BABILOWN~Mawolè

Bio Tchané Plonge dans la Mer Rouge

Mobilisation contre la révision opportuniste de la Constitution:Abdoulaye Bio Tchané adhère au « Mercredi rouge »   Le mouvement « Mercredi rouge » s’agrandit de plus en plus. Hier, lundi 19 août 2013, il a reçu un soutien de taille.

Celui d’Abdoulaye Bio Tchané, président de l’Alliance pour un Bénin triomphant (Abt). Ancien candidat à la présidentielle de 2011 Abt, a déclaré adhérer au mouvement « Mercredi rouge » au cours d’une rencontre qui s’est tenue à son cabinet à Cotonou avec le Front citoyen pour la sauvegarde des acquis démocratiques. Abdoulaye Bio Tchané est donc engagé contre la révision opportuniste de la Constitution du 11 décembre 1990. C’est un poids lourd de l’opposition qui vient d’afficher clairement sa position dans ce débat controversé qui occupe l’actualité nationale depuis peu. Une position qui, selon plusieurs observateurs, fera tâche d’huile. Dans les prochains jours, à compter de demain, confient-ils, le « Mercredi rouge » devrait évoluer autrement car le gouvernement s’obstine à faire aboutir le projet décrié. Autrement dit, les mouvements de contestations prendront encore plus d’ampleur avec la décision « très applaudie » d’Abdoulaye Bio Tchané  …suite

Menaces sur la Vie de Célestine Zanou : la DCBD Communique

Yayi Boni et les Deux Créatures de Dieu

Dans sa réponse sibylline au message de la conférence épiscopale sur « le malaise politique actuel et la révision constitutionnelle » M. Yayi Boni a demandé pitié sur sa tête en excipant du fait qu'il était une créature de Dieu et, en tant que tel, avait droit à la vie. Selon son argumentaire, conformément aux enseignements du Livre saint et de Jésus lui-même, nul n'a « le droit de détruire toute créature que le Père Céleste a façonnée de sa main » ; et s’ensuit toute une enfilade d'arguments sibyllins tous plus malicieux les uns que les autres… Mais en ce moment anniversaire de la disparition corps et âme de notre concitoyen  Dangnivo Urbain, sans vouloir le moins du monde rivaliser de malice avec Yayi Boni, nous aimerions dans la douleur et la souffrance lui retourner la même question, en sa qualité officielle de chef du gouvernement et aussi ( chose hélas souvent perdue de vue) en sa qualité non-officielle de croyant dont il ne fait pas mystère. Dangnivo Urbain est-il oui ou non une créature de Dieu ? Et si oui pourquoi la destruction de sa vie est-elle restée sans suite à ce jour, nimbée d'un mystère qui ne fait plus mystère à la conscience du peuple, et que l'histoire tôt ou tard révèlera au grand jour ? D'ailleurs, du juge Cɔovi au journaliste Hunvɔ en passant par Dangnivɔ et Mme Sohunji-Agbosu, elles sont légions ces créatures de Dieu dont les morts violentes sous les tristes tropiques yayistes sont restées sans suite.

Alors y aurait-il en matière de créature de Dieu deux poids et deux mesures ? Y aurait-il deux sortes de créatures de Dieu ? D'un côté ceux (ou plus exactement celui) dont des menaces hypothétiques sinon douteuses sur leur vie méritent que tout un pays et son destin soient mis en branle, que l'opprobre internationale soit jetée sur son image, que des innocents soient maintenus en prison en dépit de décisions de non-lieu leur rendant justice ? Et, de l'autre côté, la lie pouilleuse des laissés-pour-compte de la créature de Dieu, dont le sang peut baigner la terre et les corps flétris de meurtrissures remplir ses entrailles sans que leurs assassins-- ces destructeurs de créatures divines sans foi ni loi--soient connus, révélés au grand jour et rendent compte de leurs crimes odieux ? Aminou Balogun

L’Afrique en son Espérance Magique

Halte à l'Afrique engoncée dans son indifférentisme magique ; cette façon de croire qu'il n'y aura pas de différence entre une société sans écriture et une société ayant eu et pratiquant activement l'écriture ; une société dictatoriale, qui fait de la démocratie une mascarade, et une société réellement démocratique ; une société qui valorise la pensée et son autonomie et une société aliénée et insensible à la nécessité de penser par soi ; une société qui adhère à ses propres systèmes symboliques, et une société d'aliénation symbolique ; une société de travail, de transformation et une société qui attend tout du travail et de l'intelligence des autres

qu'on se contente d'acheter à coups de bradage de matières premières. Pendant combien de temps encore, le système de rapports et d'existence modélisé par la traite négrière continuera-t-il de cacher à l'Africain le caractère intenable de sa posture anthropologique ? Cette espérance magique sans lendemain ! Amida Bashô

Bénin : Terre des Opérations

Le Bénin connaît actuellement une orgie d'opérations en tout genre fortement médiatisées et dont les slogans se proclament sur tous les tons et sur tous les toits médiatiques du pays aux mains du gouvernement : --Opérations   JAPATA. --Opérations 10 millions d'âmes 10 millions d'arbres. --Opérations éducation avant tout.

--Opérations éducation pour tous. --Opérations « Attaquons la terre ». Le Bénin est-il devenu la terre des opérations ; ou tout ceci n'est que calcul, opération médiatique pour endormir le peuple ? Aminou Balogun

Bénin : Quand le Pays d’Obama s’Intéresse à Nous

Ngugi wa Thiongo : Au Nom de la Mère

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Bénin : L’Insoutenable Légèreté des Êtres Politiques

Aujourd'hui on se rend compte qu’une bonne partie des gens qui luttent contre Yayi Boni, notamment à partir du point crucial de la révision de la constitution, sont ceux-là mêmes qui, au tournant de 2006 et tout au long de son premier mandat, se sont fait les chantres de la gloire de sa marche, de sa démarche et de son marché politiques triomphants. Aujourd'hui, de Talon à Dosu, de Yahuédehu à Tévoéjrè, certains se dédisent en douce ou s'insurgent, d'autres s'inscrivent en faux contre les visées diaboliques et politiquement insanes de leur héros d'hier. Sans même prendre le temps de faire leur mea culpa, de s'excuser de l’autoritarisme insolent et de la passion aveugle avec lesquels ils amenèrent cet inconnu dans l'espace politique béninois, en assurant au

peuple que c'était l'homme de la situation, en participant à, et en couvrant tous les coups bas, les excès et les crimes de son régime dont ils se sont fait sans état d'âme les suppôts et les bénéficiaires intéressés. Ce vide de transition moral laisse pantois et ne fait qu'accroître rétrospectivement l'insoutenable légèreté de ces êtres politiques douteux. Amida Bashô

Letter from Lagos: Madmen and Specialists

Religion is close to theatre; much of its power comes from the effects of staging and framing. And in a play about a preacher, theatre easily becomes religion. The performance of Wole Soyinka’s 1964 farce “The Trials of Brother Jero,” which I saw recently in Lagos, was not dissimilar to my experience at a Pentecostal church about two weeks later. “The Trials of Brother Jero” centers on a prophet, one of the many freelance Christian clerics of dubious authority that have proliferated in Nigeria. Charlatans are not charlatans all the way through: if they didn’t believe at least a little in what they were selling, it would be difficult for them to persuade others. “In fact, there are eggs and there are eggs,” Brother Jero proclaims in his first soliloquy of the play. “Same thing with prophets. I was born a prophet.” This element of make-believe is true of both prophets and actors, and so in a play like “Brother Jero” the point is doubled: both acting and religion have an imprecise relationship with the truth. The performance I saw was at a beautiful independent theatre called Terra Kulture, on Victoria Island, an upscale neighborhood of the city. Brother Jero—“Velvet-hearted Jeroboam, Immaculate Jero, Articulate Hero of Christ’s Crusade”—was played with slinky, mellifluous deviousness by Patrick Diabuah as equal parts Hamlet and Wile E. Coyote. The play was fast, funny, wordy, and physical, and it sent up deception for the two-way street that it was: an eyes-half-open transaction between the deceiver and the deceived. “Go and practice your fraudulences on another person of greater gullibility,” says one of Jero’s marks shortly before he, too, is flattered—drawn in with sweet words and gleefully defrauded. continued

