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par S.E. Sourou Migan Apithy, Président de la République
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BY VICTOR AHIUMA-YOUNG THE Edo State Government has concluded plans to introduce the study of Bini language into the state’s school curricula, Governor Adams Oshiomhole has disclosed. Speaking at his investiture as the Patron of the Benin Cultural Heritage Centre, Governor Oshiomhole said “the objectives of the centre is in line with my conviction that if our heritage must be preserved, our children must be able to read and write in Bini language. Given the geographical entity of Nigeria, we need to unite our people and speak with one voice under a paramount ruler, the Oba of Benin, who is highly respected across the country and even outside the country. “I think you have set for yourselves a very challenging goal, but one that with the support of every well-meaning Edo person and every well meaning Bini person, you will achieve. I had opportunity to |
meet you in the past and we have rubbed minds on a number of issues and I am convinced that you have started doing the right thing by not continuously lamenting what we have lost but rather organising to reposition and reclaim what we have lost and the starting point is to get others to teach the Bini language.” The Governor said there are a lot of vacancies in the teaching service, adding that the necessary machinery would be set in motion for the employment of Bini teachers that were trained at the College of Education, Ekiadolor |
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par Salomon BIOKOU (1964)
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Balises: Démocratie, France, le peuple, peur, Sarkozy, élections
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Le discours de Dakar prononcé par Sarkozy en 2007 a provoqué un tollé d'indignation parmi les Africains, notamment dans les milieux intellectuels et de la jeunesse. L'idée que les Africains seraient un peuple qui n'est pas ou pas suffisamment entré dans l'histoire, comme tout ce qui touche à l'interrogation sur les valeurs et la nature des Africains, n'a pas plu et a été mis au compte de l'ethnocentrisme virulente et historique des Blancs. Mais dans quelle mesure peut-on valablement défendre son entrée dans l'histoire là où dans maintes nations d’Afrique les pouvoirs politiques jouent avec la mémoire du passé, souvent avec la complicité paternaliste de l'ancien colonisateur ? Comment d'un côté tout un pays s'enlise dans la dénégation des faits historiques, leur édulcoration ou leur maquillage complaisant, et de l'autre, se mettre à pousser des cris d'orfraie lorsque sont mis en question notre nature et rapport à l'histoire ? Prenez un personnage comme Blaise Diagne. L'historiographie officielle du Sénégal présente Blaise Diagne comme un homme mémorable, dont le Sénégal a des raisons d'être fier, et un homme auquel M. Abdoulaye Wade l'ancien président qui n'est pas avare de réalisations grandioses a consacré un Aéroport International. Et, dans un style senghorien hérissé de subjonctif imparfait comme il se doit, on peut lire concernant cet hommage à Blaise Diagne : « Que le nouvel Aéroport International portât le nom de Blaise Diagne est donc logique et mérité. Aucun Africain n'a eu le prestige de Blaise Diagne quand il était aux affaires. Adepte des Lumières, grand voyageur devant l'éternel,(…), premier député noir, il n'est ni usurpé ni indigne que le nouvel aéroport soit baptisé du nom de cet illustre fils du Sénégal et de l'Afrique »... |
Mais à peine élu, Blaise Diagne oubliera ses promesses et la substantifique moelle de son programme. Le privilège du droit de vote limité à une fraction infime de la population permet aisément de fausser sa signification. Blaise Diagne avait obtenu de Clémenceau la confirmation de la citoyenneté des « originaires » mais c'est en acceptant de se faire le sergent recruteur de l'impérialisme français en quête de chair à canon. C'est au cours du chapitre dahoméen de ce périple qu'il entrera en contact avec Louis Hunkanrin dont il plaidera la libération et qui lui sera d'un grand secours dans sa campagne d'enrôlement. En 1923, le député Blaise Diagne conclut avec les commerçants bordelais le « pacte de Bordeaux » : contre le soutien électoral des Maisons de Traite, il s'engage à défendre leurs intérêts au parlement. En 1930 à la 14e section du BIT (bureau international du travail) à Genève, Blaise Diagne se fait l'avocat du travail forcé ! Binason Avèkes source, Jean Suret-Canale , 1964 |
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Analyse d’une Volonté Téléologique
Les rhétoriqueurs de la droite, à court d'arguments, y compris jusqu'à Sarkozy son principal adversaire, avancent l'argument du défaut, qu'ils estiment rédhibitoire, selon lequel M. Hollande, qui aspire aujourd'hui à la fonction présidentielle, n'aurait jamais auparavant été ministre. De fait, il ne le fut pas quand François Mitterrand était au pouvoir. Mais pouvait-il l’être raisonnablement à l'époque dans le même gouvernement où sa compagne, Ségolène royale, avait été nommée ministre par François Mitterrand sans qu'on accusât la gauche ou Mitterrand de népotisme ou de favoritisme ? Ensuite quand on songe que l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir a inauguré le schéma constitutionnel jusque-là inédit de la cohabitation, comment peut-on--pour autant qu'il y eût un justicier obstiné qui voulût à tout prix combler sa frustration ministérielle--comment veut-on qu'il soit nommé ministre si la gauche n'était pas au pouvoir ? Or avec le retour au pouvoir de la gauche, sous l'égide de Lionel Jospin, celui-ci lui conféra l'honneur d'être le secrétaire général du parti, poste que lui avait confié François Mitterrand à peu près dans les mêmes conditions. Par ailleurs nulle part il n'a été écrit dans la constitution française qu'il faille être ministre avant d'être président de la république. Ce que montre ce bref éclairage c'est que la volonté d'être président de la république n'est ni une génération spontanée, ni un hasard dans l'esprit de François Hollande. Et, c'est paradoxalement le style de cette posture et sa stratégie qui n'ont pas favorisé ce qu'avec une bonne dose de mauvaise foi ses adversaires de droite lui reprochent sans trop croire à la pertinence de leur argument. |
Qui se souvient encore que Lionel Jospin nommé secrétaire général du parti en 1981, pendant tout le premier septennat de François Mitterrand, n'avait jamais été ministre ? |
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Balises: Gouvernement, Hollande, Ministre, Président, Stratégie
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By Bose Adelaja The three-man robbery gang which was operating on a motorcycle had reportedly snatched a bag from a victim in the area but their bid to escape with their loot by riding against the traffic was effectively foiled by the Governor’s team. The gang members were said to have fled, abandoning their operational motorcycle and the bag after which the State Commissioner for Police, Mr. Abubakar Manko, reiterated his commitment to make the State unconducive for criminals. His statement would come as a relief to many Lagosians who are still nostalgic of those by gone days when transportation in Lagos was devoid of danger. This was before commercial motorcycles popularly called Okada took over Lagos roads. Their emergence as a means of transportation later provided undesirable elements the opportunity to use it in perpetrating criminal activities, including robbery.
