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Rédigé à 18:28 dans Ilzondi | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
BY CLIFFORD NDUJIHE, PRINCEWILL EKWUJURU & ESTHER ONYEGBULA River State Governor, Rotimi Amaechi; his Osun State counterpart, Rauf Aregbesola; and National Planning Minister, Shamsudeen Usman, were among those who proffered solutions to the nation’s appalling image. |
They spoke at Verdant Zeal’s fifth anniversary lecture titled: “Between Pessimism and Pragmatism: Nigeria’s brand image and global competitiveness,” held at the Civic Centre, Ozumba Mbadiwe Avenue, Victoria Island, Lagos. |
Rédigé à 20:37 dans Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon cher Pancrace, Tu expliques, et là-dessus ton raisonnement mérite l'attention, qu'il est très rare que des militaires fassent un coup d'État contre un autre militaire ; même si ATT est considéré et a été élu en tant que président civil. Par ailleurs, pour un homme qui est d'origine militaire, tu restes sceptique quant à la possibilité de se faire renverser par de petits capitaines en un tour de main ; et cela te paraît plutôt étonnant. À l'appui de ces constats tu poses un ensemble de questions qui méritent le détour. Pourquoi ce qui pouvait se justifier comme mutinerie, voire même un coup d'humeur d'une catégorie de l'armée désorientée par la guerre dans le Nord du pays, se transforme-t-il en une entreprise insensée de renversement du régime et d'attentat à la République ? Peut-on comprendre que la démocratie malienne n’était pas assez démocratique pour que des putschistes s'en prennent à elle sans état d'âme ? Quel sens y a-t-il à brutaliser un régime démocratique, certes imparfait, pour le remplacer de force par un régime qui serait plus parfait ? Ce sont des militaires et leurs méthodes de brutes qui vont perfectionner la démocratie ? Quelle est la part de l'histoire des rapports humains des institutions et du peuple dans le perfectionnement continu de la Démocratie ? Qui peut croire que cette approche autoritaire, naïve et absurde de la réalité politique est ce qui sortira l'Afrique des ténèbres ? Quels sont les griefs politiques concrets des putschistes à l'encontre de ATT et de son régime ? Quel est ce coup d'État en demi-teinte où les putschistes ne sont pas parvenus à mettre la main sur le président qu'ils prétendent avoir renversé ? Et celui-ci serait réfugié quelque part à Bamako sans que les soi-disant nouveaux maîtres du pays ne puissent le repérer et le mettre aux arrêts…. Enfin, bien qu'ayant été renversé, l'ancien général, ATT, et ses soi-disant fidèles, ceux qu'on appelle les loyalistes, en dépit des rumeurs de contre-attaque de leur part, restent dans une passivité et un silence pour le moins troublant. À ce trouble, dis-tu, il faut aussi ajouter l'annulation mystérieuse de la rencontre des chefs d’État de la CEDEAO initialement prévue dans la capitale malienne, Bamako. Toutes ces questions et ces faits, dis-tu laissent pantois et là-dessus tu as tout à fait raison. Ils t'amènent à t'en poser d'autres sur la vérité de ce coup d'État absurde qui, selon toi, ne laisse pas d'intriguer. Et si c'était ATT lui-même qui, incapable constitutionnellement de se présenter aux prochaines élections, et pressentant que ce qui se passera après lui n’est pas de son goût, décidait de mettre le pied dans le plat ? Faire casser la baraque par des soldats manipulés, pour apparaître à la fois comme une victime, un innocent, l'homme indispensable à l'unité nationale. Et tu relèves à juste titre qu'à l'instar des manigances de Wade au Sénégal autour de la constitution, cela pourrait donner lieu à une interprétation controversée de son droit à ce représenter aux élections dès lors qu'une nouvelle constitution serait adoptée. |
De ce point de vue, la spécificité apparente de ATT qui voudrait qu'il fût le seul de ces anciens généraux qui en Afrique de l'Ouest ont gouverné, à vouloir quitter le pouvoir tranquillement, laisse un peu songeur. Mais de là à l'expliquer par une théorie du soupçon et de la supercherie me paraît un peu vite aller en besogne. L'hypothèse de la supercherie n'est certes pas à écarter mais il faut ouvrir le débat et rendre raison des conditions dans lesquelles effectivement la transition de régime en Afrique en général et en Afrique de l'Ouest en particulier peut poser des problèmes dans le contexte de ce que nous appelons la démocratie théâtrale, c'est-à-dire une démocratie qui met le peuple hors jeu, une démocratie privée de l'essentiel de ce qui en fait la substance, comme un couteau sans lame ni manche. Eh bien, il faut rappeler effectivement ces conditions avant de porter un jugement ou une conclusion Alors, premièrement ce qu'il faut dire c'est que lorsqu'un président arrive au terme de sa durée constitutionnelle, eh bien, souvent ce sont toutes les possibilités offertes par la constitution qui sont épuisées : on a joui d'un premier mandat, puis d'un deuxième etc. certains tripatouillent la constitution pour se maintenir etc. avec tous les trucages que l'on connaît, les bidouillages, les fraudes, les K.-O. etc. Mais si après qu’il a épuisé toutes les ressources constitutionnelles à sa disposition, on entend dire qu’un président ne veut pas partir, en fait ce n'est pas seulement lui qui ne veut pas partir mais c’est toute la classe des profiteurs dont il est le représentant qui voit d'un mauvais œil ce départ. Et on ne peut comprendre la résistance, la difficulté à partir qu’en les rapportant aux intérêts de cette classe, et à sa volonté de les perpétuer. Cet éclairage étant donné, dans le cas du Mali, il est vraisemblable que le coup d'État est moins dû aux raisons invoquées par l'armée qu'à des raisons politiques liées à la transition constitutionnelle qui se profilait. Dès lors, deux possibilités sont à considérer avant tout jugement. Binason Avèkes |
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Un Couteau sans Manche ni Lame
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Entre Effet Performatif et Désinhibition de l’Électorat Adverse
Avec la perspective des élections présidentielles, la guerre des sondages fait rage. Cette guerre prend sens aussi bien au niveau des deux grands rivaux de droite et de gauche qu’au niveau des autres concurrents de taille. Les sondages permettent en effet de spéculer sur les réserves potentielles des deux candidats de tête au second tour, à supposer qu'ils soient dans des camps opposés. Les sondages font l'objet de soupçons bien-fondés de la part des sociologues. Leur pouvoir de prédiction est sujet à caution ; photographie d'un état de l'opinion à un moment donné, les sondages ne sauraient délivrer aucune vérité sensée sur l'issue des élections. Pourquoi alors tout cet engouement, aussi bien de la part des sondeurs que des politiques et du peuple ? À l'évidence, les sondages publiés -- et pas ceux secrets qui ne sont pas publiés -- sont produits, construits, serinés et, comme une bombe, largués à bon escient pour susciter l’effet de motivation et de justification a priori recherché. Dans l'hypothèse aussi de fraude qu'on ne saurait écarter, les sondages servent à naturaliser des résultats auxquels on aura préparé aussi bien les concurrents que l'opinion. |
Mais la recherche et l'exploitation de l'effet performatif des sondages--en l'occurrence pour le président sortant qui vise absolument la première place au premier tour--cette recherche effrénée a aussi son revers : l'effet de désinhibition de l'électorat de l'adversaire. La forme choisie par l'Etat-major de Sarkozy pour la stratégie de manipulation des sondages est la forme de l'ascension dynamique ; quand on observe bien, on s’aperçoit que la courbe des sondages de Sarkozy n’a cessé de grimper depuis le début. Ce modèle ascentionnel correspond à la rhétorique de la force montante, à opposer à la trajectoire descendante de son adversaire que l'on place artificiellement très haut au début--comme en 2007 pour Ségolène Royal--pour le faire atterrir à son juste niveau, très bas. Cette forme de croissance choisie d'une part et la décroissance affectée à l'adversaire dans une espèce de fairplay trompeur fait partie de la stratégie préventive de la dynamique de la victoire et de la mise en scène de son évidence. Mais la manipulation de l'effet performatif associé à la stratégie lénifiante du chassé-croisé des courbes n'a pas toujours l'effet escompté. Dans le cas d'espèce, l’électorat de François Hollande qui, bercé par les sondages favorables, ne jugeait pas nécessaire de se déplacer, pourrait se réveiller de sa niche abstentionniste face à la menace de la montée annoncée de Sarkozy dans les sondages. D'où la nécessité pour les manipulateurs d'y aller avec douceur ; de ne pas accélérer la différence en faveur de Sarkozy ; de rechercher d'abord la première place symbolique avant d'aller plus loin. Car une accélération brutale pourrait réveiller ceux que la berceuse de la victoire artificielle de Hollande annoncée par les « sondage de Sarkozy » avait jusque-là endormis Berlioz Ahandessi |
Rédigé à 20:53 dans Essai | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Hollande, manipulation, Sarkozy, sondage, élections
Or, voilà qu'on peut lire l'émotion de ces mêmes occidentaux pour le « grand nombre » de victimes en Syrie. « Syrie, l'ONU parle de 9000 morts en un an », peut-on lire dans la presse. 9 000 morts en Syrie en un an, oh quelle hécatombe ! Quel massacre sous-entend-on dans cette consternation murmurée accompagnée d’un soupir qu'on imagine affligé. On fait mine d'oublier qu'en Syrie ce qui se déroule n’est rien moins qu’une guerre. À force de s’être enfermé dans le