Pierre Urbain DAGNIVO 3 Ans Déjà

Demain 17 Août 2013, Pierre Urbain DAGNIVO, il fera exactement trois ans que tu as mystérieusement disparu ! Où que tu sois la vérité triomphera un jour. Yeyinou Vioutou

Révision de la Constitution : l’Église Donne Priorité au Consensus

Message de la Conférence Épiscopale du Bénin sur le Malaise Politique Actuel et la Révision de la Constitution

 

Le Nigeria est Maudit, selon Obasanjo

Olusegun Obasanjo a livré ce qui semble son évaluation la plus cynique quoique franche du Nigeria, en estimant que si les Nigérians ne sont pas prêts en 53 ans d’indépendance à juger aucun de leurs leaders dignes d’éloge, c’est que « nous sommes maudits et ensorcelés, et nous devons aller en enfer ! » Dans son discours, ambigu qui pourrait s’appliquer à lui-même,  Obasanjo a aussi ouvertement critiqué son ex-adjoint à la présidence du Nigeria, Atiku Abubakar, et l’ancien gouverneur de l'Etat de Lagos, Bola Tinubu, comme «défaillants et corrompus. » « Ce n’est pas seulement une question de leadership», a-t-il dit. « Si nous parlons de bon leadership, nous devons également parler de bons condisciples. Si nous parlons de droit de l'homme, nous devons également parler de devoirs et d’obligations de l'homme. Il est triste que, après 53 ans d'indépendance, nous n'ayons pas de chef de file que nous pouvons féliciter. Le problème en Afrique est que quand une personne accède au pouvoir, il ne voit rien de bon dans ce que son prédécesseur a fait. Condamnons, oui, mais avec prudence. »  Obasanjo a fait ces remarques à Ibadan dans un discours lors du 4e Sommet annuel de développement durable, organisé par le Centre pour le développement durable, Université d'Ibadan, en collaboration avec le Réseau africain de développement durable. Il a classé Atiku Abubakar, qui a travaillé avec lui pendant huit ans, et Tinubu, parmi la nouvelle génération de dirigeants qui ont conduit le Nigeria à l’échec en raison de la corruption. Obasanjo a également compté les anciens gouverneurs de Bayelsa, Edo et du Delta, Diepreye Alamieyeseigha, Lucky Igbinedion et James Ibori respectivement, dans cette catégorie. « Nous avons eu quelques personnes qui avaient moins de 50 ans dans des postes de direction», a-t-il dit. « L'un d'eux était James Ibori, où est-il aujourd'hui? L'un d'eux était Alamieyeseigha, où est-il aujourd'hui? L’un d’eux était Lucky Igbinedion, où est-il aujourd'hui? Le plus jeune était le Président, (Salisu) Buhari, tout le monde se souvient encore de ce qui lui est arrivé. Vous avez dit que Bola Tinubu est votre maître. Ce que Buhari a fait n’est rien à côté du mal que Bola Tinubu a fait.

Nous les avons destitués. Mais sous nos tropiques, nos mauvais hommes se tiennent par le coude. Le type a affirmé qu'il est diplômé de l’Institut Supérieur d’Etat d’Ibadan, mais le gouverneur (d’Oyo) est allé l’Institut et a nettoyé les archives de toute trace de preuve contraire. Je voulais quelqu'un qui me succède, j'ai donc pris Atiku. En un an, j'ai commencé à voir le genre d’homme qu’était Atiku. Et vous voulez que je le laisser y arriver ? » Salisu est l'ancien président de la Chambre des représentants qui a été révoqué pour falsification de diplômes prétendant qu'il a fréquenté l'Université de Toronto. Alamieyeseigha a été destitué et condamné pour blanchiment d'argent, tandis que Igbinedion est également un ex-détenu pour la même infraction. Ibori purge actuellement une peine de prison au Royaume-Uni pour le même crime. M. Obasanjo a déclaré que parmi la génération de Nigérians qui critique le pouvoir actuel, seule une infime fraction est au-dessus de tout soupçon. «Certains d'entre vous qui condamnez le pouvoir y seront demain et ce sera une autre histoire. Seulement très peu sont réellement bons », a t-il dit. amené et Trad. par Binason Avèkes

Bénin : Carnet d'un Retour au Pays Natal (11)

En dehors du fait d'être “originaires du Nord” et que l'un succède à l'autre en actualisant sans complexe l'inspiration régionaliste dont celui-ci fut potentiellement habité, Kérékou et Yayi Boni ont un autre point en commun : cette façon qu'ils ont d'être « le père de la nation. », “Père de la Nation” non pas au sens métaphorique ni figuré mais à la lettre et au sens propre. En effet l'expression « père de la nation » colle bien à Kérékou, en ce qu'il n'existe certainement pas beaucoup de maisons au Bénin--notamment au sud --où une femme n’ait porté un enfant de lui ou été passées par ses armes sexuelles. Chez Kérékou, la possession du sud passe d'abord et avant tout par la possession sexuelle de la femme du sud, et il a passé le plus clair de son temps à les culbuter, les enculer, les ensemencer à son gré et à sa fantaisie. Cette prolifération n'a pas été sans incidence sur ses succès électoraux pendant la partie démocratique de son long règne. Comme on le voit, Kérékou assume l'expression de « père de la nation » dans l'acception morale et biologique du terme. Yayi Boni quant à lui endosse l'expression « père de la nation » au sens propre plutôt d'un point de vue pédagogique. Non qu’il ne participe à sa manière à la chasse aux dames, a leurs culbutes sexuelles, notamment les femmes d’autrui, et tant qu’à faire du sud. Du reste, de Maga à Yayi Boni en passant par Kérékou, la femme du sud n'est pas seulement un appendice domestique bonne à posséder mais c'est aussi une bonne carte de visite politique qui permet d'endormir la vigilance régionaliste des clients et alliés politiques du sud si indispensables pour accéder à la magistrature suprême. Sur le modèle cartésien du cogito « je pense donc je suis », l'homme politique du Nord qui vise la présidence, se fait fort d’être chrétien ou le devient-- comme Maga, ou Yayi--puis, il s'affuble de sa femme phare du sud suivant le syllogisme insidieux et faussement cartésien :

« j'épouse une femme du sud donc je ne suis pas régionaliste, etc. » Pour en revenir au sujet, le point de vue pédagogique dans lequel Yayi Boni assume au sens propre l'expression « père de la nation » est celui du père fouettard, du père qui pour un oui ou pour un non se jette passionnément sur ses enfants et leur inflige une correction qu’il juge méritée. Et il le fait avec son cœur et tout son corps, souvent avec passion, à la limite de la folie. Et quand il s'y met, Yayi Boni démontre ses qualités de pugiliste et son naturel impulsif. Il y va à coups de directs et de crochets, à coups de pieds et n'hésite pas à assommer sa victime d'un déluge de taloches qui partent dans tous les sens. Souvent la victime s'en sort vivant quoi que passablement amochée -- certains journalistes qui s'acoquinaient avec lui ont eu le privilège de cette séance de tabassage présidentiel. Mais parfois certaines de ses victimes y laissent leur vie. Il paraît que DANGNIVO en est l’exemple le plus inhumain… Binason Avèkes

