Kérékou voulait se perpétuer au pouvoir et il laissa se développer une corruption à caractère national ; Yayi Boni est obsédé de réélection et développe une corruption partisane à grande échelle, décomplexée et cynique. Pour s’en sortir, une seule solution : élire un Président légaliste et légalement non rééligible ! Ah, il n’y en a pas des masses, Ah…!
Bien que l’unité soit de mise, et l’exemple donné avec intelligence par l’opposition à travers la constitution de l’UN en marche ; bien que ce soit la voie du progrès de notre démocratie, de la rationalité légale et de la cohésion nationale, Yayi Boni et les siens continuent de multiplier les partis, qui se créent au rythme hebdomadaire sinon plus. Longtemps le héros du changement a vu dans la naissance régulière des partis le sacre de sa haute stature, la multiplication foisonnante des tentacules régionalistes sur lesquelles il compte s’appuyer pour se perpétuer au pouvoir. Logique de féodalisation régionaliste. Et la démultiplication est devenue fragmentation infrarégionale du corps national. Les partis deviennent départementalistes, communalistes, cantonalistes, tribalistes, claniques, vicinaux, familialistes sinon domestiques. Le mode de création est passé de la naissance sporadique à la prolifération continue. Et le grand féodal semble lui-même dépassé par le phénomène. Toutefois, Yayi Boni reste attaché à la stratégie duale de la prolifération tentaculaire des partis ; tout le contraire du choix de bon sens qui a la préférence de l’opposition. L’idée de ce mot d’ordre de prolifération des micro-partis est d’être présent dans les coins les plus reculés du pays, de ratisser large ; et comme le Ministre Fagnon en avait laissé un avant-goût crapuleux par ses impudences antidémocratiques, de marquer le territoire en naturalisant au possible son appropriation politique. Il est vrai que cette stratégie devrait être relayée par un raz de marrée aux élections communales ; ce qui n’a pas été le cas, au grand dam de Yayi Boni et de ses sbires ; aussi n’ont-ils eu de cesse d’utiliser la cour suprême comme machine réactive de reconquête des terres imaginaires perdues sur le terrain électoral réel.
La stratégie de la fragmentation partisane n’est pourtant pas corroborée par les lois scientifiques. On sait avec les théoriciens de la gestalt que le tout est différent de la somme des parties. En effet, l’eau est autre chose que de l’oxygène et de l’hydrogène ; une symphonie est autre chose qu’une succession de notes. Si les psychologues ou les philosophes parlent de différence, les mathématiciens vont plus loin. Dans bien des cas, surtout lorsque nous avons affaire avec des quantités positives, la dispersion est synonyme de perte. Le tout devient alors supérieure à la somme des parties. Une telle supériorité du tout sur la somme des parties est illustrée par les fonctions exponentielles. Le corps électoral a rapport avec la démographie et les phénomènes démographiques suivent souvent des lois exponentielles. Un exemple simple est celui de la comparaison basée sur les puissances de 10. On vérifie que : 1+2+3+4 = 10 ; et 1010= 10 Milliards mais 101 +102 +103 +104= 10+100+1000+10000 = 11110. Quelle différence ! Mille milliards de Mille sabords, on est bien loin du compte…!
Or, adossés à la certitude d'une Lépi truquée, et obnubilés par les fantasmes régionalistes, Yayi Boni et ses griots politiques ne voient pas les choses de la même manière. Pour eux, la somme des partis est supérieure au tout de l’Unité qu’est et doit rester la Nation. Le mille-pattes a beau avoir mille pattes, disent les Ibo, il n’est pas plus rapide que le serpentin. Ce à quoi les Italiens renchérissent : quand on met trop de viande au feu, on finit par les brûler toutes. En l’occurrence, Yayi Boni risque aussi de se brûler les doigts …
Depuis le 25 Décembre 2009, Monsieur Simon Pierre ADOVELANDE, Coordonnateur National du Programme du Bénin pour le Millenium Challenge Account vit une injustice et une violation fragrante des droits de l’homme de la part du gouvernement béninois mais particulièrement de la part de son Chef, le Président Boni YAYI.
En effet, le vendredi 25 Décembre 2009, Monsieur Simon Pierre ADOVELANDE a été interpellé par la Police Nationale et mis en garde à vue, sur une instruction du gouvernement, à la base de commandement des RAID qui est une section de la Police Nationale béninoise, spécialisée dans la répression du grand banditisme.
La raison officielle servie à l’opinion publique, choquée et révoltée par une telle brutalité, serait l’implication de l’intéressé dans la gestion d’une société anonyme privée dénommée Groupe Betsaleel Building (GBB SA), en qualité de Président du Conseil d’Administration et, spécialisée dans la promotion immobilière. La raison réelle se retrouve dans la popularité grandissante de Simon Pierre ADOVELANDE en raison de ses valeurs morales, sa rigueur et son professionnalisme dans la mise en œuvre du programme MCA-BENIN, mais surtout la rumeur de plus en plus persistante sur ses prétentions présidentielles pour les élections de mars 2011 qui gênent le pouvoir et qui a décidé de le briser.
Courant mars 2000, Simon Pierre ADOVELANDE et des amis à lui ont créé le Groupe Betsaleel Building (GBB), une société anonyme ayant pour objet principal la Promotion immobilière. En 2001 et à la faveur d’un programme immobilier du gouvernement assorti d’un appel d’offres, GBB a été déclarée adjudicataire de deux zones de promotion immobilière pouvant recevoir environ 1042 logements économiques à construire par le promoteur sur des fonds à mobiliser par ses propres soins.
