouva l’amour d’une nouvelle famille et de Dieu. Le secret dont la gravité avait déterminé sa fuite, et qu’elle croyait bien enterrée ressuscite à nouveau dans sa mémoire à la vue d’un reflet de perles d’or. Amelia doit se battre pour sa vie et ce qu’il lui reste d’âme. Se déroulant pendant la guerre d’invasion coloniale française au Danhomè en 1890 et entre Abeokuta et Lagos en 1900 « Thread of Gold Beads” est une délicate histoire d’amour et d’apprentissage d’une jeune fille. Elle dépeint avec clarté la force de l’esprit humain face à l’adversité Le roman est inspiré par une histoire que la grand-mère de Campbell-Fatoki lui raconta à Lagos quand elle était toute petite, une histoire des tribulations de son arrière-grand-mère dans les années 1890. L’arrière grand-mère de Campbell-Fatoki raconta l’histoire à sa grand-mère. L’histoire a captivé la jeune auteure qui ‘la gardée en mémoire pendant de longues années « Ma grand-mère m’a parlé de sa propre grand-mère qui a fui la guerre vers le pays yoruba, et elle était la fille de Béhanzin. Elle a fui pour sauver sa vie » dit Campbell,-Fatoki. La jeune auteure de 36 ans dit avoir commencé à faire des recherches sur cette histoire pour voir et savoir ce qui s’était passé. Bien que l’ouvrage soit de la fiction, elle a fait les recherches adéquates qui confèrent à l’histoire son caractère « authentique », notamment la structure du palais et le conseil royal mis en scène dans le roman.. |
Nike Campbell-Fatoki est né à Lvov, Ukraine de parents nigérians. Elle a passé ses années de formation à Lagos, au Nigeria, en écoutant des histoires et des contes racontés par ses grands-parents maternels. Elle détient une licence ès arts en économie de l'Université Howard et une maîtrise ès arts en développement international de l'American University, Washington, DC. Actuellement, elle est la directrice du budget et des finances dans une mairie de la région de Washington DC. Elle est une lectrice avide. Elle aime voyager, regarder des films et écouter de la musique. Elle vit dans la région de Washington DC avec sa famille. source |
Rédigé à 16:19 dans Litté, Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Toi l’enfant du destin si une chose t’est destinée même si tu n’y cours pas après, tu l'auras. Si quelqu'un te fait du tort ou du mal, pardonne-lui. Célibataire qui languis de solitude, un jour tu finira par trouver l'âme soeur. Et toi, homme politique ! Le peuple qui selon les rumeurs te rejette, eh bien contre toute attente c'est ce même peuple que tu finiras par diriger ! La famille dans laquelle tu passes pour le méchant, tu en seras le chef. Chaque chose en son temps, et quand l'heure arrive on n'y coupe pas. La raison pour laquelle je dis cette vérité, en voici l'explication. Attention qu'on ne s'y méprenne pas : ceci n'est pas une incitation à la paresse. Que le Zemijan qui m'écoute n'aille pas garer son engin et croiser les bras. Je ne fais pas l'apologie de la paresse ni de la passivité. Ce que je dis c’est que si quelque chose t’est destiné, tu l’auras, quoi qu'il en soit. Voici une éloquente illustration de cette vérité
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Rédigé à 23:01 dans Litté | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 19:00 dans Litté, Movies, Musique | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Il prit au Roi ABIPA la fantaisie de déplacer toute sa cour dans une nouvelle capitale, et pour cela, il décida de construire une ville sur une certaine colline qui lui plaisait. Quand les messagers du roi arrivèrent pour arpenter la colline, ils virent d'étranges apparitions bondissant avec des torches dans leurs mains, et criant à l’unisson : "Ko s’ayé Ko s’ayé !" (Pas de place! Pas de place!). Effrayés, les messagers prirent la poudre d’escampette et revinrent à bout de souffle au palais. « Noble Roi, Noble Roi, disent-ils, la colline est hantée par des fantômes ! »
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tuer, le roi les mit au secret et invita tous les nobles à un banquet. Après qu'ils eurent fêté joyeusement, le roi envoya à chaque noble une calebasse de bière par les mains d'un esclave. Peu de temps après la cour se retira dans la nouvelle capitale, sans aucune opposition, et désormais le roi était surnommé «le Chasseur de Fantôme".