Afrique le Pays où les Funérailles sont une Fête

Mali : La Généralisation Spontanée du Capitaine Sanogo

Au Mali, le capitaine Amadou Sanogo, auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012, a été promu général de l'armée malienne, ce mercredi 14 août, en Conseil des ministres. Sa promotion du grade de capitaine à celui de général intervient trois jours après le second tour de l’élection présidentielle remportée par Ibrahim Boubacar Keïta. Les résultats officiels devraient être publiés jeudi 15 août. Réuni ce mercredi 14 août à Bamako, le Conseil des ministres a validé la nomination du capitaine Sanogo au grade de général de corps d’armée. « L’information est officielle », a précisé le porte-parole du ministère malien de la Défense, Diarran Koné. Il faut désormais l’appeler général, ou encore le général Amadou Sanogo. Et pour être précis, un général de corps d’armée, c’est-à-dire quatre étoiles. C’est le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, qui vient ainsi de promouvoir le capitaine auteur du coup d’Etat du 22 mars 2012, condamné par la communauté internationale et par une partie de la classe politique malienne. Un proche de Sanogo, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, actuel ministre de l’Intérieur, a également été promu général, de même que le colonel Didier Dacko, chef des opérations militaires de l’armée malienne, dans le nord du pays. Le putsch du 22 mars 2012, commandité par le capitaine Sanogo, avait renversé le président élu Amadou Toumani Touré et précipité la chute du nord du Mali, aux mains de groupes islamistes armés liés à al-Qaïda et de la rébellion touareg. Pendant neuf mois, ces groupes jihadistes y ont commis d’innombrables exactions avant que la France n’intervienne. En janvier 2013, via l'opération Serval, la France est intervenue militairement pour bloquer l’avancée des islamistes qui avaient pris les principales villes du nord du Mali et, finalement, pour les reprendre. Human Right Watch dénonce une décision «honteuse» Après le coup d’Etat, sous la pression internationale, le capitaine Sanogo a rendu, rapidement, le pouvoir aux civils tout en gardant, néanmoins, une capacité de nuisance à Bamako.

Dans un souci apparent de le maîtriser, il a été nommé à la tête du Comité militaire de suivi de la réforme des forces armées, en août 2012, et installé, en février de l’année suivante, par le président de transition, Dioncounda Traoré. Pour l’ONG Human Rights Watch (HRW), cette promotion du capitaine Sanogo est « honteuse ». L’organisation de défense des droits de l’homme estime qu’au lieu d’être « récompensé », il devrait faire l’objet d’une enquête « pour son implication présumée dans des actes de torture et des disparitions forcées » suite au coup d’Etat. Les Maliens dans l’attente des résultats Cette promotion directe d'Amadou Sanogo du grade de capitaine à celui de général intervient trois jours après le second tour de l’élection présidentielle, remportée par l’ex-Premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, qui était très discret au moment du coup d’Etat, et alors que les Maliens attendent toujours la proclamation des résultats officiels. Ils devraient être publiés, jeudi 15 août, à partir de 10 h 00, heure locale. Il n’y a pas de surprise attendue. Soumaïla Cissé, ex-ministre des Finances et farouche opposant au putsch du capitaine Sanogo, a reconnu sa défaite, sans même introduire de recours devant la Cour constitutionnelle. Lire la suite

First Ladies as public Inconvenience

Nigeria : APC Donne des Maux de Tête à Jonathan

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Al-Mustapha: Lagos' Appeal Could Ignite Ethnic Distrust

A retired police commissioner, Alhaji Ibrahim Ahmed Babankowa, Wednesday declared that “the steps taken by the Lagos State Government on the persecution of the former Chief Security Officer to the late Head of State, General Sani Abacha, Major Hamza Al-Mustapha, have the potential of consuming the All Progressives Congress (APC). Babankowa urged the Lagos State Government to retrace its steps, pointing out that the issue has the capacity to rekindle the distrust between the people of Hausa/Fulani extraction, on one side, and the Yorubas, on the other. “The way and manner the North received this serving military officer on his home coming and the calibre of highly placed individuals that received him in audience was instructive that the region and the silent majority are solidly sympathetic to him," he said. Addressing journalists at his residence, Babankowa added: “From what I have seen so far, I have no doubt in my mind that this current step would harm the relationship across borders against the backdrop of interpretation and understanding of a layman who are simply in the majority here. “I have seen the case file and the grounds for appeal by the Lagos State Government. It would be safe to say that they are trying to exhaust all legal means to satisfy the Abiola family in particular and the Yoruba race in general. But the danger inherent in such judicial expedition is the risk of the relationship with our people.” Babankowa said the decision of the Lagos State Government to appeal Al-Mustapha's acquittal at the Supreme Court might not be unconnected to the resolve to satisfy Abiola family, but cautioned that “while doing that, conscious steps should be applied to avoid harming the larger interest." On the registration of APC, Alhaji Babankowa said: “The days of PDP in power are numbered, and we are waiting patiently for the right time to kick them out of power and we are doing our best to knit together a strong and united opposition party. We are equally conscious of saboteurs who feel threatened by the growing strength of the new mega opposition party across the country. “PDP has nothing to show for the whole length of period they had dominated the political circus and we believe the time is ripe to call their bluff and save the system from further bastardisation." Meanwhile, following the disclosure by the Lagos State Attorney-General and Commissioner for Justice, Mr. Ade Ipaye, that his ministry had appealed against the judgment of the Court of Appeal, which discharged and acquitted al-Mustapha and Mr. Lateef Shofolahan, over the murder of Kudirat Abiola, a copy of the filed notices of appeal obtained by THISDAY yesterday, showed that the appeal was filed on 14 grounds at the Supreme Court…. continued

Selon une étude, les religieux sont moins intelligents que les athées

Thousands evicted from Nigeria slum homes, Amnesty says

The rights group said 9,000 people have already been forced from their homes during the first phase of the plans. "The effects of February's forced eviction have been devastating," said Amnesty's Oluwatosin Popoola. A local official told the BBC that displaced residents would get priority when new houses became available. Slums have sprung up all over Lagos as a result of people pouring into the overcrowded city in search of work. Disease risk Amnesty has published satellite images showing what it said was "a densely populated area'' that was razed to the ground in February. The group said it took the images to disprove claims by government officials that the affected area was a rubbish dump. Amnesty said residents were now sleeping in the open, at risk of disease and bandits, and that thousands of people have lost their livelihoods along with their homes. The report calls on Lagos authorities to halt the forced evictions. The BBC's Will Ross, in Lagos, says the sight of bulldozers moving into slum areas at dawn and flattening people's homes is a familiar scene, happening more and more in cities across the continent.

Bringing some order to this chaotic city of more than 15 million people is a huge challenge for the state government, our correspondent says. Critics say the wealth gap is widening as those forced from their homes can only dream of owning an apartment in the new developments that are replacing the city's slums. "We want the state government to remember that we are not animals," Tunde Aworetam, a pastor in the affected community, is quoted as telling a press conference. One woman who was evicted told the BBC's Focus on Africa programme that she had gone to the local government, but did not expect any support. continued

Ghana,Takoradi : la Prostitution pour une Bouchée d’Akasa

La pauvreté et l'appât du gain facile constituent un mélange explosif d'ingrédients pour la prostitution. A Takoradi, ce sont les deux facteurs qui attirent un nombre important de jeunes filles mineures dans la prostitution, poussant le prix de la passe à la baisse, et dans des profondeurs aussi abyssales que 50 pesewas, soit un peu moins de 120 francs CFA ! Les filles, constituées en grande partie de décrocheuses scolaires, de migrants des zones rurales et d’enfants issus de foyers brisés, se

trouvent normalement dans la zone de Zenith du quartier central des affaires et le long de certains hôtels situés le long des plages de Takoradi. Mais elles squattent souvent les structures mises en place au stade Essipong par les travailleurs chinois…. continued