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LOUIS HUNKANRIN 1886 - 1964: Un Nationaliste Dahoméen?
par A. I. ASIWAJU (1974)
trad. par Binason Avèkes
- «Perturbateur professionnel, escroc (sic), faussaire, déserteur, Condamné à diverses reprises par les Tribunaux militaires et par Les Juridictions Criminelles et Correctionnelles de droit commun de la colonie ... »
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Garrigues-Sainte-Eulalie, 02/04/12 Chers amis, A plus de 850 km de Paris, l'âge et des problèmes de santé sans gravités m'attristent de ne pas pouvoir assister à ce colloque, ne serait-ce que pour m'informer, m'imprégner d'apports qui m'aideraient davantage dans ma lutte pour la Démocratie, pour la Culture que je ne dissocie jamais du combat politique. Le cas du Bénin où la forfaiture a re-hissé un failli au pouvoir est plus que préoccupant. Françafrique y avait contribué par l'entremise d'intellectuels et de juristes compradores déjà montrés du doigt par le philosophe personnaliste qui qualifia de "Quartier latin d'A.O.F" l'ex-Dahomey aujourd'hui le Bénin ( mais pas de Quartier latin d'Afrique comme certains le répètent sans avoir lu le texte). Dans "Lettre à un ami africain " adressée à Alioune Diop[1]’, Emmanuel Mounier[2] stigmatisait les Africains «ennemis de leur propre passé... ces renégats qui n ‘arriveront qu’à produire, dans l’écume de quelques grandes villes, de faux Européens, des Européens en contre-plaqué.» |
2° auraient-ils pour devoir de se taire quand un homme politique ou le citoyen français lambda véhicule des lots de mensonges au sujet des réalités du terrain objectif de leur pays natal? Comme je l'ai précisé à mon retour d'Israël, mon combat politique au Bénin sera aussi un combat pour la Culture, pour la lecture et l'appréciation de l'endogénéité des choses. Bon courage au colloque Amitiés d'Olympe BHÊLY-QUENUM, |
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Chers amis, Je vous remercie d’avoir bien accepté de répondre positivement à notre invitation à ce Colloque qui a lieu un an jour pour jour après le hold-up électoral de YAI BONI. L’évolution de la situation nationale depuis ce hold-up nous indique que nous avons vu juste en nous engageant dans la voie de la lutte contre cette dictature sournoise, qui est en train de remettre en cause les acquis de la lutte grandiose que notre peuple a mené contre le PRPB de l’autocrate KEREKOU. Chers amis, 50 ans après les indépendances, 20 ans après ce qu’on a appelé le printemps démocratique de l’Afrique, notre Continent est à la croisée des chemins. Les derniers évènements en Lybie, en Côte-d’Ivoire, et ceux en cours au Mali interpellent nos peuples et particulièrement notre intelligentsia sur la nécessité de jouer notre rôle d’aiguillon. L’intelligentsia africaine doit prendre conscience que, comme le disait à juste titre Patrice Lumumba : « L’histoire enseignée à Bruxelles, à Paris, ne doit pas être la même que celle enseignée dans nos universités et dans nos écoles ». Je me souviens toujours de l’histoire de ce français qui en visite à Londres posa la question suivante à un anglais : « Puis-je savoir Monsieur pourquoi vous donnez le nom des grandes défaites à vos places célèbres ? Vous parlez de quoi monsieur lui rétorqua l’anglais ? Je parle du nom Waterloo que je vois un peu partout ici ; mais monsieur, Waterloo, c’est l’une de nos plus grandes victoires ! Chers amis, Jusqu’ici, nos ennemis nous faisaient croire que nous partagions les mêmes victoires et les mêmes défaites. Si nos ainés pouvaient se laisser abuser par de telles déclarations, notre génération elle, n’a aucune excuse à croire à de telles sornettes. Elle n’a aucune excuse car elle | a les moyens de connaitre la vérité. Et comme les moyens existent, elle doit s’engager à connaitre cette vérité, à la propager, à la faire assimiler au plus grand nombre et c’est ainsi qu’elle assumera son rôle comme le disait Frantz Fanon ; si non, elle sera sévèrement jugée par l’histoire. Les évènements que nous allons aborder aujourd’hui datent de 1990. Celui qui avait 15, 16 ans et qui commençait à comprendre les choses et qui en a 37, 38 aujourd’hui, a baigné dans l’histoire officielle. Il a écouté, entendu et lu qu’au Bénin, c’est la Conférence Nationale qui a amené la démocratie. Il a écouté, entendu et lu qu’en Afrique, c’est le discours de François Mitterrand prononcé à La Baule en juin 1990 qui a déclenché ce qu’on a appelé le processus de démocratisation en Afrique. Aujourd’hui, le temps se charge de dégager les mythes des réalités ; il a commencé à tracer une ligne de partage entre l’écume et le fond. Puissent nos réflexions contribuer à l’approfondissement et à la compréhension des évènements de cette période et de ceux en cours, c’est en tout cas mon souhait le plus ardent. Pleins succès aux travaux du Colloque. Je vous remercie KOUESSI Gilbert Président du CDBDD Paris le 07 avril 2012 |
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur….:
La Politique du Pire
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LAGOS, Nigeria — In a quarter-century, at the rate Nigeria is growing, 300 million people — a population about as big as that of the present-day United States — will live in a country the size of Arizona and New Mexico. In this commercial hub, where the area’s population has by some estimates nearly doubled over 15 years to 21 million, living standards for many are falling. Lifelong residents like Peju Taofika and her three granddaughters inhabit a room in a typical apartment block known as a “Face Me, Face You” because whole families squeeze into 7-by-11-foot rooms along a narrow corridor. Up to 50 people share a kitchen, toilet and sink — though the pipes in the neighborhood often no longer carry water.At Alapere Primary School, more than 100 students cram into most classrooms, two to a desk. As graduates pour out of high schools and universities, Nigeria’s unemployment rate is nearly 50 percent for people in urban areas ages 15 to 24 — driving crime and discontent. The growing upper-middle class also feels the squeeze, as commutes from even nearby suburbs can run two to three hours. Last October, the United Nations announced the global population had breached seven billion and would expand rapidly for decades, taxing natural resources if countries cannot better manage the growth. Nearly all of the increase is in sub-Saharan Africa, where the population rise far outstrips economic expansion. Of the roughly 20 countries where women average more than five children, almost all are in the region. |
