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Tou8Actu : Résumé Intelligent des Dernières Nouvelles et Vraies Infos du Bénin

 

	L’ESSENTIEL DES INFO-BENIN du 31/05/2010
1	Sommet France-Afrique de 2010 :Yayi et Houngbédji à Paris Yayi Boni s’est envolé hier pour Paris où il représentera officiellement le Bénin au sommet France /Afrique qui s’ouvre à Nice ce lundi 31/05/2010. Maître Adrien Houngbédji a aussi de son côté effectué le voyage français. Et il est fort à parier que le candidat unique de l’UN usera de sa présence pour faire entendre un autre son de cloche ; se positionner moins officiellement pour  répondre et apporter sa part de vérité par rapport à tous les problèmes qui opposent son camp au chef de l’Etat. En clair, ce candidat sérieux au fauteuil de la Marina Adrien Houngbédji est résolument déterminé à marquer Yayi Boni à la culotte dans ce rassemblement à haute portée diplomatique.
2	Retour de Augustin Dossou à la RB: Du renfort pour l’Uni­on fait la nation à Parakou Après avoir lâché les houézèhouè de la commune de Parakou pendant plusieurs mois, Augustin Dossou, secrétaire exécutif adjoint de la RB dans le département du Borgou a rejoint sa grande famille politique la Renaissance du Bénin avec de nouvelles ambitions affichant une détermination digne d’un homme de combat et d’endurance. Ce retour en famille tombe bien pour l’UN dont la RB est un membre fondateur. Mais pour faire reconnaître son enracinement dans le Borgou, et taire les accusation de ragionalisme dont elle l’objet, l’UN devrait aussi s’appuyer sur des figures du crû, à plus forte valeur identitaire
3	Pour une reconversion de nos cadres Dans sa chronique d’aujourd’hui, Jérôme Carlos affirme sans tourner autour du pot que “ si l’Afrique peine à se développer, c’est en partie parce que ceux qui sont payés pour penser son développement sont mentalement sous-développés”.  Les cadres et autres intellectuels du développement sont visés. L’éditorialiste leur reproche leur dogmatisme universitaire et le peu de prise créative qu’ils ont sur la réalité.  Pour cela il suggère que leur créativité passe par le parricide, le fait de rompre avec le dogmatisme rigide des notions et prénotions générales.  Pour aider leur pays à sortir de la léthargie, nos cadres affirme le chroniqueur doivent respecter quelques vérités dont au moins trois qui sont :  1) l’économie moderne est d’abord une économie d’intelligence et d’information. 2)Les espaces nationaux deviennent de moins en moins aptes au développement et à la croissance. et enfin 3) Savoir reconnaître ses points forts et les développer au mieux
4	Rumeurs sur la défection de la RB à propos du candidat unique de l’UN... Léhady Soglo a, dans un déclaration à la presse balayé les rumeurs jugées absurdes de sa réserve vis à vis de l’UN et de son candidat unique. Dans sa déclaration succincte mais d’une clarté retentissante, le maire adjoint de Cotonou a rappelé les condition dans lesquels l’UN a été initiée et ses objectifs. Puis il a affirmé haut et fort qu’il ne fallait pas compter sur lui pour contrecarrer ou saper le bon fonctionnement d’un outil politique qu’il a contribué à créer. Cette déclaration vient couper cours au débat sur une probable candidature de Léhady Soglo à la  présidentielle de l’an prochain au Bénin. Cette controverse avait été renforcée par l’absence de ce dernier aux côtés du candidat unique de l’Union, Adrien Houngbédji, lors de ces récentes sorties politiques. On peut en conclure que cette page est aujourd’hui tournée
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Conseils pour Faire Ami avec le Blanc

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Contrat Léonin

Le Blanc n’est pas compliqué. Il suffit qu’il tombe d’accord avec toi que tes choses les plus chères à toi, il va se les arroger, les exploiter pour son bien-être et sa richesse ; qu’il s’accaparera de tes terres les plus fertiles, y extrairas les ressources du sol ; pour ce qui est des personnes, il pourra vendre des tiens en esclaves qu’il expédiera sur des bateaux comme des marchandises pendant des siècles sans que tu ne daignes lever le petit doigt, puisque la seule attitude qu’il attend de toi amicalement est que tu collabores ; pour ce qui est des femmes, en matière de prise de femmes pour son plaisir, il faut qu’il ait l’impression d’avoir pris les femmes les plus belles de chez toi, en se persuadant que celles qu’il a daigné te laisser relèvent du rebut féminin. Et ne croit surtout pas qu’il tolérerait que tu aies les mêmes latitudes réciproques quant à ce qui touche à ses biens, ses terres et sa nation. Pour les femmes, par exemple, il ne t’en laissera prendre chez lui qu’il n’ait la certitude qu’elle émarge à la catégorie des charognes délaissées par le moins exigeant de son royaume. Pour les biens matériels, tu devrais être d’accord d’être toujours traité chez lui en étranger ; avoir tout égard pour ses biens, ses terres et ses ressources. Et ta vie chèrement gagnée y sera comme une faveur qu’il t’accordera chichement au travers d’un système bien huilé et conçu pour conforter ses bénéfices, boucher des trous que nul autre parmi les siens ne peut boucher à ta place.

Si tu respectes les termes de ce contrat léonin avec le Blanc, tu seras son ami, mon frère,  et les choses entre vous se passeront dans le meilleur des mondes possibles : ce monde des Droits de l’Homme, de la Démocratie et du Capitalisme qu’il a l’honneur de présider avec une subtile fermeté mâtinée d’hypocrisie.

Éloi Goutchili

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La Pucelle d'Orléans

AZANƉÉGBÉHÔ du 30 Mai

Héroïne française
Sainte Jeanne d'Arc, ou La Pucelle d'Orléans
née vers 1412, Domrémy, Bar, France, mort le 30 mai 1431, Rouen; canonisée le 16 mai 1920; en France le 30 mai célèbre sa mémoire et son martyr

Jeune paysanne qui, croyant agir sur ordre divin, conduisit l'armée française dans une victoire capitale à Orléans qui repoussa une tentative anglaise de conquérir la France pendant la guerre de Cent Ans. Capturée un an après, Jeanne, accusée d’hérésie,  est brûlée par les Anglais et leurs collaborateurs français. Elle est devenue la plus grande héroïne nationale de ses compatriotes. Sa réalisation a été un facteur décisif dans la prise de conscience nationale française.

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Truth and Reconciliation Commission, South Africa (TRC)

Courtlike body established by the new South African government in 1995 to help heal the country and bring about a reconciliation of its people by uncovering the truth about human rights violations that had occurred during the period of apartheid. Its emphasis was on gathering evidence and uncovering information—from both victims and perpetrators—and not on prosecuting individuals for past crimes, which is how the commission mainly differed from the Nürnberg trials that prosecuted Nazis after World War II. The commission released the first five volumes of its final report on Oct. 29, 1998, and the remaining two volumes of the report on March 21, 2003.

Background

The unbanning of the liberation movements and opposition political parties in 1990 by Pres. F.W. de Klerk, the release from prison of Nelson Mandela, and the lifting of the state of emergency in South Africa paved the way for a negotiated peace settlement between the apartheid regime and those who fought against it and brought an end to the struggle against colonialism and apartheid that had lasted in South Africa for more than 300 years. The negotiations resulted in the establishment of a date for the country’s first democratic elections and for an interim constitution to be enacted. A major obstacle to finalizing the interim constitution was the question of accountability for those guilty of gross human rights violations during the years of apartheid. It became clear during the negotiations that the political right and many in the security forces were not loyal to President de Klerk and posed a major threat to stability in the country. They demanded that President de Klerk issue them a blanket amnesty for past actions. The dominant view among the liberation movements at the time, however, was that there should be accountability for past crimes, along the lines of the Nürnberg trials.