A cet effet GBB a dû recourir à SHELTER AFRIQUE et au Fonds OPEP, institutions privées spécialisées dans le financement de l’immobilier en Afrique. Ces deux organismes ont ensemble accordé à GBB en 2003 et 2004 des prêts d’un montant total de 2,235 milliards de francs CFA dont 1,825 milliards de francs CFA ont été décaissés pour la réalisation de 323 unités de logement entièrement commercialisées, construits et sur lesquels 203 ont été livrés. Il est à noter que ces prêts n’ont pas été garantis par l’Etat béninois.
Pour des raisons commerciales, surtout le plafonnage des coûts de cession de certains types de logements par le gouvernement, la société GBB a fait d’énormes pertes qui ne lui ont pas permis d’honorer ses engagements de remboursement à bonne date vis-à-vis de ses prêteurs.
Il ressort de tout ce qui précède que GBB, dont Simon Pierre ADOVELANDE est le Président du Conseil d’Administration, n’est aucunement auteur d’une infraction pénale. La société est en difficulté financière momentanée et tout au plus passible d’une procédure commerciale avec ses partenaires, l’objectif devant être la recherche et l’engagement des voies et moyens pour la reprise de ses activités et du remboursement des prêts à elle consentis.
En lieu et place, Simon pierre ADOVELANDE et Isaac AGOSOU, le Directeur général de GBB ont été arrêtés le 25 Décembre 2009 (jour de noël) et déférés à la prison civile de Cotonou depuis 29 Décembre 2009, de façon arbitraire, sur la base de chefs d’accusation fantaisistes, comme de vulgaires délinquants. Dès leur arrestation, le gouvernement et l’avocat de Shelter Afrique au Bénin ont, à grand renfort médiatique, tenté de présenter à l’opinion publique leur version des faits, à la méthode des dictateurs africains des années 70 et 80.
Suites aux interrogations au fond, à l’audition de la partie civile et la confrontation qui ont bien montré que nous sommes dans une affaire commerciale et que les faits reprochés à Monsieur Simon pierre ADOVELANDE sont entièrement cernés, il est toujours maintenu en détention à la prison civile de Cotonou. Seule la recherche constante de la vérité peut justifier la détention de l’inculpé, détention qui est d’ailleurs une mesure exceptionnelle et la liberté la règle, ainsi qu’il ressort des dispositions de l’article 118 du Code de Procédure Pénale. La partie civile a, elle-même, admis que si GBB-SA avait régulièrement honoré ses engagements financiers à l’égard des prêteurs, la présente affaire n’aurait jamais existé, ce qui montre que nous sommes dans une affaire purement commerciale.
A plusieurs reprises, avant sont arrestation Simon Pierre ADOVELANDE avait reçu plusieurs émissaires du pouvoir en place au Bénin, lui demandant avec insistance de renoncer à ses ambitions présidentielles. L’intéressé n’avait jusqu’à son arrestation donné aucune suite à ses demandes qui se sont poursuivies même durant son incarcération.
A tous les amis de Simon Pierre ADOVELANDE, qui se sont rapprochés du Président Boni YAYI pour intervenir en faveur de sa libération, le Président YAYI a toujours nié son implication dans l’affaire, ce qui confirme qu’il en est vraiment l’auteur. La démocratie et les droits de l’homme sont sérieusement menacés au Bénin. C’est pour cette raison que nous lançons un appel à tous les groupes de pression et toutes les associations de droits de l’Homme à se pencher sur les cas de Simon Pierre ADOVELANDE et de Isaac AGOSSOU qui sont privés de leur liberté depuis le 25 Décembre 2009 et incarcérés à la prison civile de Cotonou.
Pour le comité de soutien à Simon Pierre ADOVELANDE,
Section France,
Raymond ADJAKPA -ABILE Consultant & Directeur de Publication AfriQualité
Le 31 mars 1968, à l'occasion d'un discours retransmis en direct à la télévision, Johnson annonce, à la surprise générale, qu'il ne cherchera pas à obtenir un second mandat. Il annonce également l'arrêt immédiat et sans condition des raids au Viêt Nam et appelle Hô Chi Minh à négocier la paix. Les démocrates donnent finalement leur investiture à son vice-président, Hubert Humphrey, qui est battu par Richard Nixon lors des élections de 1968. À la fin de son mandat en 1969, Johnson se retire dans son ranch de Johnson City au Texas. C’est là qu'il décède le 22 janvier 1973 des suites d’une crise cardiaque. Le ranch, le cimetière familial où il est enterré et quelques lieux environnants sont devenus depuis le Lyndon B. Johnson National Historical Park
1.2
1.3 Notre récompense viendra de la vie de liberté, de la paix, et espérons que nos enfants pourront en profiter pendant les siècles à venir. Ce que nous avons gagné quand l'ensemble de notre peuple était uni ne doit tout simplement pas se perdre aujourd'hui dans la suspicion, la méfiance, l'égoïsme, et la politique chez aucun d’entre nous. Croyant à ce que je fais, j'ai conclu que je ne devrais pas permettre à la présidence de s'impliquer dans les divisions partisanes qui se développent en cette année politique. Avec les fils de l'Amérique sur les champs de batailles au loin, et l’avenir de l’Amérique comme enjeu décisif ici, chez nous, avec nos espoirs et les espoirs du monde pour la paix dans la balance tous les jours, je ne crois pas que je consacrerai une heure ou une journée de mon temps à des causes partisanes ou personnelles autre que celle relevant de ma lourde charge de Président des Etats-Unis. En conséquence, je ne cherche pas, et je n'accepterai pas, la nomination de mon parti pour un autre mandat de président. Mais que les hommes, où qu’ils soient, sachent cependant, qu'une Amérique forte, confiante et vigilante se tient debout ce soir vigilant prêt à rechercher une paix honorable - et ce soir se tient prête à défendre une noble cause - peu importe le prix, quelle que soit la charge, quelle que soit le sacrifice que le devoir pourrait exiger. Je vous remercie. Bonne nuit et que Dieu vous bénisse tous. Président Lyndon B. Johnson - Mars 31, 1968 (source)
À la suite des premières élections générales multiraciales du 27 avril 1994 remportées largement par l'ANC (62,6% des voix), Nelson Mandela est élu Président de la république d'Afrique du Sud et prête serment aux Union Buildings de Pretoria le 10 mai 1994 devant une grande partie des responsables politiques internationaux, d'Al Gore à Fidel Castro. Il préside au premier gouvernement non racial du pays, en l'occurrence un gouvernement d'unité nationale entre l'ANC, le Parti National et le parti zoulou Inkatha Freedom Party. Ses deux vice-présidents sont alors Thabo Mbeki (ANC) et Frederik de Klerk (NP). Dans son discours d'investiture, Mandela célèbre la fin de l'apartheid dont « doit naître une société dont toute l'humanité sera fière », le retour de l'Afrique du Sud dans la communauté internationale et l'amour commun du pays et l'égalité raciale seront le ciment de la nouvelle « nation arc-en-ciel en paix avec elle-même et avec le monde ». Il évoque les défis de son mandat que sont la lutte contre la pauvreté, les discriminations et « qu'il n'y a pas de voie facile vers la liberté ». La date du 27 avril devient un jour férié en Afrique du Sud, le Jour de la Liberté.
