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Les Petits-fils de Glèlè se battent depuis des lustres autour de la légitimité du trône. Au point d’instaurer un bicéphalisme idiot symbole de la culture de division typiquement dahoméenne. Voilà qu’arrive l’un des descendants de celui dont leur ancêtre commun a usurpé le trône. Et alors les deux belligérants voient leur nez au milieu de la figure. Puissent-ils réaliser qu’une autre lecture de la légitimité royale est possible à Abomey ? Et l’arrivée de ce troisième larron hâter l’avènement de l’ère de Paix ?
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
L’homme mène une guerre partisane tout au long de l’année ; instaure sans état d’âme un climat politico-juridique impair basé sur le-deux-poids-deux-mesures ; sème la haine régionaliste ; exclut ceux qui ne font pas ses louanges jour et nuit ; emprisonne ceux dont la liberté met en danger son obsession de réélection. Et, une semaine de l’année, avec cynisme et malice, s’approprie le rituel annuel de la paix, y associe tambour battant les organisations internationales spécialisées, et pense ainsi accréditer sa fausse image de pacifiste. Mais le Peuple n’est pas dupe de cette paix d’un jour qui cache la guerre de toujours. Mieux que quiconque, le Peuple sait que la fausse paix de Yayi n’est qu’une ruse de guerre !
Amida Bashô
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
On aurait pu mettre à l’actif du Changement le fait que la mémoire d’un juge qui a été sauvagement assassiné dans la foulée des élections qui permirent son avènement, – meurtre qui par certains côtés se trouve obscurément mêlé aux conditions politiques de sa possibilité ; que cette mémoire d’un noble serviteur de l’État ait bénéficié d’une justice rendue, qui aille à son terme ; désigne clairement les coupables et les juge comme cela se doit dans un État de droit digne de ce nom. Or, il n’en a rien été, et ce crime crapuleux reste à ce jour non-élucidé comme si le changement n’en avait cure si ses tenants n’en sont pas les auteurs ou de mèche avec eux ; comme s’il avait tout intérêt à ne pas les démasquer ; comme si le bon fonctionnement de la justice et la rationalité légale n’étaient pas la tasse de thé d’un pouvoir qui se dit pourtant du changement. Vu les conditions inaugurales dans lesquelles ce juge fut tué, si le changement était sain et voulût le prouver, il aurait mis un point d’honneur à rendre justice à sa mémoire. Et on aurait mis cet honneur à son actif. Or il n’en est rien ! Quel paradoxe pour un Juge de se voir dénier Justice, même dans la mort au service de l’État ! N'était-il qu'un holocauste ?
Amida Bashô
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
Que signifie l’émergence prônée à cor et à cri au Bénin par M. Yayi Boni et pour lequel tout un parti a été créé ? Est-ce la même chose que ce qui se passe en Inde, en Chine, en Russie, ou au Brésil en ce moment ? Ou, est-ce une émergence au noir ? Ou pire, une émergence à blanc, un bluff de Docteur en économie à la noix ? Esbroufe de politicien novice, slogan soporifique pour abuser des masses analphabètes en manque d'espérance ? Si oui, est-ce sérieux ?
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
Une nation qui a quelque chose de constructif à faire ne fait pas la guerre. Même en temps de paix, la politique qui n’est qu’un marché de distribution de postes devient une guerre. Lorsque la politique ne peut s’empêcher d’être politicienne, c’est que les élites au pouvoir sont dans l’incapacité congénitale de mettre en œuvre du progrès. Cette incapacité, l’élite ne fait que la trahir. Dans le fond, elle vient du peuple lui-même. Ainsi, la politique est-elle souvent le masque pathétique d’une médiocrité anthropologique.
