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C'est assez étonnant la manière dont les interprétations dépendent des intérêts de ceux qui les font, même lorsqu'il s'agit de choses touchant à la logique. Ceci est particulièrement frappant dans le discours politique. Deux exemples renversants, chef d’œuvre de sophisme, nous viennent du Nigéria. Les opposants du Nord musulman au régime de Jonathan considèrent comme une inconstitutionnalité le fait que celui-ci se présente aux élections présidentielles prochaines. Et pourtant, la constitution nigériane permet à tout candidat de se présenter deux fois aux élections. Jonathan ne s’étant présenté qu'une seule fois a donc le droit de se représenter. La période de deux ans qu'il a passée à la tête du pays suite au décès de son prédécesseur ne relevant pas d'une élection. Mais cela n’est pas du goût des opposants farouches à sa déclaration de candidature, qui ont une autre manière de voir les choses. Le raisonnement qui est connu, vient encore une fois d'être développé par l'un de ses illustres ténors, M. Kwankwanso, le gouverneur de l'État de Kano, candidat à la candidature APC aux élections présidentielles. « La constitution est claire, dit M. Kwankwanso. Le président actuel a jusqu'à présent présidé le pays pendant six ans. S'il se présente à nouveau aux élections et était élu, cela voudrait dire qu'il resterait 10 ans à la tête du pays ; ce qui est inconstitutionnel » conclut M. K qui alors appelle tous les Nigérians à résister à toute tentative de M. Jonathan de violer la constitution. Le deuxième exemple de ce type de raisonnement tendancieux vient aussi d’un homme politique du Nord musulman, député qui exprimait la frustration des États du Nord vis-à-vis de la clé de répartition des revenus du pétrole qui, selon les nordiques, favorise les états pétroliers du sud à leur détriment. Cette répartition, selon le député, est doublement injuste. Et de citer à l'appui de son raisonnement la loi internationale sur les eaux territoriales selon laquelle est attribuée à chaque nation une extension maritime proportionnelle à sa surface terrestre. Or, comme le Nord est plus étendu que le sud, notamment le sud pétrolier, c'est donc le Nord qui contribue en grande partie à l'espace maritime des eaux territoriales dans lesquelles les gisements off-shore du pétrole sont exploités. Dans ces conditions conclut notre député, c'est le Nord qui devrait bénéficier plus que le sud des revenus pétroliers ! Ah, que la langue des hommes politiques sait donner à leurs intérêts le revêtement verbal qui leur convient. Preuve s’il en est que le sophisme a de beaux jours devant lui dans le discours politique. Binason Avèkes |
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Par Olympe BHÊLY-QUENUM. J’ai retrouvé dans les archives de mon ordinateur un document dont livre ici l’essentiel ; en 2002 , Abdou DIOUF, que je connaissais un peu grâce au Président Léopold Sédar SENGHOR, était candidat au poste de Secrétaire de l’ Organisation internationale de la Francophonie ; comme j’aimais et aime encore autant son intégrité morale que son élégance, j’effectuai le sondage dont voici le résultat tel qu’il existe dans le disque dur :
« À qui, parmi Messieurs Abdou DIOUF, Boutros BOUTROS-GHALI et Henri LOPES, accorderiez-vous votre suffrage, si, artistes, écrivains, intellectuels africains francophones, vous aviez le droit de voter ? » Les résultats :
Par Olympe BHÊLY-QUENUM. Certains journalistes savaient depuis trois mois que j’entreprenais un sondage ; il n’était pas de mes intentions d’afficher les identités de ceux et celles qui ont répondu aux questions posées, bien que tous aient jugé important d’expliciter le ou les motifs de leur anonymat : « Je préfère l’anonymat, les mœurs politiques dans nos pays obligent… » « L’anonymat est en l’occurrence nécessaire ; vous connaissez nos pays ! » «…les écrivains africains francophones, est-ce qu’ils existent en Francophonie ? Je réponds à votre sondage parce que c’est vous, mais je reste anonyme. » « Cher O.B-Q, on sait votre courage ; à quoi servirait votre sondage ? N’existent pour les clans de la Francophonie que ceux…et celles qui savent naviguer. Oui, haut la main, je voterais DIOUF ! » Plusieurs m’ont posé des questions personnelles ; en voici les plus pertinentes : 1° « Pour qui voteriez ? Et pourquoi ?» Voici ma réponse, sans équivoque :
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Rédigé à 20:29 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (0)
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L'opposition ghanéenne a appelé à une enquête parlementaire sur les allégations selon lesquelles une présumée trafiquante de cocaïne a eu accès au salon présidentiel de l'aéroport principal du pays. Démenti présidentiel amené et trad. Binason Avèkes |
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COTONOU - Huit personnes sont mortes au Bénin des suite d’une épidémie de fièvre de Lassa, tandis que 170 autres ont été placées en observation, ont indiqué des responsables jeudi. amené et trad. Binason Avèkes |
Rédigé à 20:14 dans Article, Trad | Lien permanent | Commentaires (0)