Elsewhere in the developing world, in Asia and Latin America, fertility rates have fallen sharply in recent generations and now resemble those in the United States — just above two children per woman. That transformation was driven in each country by a mix of educational and employment opportunities for women, access to contraception, urbanization and an evolving middle class. Whether similar forces will defuse the population bomb in sub-Sarahan Africa is unclear. “The pace of growth in Africa is unlike anything else ever in history and a critical problem,” said Joel E. Cohen, a professor of population at Rockefeller University in New York City. “What is effective in the context of these countries may not be what worked in Latin America or Kerala or Bangladesh.” Across sub-Saharan Africa, alarmed governments have begun to act, often reversing longstanding policies that encouraged or accepted large families. Nigeria made contraceptives free last year, and officials are promoting smaller families as a key to economic salvation, holding up the financial gains in nations like Thailand as inspiration. |
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C’est désormais clair pour tout le monde, Boni YAYI est un dictateur qui a conduit le pays à la ruine et veut le plonger dans le désastre. Le Président, à la suite du dernier remaniement ministériel se fait ministre de la Défense. Il était déjà, en tant que Président de la République, Chef suprême des armées. Quel besoin a-t-il de prendre lui-même en mains directement l’administration des militaires ? N’est-ce pas pour faire exécuter sans défaut les appels incessants et illégaux au haut commandement militaire contre les travailleurs et le peuple protestataires ?! C’est ce que tout le peuple a compris : la concentration du pouvoir militaire en mains directes de Boni YAYI est le signe que le dictateur se considère en guerre contre les travailleurs et le peuple. Des mesures les plus arbitraires, criminelles pleuvent, entourés de mensonges d’Etat grossiers. Ainsi : 1- KASSA Mampo, Président du Comité de Développement de Natitingou qui a œuvré pour que soit réalisé un minimum d’infrastructures promises pour la commémoration du 1er août à Natitingou en 2011 contre les prédateurs du pouvoir est arrêté et mis en prison depuis le jeudi 12 avril 2012. On l’accuse du meurtre du jeune Fawaz abattu par balles par les sbires du pouvoir de YAYI pendant les manifestations ! 2- On fabrique des mensonges contre le Directeur général du Trésor et contre l’ancien ministre des finances afin de justifier leur limogeage. Tout le monde sait que lorsque le conseil des ministres ordonne au ministre des finances le paiement par le budget national d’une somme, les modalités pratiques relèvent d’une opération de trésorerie. Ces modalités peuvent être le décaissement direct par le Trésor, l’émission de bons de Trésor ou un crédit bancaire. Le gouvernement ment en parlant d’un autre accord préalable à obtenir du conseil des ministres avant l’exécution d’une opération de trésorerie. L’objectif de YAYI est de couvrir d’opprobre le corps des financiers et tous ceux qui s’opposent à ses forfaits et caprices. Et ses mensonges montés et débités à profusion déshonorent le pays et son image à l’extérieur. 3- En plus des mensonges, le président-ministre de la défense, fait adopter par le même conseil des ministres en date du 10 avril la décision de remettre en cause le contrat signé, puis validé par décret avec la société Bénin Control pour la gestion du PVI. Le président du Conseil d’Administration de ladite société est convoqué, non, réquisitionné, à se présenter « en personne » le 16 avril 2012 à 10 heures au cabinet du Premier ministre. (cf. Communiqué du Conseil Extraordinaire des ministres in "La Nation" n° 5470 du jeudi 12 avril 2012). Il s’agit d’un acte complètement arbitraire, illégal ; d’une torture d’Etat contre les opérateurs économiques béninois. 4- Le dictateur président-ministre de la défense s’acharne à faire voter des lois contre le droit de grève, de révision de la constitution afin de se pérenniser au pouvoir après 2016. Au total, il apparaît qu’aujourd’hui au Bénin, l’autocratie ne peut poursuivre son œuvre destructrice du pays et de ses hommes qu’en fabriquant des mensonges sur mensonges. Aucune couche sociale n’échappe à la furie du dictateur. |
Partout et contre tout le monde, le couple YAYI-KOUPAKI fabrique des mensonges grossiers afin de justifier ses forfaits et la répression des travailleurs, des opérateurs économiques nationaux, de la jeunesse et du peuple protestataires. Ils ont menti contre les enseignants, ils avaient menti contre les douaniers, contre les agents de santé, contre les ministres dont ils veulent se débarrasser. On l’a vu dans l’affaire CEN-SAD avec LAWANI, l’affaire ICC avec ZINZINDOHOUE. Et chaque fois KOUPAKI en complice couvre et se comporte en nettoyeur des ordures. Promu premier ministre oisif en cette période de crise, il se fait maître de conférence ès Refondation de la dictature à travers le pays. TROP C’EST TROP ! Le peuple souverain doit mettre fin au pouvoir dictatorial YAYI-KOUPAKI. Chacun et tous, doit agir dans son milieu et son secteur sur la base de ses problèmes, organiser la solidarité avec les autres pour des actions d’ensemble afin de dégager le fléau dictateur. C’est pourquoi le Parti Communiste du Bénin appelle les travailleurs, les jeunes, les démocrates et patriotes et leurs organisations de toutes sortes à poursuivre les combats contre le dictateur Boni YAYI. Il les appelle de façon spécifique à engager des combats pour exiger - La libération immédiate de KASSA Mampo et le jugement des policiers assassins du jeune Fawaz ; - La satisfaction des revendications des enseignants pour une bonne fin de l’année en cours ; - Le retrait de tous les projets ou propositions de lois anti-grève ; - Le retrait du projet de loi de révision de la Constitution ; - La fin du harcèlement des opérateurs économique nationaux ; - La fin des mensonges contre le corps des financiers et la réhabilitation de tous les corps humiliés. Cotonou, le 13 avril 2012 Le Parti Communiste du Bénin
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La Guinée-Bissau a été de nouveau secouée jeudi soir par une tentative de coup d'Etat: des militaires ont attaqué la résidence du Premier ministre sortant Carlos Gomes Junior, candidat à la présidentielle du 29 avril, bouclé le centre de la capitale et arrêté des responsables politiques. A l'issue d'une réunion de ministres à Abidjan, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a condamné "formellement et rigoureusement" cette tentative de putsch et promis la "fermeté", quelques semaines après un coup d'Etat militaire au Mali lui aussi survenu juste avant une élection. Carlos Gomes Junior "se trouvait dans sa résidence où des militants de son parti étaient venus lui témoigner de leur fidélité, quand une première roquette RPG a percuté l'entrée principale de sa villa", a déclaré à l'AFP un agent de sécurité posté dans la résidence. "Il y a eu une débandade et une riposte de nos collègues. (M. Gomes) a tenté de sortir en profitant de la confusion. Ensuite je ne l'ai plus revu car j'ai moi aussi cherché à m'enfuir de là", a-t-il raconté. "Nous recherchons activement Carlos Gomes Junior. Quel que soit l'endroit où il peut se cacher, nous le débusquerons avant l'aube", a assuré à l'AFP un militaire. Un cordon de sécurité avait été installé par des militaires autour du palais présidentiel et des rues environnantes, sans qu'il soit possible dans l'immédiat de connaître le sort du chef de l'Etat par intérim