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur… :
Débilité et Servilité
La Françafrique ce n’est pas seulement le sous-monde des autocrates à vie vissés sur le trône de la royauté profrançaise, truands formés au service des intérêts de la France gourmande, voleuse, pilleuse, et violeuse de peuples vierges d’Afrique Noire ; fils à Papa-Présidents adoubés au pied levé ou au pieds crochus d’élections tordues ; de corrupteurs et corrompus, rompus à la tâche noire de pérennisation de la domi-nation de l’Afrique Noire par la Blanche France des libertés ouver-tement proclamées mais subtilement et en permanence violées ; des barbouzes qui organisent bombance et partouze dans l’intimité de l’Afrique et à ses dépens, mijoteurs infatigables de coups d’état et de coups d’éclat, de guerres et de génocides sanglants comme un coucher de soleil sur les mille collines du monde Noir...
Il y a aussi la dimension symbolique de la Françafrique ; avec la Francophonie et ses sombres œuvres au clair, son cortège des valeurs subies, son lot de sida mental, de mimétismes pour le moins débiles à force d’être serviles et malhabiles. Par exemple, en France dans la sphère des médias audiovisuels il y avait Europe n°1 ; eh bien dans la galaxie médiatique francophone d’Afrique on a fini par voir apparaître une Africa n°1. De même la France a-t-elle créé, il n’y a guère si longtemps que ça, France 24, aussitôt avec une rapidité virale la galaxie médiatique africaine répliqua par Africa 24 !
Europe n°1, Africa n°1, France, 24, Africa 24… Imitation d’une heure, débilité de 24 heures… Jusqu’où ira ce suivisme infantile ? Quand cet arrimage débile prendra-t-il fin ?
Éloi Goutchili
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
(…)En effet, depuis plusieurs mois que la bataille de positionnement dans la perspective des échéances de 2011 a débuté, les attitudes, propos et prises de position peuvent se résumer comme suit, en caricaturant à peine : «Nous ne sommes pas bons, mais vous vous êtes pires !». En effet, du point de vue de leur contenu, les échanges entre les membres des deux camps se limitent grosso modo à des propos du genre: «Nous n’avons pas réussi ceci ou cela, mais vous, vous n’avez pas fait ou vous ne faites pas mieux que nous». Ou encore, «Nous avons commis ou nous commettons de telles erreurs ou fautes, mais vous, vous commettez ou vous avez commis de pires». Autre morceau choisi : «Nous n’avons pas accompli ou ne réussissons pas à accomplir telles tâches importantes, à relever tels défis, mais vous non plus n’y êtes pas arrivés et vous n’avez pas fait mieux»...
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
Selon l’imparable raisonnement développé dans le discours de Kadhafi à l’ONU, par rapport à leur aventure erratique en Irak et en Afghanistan où ils se sont attaqués aux Talibans et à Saddam Hussein qui ne leur ont rien fait, les États-unis ressemblent à un vieux lion qui, rendu fou par la piqûre d’un scorpion, s’attaque aux zèbres et antilopes... Right and Might...
Alao Bissiriou
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7700 milliards de dollars, c'est le dédommagement que mérite l'Afrique colonisée. (...) Ils ont le droit de récupérer cet argent et ils le récupéreront. Les Africains vont réclamer cela et si vous ne le leur donnez pas ce montant de 7 770 milliards, les Africains iront là où vous avez pris ces milliards (…) Il ne devrait pas être appelé Conseil de sécurité, il devrait être appelé Conseil de la Terreur… (…) Obama est une lueur dans l'obscurité pendant les quatre ou huit prochaines années, et je crains que nous ne retournions à la case départ après son départ.…
Dixit Kadhafi
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Feed-Back d’un Come-back
Voilà quelqu’un qui en termes de valeur et de méthodologie de l’action civile a failli et trahi ; en convolant en injustes noces avec la partie qu’il était censé surveiller et le cas échéant punir. Et loin de sortir de l’expérience, honteux tête baissée et queue entre les jambes, on le voit paradant par monts et vaux médiatiques ; annonçant aux curieux le message d’une renaissance ou d’une virginité à l’issue de son aventure obscène, moyennant – et c’est le support de sa publicité – une critique acerbe et exacerbée de l’épouse répudiée, ou qui l’a éconduit. Et si Yayi Boni avait été irréprochable, s’il avait été impeccable comme Chef d’Etat, Chef de gouvernement et