Those negotiating for the apartheid regime insisted that a guarantee of general amnesty be written into the interim …

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L'UN : son Sang et ses Poux

 Après avoir accusé l’UN d’être régionaliste, une certaine presse se livre à cor et à cri à la prophétie de mauvais augure sur son unité. Au mépris des convictions et des valeurs réelles qui fondent l’UN. Dans l’un ou l’autre des cas c’est reconnaître que l’UN inquiète. Mais que ceux qui accusent l’UN d’avoir des poux dans ses cheveux sachent, comme l’a dit Aldous Huxley, qu’ils ne font que faire compliment à la qualité de son sang

Amida Bashô

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Dixit : UN Fossoyeur, Moi ? Jamais !

  L’Union fait la Nation est désormais l’affaire du peuple Béninois tout entier et je n’en serai jamais le fossoyeur (...) Personne n’a le droit d’hypothéquer la marche vers son accomplissement. Personne n’a le droit de tuer dans l’œuf l’instrument fondamental de cette lutte "l’Union fait la Nation" à plus forte raison, l’initiateur principal de l’Union » Dixit Léhady Soglo

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LEPI:CONCLUSION/RECOMMANDATIONS du Rapport de Synthèse des Missions d’Observa-tion de la Phase du Recensement Porte-à-porte

CONCLUSION/ RECOMMANDATIONS

Conclusion
Somme toute, les opérations de recensement porte à porte ont touché toutes les communes, mais des ménages, voire d’importantes communautés nationales ou localités restent non touchés sans la certitude que tous les hameaux omis lors de la cartographie censitaire ont été régularisés. Les opérations ont connu des fortunes diverses mais ont été globalement mieux organisées si l’on se réfère à la phase de la cartographie censitaire. La faiblesse du suivi, les ruptures et manques répétés de documents de travail, le peu d’engouement en ce qui concerne l’observation du processus par les partis politiques, la négligence par rapport à certaines dispositions importantes de la loi 2009-10 du 13 mai 2009 sont ressortis comme des failles persistantes du processus.
Aujourd’hui, la réussite de l’étape suivante, qui est celle de l’enregistrement des personnes recensées et âgées de 12 ans au moins, est de toute évidence conditionnée par le traitement des erreurs et dysfonctionnements relevés sur le terrain, l’assurance que les organes en charge du processus ont tiré leçon des erreurs survenues peut-être à leur corps défendant, mais qui demeurent aux yeux de beaucoup des sources d’inquiétude. Nul doute que les débats politiques que susciteront les résultats qui seront proclamés en rajouteront aux divergences et polémiques. Mais, FORS LEPI réitère son credo en l’avènement au Bénin d’une liste électorale permanente et informatisée réalisée selon des normes universelles et sa disponibilité à y contribuer de son engagement résolument citoyen en dépit des embûches qu’il s’attend à affronter pour le triomphe de la démocratie.
Recommandations.
Au terme de la mission d’observation du recensement porte à porte, FORSLEPI appelle les partis politiques, la société civile, les médias et les citoyens à se mobiliser davantage pour le contrôle du processus en cours et, surtout, des phases à venir, en vue d’aboutir à une LEPI transparente et fiable dans l‘intérêt bien compris de l’ensemble des béninoises et béninois pour la paix et le développement. A cet effet, FORS LEPI recommande particulièrement:
- que les corrections engagées depuis la cartographie censitaire et celles en cours soient discutées et validées par tous les acteurs surtout la classe politique (agrégation des hameaux, quartiers et villages aux quartiers et villages administratifs...)
- une pause afin de finaliser les corrections et les validations indispensables au démarrage de la prochaine étape, celle de l’enregistrement.
- l’actualisation et la publication, par la CPS/LEPI, la MIRENA et le PAREL d’un chronogramme clair, souple et réaliste pour la suite du processus.
- à la CPS/LEPI et à son Superviseur Général de poursuivre le dialogue et la concertation engagée avec tous les acteurs, notamment politiques, pour la bonne organisation des phases à suivre.
Fait à Cotonou, le 26 mai 2010.
La Coordination de FORS LEPI.

Lire l'Intégralité du Rapport de Synthèse des Missions

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Roger Gbégnonvi, Sculpteur Médiatique

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Relief d’un Rêve

Roger Gbégnonvi, a peut-être perdu la bataille de l’alphabet, mais il n’a pas perdu l’alphabet de la bataille médiatique et sculpte ses armes avec intelligence. En effet l’infatigable chroniqueur, ex-chantre de Yayi Boni et ex-contempteur virulent de Kérékou, en matière de communication, sait manier le burin et le marteau, comme un sculpteur chevronné. Ainsi avant d’annoncer avec lyrisme son choix de candidat pour 2011 qui s’est porté sur le tout-nouveau-tout-beau-technocrate, originaire de la BOAD, comme d’autres sont originaires du Nord, Roger Gbégnonvi a violemment tapé sur Yayi qu’il accusa d’être incompétent. Puis à intervalle de temps bien mesuré, il tapa sur Soglo et Houngbédji en raison de leur cérémonie de pardon qui lui tapa sur les nerfs. Sans doute parce qu’il voyait que cela le privait du rêve de mettre l’Union en gestation au service de ses rêves de reconquête de virginité onirique ; un rêve laminé par la sourde insensibilité de Yayi Boni. Parce que dans son for intérieur, Bio Tchané est celui là seul qui puisse lui permettre de renouer avec le paradis perdu.

Aussi avant et après son choix s’applique-t-il à taper sur tout ce qui peut faire obstacle au succès rêvé de son poulain. Il s’agit d’une technique en creux,  qu’utilisent les sculpteurs. Désormais, au gré de son humeur et du tempo de sa communication, Roger Gbégnonvi suivra ce rythme oscillatoire allant de l’un de ses épouvantails à l’autre. Ainsi tapa-t-il sur l’UN et ses ténors, d’avoir fait le mauvais choix, ou de n’être pas  restés dans une indécision fertile aux intrigues et transactions les plus obliques ; mais un coup assez mesuré, car l’UN peut toujours servir, pourra, devra être utile. Maintenant le voilà qui tape un coup encore plus fort sur Yayi, posé comme l’antéchrist du changement là où Bio Tchané est auréolé des mêmes qualités dont ils revêtaient naguère avec emphase et  arrogance le même Yayi.

La technique est précise, constante, calculée, subtile. Elle vise coup après coup à faire surgir en relief la statue de son poulain ; celui par la grâce de qui, il rentrera au bercail de ses rêves alphabétiques sevrés. Technique d’orfèvre ! Un vrai sculpteur médiatique, ce Roger Gbégnonvi !

Éloi Goutchili

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L’UN, ou l’Utilité Nationale

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Avant d’Être Ceci ou Cela

Dans l’état actuel  des choses, en vérité, l’Union de l’opposition sous l’égide de l’UN n’est pas un simple geste politique de quelques hommes ou partis en mal de pouvoir. En ce que la prise du pouvoir des mains de ses détenteurs actuels s’avère une nécessité salutaire de la nation à travers ses buts et ses idéaux, l’UN a un intérêt majeur, urgent et crucial. Cet intérêt touche à la sauvegarde  des idéaux de paix, de cohésion nationale et du progrès de la Démocratie qui sont à la base du Renouveau Démocratique. Puisque cette unité seule permet de mettre à nu les intrigues et menées de coup de force, de subornation et d’artefact électoraux que mijote savamment, passionnément et inlassablement le Pouvoir de Monsieur Yayi Boni. Seule l’Union la plus large de l’opposition, ou à tout le moins l’union de la partie la plus substantielle du pays peut priver les sordides menées frauduleuses du pouvoir de toute vraisemblance mathématique, démographique et politique. Mettant de ce fait à nu la fureur illusionniste du pouvoir dans son intention cynique de violer la volonté du peuple ; sa rage de prendre des vessies autocratiques pour des lanternes électorales.