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Pouvoir claquer des sous, dépenser des mille et des cent, acquérir biens, propriétés et maîtresses aux quatre coins du monde, rouler carrosse, se gorger de plaisir et assurer la transmission du flambeau du vol à sa descendance si possible ; tout cela dans une frénésie égoïste tout à fait logique. Normal, puisque le contraire de l’égoïsme c’est le partage, la justice, le respect du bien public, et qu’avec ces valeurs, il n’y a pas d’opulence quand on ne travaille pas. Oui, hélas notre frénésie de jouissance matérielle et d’opulence en Afrique est inversement proportionnelle à notre participation à la constitution matérielle du monde en tant qu’elle découle de nos mains. Car dans cette production matérielle du monde dont nous raffolons, inexistante est la part qui porte la signature africaine ; mais cela, à allez l’expliquer à nos cadres et dirigeants : peu leur chaut ! Prof. Bojirènu Anicet |
Rédigé à 18:51 dans Essai, haro | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 15:47 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (0)
Décembre dernier Obasanjo a écrit une lettre ouverte à Jonathan dans le but de l’exhorter à ne pas se présenter à l’élection présidentielle de 2015, conformément à un supposé pacte passé entre les deux hommes. La lettre était par ailleurs chargée de critiques, d’accusations graves, comme par exemple l’existence d’une liste noire de personnes à éliminer à l’approche des élections, et l’entrainement de milices de violence post-électorale. Jonathan a répondu vertement, comme toujours avec ses communicants surdoués, sur un ton véhément ou la polémique le dispute à la rhétorique. Il a balayé les accusations d’Obasanjo d’un revers de main, et s’est plus que jamais engoncé dans sa liberté et sa majesté de président de la République, qui n’a aucune leçon à recevoir de personne fût-ce de son prédécesseur, qui lui aurait mis le pied à l’étrier. Depuis lors du temps s’est écoulé ; Obasanjo s’est fait discret, en observant l’effet éventuel de sa missive comminatoire sur son successeur. Entretemps, l’ancien président s’est mis en congé de son parti, dont il se contente d’être simple adhérent. La dispute s’est nouée autour de la haine personnelle d’Obsanjo pour son ancien ami, le milliardaire Kashamu promu par Jonathan délégué régional du PDP dans le pays yoruba pour sa campagne électorale de 2015. Ce choix n’est pas du goût d’Obasanjo qui a mainte reprise l’a dénoncé sur la base du fait que le milliardaire Kashamu serait un repris de justice, recherché par la justice américaine dans une affaire de trafic de drogue. Mais comme toujours Jonathan qui ne sait pas saisir les perches de dialogue avec ses adversaires n’a pas profité de l’occasion pour lâcher du lest ; au contraire, malgré les nombreux appels du pied d’Obasanjo, qui avait même laissé croire qu’il suffisait que le président mît un peu d’eau dans son vin dans le dossier Kashamu pour que tout redevienne comme avant, Jonathan est resté droit dans ses bottes, sans doute de peur d’abandonner la proie pour l’ombre, à quelques mois des élections. Mais, il a fallu que Jonathan déclare sa candidature à l’élection pour qu’Obasanjo se rende à l’évidence, que sa lettre ouverte avait moins de chance d’influer sur les choix de Jonathan que la bave du crapaud d’atteindre la blanche colombe. C’est alors que l’ancien président est sorti de son silence pour jeter son poids dans la balance. Désormais entre les deux hommes les armes sont fourbies, et Obasanjo sans pour l’instant dire du bien du candidat potentiel de l’opposition a décidé de tirer à boulets rouges sur son successeur devenu incontrôlable. Suite au reportage de notre envoyé à Lagos, voici quelques extraits d’une récente conférence tenue récemment par Obasanjo à Abuja et dans laquelle, l'ancien président parle de la secte Boko haram et de l’échec de Jonathan à en venir à bout
Binason Avèkes et Biodun Akinwande |
Rédigé à 14:48 dans Article | Lien permanent | Commentaires (0)
COMITÉ DES LUTTES DES TRAVAILLEURS DE L’OUEME-PLATEAU Tél : +229 96 60 07 72/94 25 57 10 COMPTE RENDU DU PROCES EN DIFFAMATION DES SECRETAIRES GENERAUX : LOKOSSOU, TODJINOU CHADARE ET CONSORT CONTRE LE PRESIDENT DU COMITE DES LUTTES DES TRAVAILLEURS DE L’OUEME-PLATEAU, JOSEPH A. AIMASSE Mesdames et Messieurs les travailleurs de tous les secteurs d’activité, populations de l’Ouémé-Plateau, Merci d’avoir répondu à l’appel du Comité des Luttes des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau. Merci pour la chaleur militante dont vous avez couvert le camarade Joseph A. Aïmassè, donnant la preuve que vous avez compris tous qu’il s’agit d’un procès contre, non pas Joseph A. Aïmassè, mais l’organisation qu’il dirige, le Comité des Luttes des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau. Que retenir de cette première journée de ce procès en diffamation ? 