M. I OGUMEFU, B. A, in Yoruba Legends traduction, Blaise Aplogan |
Rédigé à 23:26 dans Litté | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
À quoi sert la démocratie lorsque le président peut faire ce qu'il veut en définitive, et bénéficie en cela d'une tolérance anticonstitutionnelle ? À quoi sert la démocratie lorsque son élection ou sa réélection, loin de dépendre du vote réel du peuple est le produit mixte d'intrigues violentes, résultant de fraudes en tout genre, de corruption à coups de milliards, de contrôle tarifé des institutions garantes des élections ? À quoi sert la démocratie lorsque le vote du peuple ne compte pas, lorsque le vote du peuple n'existe pas, lorsque l'organisation et la tenue des élections sont une vaste supercherie au résultat prédéterminé ? À quoi sert la démocratie lorsque l'issue de l'élection du président dépend du bon vouloir de divinités néocoloniales activement représentées par les ambassadeurs de France, de l'union européenne ou des fameux soi-disant Partenaires économiques et financiers (P.E.F.)? À quoi sert la démocratie lorsqu’il suffit que le président en exercice veille à satisfaire les intérêts de la France, les malversations de son ambassadeur, le rêve d'enrichissement personnel des acteurs clés de la nébuleuse des O.N.G. et P.E.F. pour être assuré de sa réélection ? À quoi sert la démocratie lorsque la constitution est foulée aux pieds dans sa lettre comme dans son esprit ? À quoi sert la démocratie lorsque l'idée d'alternance est anesthésiée, détournée, trafiquée et méprisée ? |
À quoi sert la démocratie lorsque la constitution fixe la durée du mandat présidentiel à 5 ans tandis que les milieux politiques constitués nationaux et internationaux tablent sur la normalité d'une durée de 10 ans et considèrent qu'il n'y a pas péril en la demeure tant que cette normalité implicite, putative et autoritaire n'est pas outrepassée ? À quoi sert la démocratie lorsque le peuple est infantilisé et l'issue des élections présidentielles dépend de décisions paternalistes, prises par-dessus sa tête dans des conclaves de trafiquants politiques nationaux et internationaux ? À rien d'autre qu'à la masturbation lexicale, abus de langage pour abus du peuple et de biens sociaux, marché de dupes, corruptions et impunité, théâtre de forme, vaste supercherie, continuation en temps moderne de l'antique domination-pillage de l'Afrique Noire. Toutes choses auxquelles l’ignorance des peuples et quelques dormitifs tarifés prêtent une apparence de réalité : mais pour combien de temps ? Bola Ajibola |
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Au cimetière Pk 14 route de Wida, jour de la Toussaint. Vacarme, foule grouillante de mille et un vendeurs, de mille et un articles se rapportant au thème du jour : « la fête des morts ». Chacun donnant de la voix, hélant, bêlant, criant, proposant son service ou son produit : fleurs artificielles, bougies, missels, allumettes, "pure water", beignets en tout genre ; tout cela dans une grouillante concurrence où on se demande comment tant de gens puissent chacun tirer son épingle du jeu, qui n'est qu'une infinie répétition ou imitation de la même chose. Pour une raison socio-économique hélas portée à l'indigence, le Béninois moyen ne jure que par l’imitation de son semblable. Ainsi, dans les métiers ordinaires proposés celui du tailleur/couturière, du coiffeur/coiffeuse sont les plus prisés. Aussi, dans chaque von, chaque rue, vous verrez invariablement les mêmes boutiques de tailleur, les mêmes boutiques de couturière, les mêmes salons de coiffeurs ou de coiffeuse. Et ce en nombre illimité, un nombre sourd ou aveugle à sa signification et ne tenant pas compte de l'effet de seuil. Dans ces