Aussi, l’Union, l’UN, avant d’être celle de quelques hommes et de quelques partis politiques mettant en jeu une stratégie de prise de pouvoir, avant d’être celle qui pourrait porter au pouvoir tels hommes ou tels partis, est d’abord et avant tout la condition nécessaire et symbolique de sauvegarde de l’Unité, de la Paix Nationale, de la Démocratie, qui sont au principe du Renouveau. Tel est donc l’intérêt a priori de l’UN : l’utilité nationale

Éloi Goutchili

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Dixit : Houngbédji et l'Ordre de Mise en Cène

  Ils vont venir en hélicoptère, ils vont commencer par vous distribuer de l’argent, prenez et manger…. Dixit Adrien Houngbédji

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Le Beau Visage de la Politique

Naomi Campbell citée à comparaître dans le procès de l'ex-président Charles Taylor

Le mannequin Naomi Campbell aurait reçu un diamant de la part de l'ex-président du Liberia. Un cadeau qui servirait de preuve à l'accusation qui espère faire condamner Charles Taylor pour trafic de diamants, entre autres chefs d'accusation.

Par Dépêche

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Les Soglo à la Recherche du Trône Perdu

Ce sont les Soglo (Nicéphore et Rosine) qui ont fait Yayi de A à Z. C’est aussi eux qui ont manigancé pour le porter à la tête du Bénin en 2006. Dans l’espoir que cet inconnu aux allures humbles et adeptes de génuflexion allait assurer la régence jusqu’en 2011, le temps que le prince de sang, leur fils, ait poussé des dents et des reins solides pour accéder au trône. Ce schéma naïf est d’autant plus facile à concevoir que les Soglo n’ayant pas joui d’un second mandat, pensent que tout le monde peut s’y résoudre sans résister. Or Yayi Boni ne l’entend pas de cette oreille. Se sachant béninois à part entière, il n’entend jouer les régents de personne. Au contraire, enivré du plébiscite qui l’a porté au pouvoir, désinhibé, dans la fureur de ses frustrations refoulées, il n’hésitera pas à montrer son vrai visage d’autocrate et d’hypocrite, qui longtemps n’a fait l’âne que pour avoir du foin. Et comme la meilleure défense est encore l’attaque, Yayi Boni n’hésitera pas, entre ruses et attaques frontales, à tuer ses géniteurs politiques. Le plus urgent pour lui étant de marginaliser son rival contractuel, le prince héritier quitte à  lui substituer par ironie son frère bouffon de sang…Sang pour sang. Voilà pourquoi les Soglo se voyant floués ont tourné casaque vers Houngbédji qu’ils chargent maintenant, à travers la formule de l’UN de jouer les précepteurs politiques du prince de sang. Voilà en quoi tient essentiellement leur Unification :  À la Recherche du trône perdu !

Amida Bashô

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IJOKO OTA

Yoruba movies series

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Le Régionalisme Méthodique contre le Détournement de Denier Politique

Dans une collectivité de 100 individus composée de 80 rouges et 20 jaunes, il est normal que ce soit un rouge qui soit élu pour représenter l’ensemble.  Cette normalité relève d’un droit symbolique et logique dans la mesure où prévaut toujours  le réflexe identitaire des couleurs. Par quelle sorte de mécanisme le fonctionnement de ce réflexe identitaire en vient-il à marcher de travers ? Eh bien, par rapport au jeu de calculs des courtiers politiques ; ceux qui dans les cercles régionaux et les cellules tribales détournent

Voyage en Mondialisation

Mondialisation, quel en est le sens et la destination ?
Si l'on songe que sous certaines latitudes on fabrique, emballe avec une esthétique étudiée, marketing oblige, les nourritures pour fleurs coupées alors qu'en Inde des gens payent pour dormir dans la rue et qu'ailleurs on  meurt de faim et par manque de médicaments...!

Alao Bissiriou

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Place des Corrompus

De la Nécessaire Dramatisation de la Lutte contre l’Impunité

C’est quand même stupéfiant que, aussitôt qu’un régime nouveau a pris le pouvoir des mains de Kérékou, ses serviteurs et peut-être aussi son chef aient foncé tête baissée dans l’arène de la corruption sans demander leur reste. Alors que la mission qui leur était assignée par le peuple c’est justement de faire tout le contraire de Kérékou en matière de moralité de la vie publique et de gestion des deniers. Curieusement, ils se sont employés à faire tout le contraire de Kérékou uniquement dans les domaines où il fallait consolider ses acquis – liberté d’expression, unité nationale, équité régionale, cohésion sociale, respect des contre-pouvoirs. Au contraire, n’ayant d’yeux que pour leurs sombres desseins, les nouveaux venus s’en sont donné à cœur joie de faire la même chose sinon pire (de la cuiller à la louche) que ce qui était bruyamment, peut-être même trop bruyamment reproché à Kérékou.

Corruption, l’Arbre qui cache la Forêt Africaine

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Question Shakespearienne

En Afrique et dans les proportions où elle sévit, ce n’est pas la corruption qui est cause du non-développement, mais c’est le non-développement qui est cause de la corruption. De ce point de vue, la question shakespearienne qui se pose au dirigeant Africain n’est pas : dois-je voler ou développer mon pays, mais : dois-je voler sachant que je suis incapable de développer mon pays ou dois-je ne pas voler sachant que je suis incapable de développer mon pays ? La question se pose donc en terme purement moral. Loin de nous l’idée que la corruption n’est pas un mal : la corruption est bel et bien un mal qui mine le développement mais un mal plus moral qu’économique. En effet, la corruption existe dans tous les pays, y compris dans les pays développés, même si dans ces pays, ce n’est pas souvent le chef de l’Etat et son entourage politique qui se livrent frénétiquement à la corruption en toute impunité. Par ailleurs, on peut imaginer un peuple travailleur avec des dirigeants probes et propres, rigoureux et intègres, qui canalisent toutes les ressources disponibles vers une action de développement intelligemment planifiée ; un peuple qui de ce fait progressivement émergerait du sous-développement. Toutefois, ce cas est idéal non seulement parce que l’émergence est un processus systémique dans l’espace et le temps et non une affinité élective, mais aussi il s’agit d’une idéalité morale difficilement concevable dans une société humaine. Car la corruption zéro n’existe dans aucune société. Si on fait l’hypothèse que ce n’est pas la corruption qui freine le développement mais le degré et les formes de la corruption alors on est obligé de consentir que ce degré et ces formes sont une conséquence caractéristique du sous-développement. Ce qui montre que ce n’est pas la corruption qui est cause du non-développement. Exemple simple : l’Italie est un pays  où règne la corruption, une société infestée de maffia, pour autant et jusqu'à preuve du contraire, l’Italie est un pays développé.

La conclusion de tout ceci c’est que les hommes politiques de l’opposition – de quelque pays d’Afrique que ce soit – peuvent et doivent dénoncer et combattre la corruption,  surtout sur le terrain moral ; mais ceux qui font fonds sur le sujet en laissant croire que la corruption est la cause du non-développement trompent leur monde doublement. Ils trompent le monde d’une part parce que loin de contribuer à les désigner, ils dénient et cachent les causes endogènes ou intrinsèques du non-développement et stigmatisent ses catalyseurs comme des causes essentielles ; d’autre part, ils trompent le monde lorsqu'ils exploitent le thème de la corruption moralement et économiquement afin de prendre le pouvoir, c’est-à-dire le pouvoir de corrompre et d’être corrompus à leur tour !