Raimundo Pereira. Le siège du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir), dirigé par M. Gomes, était occupé par au moins une vingtaine de soldats. Une dizaine d'autres, en armes, avaient pris le contrôle de la radio nationale en début de soirée. Des violences étaient redoutées depuis plusieurs jours dans cette ex-colonie portugaise dont l'histoire est jalonnée de putschs, tentatives de coups d'Etat militaires et violences politiques depuis son indépendance en 1974. La Guinée-Bissau est devenue en outre ces dernières années une plaque tournante du trafic de cocaïne entre l'Amérique du Sud et l'Europe. "Nous avons arrêté plusieurs responsables politiques", a indiqué à l'AFP un officier sous couvert d'anonymat. "Ils sont avec nous dans la forteresse d'Amura, siège de l'état-major", a-t-il dit, sans préciser l'identité des personnes interpellées. D'autres responsables sont "activement recherchés", a-t-il ajouté. Des militaires, par groupes de quatre ou cinq et armés de lance-roquettes RPG et de kalachnikov, patrouillaient dans les principales artères de Bissau. Boycott de la présidentielle par Kumba Yala Certains étaient postés devant la représentation des Nations unies et des ambassades dont celle du Portugal, ex-puissance coloniale. La circulation était interdite dans les rues qui longent ces chancelleries, apparemment pour empêcher que des personnalités ne s'y réfugient. |
Aucun bilan sur d'éventuelles victimes n'était pour l'heure disponible. A l'hôpital central Simao Mendes de Bissau, il n'a pas été fait état de blessés après les tirs, même si des sirènes d'ambulances s'étaient fait entendre dans la soirée. Aucune radio n'émettait plus, pas plus que la télévision nationale. La ville a été plongée dans l'obscurité après une coupure générale de courant. Les tirs, essentiellement concentrés autour de la résidence du Premier ministre, ont duré environ une heure. La capitale a retrouvé le calme dans la soirée. Plus tôt jeudi, l'opposition bissau-guinéenne menée par l'ex-président Kumba Yala, qui est censé affronter le 29 avril au second tour de l'élection présidentielle Carlos Gomes Junior, avait appelé au boycott du scrutin, et mis en garde quiconque battrait campagne. Les cinq principaux candidats d'opposition, dont Kumba Yala, ont appelé leurs "militants et sympathisants à ne pas voter le 29 avril", au nom de la "justice", au cours d'une conférence de presse. "Quiconque s'aventurera à battre campagne assumera la responsabilité de tout ce qui adviendra", a menacé Kumba Yala, sans plus de précision. Il avait dénoncé des "fraudes massives" au premier tour du 18 mars et prévenu qu'il ne participerait pas au second tour. "J'ai dit et je le répète: je ne veux pas d'un second tour", a-t-il encore martelé. Carlos Gomes Junior avait obtenu au premier tour 48,97% des voix et Kumba Yala 23,26%. La présidentielle a été organisée à la suite du décès en janvier du président Malam Bacaï Sanha, mort à Paris où il avait été hospitalisé pour une maladie dont il souffrait depuis plusieurs années. La campagne électorale pour le second tour devait débuter vendredi pour s'achever le 27 avril. |
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Du Terrorisme à la Crise, le Spectre de la Peur
Eh bien dans ce cas il ne reste plus qu'à voter Sarkozy. Mais si les Français doivent nécessairement voter Sarkozy pourquoi ne pas leur épargner les élections ? On pourrait suspendre même la constitution et le processus démocratique pour cause de force majeure : la crise économique qui menace la France. Il suffirait de convoquer les deux chambres à Versailles en vue d'inscrire dans la constitution que toute élection, dans la mesure où elle suppose par définition l'alternance, peut être suspendue en cas de force majeure. En l'occurrence, comme le profère M. Sarkozy à grand renfort de rodomontades et de publicité mensongère, lorsque |
rôde le spectre d’une crise qui va faire perdre son destin à la France. Ce discours du “moi ou le chaos” sur fond de manipulation des peurs liées à la crise… Sarkozy ne sait que manipuler les peurs des Français. À l'en croire on devrait voter pour lui pour qu'il protège les Français du terrorisme ; maintenant encore on doit voter pour lui car lui seul peut protéger les Français de la crise, une crise qu'il affirme inévitable et nécessaire s’il n’est pas élu… Il faut souhaiter ardemment que les Français ne soient pas dupes de cet alarmisme frauduleux indigne d'un homme d'État si tant soit peu démocrate. Éloi Goutchili |
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Balises: Crise, Démocratie, Hollande, Manipulation, Peur, Sarkozy, Spectre, élections
Rédigé à 15:02 dans Question & S | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
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Balises: Iran, Israël, Juif, nucléaire, USA
Mon Cher Pancrace,
Rédigé à 22:57 dans Fiction, Lettre | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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n'arrête pas de l'abaisser et de la salir, et qui a faitde l'Elysée un fort Chabrol pour se protéger contre les enquêtes judiciaires (…) On ne sait justement pas ce qui lui arriverait s'il n'était plus président de la République. Il est cerné de toutes parts avec une série d'affaires gravissimes et il ne s'explique pas. Et cela n'est pas normal en démocratie(…) Il y a des juges qui travaillent. Il y a des flux financiers énormes qui aboutissent, selon dix témoins précis et concordants, chez les très proches de Nicolas Sarkozy.… |
Rédigé à 15:26 dans Ilzondi, Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
By CHARLES KUMOLU & GBENGA OKE …Says; ‘We’re ready for National Conference’ Well that is until his return to the fray where he has plunged head-on into the battle of the Nigeria question. Dr. Junaidu was the convener of the Northern group of professionals, politicians and policy experts that few weeks ago positioned the North for a debate on the Nigeria question. In this interview with Vanguard, he responds in his own distinctive way to the issues of Nigeria’s federalism that have recently dogged the polity. Excerpts:
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HOW did the tension in the polity get to this state? It was an American Philosopher George Santayana, who said that those who cannot remember the past are condemned to repeat it. |
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by A. I. ASIWAJU (1974)
Lire la suite "LOUIS HUNKANRIN 1886 - 1964 : A DAHOMEYAN NATIONALIST ?" »
Rédigé à 23:16 dans Essai, hommage, Memory | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 10:05 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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capable de voir et de rechercher les choses tangibles, matérielles, mais ne voit pas où va le monde et d'où il vient (…) Aujourd'hui, nous pouvons illuminer nos villes d'une façon tellement éblouissante que les étoiles du ciel ne sont plus visibles. (...) Sur les choses matérielles nous savons et nous pouvons incroyablement beaucoup, mais ce qui va au-delà de cela, Dieu et le bien, nous ne réussissons plus à l'identifier … |