Et, lors de cette élection, Nelson Mandela s'engagea à ne pas être candidat à un second mandat. Il est vrai que, plus vieux président élu, Mandela avait alors 77 ans. Engagement qu'il tint à la fin de son mandat en 1999 en quittant la vie politique, et en laissant la présidence de la république à Thabo Mbeki. Sa retraite n'est cependant pas inactive. Nelson Mandela participe à de nombreuses œuvres caritatives et a toujours une forte influence nationale et internationale, prenant position sur de nombreux sujets.
2.2
2.3
3. Leçon d'histoire à l'attention de Yayi Boni
Voilà deux grands hommes qui, pour l’amour de leur pays et dans des moments décisifs de l'histoire, ont décidé en toute conscience de ne pas renouveler le mandat, auquel ils avaient pourtant constitutionnellement droit. L’un pour des raisons liées à la guerre à l’extérieur de son pays, et à la paix à l’intérieur de son pays. L’autre parce qu’il l’avait promis avant son élection, et parce qu’il jugeait, pour donner l’impulsion du dynamisme dont la jeune Afrique du Sud avait besoin, qu'il il était bon qu'elle fût dirigée par un homme plus jeune que lui ; un homme qui incarnât la jeune génération. Nelson Mandela savait mieux quiconque, qu'en Afrique, les successions étaient plus lourdes de tragédies lorsque des gérontes se maintenaient au pouvoir sans indiquer clairement le chemin et la forme de leur succession. Ce faisant aussi, à sa manière, il balisait le chemin de la paix pour une Afrique du Sud dont la réconciliation n’était pas encore derrière elle.
Concernant le Bénin et Yayi Boni son actuel Chef d’Etat, on ne peut pas ne pas se poser des questions sur cet esprit de responsabilité historique, dont ont fait preuve ces deux grands hommes. Et se demander si, comme la rumeur en a couru parfois, Yayi Boni accepterait par exemple de ne pas se présenter à sa succession. En somme s’il pouvait tirer leçon de ces illustres prédécesseurs Africain et Américain. La question ne manque pas de sens. Vu l’état de tension qui existe dans le pays depuis son accession au pouvoir, ce serait une façon de dissiper les nuages d’un guerre civile qui s’amoncellent dans le ciel du Bénin. Une guerre dont la nation pourrait faire l'économie. Par ailleurs, ce n’est pas ici le lieu de faire le bilan critique de l’action de Yayi Boni, mais la déception qu’il a suscitée par son échec est colossale et ineffable ; la médiocrité de son action et de sa personnalité est légendaire, aussi bien sur le plan économique que sur le plan de la politique pure. Sur le premier plan, on peut lui conseiller amicalement – à lui comme aux hommes de médias qui l’en affublent, de cesser d’utiliser la particule académique de Docteur. C’est une honte qu’un docteur en économie ait conduit l’économie d’un pays pauvre d’une façon aussi indigne et calamiteuse : entre décisions arbitraires, anarchiques, et non-conformes aux règles élémentaires, corruption, irrationalité légale, fantaisies budgétaires, gabegie, démagogie pécuniaire, et gouvernance à vue. Sur le plan de la politique pure, force est de relever le parti-pris de la propagande, du culte de la personnalité, du lavage de cerveau, de la manipulation des esprits, du régionalisme, de l’hégémonisme, du refus de dialogue, à la fois social et politique : toutes choses qui ont tenu lieu de méthode, d'horizon et de principe d’action.
Avec ce triste palmarès, pourquoi Yayi Boni voudrait-il encore se présenter aux prochaines élections présidentielles ? Pour faire régresser encore le pays pendant 5 ans ? Pour le bloquer encore pendant 5 ans ? Pour organiser des marches de soutien, chaque semaine pendant 5 ans ? La question se pose. Et il serait heureux que Yayi Boni s’inspire du cas de ces illustres prédécesseurs, qui ont pris la bonne décision de ne pas se représenter. Il vaudrait mieux qu'il prenne le temps de la pause, interruption sanitaire et salutaire, pour méditer sur sa médiocrité viscérale et ses dangereuses insuffisances. Aller cultiver son jardin hors du champ politique en 2011, c’est la seule façon pour lui de retomber sur ses pieds. La seule façon d’entrer dans l’histoire avec un brin de lumière.