Éloi Goutchili

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Générique de fin de “Madam Dearest”, à la résonnance très béninoise…

MADAM DEAREST (AYA MI OWON)

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Corruption et Développement

Ce n’est pas parce que nous avons des yeux que nous voyons mais c’est parce que nous voyons que nous avons des yeux. Appliquant cette idée de Heidegger  au fléau de la corruption on pourrait dire : Ce n’est pas la corruption qui est cause  du non-développement, mais c’est le non-développement qui est cause de la corruption

Alao Bissiriou

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Le Régionalisme, une Chance Pour la Démocratie

Le Régionalisme est la corde d’hypocrisie par laquelle, les uns accusant les autres, comptent les ligoter politiquement pour mieux s’y adonner eux-mêmes.  C’est dire que les accusations de régionalisme à l’emporte-pièce, sans tenir compte des réalités de notre culture, surtout lorsqu’elles sont proférées par des gens dont le niveau d’instruction est suffisamment avancé pour les mettre à l’abri de prénotions idiotes, ces accusations, disons-nous, sont au mieux de la mauvaise foi, au pire une tactique hypocrite, d’endormissement et de culpabilisation de l’adversaire. C’est aussi un épouvantail moral et politique qui cache et effraie au moment où sévissent d’autres vices et dérives autrement plus dangereux pour la Démocratie ; par exemple, l’achat de vote, qu’il faut distinguer de l’achat de conscience, même si l’un peut entraîner l’autre.

Indépendance : Rendez-vous dans 1000 ans !

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Bêtise Monumentale

Pour les 50 ans de l’indépendance, le vieux clown du Sénégal fait construire un monument baptisé “Renaissance africaine” Et les constructeurs de ce bijou sorti de l’imagination du voluptueux géronte sont des nord-Coréens. Le symbole de la Renaissance africaine made in Wade est construit par des étrangers. Toute l’absurde de la situation de l’Afrique est résumé dans cette aliénation compulsive dont le Sénégal, depuis l’aube des temps coloniaux à nos jours s’est fait tour à tour le chacal, le soldat et le chantre le plus zélé.

Ah, l’Afrique, incapable de se défaire de sa bêtise lors même qu’elle veut hurler son esprit ! Incapable de ne pas trahir son immaturité lors même qu’elle proclame sa maturité ! Incapable de sortir du ventre de la sujétion lors même qu’elle parle de liberté ! Incapable de naître lors même qu’elle parle de Renaissance ! Comment voulez-vous renaître si le monument symbolisant votre renaissance n'est pas construite de vos mains ?  Il n’y a qu’en Afrique noire que  la construction d’un monument est dissociée sans états d’âme de la maîtrise endogène du savoir faire qui rend raison de sa réalisation, en tant qu’elle est l'expression du génie d’un Peuple, d’une nation. Cette conception aliénée du  monument comme pièce rapportée alors même qu’il est censé symboliser la fierté et l’espoir d’une race est tout de même étrange, pathétique et paradoxale. Elle symbolise tout le drame de l’Afrique, son cirque, la sottise infantile qui s’y déploie à ciel ouvert, sous ses tristes tropiques.

Certes on peut contester tous les dons aux Africains, mais ce serait faire injustice que de leur contester celui de s’aliéner avec alacrité et passion. Espérons que le monument des Mille ans d’Indépendance sera fait de main et de conception africaines !

Éloi Goutchili

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Télex à Rosine Zannou: Pourquoi Yayi doit Partir

Ma Chère Rozanne,

Vous me demandez pourquoi je considère comme un impératif absolu de bouter Yayi Boni dehors régulièrement en 2011. Eh bien, la raison en est simple ! Je milite pour le départ de Yayi Boni en 2011, parce que sa fixation sur la réélection est une véritable maladie qui a déjà empoisonné le corps de la Nation et qui risque de contaminer durablement  l’esprit de notre Démocratie. Rien ne justifie l’enfermement dans l’obsession de la réélection d’un homme d’une bassesse éthique incommensurable et d’une concavité spirituelle prodigieuse. Dans le même ordre d’idées, je milite pour que le quinquennat prochain soit débarrassé de la thématique infecte de la réélection mise à l’honneur par Yayi Boni, comme jamais elle ne le fut depuis le début du Renouveau. Je souhaite que la législature nouvelle soit placée entièrement sous le signe d’une action désintéressée, pour le pays, et pour le peuple béninois. Voici pourquoi Yayi doit partir !

Ahokponou Basile

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Pascal Fantodji a Raison !

Il y a longtemps que le peuple est tenu pour prétexte de la politique. Pascal Fantodji a raison, il n’y a qu’une  façon de libérer le peuple de sa condition d’otage rhétorique de la crapulerie consubstantielle à la politique sous nos cieux : la Révolution !

Alao Bissiriou.

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MADAM DEAREST (AYA MI OWON) ou la Tragique Communauté de Destin

 

MADAM DEAREST (AYA MI OWON est une parabole de la communauté de destin régionale des pays du golfe du Bénin. Un rubis de souffrance et de tragédie enchâssé dans l’écrin d’airain de l’amour ballotté sur les rives cruelles de l'espérance. De quoi s’agit-il ? En fait l’histoire dans sa progression narrative est avant tout l’histoire continument tragique d’un couple Biodun et Bukola, qui, après 8 ans de mariage languissait d’avoir leur premier enfant. En raison de son caractère irascible, et de son tempérament colérique,  Biodun se retrouve pris dans l’engrenage d’un crime qui lui fut crapuleusement collé sur le dos. Victime des circonstances et des effets absurdes d’une société aussi injuste que violente, malgré son ironique sagesse mâtinée de naïveté Biodun sera condamné à 85 ans de prison. Bukola se retrouve seule mais tient haut dans son coeur le flambeau de l’amour pour son mari et le désir de lui donner un enfant. Mais la pression de sa famille et surtout de  la tyrannique Seyi son amie  finira par avoir raison de sa fidélité. Celle-ci, avec son réalisme dévergondé  lui imposera  Daniel, le boy Ghanéen de la maison, comme substitut réaliste à son mari, considéré comme perdu pour toujours. Et bien que cette proposition démentielle horrifia Bukola et tint Daniel – un jeune homme sensible, diplômé d’université – sous le choc un certain temps, elle finit par faire son chemin. D’abord dans les corps, puis dans les cœurs. Daniel et Bukola tombèrent amoureux, et un enfant naquit de cet amour. L’enfant fut d’abord nommé Kofi, Kofi Junior. Le couple putatif vivait dans le bonheur, et le passé paraissait révolu. Mais voilà qu’un beau jour, Biodun apparaît, libéré de prison sur confession du vrai meurtrier. Et le bonheur bascule dans le désarroi d’un rêve, dans l’irruption de la loi de la réalité, ses rigueurs et ses contraintes. C’est à partir de là que Kofi deviendra Opémipo, de la bouche de Biodun qui se laissa vite, trop vite persuader qu’il est son géniteur. Et c’est là où la narrativité parabolique prend le pas sur narrativité progressive du récit. Car Kofi, dont le père biologique a voulu le faire passer de force vers son pays d’origine, perdra la trace de celui-ci et sera adopté, à la suite de tragiques vicissitudes, par une famille béninoise. Il s’appellera alors Dossu Gandonou. La vie est faite de vicissitude et de changement. Daniel, l’ancien étudiant houseboy à Lagos deviendra Ministre de la jeunesse et des sports dans son pays d’origine. Dans ce même Ghana où le sort conduit le jeune Dossou à l’université d’Accra. Et c’est là aussi que de fil en aiguille, le destin faisant son œuvre comme une araignée sa toile, Dossou alias Kofi alias Opemipo, apprendra en leur présence et dans la bouche de son père qui la raconte en abyme la véritable histoire d’amour et de souffrance de ses parents biologiques.