1. Une forte mobilisation des travailleurs, des populations, des élèves etc. qui ont pris d’assaut le tribunal de Porto-Novo dès sept (07) heures pour soutenir leur responsable traduit en justice pour diffamation par les traîtres que sont les Lokossou, Todjinou, Chadaré et Dovonon ; 2. C’est un procès de la honte et de l’indignation parce que les travailleurs et les populations ne comprennent pas que des secrétaires généraux des Confédérations et Centrales syndicales assignent en justice des travailleurs à travers le Président du Comité des Luttes des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau dont le crime est d’avoir dénoncé les responsables syndicaux qui ont unilatéralement arrêté la grève alors que les travailleurs étaient à un doigt de remporter la victoire. Cela dépasse tout entendement et les travailleurs et les populations se demandent, à juste titre, quelle cause sert cette assignation ? Un travailleur qui assigne un autre sur le terrain de combat est-il encore digne de représenter les travailleurs ? C’est ce ras-le-bol que les travailleurs en provenance de toutes les régions du pays, sont venus crier au tribunal de Porto-Novo, ce matin, en soutien à leur camarade Joseph A. Aïmassè ; 3. L’absence des plaignants au tribunal, ce matin, ne serait-elle pas due à la peur de ces messieurs d’affronter les travailleurs et populations mobilisés ? 4. Le procès est reporté au 10 décembre 2014 parce que les plaignants n’ont pas fait les formalités d’ouverture du dossier. Quant aux travailleurs et aux populations, ils se sont congratulé avec le ferme engagement d’être au prochain rendez-vous plus nombreux et plus déterminés pour faire honte aux chefs d’entreprise revêtus de peau de chefs syndicalistes en milieu travailleur. Quelles leçons tirer de cette journée ? Que les travailleurs sont toujours sur pied de guerre et n’entendent pas se laisser divertir par des gens dont les intérêts sont opposés aux leurs et qui viennent de jeter définitivement le masque par cette assignation et on peut les percevoir aujourd’hui, plus aisément, comme des représentants du pouvoir de Boni Yayi au sein des travailleurs. En conséquence, ces derniers doivent se donner tous les moyens nécessaires pour les chasser de la tête de leur organisation syndicale. C’est à ce prix et à ce prix seulement que les travailleurs pourront s’émanciper et se donner le pouvoir à leur profit, le pouvoir des travailleurs et des peuples. Alors au combat ! Pour le Comité des Travailleurs de l’Ouémé-Plateau Porto-Novo, le 26 novembre 2014 Signature illisible Benoît TCHARO |
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L’Affaire concerne l’émission d’un nouveau billet de 100 Naira. En dehors du fait que le billet serait techniquement difficile à falsifier, on ne sait pas pourquoi le gouvernement a décidé d’émettre ce nouveau billet, pourquoi maintenant, à quelques mois des élections, et pourquoi Jonathan lui-même y accorde une importance démesurée à travers toute une cérémonie de lancement, etc. Mais l’opinion ne s’est pas foulé la cervelle pour s’apercevoir que le pot aux roses tourne autour de la photo d’Awolowo qui est sur une face du billet. Awolowo, le père fondateur de la politique moderne en pays yoruba, symbole fort de référence à tout un peuple. Donc mettre son image sur un billet de banque à quelques semaines des élections est payant ; d’autant plus payant que les Yoruba ont culturellement un faible pour l’argent, et en font une valeur (Owodé, Owolabi, autant de noms de personnes et de lieux qui célèbrent les bienfaits de l’argent, sans états d’âme et sans complexe). En clair, il s’agit d’une publicité électorale détournée, qui exploite le pouvoir régalien du chef de l’état et un bien commun pour atteindre des objectifs personnels. Mais le montage et l’utilisation de ce support du billet de banque à des fins de publicité électorale ne s’arrêtent pas à la seule figure du grand leader Awolowo, pas moins qu’elle ne s’adresse aux simples Yoruba ; mais, au-delà d’eux et parmi eux, aux chrétiens. C’est ainsi qu’un signe apposé sur le billet, qui se trouve en face de la photo d’Awolowo, sous prétexte d’être un signe de sécurité, figure in fine une étoile de David. Il faut dire que l’Association musulmane qui lance l’accusation et accuse Jonathan d’être un antimusulman ne manque pas de raisons à l'appui de sa défiance. En effet, en chrétien fervent, Jonathan considère Israël comme une terre de pèlerinage, pour aller aux sources de sa foi chrétienne. Il y a quelques mois, à la tête d’une forte délégation, le président Nigérian a effectué un pèlerinage fort médiatisé en terre d’Israël. Et sa campagne électorale prochaine a déjà programmé un nouveau circuit en terre d’Israël encore plus médiatisé. On comprend donc pourquoi, le MURIC, l’association musulmane qui a détecté le pot aux roses accuse Jonathan d’être antimusulman ; car en plaçant l’étoile de David devant la figure d’Awolowo qui est lui-même chrétien, il donne l’impression d’avoir choisi et de s’adresser aux Yoruba chrétiens par opposition à leurs frères musulmans. Et cette intrigue de division est perçue comme un mépris sinon une haine à leur égard. Binason Avèkes |
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étèwutu.com (déjà publié en 2008)
