Des groupes activistes, et Organisation de la Société civile au Nigeria ont envoyé une lettre ouverte au Conseil de sécurité des Nations Unies afin qu’il adopte d'urgence une résolution exprimant de graves préoccupations au sujet des droits de l'homme et la détérioration de la situation humanitaire dans plusieurs régions du nord-est du Nigeria dans le cadre du conflit armé entre le gouvernement nigérian et le groupe islamiste Boko Haram. Dans la lettre datée du 14 Novembre, les groupes veulent que le conseil demande à l'Union africaine (UA) et à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) de sanctionner tout pays voisin aidant ou encourageant la perpétration de crimes internationaux en tirant partie de la fragilité des contrôles frontaliers ou d’autres moyens. Ils ont également appelé ces organes à sanctionner les banques qui ne parviennent pas à contrôler les opérations de trésorerie dans et hors de leurs branches, qui permettent aux groupes comme Boko Haram de blanchir de l'argent sale. Les groupes activistes à l’origine de l’initiative sont les suivants : le SERAP (Projet Socio-économique pour les Droits et la Responsabilité), la Coalition EIE ( Enough is Enough :Y’en a Marre), CSNAC ( Réseau de la Société Civile Contre la Corruption), et WELA (Autonomie et Aide Juridique aux Femmes). Selon les groupes, «Initier et soutenir l'adoption de la résolution proposée enverrait le puissant message que la communauté internationale n'a pas abandonné les victimes et est en fait prête à jouer un rôle important pour mettre fin au conflit qui continue de causer de graves violations des droits de l'homme, telles que les homicides et le déplacement de milliers de personnes.»
trad. Binason Avèkes
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