Lire la suite "Idéogramme 129 : Roger Gbégnonvi ou la Morale de l’Histoire " »
La Cour constitutionnelle a également été victime de l’unilatéralisme, de l’absolutisme et de l’absence de fair Play de l’équipe au pouvoir. En témoignent le passage en force et la précipitation qui ont caractérisé la nomination de ses membres, recrutés en violation de la loi, exclusivement parmi les plus actifs partisans du Président de la République. Dixit l’UN
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C’est fou cet aveuglement bestial des hommes politiques à confondre le pays avec leur bon plaisir. Regardez Kérékou qui sort de l’ombre honteuse de son boudoir. Et que fait-il ? Il fait nommer de façon népotiste et sans vergogne un pseudo-ambassadeur controversé à New York ! Voilà sa dernière contribution à l’essor du Bénin. Chez nous, le pouvoir est d’abord le pouvoir de la bêtise égoïste, la débilité bestiale qui fait la nique à la Raison…
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
Des milliers d'écoles à travers l'Afrique du Sud son pleines d'étudiants qui rêvent d'être les comptables, les ingénieurs et les docteurs dont ce pays a désespérément besoin, mais le système d'enseignement laisse souvent tomber les mêmes enfants qui comptent sur lui pour échapper à la pauvreté. Ci-dessus, des
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…
Quelque chose de plus
L’Animal qu’évoque l’actuel – et nous espérons le plus jamais ça – Président du Bénin, le « Docteur Yayi Boni » est le rhinocéros ; avec sans doute en moins la force ; mais quelque chose d’obscur et de purement bestial ; bien qu’en l’occurrence il se revendique Docteur. Les Docteurs ne manquent pas au Dahomey/Bénin ; héritage de la mentalité quartier latin, valorisation bornée et simiesque de la qualification académique. Il en existe aussi bien dans le domaine des vrais docteurs – les
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Le système capitaliste est en crise létale. Et comme par hasard plane sur le monde le pâle spectre de la grippe A. Jamais le monde n’a autant mis en scène l’angoisse de la mort annoncée, planifiée, et prenant place dans le système de l’économie-monde. Et si tout cela ne servait que de substitut à l’angoisse de la crise ? Et si la mort-pandémie n’était là que pour fouetter la consommation, exutoire à l’angoisse de la mort du capitalisme ?
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Vivre après la Marina
Par certains côtés le problème de Yayi Boni est plus concret qu’on ne veut l’imaginer. Voilà un homme qui n’a pas bonne presse au niveau du respect des valeurs démocratiques et de la liberté de presse ; un homme qui n’a finalement pas fait de miracle sur le thème de l’émergence promise ; un homme qui ne fait pas mystère de ses accointances avec de vieux dictateurs
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Pourquoi le gouvernement doit-il faire l’objet d’un saupoudrage régionaliste systématique alors que le parlement joue déjà ce rôle de représentation ? C’est de toute évidence cette conception régionaliste irrationnelle au détriment de l’approche organique et technicienne du gouvernement qui explique sa pléthore scandaleuse eu égard à la nécessaire réduction du train de vie de l’État
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
Au Japon, pays en changement, le cabinet Hatoyama, vient d’être formé. Il comprend au total 17 membres. La comparaison avec le Bénin est tentante. Ramené à la population et au PIB, le Japon est 15 fois plus peuplé que le Bénin. Son PIB est 1115 fois supérieur, son PIB par habitant 75 fois supérieur à celui du Bénin. Au Bénin, pays soi-disant en changement, le gouvernement a 30 Membres ! La différence donne le tournis. Et rien n’indique que le prochain gouvernement péniblement en gestation sera moins peuplé.
Conclusion : il y a des pays où le changement est espoir, et des pays où le changement est désespoir !
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
Discrimination Positivement Sexuelle ?