Déclaration de la mission des services du FMI au Bénin
Une mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. Joannes Mongardini, a séjourné à Cotonou du 11 au 26 mars 2010. Elle s’est entretenue avec les autorités d’un programme qui pourrait être soutenu par le FMI dans le cadre de la Facilité élargie de crédit (FEC) et a procédé aux consultations de 2010 au titre de l’article IV1. La mission a rencontré le Président de la République, Son Excellence Dr. Thomas Boni Yayi, le Ministre d’État chargé de la prospective, du développement, de l’évaluation des politiques publiques, et de la coordination de l'action gouvernementale, M. Pascal I. Koupaki, le Ministre de l’économie et des finances, M. Idriss L. Daouda, ainsi que d’autres hauts fonctionnaires. Elle a aussi eu des entretiens fructueux avec des représentants de la société civile, des syndicats, des bailleurs de fonds, du secteur privé.
À l’issue de la mission, M. Mongardini a fait la déclaration suivante :…
Une des sources des difficultés de Yayi Boni est qu’il fait peu de cas de l’esprit des choses. Et à force, il finit par ignorer les choses elles-mêmes. Cela est vrai pour son rapport à la loi. A force d’oublier l’esprit des lois, il finit par oublier les lois elles-mêmes, souvent à son corps défendant. Il s’agit sans doute d’une attitude qui tient l’esprit dans le mépris. C’est une question de culture philosophique et politique. N’étant pas un politique avant de devenir Chef d’Etat du Bénin, Yayi Boni confond politique et gestes politiciens. Par exemple, le Président n’est nullement gêné d’avoir une loi votée avec une majorité constituée au forceps entre manipulation, menaces, promesses et pressions en tout genre, une majorité de circonstance constituée de bric et de broc,
Plus les jours passent, plus il apparaît que le régime dit du changement de YAYI BONI veut conduire le pays vers la guerre civile. YAYI BONI est venu au pouvoir avec à la bouche, la lutte contre la corruption ; aujourd’hui, son régime sue la corruption de tous ses pores ; tous les audits qu’il a commandités dorment dans les cartons puisque ce sont ses thuriféraires qui sont épinglés ; Ainsi les scandales se suive nt les uns après les autres (CEN-SAD, SONOPRA, OCBN etc.) ; Après avoir vidé les caisses de l’état, il livre le pays aux rapaces des Institutions internationales que sont le FMI et la Banque Mondiale bien connus de notre peuple. Devant les protestations contre ses agissements, il monte des commandos pour essayer d’intimider les travailleurs.. Admirateur du satrape Mathieu KEREKOU, et de son PRPB, son régime dit du changement apparaît de plus en plus comme le clone de ce dernier. A son arrivée au pouvoir, il n’a rien trouvé de mieux que de décorer ADJO BOCCO Ignace et ABDOULAYE ISSA de triste mémoire à titre posthume ; Apprenti dictateur ayant fait ses classes au TOGO, il monte des groupes de briseurs de grève dès qu’on s’élève contre ses turpitudes ; (douaniers patriotes, chômeurs patriotes, appelés du contingent patriotes, et maintenant, élèves patriotes !) Après avoir amassé un trésor de guerre de plusieurs milliards pour sa campagne de 2011, il accumule maintenant des armes de guerre pour intimider le peuple. Trop c’est trop ! Continuer d’entretenir l’illusion qu’il faut attendre 2011 pour le faire partir (…) est un crime contre le peuple que celui-ci va payer chèrement s’il n’y prend garde. YAYI BONI est un aventurier et un despote qui ne quittera pas le pouvoir par les élections. Depuis 2008, il a organisé des élections communales dont les résultats définitifs ne sont pas encore connus. Tous les actes qu’il pose indiquent qu’il veut entraîner le pays dans le précipice après avoir exacerbé le régionalisme porté à des niveaux jamais atteints dans notre pays.…Dixit PCB
Tout de rouge vêtue comme le sont classiquement les femmes politiques occidentales lorsqu’elles assument en toute conscience leur rôle de gardiennes du Temple d’Eros, la chef de file de l’opposition de droite au conseil régional d’Île de France, la fraîchement perdante, Pécresse Valérie n’a pas attendu son reste pour donner dans la rhétorique sans nuance. C’était sur le thème hautement urbanistique et écologique du Grand Paris. Bien qu’on n’imagine pas la Gauche ( Socialiste et Verts) franchement opposée au principe du Grand Paris, Valérie Pécresse accuse sans nuance la
Vingt-quatre épisodes pour caricaturer le quotidien des Béninois
Chaque samedi à partir de 21 heures passe sur la chaîne de télévision Canal 3, une série télévisuelle titrée «Comme chez nous». Réalisé par «Belimage Studio» d’Hervé Djossou, il s’agit d’une peinture burlesque de la société béninoise, par ricochet, africaine. Histoires de conducteurs de taximoto (zémidjan), de religion, de politiciens, de jeunes filles… Le cocktail est savourant, délectant, appétissant. Toutes les scènes pour se donner du plaisir, le temps de l’oubli des «télénovéla» qui envahissent les chaînes de télévision béninoises. La nouvelle s’appelle «Comme chez nous». Une série de vingt-quatre (24) épisodes de vingt-six (26) minutes chacun, tournée entièrement au Bénin entre Cotonou et Akassato par des acteurs béninois. L’idée est du jeune réalisateur Hervé Djossou, précédemment journaliste, animateur sur Lc2, aujourd’hui directeur de la maison Belimage Studio…
Erudit et savant allemand connu comme «le père de la minéralogie.» Par ailleurs classiciste très instruits et humaniste bien considéré par les savants de son temps et même d’après, il a su singulièrement se montrer indépendant des théories d'auteurs anciens. Il était en effet parmi les premiers à fonder une science naturelle sur l'observation, par opposition à la spéculation. Son “De Re Metallica” traite essentiellement des arts de l'exploitation minière et de la fusion, son “ De natura fossilium”, considéré comme le premier manuel de minéralogie sur la classification scientifique des minéraux (en fonction de leurs propriétés physiques) décrit de nombreux nouveaux minéraux, leur apparition et relations mutuelles. Georgius Agricola de son vrai nom Georg Pawer ou George Bauer est né ce jour en 1494, à Clauchau, en Saxe
La Réponse est simple : c’est une pratique courante des Présidents américains. Après la signature d’un texte de loi, surtout lorsque le texte est historique comme ceux que Obama a signés depuis son entrée à la Maison Blanche, les stylos avec lesquels le Président a signé sont offerts aux personnalités qui se sont impliquées dans la réussite du projet de loi et son vote effectif à travers tous les jalons de son contrôle législatif. Donc plus ces stylos sont nombreux moins on fera de mécontents parmi tous ces gens qui sont plus méritants les uns que les autres.. Voilà pourquoi le nombre de stylos pour signer un texte de loi américain peut atteindre 10 voire 20 ! Même si dans le cas d’espèce, c’est aussi une manière de communiquer autour de ce que l’on fait….