la poignante sagesse d’un homme victime de la vie et des circonstances

Le silence d’une femme face à une vie dont le tragique espiègle l’a rendue muette

l’une des nombreuses scène comiques du film, humour déjanté, ci-dessous

Cette oeuvre du cinéaste nigérian Tade Ogidan est poignante. Pleine de vie, d’humour, de souffrance et d’espérance aussi. Elle fait partie de la catégorie Nollywoodienne du Yoruba movies. Et l’une des clés de cette parabole se trouve dans le rayonnement historique de la culture et de la langue yoruba, qui a exercé historiquement une grande influence dans l’aire géographique du Golfe du Bénin, d’est en ouest et de la côte jusque sur ces limites nord à Ilorin. Et ce parler yoruba dans ses modulations vivantes est mis en scène avec humour et pertinence dans le film. Le langage narratif est marqué par l’immersion dans le détail, qui brode les infinis motifs de la souffrance  humaine, face à l’ineffable de la tragédie. Madame Dearest AYA MI OWON est une parabole de la communauté de destin des peuples du golfe du Bénin, de leur fraternité historique qui transcende les frontières et des cloisonnements idiots hérités de l’histoire. Et dans cette communauté de destin, un personnage historique  prend toute sa place de vecteur historique de fraternité : il s’agit du Yoruba comme langue et comme culture vivantes.

Un film à voir, une histoire à méditer…

Binason Avèkes

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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L'Afrique ou la Calebasse Vide

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À Remplir

Quand vous évoquez sa région ou son pays, l’Africain n’est pas souvent enthousiasmé, l’air de vous dire «  cause toujours, tu m’intéresses. » Mais lorsque vous lui parlez d’Afrique, il s’anime soudain, l’air de vous dire, à l’instar des nigérians « Now you are talking… ».

Mais quand vous creusez un peu, vous vous rendez-compte que cette Afrique dont il s’agit est une calebasse vide ou presque, souvent morcelée ; que par exemple pour le Béninois, elle se limite au Togo-Gabon-Niger-Burkina-Cameroun-Mali-Guinée-Sénégal-Côte-d’Ivoire-Tchad-RCA-Congo, etc. bref à la portion francophone ; et que le prochain africain du Togolais est plus le Gabonais que le Ghanéen, son frère direct !

Cette déprise du proche, du spécifique et de l’immédiat au profit d’une représentation générale, chaleureuse quoique lointaine de l’Afrique des mêmes et des semblables, une Afrique des frères et des cousins, est aussi celle qui sous-tend la réalité du continent où se déroule le plus de guerres civiles, de génocides, de coups d’états dans le monde.

D’où vient-il que le continent le plus mal organisé soit celui dont les ressortissants jurent plus facilement par sa référence au détriment de leur insertion nationale ou régionale ? Est-ce parce que l’Africain serait mal fagoté dans sa nation héritée du colonialisme ? Si oui, pourquoi substitue-t-il une représentation aliénée à une réalité aliénée ? Car, il va de soi que les termes « Afrique », « Africains » sont d’origine étrangère à usage des étrangers ; et que le fait d’y adhérer spontanément et passionnément traduit une auto-appréhension aliénée, ou à tout le moins l’appropriation non questionnée du regard d’autrui sur soi.

Car quoi, pourquoi l’Africain serait-il plus Africain que l’Européen n’est Européen alors que l’affirmation continentale de soi requiert plus d’organisation ? Que l’Africain se dise Africain lorsqu’il est en face de gens qui se disent Européens ou Américains peut se comprendre d’autant que l’histoire l’oblige à le dire dans leur langue. Mais qu’il continue à se dire Africain lorsqu’il est dans sa case, voilà qui est problématique ! Il n’y a aucune raison à cela en dehors de l’inconscience spontanée qui lui fait endosser le regard qu’autrui a sur lui. En somme, il s’agit de l’incapacité de concevoir un regard sur soi autonome et propre. Or cette incapacité ou son pendant, – la propension à se regarder à travers le prisme déformant de l’autre, et en l’occurrence du bourreau, du prédateur, de l’exploiteur, – est l’impédimenta mental dont l’Africain doit se défaire pour que la Calebasse Afrique se remplisse de sens et d'essence.

Éloi Goutchili

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Dixit : Lépi, un Plat qui se Mange Froid

 Comme nous l’avons dit, la Lépi est un instrument qui devra servir pour 10 ans. Il ne faudrait pas lier, de mon point de vue, cette opération de la Lépi à une échéance qui est presque immédiate. La Lépi sera utilisée, si elle est prête, pour 2011. Dans le cas contraire, je pense que le peuple béninois, les hommes politiques et tout le monde décidera de la conduite à tenir. Nous n’avons pas d’inquiétude par rapport à la suite. Nous voulons une Lépi bien faite, une Lépi acceptée de tout le monde, une Lépi légale, une Lépi qui, je dirai, pourrait nous ramener le calme, la sérénité et la tranquillité pour notre pays.… Dixit Arifari Bako

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Le Carnaval de l’Irresponsabilité

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Évacuation Ontologique

Evacuer, tel est le mot en faveur au Bénin pour désigner et masquer en même temps notre irresponsabilité socio-sanitaire et infrastructurelle. Et notre société, au lieu de les prendre à bras le corps s’est muée en une machine à évacuer ses responsabilités. Nous avons perdu toute comparabilité avec un corps vivant : en effet, celui-ci n’évacue que ses déchets. Mais nous évacuons nos essences : notre jeunesse, notre force de travail, nos cerveaux, nos  belles femmes, nos hommes les plus valides, nos langues, nos matières premières.  Et nos  malades aussi, évidemment. Tout ceci au nom de la bonne conscience de la pauvreté. Mais la pauvreté a bon dos dans une culture politique entée sur  le vol et l”impunité.  Une culture où le chacun pour soi d’avant l’âge de pierre défie l’instinct de solidarité collective.  Pourquoi s’enliser dans la culture de l’évacuation sanitaire  si la fortune cumulée des 10 premiers voleurs d’Etat d’un pays est largement suffisante pour y financer la création d’un hôpital digne de ce nom ? Pendant combien de temps évacuerons-nous ? Et si tous les pays du monde évacuaient, où évacuerions-nous ?

Finalement tout se tient dans nos mœurs et pratiques,  notre fonctionnement et notre destin. Nous ne posons l’extérieur comme supérieur que parce que nous chérissons la reptation infantile des êtres inférieurs. Nous évacuons nos malades parce que nous évacuons notre santé, nous évacuons notre essence parce que nous évacuions notre sens. Nous évacuons toute science parce que nous évacuons notre conscience. Bientôt nous évacuerons  notre mort et la boucle sera bouclée. Cela s’appelle “Être par procuration”. Quand évacuerons-nous le masque sordide de l’irresponsabilité ?

Éloi Goutchili

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AYA MI OWON 1

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Calamité d’Espèce Francophone

Il y a certes une identité générale sinon générique entre les Africains sous l’angle du spectacle calamiteux qu’ils offrent au monde depuis cinquante ans au moins de ce qu’on appelle pince sans rire “indépendance” ; car il saute aux yeux que le mot lui-même est un contresens et qu’il n’y a ni indépendance économique ni politique et surtout ni mentale. Et c’est là la source de toutes les calamités africaines. Mais cela est une autre histoire ; l’identité générale des Africains sous l’angle de la calamité est un fait. Mais, de toutes les espèces d’Africains “indépendants” que l’histoire a produites, c’est l'espèce francophone qui est la plus calamiteuse, parce que la plus aliénée, la plus ruineuse et la plus ruinée. Et, avec les décennies passant, cette spécificité, ce décalage, s’il n'est déjà visible, se fera protubérance comme le nez au milieu de la figure du continent. Voilà ce qu’il en coûte d’avoir pour maîtres de spirituels serpents venimeux.