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schéma manichéen d'un régime dictatorial sanguinaire qui massacre une opposition démocratique et innocente, à quelques encablures de l'inoffensif et démocratique Israël-qui soit dit en passant n’y serait absolument pour rien --à force de s'enfermer dans ce schéma aussi mensonger que manichéen, on finit par oublier qu'il s'agit d'une guerre avec deux camps opposés ; guerre dans laquelle chaque camp vise la victoire et combat ou se défend par tous les moyens à sa disposition. Et puis 9000 morts en un an, est-ce pire que les dizaines de milliers de morts silencieux que génèrent par semaine les guerres de l'OTAN ou des USA en Irak ou en Libye ? Ou bien la seule différence entre ces tristes bilans n'est-ce pas le linceul de silence et de mensonges qui recouvrent les uns tandis que de faux bruits sont véhiculés sur le compte des autres ? Aminou Balogun |
Rédigé à 17:28 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ce qu'il se passe au Sénégal est significatif à plus d'un titre. Par rapport au Sénégal lui-même c’est un formidable regain de confiance et de notoriété pour la démocratie. Depuis Senghor à Abdou Diouf, même si l’un avait renoncé à se pérenniser au pouvoir et l'autre finit par accepter le verdict des urnes à contrecœur et l'âme en peine, la démocratie sénégalaise, à l'image de la politique sénégalaise, manquait d'autonomie et vivait sous le décret néocolonial français. Avec Abdoulaye Wade, ce décret s'est systématisé, et l'hégémonie d'un parti a scellé la nature douteuse des pratiques politiques. Les élections étaient truquées. Les grandes décisions politiques étaient le seul fait du prince. Le déséquilibre s'observe dans le contraste entre la pauvreté grandissante des Sénégalais, et le goût des réalisations pharaoniques de M. Wade ; réalisations dont la première fonction était d’immortaliser leur auteur supposé et dans le même élan de s'adonner au népotisme et à la corruption, pendant que le peuple se paupérise à vue d'œil. Après avoir reçu ses lettres de noblesse sous l'impulsion bienveillante de Senghor, le soleil de la démocratie au Sénégal a pâli ; la vie démocratique s'est conformée au modèle frauduleux en vigueur en Afrique et dont le Mali, qui vient de connaître un coup d'État, était cité en exemple. Une démocratie théâtrale, où les élections sont systématiquement truquées, les institutions instrumentalisées, et le peuple cyniquement mis à l'écart. Une démocratie frauduleuse de classe et de caste menée par un ramassis d'interlopes, à la solde néocoloniale des occidentaux--la France en tête. Dans cette logique viciée et aliénée, le pouvoir étant souvent présidentiel, ce sont les occidentaux qui nomment à l'avance le « bon président », et la farce électorale servait à le faire passer en contrebande comme président élu par le peuple. Et lorsqu'il se trouvait un homme fort pour résister à la farce comme en Côte d'Ivoire, on lui donne l'ONU et l'armée française ; on le guerroie sans merci, comme naguère la France guerroyait Béhanzin, jusqu'à le détrôner, l'accuser de tous les maux, l'humilier, le déférer devant le tribunal des Blancs quelque part à la Haye, en Europe ; le temps de le remplacer par un « bon président », c'est-à-dire, entre autres choses, un homme au bon pédigrée néocolonial, bien marié à une femme française comme cela se doit !
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Et c'est là qu'intervient l'autre aspect intéressant du sursaut démocratique qu'on observe au Sénégal. Non seulement le peuple a marqué une victoire politique sur les manigances sempiternelles de la Françafrique qui a perverti l'élan démocratique initial du Sénégal, mais par sa résistance et sa vigilance, la jeunesse sénégalaise, le peuple tout entier a obtenu une victoire symbolique de taille : depuis 1960 c'est la première fois que l'épouse d'un président du Sénégal sera d’origine sénégalaise ! Cela marque bien un progrès dans la démocratie, qui a permis ce succès de la volonté authentique du peuple et dans le même élan, un progrès dans l'autonomie intime du Sénégal ; et ose-t-on l'espérer de toute l'Afrique… Banusô Akindele |
Rédigé à 16:53 dans Actualité, Pamphlet, Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon idéo va, court, vole et tombe sur :
Essai de déconstruction
Rédigé à 18:32 dans haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Depuis leur indépendance, – 50 ans, les Sénégalais n’avaient pas le “droit” d’avoir une Première Dame bien de chez eux, une sénégalaise pur jus. Ça y est, avec l’élection de Macky Sall, c’est chose faite. Marième Faye Sall, la nouvelle première dame du Sénégal entre donc dans l’histoire : celle de la libération progressive et inéluctable de l’Afrique ! |
Rédigé à 16:10 dans Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
À mon avis, la démocratie en Afrique doit commencer par une éducation morale et philosophique très forte. Elle doit être étayée sur un projet éthique clair. Car la démocratie dans les conditions où l'Afrique est appelée à l'acclimater est un défi de tous les instants. L'équilibre des institutions, des instances et des personnes pour ne pas dire des pensées doit être recherché à tout instant. La claire distinction entre l'esprit des lois et leur lettre doit être faite. Et préférence doit être accordée à l'esprit sur la lettre, car la lettre des lois sans leur esprit ou au-dessus de leur esprit mène à la déviance, au délire et à l'arbitraire. Ce projet éthique suppose a priori de mettre fin à la culture de la corruption, qui fait que les acteurs de la politique en Afrique sont essentiellement motivés par les avantages du pouvoir, l'appât du gain, l’enrichissement monstrueux, et le détournement sous toutes ses formes. Cette orientation de principe étant prise, la conception de la démocratie prend une tout autre tournure. Outre qu'il faille mettre fin au théâtre, qui consiste à placer la société politique tout entière devant le fait accompli d'élections truquées et d'élus mal élus, une rigoureuse éthique de gouvernement est requise, dans l'hypothèse d'élections justes et honnêtes, débarrassées de toute fraude. Pourquoi frauderait-on si ce n'est pas pour s'accaparer du pouvoir et s'enrichir facilement aux dépens du peuple ? Le fait même d'être élu proprement ne suffit pas pour s'enfermer dans un gouvernement autoritaire, ou monopartite. Dans les conditions actuelles de l'Afrique, l'expérience démocratique doit allier la responsabilité politique du fait majoritaire à la nécessité de l'ouverture sinon du consensus politique. Là aussi l'affichage trompeur du discours du consensus, sa mise en scène institutionnelle doit être rejetée au profit d'un consensus réel, et dynamique. Le fait d'être majoritaire, élu sans fraude doit rendre humble et prédisposer à la culture de la négociation, basée sur la transparence, la clarté des objectifs et le choix des moyens techniques et politiques pour les atteindre. Tout cela suppose une prééminence accordée à la culture, à l'instruction et au développement social des échanges de pensée. Au-delà de la lutte contre l'analphabétisme, l'accent doit être mis sur la valorisation de la réflexion au service du développement humain, individuel et collectif. Les Africains doivent redéfinir leur rapport à la culture et, rompant avec la logique d'aliénation qui caractérise jusqu'à présent ce rapport, ils doivent intensifier sa mise au service d'une prise de conscience radicale de leur situation dans le temps et l'espace. L'Allemagne donne un exemple éclairant de cette démocratie éclairée que nous appelons de tous nos vœux en Afrique. Bien que n'étant pas comparable à un pays africain tant du
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point de vue économique, intellectuel et culturel,--ce grand pays où la culture philosophique connut ses moments de gloire avec les Leibnitz, les Spinoza, les Kant, les Schopenhauer, les Nietzsche, les Heidegger, les Habermas, et j'en passe--est gouverné depuis cinq ans dans un esprit d'union nationale. Un esprit qui n'altère en rien l'identité des partis et qui vise à sauvegarder l'intérêt du pays et le conserver sur la bonne voie. Ce n'est pas pour rien que, malgré la crise qui secoue l'Europe jusqu'à décoiffer la France, l'Allemagne reste un havre de santé politique et de sécurité économique. Ce choix d'une démocratie éclairée et équilibrée est la preuve si besoin est que lorsque l'on pense, et que l'on pense bien, on doit accepter que la démocratie n'est pas une fin en soi. Prof. Atinpahun Barnabé |
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Que cache la Mélenchomania?
Depuis plusieurs semaines le système médiatique français s'est emballé ; il a opté pour un choix aussi étonnant que visible à l'œil nu. Il enferme le citoyen dans une dualité subtile, appuyée par les sondages, et qui oppose en apparence Hollande à Sarkozy. Une apparence trompeuse... 2. La deuxième action pour se libérer du piège de son bilan et renouer avec le rêve de la réélection est la réédition du 21 avril. Le scénario par lequel Lionel Jospin a été éliminé de la course présidentielle en 2002. La réaction de Lionel Jospin à ce scénario, on s'en souvient, a été d'annoncer son retrait pur et simple de la vie politique française. Cet acte, qui a été apprécié diversement, ne doit pas faire oublier sa raison principale, l'écœurement de l'ex-premier ministre face à ce qu'il faut bien appeler les manigances antidémocratiques qui eurent pour résultat de confisquer l'élection présidentielle et d'en faire un affrontement incestueux de la droite classique et de l'extrême droite de Jean-Marie Le Pen. Le 21 avril n'était pas un hasard. C'était ce que Chirac avait concocté de mieux pour conserver le pouvoir et se faire élire. C’est cela qui justifiait l’écœurement légitime de Lionel Jospin. Tant il est vrai que la droite se croit naturellement héritière de la gestion politique au sommet du pays. C'est une tactique osée, qui a été mise en place à coups de sondages, de conditionnement des médias, de multiplication des candidatures à gauche etc..