L’histoire n'est pas simplement ce qui est imprimée dans les livres. Elle ne commence ni ne finit avec un trait de plume. L'histoire est faite. L'histoire est faite lorsque les hommes et les femmes décident qu'il y a un plus grand risque à accepter l’insupportable qu’à s’unir et à embrasser la promesse de changement. (...) L'histoire est faite lorsqu’un chef de file s’engage, reste fidèle à ses valeurs et trace une voie fondamentalement différente pour le pays. L'histoire est faite quand la passion d'un leader va de pair avec le principe de fixer un nouveau cap.…Dixit Vice Pdt Joseph R. Biden Jr.
A l’aide de 20 stylos différents, le président Obama a signé la loi sur les soins de santé - la législation sociale la plus radicale adoptée depuis des décennies - mardi à la Maison Blanche lors d'une cérémonie festive et par moment braillarde. new york times
Une ligne sournoise de la propagande Yayi, se vautrant dans les réflexes aliénés du plus mauvais effet, a l’habitude souvent de faire un parallèle entre Yayi Boni et Sarkozy. Faire déjà un parallèle entre un grand pays comme la France et un petit pays comme le Bénin, il faut le faire ! Autant faire un parallèle entre la baleine et le menu fretin, au motif qu’ils auraient tous les deux la même forme de poisson. Un parallèle entre un pays de Blanc et un pays de Noir, au motif que nous sommes tous des hommes ; un parallèle entre un ancien pays esclavagiste et un ancien pays d’esclavage au motif que l’esclavage est terminé ! Un parallèle
President Obama, with the vice president at the White House, hailed the passage of the health bill.
Par un vote de 219 contre 212, la Chambre a adopté le projet de loi après une journée de débats tumultueux qui fait écho à la lutte épique de l'année dernière. L'action a envoyé le projet de loi au président Obama, dont la croisade en faveur de cette législation a été un symbole de sa présidence. Il ne s'agit pas d'une réforme radicale, mais d’une réforme majeure ", a déclaré M. Obama après le vote. «Cette loi ne réglera pas tout ce qui afflige notre système de soins de santé, mais cela nous poussera de façon décisive dans la bonne direction. C'est ce que changer veut dire. source NYT
Sakara est une forme de musique populaire nigériane basée sur la tradition musicale yoruba. Il s'agit d'un style, influencé par l’islam, principalement sous la forme de chants de louange, qui utilise uniquement des instruments traditionnels comme le Goje violon à résonance solennelle, et le petit tambour de Sakara, à forme circulaire, semblable à un tambourin et qui est battu avec un bâton.. La musique Sakara se superpose à la voix, nasalisée et mélismatique, du répertoire islamique et aux instruments à percussion traditionnels. La musique est souvent d’humeur grave et philosophique.
En 1852, “La Case de l’Oncle Tom” de l’écrivaine Américaine Harriet Beecher Stowe publié sous forme de livre (une version feuilleton ayant été publiée dans le National Era en 1951-1952), galvanisa les pro et anti-esclavagistes.