Zimbabwe : les Raisons de L’Écrasante Victoire de Mugabe

Go To Court If We Libelled You, APC Tells Jonathan

The All Progressives Congress (APC) has challenged President Goodluck Jonathan to go to court if he felt libelled by the Interim National Chairman of the (APC), Chief Bisi Akande’s description of his presidency as kindergarten in disposition. In a statement issued in Accra yesterday by its National Publicity Secretary, Alhaji Lai Mohammed, the party said that Chief Akande merely told the truth by his characterisation of the Jonathan presidency, and added ‘’Isn’t truth a defence in libel? It also said that there is nothing strange or wrong in criticising a democratically-elected President; after all he is not an Imperial President, a Monarchy or an Emperor.” APC said nothing confirmed Chief Akande’s assertion that Jonathan is running a kindergarten presidency than the  crude manner it responded to the frank but constructive criticism by the APC National Chairman. ‘’In the true character of this presidency, its increasingly irreverent and undignified spokesman failed to respond to the  issues raised by Chief Akande, and instead chose to haul abuses at a man who is old enough to be his father. “Such irresponsible act does no credit to the spokesman or the president he is serving, and Nigerians will definitely not forget such crudity in a hurry. ‘’Where is the presidency’s response to Chief Akande’s assertion that he has written two letters to the President over the serious challenges facing the country, without getting a response? Where is the presidency’s response to Chief Akande’s assertion that President Jonathan is witch-hunting political opponents? These are the issues that Nigerians are interested in, not how many hours the President sleeps at night because he is supposedly working tirelessly. ‘’In any case, if indeed this President is working tirelessly, we need to ask who he is working for, because Nigerians have yet to feel the impact of his administration. They are also not interested in the fact that the President once served as a deputy governor, governor and Vice President, because the experiences he supposedly garnered from doing so have not impacted positively on his duty as President. continued

La Défection Éhontée de Miss Madugu

Comment expliquer le silence de nécropole de Miss Madugu maintenant qu'il y a à nouveau besoin de crier contre le tripatouillage opportuniste de la constitution ? Elle qui hurlait sur tous les toits en 2005 et 2006 lorsque Kérékou sortait ses tentacules velléitaires de perpétuation au pouvoir et que ses sbires s'activaient pour réviser la constitution afin de l'y aider. Elle qui était devenue la pasionaria d'une citoyenneté de vigilance démocratique, de rationalité politique, de refus des compromissions et de la corruption des mœurs sociopolitiques, comment comprendre sa défection maintenant que, plus qu’ à l’ère Kérékou, le risque révisionniste est là, gros comme le nez au milieu de la figure ? Comment expliquer autrement que par la conscience régionaliste, le deux poids deux mesures, le fait que la main invisible qui manipulait la marionnette démasquée qu'elle apparaît rétrospectivement en 2005 est la même main à peine invisible qui la

réduit au silence et à l'inaction, à une passivité honteuse et méprisable. Comment l’expliquer aussi autrement que par la volonté d'une continuité. Hier Madugu criait contre la révision de la constitution parce que c'était le seul moyen de faire venir au pouvoir un autre Nordique, sous les dehors d'une alternance héroïquement démocratique. Aujourd'hui elle fait la morte pour que le même Nordique continue de détenir le pouvoir présidentiel dont elle profite et jouit à perdre haleine.

article idem

Madougou et l’Anguille sous la Robe Rouge

Est-ce par hasard, ou par lapsus qu’en quittant le gouvernement, Madugu a porté une robe rouge lors de la cérémonie de passation de service où elle a tout fait pour que le concert d'éloges à son endroit soit concordant à la limite de la dithyrambe ? Y voir un clin d’œil au Mercredi rouge où son absence eu égard à son passé est détonante, relève-t-il d’un délire associatif à l’état pur? Rien n’est moins sûr…? Avec le temps, on verra l’anguille sous la robe rouge… Lire aussi : La Défection Éhontée de Miss Madugu

World Athletics 2013: Okagbare Wins Long Jump Silver

Nigerian athletics hopeful in the ongoing World Athletics Championship in Moscow, Russia yesterday stunned the world by winning a silver medal at the event. She also won her heat without pressure in a timing of 11.03 seconds. But American English Gardner was the most impressive qualifier in the contest with a timing of 10.94 seconds while Jamaicans Kerron Stewart (11.02), and double Olympic champion Shelly-Ann Pryce (11.14) also qualified. Philip finished third in her heat in 11.29 seconds to reach the women’s 100m semi-finals. Meanwhile former world and Olympic champion Christine Ohuruogu qualified for the 400m final in style at the world championships. The British captain won her heat in a season’s best of 49.75 seconds, behind only reigning champion Amantle Montsho. Andrew Osagie

reached the 800m final with a time of one minute 44.85 seconds, but Michael Rimmer missed out.  Shara Proctor finished out of the medals in sixth place in the long jump with a best of 6.79 metres. Hannah England (1500m), Will Sharman (110m hurdles), Nigel Levine (400m) and Asha Philip (100m) qualified for semis. Ohuruogu paced her semi-final superbly, coming from some distance behind after 200m and powering past American Natasha Hastings in the closing stages. continued

Jonathan: I'm Eligible to Run for Second Term

Carnet d'un Retour au Pays Natal (10)

Sur son Refus de Participer au Gvt : Communiqué du PRD.

COMMUNIQUE du PRD   Au sujet du refus de participation du PRD au Gouvernement. Dans le cadre des consultations politiques qui ont précédé la formation d’un nouveau Gouvernement, le Président de la République Dr YAYI BONI a reçu en audience Me Adrien HOUNGBEDJI Président du PRD le samedi 10 août 2013 au Palais de la République. Aux termes des échanges empreints de la plus grande courtoisie, il est apparu des divergences entre les deux interlocuteurs sur l’appréciation de la situation dans notre Pays le Bénin. Le Président Adrien HOUNGBEDJI a confirmé à cette occasion, l’analyse faite par le PRD depuis son Congrès du 15 février 2012 et renouvelée par voie de communiqué à l’occasion de ses différentes prises de positions : le Bénin traverse une grave crise politique, économique, sociale et morale dont la résolution exige la mise en commun de toutes les intelligences et de toutes les énergies, à l’issue d’un dialogue  inclusif et constructif entre toutes les forces politiques sur la gouvernance du Pays, et ce à l’initiative du Président de la République. C’est pourquoi, tout en restant disponible pour contribuer au développement du Bénin, le PRD a estimé qu’il ne saurait en l’état participer à un gouvernement en l’absence de dialogue politique inclusif débouchant sur un Gouvernement d’union nationale. Fait à Porto-Novo le 11 août 2013 Pour la Direction Exécutive Nationale Le Secrétaire Général Liste complète des membres du nouveau gouvernement de Boni Yayi (mise à jour)

Carnet d’un Retour au Pays Natal (9)

Où est donc Passée l’UA ?

Quand Yayi Boni était le Président de l’UA, il n’y avait pas de jour ni d’occasion où la presse ne fasse état des faits et gestes du Président, et de la vie de l’UA elle-même. Mais depuis que Yayi Boni a dû quitter la mort dans l’âme le trône de l’UA, la presse Béninoise– sous-entendu le système d’agences publicitaires  de Yayi Boni qui en tient lieu—est devenue muette sur le sujet.