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ve de M. Mélenchon dans les sondages et son ubiquité dans les médias sont flatteurs pour la gauche. Tout le monde oublie que l'ex-trublion du parti socialiste qui a rallié le parti communiste pour former le front de gauche ne pèse pas plus de 7% en dépit et peut-être à cause de son discours archaïque et des méthodes de tribun hérité de la culture charismatique de Jean-Marie Le Pen. Or le voilà joliment et médiatiquement affublé du double D'où tire-t-il les 14 % dont les sondages se plaisent à le créditer, sinon de l'arithmétique globale de la gauche et ce au détriment du candidat socialiste ? Dans le même temps, les médias observent un silence de mort sur la campagne de François Bayrou ; celui-ci apparaît comme un mort présidentiel et quoi qu'il fasse ou dise cela n'intéresse pas énormément les médias. On fait comme s'il ne disait rien, ne faisait rien et même Marine Le Pen en dépit de ses vociférations est aussi mise sous éteignoir médiatique. Pendant ce temps tous les médias mettent dans la lumière l'homme médiatique et probablement fatidique du moment : M. Mélenchon ! Le nouveau tribun de gauche qui sait parler au cœur du peuple. Et le jour en jour, aidé par cet engouement médiatique, les sondages avancent, glop, glop, glop… Et bientôt on apprendra qu'au premier tour des élections présidentielles de 2012, le nouvel homme de gauche a été à égalité avec l’ancien homme. Et le résultat de cette gonflette médiatiquement assistée ? Eh bien un autre 21 avril, celui de 2012 où, à force de monter, de monter, Mélenchon a fait chuter la gauche et assuré la réélection dorée de Sarkozy, plus que jamais fils politique de Chirac dans le bien comme dans le mal… Que cela soit bien clair : le 21 avril 2002 n'était pas le fait du hasard, mais un coup d'état politicien antidémocratique médiatiquement assisté. Acculé dans la souricière d’un bilan auquel il se refuse à faire face, Sarkozy en 2012 multiplie toutes sortes d'actions pour assurer sa réélection. Les drames de Montauban et de Toulouse lui offrent de manière troublante sur un plateau d'or l'occasion de faire ce qu'il sait le mieux faire : jouer les super flics et les protecteurs des Français plus dans les mots que dans les faits ; puisque, à tout bien penser, les événements de Montauban et de Toulouse prouvent a contrario que la sécurité des Français n'était pas aussi bien assurée que Sarkozy peut le faire croire. Mais au-delà de l'approche naïve que l'on peut faire de sa gestion des drames de Toulouse de Montauban, comme visant à conforter sa préférence par les Français en ces temps d’insécurité, le vrai objectif de Sarkozy est surtout de faire monter la candidate du Front National dans le cœur des Français et dans les urnes ; une montée qui, allant de pair avec celle de Mélenchon, contribuerait à l'objectif final : l'élimination de Hollande au second tour. Dans ces conditions, toute intelligence recommande que la gauche et tous les démocrates convaincus n'abusent pas de cette Mélenchon-mania douteuse qui se développe de façon frénétique dans les médias. Ahandessi Berlioz |
Rédigé à 15:34 dans Critique, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: 21 avril, Mélenchon, PS, Sarkozy, UMP, élections
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
La Mémoire du Mal
Le problème de la France c'est qu'elle a une grande habitude de violence sur les peuples noirs d'Afrique. Et cette habitude la conduit à une analogie aussi naïve que risquée. Par exemple, elle est allée encore récemment renverser à coups de canon un président d'un pays d'Afrique noire indépendant, qu'elle a, sous prétexte que celui-là n'est pas assez démocrate, fait encager comme un singe et envoyer devant une juridiction internationale. Juridiction qui, soit dit en passant, est idéologiquement inféodée à l'Occident. À force d'être habituée à faire violence aux peuples noirs d'Afrique, qui sont des peuples passifs et spongieux, on finit par croire que tous les peuples d'Afrique sont des peuples passifs et spongieux ; qu'au gré de ses fantaisies, et du haut de sa superbe, on peut infliger toutes sortes de violences à toutes sortes de peuples en Afrique sans qu'il y ait jamais aucune conséquence, aucun retour du bâton, aucune réaction immédiate ou lointaine. Ce sentiment est dangereusement illusoire. Les Algériens ou les Libyens sont peut-être étiquetés africains, mais ce ne sont pas des peuples noirs, ce ne sont pas des ivoiriens, ce ne sont pas des peuples passifs ou spongieux, des peuples qui depuis des siècles encaissent toutes sortes de violences et d’humiliations sans broncher.
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Un jour le mal que la France leur a fait se verra vengé d'une façon ou d'une autre par un justicier sorti de nulle part. Mais nulle part ne veut pas dire par hasard.
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Rédigé à 17:42 dans Idéo | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
By CHINENYEH OZOR Prof John Gowhan Nwangi of the Egertion University, Kenya disclosed this is an interview with Vanguard after delivering a key note address entitled “Agricultural extension strategies for effective mitigation against the effect of climate change,’’ at the 17th annual conference of Agricultural Society of Nigeria, AESON, hosted by University of Nigeria, Nsukka, UNN. He explained that the 184 million people would become victims of such changes through attendant disasters. |
He noted that African governments have not shown enough interest to provide and encourage strategies that could mitigate climate change effects, though Africa was most vulnerable to effects of climate change. Nwangi stressed that Africa had the largest number of poor people in the world, saying that climate change has killed so many people |
Rédigé à 13:21 dans Press Link | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Une piste possible des fusillades dramatiques de Montauban et de Toulouse pourrait être d’origine terroriste, par exemple celle des combattants Kadhafistes. Kadhafi a été renversé grâce à l'implication militaire, diplomatique, politique et médiatique de la France de Sarkozy. Le volet militaire touche à l'aviation notamment ; or qui dit aviation dit Toulouse… Le ou les tueurs -- car privilégier l'hypothèse d'un tueur isolé c'est préjuger de sa motivation -- les tueurs ont commencé par tuer des militaires. Puis comme cela n'a pas fait le bruit escompté, ils s'en sont pris à une école juive. D'où intervient le volet médiatique. D’abord, la période choisie n’est pas un hasard. Puisqu’il s’agit de peser médiatiquement sur les élections en France ou d’envoyer un signal politique. Sans doute les tueurs s'en sont pris à cette école juive tout simplement pour se faire mieux entendre, susciter du bruit et faire le lien avec la première fusillade, celle qui a tué des militaires. L'un des héros médiatiques du renversement de Kadhafi, qui a conduit à son assassinat, a été l'écrivain Bernard Henri Lévy, qui est d'origine juive. Donc le lien, si l'hypothèse soulevée ici s'avère, le lien éventuel de la réaction contre la France de combattants Kadhafistes, avec l'attaque d'une cible juive peut venir de là.
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Mais il peut venir aussi d'un aspect qu'on explique peu ou pas aux Français ; c'est que toutes les violences perpétrées par l'Occident dans le cadre d'une prétendue exportation de la démocratie au proche ou au Moyen-Orient, ainsi que sur les terres musulmanes, toute cette violence d’hier et d’aujourd’hui est en rapport direct avec la sécurisation géopolitique d'Israël. Antoine Bidouzo |
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Balises: antisémitisme, Fusillade, Montauban, Sarkozy, Terrorisme, Toulouse, tueur, élection
By CHIOMA OBINNA
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Akinwumi Adesina, in his paper entitled; “Pro Vitamin A Cassava: A Revolution for Nutrition and Health in Nigeria” explained that the successes achieved in Nigeria with the control of the cassava mealy bug and cassava mosaic virus came from improved application of science, especially plant genetics and integrated pest management practices. continued |
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Avec la campagne électorale, on a d'abord un état des rapports d'intérêt de l'opinion qui avantageait l'opposition incarnée par François Hollande. Durant des semaines et des mois, les études opinion donnaient François Hollande vainqueur, loin devant Nicolas Sarkozy, le président sortant. Les raisons du désaveu des Français pour Nicolas Sarkozy sont certes multiples. Son bilan est décevant, notamment sur le plan de l'emploi où, en 2007, il promettait monts et merveilles et demandait à être jugé sur ses résultats. Il y a aussi l'image de président des riches que résument ses gestes symboliques d’après victoire où il prit ses quartiers de fête au Fouquet's ; ou même lorsqu'il fait une virée balnéaire dans le yacht d'un milliardaire de ses amis ; sans oublier l'exhibition d'une montre Rolex et d'autres effets de luxe insolent qui finissent de le cataloguer comme président bling-bling. Et puis, sur le plan des décisions politiques, il y a le cadeau fiscal aux plus fortunés qui est venu clore toute une série de gestes forts qui trahissent bien sa prédilection de classe pour les plus nantis, quand bien même il s'efforce d'y opposer un pragmatisme populiste plus médiatique que réellement fructueux. Mais l'une des raisons fortes du désaveu de Sarkozy par les Français résulte dans la désacralisation poussée à l'extrême de la fonction présidentielle. À travers le refus de se conformer à la réserve liée à la fonction, et à la séparation des instances sinon des pouvoirs. Ainsi sous son règne, le premier ministre est réduit au rôle de collaborateur et ce en contradiction flagrante avec l'esprit de la constitution, et aggravé par l'alignement du quinquennat présidentiel sur la législature qui met hors jeu toute possibilité de cohabitation, l'une des rares occasions de rééquilibrage effectif du pouvoir. Pire encore, dans sa manière de se comporter, de s'agiter, d'être médiatiquement excité, de se donner à voir comme le président omniprésent qui ne craint pas de se confronter à tous les problèmes du pays, comme s'il en avait à chaque fois la solution ; sa propension à faire fi du protocole, à tomber dans des scènes de vulgarité verbale et comportementale dans l'espace social, tout cela a contribué à donner à la présidence sous le règne de Sarkozy une image désacralisée sinon dégradante qui fait contraste avec ce qu'elle a été sous la Vème République de De Gaulle à Chirac en passant par Pompidou, Giscard et Mitterrand. Face à cet ensemble de faits déterminants, on comprend naturellement le rejet des Français, leur aspiration à rendre comptable de son bilan un homme qui avait su les séduire par l'affichage d'une image d’homme concret, une surenchère pragmatiste qui s'avère finalement sans résultat concret ; un homme qui avait, par son comportement et l'image dégradante de la présidence attachée à sa personne, contribué à abaisser la France non seulement aux yeux des Français mais aux yeux du monde. Mais si les Français dans leur réaction contre le bilan et le comportement de M. Sarkozy sont prêts à le sanctionner, on note toutefois une indifférence étonnante par rapport à la dimension purement morale des actes posés par Sarkozy. En effet, alors que la campagne battait son plein, un journal en ligne, Médiapart, sort une information, plus ou moins murmurée jusque-là, selon laquelle la campagne de Sarkozy de 2007 aurait été financée par les soins de Kadhafi. Le journal développe ses accusations en s'appuyant sur des faits, des hypothèses ainsi que des interprétations non dénués de fondement. L'information a été mollement répercutée par quelques médias comme par acquis de conscience professionnelle. Mais malgré le peu d'insistance dont elle a fait l'objet, on ne pouvait pas dire qu'elle ne fût pas parvenue à l'oreille des Français.
