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A l'élection du bureau de l'Assemblée nationale, trois moutons noirs ont reçu chacun une somme X pour voter selon la volonté de M. Yayi. Honteux de son échec et pour parer au bruit qui court sur ces scandaleuses transactions, Yayi Boni demande au chef des moutons noirs de produire un démenti formel des allégations de sommes perçues, contre une ristourne supplémentaire de 10% de X. Sachant que cette ristourne constitue le ¼ de la somme Y touchée par chaque député FCBE dans le cadre des procurations, qui pour ce parti représentent la bagatelle de 3, 3 milliards de FCFA, quel est la valeur de X ?
Lors d’une rencontre intervenue hier entre l’ancien et le nouveau président, et consacrée à cet effet, M. Jonathan a présenté un résumé de ses notes de transmission et une copie du rapport de la Conférence nationale à M. Buhari. Cette rencontre entre dans le cadre de la préparation de la passation de pouvoir entre les deux hommes. Tout est donc prêt pour l’inauguration de M. Buhari prévue pour ce jour. Plus de 50 Chefs d’Etat ou de gouvernement sont attendus à la cérémonie qui se déroulera à Eagle Square à Abuja, placée sous haute sécurité. Le président béninois, M Yayi Boni sera sans doute de la partie.
L’élection du bureau de l’Assemblée nous a montré ce à quoi tiennent nos soi-disant représentants : l’argent, money, akwè, owo, etc… Zéro valeur ! Pour eux, le mot honorable n’est qu’un masque commode. Un jour on dira : « Déshonorable comme un Honorable »…
Faire la politique en Afrique c’est être promis à très court terme à la propriété d’un îlot d’opulence dans un océan de pauvreté. Cette promesse est naturelle aux yeux de tous et nul n’a à s’en justifier.
La FCBE soutient que Marcel de Souza a trahi. Alors que le décompte nominatif global des députés ayant voté pour AH est de 42. Donc si la FCBE est si sûre d'elle-même c'est qu'elle a des assurances qu'un ou deux députés qui prétendent avoir voté pour AH ont en vérité voté pour elle.
A ceux qui, subtilement se font l’avocat de PIK avec sa connerie endimanchée s/c de Nouvelle conscience, il faudrait dire, surtout s’ils passent pour intellectuels, que le principe de responsabilité recommande de jeter les bébés PIK et consorts avec l’eau du bain Yayi
Maintenant que AH en tant que Pdt de l’Assemblée et du PRD peut être utile au présidentiable, certains malins nous rappellent que PIK a été son Dircab. Mais où était le Dircab quand l’allié puis le « 1er Ministre » de Yayi collaborait au Holdup qui allait tuer AH ?
En 1986, Yoweri Museveni disait : « Aucun président africain ne devrait rester au pouvoir pendant plus de 10 ans. » Or, il en est à sa 29ème année à la tête de l’Ouganda. Preuve s’il en est qu’il ne faut jamais ajouter foi à ce que disent nos présidents sur la durée de leur règne.
Le Général Muhammadu Buhari a la réputation d'un dirigeant intraitable avec la corruption ; il la doit à l’intransigeance morale et la rigueur qui ont marqué son règne militaire dans les années 80. Aujourd'hui, bien que devenu civil et démocrate converti, il est toujours perçu comme un homme à poigne qui embastille plus vite que son ombre. Et la rumeur veut que tous les corrompus présumés tremblent en entendant son nom. Cette réputation a favorisé son élection, car les Nigérians ont le rêve paradoxal d'en finir avec la corruption dans un pays où ce fléau est national.
Certaines indiscrétions lâchées par le Ministre De Souza dans sa dernière conférence de presse larmoyante jettent une lueur assez crue sur ce qu’on pourrait appeler la dynamique de l'élection du bureau de l’Assemblée, et son moteur à trois temps. Ces confidences montrent aussi la stratégie gagnante sonnante et trébuchante de l’AND et de son chef Aditi Houdé. On se souvient que le Berger Houdé, à la veille de l’élection du bureau de l’Assemblée, s’en était venu, pleurnichant la fuite de trois de ses moutons indociles vers les verts pâturages du pouvoir. On était censé croire que cette fuite était l’œuvre égoïste des seuls concernés, qui ont trahi leur chef de fil au moment où il avait le plus besoin d’eux. Mais à bien écouter les indiscrétions du Ministre De Souza, on se fait une idée assez édifiante de ces tractations, entre ententes illicites et tactiques concertées au niveau des députés qui ont par ce jeu optimisé leur gain financier dans ce vaste marché de dupes et de milliards que constitue l’élection du bureau de l’Assemblée nationale, dans un système politique béninois totalement pourri.