conditions, lorsque le Béninois ne cherche qu'à imiter son prochain, comment voulez-vous qu'une activité--fût-elle artisanale ou commerciale--puisse être le moins du monde rentable ? Le Béninois ayant la culture de la jalousie chevillée au corps et à l'âme, pertinent est le soupçon que cette compulsion à l’imitation ne soit qu'une forme ouverte et fermée à la fois de destruction/déréalisation de l'autre par dilution dans la marée mimétique du même, la duplication systématique, qui fait qu'un promoteur qui innove se voit très vite noyé par un flot d'imitateurs désirant eux aussi faire la même chose, si bien--ou plus exactement si mal--que ni le modèle, ni le flot de ses imitateurs ne parviennent à rien de viable ! Ce mimétisme hypersocial qui tend à la limite à devenir antisocial, est d'une ruineuse réalité qui caractérise hélas la psychosociologie, ainsi que la socio-économie du Bénin. Elle s'exprimait fiévreusement dans le marché spontané et grouillant, mobile et agile qui mouvait à la |
devanture du cimetière où gît maman--Pk 14, route de Wida. Le cimetière était relativement plein. À l'entrée, je retrouvais l'ambiance de ce froid matin d'il y a sept ans où le cercueil contenant la dépouille de maman y a été amené et mis en terre. Je reconnus le petit local administratif à l’entrée où les agents municipaux renseignant sur, confirmant ou vérifiant l’adresse de la dernière demeure du corps quelque part à la frontière nord du cimetière. À l'intérieur, les divers racoleurs s'échinaient à proposer leurs services : laveurs de tombe, débroussailleurs, groupes musicaux proposant une animation plus ou moins longue avec fanfare et tambour. Au nombre de quatre ou cinq, chaque groupe se distinguait à son uniforme qui lui donnait l'air d'un orchestre. Deux ou trois fanfares, deux ou trois tambours précédés d'un négociateur--celui qui, de tombe en tombe, allait négocier avec les familles, le petit quart d'heure de divertissement. Musique colorée et facilement identifiable, fatalement entraînante au son de laquelle C. et V. n'hésitèrent pas à se trémousser de joie devant la tombe de Maman, que les laveurs et débroussailleurs venaient de requinquer en deux coups de cuiller à pot… |
Rédigé à 20:09 dans Litté, Memory | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Chronologie d'une longue marche vers le pouvoir
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remonter aux sources pour conter, date après date, les différentes étapes de la réalisation du plus long coup d'état de l'histoire de l'humanité (8 ans, 6 mois et 23 jours). (12 euros, 110 p., octobre 2012) ISBN : 978‑2‑336‑00219‑4 |
Rédigé à 16:44 dans Litté, Pub | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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26 Àgbààlagbà ìlú òlè péjo ki won ό jè ìfun òkété, àfi iyán àná
Les anciens d’une ville ne se réunissent pas pour manger des intestins d’un rat de brousse, plutôt de l’igname pilé bien reposé.
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Les gens doivent se comporter conformément à leur rang Alao Bissiriou |
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Lire la suite "Bernard Dadié: « Aujourd'hui ou jamais, Paris, abandonne la raison des armes! » " »
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Rédigé à 21:31 dans Litté | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
La justice sous nos tropiques ne cache pas son tropisme sociologique. Avec l'ombre portée de la corruption, elle prend à peine la précaution de cacher sa cruelle vérité : le fait qu'elle fonctionne en faveur des plus nantis et méprise les pauvres, ceux qui n'ont rien parce qu'ils n'ont personne, et qui n'ont personne souvent parce qu'ils n'ont rien.