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur… :
Le Modèle Chinois
Rédigé à 23:30 dans Idéo | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur...:
Question de Légitimité et d’Exemplarité
Rédigé à 22:02 dans Idéo | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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BILAN DE L’AN 1 DE BONI YAYI II : DEPLOIEMENT FORCENE D’UNE DICTATURE AUTOCRATIQUE ET DESTRUCTION SYSTEMATIQUE DU BENIN
1. Sous couvert de Refondation dont son compagnon Pascal Irénée KOUPAKI est devenu le propagandiste, Boni YAYI s’est donné pour objectif de détruire toutes les libertés conquises par les travailleurs et le peuple. En dehors de et contre toute loi, tout fonctionnaire gréviste est menacé de radiation. Ainsi, tour à tour depuis avril 2011, agents des Finances, de la Santé, de l’Administration Publique, des Douanes et, enfin, Enseignants, réclamant des droits légitimes, ont entraîné la furie despotique du dictateur YAYI avec l’objectif de liquider le droit de grève et les libertés au peuple. Alors que les cas d’assassinats crapuleux comme celui de son Ministre, Dame SOHOUDJI, ou de disparition du haut fonctionnaire Urbain DANGNIVO ne sont pas élucidés, Boni YAYI avec cynisme se permet des calomnies torturantes contre les parents des victimes ou de menacer de renvoyer des chefs syndicalistes protestataires dans les geôles lugubres de Ségbana.. Le nouveau dictateur se fait fort d’acheter, avec l’argent public, tout et tout le monde à son service. Il corrompt et pollue tout pour la publicité à sa seule et unique personne. Le mérite est découragé au profit de la magouille et de la délinquance. Résultat : l’Ecole est détruite au grand désarroi des élèves et des parents, l’économie est en berne, le chômage endémique, l’inflation ruine le pouvoir d’achat déjà bas des travailleurs, des paysans et des populations pendant que le pillage des ressources se poursuit sous des formes variées au sommet de l’Etat. Les opérateurs économiques béninois sont continuellement harcelés pendant que les monopoles étrangers peuvent faire la pluie et le beau temps dans le pays. Le couple YAYI-KOUPAKI nous promettait une croissance économique à deux chiffres, mais depuis 2009, le taux moyen de croissance est de 2,8% sur la période 2009-2011. A la place de l’émergence, on assiste plutôt à un naufrage économique, politique et social. 2. Pour empêcher l’opinion de se rendre compte rapidement du désastre, la presse est sous surveillance et continuellement menacée de musellement avec la HAAC comme nouvel outil de répression aveugle. Les projets ou propositions de loi les plus iniques sont conçus afin de légaliser et de pérenniser la dictature autocratique au pouvoir après 2016. Telle est l’essence des manœuvres actuelles de Boni YAYI pour une révision de la Constitution. Pour le Parti Communiste du Bénin (PCB), une Constitution n’est pas une icône. C’est un organisme vivant, sujet à évolution dans son contenu suivant les rapports de forces sociales sans cesse mouvantes et surtout pour donner de nouveaux droits au citoyen face à des défis nouveaux. Ainsi, la Constitution actuelle de décembre 1990 a remplacé la Loi Fondamentale de la dictature KEREKOU-PRPB déchirée par les mouvements populaires de 1989. Les acteurs combattant cette lugubre dictature avaient deux défis majeurs à relever pour le progrès réel du pays : le manque de liberté et la gestion calamiteuse et opaque du bien public. Afin de relever ces deux défis, les combattants exigeaient deux sortes de droits : le droit aux libertés et le droit de regard sur la gestion du bien public. Il est bien entendu que ce dernier droit, celui de contrôle de la gestion du bien public est essentiel car c’est pour piller en toute liberté que les dirigeants attentent aux libertés publiques. La Conférence Nationale ainsi que la Constitution de décembre 1990 n’ont pris en compte que les seules libertés publiques, ont combattu et rejeté la nécessité du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public dans son entreprise, son administration, son village ou quartier. Les plus gros criminels politiques et, partant, économiques ont été amnistiés, voire promus ; libre cours est ainsi laissé au déploiement de la corruption et de la fraude, etc. La corruption a alors tout envahi, tout pollué dans la vie économique, politique et sociale et le premier gangster peut, à coup d’argent avec le soutien des financiers mafieux internationaux, accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat pour, ensuite, piller et détruire le pays. Ainsi, le mal congénital de l’actuelle Constitution, c’est l’absence de droit au citoyen dans le contrôle de la gestion du bien public. |
Les prochains et nécessaires pas et progrès pour les travailleurs et le peuple consistent en la conquête et la consécration dans une autre et nouvelle Constitution des libertés jusques-y compris le droit de contrôle de la gestion du bien public. Le projet de révision du dictateur Boni YAYI non seulement ne veut ni ne peut accepter et garantir le droit du citoyen de contrôler la gestion du bien public mais, vise la liquidation des anciennes libertés. Le projet de révision de Boni YAYI renforce davantage les pouvoirs déjà exorbitants du Président de la République ainsi que ceux de la Cour Constitutionnelle. Le but de Boni YAYI étant de se prévaloir d’une nouvelle République Refondée par cette révision pour un nième mandat présidentiel. Le Parti Communiste du Bénin ne peut accepter une telle imposture. Il rejette la révision de la Constitution par Boni YAYI et le combattra de toutes ses forces. 3. Mais, le Parti Communiste du Bénin dit que Boni YAYI a déjà fait, depuis 2006 et davantage depuis avril 2011, trop de mal à ce pays, à ses travailleurs, à ses paysans, à ses jeunes, à ses opérateurs économiques. Tant qu’il demeurera à la tête de l’Etat, il n’y aura ni paix véritable pour le peuple, ni pain suffisant, ni instruction adéquate, ni émancipation, ni progrès économique réel et durable. Le dégât causé est déjà trop grand. La catastrophe est là. Il faut alors œuvrer dès maintenant, maintenant plus que jamais à renverser le dictateur, à le chasser du pouvoir. Il n’y a pas d’échéance pour le peuple souverain. Des peuples de par le monde, la Tunisie, l’Egypte nous montrent le chemin, le chemin de la Révolution, le chemin de la dignité et de l’honneur. C’est dans ce sens que dans une adresse au peuple en date du 10 mars 2012, le Premier Secrétaire du PCB, Philippe Noudjènoumè, invitait à œuvrer pour l’avènement d’un Gouvernement Patriotique de Transition constitué des représentants des patriotes et combattants de proue des travailleurs et des peuples pour une autre politique. Le PCB renouvelle ici cet appel aux travailleurs, aux jeunes, aux femmes, aux opérateurs économiques, aux soldats à combattre les projets assassins du couple YAYI-KOUPAKI. Il les appelle à œuvrer chacun dans son milieu, dans ses cercles au renversement de la dictature autocratique pour ce Gouvernement Patriotique et pour la garantie des libertés, du droit de regard du citoyen sur la gestion du bien public. A BAS LE DICTATEUR BONI YAYI ! VIVE LA REVOLUTION ! VIVE L’EMANCIPATION POPULAIRE ! Cotonou, le 05 avril 2012 Le Parti Ccommuniste du Bénin