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Le grand Défaut de Yayi Boni c’est que non seulement il veut avoir la haute main sur les choses mais il veut avoir le sentiment qu’il a la haute main sur les choses. Si bien qu’enfermé dans cette aveugle obsession il finit par ne plus avoir la main sur rien, et perd de ce fait – et souvent de façon piteuse – le sentiment qu’il a la haute main sur les choses. Dès lors, il fait main basse sur les choses, au mépris de la loi dont il est pourtant le garant. Tout cela manque cruellement de sagesse et l’éloigne du caractère de dignité requis pour être chef d’une Nation digne de ce nom…
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C’est avec grand plaisir que je fais écho à ta dernière lettre. Tes questions ont éveillé un réel intérêt en moi, en proportion directe de leur pertinence. A propos de la récente polémique suscitée par la glose comminatoire de l'Honorable Rosine Soglo à l’Assemblée touchant au régionalisme, tu me demandes si la Présidente de la RB n’aurait pas dû tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Car comme tu le relèves à juste titre alors que l’UN était au centre d’un faux procès sur le thème du régionalisme, était-ce nécessaire d’en rajouter ? “A moins, dis-tu, que cette algarade malvenue ne soit destinée à cacher d’autres raisons inavouées sinon inavouables”
III. L’Administration de la Mort sous le Règne du Roi Glèle : des Festivités Publiques du Sacrifice Humain, aux Meurtres Politiques Privés
Les fêtes avaient lieu dans le palais de Sambodji, résidence ordinaire du roi. Ce palais, aujourd'hui presque ruiné, était une agglomération de pavillons en terre de barre. Il occupait un immense quadrilatère, entouré de hautes et solides murailles, d'une épaisseur prodigieuse, crénelées sans art et incapables de résister au moindre obus, mais pouvant défier les assauts de n'importe quelle armée indigène. Tout un monde vivait là, groupé suivant les fonctions : féticheurs, bourreaux, conseillers, chefs de guerre, amazones, femmes du roi avec leurs enfants, esclaves et bouffons, c'est-à-dire plusieurs milliers de personnes nourries aux frais du monarque. De vastes
En effet, dans l’imaginaire politique de Yayi Boni la métaphore aérienne de l’émergence suffit à elle seule à en imposer l’idée. Sachant que la réalité elle-même importe peu. Les Ponts, les Ponts supérieurs, le fameux échangeur de Godomey qui met le Président dans tous ses états – puisque sa livraison devrait être fin prête pour servir et valoir ce que de droit – l’Aéroport de Tourou et son cousin volant, l’Avion Présidentiel – qui a fait trois petits tours avant d’aller s’abîmer en haute mer de la corruption. Et pourtant il y avait tant d’autres choses à faire émerger dans ce pays : l’unité, la probité, le travail, la santé, l’agriculture, comme le prouve cette image d’un paysan qui, même empruntant la même métaphore aérienne de l’émergence, lui donne un contenu autrement plus humain source image
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Description: Le pansori est une forme d'art dramatique musical exécutée par un chanteur accompagné d'un tambour. Cette tradition populaire, qui se distingue par son chant expressif, son discours stylisé, son répertoire de récits et sa gestuelle, embrasse à la fois la culture des élites et celle du peuple. Accompagné d'un seul tambour, le chanteur (homme ou femme) improvise, parfois huit heures durant, sur des textes mêlant expressions littéraires érudites et dialecte rural.
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Le terme pansori vient des mots coréens pan qui signifie « endroit où les gens se rassemblent » et sori, « chant ». Le pansori apparaît au dix-septième siècle dans le sud-ouest de la
II. À Propos de Glélé, sa Philosophie et son Économie Politiques
Ce Glé-Glé a été une manière de Louis XIV nègre, puissant, redouté de ses voisins, entouré d'une cour nombreuse très domestiquée, tenant courbés sous sa main de fer les nobles et les vilains, les féticheurs et les guerriers. C'est une figure qui n'a pas eu de cadre. Son règne de trente-et-un ans (1858-1889) marqua, pour le Dahomey, la période la plus brillante au double point de vue de la prospérité matérielle et de la prépondérance. Intelligent, actif, plein d'orgueil, ce roi fut le premier qui entra en relations officielles avec les gouvernements européens et qui conclut avec eux des traités. N'allez pas croire, cependant, qu'il eût étudié l'économie politique dans les ouvrages de Bastiat, de Léon Say et de M. Leroy-Beaulieu et qu'il ait cherché à apprendre la diplomatie d'après Metternich et Palmerston. Son ignorance, au contraire, était profonde et il n'obéissait qu'à son instinct. Il avait établi un système financier très simple, mais très efficace, qui consistait à adjoindre toujours un bourreau à ses collecteurs d'impôts, à combler ou à prévenir les déficits au moyen de confiscations bien choisies et à se créer, un fonds de réserve avec les ventes d'esclaves.
“Car à ce train, c’est bien près de la moitié du budget national qui est consacrée à la satisfaction des revendications des 66 000 fonctionnaires sur les huit millions de Béninois !” Jolie prouesse d’absurdité ! Et dire que c’est l’œuvre d’un qui se dit Docteur ! Pince sans rire ! Docteurs-tonneaux vides…qui roulent leur médiocrité sinistre jusqu’au sommet de l’Etat…
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La conclusion qui se dégage de tout le diagnostic contenu dans le rapport général fait lors de la commémoration des 20 ans de la conférence national est que la démocratie béninoise se porte mal, si mal que depuis quatre ans par exemple, il n’a pas été possible de réaliser un consensus national sur aucun sujet, le pays souffre d’un grand malaise politique dont l’acuité et la persistance se mesure à la multiplication des grèves, des marches de protestation, à l’aiguisement des antagonismes entre le gouvernement et le parlement, au durcissement de positions de l’opposition contre la mouvance, la corruption au sommet de l’Etat, les vieux démons du régionalismes ont refait surface, les libertés associatives et syndicales sont menacées…Dixit Pierre Osho
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Il s'agit d'une enquête sur la situation du Dahomey menée par le Vicomte Beuverand de La Loyère, Paul-Marie-Armand, Paul Mimande. L’auteur est donc un aristocrate français féru de voyage et passionné des mondes différents. La finesse de certaines de ses réflexions n’est pas sans rappeler celle d’un autre aristocrate français, Tocqueville, qui s’était déjà fait connaître par son enquête sur un autre monde, l’Amérique.
La réponse c’est que même si on raisonne en terme de traitre – catégorie que l’historiographie applique abondamment à Agoli-Agbo et qui n’est pas sans rappeler la catégorie néocoloniale de dictateur, qui est appliquée de façon sélective selon que le dirigeant Africain agit par soi ou dans l’intérêt bien compris de l’Occident – on dirait que Agoli-Agbo est le mauvais traitre là où Toffa ou Djigla seraient les bons, pour autant qu’on pût même du point de vue français oser une telle qualification. Dans cette histoire, on est surpris par la hargne, le mépris et même le dédain des différents commentateurs et acteurs coloniaux de l’époque à l’égard de Agoli-Agbo. Dans la littérature coloniale sur le Dahomey conquis, les descriptions et jugements qui sont fait de ou sur lui sont négatifs et réducteur. On prête très peu d’intelligence au roi, il est décrit comme niais et laid. Image typique du nègre en somme. Mais parlant de traitrise, ce qu’oublie cette hargne c’est que si Agoli-Agbo a trahi, il a trahi avec la collaboration de la partie française et que dès lors celle-ci est loin d’être indemne de l’immoralité dont elle fait état.