Pourquoi Yayi Boni a-t-il Besoin de Prisonnier Politique ? D’entrée, on dira que c’est pour se faire les dents. Le jeune chiot s’initie à sa vie de carnivore en apprenant à se faire les dents sur un os, avec ou sans relief, moelleux ou sec. Il s’agit de se conférer une certaine normalité en rapport avec l’idée que le Président se fait du Pouvoir Africain. Une idée intériorisée et qui va devenir réalité. Pour cela, il convient de frapper fort et, à travers le choix du prisonnier, faire d’une pierre deux coups. C’est pour cela que le président utilise Séfou Fagbohoun comme bouc émissaire de cette nécessité, à la fois pédagogique et médiatique. Certes, Séfou Fagbohoun, n’était pas d’entrée de jeu le modèle de ce qu’on appelle prisonnier politique. L’homme d’affaire était aux prises avec la justice dans le dossier de la vente de la Sonacop. Il lui était reproché, entre autres choses, d’avoir, par un tour de passe-passe, acheté une Société d’état avec l’argent de l’état. Formulée ainsi, l’accusation était à la fois simple, démagogique et à forte charge populiste. Il n’en fallut pas plus à Yayi Boni pour sauter sur l’occasion, certes avec l’espiègle bénédiction d’un Kérékou qui n’était plus en odeur de sainteté avec l’homme d’affaire d’Adja-ouèrè, élu bouc émissaire de la lutte contre la corruption. Politique ou pas, – encore que l’étiologie de la corruption sous nos cieux est d’essence politique, – le régime naissant tenait son prisonnier. Objet transactionnel presque magique de l’image de terreur nécessaire pour mener à bien la politique de changement promis. Car quoi, imagine-t-on un président désireux de changer les hommes et les choses dans un pays africain, et qui n’inspirât pas la crainte ou n’incarnât pas lui-même ce que l’état dont il est le chef concentre de violence et d’arbitraire ? Tel est l’état d’esprit de Yayi Boni et qui rend raison de sa pédagogie de l’incarcération. En embastillant Séfou Fagbohoun, Yayi Boni réussit une opération d’une grande portée médiatique et idéologique. Il marque son territoire par rapport à la thématique de l’impunité, donne un aperçu de son tempérament, et lance un signal fort aux pilleurs de l’économie, passés, actuels ou futurs. Tout cela n’est pas sans rappeler la fameuse promesse de « faire rendre gorge » aux fossoyeurs de l’économie nationale d’un de ses prédécesseurs de marque, promesse restée hélas lettre morte. Ayant surfé sur la vague blanche du prude chevalier de la corruption, vague purificatrice censée balayer tout sur son passage, Yayi Boni a progressivement été amené à lâcher du lest. De fait, au fur et à mesure de la nécessité d’étendre son pouvoir pour mieux s’imposer à ses adversaires supposés dont la seule existence le hante jour et nuit, Yayi Boni a commencé à mettre pied dans le marécage vicieux de la corruption et du détournement. D’abord, ouvertement pour de bonnes raisons. Le travail de Président de la République en Afrique ne peut se passer d’écarts vis-à-vis des règles ordinaires de transparence financière. C’est l’hypertrophie de la dimension régalienne du pouvoir africain qui fait à la fois son intérêt pour ceux qui y aspirent et son efficacité. Entre autres dictateurs ayant prospéré en Afrique, nul n’incarne mieux que feu le Président Houphouët Boigny cet alliage autoritaire d’accaparement criminel et de paternalisme bon enfant dans la gestion des biens publics. L’hypertrophie de la dimension régalienne du pourvoir présidentiel est la chose la mieux partagée dans la sphère politique africaine, et sa naturalisation a pour elle de bonnes raisons, touchant au bon sens, et aux réalités – culturelles, sociologiques et économiques du continent. Dans ces conditions, pour Yayi Boni qui a mis lui-même le pied dans le marécage de la corruption, la question qui se pose est celle-ci : comment rester crédible en continuant de faire de la détention d’un homme d’affaires le symbole de la lutte contre la corruption, à défaut de la caution de la violence symbolique de l’état ? Comment un voleur certifié conforme à d’autres peut-il faire de la lutte contre le vol le crédo de son action ? Certes, depuis Robin des Bois, on sait que certains vols sont moins condamnables que d’autres, mais le peuple, contrairement aux dirigeants, ne trouvent in fine aucun intérêt dans la gestion patrimoniale des biens publics ; gestion à laquelle le Président Yayi a souscrit avec passion. Toutes ces raisons plaidaient pour l’élargissement de Séfou Fagbohoun. Un élargissement qui, loin d’être altruiste ou humanitaire, était opportun sinon opportuniste, dans la mesure où les difficultés politiques du Président pour maintenir sa majorité à l’Assemblée lui faisaient escompter un soutien décisif de la part de son ex-geôlier. Or la majorité devenait insaisissable. Au mépris de cette évidence, et dans l’espoir aveugle de ressouder sa mouvance, le président élargit son honorable geôlier. Quand le chiot perd son premier os, il n'a de cesse d'en trouver un autre car il a toujours besoin de se faire les dents. L’homme Yayi a des penchants autoritaires et l’ivresse des 75% de son élection en mars 2006 est tenace. A ses yeux, ce plébiscite dont le sens est mal compris lui donne tous les droits, y compris celui de laisser libre cours à ses penchants dictatoriaux. L’obsession d’être réélu marquant tous ses faits et gestes, ses élans et excès, le Président pense qu’elle dépend moins de son bilan que de son image ; et celle-ci, déconnectée de la réalité, fait l’objet d’une construction passionnée et d’une attention de tous les instants. Dès lors, tout ce qui par cette image peut contribuer à sa réélection est bon à prendre ; comme tout ce qui l’égratigne ou attente à sa sécurité est à combattre avec une vigueur qui, à l’œil de l’observateur non averti, peut paraître déplacée ou disproportionnée. Dans la recherche du prisonnier qui doit prendre le relai et fournir la caution nécessaire de l’image de Yayi-le-terrible, le