Au Bénin, l’UA est retournée à la nuit africaine sans étoile d’où elle n’aurait dû jamais sortir n’eût été la présidence béninoise exercée par l’illustre Dr Thomas Boni Yayi tout de bleu vêtu… Où est donc passée l’UA dans l’imaginaire médiatique des Béninois ? Amida Bashô

WOLE SOYINKA'S 'DOMESTIC APPENDAGE' REVISITED

Cornelius Segun Ojo writes about Wole Soyinka’s penchant for the use of abusive words on people he dislikes without moral restraint ‘The people to fear are not those who disagree with you, but those who disagree with you and are too cowardly to let you know' (Napoleon Bonaparte) In 2006, I authored a piece titled: Gani Fawehinmi: A Reappraisal (see http://dawodu.com/ojo1.htm). I warned the chief that he risked his hard earned integrity over his emotional support for Nuhu Ribadu's nonsensical anti-corruption war. Though I feared some cosmetic supporters of the chief might resort to the now prevalent 'eebu tins' (verbal abuse), but I went ahead believing that as a Gani’s disciple, I was qualified to say something. As we all can see, I was vindicated, as the 'smart alec' Ribadu joined the train he hitherto condemned. Currently, I find myself in the same situation, joining issues with Professor Wole Soyinka, WS for short. He was one of those credible people I dangerously followed during the military era and whose leadership at the time strengthened the resolve of hundreds of Nigerian youths who believed him to confront state agents, even in the face of death. Unlike in Fawehinmi's case, I surely expect ‘eebu tins' this time, because a section of our society would see WS as the proverbial king who does no wrong, even when the king tramples on the society. Before now, I had wanted to comment on WS's disparaging remarks on fellow humans, the recent being the interview granted the abrasive online medium - Sahara Reporters on Achebe's death. I was appalled to read WS dismiss those he considered lesser in knowledge with unkind words. Lashing out at those who felt Achebe was a ‘father of African Literature', he described them as ‘silly' and being of ‘parlous knowledge'. Dismissing Adewale Maja-Pearce's work in particular, WS branded him an ‘inept hustler' and a ‘sterile literary aspirant.’ WS can only find time to read Nigerian literature on ‘Lagos Traffic' and most times tempted to ‘toss some out of his car window'. I concluded that WS being a giant could go away with his angry diatribe - that is what it means to be a giant - look down on others. But again, I felt that while younger writers may never measure up to WS's standards, great teachers I believe, don't throw away the works of others but encourage them through constructive criticism. I wonder how many students will not drop out of WS's hell of a class, where students have to shift through the bin to collect their works instead of a constructive feedback. Barely forgetting that episode, another issue, more embarrassing to WS compelled me to pick up my pen. It was at a press briefing in Lagos recently where WS took the First Lady to the cleaners on the altar of Nigeria's ‘roforofo' (muddy) politics. Among other unscrupulous tirades, WS described Mrs. Patience Jonathan as a ‘mere domestic appendage of power'. I was horrified that such a retrogressive remark came from WS at a time efforts are being made globally to perish the thought that a woman is worth not more than a domestic assistant. Though I started writing to express my dismay, I had to abandon the journey, fearing the ‘eebu tins'. However, the courage to return to the issue arose when again, WS called the First Lady ‘Madam Shepopotamus'. Thus, with the latest dirty lexicon, I concluded that WS breached public etiquette (The Yoruba culture frowns seriously at abusing somebody with his/her attribute/s - eebu ara). I reckoned that even if the 'golden boy' Amaechi is WS's son, the fact that he is born of a woman and that that woman must surely resemble Mrs. Jonathan, was enough for WS to show passion. Again, the fact that Mrs. Jonathan is a mother to some children meant she shouldn't have been so debased and humiliated for political reasons. More importantly, that she is the wife of the president was compelling enough for WS to respect the society she and the president represent. Culturally, it is indisputable that our society does not condone assault of any kind on womanhood. When a family brawls and the elders wade in, the man always take the bashings for being so 'poor and disgraceful' to engage the wife in a public 'show of shame'. As a school boy, I also can vividly recall that the greatest offence you can commit in school was to beat up a girl, to which punishment of a hard labour sufficed. Beyond Nigeria, almost everywhere, no society condones the type of attack WS gleefully visited on the First Lady. It's all so strange. It's not because womanhood is faultless, but it is because the woman carries such enormous responsibilities - immeasurable at that, for the society that her failings are treated with caution and decorum whenever correction is inevitable. continued

Dieu Sauve le Ghana

Le Ghana à beau être un modèle respectable de la démocratie en Afrique, – au pays des aveugles les borgnes sont rois -- l'état de cette démocratie nous force à reconnaître que ce modèle est loin d'être idéal. Notamment on doit à la vérité de reconnaître que les dernières élections ne sont pas exemptes de fraude, en dépit de la bonne volonté interventionniste du président en exercice de l'UA de l'époque, un certain Dr Yayi Boni tout de bleu vêtu… L'astuce et la fonction du jeu démocratique ont consisté à désamorcer l'explosion de la révolte sous prétexte de confier les plaintes de fraude de l'opposition au fonctionnement normal de la Cour suprême. Mais pense-t-on sincèrement qu'au terme de tous ses assises et délibérés, la Cour suprême ferait autre chose que de confirmer le verdict de la Commission électorale du Ghana ? Pense-t-on sincèrement que la Cour suprême du Ghana sortirait un avis qui dira au pouvoir de John Mahama : « eh bien cher Monsieur, après vérification des plaintes et justifications des un et les autres, il s'avère que vous avez été élu par fraude et il va falloir descendre de votre trône présidentiel » ? Évidemment non ! Et, conformément à l'évidence de cette réponse négative, le système manipulateur du peuple, aidé en cela par les intrusions en sous-main des puissances occidentales--qui ont tout intérêt au statu quo, fût-ce dans l'injustice démocratique contre le peuple, essaie de préparer celui-ci à avaler  la couleuvre frauduleuse dont une partie avait déjà été enfoncée dans sa gorge.

De-ci de-là se diffusent des messages qui en appellent à la paix et à l'acceptation du verdict de la Cour suprême, quel qu'il soit. Un sommet national pour la paix est en cours d'organisation. Dirigé par le Rév. Emmanuel Asante, le conseil national de la paix est à pied d'œuvre. Les deux anciens présidents encore en vie du pays--John Jerry Rawlings et John Agyekum Kufuor doivent prendre la parole et s'exprimer sur la nécessité du dialogue en vue de faciliter la gestion du verdict de la Cour suprême ainsi que d'autres sujets ayant trait à la cohésion nationale et à la stabilisation de la démocratie au Ghana. Mais tout cela n'est que mise en scène du désamorçage d'une explosion potentielle consécutive à des fraudes avérées dont la tolérance et la dénégation institutionnalisée constituent le prix à payer pour continuer à qualifier le système politique du Ghana de démocratie. Dieu sauve le Ghana Binason Avèkes

Le Béninois de A à Z

Quand vous tolérez A, vous finissez tôt ou tard pas avoir Z à votre porte. Quand vous donnez un doigt au diable, il finit par prendre tout votre bras, dit un proverbe russe. Le Béninois est vraiment intrigant et se croit souvent plus malin ou plus intelligent qu'il n’est en réalité. On observe aujourd'hui dans la société une ébullition qui exprime l'opposition à l'initiative de révision opportuniste de la constitution entreprise de façon autistique par M. Yayi Boni. Les gens qui, hier, sponsorisaient, soutenaient Yayi, étaient dans le noyau dur de ses soutiens--financiers, intellectuels, idéologiques et politiques—de Talon à Tévoédjirè en passant par  Agbo, Dossou et consorts, tous s'agitent, ou se taisent—ce qui est déjà beaucoup pour certains, quand on songe à la place qu'ils occupaient naguère dans le dispositif vital du régime. Or on n'avait pas vu une telle fièvre en amont et en aval du K.-O. électoral de mars 2011. Tous ces gens du sud qui soutenaient un Yayi qui n'était pas peu fier de s'affirmer nordiste, cette tourbe de renieurs de soi, pour qui la politique c'est l'autre ou tout sauf soi-même, cette venimeuse engeance d'égoïstes trouvait fort naturel de tenir l'un des siens et pas le moins compétent--Me Adrien Houngbédji pour ne pas le nommer--comme l'holocauste naturel, la bête sacrificielle idéale de leur haine de soi chevillée au corps et à l'âme. Ils ne peuvent pas dire qu'ils n'ont découvert la nature profonde de M. Yayi, sa personnalité de base qu'au tournant de sa volonté opportuniste de réviser la constitution. C'est que le crime politique du K.-O., dans leur esprit étriqué de haine, ne concernait ni le pays ni sa destinée mais un seul homme qu'ils en tenaient pour la victime expiatoire exclusive : Me Adrien Houngbédji. C'est pour cela qu'ils y ont œuvré avec acharnement. C’est pour cela que certains avec malice ont joué le Cheval de Troie C'est pour cela qu'ils l’ont financé passionnément. C'est pour cela qu'ils l'ont admis à la Cour constitutionnelle. C'est pour cela qu'ils sont restés silencieux au lendemain du forfait. C'est pour cela qu'ils n'ont pas levé le petit doigt. Et la chose est passée devant leurs yeux comme une lettre à la poste.