Amida Bashô

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Les Oubliés

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Efunsetan Aniwura gave me fame -Professor Akinwumi Isola

Hope Afoke Orivri

To an average Nigerian, especially the academicians, Professor Akinwumi Isola is a proven Yoruba lecturer of rare knowledge. He is distinct, most grounded and versed... when it comes to issues relating to Yoruba language. He has authored so many books in the language and still has many in the offing. Meanwhile, as a man of many parts, the retired university don projects differently to the showbiz world. To them, he is a genius playwright, a unique actor who is never deterred by age or status once he is on the screen. In this close up with him by YEMISI ADENIRAN, the 69 year-old culturist unfolds his humble beginning, his dramatic journey into the world of writing, how he coped with women in his youthful years and why the promotion of indigenous languages is mandatory for all parents.

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Stevie Wonder : Enfant Prodige de Motow

AZANƉÉGBÉHÔ du 13 Mai

Stevie Wonder démontra ses talents de multi-instrumentaliste en même temps que de faiseur de tube, de chanteur et de compositeur.  Stevie Wonder est né ce jour en 1950 à Saginaw, dans le Michigan, U.S. A.

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Parti Communiste du Bénin : Philippe NOUDJÈNOUMÈ Succède à Pascal FANTODJI

Le Comité Central du PCB Cotonou, le 12 mai 2010

COMMUNIQUE

Aux démocrates révolutionnaires et aux patriotes,

Aux travailleurs, à la jeunesse et au peuple

Le Comité Central du Parti Communiste du Bénin (PCB) s’est réuni en plénum Extraordinaire le mercredi 12 mai 2010 à Cotonou. Les travaux de la séance qui a débuté par une minute de silence en la mémoire de notre dirigeant disparu, initiateur et membre fondateur du Parti, Pascal FANTODJI, ont porté sur l’ordre du jour ci-après :

- Point des obsèques de l’ex- Premier Secrétaire, Pascal FANTODJI,

- Élection du nouveau Premier Secrétaire du Parti.

Abordant le premier point, le Plénum salue la grande mobilisation des organisations démocratiques et syndicales de travailleurs salariés, de la jeunesse, de paysans, d’artisans, de femmes, d’intellectuels traditionnels, ainsi que celle des groupes d’amis, de démocrates, d’amis pour leur contribution politique, physique, matérielle et financière en vue des obsèques dignes de l’illustre disparu. Très réconfortants sont les témoignages sincères de reconnaissance par des travailleurs, des hommes, des femmes, des jeunes de toutes catégories, du travail méritoire et libérateur du peuple accompli par Pascal FANTODJI à la tête du PCB, témoignages qui constituent autant d’encouragement à tout le Parti à poursuivre victorieusement l’œuvre de celui qui demeurera, au PCB, notre Chef. Ces témoignages ont déjà consacré, Pascal FANTODJI comme un grand dirigeant et éducateur des travailleurs et des peuples du Bénin dans la lutte pour leur émancipation.

Le Plénum remercie les Partis Communistes frères ainsi que les organisations démocratiques extérieures qui ont apporté leur soutien au parti dans cette dure épreuve. Le Plénum a apprécié de façon particulière la présence effective aux obsèques d’une forte délégation du Parti Communiste Révolutionnaire de Côte-d’Ivoire (PCRCI) conduite par son Secrétaire Général, Achy EKISSI.

Le Plénum salue les marques de fidélité de la famille du défunt à la mémoire de son fils dans la défense ferme des idéaux pour lesquels il a combattu.

Toutes ces marques de soutien, de reconnaissance, toutes ces contributions diverses pour le bon déroulement des obsèques constituent des manifestations de la volonté des démocrates et patriotes, des travailleurs, de la jeunesse et du peuple de voir se transformer la douleur de la perte en une force pour continuer l’œuvre entamée ensemble avec notre Chef, Pascal FANTODJI et pour laquelle il a consacré toute sa vie.

Poursuivant dans cet esprit, le Plénum a procédé, au second point de l’ordre du jour, à l’élection du nouveau Premier Secrétaire du Parti en la personne du camarade Philippe NOUDJÈNOUMÈ, pour sa fermeté constante, à toutes les phases de la lutte, dans la défense de la ligne du Parti tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et de la cohésion autour de cette ligne.

Le Plénum a noté que le pouvoir de Boni YAYI poursuit, sans sourciller, avec la LEPI ses préparatifs pour une victoire frauduleuse aux élections présidentielles de 2011 et que la coalition des groupes de hauts bourgeois non au pouvoir (‘UN’, G13 et ABT) s’aplatit devant lui et trahit toutes ses anciennes déclarations à s’opposer à une LEPI non consensuelle. Le peuple est encore une fois trahi par les hauts bourgeois. Face à ce constant, le Plénum renouvelle l’appel du PCB aux démocrates et patriotes, aux travailleurs salariés, à la jeunesse progressiste, aux paysans et paysannes, artisans et artisanes pauvres, aux intellectuels traditionnels probes, aux hommes en armes à poursuivre, pour une issue favorable au peuple de la crise révolutionnaire actuelle, la lutte sans aucune illusion électoraliste pour le renversement du pouvoir failli, corrompu et fraudeur de Boni YAYI et la mise en place du Gouvernement Révolutionnaire Provisoire, en vue du triomphe de la RNDPA.

Salutations patriotiques.

Le Comité Central du Parti Communiste du Bénin (PCB)

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EFUNSETAN ANIWURA

 

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Iyalode & Yemaya

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Les Amis d’Untel, et Quoi encore ?

Il serait intéressant de faire l’inventaire des différents stratagèmes de confiscation des voix du peuple lors des élections, même et surtout dans un système qui, comme le béninois, clame son caractère démocratique.

L’un de ces stratagèmes déjà éprouvés consiste, autour de la personne d’un banquier ouest-africain, de préférence originaire du nord ou se réclamant tel, à rassembler une foule hétérogène de clients et d’amateurs politiques qui, salivant et faisant saliver le peuple autour du rêve de l’argent roi, avance avec l’assurance de ceux qui allient la science infuse du gestionnaire technocrate à l’aura irrésistible du demi-frère de Crésus ; et la dénomination pompeusement naïve des Amis d’Untel !

Ainsi tout l’avenir de notre nation, va se régler dans une opération d’amis, une foire  de l’amitié. Comme si la politique était un rassemblement affectif et grégaire de manchots saisonniers sur une plage déserte, un  Club de saisonniers en mal d’émotion...

Amida Bashô

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50 ans après quelle indépendance pour l’Afrique ?