A première vue, un regard sur la surface de la vie sociopolitique indienne montre une présence de femmes à des postes élevés. Sonia Ghandi, la Présidente du Parti du Congrès, le parti le plus puissant de l’Inde est une femme. Le président actuel du pays, une position certes honorifique, est une femme. De même, la Ministre des Affaires Étrangères et le Premier Ministre de l'état le plus peuplé du pays, l' Uttar Pradesh ainsi que le nouveau Ministre des Transports ferroviaires sont des femmes. Du reste, la constitution de l'Inde garantit des droits égaux aux femmes, tandis que la loi met l'accent sur l'égalité salariale et punit le harcèlement sexuel. Tout cela est vrai sur le papier, mais
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Yayi Boni a promis le changement mais incapable de l’apporter, il applique la grande prophétie de Malraux. Le Changement sera spirituel ou ne sera pas ! Sur instruction de son bâilleur de pétrodinar et obscur guide libyen, le voilà qui change de religion et devient musulman, Al-Tewfick. Pendant ce temps, son rival du Nord, Abdoulaye Bio Tchane qu’il entend contrer ce faisant, vire sa cuti spirituelle et devient chrétien sous le nom de Pierre... Quel sacré chassé-croisé spirituel au sommet ! Les Béninois sont sans doute férus de croyance mais qui aurait cru en 2006 que le changement finirait en eau bénite ?
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown
Tout changement digne de ce nom a besoin d’un repoussoir ; bouc émissaire dont le règne affreux a nécessité le changement. Depuis 2006, c’était Kérékou qui jouait ce rôle. Or voici que confronté au danger de solitude politique, Yayi Boni prend un malin plaisir à introduire Kérékou dans le vaisseau du changement, et même à le mettre sur un piédestal. Qui donc jouera le rôle de l’épouvantail ? Quelle crédibilité accorder à un changement sans diable ? Un tel changement était-il nécessaire ?
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown
Mon Idéo Va, Court, Vole, et Tombe sur..:
Danger en Perspective
Il y a un Ya-kaïsme médiatique à la fois troublant et inquiétant qui caractérise le style, la personnalité et la méthode politicienne de Yayi Boni
Ya-ka mettre des fils de Président dans un gouvernement et tout baigne côté soutien de renom !
Lire la suite "Idéogramme 126 : Attention au Ya-kaïsme de Yayi ! " »
Le Nigéria est un pays frère et voisin du Bénin. Nous appartenons au même cordon sous-régional de la coprospérité. Mais dans les faits les deux sociétés ne sont pas aussi ouvertes les unes sur les autres qu’il l’aurait fallu. Ils s’ignorent sans états d’âme et ce pour des raisons linguistiques. C’est cette espèce d’hémiplégie
Lire la suite "L’Image du Nigéria au-delà du Fayawo et du Kpayo " »
Les guerres réelles ne sont pas des métaphores. Et les guerres réelles ont un commencement et une fin. (…) Mais cette guerre antiterroriste ne peut jamais finir. C'est le signe que ce n'est pas une guerre, mais plutôt un mandat pour étendre l'utilisation de la puissance américaine.
Dixit Susan Sontag
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown
A l’instar des victimes du terrorisme, les victimes du 11 septembre paraissent innocents ; et les Américains les tiennent pour innocents. Mais le sens premier du 11 septembre, ce qu’il veut dire à tort ou à raison, c’est qu’on ne peut pas être Américain et innocent : forme politique du principe du tiers exclu…
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown
Éléments d’Analyse de l’Histoire et des réalités politiques du Bénin
La politique, avons-nous dit, c’est du ping-pong par dessus les nuages ; en tout cas telle qu’elle se fait en Afrique soumise à la pression néocoloniale. Cela veut dire qu’elle est régie par les lois du théâtre d’ombre. Et les acteurs, qui s’étripent pour leurs intérêts personnels ou de clans ne correspondent pas
Si nos Présidents au Bénin étaient élus pour un seul mandat de sept ans ; et si la question cruciale de leur mandature était de savoir s’ils seront publiquement pendus à son terme pour n’avoir pas tenu le cœur de leur promesse et contribué à l’avancement du pays ; ou si ayant bien gouverné sans corruption et amélioré la condition du peuple, ils auront droit aux honneurs de la nation et à une retraite bien méritée, alors les chances de progrès politique et économique de notre nation seront réelles. En particulier, on ne verrait pas un Yayi Boni passer 5 ans à faire campagne non-stop pour sa réélection ; entre grands écarts et salamalecs lamentables, à s’agiter comme un diable jeté dans l’eau bénite de la réélection
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown
Enfin de compte Yayi Boni est-il venu pour changer jusque dans son symbole ce que le régime précédent a installé de pernicieux sans nos mœurs, et notre État ?