Président n’a pas hésité au début de son règne à mettre en prison deux journalistes. Ces malheureux étaient accusés justement d’avoir égratigné l’image du Président en parlant de la santé mentale d’un de ses rejetons dans une allusion ressentie comme injurieuse. Mais le tollé soulevé par cette affaire et les griefs retenus contre les pauvres plumitifs n’étaient pas de taille à justifier d’en faire des prisonniers politiques dignes de ce nom, aussi les libéra-t-on. Cet incident était révélateur de la psychologie d’un homme à la fois avide de reconnaissance mais redoutant d’être mis à nu dans ses vices et travers, un homme qui aime d’autant voir magnifier son image publique, qu’il a une sainte horreur des indiscrétions sur sa propre personne et sa vie secrète. Cette tension entre le donner à croire/voir et la réalité cachée, qui est le propre de ceux qui aiment en mettre plein la vue aux autres, exaspérée à l’extrême, peut aussi expliquer pourquoi Yayi Boni a besoin d’avoir un prisonnier politique. A cela s’ajoute l’éthos de l’homme, son habitus, ses références en termes de personnalités politiques, sa culture pour ne pas dire son inculture, sa vision du monde, pour ne pas dire son manque de vision (en effet, malgré la bonne volonté laborieuse du Président, la vision du monde ne saurait se limiter à la construction de deux ponts et trois chaussées sur fond de tohu-bohu plébéien et de publicité excessive.) Le paradoxe de l’image de Yayi Boni est qu’il apparaît comme un homme politique nouveau, sans corollaire, une sorte de cheveu sur la soupe politique ambiante. Mais en réalité, il s’agit d’un homme qui a longtemps ruminé dans le secret, fantasmé et œuvré dans l’ombre pour se trouver là où il est aujourd’hui. Il est peut-être « nouveau » mais sa présence là où il est n’est pas le fait du hasard, mais le fruit d’un long désir et d’une secrète élaboration. Et ce chemin d’ombre est aussi un chemin intérieur fait de fantasmes, de rêves, d’intériorisation de modèles qui sont d’autant plus surannés qu’ils ont éclot dans la solitude et la frustration qu’impose le secret. Tout ceci explique l’anachronisme obscur des références et modèles de Yayi Boni. Le Président Soglo n’a pas tort lorsqu’en une formule cinglante, il renvoyait Yayi Boni à ses modèles qu’étaient, selon lui, les Eyadema, les Mobutu et autres Pinochet, dictateurs bien connus. Ce constat parle de lui-même car à travers ses actes, jusques et y compris tout le folklore qui les entoure, le timonier du changement n’a de cesse de faire comme ses modèles de référence, aussi déphasés soient-ils. Or folklore mis à part, pour ces modèles que son Eyadema ou Mobutu, quoi de plus normal que d’avoir des prisonniers politiques ? Comme le dit Aldous Huxley, avoir des poux dans ses cheveux n’est pas toujours une mauvaise chose car c’est aussi un compliment à la qualité de notre sang. Pour l’apprenti dictateur, un prisonnier politique dans le contexte de la démocratie ne fait certes pas bon effet, mais son usage psychologique et politique est inestimable et sans comparaison. Dans sa naïveté de novice politique, Yayi Boni n’est pas sans penser qu’avoir un prisonnier politique est une chose qui fait classe, et qui donne une certaine respectabilité fondée sur la crainte ; crainte d’ailleurs que sème sur son sillage la garde présidentielle au gré des bavures qui font régulièrement couler du sang. Car, pense le novice, en politique, plus on se fait craindre, mieux on se fait aimer. Compte tenu de tout ce qui précède, on comprend bien qu’ayant été obligé de lâcher la proie pour l’ombre dans un premier temps ; après avoir laissé filer quelques anguilles qui étaient trop lisses pour se laisser attraper longtemps, Yayi Boni soit obligé de se rabattre sur un poisson solitaire de lagune de taille et de qualité convenables, en la personne d’Andoche Amègnissè. L’homme avait tout pour jouer le rôle que lui assignait le Président. Ancien député, Président du Parti des Laissés pour Compte (désignation un tantinet populiste dont on peut imaginer qu’elle ait rendu jaloux le grand maître dans l’art du populisme), un de ses détracteurs et dont le temps ne refroidit pas le zèle bagarreur, homme politique légitime mais sans représentativité légale, redoutable communicateur, etc... Il était suffisamment introduit dans le terreau politique pour pouvoir y prendre sol et faire mal, mais pas assez pour qu’une injustice à son égard soit politiquement traduisible. C’est ce poisson des lagunes, homme politique légalement entre deux eaux, que Yayi Boni, après plusieurs mois de recherche acharnée, a choisi comme candidat à la fonction de Prisonnier politique. Qu’a-t-il fait, le représentant des laissés pour comptes pour mériter cela ? Il aurait, paraît-il, écrit dans un papier non-enregistré que « Yayi Boni bat sa femme. » Crime de lèse-majesté ! Attentat à l’image héroïque du Messie... Crime parfait ; il a suffit de la docilité incroyable de l’appareil judiciaire sous tutelle du Président pour que cette banalité se transforme en un moment décisif de sa politique médiatique de l’incarcération. Si le Prisonnier politique a un usage politique ; il sied de le dépolitiser autant que faire se peut tout en lui gardant son image politique. Un poids lourd comme Séfou Fagbohoun avait un coût politique élevé eu égard à la