Ce faisant, ils ont toléré A sans penser à B ni à C, encore moins à D… etc Et voilà que le Z , le Z du zéro existentiel et politique est à leur porte. Alors, tous autant qu'ils sont, ils se mettent à pousser des cris d'orfraie. Et ceux qui criaient avant, à l'appui du régime se taisent, un silence de cimetière où ils essayent désespérément d'enterrer la honte de leur bêtise, que certains tenaient pour le summum de l'intelligence… Moralité de l'histoire ? Le Béninois n'est pas aussi intelligent qu'il le croit, il suffit qu’il fasse preuve de modestie pour s’en apercevoir. Et cette société où des ligues obscures et prétentieuses s'accaparent l'espace politique au nom d'une autorité imaginaire, cette société doit faire son examen de conscience. La démocratie n'est pas le règne d’un ramassis de prétentieux ou de connaisseurs autoproclamés de la chose politique ; la démocratie c'est le pouvoir ouvert de la multitude. À bas les soi-disant faiseurs de roi ou découvreurs d'oiseau rare. Béninois, l'ostentation dans le soutien à l'autre ne saurait cacher la haine du frère, sache-le et aie le courage de t’en amender. Il ne faut pas noyer le poisson de la haine de soi dans l’Océan de l’identité. Il y va de l'avenir du Bénin, de l'avenir de l'Afrique Aminou Balogun

Le Ghana Redoute l’Explosion à l’Approche du Verdict Suprême

La Cour suprême du Ghana envisage d'entendre les plaidoiries finales mercredi sur le différend concernant l'élection présidentielle de Décembre 2012. Chacune des deux parties aura 30 minutes pour présenter son cas devant les juges. Selon la Constitution, le tribunal doit rendre sa décision dans les 15 jours après que les plaidoiries sont terminées. Le Vice-ministre de l'Information Felix Ofosu-Kwakye affirme que le gouvernement a mis en place une sécurité supplémentaire pour s'assurer que le pays reste calme après la décision de la Cour suprême. «Notre gouvernement a mis en place les mesures nécessaires pour s'assurer d’empêcher toute action des fauteurs de troubles ou des groupes de personnes qui peuvent vouloir s'engager dans des actes attentatoires à la paix", a déclaré Ofosu-Kwakye. " Les agences de sécurité se sont entraînés pour contrer toute explosion de violence. Le gouvernement est prêt et nous nous attendons que tout se déroule sans heurts dans les prochains jours. " Certains Ghanéens ont exprimé leur inquiétude qu'il pourrait y avoir des affrontements violents entre partisans de partis politiques rivaux après la décision du tribunal. Monsieur Ofosu-Kwakye n’est pas de cet avis. «Le gouvernement ne prévoit pas trouble à la suite de la décision de la Cour suprême", a déclaré le vice-ministre Ofosu-Kwakye. «Nous avons eu six élections depuis 1992 et à chaque fois les résultats ont été acceptés sans aucune difficulté ou sans recours à la violence. Donc, nous ne prévoyons pas que la situation soit différente ". Monsieur Ofosu-Kwakye a souligné l'importance de l'appel du président Mahama aux citoyens à accepter le verdict de la Cour suprême.

"Le président a clairement énoncé le point de vue du gouvernement, dans la mesure où nous ne prévoyons pas de problèmes." Les observateurs étrangers ont souvent fait l'éloge de la démocratie au Ghana. Certains analystes estiment que la requête de la Cour suprême pour contester l'élection présidentielle pourrait renforcer la démocratie dans le pays. Selon le Ministre les Ghanéens doivent respecter les traditions démocratiques du pays. "Nous exhortons le peuple du Ghana à maintenir cette réputation enviable en ne s'engageant pas dans des actes qui pourraient abîmer notre bonne réputation dans la communauté internationale, parce que si les gens se livrent à la violence et déchirent le pays, nous serons tous perdants en tant que peuple, car aucun gouvernement quel qu’il soit ne peut fonctionner correctement dans une atmosphère de chaos ", a déclaré Monsieur Ofosu-Kwakye. amené et Trad.  par Binason Avèkes

Bénin Mer Rouge

 

 

Expert urges US to address Nigeria violence against Christians

Washington D.C., Aug 7, 2013 / 04:12 am (CNA/EWTN News).- As bombings against Christian churches in Nigeria continue, a religious liberty scholar is calling on the U.S. government to recognize the scope of the problem and take steps to end the violence. Paul Marshall, senior fellow at the D.C.-based Hudson Institute’s Center for Religious Freedom, explained that Nigeria has experienced “increased religious violence and attacks on Christians for about 12 years.” He told CNA on August 5 that the violence has been “worsening a great deal in the last three years, with the rise of Boko Haram – an al Qaeda affiliated militia, that has been targeting Christians, amongst others.” But despite this rise in violence, he warned, the United States government has yet to “recognize the religious element of the conflict” and take strong steps against the extremist organization. Boko Haram, whose name means “Western education is sinful,” has been responsible for thousands of deaths in recent years, according

to human rights groups. The organization has previously stated that its goal is to “purify Islam” and that it intends to “continue to wage war against the Nigerian state until we abolish the secular system and establish an Islamic state.” A July 29 attack on Christ Salvation Pentecostal Church and two other Christian communities in the northern town of Kano left nearly 50 people dead, the latest in a wave of ongoing violence in the region. Local military forces have said that the attacks appear to be the work of Boko Haram, though the organization has not claimed responsibility for the violence. continued

God will reveal to Kofi Annan to be next EC Chair

Is it true that God will choose a new Electoral Commission (EC) Chairman for Ghana? And If indeed God is to cherry-pick the Former United Nations (UN) Secretary General, Mr. Kofi Annan as Ghana’s new EC boss, what will be the reaction of the political parties in the country? Well, folks, the latest prophecy regarding Ghana is not who will win the 2012 Election Petition or whether there will be turmoil after the final verdict or not. Weird as it may sound, it is about who would become the next chairman of the EC. Prophet Samuel Amoakohene, Founder and Leader of Redemption Praise Ministry, in Accra, has openly declared that God has revealed to him that the former UN Secretary-General will soon be picked as the next person to chair the EC. But if many doubt the prophecy of Prophet Samuel Amoakohene, the man of God says “God will soon reveal the prophecy to Mr. Annan personally to confirm his divination.”