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Mais apparemment, elle n'eut aucune conséquence juridique ni politique. Contrairement à ce qui se serait passé dans les pays anglophones dont Sarkozy aime vanter le pragmatisme, l'affaire n'a donné lieu à aucune dramatisation politique ; l'opposition elle-même la traitée en quasi non-événement. Le fait que la campagne présidentielle d'un représentant du parti au pouvoir, ou même de l'opposition ait partie liée avec les tractations obscures de la nébuleuse Françafrique a laissé indifférents les uns et les autres. Peut-être parce que tout déballage sur ces questions de financement occulte des campagnes électorales françaises de provenance d'Afrique risquait d'éclabousser tout le landerneau politique français toutes origines et couleurs politiques confondues. Mais le peuple ou la société civile aussi a respecté l'omerta, en refoulant du même coup son impact moral. En effet, au-delà du financement occulte de la campagne de Sarkozy en 2007 par Kadhafi, il y avait l'idée que Sarkozy, de tous les dirigeants occidentaux, était celui-là même qui s’honorait le plus d'avoir joué un rôle personnel dans la chute de Kadhafi ; chute qui a ouvert la voie à son assassinat.
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Balises: amoralité, financement des élections 2007, Kadhafi, mentalité, Sarkozy, élection
Depuis plusieurs semaines, l'école béninoise est paralysée suite à un mouvement de grève des enseignants de la maternelle, du primaire, et du secondaire général, technique et professionnel. Le PRD, après analyse de la situation, considère que la valorisation de la fonction enseignante au Bénin est reconnue comme une nécessité par l'ensemble des acteurs politiques et sociaux de notre pays, depuis de nombreuses années. C'est pour répondre à la spécificité de cette fonction que le gouvernement a institué un coefficient de revalorisation des traitements des enseignants de la maternelle, du primaire, et du secondaire général, technique et professionnel, par décret n° 2010-101 du 26 mars 2010 abrogeant l'arrêté interministériel du 27 février 2008 portant allocation d'incitation à la fonction enseignante. L'institution postérieure de coefficient de revalorisation des indices de traitement applicable à l'ensemble des agents de l'État par décret n° 2011-105 n'a pas eu et ne pourrait avoir pour effet de réduire à néant les droits acquis des enseignants résultant du décret du 26 mars 2010. Soutenir le contraire reviendrait à dire qu'il n'existe plus en République du Bénin des avantages de traitement spécifique à la fonction enseignante. D'ailleurs le décret du 5 août 2011 ne dispose nulle part qu'il abroge le décret du 26 mars 2010 et ne le cite même pas dans ses visas. Le PRD considère donc comme juste et fondée la revendication des enseignants. Elle est d'autant plus légitime qu'elle survient dans un contexte de vie chère et de baisse drastique du pouvoir d'achat. Dans le même temps où les populations sont confrontées à ce contexte, le gouvernement persévère dans une politique de mauvaise gouvernance qui se traduit par : - la multiplication des institutions budgétivores et inutiles : Médiateur de la République, Haut-commissariat à la Gouvernance Concertée, Haut-commissariat à la Solidarité, Haut-commissariat au Pèlerinage, etc ; |
-l'augmentation des charges de l'État à travers le projet de découpage territorial créant 29 préfets et 6 gouverneurs de région et les dépenses afférentes ; - l'augmentation du train de vie de l'État et le fonctionnement dispendieux des Ministères ; -les réformes économiques mal conçues qui n'ont eu d'effets palpables que la réduction des recettes de l'État. Le PRD déplore la mauvaise gestion de cette crise par le Gouvernement, mauvaise gestion caractérisée par des propos de va-t-en-guerre, des menaces, intimidation, et le jusqu'au-boutisme qui compromettent les chances de succès des négociations. Le PRD invite le Gouvernement et les enseignants à prendre en compte le contexte budgétaire actuel et à trouver une porte de sortie honorable qui permette de sauver l'année scolaire tout en préservant les droits légitimes des travailleurs. Vive l'école béninoise ! Vive le Bénin ! Cotonou le 13-03-2012. La Direction Exécutive Nationale du PRD |
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APPEL AU PEUPLE LES ENJEUX DE L’HEURE : VIE OU MORT DE LA DEMOCRATIE. Réuni en Conseil Extraordinaire des Ministres le 14 mars 2012, le gouvernement de Boni YAYI a pris et publié des mesures dont le contenu essentiel est le suivant : 1.- La radiation systématique de la fonction publique de tous les enseignants reversés et contractuels en grève ; 2.- La suspension des formalités de reversement en cours des ex-communautaires suivie de la radiation des intéressés ; 3.- La suspension de leur fonction suivie de la radiation systématique de tous les responsables exerçant des fonctions d’autorité (Directeurs, Chefs de Circonscription Scolaire, censeurs, surveillants) en grève ; 4.- La radiation systématique des enseignants agents permanents de l’Etat en grève. Au total, tout le personnel administratif et éducatif de l’enseignement public, maternel, primaire et secondaire, est sujet à radiation. L’école béninoise sera rasée de tout son potentiel, de tout son personnel que l’on promet remplacer par les appelés au service militaire, les officiers et sous-officiers en fonction ou à la retraite, les diplômés sans emploi ; bref, par du personnel sans formation ni expérience dans le domaine. Boni YAYI, dans la hargne d’écraser les enseignants, ne craint pas de tuer l’Ecole béninoise. Même des enseignants qui rejoindraient les classes dans ces conditions seront si moralement diminués que c’en serait fini de l’Ecole et des enfants. La crise actuelle n’a d’issue favorable au pays, aux parents d’élèves et aux élèves que par la satisfaction des enseignants. Mais, au-delà des enseignants et de l’avenir de l’Ecole dont le pouvoir de Boni YAYI ne se soucie manifestement pas, la situation actuelle présente un danger immédiat angoissant pour tous les travailleurs et le peuple. Il s’agit de l’avenir immédiat des libertés et de la démocratie conquise au prix du sang. En effet, menacer de radiation systématique, directeurs de CEG, censeurs, surveillants, CCS, enseignants contractuels et agents permanents pour fait de grève est une attaque frontale et mortelle contre la démocratie. Les enseignants l’ont compris dans leur grande majorité et, dans des assemblées générales organisées sur toute l’étendue du territoire national, ont décidé de résister, de ne pas céder aux menaces barbares, illégales et anticonstitutionnelles de Boni YAYI et de son pouvoir. Mais, la question n’est pas, n’est plus celle des seuls enseignants. Si Boni YAYI arrivait à écraser le mouvement actuel, quiconque voudrait protester d’une manière ou d’une autre dans l’administration publique, dans les marchés, sera également radié, |
expulsé ; l’étudiant ou l’élève frondeur sera exclu ; la liberté de réunion sur les lieux de travail et celle de manifestation seront restreintes, les libertés d’association, d’expression réservées aux seuls zélateurs des « bienfaits » du régime. On se retrouve aujourd’hui comme en 1975 où la répression de la grève suite à l’assassinat par Mathieu KEREKOU de son Ministre Michel AÏKPE a entraîné la mort des libertés et le règne (pendant près de 15 ans) du régime barbare et autocratique du PRPB. Là également, il y a eu des traîtres syndicalistes comme aujourd’hui les BAKARY et autres MADJIDI pour soutenir alors le pouvoir de KEREKOU. On est également comme en 1975. Déjà, le pouvoir a réussi à faire voter une loi anti-grève contre les douaniers. Il y a sur la table des députés une loi anti-grève générale, une loi de révision de la Constitution, etc. Si Boni YAYI arrive à écraser les enseignants, alors la loi anti-grève passe comme une lettre à la poste et la révision de la Constitution parachèvera la refondation de l’autocratie pour assouvir les désirs de règne à vie de Boni YAYI. Voilà l’enjeu de l’heure : la vie ou la mort de la démocratie. C’est pourquoi le Parti Communiste du Benin encourage les enseignants dans leur résistance au pouvoir et leur combat contre les traîtres en leur sein. Il appelle les autres organisations de travailleurs, d’étudiants et d’élèves, les femmes de marchés à soutenir les enseignants et se lever contre les mesures assassines des libertés. Il lance, enfin, un appel à tous les partis et organisations démocratiques à se lever avec leurs militants et sympathisants pour empêcher la mort programmée par Boni YAYI de la démocratie au Bénin. A BAS LA DICTATURE AUTOCRATIQUE DE BONI YAYI ! VIVE LA DEMOCRATIE ! Cotonou, le 15 mars 2012 Le Parti Communiste du Bénin |
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By Ebele Orakpo The vision of the National Office for Technology Acquisition and Promotion (NOTAP) to launch seven standard products that the world will know Nigeria for, is coming to fruition through the efforts of Nigerian researchers like Prof. Louis Egwari, the Head of Department of Biological Sciences, Covenant University (CU) and Deputy Dean, School of Natural and Applied Sciences. In this chat with Vanguard in his office, the professor of medical microbiology with emphasis on anaerobic bacteriology, public analyst of food, pharmaceuticals and related products, says apart from giving the world beverages from pawpaw, the fruit can become a revenue earner and job creator for Nigeria. Excerpts: Motivation:
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through fermentation. Some of my reference works geared in this direction of product development have resulted in three patents given to us by the Federal Republic of Nigeria, facilitated by NOTAP,” said Egwari. According to him, the three patents awarded in May 2010 were: Patent to produce beverage drinks from pawpaw; patent to produce different types of fermented products from rice; and patent to produce culture media from the exoskeleton of crustaceans continued |
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Balises: chômage, Démagogie, Front National, guerre, Immigrés, Le Pen, Racisme, Sarkozy, sondage, Surdétermination, trucage, Xénophobie, étrangers
