La chose est aussi méprisable que révoltante : au Bénin, depuis cinquante ans, inaugurées par les intrigues diaboliques du colon lui-même, prospèrent, dans une scandaleuse indifférence de la majorité réelle, des catégories régionales, doit-on même dire tribales ou ethniques qui n'ont que la politique comme planche de salut et riz au gras. Il n’y a qu’à voir la manière d’accéder au pouvoir, de l’exercer, de s’y accrocher ou même la composition du gouvernement du dictateur Yayi, ou le faciès sociologique et la médiocrité de ceux qui sont au commandes dans ce pays naguère nommé Dahomey pour s’en rendre compte ! Et par politique entendez la politique du pillage ; la politique de la vie aux dépens de l’État, la politique d'enrichissement indu, la politique du népotisme grégaire ; la politique de la naturalisation de l’accaparement de la politique par quelques tribus, la politique de l'impunité, la politique de la paresse et du malheur, la politique du profit égoïste, la politique de détournement des privilèges de la fonction politique ; la politique des voyages de complaisance aux frais de l'État ; la politique de la corruption, la politique du bon plaisir.
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Bref la politique antipolitique et antépolitique au sens étymologique du mot politique ; la politique de la nuit d'avant l'humanité, la politique de la sous -humanité grégaire qui ravage l'Afrique ; la politique des singes, la politique de la médiocrité héréditaire ; la politique banana, la politique caca, la politique de la disparition programmée de l'Afrique après le pillage de toutes ses ressources naturelles et humaines auquel œuvre scandaleusement cette venimeuse engeance qui avance sous le masque honteux de la tribu affamée de l'ethnie minable ou de la région du mal
Éloi Goutchili
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