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C'est ma plus grande préoccupation. Il y a ceux qui ont fait dix ou quinze ans au pouvoir. De député on devient ministre sans rien rapporter au pays. Vous croyez que les mêmes têtes vont rester ? Nous, on veut un changement, pas un changement pour changer, pour les valeurs. "Tu as dirigé le Mali pendant trente ans, et tu t'accroches encore ? Laisse les autres s'exprimer !" C'est tout ce que je demande à la classe politique. Dixit Capitaine Amadou Sanogo |
Rédigé à 17:23 dans Ilzondi, Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Sociologie sommaire des Coups d’Etat
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Depuis l'annonce de la découverte de l'or noir dans le Nord Mali, les démons de la discorde du Nigéria et autres pays exportateur de pétrole sur le continent africain, se sont donné rendez-vous au Mali. La nation est en proie à de violentes tensions internes entre les différentes ethnies du nord d'une part et le pouvoir de Bamako d'autre part. Tension qui au fur et à mesure est en train de se radicaliser avec les membres du mouvement national de l'Azawad, revenus de la Libye avec un arsenal de guerre assez consistant pour parer à toute éventualité. Depuis l'annonce de la découverte du pétrole dans le septentrion malien, le spectre de la division s'est emparé des régions du nord Mali, qui ne voudraient pas connaître le même sort que certains pays producteurs de pétrole, comme le Nigeria où les habitants du delta du Niger ne bénéficient vraiment pas de la manne pétrolière. Mais pour une zone réputée instable et favorable à bandes armées, l'occasion est donc bonne pour faire du chantage et autoproclamer l'indépendance de cette partie du territoire malien comme le Sud Soudan. Juste, pour pouvoir gérer les retombés de l'or noir. Ainsi des idées scissionnistes ont commencées à germer dans la tête des plus radicaux, qui pour la grande majorité ne connaissent que le langage des armes. C'est fort de cela que des menaces, des marches de scissions sont actuellement monnaies courantes dans le septentrion malien, avec une possibilité de guerre armée si possibles intenses avec le pouvoir de Bamako. Ces dernières semaines, des attaques |
ont eu lieu contre les garnisons militaires de la région, avec des vols d'armes et des munitions. Une manière pour les leaders du mouvement de l'Azawad, de ruminer sa colère et livrer le combat aux forces de défenses nationales, afin de pouvoir régner en maître absolu dans ces régions du nord. Ils sont réconfortés dans leur projet, par une quantité assez impressionnante d'armes de guerre en leur possession, en provenance de la Libye. Et surtout avec la présence des éléments d'Al Qaida au Maghreb Islamique, qui sévissent dans cette partie du territoire malien depuis un bon moment. Derrière les intentions voilées des dirigeants du mouvement de l'Azawad, se cache aussi la main des Occidentaux véreux, qui pour le besoin assez vital de pétrole dans leur pays respectif, tirent dans la clandestinité sur la ficelle de la scission car la répartition et l'obtention |
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Ne trouvez-vous pas bizarre ce fait ? Le Mali était en proie au nord à un groupe de « rebelles » lié à AQMI, conséquence, entre autres choses du désordre instauré en Libye par l'Occident chrétien capitaliste. Et personne, surtout pas la CEDEAO, n'a levé le petit doigt pour voler au secours de ce pays africain. Or, voilà que le gouvernement en place fait l'objet d'un coup d'État, et la même CEDEAO menace les putschistes d’intervention. Il y a eu d'abord le concert bien-pensant de condamnations rituelles par les Occidentaux, qui eux aussi ne disaient rien quant à l'agression des rebelles dans le nord du Mali, et qui se réveillent tout à coup parce qu'il y aurait coup d'état. Conformément au mythe-prétexte de la vigilance démocratique, il n'y a donc que les coups d'État qui intéressent les nations occidentales. Et pourtant, peut-on vraiment dire qu’elles n’y sont pour rien dans la guerre déclarée au nord du Mali ? Au-delà de l'utilisation de la guerre comme moyen de pression néocolonialiste, et nonobstant la dimension islamiste du conflit, les occidentaux ne peuvent être considérés comme en reste dès lors qu'ils sont les premiers producteurs et pourvoyeurs des armes de guerre en circulation en Afrique. Et, partout où la guerre éclate, c'est toujours du bien qu'elle fait à leur économie. La guerre au nord du Mali n'est pas pour eux un casus belli ; tandis que le coup d'État est une raison d'inquiétude. Le tollé africain quant à lui se comprend lorsqu'on élargit la problématique sous l'angle de la fraternité interafricaine. Comment se fait-il qu'il n'y ait pas le même concert de menaces d'intervention contre les rebelles du Nord, comme si leurs actions étaient normales, inscrites dans le cours régulier des choses ; et puis tout à coup on veut intervenir au Mali parce qu'il y a coup d'État ? Dans cette surenchère interventionniste, chacun a pourtant ses raisons et ses intérêts bien compris. Le Bénin qui est aussi à la tête de l'Union Africaine actuellement, par la voix de son président, se fait le chantre zélé de l'intervention dans une logique de va-t-en-guerre pour le moins irresponsable. Pourquoi ? Tout simplement parce que, dans la droite ligne de la démocratie théâtrale en vigueur en Afrique, le président de ce pays s'est fait réélire, il n’y a du reste pas si longtemps que ça, à coups de fraude, de trucage sur fond de mépris de la volonté populaire. Le coup d'État du Mali est vécu par les faiseurs de holdup électoral de Cotonou comme un avertissement, une menace à la solidité de leur règne. Si les soldats maliens sont capables de renverser un régime considéré par tous comme démocratique, qu'en serait-il d'un régime béninois fondé sur la fraude électorale, l'arbitraire, le mépris de la volonté et des droits démocratiques du peuple ? C'est de crainte que le cas malien ne fasse école et boule de neige que le président Béninois joue les va-t-en-guerre. Et non pas pour je ne sais quel attachement à je ne sais quelle démocratie dont toute sa démarche, son éthique, son tempérament et ses manières de faire au Bénin prouvent tout le contraire. C'est dans ce même esprit d'intérêt personnel qu'il faut comprendre les gesticulations de M. Ouattara, l'homme qui préside de façon honteuse aux destinées de la Côte d'Ivoire sans se soucier du fait qu'il est le vil instrument que les Blancs ont choisi en cette terre africaine pour continuer de narguer les Noirs, les mépriser, les dominer et les exploiter. Le fait que Ouattara soit leur boy ne le dérange pas, dès lors que la joie du Burkinabé présumé d'être imposé président de la Côte d'Ivoire l'emporte sur tout autre considération ou scrupule moral. La vie n'est-elle pas ce qui arrive et non ce qui doit arriver, ou est recommandable devant l’histoire ?