“As long as God has spoken through me, He (God) will reveal to Mr. Annan and it will be a confirmation because if He speaks, its final. God speaks in so many ways and I am sure He will speak to Mr. Annan….He will reveal to him (Mr. Annan) in his dreams,” he said. According to him, Mr. Annan good works at the UN was a preparation towards the EC position. “God has revealed to me that Mr. Kofi Annan went to the UN to learn something and bring it back and this is the time he has to work for Ghana,” he said. continued

Ghana Steps Up Security Ahead of Supreme Court Ruling

Ghana’s Supreme Court plans to hear final oral arguments Wednesday on the dispute over the December 2012 presidential election. Both the petitioners and the defendants will have 30 minutes each to present their cases before the judges. According to the constitution, the court must issue its decision within 15 days after oral arguments are finished. Deputy information minister Felix Ofosu-Kwakye says the government has put extra security in place to make sure the country stays peaceful after the Supreme Court hands down its ruling. “Our government has put in place the necessary measures to ensure that we rein in any troublemakers or any groups of people who may want to engage in acts that breach the peace,” said Ofosu-Kwakye. “The security agencies carried out a drill in which they showed their state of readiness to be able to snuff out any outbreak of violence. The government is prepared and we expect everything to run smoothly in the coming days.” Some Ghanaians have expressed worry that there could be violent clashes between supporters of rival political parties after the court’s ruling. Ofosu-Kwakye disagreed. “The government does not anticipate any trouble at all in the wake of the ruling of the Supreme Court,” said Ofosu-Kwakye. “We have held six elections since 1992 and each time the results have been accepted without any difficulty or resort to violence. So we do not expect the situation to be any different.” Citing alleged vote rigging and other irregularities, the main opposition New Patriotic Party (NPP) petitioned the court

challenging the electoral victory of President John Dramani Mahama of the ruling National Democratic Congress (NDC). The Independent Electoral Commission (INEC) declared Mr. Mahama winner of the presidential vote with 50.7 percent of the vote, just enough to avoid a run-off with main challenger Nana Addo Dankwa Akufo-Addo of the NPP. Ofosu-Kwakye underscored the importance of President Mahama’s call to citizens to accept the verdict of the Supreme Court. “The president has clearly articulated the view of government, in as much as we do not anticipate trouble.” Foreign observers have often praised Ghana’s democracy in West Africa.  Some analysts say the Supreme Court petition challenging the presidential vote could strengthen the country’s democracy. Ofosu-Kwakye says Ghanaians must uphold the country’s democratic traditions. continued

Bénin, Mer (credi) Rouge : la Marée Monte...

Carnet d’un Retour au Pays Natal (8)

La révision de la constitution est constituée en thème politique médiatisé, et tout le monde en parle --entre la provocation de la méthode Yayi qui pose mal le problème, avance le sujet sans débat, l'impose de façon insidieuse et les réactions éparses des citoyens--on n'en a fait la pitance socio-médiatique du peuple, comme si on était un État de droit de haute volée et que cela relevait d'une urgence cruciale pour le pays. Depuis quand les spéculations constitutionnelles sont la condition sine qua non du décollage économique et sociale des pays pauvres ? Si c’était le cas, ça se saurait. Toute cette agitation savamment orchestrée a au moins un avantage, une fonction certaine : c’est de se constituer en l'arbre qui cache la forêt de la médiocrité du gouvernement en place

depuis 2006. Très astucieux, cette trouvaille, qui consiste à sortir du chapeau un sujet qui suscite polémique et réaction populaire, à défaut d'être réellement débattu, afin de ne pas avoir à répondre de la réalité d'une pratique foireuse du pouvoir, corrompue, médiocre, népotiste, régionaliste, clientéliste, propagandiste et manipulatrice des émotions religieuses du peuple…. Binason Avèkes

My dad allowed us to choose between Christianity, Islam - Fashola

My dad allowed us to choose between Christianity, Islam - Fashola •Atiku, govs, Oyinlola, Arisekola-Alao, PDP mourn Pa Fashola

Carnet d’un Retour au Pays Natal (7)

Le Vieil Homme et l'Eau de Mer

Ghana testing four genetically modified crops

Ghana is in the process of testing four genetically modified (GM) agricultural produce for mass production. These are cowpea, cotton, high-protein sweet potato and nitrogen-efficient, water-efficient and salt-tolerant rice. Apart from the cowpea, also known as Bt cowpea, which is being developed by the Savanna Agricultural Research Institute (SARI), the other three crops are under the Crops Research Institute (CRI) of the Council for Scientific and Industrial Research (CSIR). Field trials for the Bt cowpea and the sweet potato are yet to be done, while the rice and the cotton, also known as Bt cotton, have been planted and are under strict supervision. This was made known to a group of journalists who participated in a training programme on bio-safety in Accra last Friday. The programme, organised by the Ghana Journalists Association (GJA), in collaboration with Africa Harvest Foundation International (Africa Harvest), was to help the journalists report more accurately on issues of biotechnology. Africa Harvest is a non-profit organisation that promotes the use of advanced science and technology products to improve agricultural productivity among Africa’s farmers. Its objective is to free Africans from poverty, hunger and malnutrition. Legal issues

A representative of the Ministry of Environment, Science, Technology and Innovation, Mr Eric Okoree, who took the journalists through Ghana’s bio-safety legal instruments, said currently a technical advisory committee had been formed to conduct risk assessment into all GM applications in the country, adding that institutional bio-safety had been certified for two research institutions — the CRI and the SARI. Media’s participation in promoting GM products The Communications Director of Africa Harvest, Mr Daniel Kamanga, said the media in Africa were not doing much in the area of agricultural reporting and called on journalists to be more proactive in their stories, as well as write strategically to set the agenda. continued

Nigeria and the Taj Mahal syndrome

The people of the First Century thought the Seven Wonders of the Ancient World were sights to behold. Greek poet, Antipater of Sidon, wrote, in admiration of these feats of human genius, “I have gazed on the walls of impregnable Babylon along which chariots may race, and on the Zeus by the banks of the Alpheus, I have seen the Hanging Gardens and the Colossus of the Helios, the great man-made mountains of the lofty Pyramids and the gigantic tomb of Mausolus; but when I saw the sacred house of Artemis that towers to the clouds, the others were placed in the shade, for the sun himself has never looked upon its equal outside Olympus.” He somehow excluded the Lighthouse of Alexandria. When all, but the Great Pyramids of Giza vanished, as structures may do, the world compiled another Seven Wonders: Taj Mahal in India, Chichen Itza in Mexico, the Christ the Redeemer statue in Brazil, the Colosseum in Rome, the Great Wall of China and the Machu Pichu castle in Peru. History records how grief-stricken Maharajah Shah Jahan built the 561 feet high monument Taj Mahal, a white marble mausoleum, atop the tomb of Mumtaz Mahal, his dead consort. But history didn’t say how well he took care of his people; just as people applaud those who built Dubai’s Bhurja Khalifa, the tallest building in the world, but fail to recognise the soup kitchens that daily feed tramps who beg for a ‘quarter’ by the subway at New York’s Times Square. That is the way of the world. If you consider soft indices, such as feeding, health care delivery, education, infant mortality, maternal mortality, availability of water, material indices, like housing, transport and clothing; and sensual indices, like sports, entertainment, music, leisure and travels, as very important to the man on the street, you may not care too much for a Taj Mahal. In yet another bus ride, talk gravitated to the tendency of governments of developing nations of diverting resources for the welfare of the people, to building meaningless projects that require huge funds to erect and maintain. You must have seen those newspaper advertorials showcasing monuments built as a proof of performance by some state governments. Some of the discussants argued that most of these physical structures are built for impoverished citizens, who have neither inclination, nor strength, nor interest, to use them. But others insisted that they are necessary. They argued, for example, that flyovers help commuters to avoid grinding traffic-hold ups. Someone sarcastically remarked that if you were hungry before you took a ride on a flyover, you would resume the hunger as soon as you touched down on the other side. Everyone sighed as the import of the point sank in. After the thrill, then comes reality. That is the Taj Mahal Syndrome. continued