tourmente d’émiettement que traversait la mouvance. Les journalistes ont l’avantage d’être des faiseurs d’images ; de plus ils ne sont pas suffisamment politiques, et ont l’inconvénient d’avoir des relais auxquels sont sensibles « nos partenaires économiques. » Il ne restait plus que le Chef des laissés pour compte. Un homme abandonné de tous, à commencer par les partis dits d’opposition qui n’ont pas de mots assez durs pour dénoncer de façon abstraite les supposés violations des droits de l’homme par le Président Yayi Boni mais qui, lorsqu’il s’agit de réagir concrètement, se regardent en chien de faïence. Les crimes secrets ont des dieux pour témoins, a dit Voltaire mais l'injustice tyrannique qui frappe notre compatriote Andoche Amègnissè n'a rien de secret et pourtant ses témoins sont aussi muets que des dieux... Aminou Balogun |
Rédigé à 20:22 dans porque, Repub | Lien permanent | Commentaires (0)
L'ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo est de nouveau entré dans le lard du président Goodluck Jonathan, considérant que la démocratie nigériane est mise en danger par les agissements de son successeur. Ces attaques d’Obasanjo, dont la venimosité et le nombre vont croissant sont à mettre au compte de leur relations dégradées depuis quelques mois. Le président Jonathan, rompant avec un supposé pacte d’un seul mandat passé entre les deux hommes et balayant d’un revers de main les mises en garde, conseils et accusations contenus dans une lettre ouverte qui lui fut adressée par son prédécesseur en fin d’année dernière, vient de se déclarer candidat à l’élection présidentielle de février 2015 amené et trad. par Binason Avèkes |
Rédigé à 17:35 dans Actualité, Article, Trad | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 14:11 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (0)
Il y a un aspect de la rhétorique qu’on peut appeler la rhétorique symbolique, basé sur des sous-entendus ou des suppositions que le locuteur espère son auditoire accepter ou faire siens sans qu’il y ait besoin de les évoquer. Et la force d’un tel discours réside dans l’usage qu’il fait du silence et du non-dit. Ainsi dans les postures qui se prennent dans la perspective des prochaines élections présidentielles, ce type de rhétorique est déjà à l’œuvre. Dans son aspect fallacieux, il met en jeu des raisonnements basés souvent sur le sophisme ou le paralogisme. Sans prise de tête, disons que le sophisme est un raisonnement qui cherche à paraître rigoureux mais qui en réalité n'est pas valide au sens de la logique (et cela quand bien même sa conclusion serait pourtant « vraie »). À l'inverse, le paralogisme est une erreur dans un raisonnement, commise si on peut dire de bonne foi. Ainsi dans la posture des généraux qui au Bénin rêvent de présidence et piaffent d'impatience à cet effet, est mise en œuvre cette rhétorique symbolique. Il va sans dire que ces généraux espèrent de chacun de nous qu’il les considère comme relevant de la grande lignée des généraux illustres qui, de par le monde, ont marqué l'histoire de la politique ; qu’en tant que généraux, nous penserions qu'ils ne descendent pas de la cuisse de Jupiter, mais au contraire ont de qui tenir ; qu'ils ont derrière eux une longue histoire de généraux hommes d'État sur les traces desquels ils entendent faire leur chemin. Et cela seul suffit pour légitimer leur ambition, la naturaliser de part et d'autre de l'axe du temps. A l’évidence, nous sommes en pleine rhétorique symbolique. Et le raisonnement mis en lumière ici est frauduleux, plus près du sophisme que du paralogisme. Raison de plus pour se méfier de ces généraux de papier comme de la peste. Adenifuja Bolaji |
Rédigé à 20:58 dans Essai, haro | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 13:07 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (0)
OBSÈQUES DU PÈRE ANDRÉ S.QUENUM
Programme des obsèques du Père André S. Quenum
Lundi 1er décembre 2014 20h - Veillée de prières à Calavi.
Mardi 2 décembre 2014 20h - Au Centre Paul VI, nuit de prières, de chants et de témoignages par les chorales et artistes du projet « Chantons avec les anges » et la Direction de la Musique Sacrée. 20H 30 - Veillée de prières dans la maison familiale, carré 369 (face Unafrica)
Mercredi 3 décembre 2014 16h : Retrait du corps à la morgue 17h30 : Accueil du corps et exposition dans la chapelle ardente devant les locaux de la Direction de La Croix du Bénin et hommages diverses. 19h 30m : Départ pour la Paroisse Saint Michel 20h : Messe à Saint Michel 23h : Arrivée à Saint Jean – Baptiste, installation et chapelet.
Jeudi 4 décembre 2014 00h : Messe concélébrée par la promotion de « Février 1993 » suivie de veillée animée par la paroisse St Jean-Baptiste 3h : Messe par l’UCB suivie de veillée animée par la paroisse St Jean-Baptiste 6h45 : Messe paroissiale concélébrée par les Consulteurs. 7h30 : Recueillements et derniers hommages 8h30 : Office des défunts 9h : Fermeture du cercueil et préparation de la messe. 9h 30 : Messe pontificale 12h : Absoute et Inhumation au séminaire St Gall de Ouidah.
Samedi 6 Décembre 2014 6h 45 : Messe de huitaine à la Paroisse Jean-Baptiste.
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Lettre Ouverte à MM. Adjavon, Dossou-Aworêt, Fagbohoun, Houngbédji et Talon, pour un Aréopage de Salut National.