Le cas échéant, de mémoire d'élection démocratique en Afrique ou dans le monde, ce sera l'une des rares fois qu'on verrait un Président sortant en bonne santé et constitutionnellement en droit de se représenter à sa propre succession ne pas le faire. Ce qui montre que ce genre de bruit laisse à désirer. Toutefois la question mérite qu'on s'y penche et pour ce faire, essayons de l'aborder de façon simplement logique.
En effet, deux possibilités logiques s'offrent : 1. soit le bruit a du vrai ; 2. soit il est faux et cousu de fil blanc.
J’estime qu’en élisant le Chef de l’Etat à la Magistrature suprême en 2006, notre peuple lui avait confié une mission que je peux résumer en quatre (4) points essentiels. Premièrement, il avait la mission de contribuer au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit, deuxièmement, il avait à travailler pour la consolidation de l’unité nationale. Troisièmement, il devrait lutter contre la corruption, tout cela devait déboucher sur la relance de l’économie nationale et le bien être social du peuple. Et c’est par rapport à ça qu’il faut apprécier ce qui se fait. Ce n’est pas par rapport à sa personne. Sur le plan de la démocratie, vous êtes journalistes et vous observez mieux que quiconque les choses et vous pouvez constater que l’homme ne veut voir avec lui que ceux qui ne cessent de l’applaudir. Il n’accepte pas la contradiction. Donc, l’expression plurielle à la faveur de laquelle il a été élu en 2006, il n’en veut plus aujourd’hui. Le consensus prôné à la conférence nationale de février 1990, il n’en veut plus. Dans ces conditions, il est aisé de dire que celui là ne veut pas de la démocratie. Il fait interdire des marches dans ce pays. Il persécute des gens parce qu’ils ne parlent pas le même langage que lui.…Dixit Paul Gnimagnon, Président de Nep-Mixalodo
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Les gens ont faim et soif (de redonner toute son espérance à notre pays) et pour toute réponse, le Président leur distribue des bonbons. C’est ça la takatakatique de Yayi : honneurs contre horreurs ! Ah, il est vraiment malin ce mec !
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Il y a des gens qui n’ont de fortune que parce qu’ils sont d’abord et avant tout de nationalité béninoise. On les entend ces jours-ci proclamer à cor et à cri, la main sur le cœur leur gratitude à la mère patrie et leur volonté de redonner en retour ce que la nation leur a donné, c’est-à-dire tout. Ces gens sont toujours les mêmes souvent issues des mêmes régions initialement considérées comme marginalisées ou désavantagées qu’un mouvement de pondération sociologique a choisi de favoriser dans un souci d’équité. Des gens pour qui la politique est devenue alors une raison d’être, une source inespérée de profit, de bénédiction, de vie, voire même de transfiguration
Les gens croient développer l'Afrique par la voie de l’argent et du matériel. Du reste les réalités pressantes et humaines, la faim, la santé et les besoins matériels à première vue inclinent à ce choix. A cet effet, on a créé toutes sortes d’instituts bancaires et financières, les Banques Africaines de Développement et leurs sœurs, cousines et tutti quanti. Mais faire ainsi c’est prendre le problème à l’envers.
Le vrai changement est une question de parole vraie et de vérité claire. A savoir cesser de fonctionner sur le mode de la promesse lénifiante, promesses faciles au peuple qu’on ne tient jamais. Essayer de faire voir au peuple sa vraie situation dans ses aspects actuels et historiques dont la conscience n’est pas toujours aisée à prendre. Dire
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Manip cousue de fil blanc d’autant plus écœurante que ceux qui l’organisent, jouent avec le feu et savent ce que veut dire régionalisme. Ce tollé insidieux vise : 1. A censément affaiblir l’UN ; 2. Cacher les actes du régionalisme abject de Yayi Boni et de son régime. En somme, attaquer pour se défendre. Technique éculée…
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Depuis que, fidèle à son tempérament, Madame Rosine Soglo a dit haut et fort ce qu’il en est du Régionalisme – à savoir que l’anti-régionalisme ne saurait éternellement être à sens unique, et qu’à l’instar de ses bienfaits, ses épreuves et ses preuves devraient être réciproquement partagées, tout le monde y va de son couplet de commentaires. Bien sur il y a les manipulateurs
Des centaines de morts dans des affrontements au Nigeria Trois villages ont été attaqués dans les heures de dimanche matin, laissant pour mortes des centaines de personnes, dont un grand nombre de femmes et d'enfants.
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De Provocation en Provocation, l’Armée finira par “ prendre ses responsabilités”
La foule observe les secouristes enterrant une victime dans le village de Nahawa Dogo en dehors de la ville de Jos, dans le centre du Nigeria, ce lundi.
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Le discours de la paix existe sous deux espèces différents. Il y a le discours de la paix de bonne foi, et le discours de la paix hypocrite, à usage suborneur et frauduleux. Au Bénin, bien des signes qui laissent présager que les chantres du second espèce plantent le décor de leurs basses œuvres. Déjà dans leurs loges respectives, attendant
“On fait aujourd’hui ce qu’on devrait faire, il y a 10 ou 15 ans. Je le dis parce que je fais partie de ceux qui ont commis la faute” a dit Lazare Séhouéto qui ne croit pas si bien dire. Car, serait-on tenté de lui répondre, pourquoi ne pas alors attendre 10 ou 15 ans après cette prise de conscience avant de chercher à prendre le pouvoir ? Cela aurait été en signe d’expiation de la faute commise à l’égard de la nation. Car si l’Union fait la nation, elle ne doit pas expressément chercher à faire le pouvoir. La volonté de faire d’une pierre deux coups – s’unir puis avoir le pouvoir dans le même élan, comme qui dirait zogbé-zogbé, c’est là où le bât blesse la sincérité de l’UN ; cette volonté subtile de solder la dimension éthique de l’Union, voilà ce qui rend suspect le souci proclamé de l’intérêt national !