Lettre d’ADJILE SEGLA D. Aimé

Chers Tous, Bonjour,
Je vous invite à acheter ce livre, ‘’50 ans après, quelle indépendance pour l’Afrique ?’’. Il est bon. Il est bien écrit par des Intellectuels africains, mettant l’accent sur la nécessité de l’engagement politique des intellectuels africains sans lequel le vrai développement de l’Afrique sera toujours hypothéqué (Benin Refondation ).
Cette année 2010, plusieurs pays au sud du Sahara fêtent les indépendances, mais, « Quoi ? Quelles Indépendances » s’insurge de son côté le rappeur Burkinabè Smockey dans une belle chanson (Benin Refondation ).
Savez-vous que le 14 juillet à Paris, les Chefs d’Etat francophones africains seront invités à la table pour fêter 50 ans d’Echec ? Face à cela, fêtons, nous autres, autrement, en proposant d’autres alternatives pour la vraie Indépendance de l’Afrique. La chanson du Rappeur Smockey et le Livre ‘’50 ans après, quelle indépendance pour l’Afrique ?’’ (Editions Philippe Rey et dédié à Nkrumah, Mandela, Amilcar Cabral et Lumumba,…), sont déjà des manifestations de cet autre ordre des choses. Nous encourageons toutes les initiatives allant dans ce sens. Ne ratons pas l’occasion de l’année 2010 pour manifester d’autres voies, celles de la Dignité et de la vraie Indépendance de l’Afrique.
J’invite à conjuguer nos efforts pour qu’en décembre 2010, nous nous réunissions, peut-être 5000, 10 000 jeunes et adultes, dans une ville Africaine pour dire notre ras le bol, pour dire que ‘’la solution, c’est l’engagement des intellectuels’’, pour dire que ‘’l’indépendance, c’est servir les populations au lieu de se servir’’, pour dire que ‘’ l’indépendance et l’envol, c’est éduquer les populations et non les maintenir dans l’obscurantisme et les spolier’’, pour dire que ‘’la solution passe entre autre par les Etats-Unis d’Afrique tout de suite’’(Benin Refondation).
Nul doute que ce serait le point de départ d’un vaste mouvement militant, intellectuel et nationaliste pour la réflexion stratégique visant la Grandeur de l’Afrique.
Pour acheter le Livre et/ou écouter le rappeur Burkinabè Smockey, visiter le site www.benin-refondation.org
Salutations militantes et courage à tous !

ADJILE SEGLA D. Aimé
NB: Le Site Benin Refondation a remplacé depuis la Liste de diffusion; Visitez le à votre guise!

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Plaidoyer pour l’Isoloir National

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Vox Populi

 L’approche des élections donne lieu à une valse de gesticulations diplomatiques, sous-régionales, Africaines et Françafricaines aussi grand-guignolesques que choquantes par leurs effets médiatiques induits. Où il apparait que, pour se faire élire ou réélire Président au Bénin, il faut plus ou moins s’acoquiner avec les Blaise Compaoré,  les Kadhafi, les Sassou N’Guesso ou tels Fantômes de Bongo ou Eyadema. Il n’y a qu’en Afrique que ce genre de comédie d’aliénation électorale est pensable et possible. Même lorsqu’on se pique d’être sur la bonne voie démocratique, ou que l’on estime prendre pour modèle les pays occidentaux. A-t-on jamais ouï-dire qu’avant de se faire élire le Président de France doit aller se faire adouber par la Reine d’Angleterre ou le Chancelier Ouest-Allemand ? On nous dira que le national n’est pas indépendant de l’international en matière électorale ; ou, dans un registre de lieux communs, que nous sommes en Afrique, continent où  la fraternité, le respect des anciens, la référence à la communauté restent des valeurs. Soit mais en démocratie, ces valeurs priment-elles sur la voix du peuple ? Sans sous-estimer la dimension géopolitique de la politique, surtout pour les grandes puissances, ce qui est choquant dans le cas africain et béninois c’est cette façon de consensus frauduleux qui laisse penser que l’affaire est pliée, parce qu’untel a été voir ou a reçu un type comme Compaoré ou Sassou N’Guesso… Au risque d'en faire un marché de dupe où le peuple est floué, une vraie démocratie doit veiller à faire des élections un moment d’intimité politique nationale par excellence ; au lieu de se glorifier de l’influence occulte de quelques incarnations extérieures douteuses érigées en manitous incontournables et dieux tutelaires des élections. Car, à l’instar du citoyen qui vote seul dans l’isoloir, une vraie démocratie doit sauvegarder son droit inaliénable à  voter dans l’isoloir national.

Éloi Goutchili

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Ô Tourbe infecte de Sodomites ! Pasteurs de mes deux ! Les Béninois ne sont pas des moutons !

180 Pasteurs – apprend-on dans la presse sibylline – apportent leur soutien à un futur candidat à l’élection présidentielle de mars 2011. (Sur un plateau d’argent, sans doute…) 

Et un torrent de questions vous taraude : Ils sont qui ces pasteurs pour qu’on nous disent qu’ils apportent leur soutien à quelqu’un ? Un Parti Politique ?  Membres de la Société Civile ? Quel droit leur donne la Constitution  à cet effet ? N’ont-ils pas assez de leur pseudo-rôle de soi-disant serviteurs de Dieu ? N’y a-t-il pas assez de partis ou d’organisations politiques dans ce pays ? Combien de fois les partis politiques ont-ils apporté leur soutien aux pasteurs ? N’ont-ils pas honte de faire leur beurre sur le dos du peuple ? N’ont-ils pas honte de manger la laine sur le dos du mouton ? Ne savent-ils pas que nous sommes censés être dans un régime de séparation de l’Eglise et de l’Etat ? Quelle sacrée outrecuidance que d’exploiter la crédulité des esprits pour naturaliser le contresens d’une intervention de membres d’un clergé religieux dans la vie politique nationale ?

Ô Tourbe infecte de Sodomites ! Pasteurs de mes deux ! Arrêtez vos magouilles insanes, vos pasteurisations à la noix ! Les Béninois ne sont pas des moutons ! Stay Off !

Agamanglohessou Bloy

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Lépi, Piège à Cons

Pourquoi fait-on tant de tintouin sur la Lépi en fin de compte ? Au risque de tomber dans un piège à cons… Où est-ce qu’il est écrit dans le Constitution que les Elections doivent être faites avec la Lépi en 2011 ? Si, à défaut d’y être associée en vue de garantir sa transparence, l’opposition refuse de participer à une élection avec une Lépi truquée, qui trouverait à y redire ?

Alao Bissiriou

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Dixit : Janvier Yayihouédéhou, le Self-made-man

Ce n’est pas Boni Yayi qui m’a fait politiquement. (...) En 2006, j’ai été candidat aux élections présidentielles et j’ai distancé Boni Yayi de plusieurs kilomètres dans ma région. (...) Il (Boni Yayi Ndlr), nous a appelé à venir nous inscrire sur la liste de l’alliance Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), ce que j’ai fait. Mais d’autres candidats aux législatives de 2007, comme l’honorable Issa Salifou, ont refusé  …  Dixit Janvier Yahouédéhou

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Des Nègres et des Chevaux

Les Blancs, qu’ils s’appellent Européens ou Américains, n’ont pas mis fin à l’esclavage des Africains, qu’on les appelle Noirs ou Nègres, parce qu’ils seraient soudainement épris d’humanité, après 4 siècles d’un trafic aussi inhumain que routinier ; pas davantage parce que la raison morale aurait éclairé leur esprit matérialiste ; encore moins parce que les esclaves auraient arraché leur libération de haute lutte. Non, les Blancs mirent fin à l’esclavage des Noirs, comme ils mirent fin à l’utilisation finaliste intensive des chevaux : comparé au risque de l’entreprise, la chose n’était plus rentable au fur et à mesure que la révolution industrielle introduisait la force de la machine dans ses pratiques et moyens de production. La machine peu à peu prenait la place des Chevaux et des Nègres. Ce qui veut dire que si l’esclavage était rentable nous serions restés esclaves, comme nous le restâmes 400 ans durant. Et dans la mesure où il est rentable aujourd’hui, nous le demeurons, souvent à notre insu

Amida Bashô

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Parade de Yayi en Zem : les Morts de Porga Méritaient Mieux

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Bouffées Populistes

Au moment où Yayi Boni s’en donne à cœur joie de surfer sur la vague populiste de l’ami des zems, le malheureux drame survenu sur la route Cotonou Porto-Novo et qui a coûté la vie à un trafiquant de kpayo, est venu rappeler la réalité que cachent les images, gesticulations et représentation bon enfant du zem : la faillite de l’État, le sacrifice d’une génération, la misère endémique ; le danger de mort ; le risque d’accident quotidien.