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Rédigé à 22:20 dans Essai, Lettre | Lien permanent | Commentaires (0)
Par exemple, même des gens qui passent pour intellectuels comparent sans prendre des gants le niveau socioéconomique du Nigeria ou du Sénégal avec celui de la Corée du Sud il y a une trentaine d’années, pour s’étonner du miracle coréen, et se lamenter de l’incompréhensible inaction africaine. Ce faisant, ils font l’impasse sur les conditions déterminantes de la potentialité évolutive des sociétés humaines - conditions d’ordre symbolique, historique, politique et mental sous-jacentes et que ne mesurent pas les indices et paramètres économiques classiques. | De même, et pour prendre un exemple tout à fait d’actualité, tout le monde félicite ou prend sa part de fierté du peuple burkinabè crédité d’avoir chassé le dictateur Blaise Compaoré du pouvoir, là aussi en allant un peu vite en besogne sans considérer d’autres acteurs de l’ombre sans l’action des quels la possibilité de cette belle révolution aurait été sujette à caution ; action et acteurs qui, avant même de favoriser les Burkinabè n’ont pensé d’abord qu’à rafistoler leurs propres intérêts idéologiques, médiatiques, et géopolitiques. Amida Bashô |
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Rédigé à 10:01 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (0)
Lettre à Pancrace sur la Dernière Stratégie Diabolique de Yayi Boni Pour Conserver le Pouvoir au-delà de 2016
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Rédigé à 22:34 dans Fiction, Lettre | Lien permanent | Commentaires (0)
par Philippe NOUDJENOUME
THEME : « LA QUESTION DU REGIONALISME ET DE L’UNITE NATIONALE » Mesdames et messieurs, Chers amis journalistes, soyez les bienvenus au Siège de mon Parti pour ce point de presse. I - ACTUALITE DE LA QUESTION. Mesdames et messieurs, partout aujourd’hui dans tous les milieux politiques et sociaux s’invite les débat sur le régionalisme. Des propos tels que « je ne suis pas de la bonne région pour avoir tel poste » ou pour réussir à un concours. Ou bien « Il fait avoir un patronyme d’une telle consonance pour voir la porte d’un concours ouvert à soi » ou encore « Candidat du sud ou « candidat du nord » etc. s’entendent tous les jours dans les cénacles privés et débordent souvent dans l’espace public créant une atmosphère de méfiance entre personnes du même pays. Autrement dit, l’impression générale de plus en plus partagée est que les chances ne sont pas égales selon que l’on est né ou originaire de telle ou telle région. Malheureusement ces propos graves pour l’unité nationale prennent appui sur des faits réels. Il suffit de jeter un coup d’œil sur les principaux gestionnaires des postes-clé de l’appareil d’Etat pour se rendre compte de la question : les régies financières notamment en sont une expression palpable. Cette situation exacerbe, développe à rebours des émotions et réflexions ethno-régionalistes de plus en plus exprimées dans la partie sud du pays créant un véritable danger de conflits à connotation régionale préjudiciable à l’unité des peuples du Bénin. Des débats multiples s’animent autour des questions comme celle de quota comme base de répartition des cadres dans l’administration ou celle d’un fils du sud comme prochain Président de la république parce que disent ces régionalistes du sud sur les 54 années d’indépendance, le nord en a occupé les ¾. Tout propos qui occulte complètement ce fait notable que ces pratiques du pouvoir de YAYI- justement condamnables- n’entament nullement le déséquilibre interrégional en défaveur des régions septentrionales créé par la colonisation depuis 1894. La question du régionalisme est donc redevenue surtout en ces temps de compétitions électorales un débat d’enjeu politique. Certes YAYI Boni est allé très loin dans les pratiques ethno-régionalistes. Mais est-il le premier et le seul ? Nullement. |
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Rédigé à 20:43 dans Cont-ext | Lien permanent | Commentaires (0)
LA PROPOSITION DE LOI DITE AMOUSSOU BRUNO : UNE CONSECRATION DE LA FRAUDE ET DE L’IMPOSTURE.
Depuis le 12 novembre dernier, une proposition de loi appelée loi Amoussou Bruno a été déposée au bureau de l’Assemblée Nationale. Certains y ont vu une proposition pour une sortie de l’impasse. Or, que dit cette proposition de loi ? L’objectif visé par la proposition de loi est défini à l’article 1er « La présente loi traite des actions spécifiques et des dispositions à prendre, durant une période de transition complémentaire, en vue d’obtenir : - d’une part, une version optimale de la Liste électorale permanente informatisée à utiliser pour l’organisation des élections municipales, communales, locales et législatives en 2015 - d’autre part une version consensuelle de la Liste électorale permanente informatisée à utiliser pour l’organisation des élections présidentielles en 2016 » L’article 2 précise « La version optimale de la Liste électorale permanente informatisée à utiliser pour l’organisation des élections municipales, communales, locales et législatives en 2015 est celle établie par le Comité d’Orientation et de Supervision. Elle est remise à la Commission électorale nationale autonome au plus tard le 18 décembre 2014 » A la lecture de ces deux dispositions, deux remarques s’imposent :
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Rédigé à 20:38 dans Pub | Lien permanent | Commentaires (1)
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Rédigé à 19:33 dans Ilzondi | Lien permanent | Commentaires (0)
Miss Ghana 2013, Nadia Ntanu, a quitté Accra hier mardi 18 Novembre 2014, pour la finale du concours de Miss Monde au Royaume-Uni. Binason Avèkes |
Rédigé à 16:05 dans Sensas | Lien permanent | Commentaires (0)
Ce qui est étrange et pathétique, c’est le consentement frénétique de toute une humanité au demeurant qualifiée et honnête à se faire reconnaître et étiqueter Nobel de x ou Nobel de y, et à en faire ensuite un masque surdéterminant de toute leur vie, à l’exclusion d’autres références biographiques, autrement plus pertinentes pour toute leur existence qui n’a certainement pas attendu le Nobel pour s’exprimer dans son essence. Comme s’ils n’eussent été, ne fussent rien avant ou sans le Nobel. On comprend pourquoi un homme épris de liberté comme Sartre ait refusé une telle réduction idéologique de son être Amida Bashô |
Rédigé à 07:27 dans Essai, haro, haïku | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 17:48 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (0)