Boko Haram annonce des tractations de paix, Shekau renversé

Abu Yusuf Ibn Sadiq Babasani, le nouveau porte-parole du Jama'atu Ahl Sunnah Wal Jihad Lih Da'awati (JAS), plus communément connu sous le nom de Boko Haram, a annoncé l’existence de tractations pour un accord de paix avec le gouvernement nigérian, et le renversement du Cheikh Abubakar Shekau, dans une nouvelle vidéo YouTube mise à la disposition du site Nigeria Village Square (NVS) aujourd'hui. Dans la vidéo, JAS a retracé la genèse des problèmes avec le gouvernement après la mort de Mohammed Yusuf et se dit maintenant décidé à embrasser le dialogue « parce que les gens souffrent et parce que bon nombre de groupes utilisent le nom de Boko Haram pour commettre des atrocités, des enlèvements de femmes, d’enfants et d'autres choses qui ne sont pas admises dans

l'Islam. » Il a enfin invité tous les hommes à travailler à une solution pacifique. Selon la vidéo, les dirigeants du PAC ont signé l'accord de paix et sont en attente de la réponse du gouvernement. Ceci fait suite à notre reportage du 20 Juillet 2013, dans lequel JAS annonçait l’amorce de discussions de paix avec le gouvernement fédéral du Nigeria Amené et trad. par Binason Avèkes

Leaders Mourn as Fashola Loses Dad at 79

Alhaji Ibrahim Ademola Fashola, father of the Lagos State Governor, Mr. Babatunde Fashola (SAN), passed away Monday at the age of 79. His death immediately triggered a deluge of condolence messages nationwide, including those from President Goodluck Jonathan, Senate President David Mark, the younger Fashola’s predecessor, Senator Bola Tinubu, as well as from governors: Dr. Kayode Fayemi (Ekiti), Senator Ibikunle Amosun (Ogun), Mr. Rauf Aregbesola (Osun), Senator Abiola Ajimobi (Oyo), Mr. Peter Obi (Anambra) and Alhaji Kashim Shettima (Borno). The late Fashola, who retired from Daily Times Plc, died at his 31, Oladipo Labinjo Crescent, Surulere residence while his most prominent son was on a religious pilgrimage to Saudi Arabia along with some top officials of the state. The governor is expected back in the country Tuesday for his father's burial. A statement Monday by the state government, signed by the Chief of Staff to the governor, Mr. Olanrewaju Babalola, confirmed the passage of Pa Fashola, whom it said died after a brief illness.

The three-paragraph statement said the body of Pa Fashola, who was survived by wives, children, grandchildren and great grandchildren, would be buried today according to Muslim rites at the Vaults and Gardens, Ikoyi by 1 p.m. The statement said: “In total submission to God’s will, we announce the passage of our husband, father, grandfather and great grandfather, Pa Ibrahim Ademola Fashola, which occurred on August 5.”  Besides the governor, others who survived the deceased are Arinola Fuwa, Olayinka Fashola, Ademola Fashola, Omolara Fashola, Adewale Fashola, Ademola Fashola (Jnr.) and Ademola Keji Fashola. Jonathan consoles Fashola continued

International Criminal Court Indicts B’Haram

The prosecutor of the International Criminal Court (ICC) has indicted the Boko Haram sect, saying that there is reason to believe that crimes against humanity have been committed in Nigeria, namely murder and persecution by the sect. A report issued by the Office of the Prosecutor’s Fatou Bensouda yesterday found that the group has, since July 2009, “launched a widespread and systematic attack that has resulted in the killing of more than 1,200 Christian and Muslim civilians in different locations throughout Nigeria. “The scale and intensity of the attacks have increased over time,” said the report based on preliminary information through December 2012. The ICC stated in a news release that it is now assessing whether the national authorities are conducting genuine proceedings in relation “to those who appear to bear the greatest responsibility for such crimes, and the gravity of such crimes”. It added that the  prosecutor is still assessing three other phases of the situation in Nigeria, and, once completed, will decide if a - See

situation meets the legal criteria established by the Rome Statute – the Court’s founding treaty – to warrant an investigation by the ICC. During the timeframe of the report, secretary-general Ban Ki-moon and the Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR) repeatedly warned Boko Haram against attacks on civilians. President Goodluck Jonathan declared a state of emergency in May to fight Boko Haram. Related anti-insurgent operations and general insecurity have uprooted thousands of people in north-eastern Nigeria, with more than 6,000 of them fleeing to neighbouring Niger for safety, the UN High commissioner for refugees (UNHCR) reported in June. more at:

Bénin : une Solution au Problème de Modification de la Constitution

En Grande Bretagne ou dans n'importe quelle Monarchie constitutionnelle civilisée, quand on change de Constitution on ne change pas de Royaume. Il n'y a que dans les Républiques--dans l'esprit des révolutions et tumultes politiques français--que le changement de Constitution entraîne de facto le changement de République. Le changement de République lui-même ne devrait pas intervenir après n'importe quelle modification de la Constitution. Pour qu'on parle, et pour qu'il y ait un changement de République suite à une modification de la Constitution, il faut, à défaut d'un changement de fond en comble, que les changements intervenus introduisent dans le fond un nouveau paradigme constitutionnel, politique et idéologique, une nouvelle ère politique. Si bien que dans nos Républiques plus ou moins bananières qui s'essayent cahin-caha à la Démocratie, se pose le problème de réfréner la tentation tenace pour certains dirigeants d'instrumentaliser des modifications opportunistes de la Constitution pour se prévaloir ensuite du changement supposé de la République pour se présenter à nouveau au suffrage présidentiel. Or, pourquoi ne pas tirer parti de la situation des Monarchies constitutionnelles civilisées ? Nous savons que dans ces Monarchies constitutionnelles, le changement de la Constitution, fut-il complet, n'entraîne pas le changement de Royaume et le système royal ainsi que le Roi gardent leur quiétude politique traditionnelle. Si le changement de Constitution n'entraîne pas changement de Royaume c’est que priorité a été donnée à la stabilité et à la continuité de l'État. Et cette continuité de l'État n'est pas l'apanage des seules Monarchies constitutionnelles, puisqu'elle est observée aussi dans les Républiques. Or, dans les Royaumes comme dans les Républiques, ce qui ne change pas c'est l'État. Le changement de la Constitution et même de la République n'affecte pas la continuité de l'État. Ainsi l'État béninois ne saurait se défausser de ses dettes -- qu'elles soient nationales ou internationales -- au motif que la République aurait changé. L'État est donc le même la veille comme au lendemain d'un éventuel changement de République--aussi polémique soit-il.

Chez nous au Bénin, il est heureux de constater que le Président de la République est aussi le chef de l'État. Ces deux fonctions sont solidairement liées par la Constitution. Si la République change et que l'État ne change pas, un homme qui avait assumé les deux fonctions constitutionnellement ne peut se prévaloir du changement d'un seul de ces fondements pour se porter candidat à la double fonction présidentielle dans une éventuelle nouvelle République. Car si la République est nouvelle, l'État, lui, reste inchangé. Donc dans le fond et à condition que ce soit clair, nous avons les moyens constitutionnels de désolidariser ce qu'on appelle changement de République et la tentation de se perpétuer au pouvoir qui, de la part de nos dirigeants, en est souvent la motivation. Modifier la Constitution ne devrait pas vouloir dire changer de Constitution. Si le changement de Constitution entraîne le changement de République, le changement de République quant à lui n'entraîne pas le changement de l'État qui jouit de sa pleine continuité. Dès lors celui qui avait été le chef de l’État sous une précédente Constitution, en vertu du principe de limitation du nombre de mandats, ne saurait se présenter à une élection à la fonction de Chef de l’Etat au-delà de la limite impartie par ce principe. Prof. Cossi Bio Ossè

GBETA GBƐ Ɔ BI TƆN EE ƉƆ XÓ DÓ ACƐ E GBƐTƆ ƉÓ KPODO …

GBETA GBƐ Ɔ BI TƆN EE ƉƆ XÓ DÓ ACƐ E GBƐTƆ ƉÓ KPODO SISI E ƉO NA ƉÓ N'I LƐ KPO WU E