L’Histoire d’Esther « Un problème financier m'a poussé à la prostitution. J'ai commencé à aller dans des clubs, en particulier les boîtes de nuit, à chercher les hommes qui avaient envie de fantaisies. J'ai l'habitude de demander N2000 pour les rapports sexuels de courte durée. Mais à temps plein, je facturais entre N3000 et N4 000 » Comme on le voit Esther Félix est tombée dans le cercle vicieux de la justice. Si elle avait été milliardaire et quelle fût allée voir la police pour se plaindre d'avoir été escroquée, probablement aurait-elle eu gain de cause et qu'on aurait mis la main sur ses détrousseurs. Et si elle est devenue kidnappeuse aujourd'hui et encoure les foudres de la justice c'est faute d'avoir bénéficié de la même bienveillance de la part de la justice que celui qui, de fil en aiguille, est devenu sa victime. Mais quand un juge bientôt prononcera un verdict de condamnation à son égard, qui prendra en compte sa déréliction judiciaire ? Qui pourra rendre raison de sa frustration face à une justice qui n'écoute pas le pauvre mais remue ciel et terre pour accueillir et faire la volonté du riches ? Ajao Basile |
Rédigé à 22:55 dans Actualité, Editorial, Litté | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 09:53 dans Fiction, Image, Litté | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon cher Pancrace, Tu expliques, et là-dessus ton raisonnement mérite l'attention, qu'il est très rare que des militaires fassent un coup d'État contre un autre militaire ; même si ATT est considéré et a été élu en tant que président civil. Par ailleurs, pour un homme qui est d'origine militaire, tu restes sceptique quant à la possibilité de se faire renverser par de petits capitaines en un tour de main ; et cela te paraît plutôt étonnant. À l'appui de ces constats tu poses un ensemble de questions qui méritent le détour. Pourquoi ce qui pouvait se justifier comme mutinerie, voire même un coup d'humeur d'une catégorie de l'armée désorientée par la guerre dans le Nord du pays, se transforme-t-il en une entreprise insensée de renversement du régime et d'attentat à la République ? Peut-on comprendre que la démocratie malienne n’était pas assez démocratique pour que des putschistes s'en prennent à elle sans état d'âme ? Quel sens y a-t-il à brutaliser un régime démocratique, certes imparfait, pour le remplacer de force par un régime qui serait plus parfait ? Ce sont des militaires et leurs méthodes de brutes qui vont perfectionner la démocratie ? Quelle est la part de l'histoire des rapports humains des institutions et du peuple dans le perfectionnement continu de la Démocratie ? Qui peut croire que cette approche autoritaire, naïve et absurde de la réalité politique est ce qui sortira l'Afrique des ténèbres ? Quels sont les griefs politiques concrets des putschistes à l'encontre de ATT et de son régime ? Quel est ce coup d'État en demi-teinte où les putschistes ne sont pas parvenus à mettre la main sur le président qu'ils prétendent avoir renversé ? Et celui-ci serait réfugié quelque part à Bamako sans que les soi-disant nouveaux maîtres du pays ne puissent le repérer et le mettre aux arrêts…. Enfin, bien qu'ayant été renversé, l'ancien général, ATT, et ses soi-disant fidèles, ceux qu'on appelle les loyalistes, en dépit des rumeurs de contre-attaque de leur part, restent dans une passivité et un silence pour le moins troublant. À ce trouble, dis-tu, il faut aussi ajouter l'annulation mystérieuse de la rencontre des chefs d’État de la CEDEAO initialement prévue dans la capitale malienne, Bamako. Toutes ces questions et ces faits, dis-tu laissent pantois et là-dessus tu as tout à fait raison. Ils t'amènent à t'en poser d'autres sur la vérité de ce coup d'État absurde qui, selon toi, ne laisse pas d'intriguer. Et si c'était ATT lui-même qui, incapable constitutionnellement de se présenter aux prochaines élections, et pressentant que ce qui se passera après lui n’est pas de son goût, décidait de mettre le pied dans le plat ? Faire casser la baraque par des soldats manipulés, pour apparaître à la fois comme une victime, un innocent, l'homme indispensable à l'unité nationale. Et tu relèves à juste titre qu'à l'instar des manigances de Wade au Sénégal autour de la constitution, cela pourrait donner lieu à une interprétation controversée de son droit à ce représenter aux élections dès lors qu'une nouvelle constitution serait adoptée. |