Pour entretenir l'espoir dans son camp et l'esprit de ses électeurs, pour ne pas subir l'échec symbolique d'un président sortant donné battu au premier tour par un challengeur, à un moment donné ou à un autre de la scansion frénétique des courbes de sondages, le camp Sarkozy et son armée de charlatans sondeurs devraient finir par pondre, sous le couvert d'un institut aux visées douteuses, le sondage crucial qui porte Sarkozy en tête ! Maintenant, nous assistons de la part du système Sarkozy et de l'armée de ses charlatans sondeurs au même scénario basé sur le mensonge et la duperie. À la différence près que chronologiquement, les deux périodes de mensonge se croisent et son inversées. Avec Ségolène Royale, le mensonge était situé avant le point d'inflexion, c'est-à-dire que les sondages qui donnaient Ségolène Royale gagnante avant sa nomination comme candidat du parti socia- |
liste étaient pour l'essentiel pipés ; et ceux qui, après le point d'inflexion la donnaient perdante étaient vraies. En revanche, avec l'offensive d'inflexion lancée ce jour sous la bannière statistique de l'institut IFOP, qui place Sarkozy en tête au premier tour, s'ouvre une période de sondages pirates qui s'efforceront de placer Sarkozy en tête avec une incrémentation progressive afin de lui conférer une avance significative et symboliquement décisive. C'est-à-dire que les sondages qui ont été faits jusqu'à présent et qui donnaient François Hollande gagnant sont vrais. L’embarras ou le point faible pour l'équipe des charlatans sondeurs du camp Sarkozy est que leur offensive mensongère se situe à un moment où, contrairement à ce qui s'était passé en 2007, leur réfutation reste du domaine du possible, et constitue une condition nécessaire pour assurer la sauvegarde de la vérité de l'opinion. Face à ce passage en force, subtil et mensonger, l’opposition républicaine, le parti socialiste, la gauche, et tous les instituts de sondage qui se respectent, et qui ne conçoivent pas de leur profession une occasion de vendre du brouillard à prix coûtant ont l'obligation de crier haut et fort l'exacte vérité de l'opinion ; au nom de la démocratie, ils ne doivent pas laisser un seul clan imposer l'ordre de sa stratégie de manipulation de l'opinion. Cela suppose de ne pas s'en laisser compter et de faire imperturbablement leur travail d'éclairage de l'opinion, pour ne pas laisser s’établir un consensus frauduleux. Le tout dernier sondage TNS Sofres qui donne 4 points d’avance à François Hollande au premier tour est une réplique pour le moins démocratiquement salutaire. Pour lutter contre la prise en otage de la Démocratie par la manipulation de l’effet performatif des conditionnements de l’opinion, aux sondages truqués, répondre du tac au tac par de vrais sondages Ahandessi Berlioz |
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Balises: chômage, Démagogie, Front National, guerre, Immigrés, Le Pen, Racisme, Sarkozy, sondage, Surdétermination, trucage, Xénophobie, étrangers
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Once a person and above all a personality dies it is common practice to treat him or her with kindness and with more compassion and general understanding. After death, hatchets are buried and hitherto foes are seen through less hostile prisms. The case was not different in the case of the Emeka Ojukwu, but we also saw something beyond mere compassion. In death, Ojukwu was not just buried with compassion and dignity, he was apotheosized. It must be said at this point that Emeka Ojukwu was neither the first military officer, military governor, regional leader nor politician to die and get a national or state funeral in Nigeria. Many other leaders have held such posts after him and many more have had state funerals before him but I doubt anything can be compared to what we saw for the Biafran leader. No doubt, the National Burial Committee chaired by Justice Chukwudifu Oputa and co-chaired by Senator Uche Chukwumerije did a fantastic job but the Eze IgboGburugburu had led a life with an end only few can even dream of. The glorification of the dead Emeka Ojukwu began in Lagos where he grew up and studied in Nigeria like me. As a big fan of Ikemba, I was there at the Tafawa Balewa Square with some old and new friends to pay our last tributes to this great man and what we met there was a rare enchanting pan Nigerian spirit on display. Protagonists of the occasion were not just the expected Lagosians of Igbo origin shouting “Igbo Kwenu” but a host of well known Nigerians from different parts of the federation there at the occasion as Nigerians and feeling at home at the event. |
The process of apotheosis of Ojukwu was initiated by Dr Tunji Braithwaite, the Lagos based legendary lawyer, politician and childhood friend of the late Biafran leader, who in his capacity as chairman of the Lagos event for Ojukwu stunned most listeners when he took the microphone and in an unusual short speech, for Nigerian standards, declared that his friend, Emeka, only waged war against corruption, lies, and injustice not against his fatherland. In his own words he said; “let me correct the wrong impression that Ojukwu declared war against his fatherland, what he declared war against was corruption, lies and injustice. That’s why we would continue to declare war against lies, injustice and corruption so that we can have a united and better Nigeria”! His speech was received and continuously interrupted by the thunderous applause of the square. |
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Avant, lorsqu'un personnage du paysage politique français proférait un propos ou une remarque inspirée du Front National de Jean-Marie Le Pen, cela suscitait un émoi dans toute la classe politique, choquait le pays tout entier, et l'affaire, relayée en boucle par les médias, faisait grand bruit. Et les personnages en question n'étaient pas forcément très en vue ni d’un rang élevé dans le gouvernement de la république ; ils pouvaient être un député ou un maire à la sensibilité droitière assez prononcée, tout au plus un ministre de l'intérieur sans scrupules en mission de voiture balai dans le champ scabreux du Front National. L'émoi prenait parfois une tournure juridique agressive lorsque des associations ou institutions plus ou moins spécialisées menaçaient ou allaient jusqu'à porter plainte au nom de la défense des victimes ou des valeurs de la France. Toute cette police éthique visait surtout à faire barrage aux idées du Front National. La perception naïve de ces idées était basée sur un modèle ternaire, qui correspond au modèle de la propagation d'une émission ; ce qui supposait en tant que telle une source--le Front National, M. Jean-Marie Le Pen--une direction,--le rayon du cercle national menant aux différents secteurs de la population. Ce modèle, malgré la toute-puissance médiatique de sa perception, relevait d'un arbitraire idéologique commode. Il allait de pair avec la diabolisation de la source, en déniant symboliquement le fait que Jean-Marie Le Pen ou le Front National, loin d'être les dépositaires des idées dont ils se faisaient les hérauts, n’en étaient que les réflecteurs. Un ancien premier ministre avait pu dire avec perspicacité que le Front National posait les bonnes questions mais apportait les mauvaises réponses. Le modèle ternaire de l'émission ainsi privilégié usait de la même méthode que sa source désignée. En effet, dans ce modèle, la désignation de la source entretenait une analogie avec le mode de fonctionnement de la source elle-même ; elle était pour la perception du Front National ce que les étrangers ou les immigrés représentent pour le Front National : à savoir un bouc émissaire. C'est ainsi qu'on en est arrivé à parler de la lepénisation des esprits. Ce qui avait pu conduire un président de la république à parler de « seuil de tolérance » en matière d'immigrés. L'idée de la lepénisation accrédite le modèle de l'émission et son succès, en dépit de toutes les mesures prises pour en limiter la portée ou les effets dans l'esprit du grand nombre. Aujourd'hui, 20 ans en moyenne après les temps forts de ce modèle, force est de constater qu'il a atteint son but. En l'espace d'une décennie, on est passé de la lepénisation des esprits à la naturalisation du lepénisme, à sa déclinaison sur tous les tons dans les sphères les plus élevées de la société politique. Le lepénisme fonctionne comme un corps d'idées qui réfère la réalité sociale et politique à ceci près que la modalité de référence a une prédilection marquée pour l'émotionnel, le fantasmatique, et le délire à l'exclusion d'une perception rationnelle et sereine. La thématique essentielle du lepénisme, la désignation du bouc émissaire, érigé en exutoire et en objet de transaction, surdétermine, positivement ( à droite) ou négativement (à gauche) la posture, les propos, et les projets des hommes politiques notamment à droite. La naturalisation du lepénisme
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a tellement pris la relève de la lepénisation des esprits que le président de la république, avec des mots à peine atténués fait campagne pour sa réélection avec comme axe thématique et idéologique central le recours obsessif à la désignation de l'immigré comme bouc émissaire, et la problématique de l'immigration comme étant la source de tous les maux dont souffre la France. Sur la palette des préoccupations xénophobes, antimusulmans et anti-immigrés classiques du Front National, M. Sarkozy, puisque c'est de lui qu'il s'agit, se fait présent et comme un recycleur moderne, reconditionne selon son style et sa personnalité ces mêmes préoccupations dans un emballage au label républicain douteux, et qui porte le sceau d'une ambigüité venimeuse. Ainsi est-on passé de la « France unie » à la « France forte » comme on est passé du « seuil de tolérance » au « trop-plein d'immigrés. » Que ce parti pris xénophobe dont l'intention démagogique ne fait l'ombre d'aucun doute soit celui d'un néo-lepéniste qui n'a pas encore accédé à la fonction suprême peut se comprendre. Mais que cette attitude et les propos qui la traduisent soient le fait d'un président sortant ; qu'un président en exercice, parce qu'il est en campagne électorale, puisse dire tranquillement sur un plateau de télévision : « il y a trop d'étrangers en France » est bien la preuve que le néo-lepénisme a trouvé en sa personne une réincarnation au plus haut sommet de l'État. Mais qu’une telle déclaration n'ait pu émouvoir personne ni dans les médias, ni dans les associations spécialisées ni dans la classe politique encore moins dans l'opposition dite de gauche, est la preuve même de la naturalisation réussie du lepénisme.