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La vie--surtout la vie politique n’est-elle pas le règne du fait accompli ? Et rien ne cèderait devant cette vérité, pas même la honte d'avoir aidé l'étranger à humilier sa propre race dans son frère au seul motif que celui-ci serait un ennemi. Ce que recherche Ouattara dans son zèle interventionniste au Mali --tout au moins dans les rodomontades--c'est faire oublier qu'il est lui-même le fils d’un coup d'État et de la veulerie occidentale. C'est le coup d'État perpétré par la bande à Soro et d'autres--qu'on a d'ailleurs très vite fait d'éliminer aussitôt venu au pouvoir et ce dans le silence assourdissant d'un Occident d’habitude si féru de droits de l'homme--qui a été à l'origine des perturbations, prétexte saisi par la France pour réaffirmer son droit de propriété historique en Côte d'Ivoire. En jouant les amis de la démocratie au Mali, M. Ouattara veut faire oublier tout le sang versé dans les coups d'État successifs et la guerre qu’il a menée pour rendre la Côte d'Ivoire de Gbagbo, comme il a promis lui-même, ingouvernable. Anadoji Bôdugbè |
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*Says those asking for SNC are not lunatics I am aware of the genesis of the concept of Sovereign National Conference and the fact that the term sovereign had come in public perception to signify the exercise of governmental powers even while a government is in place. However, as a political scientist, I also know that the same term could evolve into a modified concept in a different political environment depending on the historical peculiarities of that environment. The history of Nigeria under military rule had been one of the military government in place changing the provisions of the draft constitution agreed upon at a constitutional conference and incorporating its own views in the final version. It is against this background that proponents of the Sovereign National Conference have argued that what Sovereign connotes in this context is that any constitutional draft agreed to by the National Conference will not be subject to amendments by any other body. It will only be subject to a national referendum. | To my understanding, the Nigerian proponents of the Sovereign National Conference had never intended for the Conference to exercise some or all the powers of the government of the day. But William Shakespeare solved the problem when he wrote “what is in a name. A rose by any other name will still smell a rose.” And so I propose that the term sovereign be dropped from the demand for a Sovereign National Conference provided there is an understanding that the outcome of such a conference will not be subject to any amendments or adjustments by the government of the day. |
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BY CLIFFORD NDUJIHE, PRINCEWILL EKWUJURU & ESTHER ONYEGBULA River State Governor, Rotimi Amaechi; his Osun State counterpart, Rauf Aregbesola; and National Planning Minister, Shamsudeen Usman, were among those who proffered solutions to the nation’s appalling image. |
They spoke at Verdant Zeal’s fifth anniversary lecture titled: “Between Pessimism and Pragmatism: Nigeria’s brand image and global competitiveness,” held at the Civic Centre, Ozumba Mbadiwe Avenue, Victoria Island, Lagos. |
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Mon cher Pancrace, Tu expliques, et là-dessus ton raisonnement mérite l'attention, qu'il est très rare que des militaires fassent un coup d'État contre un autre militaire ; même si ATT est considéré et a été élu en tant que président civil. Par ailleurs, pour un homme qui est d'origine militaire, tu restes sceptique quant à la possibilité de se faire renverser par de petits capitaines en un tour de main ; et cela te paraît plutôt étonnant. À l'appui de ces constats tu poses un ensemble de questions qui méritent le détour. Pourquoi ce qui pouvait se justifier comme mutinerie, voire même un coup d'humeur d'une catégorie de l'armée désorientée par la guerre dans le Nord du pays, se transforme-t-il en une entreprise insensée de renversement du régime et d'attentat à la République ? Peut-on comprendre que la démocratie malienne n’était pas assez démocratique pour que des putschistes s'en prennent à elle sans état d'âme ? Quel sens y a-t-il à brutaliser un régime démocratique, certes imparfait, pour le remplacer de force par un régime qui serait plus parfait ? Ce sont des militaires et leurs méthodes de brutes qui vont perfectionner la démocratie ? Quelle est la part de l'histoire des rapports humains des institutions et du peuple dans le perfectionnement continu de la Démocratie ? Qui peut croire que cette approche autoritaire, naïve et absurde de la réalité politique est ce qui sortira l'Afrique des ténèbres ? Quels sont les griefs politiques concrets des putschistes à l'encontre de ATT et de son régime ? Quel est ce coup d'État en demi-teinte où les putschistes ne sont pas parvenus à mettre la main sur le président qu'ils prétendent avoir renversé ? Et celui-ci serait réfugié quelque part à Bamako sans que les soi-disant nouveaux maîtres du pays ne puissent le repérer et le mettre aux arrêts…. Enfin, bien qu'ayant été renversé, l'ancien général, ATT, et ses soi-disant fidèles, ceux qu'on appelle les loyalistes, en dépit des rumeurs de contre-attaque de leur part, restent dans une passivité et un silence pour le moins troublant. À ce trouble, dis-tu, il faut aussi ajouter l'annulation mystérieuse de la rencontre des chefs d’État de la CEDEAO initialement prévue dans la capitale malienne, Bamako. Toutes ces questions et ces faits, dis-tu laissent pantois et là-dessus tu as tout à fait raison. Ils t'amènent à t'en poser d'autres sur la vérité de ce coup d'État absurde qui, selon toi, ne laisse pas d'intriguer. Et si c'était ATT lui-même qui, incapable constitutionnellement de se présenter aux prochaines élections, et pressentant que ce qui se passera après lui n’est pas de son goût, décidait de mettre le pied dans le plat ? Faire casser la baraque par des soldats manipulés, pour apparaître à la fois comme une victime, un innocent, l'homme indispensable à l'unité nationale. Et tu relèves à juste titre qu'à l'instar des manigances de Wade au Sénégal autour de la constitution, cela pourrait donner lieu à une interprétation controversée de son droit à ce représenter aux élections dès lors qu'une nouvelle constitution serait adoptée. |
De ce point de vue, la spécificité apparente de ATT qui voudrait qu'il fût le seul de ces anciens généraux qui en Afrique de l'Ouest ont gouverné, à vouloir quitter le pouvoir tranquillement, laisse un peu songeur. Mais de là à l'expliquer par une théorie du soupçon et de la supercherie me paraît un peu vite aller en besogne. L'hypothèse de la supercherie n'est certes pas à écarter mais il faut ouvrir le débat et rendre raison des conditions dans lesquelles effectivement la transition de régime en Afrique en général et en Afrique de l'Ouest en particulier peut poser des problèmes dans le contexte de ce que nous appelons la démocratie théâtrale, c'est-à-dire une démocratie qui met le peuple hors jeu, une démocratie privée de l'essentiel de ce qui en fait la substance, comme un couteau sans lame ni manche. Eh bien, il faut rappeler effectivement ces conditions avant de porter un jugement ou une conclusion Alors, premièrement ce qu'il faut dire c'est que lorsqu'un président arrive au terme de sa durée constitutionnelle, eh bien, souvent ce sont toutes les possibilités offertes par la constitution qui sont épuisées : on a joui d'un premier mandat, puis d'un deuxième etc. certains tripatouillent la constitution pour se maintenir etc. avec tous les trucages que l'on connaît, les bidouillages, les fraudes, les K.-O. etc. Mais si après qu’il a épuisé toutes les ressources constitutionnelles à sa disposition, on entend dire qu’un président ne veut pas partir, en fait ce n'est pas seulement lui qui ne veut pas partir mais c’est toute la classe des profiteurs dont il est le représentant qui voit d'un mauvais œil ce départ. Et on ne peut comprendre la résistance, la difficulté à partir qu’en les rapportant aux intérêts de cette classe, et à sa volonté de les perpétuer. Cet éclairage étant donné, dans le cas du Mali, il est vraisemblable que le coup d'État est moins dû aux raisons invoquées par l'armée qu'à des raisons politiques liées à la transition constitutionnelle qui se profilait. Dès lors, deux possibilités sont à considérer avant tout jugement. Binason Avèkes |