De ce point de vue, la spécificité apparente de ATT qui voudrait qu'il fût le seul de ces anciens généraux qui en Afrique de l'Ouest ont gouverné, à vouloir quitter le pouvoir tranquillement, laisse un peu songeur. Mais de là à l'expliquer par une théorie du soupçon et de la supercherie me paraît un peu vite aller en besogne. L'hypothèse de la supercherie n'est certes pas à écarter mais il faut ouvrir le débat et rendre raison des conditions dans lesquelles effectivement la transition de régime en Afrique en général et en Afrique de l'Ouest en particulier peut poser des problèmes dans le contexte de ce que nous appelons la démocratie théâtrale, c'est-à-dire une démocratie qui met le peuple hors jeu, une démocratie privée de l'essentiel de ce qui en fait la substance, comme un couteau sans lame ni manche. Eh bien, il faut rappeler effectivement ces conditions avant de porter un jugement ou une conclusion Alors, premièrement ce qu'il faut dire c'est que lorsqu'un président arrive au terme de sa durée constitutionnelle, eh bien, souvent ce sont toutes les possibilités offertes par la constitution qui sont épuisées : on a joui d'un premier mandat, puis d'un deuxième etc. certains tripatouillent la constitution pour se maintenir etc. avec tous les trucages que l'on connaît, les bidouillages, les fraudes, les K.-O. etc. Mais si après qu’il a épuisé toutes les ressources constitutionnelles à sa disposition, on entend dire qu’un président ne veut pas partir, en fait ce n'est pas seulement lui qui ne veut pas partir mais c’est toute la classe des profiteurs dont il est le représentant qui voit d'un mauvais œil ce départ. Et on ne peut comprendre la résistance, la difficulté à partir qu’en les rapportant aux intérêts de cette classe, et à sa volonté de les perpétuer. Cet éclairage étant donné, dans le cas du Mali, il est vraisemblable que le coup d'État est moins dû aux raisons invoquées par l'armée qu'à des raisons politiques liées à la transition constitutionnelle qui se profilait. Dès lors, deux possibilités sont à considérer avant tout jugement. Binason Avèkes |
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Humoriste et Conteur de Porto-Novo, plein de gouaille et d’une éloquence redoutable…. S'est fait connaître à ses débuts par le conte radiodiffusé intitulé "hontonklonmè-konli", qui a suscité chez les auditeurs un engouement considérable et durable. Conte moral sur la fidélité, et la duplicité des femmes, "hontonklonmè-konli", révèle aussi l'éloquence, et la vigueur de l'imagination du conteur. Ici, nous est donné à entendre une série de sketchs qui sont dans la même veine comique et satyrique propre à cet immense conteur, qui nous a quittés. A noter un intérêt tout particulier à l'imbrication linguistique des sketchs où l'on voit dialoguer deux personnages l'un en goun et l'autre en yoruba; outre l'effet comique et l'originalité rhétorique, cela traduit la convivialité ethnique qui marque l'histoire et la vie de Porto-novo, et qui fait mériter à la capitale, son double nom d'Adjatchè et de Hogbonou... Ecoutez plutôt |
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Autrefois, j’avais quarante femmes. Cela paraît étonnant, mais c’est une histoire de famille. Mon aïeul avait eu quarante et une épouses ; mon grand-père, quarante et une épouses, mon père aussi. Moi seul je n’ai pu atteindre ce nombre sacré. C’est pourquoi, d’une certaine manière, je suis la honte de mon clan... Chez nous les Possouvi-Adra, rameau des Agassouvi, descendants des amours mystérieuses de la Panthère et de la princesse Aligbonon, on a toujours eu quarante et une épouses de père en fils. Mon grand-père, daah Hounwadan Possouvi était un propriétaire terrien, un homme très respecté et aimé. Il était aussi chef du village. Mais c’est en tant que chef de notre clan qu’il a épousé ses quarante et une femmes. En dehors de ma grand-mère, qu’on appelait Navo parce qu’elle était de teint clair, mon grand-père avait quarante femmes. Parmi elles, il y avait Nanwi ainsi nommée en raison de son teint noir, Naga devait son nom à sa grande taille ; Nangli était petite, Gléhouéton venait de Gléhoué, Kétouton de Kétou, etc. C’est ainsi qu’on nomme les femmes chez nous... |
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Mon Cher Boss, Tu me demandes la répercussion du mouvement anti-Wade dans les médias et le monde politique français. Hier, sur le Monde.fr, on a pu voir apparaître la bouille de la femme d'origine sénégalaise que Sarkozy au début de son mandat a bombardé secrétaire d'État, et qui a été débarquée du gouvernement depuis, sans que tout cela n’altère en rien sa capricieuse propension à ne pas se prendre pour une merde ; son nom me vient : c’est Rama Yade mais peu importe ! le journal avait mis en ligne un dossier sur son sort politique et on voyait bien que celle que les internautes commentateurs qualifiaient sans arrêt de « belle et jeune femme » -exorcisme classique