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Balises: chômage, Démagogie, Front National, Immigrés, Le Pen, Racisme, Sarkozy, Surdétermination, Xénophobie, étrangers
La police n'est pas le propre de l'homme. De nombreuses autres espèces animales ont leurs gardiens de la paix, notamment nos cousins les grands singes. Des actions de maintien de l'ordre ont ainsi été rapportées chez les chimpanzés, les bonobos, les gorilles des montagnes et les orangs-outans, mais aussi chez des singes plus petits comme certaines espèces de babouins et de macaques. Maintenir l'ordre est un enjeu crucial pour la stabilité des groupes sociaux dans lesquels vivent ces animaux et par "faire la police", les éthologues entendent "intervenir de manière impartiale" (c'est-à-dire sans favoriser personne) dans un conflit entre plusieurs protagonistes. Un comportement
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d'un grand intérêt pour les chercheurs parce qu'il pourrait indiquer un germe de sens moral poussant certains individus à jouer un rôle de médiateur non pas pour en tirer forcément de bénéfice personnel – au contraire, il y a une prise de risque physique certaine à séparer des congénères qui se querellent – mais pour le bien collectif, pour conserver la cohésion de la société. suite |
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ADRESSE Aux travailleurs et à leurs organisations, aux jeunes, aux femmes, aux artisans, aux hommes en armes, aux Dignitaires traditionnels probes de notre pays, aux opérateurs économiques de toutes catégories, à tout le peuple béninois !
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…The intricacies of a national conference that is sovereign By Jide Ajani Away from the maddening political choristers, this is an interview that attempts to remove the fog from the eyes of both pro and anti Sovereign National Conference, SNC, politicians. John Moyibi Amoda is a Professor of political science of international repute. When Sunday vanguard decided to speak with him on the raging controversy over the SNC, it went with a level of expectations. Amoda did not disappoint. Though verging some times on the esoteric and complex realism, Amoda’s insight into the arguments on both sides of the divide bring a very different perspective to the argument all together. To understand his thesis, please follow his choice of words. Excerpts: The buzz word today is SOVEREIGN NATIONAL CONFERENCE, SNC. As a professor of political science, what sense do you make of the fervency for this call now? Why now? Why the call for NC; why call for SC? Why SNC now; why the urgency now? Why now? What is different about now as opposed to previous calls for SNC is the fact that SNC has assumed the status of a national consensus about its desirability. The call for SNC is no longer the view of a dissident minority. The Sheraton Conference of The Summit Group chaired by Professor Pat Utomi cut across regional, ethnic, religious and ideological divides. As you noted it is become a panacea for its proponents. As its proponents have moved the prescriptions of SNC to the centre stage, by that very achievement they have also compelled their opponents to forge an opposing coalition. The polarization of the Establishment into pro and anti SNC interest groups now characterizes the search for solutions to the problem Nigeria has become. Why the call for National Conference now? The question itself reveals the assumption of its proponents; a national conference is proposed to address the root causes of the Nation-In-Crises. Poverty, corruption, militancy, communal violence pitching indigenes against settlers, boundary conflicts between communities, all these contextualized by Boko Haram insurgency, frame conflict generating reform policies of government. All these issues together describe the Nation-In-Crisis and turn attention to what are the determinants of these crises. Those who have reached the conclusion that Nigeria’s system of government and governance is faulty are calling for a Sovereign National Conference. Those who believe that the Nation-In-Crisis operates a system with faults, are pressing for reform of the subsisting order. |
In between, is the President’s advocacy of a Transformation Regime that is yet to be fully articulated in terms of analysis and prescription. No one is at rest in the present situation. But all are in agreement that there is need for talk, talk among citizen groups about the nation and how its crises are to be understood and addressed. The anti-subsidy mass protests have defined the attitude of the citizenry – which summarized in one word is distrust of government. Stemming from these calls, and understanding the complexities of today’s Nigeria, would you say calls for a SNC are justified? The call for a SNC is not frivolous. No one can say the Nigerian ship of state is not in troubled waters. There is a gale out there and the warnings concerning “Things Falling Apart” because the centre no longer holds are to be taken seriously. Thus the question is not one of justification because people like Professor Ben Nwabueze have reached the conclusion that an SNC is required. The question is how are conclusions from root_cause analyses to be evaluated? SNC is a prescription from analysis and evaluation is not the conducting of a vote on agreement or disagreement on the proposition that a SNC is required. Evaluation is not an action call. Evaluation involves going over the facts described, understanding the facts in terms of the integrity of the structures of Nigeria as a society instituted by its builders. Continued |
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Pourquoi peut-on dire que les Guerres en Afrique Francophone,
C'est la France qui les Fomente
Et bien le constat est simple. Les pays dont les dirigeants sont enfermés dans la cage politique dorée de la Françafrique, béni-oui-oui, voués au service des intérêts de la France, ces pays ne sont jamais le théâtre de guerre ; et les conflits, lorsqu'ils existent, y sont souvent éclair, éphémères et vite dissipés comme au Bénin, au Gabon, ou au Burkina Faso où, récemment, a été mis en scène un simulacre de conflit militaro-politique dont la fonction réelle était prophylactique. Ces pays ou d’autres sont tenus d'une main de fer depuis plusieurs décennies par le même homme ou son fils sans que les grands chevaliers de la démocratie de France et d'Occident n'aient jamais trouvé à y redire. Dans ces bastions du néocolonialisme, tout baigne, c'est le calme plat, les Africains sont heureux sous le règne de leur président à vie, en odeur de sainteté avec l'Occident capitaliste, la France en tête. Mais il suffit qu’un président africain, souvent bien instruit, historien ou docteur--non de ces parchemins de complaisance détenus par des tarés avides d’honneur stérile, mais de vrais docteurs, hommes de pensée et d’une haute conscience nationale--mette l'intérêt de l'Afrique avant celle de la France ou de l'Occident pour qu'il y ait le feu au lac ! Des causes endémiques de division sont ressuscitées, l’opposant au régime, désireux d'être président, est appuyé, soutenu, d'abord sournoisement, histoire de faire pression sur l'insoumis. Et si celui-ci persiste et signe dans sa position, on lui donne l'artillerie politique lourde. La guerre et la position française deviennent claires. La diabolisation, de feutrée devient systématique. De même que le conflit qui dans les médias occidentaux est affecté d'un parti-pris manichéen. Il est décrit comme le conflit entre le bien et le mal, la démocratie contre la tyrannie. Le rebelle africain soucieux de l'indépendance de sa race est déclaré bête noire et on invente un compteur fantaisiste de ses crimes plus ou moins imaginaires. On met à son actif les conséquences des coups et des heurts qu’on a fomentés contre son régime et sa personne, comme si face à ces provocations ignobles, il devait rester inerte. Pendant ce temps, son opposant est drapé dans une lumière de gloire, d’équité et d'humanité, paré des vertus d'une démocratie pourtant inexistante en Afrique. Lui, son ethnie et ses partisans sont donnés à voir comme des victimes de la tyrannie d'un homme sanguinaire dont l'élimination devient un impératif humanitaire. C'est ce qu'il s'est passé dans des conditions et des situations variées au Rwanda, avant et après le génocide ; au Congo Brazzaville où une guerre éclair a été menée contre Pascal Lissouba par Denis Sassou Nguesso avec le soutien de la France, sur fond de mainmise sur les ressources pétrolières de ce pays. De même qu'en Côte d'Ivoire ou Gbagbo, un grand héros national soucieux de l'indépendance des Africains a subi les foudres de la revanche française, de son refus de lâcher prise dans cette Côte d'Ivoire qu'elle considére comme sa créature, sa chose faite main. |
Après la guerre injuste et mettant en jeu des forces inégales--le pot de terre contre le pot de fer, ou le lion contre le lycaon--vient l’humiliation, la poursuite du héros africain authentique devant une juridiction de complaisance, le TPI ou le CPI qui ne sont que l'émanation idéologique et juridique de l'impérialisme occidental, leur volonté de perpétuer à tout prix la domination sur l'Afrique tout entière maintenue comme le continent pourvoyeur naturel de matières premières. Aminou Balogun |
Rédigé à 23:30 dans Critique, Pamphlet, porque | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
By LAWANI MIKAIRU & DANIEL ETEGHE The deportees were said to have arrived at the Murtala Muhammed International Airport, MMIA, Lagos aboard a chartered cargo aircraft in the early hours of yesterday to aviod undue attention. According to a source whic pleaded anonymity, the deportees were mainly young men and women who were angry for being repatriated to Nigeria unprepared. |
Saturday Vanguard gathered that most of the deportees wore woe-be-gone looks on arrival made frantic telephone calls, apparently to their friends and relatives with a view to picking them up at the airport, even as they moved their luggage packed in some Ghana Must Go bags from the cargo wing of the airport into the main gate. |
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En Echo au Récent Discours de Thabo Mbeki à l’Université du Cap
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...Qu'elle Habite avec son Mari, le Très Austère Sarkozy,
qui Rejoindra bientôt le Monastère…
La Femme Modeste, Échappée d’un Roman de Léon Bloy ?...