Rédigé à 21:26 dans Actualité, Fiction, Lettre, Litté | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Un Couteau sans Manche ni Lame
Rédigé à 23:48 dans Idéo | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Entre Effet Performatif et Désinhibition de l’Électorat Adverse
Avec la perspective des élections présidentielles, la guerre des sondages fait rage. Cette guerre prend sens aussi bien au niveau des deux grands rivaux de droite et de gauche qu’au niveau des autres concurrents de taille. Les sondages permettent en effet de spéculer sur les réserves potentielles des deux candidats de tête au second tour, à supposer qu'ils soient dans des camps opposés. Les sondages font l'objet de soupçons bien-fondés de la part des sociologues. Leur pouvoir de prédiction est sujet à caution ; photographie d'un état de l'opinion à un moment donné, les sondages ne sauraient délivrer aucune vérité sensée sur l'issue des élections. Pourquoi alors tout cet engouement, aussi bien de la part des sondeurs que des politiques et du peuple ? À l'évidence, les sondages publiés -- et pas ceux secrets qui ne sont pas publiés -- sont produits, construits, serinés et, comme une bombe, largués à bon escient pour susciter l’effet de motivation et de justification a priori recherché. Dans l'hypothèse aussi de fraude qu'on ne saurait écarter, les sondages servent à naturaliser des résultats auxquels on aura préparé aussi bien les concurrents que l'opinion. |
Mais la recherche et l'exploitation de l'effet performatif des sondages--en l'occurrence pour le président sortant qui vise absolument la première place au premier tour--cette recherche effrénée a aussi son revers : l'effet de désinhibition de l'électorat de l'adversaire. La forme choisie par l'Etat-major de Sarkozy pour la stratégie de manipulation des sondages est la forme de l'ascension dynamique ; quand on observe bien, on s’aperçoit que la courbe des sondages de Sarkozy n’a cessé de grimper depuis le début. Ce modèle ascentionnel correspond à la rhétorique de la force montante, à opposer à la trajectoire descendante de son adversaire que l'on place artificiellement très haut au début--comme en 2007 pour Ségolène Royal--pour le faire atterrir à son juste niveau, très bas. Cette forme de croissance choisie d'une part et la décroissance affectée à l'adversaire dans une espèce de fairplay trompeur fait partie de la stratégie préventive de la dynamique de la victoire et de la mise en scène de son évidence. Mais la manipulation de l'effet performatif associé à la stratégie lénifiante du chassé-croisé des courbes n'a pas toujours l'effet escompté. Dans le cas d'espèce, l’électorat de François Hollande qui, bercé par les sondages favorables, ne jugeait pas nécessaire de se déplacer, pourrait se réveiller de sa niche abstentionniste face à la menace de la montée annoncée de Sarkozy dans les sondages. D'où la nécessité pour les manipulateurs d'y aller avec douceur ; de ne pas accélérer la différence en faveur de Sarkozy ; de rechercher d'abord la première place symbolique avant d'aller plus loin. Car une accélération brutale pourrait réveiller ceux que la berceuse de la victoire artificielle de Hollande annoncée par les « sondage de Sarkozy » avait jusque-là endormis Berlioz Ahandessi |
Rédigé à 20:53 dans Essai | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Hollande, manipulation, Sarkozy, sondage, élections
Or, voilà qu'on peut lire l'émotion de ces mêmes occidentaux pour le « grand nombre » de victimes en Syrie. « Syrie, l'ONU parle de 9000 morts en un an », peut-on lire dans la presse. 9 000 morts en Syrie en un an, oh quelle hécatombe ! Quel massacre sous-entend-on dans cette consternation murmurée accompagnée d’un soupir qu'on imagine affligé. On fait mine d'oublier qu'en Syrie ce qui se déroule n’est rien moins qu’une guerre. À force de s’être enfermé dans le
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schéma manichéen d'un régime dictatorial sanguinaire qui massacre une opposition démocratique et innocente, à quelques encablures de l'inoffensif et démocratique Israël-qui soit dit en passant n’y serait absolument pour rien --à force de s'enfermer dans ce schéma aussi mensonger que manichéen, on finit par oublier qu'il s'agit d'une guerre avec deux camps opposés ; guerre dans laquelle chaque camp vise la victoire et combat ou se défend par tous les moyens à sa disposition. Et puis 9000 morts en un an, est-ce pire que les dizaines de milliers de morts silencieux que génèrent par semaine les guerres de l'OTAN ou des USA en Irak ou en Libye ? Ou bien la seule différence entre ces tristes bilans n'est-ce pas le linceul de silence et de mensonges qui recouvrent les uns tandis que de faux bruits sont véhiculés sur le compte des autres ? Aminou Balogun |
Rédigé à 17:28 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ce qu'il se passe au Sénégal est significatif à plus d'un titre. Par rapport au Sénégal lui-même c’est un formidable regain de confiance et de notoriété pour la démocratie. Depuis Senghor à Abdou Diouf, même si l’un avait renoncé à se pérenniser au pouvoir et l'autre finit par accepter le verdict des urnes à contrecœur et l'âme en peine, la démocratie sénégalaise, à l'image de la politique sénégalaise, manquait d'autonomie et vivait sous le décret néocolonial français. Avec Abdoulaye Wade, ce décret s'est systématisé, et l'hégémonie d'un parti a scellé la nature douteuse des pratiques politiques. Les élections étaient truquées. Les grandes décisions politiques étaient le seul fait du prince. Le déséquilibre s'observe dans le contraste entre la pauvreté grandissante des Sénégalais, et le goût des réalisations pharaoniques de M. Wade ; réalisations dont la première fonction était d’immortaliser leur auteur supposé et dans le même élan de s'adonner au népotisme et à la corruption, pendant que le peuple se paupérise à vue d'œil. Après avoir reçu ses lettres de noblesse sous l'impulsion bienveillante de Senghor, le soleil de la démocratie au Sénégal a pâli ; la vie démocratique s'est conformée au modèle frauduleux en vigueur en Afrique et dont le Mali, qui vient de connaître un coup d'État, était cité en exemple. Une démocratie théâtrale, où les élections sont systématiquement truquées, les institutions instrumentalisées, et le peuple cyniquement mis à l'écart. Une démocratie frauduleuse de classe et de caste menée par un ramassis d'interlopes, à la solde néocoloniale des occidentaux--la France en tête. Dans cette logique viciée et aliénée, le pouvoir étant souvent présidentiel, ce sont les occidentaux qui nomment à l'avance le « bon président », et la farce électorale servait à le faire passer en contrebande comme président élu par le peuple. Et lorsqu'il se trouvait un homme fort pour résister à la farce comme en Côte d'Ivoire, on lui donne l'ONU et l'armée française ; on le guerroie sans merci, comme naguère la France guerroyait Béhanzin, jusqu'à le détrôner, l'accuser de tous les maux, l'humilier, le déférer devant le tribunal des Blancs quelque part à la Haye, en Europe ; le temps de le remplacer par un « bon président », c'est-à-dire, entre autres choses, un homme au bon pédigrée néocolonial, bien marié à une femme française comme cela se doit !
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Et c'est là qu'intervient l'autre aspect intéressant du sursaut démocratique qu'on observe au Sénégal. Non seulement le peuple a marqué une victoire politique sur les manigances sempiternelles de la Françafrique qui a perverti l'élan démocratique initial du Sénégal, mais par sa résistance et sa vigilance, la jeunesse sénégalaise, le peuple tout entier a obtenu une victoire symbolique de taille : depuis 1960 c'est la première fois que l'épouse d'un président du Sénégal sera d’origine sénégalaise ! Cela marque bien un progrès dans la démocratie, qui a permis ce succès de la volonté authentique du peuple et dans le même élan, un progrès dans l'autonomie intime du Sénégal ; et ose-t-on l'espérer de toute l'Afrique… Banusô Akindele |
Rédigé à 16:53 dans Actualité, Pamphlet, Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon idéo va, court, vole et tombe sur :
Essai de déconstruction
Rédigé à 18:32 dans haïku | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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