de dénégation d’un racisme anti-noir congénital : chez les Noirs, il est de bon ton que les femmes, pour passer, soient jeunes et belles, et les hommes sympas et intelligents-- était vouée à un sort politique dont la noirceur n'avait d'égale que sa beauté douteuse, qui n'avait rien mais alors rien de spécial. Je crois que concernant le Sénégal, les médias, à l'instar des hommes politiques, marchent sur des œufs ; ils ne veulent pas être pris à partie par le visqueux dictateur qui comme beaucoup de dictateurs africains de son acabit, seraient prompts à parler de dignité bafouée, de racisme ou d'ingérence dans les affaires d'un État souverain -- souveraineté jusque là bradée et redécouverte comme par enchantement. Mais par ailleurs les médias, respectant un code tacite, préfèrent suivre la ligne de leur race-nation-pays en matière de politique néocolonialiste, c'est-à-dire qu'ils ne tirent pas dans les pattes de leur gouvernement, conscients qu'ils sont d’être aussi des bénéficiaires objectifs des crimes multiples et permanents commis contre l’Afrique au titre de l'exploitation néocolonialiste. |
Comme le Sénégal est le pays phare de l’aliénation coloniale et néocoloniale, une aliénation qui porte l'estampille senghorienne, avec cette puérilité réactive des Africains qui ne sont jamais fiers que lorsqu'ils ont montré qu'ils parlent bien français et qu'en cette matière ils savent de qui tenir, le moindre intérêt des médias, le moindre article dans les journaux tendant à dire la bêtise inénarrable de la situation d'un vieillard de 90 ans bientôt s'accrochant au pouvoir dans un pays où la moyenne d'âge est trois fois inférieure, le moindre intérêt serait pris pour un soutien, et contribuerait à doper le mouvement de protestation ; car telle est la force de l'influence de la France sur la conscience d'un pays aliéné, que la langue et tout ce qui y touche de près ou de loin jouent un rôle déterminants. Mais le silence relatif des médias français peut être aussi un silence intéressé, un silence négocié, un silence stipendié avec des arguments sonnants et trébuchants. Tout le monde sait que la presse française traverse des temps durs ; et ses tenants ne cracheraient pas sur les CFA, même s'ils proviennent d’un dictateur visqueux à la cause quasiment indéfendable. L’hypothèse n'est pas délirante car selon toute vraisemblance, il apparaît que Abdoulaye Wade à arrosé des Américains (médias et lobbies) de la bagatelle de $ 200 000 pour s'assurer de leur bienveillance auprès des milieux politiques--ce qui a pu motiver sans doute les louvoiement occidentaux et le ton mitigé dans lequel la porte-parole du département d'État à exprimé la position de son pays sur une affaire où l’hésitation ou la demi-mesure n’avaient pas leur place. Au total il apparaît clairement, et on n'a pas besoin d’un dessin pour cela, que pour les occidentaux en Afrique il y a deux sortes de dictateurs ; il y a les bons dictateurs et les mauvais dictateurs : les bons dictateurs ce sont ceux qui font leur jeu ou qui donnent du grain à moudre à leur racisme anti-noir à travers des comportements stupides qui font honte aux Noirs en général et à l'Afrique en particulier ; et puis les mauvais dictateurs ce sont ceux qui tiennent le flambeau d'une certaine indépendance avec leurs moyens du bord, qui ne sont certes pas idéaux, parce qu’ils ne sont pas des anges mais qui essaient de résister et de penser que l'Afrique pourrait être considérée comme un continent sur le même pied d'égalité et dont les ressources ne sont pas et n'ont pas vocation à être exploitées sans partage ni cesse par l'Occident. Tel est donc en fait ce qui apparaît dans l'attitude des occidentaux et que révèle cette situation sénégalaise dont nous attendons de voir les prochains développements. Merci Boss, j'espère que je te donnerai de plus amples informations sur le sujet dès que j'en aurai, en fonction de l’évolution de la situation… Avec tout le respect dû à un Boss, fût-il ami, Aminu Balogun |
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23. Abùléra òfọn-òn : ό ní ọjό tí ològbò- όtí bí òun ìtí-ì dà a ní báríkà
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22. À-bí-ì-kọ ; à-kọ-ì-gbà- ; òde lό ti ńkόgbόn wálé
Un-enfant-à-qui-on-n’a-jamais-enseigné-le-savoir-vivre ; un-enfant-à-qui-on-l’enseigna-mais-qui-n’en-eut-que-faire : c’est au-dehors de la maison qu’il apprendra la sagesse
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Moralité Bien veiller à l’éducation de ses enfants, pendant qu’il en est encore temps |
Alao Bissiriou
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21. A- bèèrè kì sìnà
Celui qui demande son chemin ne se perd pas.