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Balises: austérité, Bolloré, Carla Bruni, Fouquet's, France 2, La Femme Pauvre, Léon Bloy, Modeste, monastère, Sarkozy
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BY CLIFFORD NDUJIHE, PATRICK OMORODION, LAWANI MIKAIRU & WAHAB ABDULLAH Reason: South Africa is not ready to apologise for the dehumanising treatment and Nigeria is ready to reciprocate the ‘gesture’ with equal measure. Feelers from both countries show that there will be more |
deportations on both sides as the South African government has refused to admit wrong doing and apologise as demanded by Nigeria government. A Foreign Affairs source said, “we are demanding unreserved apology from South Africa for this ill-treatment of Nigerian travelers or else, we will take more drastic actions.” |
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Par JEAN-JACQUES AILLAGON Ancien ministre de la Culture et de la Communication (dans les gouvernements de Jean-Pierre Raffarin). Le 22 avril prochain, je voterai pour François Hollande. Je suis en effet convaincu que la France a besoin de profonds changements pour être en mesure de mieux aborder un avenir que la conjoncture et l’évolution du monde rendent plus difficile et incertain. Ces changements devraient notamment bénéficier au fonctionnement des institutions politiques, à la défense des libertés publiques, à l’organisation des territoires et à la répartition des responsabilités entre les différents degrés de collectivités locales, à la réaffirmation d’une vision dynamique de la construction européenne, à la stabilisation de la règle du jeu qui fixe la juste balance entre ce qui relève de la solidarité collective et ce qui doit rester du domaine de la responsabilité de chaque individu. Sur toutes ces questions, et sur d’autres, on aura, au cours des dernières années, souvent flotté entre des prises de position contradictoires et des doctrines variables selon les circonstances. Un pays a cependant besoin qu’on lui propose des objectifs clairs, stables et assumés, sauf à désespérer les citoyens de l’action publique. Ces changements ne peuvent faire l’économie d’une alternance. Il y a dans l’alternance politique une nécessité démocratique qui,
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seule, permet, à un moment donné, le ressaut nécessaire au renouveau. Cela fait dix ans que la France n’a pas eu de gouvernement de gauche. Cela fait dix-sept ans que la présidence de la République, cette clé de voûte des institutions, est exercée par un président de droite ! Cela fait dix-neuf ans que la gauche n’aura pas exercé conjointement la présidence de la République et la direction du gouvernement. Autant la démocratie a besoin de stabilité, autant elle ne gagne rien à s’enkyster dans la domination trop longue d’un parti qui finit par s’imaginer en seul héritier légitime du droit de conduire les affaires publiques, au risque de favoriser les mauvaises habitudes. Pas de changement réel donc sans alternance. |
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Balises: Aillagon, casse-toi, Droite, Démocratie, Gauche, Hollande, idées, ouverture, Proportionnelle, PS, Sarkozy, UMP, élections
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tenue par Fouquet’s ; là Saint Sarkozy, pourra mener en toute tranquillité sa fameuse vie d’une austérité extrêmeAminou Balogun |
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Balises: austérité, Bolloré, Fouquet's, France 2, monastère, Sarkozy
By CLIFFORD NDUJIHE, OLASUNKANMI AKONI & MONSUR OLOWOOPEJO At the official presentation of a Strategy Roadmap for the Development Agenda for Western Nigeria, DAWN, at Lagos City Hall, leaders of the zone said it was time for well-meaning Southwesterners to join forces and re-enact the winning policies of yore, which saw the defunct Western Region setting the pace in terms of development in the country. Specifically, the leaders, who pledged to cooperate, harped on the need to pursue a common agenda and regional integration on education, transportation, economy and infrastructure among others. Drawn from all parts of South-West and Yoruba-speaking areas of Kogi and Kwara states, the leaders included all the six governors of the region, with the exception of Dr. Olusegun Mimiko (Ondo), who sent a representative. |
Others were Asiwaju Bola Tinubu, Dr. Fredrick Fasehun, retired Generals Adeyinka Adebayo and Alani Akinrinade, Dr. Doyin Salami, Dr. Tokunbo Awolowo-Dosumu, Chief Bisi Akande, Rev Tunji Adebiyi, Mr Fola Adeola, Wale Oshun and Dipo Famakinwa. Governors at the historic gathering on a day that Chief Awolowo would have turned 103 years if he were alive, were Mr. Rauf Aregbesola (Osun), Mr. Babatunde Fashola (Lagos), Dr. Kayode Fayemi (Ekiti), Senator Ibikunle Amosun (Ogun) and Senator Abiola Ajimobi (Oyo). Mimiko was represented by one of his commissioners, Sola Etisemi continued |
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The Vice President (Africa), World Bank, Dr Oby Ezekwesili, has warned the nation’s leaders against working against development through uncontrolable sharing of oil wealth. Ezekwesili, a former Minister of Education in the former President Olusegun Obasanjo’s administration, argued that rather than depending solely on oil wealth, Nigeria and other oil-rich African countries should start investing in human capital development and sustainable agricultural programmes to transform their economies. The former presidential aide spoke in Abeokuta on Monday during the inauguration of Feed Africa Programme organised as part of activities marking the 75th birthday of Obasanjo. The FAP, which is initiated by the Centre for Human Security, Olusegun Obasanjo Presidential Library, Abeokuta, to tackle the threat of food insecurity, is to take off as a pilot scheme in Delta State. In a keynote address on the occasion, Ezekwesili lamented the |
overdependence on oil wealth and non-renewable capital by African countries. She noted that oil wealth alone could not translate into economic development. She canvassed the proper management of the natural endowment for human and physical capital development to enhance food security in the African continent. Ezekwesili cited Japan and Singapore as examples of non-oil producing countries that ranked among the greatest nations of the world with the robust economies, urging Nigeria to take up the challenge of. |
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BRAVO ! Enseignants ! Ne cédez pas ! Résistez au pouvoir de Boni YAYI et défendez le droit de grève pour un mieux-être ! Depuis le vendredi 24 février 2012, le gouvernement de YAYI-KOUPAKI s’est lancé dans une croisade de calomnies, de mensonges et de menaces contre vous et vos légitimes combats d’être bien formés pour mieux servir l’école d’une part et de bénéficier de la revalorisation du point indiciaire accordée à tous les travailleurs d’autre part. Ce pouvoir appelle les élus locaux, les préfets, les maires, les chefs d’arrondissements, de villages, les associations des parents d’élèves, les religieux, les rois, les artisans, les producteurs, l’armée, la gendarmerie et la police contre vous. Il prend d’assaut les presses pour déverser des mensonges, des calomnies contre vos légitimes revendications. Il menace de vous retirer le pain par la suspension de vos salaires ou par votre radiation en tant qu’agents de l’Etat à partir de ce lundi 05 mars 2012. Cela va sans dire que le couple YAYI-KOUPAKI décide d’enlever la vie aux milliers de citoyens qui vivent d’une manière ou d’une autre des revenus de votre travail. Le couple YAYI-KOUPAKI a tort mais veut utiliser la force, la violence pour vous écraser à jamais. A la CSTB, nous sommes certains que les fils et filles appelés à accomplir cette sale besogne ne le suivront pas, car ce couple YAYI-KOUPAKI et son gouvernement ont ruiné tous les secteurs et les Béninois en souffrent. Enseignants, vous organisez déjà la résistance puisque vous avez décidé de poursuivre les formes de luttes en cours (marches, sit-in, AG et autres manifestations). Vous avez aussi décidé de radicaliser le mouvement en passant de 72 heures à 96 heures. C’est bien ! L’objectif du gouvernement YAYI-KOUKPAKI à travers cette déclaration de guerre est de mettre fin au droit de grève en République du Bénin et de retirer les droits économiques acquis de hautes luttes par les travailleurs de notre pays. Non ! Ça ne se passera pas ! Le couple YAYI-KOUKPAKI n’a pas les épaules et les reins pour assumer cette déclaration de guerre contre vous. Le mouvement enseignant possède en son sein des ressources inexpugnables dans la lutte contre les dictateurs de l’acabit YAYI-KOUKPAKI. En 1989, KEREKOU a eu à radier de la fonction publique 401 enseignants grévistes. Dans les semaines qui ont suivi, ces enseignants ont été réhabilités et portés en triomphe par leurs autres camarades grévistes, car le pouvoir n’a pas pu tenir aux coups qu’il recevait des structures de combats dont les bureaux de liaison des enseignants et les comités d’actions divers. Si on a pu vaincre l’autocrate Kérékou, que peut le couple YAYI-KOUPAKI qui essuie déjà des échecs cuisants. Le vendredi 2 mars 2012, la délégation gouvernementale a été conspuée par les directeurs des établissements publics de Cotonou au cours de la rencontre tenue à la Mairie de Cotonou au cri de la chanson de résistance « nous ne pouvons plus reculer ». A Abomey, cette délégation a été déroutée par les Enseignants et la population à la Maison de jeunes de Goho. |