Des groupes activistes, et Organisation de la Société civile au Nigeria ont envoyé une lettre ouverte au Conseil de sécurité des Nations Unies afin qu’il adopte d'urgence une résolution exprimant de graves préoccupations au sujet des droits de l'homme et la détérioration de la situation humanitaire dans plusieurs régions du nord-est du Nigeria dans le cadre du conflit armé entre le gouvernement nigérian et le groupe islamiste Boko Haram. trad. Binason Avèkes |
Rédigé à 19:40 dans Trad | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 18:05 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (1)
L’une des raisons pour lesquelles Goodluck Jonathan fait durer le phénomène Boko Haram c’est pour noyer l’inévitable orage de la violence postélectorale prochaine dans le long hivernage de la violence terroriste auquel les Nigérians et l’opinion internationale sont déjà habitués. Car Goodluck Jonathan sait qu’il doit gagner cette élection et que sa victoire -- honnête ou frauduleuse -- suscitera des émeutes terribles dans le nord du pays. Mais comme ce même nord était déjà sous un climat permanent de violence dû à Boko haram, eh bien l’explosion de la violence postélectorale, comme ses raisons réelles, passera inaperçue à l’intérieur, et surtout à l’extérieur du pays ! Elle ne sera qu’une goutte d’eau dans l’océan de la violence endémique qui secoue le pays depuis des années, et que Jonathan, fort curieusement, a été incapable de juguler un tant soit peut. Aminou Balogun |
Rédigé à 21:56 dans porque | Lien permanent | Commentaires (0)
De nos jours le Ghana est «ouvertement et massivement corrompu», a fait observer sur le niveau de corruption dans le pays la Conférence épiscopale du Ghana dans un communiqué. « Nous exhortons les institutions financières, en particulier les banques, à se méfier du blanchiment d'argent et les cas signalés d’escroquerie de clients sans méfiance par certains travailleurs sans scrupules des banques et institutions financières. Nous lançons un appel à la Banque du Ghana pour venir en aide à tous ceux qui perdent leur argent à travers certaines institutions de micro-finance qui ont fait faillite » dit le communiqué signé par Mgr Joseph Osei-Bonsu, évêque de Konongo-Mampong et président, de la Conférence épiscopale du le Ghana. Aussi demande-t-il à « tous les Ghanéens de faire un sérieux examen de conscience sur la corruption et de se repentir. Dès aujourd’hui et avec détermination, nous devons nous engager à ne plus jamais vivre avec la corruption ou fermer les yeux là-dessus » trad. Binason Avèkes |
Rédigé à 16:57 dans Trad | Lien permanent | Commentaires (0)
A qui Jonathan, qui vient en dépit du bon sens de déclarer sa candidature à la prochaine élection présidentielle, adresse-t-il ici son sourire stupide ? Aux 100 millions de Nigérians qui, selon un récent rapport de la banque mondiale, vivent dans la misère ? Aux 800 Nigérians qui sont morts dans les émeutes consécutives à sa victoire électorale de 2011 ? Aux centaines de morts causées par Boko haram qu’il n’a pas pu amener à résipiscence, aux milliers de kidnappés, de déplacés ou de blessés que les exactions de ce groupe terroriste haineux et raciste a suscités depuis quatre ans d’activité chaque jour plus violentes ? Et pire encore – car on tremble d’effroi à y penser à l’avance – aux 8000 morts ou blessés que causera la prochaine élection qu’à l'instar de tout président africain digne de ce nom il ne manquera pas de remporter, et dont les conséquences seront aux moins 10 fois plus atroces, 10 fois plus terribles, 10 fois plus meurtrières que celles de la précédente ? Aminou Balogun |
Rédigé à 15:40 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0)
Lisa Kelly de Carmel, en Indiana, possède "Indy Cuddles" une boîte perso qui offre 30 minutes d'embrassades pour 35 $, 60 $ pour une heure et 90 $ pour 90 minutes. Sa méthode consiste à visiter la maison du client et se coucher dans diverses positions de détente qu'elle croit être une forme de thérapie. Mais les mauvaises langues disent qu'il s’agit d’un machin à deux doigts de la prostitution et une honte pour sa famille. Toutefois, Kelly insiste sur le fait que les rencontres ne sont pas sexuelles et suivent certaines règles, notamment en évitant les parties très intimes. Pour plus de sécurité, un témoin est contacté avant la rencontre et informé du début de la session et de sa durée … |
Rédigé à 11:42 dans Sensas | Lien permanent | Commentaires (0)
ZAK |
Rédigé à 08:45 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 20:01 dans Image | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 16:40 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tout manquement à cette obligation sera considéré comme une atteinte malicieuse au droit d’auteur et à la propriété intellectuelle, et est passible de poursuites judiciaires. Ceci est une mise en garde formelle au site les Infolplus et à d’autres site malicieux du même tonneau qui abusent des règles du creative commons auxquelles Babilown souscrit sans réserve. |
Rédigé à 13:38 dans Pub | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 23:09 dans Tou8 | Lien permanent | Commentaires (0)
Mon Cher Pancrace,
Mon Cher Pancrace, tu as effectivement raison. Aller à l'étranger pour le Béninois n'est pas perçu comme un exil mais une promotion sociale et existentielle. D'où la grande sensibilité du Béninois au fait international. Mais la survivance de l’esprit QLA à laquelle tu fais allusion est relayée par d’autres données. En l'absence de matières premières, le Béninois a jeté son dévolu sur la matière grise, au risque d'apparaître souvent comme un singe savant car cette substitution de la matière grise aux matières premières ne sort jamais du cadre scolaire ou universitaire et a rarement prise sur la réalité en dehors de ce cadre. La créativité et l'autonomie de la pensée qui vont avec une réelle connaissance font défaut et, privé des examens et concours ou des compétitions scolaires ou universitaires, le Béninois, tantôt savant, devient presque un inculte, l'ombre de lui-même, inadapté et incapable d'initiative. Ce manque d'initiative va de pair avec la valorisation de l'égoïsme qui est au principe de la culture des compétitions scolaires ou universitaires. Le Béninois croit que l'excellence scolaire ou universitaire est une fin en soi, et est souvent surpris et déçu de voir que l'intelligence dans la vie réelle requiert d'autres dispositions qu'il n'a pas pris le temps de valoriser. D'où la question sur l'intelligence réelle du Béninois.
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Rédigé à 20:43 dans Fiction, Litté, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0)
Rédigé à 17:30 dans Pub | Lien permanent | Commentaires (0)
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