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Moralité Alao Bissiriou |
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20. Aáyán ati eèràá şígun, wọ ní àwọn ńlọ mú adiè ; àlọ la rí, a ò rábọ
La blatte et la fourmi se préparent pour la guerre et disent qu’ils s’en vont capturer le poulet – on voit leur départ, mais pas leur retour…
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Moralité n'oubliez jamais vos limites
Alao Bissiriou |
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Ce que veut le Tyran
Il dit « A » et veut qu’il soit répété « B » Il viole et veut qu’on encense sa fausse douceur Il vole et veut qu’on dise qu’il est honnête Il prend et veut qu’on dise qu’il donne Il est corrompu et veut passer pour un saint Il est régionaliste et veut qu’on le dise nationaliste Il courbe l’échine devant les Blancs Et veut passer pour un digne fils d’Afrique Il fraude aux élections, se fait élire à coup de trucage Et veut qu’on dise qu’il est démocrate Que tous les journaux disent qu’il a gagné K-O. Et lorsque quelque journal un peu libéré Ose dire qu’il fait partie d’une coterie de mal élus Alors le Tyran s’enflamme, entre dans une colère noire Crache du feu comme un dragon Et ordonne à ses hommes de mains
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Au détour d’une parodie judiciaire pour le moins illégitime De sévir socialement et matériellement contre l’impudent De le piétiner, de l’étrangler jusqu’à ce que mort s’ensuive Voilà ce que veut le Tyran Dire que le Jour est Nuit, et le Feu est Eau Tant qu’il ne se perd, tant qu’il ne se brûle tant qu’il ne se noie Et pendant combien de temps imposera-t-il encore A tout un peuple en plein 21 ème siècle le carcan immonde de son idiote volonté ? Béninois :Libérez-vous ! Ahouansou Bill |
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Rédigé à 22:16 dans Litté | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
19. A sínkú tán alugbá ò lọ ; ό fè súpό ní ?
Les funérailles sont terminées, mais le batteur de calebasse ne prend pas congé ; veut-il hériter la veuve?
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Savoir quitter les choses au risque qu’elles vous quittent Alao Bissiriou |
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Rédigé à 20:57 dans Litté | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
18. A pè ό lόmọ erin-màgbọn ò nyò ; iwọ pàápàá lό mí ì
On te décrit comme le fils de l’éléphant-qui-avale-des-noix-de-coco et tu t’en réjouis ; est-ce toi qui avales les noix de coco ?
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Moralité Alao Bissiriou |
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17. A ò mọn ohun ti Dárò-όní kό tό wi pé olè-é kό òun
Personne ne sait ce que possédait Dárò avant qu’il ait prétendu avoir été volé
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Le voleur est le bouc-émissaire commode du pauvre Alao Bissiriou |
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16. A kì í yàgò fún elèşin àná On ne cède pas le passage à une personne qu’on aurait vue la veille à cheval. |
Moralité La gloire du passé compte peu au présent Alao Bissiriou |
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Rédigé à 14:29 dans Litté | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Jours se sont écoulés depuis le holdup odieux perpétré par la bande des pilleurs diri gée par Yayi, valet-zombie de la Françafrique en terre du Bénin |
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