Communiqué Madame Célestine Zanou, présidente de la Dynamique du Changement pour un Bénin Débout, dont le souci de contribuer à l’animation qualitative et constructive de la vie politique de notre pays n’est plus à démontrer, a cru bien faire d’accomplir un devoir militant, politique et citoyen en acceptant de s’exprimer dans l’émission « expression libre sur la caravane du matin » de radio Tokpa, le jeudi 08 août 2013. Son intervention était faite dans le but d'apporter sa part de vérité sur les causes de la contre-performance de l’Administration publique béninoise et de faire les propositions susceptibles de nous guérir de ce mal. Dans une démarche méthodologique, appuyée par des exemples précis, elle a mis le doigt sur le sommet qui se trouve être l’auteur de l’aggravation de ce mal qui ne peut impulser aucun développement. Depuis lors, des thuriféraires du régime, après une réunion dont l’écho nous est revenu, ont planifié un certain nombre d'actions à son encontre allant jusqu'à l'atteinte à sa personne physique. Des sms reçus sur son téléphone portable attestent de la mise en œuvre d’un plan orchestré contre sa personne. Ces activistes en sont-ils capables sans l’aval de ce sommet qui a été indexé dans son analyse ? Ces faits ne sont pas nouveaux et nous saisissons cette occasion pour dire à tout le peuple béninois qu’elle n’est pas à son premier cas de tentative d’intimidation et de menaces de tous genres. Tout en ayant foi que leurs manœuvres ne prospèreront point, nous invitons le Président Yayi Boni à arborer le blouson de la démocratie et accepter les critiques en l’absence d’un cadre de concertation et de dialogue politique inclusif - que nous continuons d’appeler de tous nos vœux. Nous prenons à témoins le peuple béninois, les amis étrangers du Bénin et l’opinion publique internationale, et, rassurons les partisans et sympathisants de la Dynamique de Changement pour un Bénin Debout sur notre détermination à continuer à leurs côtés ce combat de redressement national que plus rien ni personne ne pourra arrêter. N’ayons donc pas peur si tant est que nous sommes dans le vrai, le juste et le bien. Par conséquent, nous saluons la Conférence épiscopale du Bénin pour sa position dans son message pressant du 15 Août 2013 sur ‘’le malaise politique actuel et la révision de la constitution’’. Nous souhaitons à tout le peuple béninois courage et confiance dans ces moments d’épreuves politique, sociale et économique que traverse notre pays. La présente alerte est une invitation à la vigilance et à la veille citoyenne. Fait à Cotonou, le 18 Août 2013 Signé : La cellule de communication de la Dynamique du Changement pour un Bénin Debout Ampliations : - Amnesty International Bénin - Droits de l’Homme, Paix et Développement (DHPD) |
Peuple béninois, il faut s'insurger sans dégainer mais faire rendre gorge à Monsieur Thomas Boni Yayi qui a déclaré qu'il mettrait le Bénin à feu et à sang ! Notre pays n'est pas sa propriété, ni celle de qui que ce soit.
J'ai lu le message de la Conférence épiscopale que j'approuve et soutiens sans ambages ; j'ai lu la réponse jalonnée de faux fuyants, de fausses humilités et d'obstinations à peine déguisées de Monsieur Thomas Boni Yayi ; j'aurai à en dire mon mot.
Pour l'heure, Monsieur, à ce moment où vous prenez Dieu à témoin, évoquant l'enseignement de Jésus, oseriez-vous confesser au peuple béninois en lui révélant ce que vous avez fait faire du corps d' Urbain Dangnivo ?
Je vous pose encore une question, qui, à coup sûr, restera sans réponse : quiconque assène des vérités sur vos agissements, vos faits du prince condamnables devient quelqu’un à abattre : votre cible ; votre forfaiture de 2011 est-elle aussi une confrérie de sicaires à votre solde? Certains menacent déjà Célestine Zanou ! Qu'on ne compte pas sur mon silence : je la connais depuis son adolescence; ce qu'elle a dit de l'Administration et de la gestion politique devrait servir de leçon à vos thuriféraire prébendés, clientèle de la politique du ventre qui affame et cadavérise le peuple.
« To o do gbi gbà wè » ; il y eut un petit silence et il ajouta d’une voix très fatiguée :
« To o gbà … Olympe, je te connais, je sais que tu ne baisseras jamais les bras. »
Cardinal GANTIN, à Olympe BHÊLY-QUENUM
OBQ
Rédigé par : OBQ. | 20 août 2013 à 20:50