Au total, Enseignants ! Résister aujourd’hui veut dire refuser de troquer la revalorisation de la fonction enseignante qui a un caractère moral contre le relèvement du point indiciaire qui est un acte de relèvement du pouvoir d’achat de tous les travailleurs. Résister aujourd’hui, c’est refuser de considérer l’incitation à la fonction enseignante comme une aumône électoraliste de YAYI aux Enseignants ; c’est refuser de faire les frais d’une mauvaise gestion des finances publiques, n’en déplaise aux musaraignes du palais de la présidence comme les Amos ELEGBE qui vont en croisade contre vous. Enseignants, prenez-les d’assaut. Conspuez-les. Huez-les partout au cours de leurs tournées pour faire leur procès devant le peuple. Ralliez comme par le passé les autres couches qui souffrent ensemble avec vous contre ces hommes et femmes menteurs et mafieux. Fidèle à sa tradition de lutte, la CSTB vous réaffirme son soutien et entend œuvrer pour que les autres secteurs se solidarisent avec vous. Vive les luttes des enseignants. Tous au combat pour la victoire sur le mensonge et la tyrannie Cotonou, le 4 mars 2012 Le Secrétaire Général Confédéral Signature illisible Gaston K. AZOUA CONFEDERATION SYNDICALE DES TRAVAILLEURS DU BENIN (CSTB) 03 B.P. 932 Cotonou Tél. : (00229) 21-30-78-57 Fax : (00229) 21-30-78-49
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Ces questions sont sérieuses et méritent réponse. Sinon, nous serions dans la tyrannie de la farce, celle d'un légalisme théâtral, opportuniste et fantaisiste. N'importe qui veut sévir dira qu'il sévit au nom de la République. Mais avant de sévir au nom de la République, il faut la servir, et non l'asservir. Avant d'en appeler à la République et à la rigueur de ses lois, il faut d'abord respecter cette République et ne pas la découvrir après coup. Car si la République était à ce point une sacralité dont les lois doivent faire rigueur à tous, elles doivent commencer à faire rigueur à celui qui s’en prétend leur garant. Et il ne doit pas découvrir épisodiquement cette rigueur au gré de ses besoins. |
La République n'est pas un fantasme que l'on anime à dessein. La République n’est pas un ours que l’on fait danser quand on veut, la République n’est pas un tchitchavi ! Par exemple, vous ne pouvez pas avoir blackboulé tout un peuple lors des élections où plus du tiers des citoyens ont été arbitrairement privés du droit de vote, puis sans vergogne ni scrupule, sans crier gare, faire assaut de République, vouloir invoquer la République ! La République est une et indivisible : elle l’est dans le temps, elle l’est dans l'espace. Ses lois ne sont pas une génération spontanée que l'on découvre à dessein et que l'on s'approprie pour faire violence au peuple. En volant des élections, en étant à la tête d’une maffia corrompue qui brade le patrimoine du pays aux étrangers, on est disqualifié pour invoquer la République. Quand on est un tyran, un voleur d'élections, quand règne autour de soi, de par sa gouvernance irrationnelle, un fumet de corruption et d'impunité, quand on gouverne sans partage, sans transparence et sans équité, quant on a cyniquement instrumentalisé toutes ses institutions, il faut avoir la décence de ne pas parler de République. Il faut opprimer sans excuse, sans prétexte, sans paravent. Et ce faisant, on endosse son identité, on l’assume, comme Idi Amin Dada ! Pas la peine d'évoquer le nom sacré de la République à moins bien sûr que ce soit la République bananière ou la République marécageuse des ananas… Aminou Balogun |
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NON À LA FURIE DÉMONIAQUE DE BONI YAYI CONTRE LES ENSEIGNANTS ET LES LIBERTÉS !
NON À LA DIVISION DES TRAVAILLEURS !
Seulement, voilà, toute cette furie répressive ressemble pour les humains d’un certain âge au Bénin, à celle d’une ancienne calamité connue, combattue et vaincue en 1989, l’autocrate KEREKOU, aujourd’hui mentor du nouveau dieu proclamé. Pire que l’ancienne calamité, le nouveau Jupiter a pillé les caisses du trésor par toutes sortes de manœuvres démoniaques, distribué des pans du domaine public à ses amis et associés mafieux, attenté aux épargnes des citoyens comme dans la fameuse affaire SOAGA et plus récemment avec l’affaire ICC. Les bons du trésor et les emprunts obligataires sont dilapidés au fur et à mesure. La faillite arrivée depuis en fait 2008, le pouvoir décide, évidemment non pas de réduire le pillage ou encore de se déclarer définitivement incompétent et céder la place, mais de s’en prendre aux salaires et rémunérations des travailleurs. A cet effet, Boni YAYI confie à son associé Emmanuel GUIDIBI, patron du cabinet Afrique Conseil, une étude sur le système de rémunération dans la fonction publique au Bénin. Les humains au Bénin connaissent les GUIDIGBI, père et fils comme des grands prêtres, compositeurs et chanteurs de cantiques sur le "Changement" promis par YAYI. Cette étude fait évidemment complètement l’impasse sur les autorités au sommet de l’Etat, sur les rémunérations des membres des nombreuses et inutiles institutions créées au sommet de l’Etat, des ministres, conseillers, directeurs, chefs divers de cabinet, des directeurs techniques dont le nombre a explosé au service du dictateur YAYI. Les salaires astronomiques des conseillers spéciaux, les primes statutaires et spéciales des ministres et autres hauts conseillers, les primes des nombreuses commissions ad’ hoc que chaque ministre institue par arrêté, les jetons de présence, les salaires et primes des coordonnateurs de projets ou de commissions crées à la volonté du tyran qui nous gouverne, les frais des missions inventées par les autorités des ministères pour aller faire campagne ou tout simplement pour passer le week-end, tout cela, l’associé, Emmanuel GUIDIGBI ne peut chercher à le voir. Ne parlons pas des dessous de tables à propos de chaque marché d’Etat dont les montants sont gonflés exprès pour piller. Voilà où file l’argent, là où se dilapide l’argent du pays. Le cabinet GUIDIGBI ne peut et ne veut pas examiner ces choses. Il faut aller voir les primes des travailleurs de la catégorie A3-5, B3-5, C3-5, D3-5. Et sont mises en exergue les primes de ces agents dont les salaires sont bas et qui ne dépassent pas en ce qui concerne par exemple le chauffeur 40.000 F le mois. L’étude est donc complètement biaisée et à dessein afin de s’attaquer aux rémunérations des travailleurs. |
Des extraits du rapport provisoire de cette fameuse étude présenté le 12 février 2012 (dernier) sont aujourd’hui dans la rue et donnent lieu à des commentaires, notamment de la part des enseignants se sentant injustement d’enfants gâtés par Boni YAYI, contre les primes des chauffeurs, des agents de tels ou tels ministères. Ces commentaires font inconsciemment le jeu du pouvoir autocratique, menteur, corrompu et failli de Boni YAYI. Les salaires des ministres ont été multipliés par plus de quatre sous Boni YAYI. Le ministre des finances perçoit officiellement une prime spéciale d’au moins 50 millions par trimestre (montant institué sous Abdoulaye BIO TCHANE), de même que plusieurs autres ministres. En cette année 2012 dite de difficulté financière, un milliard de francs a été voté pour l’équipement de la primature de KOUPAKI. Voilà ceux dont les rémunérations sont astronomiques, disproportionnées par rapport à leur apport au pays. Sauter sur l’étude biaisée de GUIDIGBI et mettre en exergue les primes du chauffeur, c’est oublier le patron que le chauffeur conduit et qui lui, soutire cent fois plus officiellement, et mille fois plus par d’autres moyens. Faire cela, c’est œuvrer - ou participer consciemment ou non - à la division des travailleurs au profit de Boni YAYI qui entreprend de financer la création de syndicats voire de confédérations syndicales fantoches. Les travailleurs doivent rester vigilants et ne pas tomber dans le piège du dictateur corrompu et failli Boni YAYI qui fait tout pour diviser les travailleurs et le peuple afin de prolonger son règne dévastateur du pays et de ses hommes. Boni YAYI, par ses actes quotidiens, confirme qu’il est un autocrate tyran. Tous les travailleurs, tout le peuple doivent se lever pour le combattre et ce, jusqu’à sa destitution de la tête de notre pays, comme en 1989, mieux qu’en 1989. Cotonou, le 03 mars 2012 Le Parti Communiste du Bénin |
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Haruna Ishola (mort en 1983) était un musicien nigérian, et l'un des artistes les plus populaires dans le genre Apala Haruna Ishola. Dans les décennies qui ont précédé l'indépendance du Nigéria en 1960, la musique Apala a vu le jour avec l’habitude des musiciens amateurs de jouer pour réveiller les fidèles, après le long jeûne du Ramadan. Né dans la ville de Ijebu-Igbo, Haruna Ishola a commencé à enregistrer des numéros d’Apala vers 1955, et est rapidement devenu l'artiste le plus populaire dans le genre, et l'un des chanteurs de louanges les plus respectés au Nigeria. Ishola a adapté et s’est collé à une approche traditionaliste forte, citant les à la fois des proverbes yoruba et les écritures coraniques dans ses chansons, et sans introduire des instruments occidentaux dans sa gamme musicale. |
Également au centre de sa musique se trouvait le agidigbo, un lamellophone creux (piano à pouce), à la fois pincé et frappé pour créer un ostinato hypnotique. Andy Frankel, qui a produit Apala Messenger (IndigiDisc 2001), une excellente rétrospective du travail de Ishola, a vécu au Nigeria au cours des années 1980. Il écrit dans les notes de pochette de CD, «Parmi les anecdotes les plus mémorables, il faut noter que la voix de Haruna Ishola était si puissante que son chant de louange pourrait paradoxalement tuer son destinataire s'il n'y prenait garde. Il va sans dire, le cas échéant, qu’être l’objet des louanges de cet homme n'était pas une mauvaise option. " |
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Jours se sont écoulés depuis le holdup odieux perpétré par la bande des pilleurs diri gée par Yayi, valet-zombie de la Françafrique en terre du Bénin |
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