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Quand Fon et Goun naguère se déchiraient passionnément, il n’y avait pas de régionalisme, c’était normal, du pain béni pour les pseudo-nationalistes septentriopètes. Lorsque Fon, Goun, Yoruba et Adja s’unissent, prêts à tendre la main à qui veut bien les rejoindre alors les malins trouvent péril en la nation, paniquent, et poussent de hauts cris. Régionalisme par-ci ! Régionalisme par-là ! Donc au sud, on est régionaliste quand on s’unit, et nationaliste quand on se déchire. Agbako ! Les gens ont peut-être la haine de soi, mais ils sont loin d’être cons au sud. La bave du crapaud n’atteindra pas la blanche colombe de l’UNion. Ces accusations de régionalisme seraient-elles le chant du cygne du règne de la bêtise ? Le vrai problème du régionalisme, c’est que ceux qui l’administrent et en profitent sont ceux-là mêmes qui en imposent la définition. Du Régionalisme clé en main !
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The Mills Brothers étaient un quatuor vocal d'Afro-Américains qui interprétaient des chansons pop et jazz. Ces quatre frères formaient l’un des plus grands groupes vocaux des États-Unis. Ils ont produit plus de 2000 enregistrements, ont vendu 50 millions de disques et ont reçu au moins 35 disques d'or. Ils ont été intronisés au Vocal Group Hall Of Fame en 1998.
Le groupe est composé de quatre frères nés à Piqua (à 40 km au nord de Dayton dans l'Ohio) :
John Jr. (19 octobre 1910 - 23 janvier 1936) : Basse (voix) et guitariste
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Le gouvernement de Yayi Boni au lieu d’être ouvertement basé sur le pouvoir de la majorité, mise plus, et se base ostensiblement sur le pouvoir de la propagande, de la manipulation, du bruit, des jeux de l’ombre, de la ruse, des menaces, du régionalisme, de la division, de la corruption, de l’argent sale, des évangélistes, de l’achat des consciences, de la duperie et des menteries. Et ainsi, bien qu’étant objectivement minoritaire, espère en arriver à gouverner ce pays non seulement pour cette législature finissante mais aussi pour la prochaine. Curieuse conception de la Démocratie !
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Sur cette photo d’époque dont la qualité est médiocre, on reconnaît les trois monarques indiqués : Agoliagbo, à gauche avec son cache-nez, le Roi Djigla d’Allada, à droite et au centre le Roi Toffa de Porto-Novo. Virtuellement, se trouve représentée là l’unité primordiale des trois fils d’Adjahouto Et, on imagine qu’à l’époque cette réunion affichée était symbolique et réaffirmait une certaine mémoire, que les longues décennies de dissensions, de domination et de guerre ont brouillée. Mais cette trinité ne l’est qu’en apparence. Allada étant un vassal historique d’Abomey depuis la conquête d’Agadja, on peut considérer que son roi fait tandem politique avec le roi d’Abomey, et que ce couple politique et idéologique fait face dans son unité implicite à Toffa, Roi de Porto-Novo. Toutefois, quel que soit le point de vue adopté, – triade ou duo – l’image apparaît comme une préfiguration nucléaire de l’UN. Toute la question es de savoir quel a été son usage et ses effets. A quoi a-t-elle servi, si pendant les décennies qui vont suivre et jusqu’à nos jours les brèches qu’elle était censée colmater sont restées passionnément béantes ? Mais il y a une autre version, un autre regard sur cette image qui parce qu’il explique la persistance des divisions n’autorise pas à en faire la préfiguration de l’image d’union que l’UN prétend être. En effet, si les Toffa et autre Agoliagbo ont pu montrer une image d’unité, la suite des événements tend à accréditer l’idée que l’unité était de façade. La raison de ce scepticisme est que les trois personnages sont le négatif du Roi Béhanzin. En fait on se rend compte qu’à un titre ou à un autre, l’absence de Béhanzin fait bien leur affaire. Et que l’union qu’ils célèbrent dans cette image est une union négative. Voilà pourquoi, à l’instar de tout ce qui est négatif, elle n’a généré que du négatif. Puissions-nous espérer que par rapport à l’aire culturelle et géographique à laquelle son noyau correspond, l’UN n’est pas une union négative…
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…J’entends dire qu’on va destituer Quenum et mettre à sa place, quelqu’un du Nord (…) Quenum peut déconner peut-être bien. Mais si vous mettez quelqu’un du Nord, si vous destituez Quenum et vous mettez quelqu’un du Nord, et bien, je crois que nous allons avoir la bagarre. C’est moi Rosine Vieryra Solgo qui le dis. Le Nord ne peut pas toujours commander le Sud. La minorité s’arroge tout le pouvoir et ne laisse rien à la majorité. On va retourner un jour dans l’affrontement. Alors, n’arrivons pas là et je sais de quoi je parle. J’ai des beaux frères et des petits neveux qui peuvent, pourquoi pas, faire le jeu du Nord. Je ne suis pas raciste. A mon âge, c’est malheureux. C’est quoi. Le Dahomey, le Bénin nous appartient à tous, Nord, Sud, Est, Ouest. Nous sommes tous enfants du même pays et que ça cesse. Le Nord, le Nord, le Nord. Et le Sud alors. Nous sommes de la majorité, on s’est tu en cinquante ans d’indépendance, vous nous avez commandés. On a connu Maga, on a eu Kérékou, Sopi…Dixit Rosine Soglo
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