Il faut replacer ce match législatif dans le contexte de la disparité léonine imposée par le régime autocratique de Yayi depuis 2006, et qui a connu son apogée avec le holdup électoral pour apprécier à sa juste valeur la victoire de AH, et non pas seulement à l’aune apparente du score des 42/41
On apprend que le général Buhari s'est envolé hier pour Londres. À une semaine de son investiture, ce voyage à l'extérieur, le premier qu'il aura effectué après son élection le 28 mars dernier, a étonné plus d'un, à commencer par son entourage politique immédiat. Le prétexte officiel fourni par le porte-parole du président élu, M. Malam Garba Shehu, cité par le journal The Punch, est que : « le général Buhari va profiter de l'occasion de cette visite pour prendre un repos plus que mérité en prévision de son investiture du 29 mai. »
Il y a quelque chose d'inquiétant dans le quasi-jeu égal du score final de l'élection du président de l'Assemblée nationale qui s'est soldée par la victoire à 42/41 de ceux qu'on appelle déjà l'opposition. Sous-entendu qu'il y a dans cette dénomination une illusion politique délibérée que le temps se chargera de dissiper. À preuve, de 50 à la proclamation officielle des résultats, ces soi-disant députés de l'opposition ont vu leur nombre se réduire dangereusement à 42. Ce qui veut dire que huit d’entre eux ont repris le chemin des verts pâturages du pouvoir. Déjà avant cet exode immoral, à coups de violation flagrante de la constitution lors de la campagne, de non-respect de la parité médiatique, travers consubstantiel au régime autocratique de M. Yayi ; à coups d’engagement ouvert du chef de l'État aux côtés d’un parti au mépris du devoir de stricte neutralité qui sied à son rang, à coups d'utilisation des moyens de l'État, d'instrumentalisation des institutions de la république et pour finir, grâce au jeu concerté pour ne pas dire la division institutionnelle du travail de tripatouillage des résultats entre la Cena et la Cour constitutionnelle.
Le sieur Joel Aïvo fait l’éloge du temps. Pour ce “jeune” pressé qui n’a pas su se retenir de tomber dans les rets de Yayi pour quelques miettes, venir philosopher sur les vertus de la patience est une escroquerie éthique minable, grosse comme le nez au milieu de la figure
Alors qu’il n’était pas censé être à l’Assemblée car sous procuration, 2Souza le beauf, y aboula. Envoyé d’en Haut pour débaucher en direct live 1 ou 2 maillons faibles de l’opposition contre des sommes vertigineuses. Manque de Bol tous les canards boiteux de l’opposition étaient mis sous serre de la procuration
A 42/41 on peut penser que le vote au perchoir était serré. Mais sachant que les 42 voix de AH reflètent l’écrasante majorité du peuple et que les 41 députés de Yayi en amont ou en aval ne représentent bien souvent qu’eux-mêmes, alors on relativise cette tragique quasi-égalité
C’est quand même curieux de constater qu’en Afrique francophone, de la CI au Congo en passant par le Togo, dès que les intérêts du régimes coïncident avec ceux de la France, soudain, il n’y a plus ni guerre ni coup d’État. Tout est pour le mieux dans le meilleur des Françafrique !
Même l’idée de se lancer à corps perdu dans la recherche d’une majorité monstrueuse, faite de bric et de broc achetés à coups de milliards nationaux montre comment en Politique, Yayi Boni est gouverné par la pensée magique et la violence symbolique. Mais on ne peut pas berner tout le monde tout le temps
Paraît-il que de plus de 2000 avant les élections, le nombre de ceux qui se pressaient chaque jour autour de Jonathan dans son Palais d’Aso Rock décrut à 30 le dimanche où son échec se profila sur les écrans. « Le Malheur disait Balzac, a ceci de bon qu’il nous apprend à connaître nos amis »… Et surtout à les compter, dira-t-on en l’occurrence
Dans l’Affaire de Watergate, c’est assez curieux qu’à peine certaines voix ont demandé la démission du Ministre que Yayi Boni l’a accordée. Lui qui d’habitude traite ce genre de demande par le mépris obstiné. Yayi Boni est irrationnel et méprisant envers les siens mais rationnel et craintif envers les Blancs. Tout le contraire d’un homme digne !
Pourquoi Houde s’empresse-t-il d’annoncer que 3 de ses députés se sont vendus à Yayi ? Si 3 de ses filles s’étaient vendues à un proxénète, il le crierait sur les toits ? Mort de honte ne se serait-il plutôt pas terré dans le silence ? Et si au contraire, la vente était concertée, en parlerait-il ? A moins que, concertée, elle ne fût point assumée…
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