Ce couple d’activités solidaires kpayo/zem né de la crise socioéconomique héritée de la banqueroute du régime militaro-marxiste des années 80 aurait dû être jugulé. Soit par évolution vers une structure agréée de distribution de produits pétroliers, et un système de transport urbain conventionné et intégré. Ce qui suppose bien sûr un engagement social et financier des pouvoirs publics. Soit, et concurremment, par réintégration et recyclage de ses acteurs vers des filières agricoles ou agroalimentaires.

Après le drame de Porga survenu le 26 mai 2006 où 57 personnes périrent sans compter les nombreux blessés graves le gouvernement gesticula, menaça, poussa des rodomontades, puis recula et laissa s’éteindre en douce le feu de son indignation. Sa promesse de mettre fin à la liaison dangereuse du couple kpayo/zem fit long feu. La logique politique voire politicienne, à l’instar de toute œuvre de Yayi Boni depuis 2006, s’est substituée au concert des vœux pieux. Cette logique, poussée à son comble et mâtinée de populisme amène aujourd’hui le Président à parader sur un zem, faisant ainsi l’apologie d’un corps d’activité qui, enlisé dans l’informel et dans une dangereuse illégalité, méritait d’être résorbé plutôt que remis en selle..

Bien sûr, un Président de la République qui monte sur un zem joue les citoyens ordinaires. Et du reste Yayi Boni n’est pas le premier Président à s’y essayer. Mais depuis le drame de Porga, à défaut de le juguler, on s’attendait à plus de pudeur et de réserve de la part de l’État dans son rapport officiel avec l’image du couple infernal zem/kpayo ; au lieu de quoi, sinistre ironie, c’est son premier représentant qui, aveuglé par ses bouffées populistes en abuse sans vergogne ni scrupule.

Pendant ce temps, sur nos routes, entre pollutions, accidents et morts atroces, le couple infernal zem/kpayo continue de frapper au rythme du quotidien à la porte de notre misère…

Éloi Goutchili

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Prochain Geste Populiste de Yayi Boni : une Virée Joyeuse à Jonquet…

Décidément, après avoir plané quatre années durant au firmament de la belle vie dorée des palais, des suites d’hôtel de luxe, des banquets chics, des voitures climatisées, des avions compartiment présidentiel, tout ça  au frais du contribuable plongé dans la misère par son incompétence notoire et caractérisée, notre Banquier-Président, se découvre l’âme cachée d’un fils du Peuple ; et prenant celui-ci pour un con, essaie de lui ressembler un max, à travers les formes consacrées de sa vie ordinaire. Ce fut d’abord à Parakou,  lors d’une promenade en voiture, tout ce qu’il y a de plus ordinaire ; puis à Cotonou,  le jogging dans les rues, tout ce qu’il y a de plus banal. Aujourd'hui  c’est le Zémidjan, tout ce qu’il y a de plus quotidien dans la vie du citadin Béninois moyen qui est à l’honneur. Quelle sera la prochaine manifestation de la bouffée populiste de Monsieur Yayi ? Une visite à Jonquet entre pute  et cuite, comme le fait le citoyen ordinaire  ? Une suggestion, tout ce qu’il y a de plus ordinaire, Monsieur le Président… Pensez-y !

Amida Bashô

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Dixit : Éloi en Appelle à la Loi

Tant que le gouvernement ne va pas répondre à nos questions sur le suivi des ratifications d’accords de prêt depuis 2006, je peux vous garantir que je me battrai pour qu’on ne ratifie plus le moindre accord de crédit jusqu’à la fin de la législature en 2011 … Dixit Éloi Aho

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Pourquoi l’Afrique s’Évapore

En Afrique, et le Bénin même du Renouveau en donne l’exemple, la politique n’est pas une affaire d’aider la grande masse des gens à progresser vers le mieux-être, meilleure instruction, meilleur soin de santé, ouverture à la lumière du monde en marche, et réaliser une conscience collective qui donne du sens au bonheur sur terre. Non, pour les happy few qui détiennent le pouvoir, la politique c’est le pouvoir pour le pouvoir, les postes, les avantages de toute nature, les détournements de denier public, la corruption, le bon plaisir, les prébendes ; pour cette tourbe infecte d’esprits limités, inconscients et sans perspective, la politique, c’est le pouvoir indu, la réalisation d’un fantasme d’époque, le fait de se dire “C’est mon époque, allons y gaiment, c’est l’occasion ou jamais  ! “ Et,  sauf une révolution du genre de celle pour laquelle Pascal Fantodji s’est battue toute sa vie, cette comédie de situation est vouée au renouvellement perpétuel sur le dos d’une Afrique qui de cinquantenaire en cinquantenaire, avec ou sans indépendance, s’évapore…

Prof. Alidou Kodjovi

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Le Régionalisme, une Chance Pour la Démocratie

Le Régionalisme est la corde d’hypocrisie par laquelle, les uns accusant les autres, comptent les ligoter politiquement pour mieux s’y adonner eux-mêmes.  C’est dire que les accusations de régionalisme à l’emporte-pièce, sans tenir compte des réalités de notre culture, surtout lorsqu’elles sont proférées par des gens dont le niveau d’instruction est suffisamment avancé pour les mettre à l’abri de prénotions idiotes, ces accusations, disons-nous, sont au mieux de la mauvaise foi, au pire une tactique hypocrite, d’endormissement et de culpabilisation de l’adversaire. C’est aussi un épouvantail moral et politique qui cache et effraie au moment où sévissent d’autres vices et dérives autrement plus dangereux pour la Démocratie ; par exemple, l’achat de vote, qu’il faut distinguer de l’achat de conscience, même si l’un peut entraîner l’autre.

Makoko, Token of an Intolerable Oppression

1. Nigerian Slum's Filth Is a World Away From Capital's Glitter

In the Lagos slum of Makoko, perched on a lagoon, the water is black with filth. But today the hymns and chants of the faithful rose with fervor and the white robes of many of the Sunday churchgoers glimmered in the putrid breeze.

Religion, offered in many guises, is booming in a desperate Nigeria, plundered by successive military governments. The pigs that snuffle amid the garbage in Makoko do so beneath signs for the Redeemed Church of Christ, the Word of Life Bible Church, the Foursquare Gospel Church, the Holy Ghost Solution Church and countless others.

Victor Olayiwola, an immigration official with a monthly salary of $40, stood in spotless white robes outside the Celestial Church of Christ, an evangelical church bordered by an open sewer. ''The churches are springing up because of our suffering,'' he said. ''Without the preachers, there would have been war in Nigeria.''

About 500 miles from here, and a world away. in the newly constructed capital, Abuja, signs abound of where some of the oil wealth that might have lifted Makoko from its mire has gone.

continued

2. Life in Makoko Slum

L'Afrique doit Dépasser le Stade Oral

 La Liberté, ce n’est pas seulement une question de bavardage, de cris ou de parole. La Liberté c’est dans les actes, dans le réel. Sous ce rapport, l’Afrique est toujours au stade oral ; c’est dans cette certitude que ses prédateurs puisent leur bonne conscience maléfique. Nos héros ne devraient donc pas être seulement des Bob Marley, des Martin Luther King, ou des Mandela ; il devraient être plus souvent des Lesseps, des Toyo Ito, des Apollodore de Damas, des Thomas Jefferson, des Eiffel,  des Ieoh Ming Pei, etc..  L'héroïsme ne doit pas seulement être réactif et hétéronome, il doit être aussi actif et autonome

Amida Bashô

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Question Parabolique du Bénin

Si vous êtes dans une voiture où un adolescent, prétendant avoir son permis  vous a persuadé de vous laisser conduire, et chemin faisant, vous vous rendez compte que son permis est faux ; sachant que vous-même vous savez conduire, vous faites quoi ? Vous laissez ce jeune intrigant vous conduire au casse-pipe ou bien vous le ceinturez pour lui prendre le volant ? C’est la question qui se pose au Bénin....

Alao Bissiriou

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