Car quoi, quel vibrant hommage au parti-pris du non changement ! Quelle preuve éloquente du renoncement que ce pathétique acharnement à complaire à Monsieur K.! Cette jubilation à montrer urbi et orbi, au-delà de toute gouvernance concertée, qu’on est du même côté que celui dont le nom résume le pillage des dix dernières années d’avant 2006, de notre économie, de la corruption et de l’impunité ! Misère politique ? Hommage du vice à la vertu ? Kérékou coûte que coûte ?
Alao Bissiriou
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown
Nous ne sommes pas là pour avoir peur du futur, mais nous sommes là pour le façonner.…
Dixit Barack Obama
Copyright, Blaise APLOGAN, 2009,© Bienvenu sur Babilown
"Je ne suis pas le premier président à prendre en charge cette cause, mais je suis décidé à être le dernier," a déclaré M. Obama à une session commune du Congrès, hier. "Notre échec collectif à relever ce défi - année après année, décennie après décennie - nous a menés à un point de rupture." a-t-il ajouté.
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Au Bénin, sous Yayi, le Ministre a perdu sa vocation de gestionnaire à compétence exclusive d’un domaine de l’activité gouvernementale au service de la nation. Il est devenu le VRP des fantasmes politiques mesquins du chef de l’État, un vulgaire indicateur médiatique, un capteur régional de clients électoraux, un agent publicitaire, un coursier électoral, et un référent tribal de la culture de régionalisme qui tient lieu, depuis 2006, d’éthique, de philosophie et de mode de communication politiques.
Alao Bissiriou
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Ici ou ailleurs ce changement qui n’est qu’un leurre est la promesse fétiche des hommes politiques. Faite la main sur le cœur et avec de belles paroles, elle finit dans le désert de l’oubli, la désolation, et l’absence totale de suite dans les idées. Les actes ne suivent pas les belles paroles. L’eau l’électricité et l’emploi continuent de manquer cruellement. A l’instar des Béninois, les sud-Africains font les frais des vaines promesses. Mais à la différence des Béninois, les enfants de Mandela eux savent le faire savoir. Nantis d’une longue histoire de protestation qui remonte à la période de l’apartheid, les enfants des townships organisent ce qu’ils appellent les “manifestations pour la réalisation des promesses et la délivrance des service.” Le message s’adresse directement au nouveau Président Jacob Zuma qui avant son élection a promis monts et merveilles à la classe populaire. Mais la promesse n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, et les sud-Africains qui savent que leur pays est sous le regard des médias du monde en raison de la prochaine coupe du monde de foot, on saisi l’occasion pour se faire entendre. Comme ici les manifestants pour la délivrance des services dans le township de Siyathemba en juillet dernier, chantant des slogans. Forme bon enfant d’un rituel qui peut parfois prendre des proportions dramatiques
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AZANƉÉGBÉHÔ du 6 Septembre
![William McKinley.
[Credits : Gramstorff]](http://cache-media.britannica.com/eb-media/31/2431-003-629E313D.gif "William McKinley.
[Credits : Gramstorff]")
Le 6 septembre 1901, William McKinley a été assassiné à l’Exposition Panaméricaine de Buffalo, New York, par l’anarchiste Czolposz, et mourut 8 jours plus tard.
Né le 29 janvier 1843, à Niles dans l’Ohio, il devait mourir le 14 septembre 1901 à Buffalo.
Les présidents américains ont une propension particulière a attirer les assassins dans un pays où l’usage des armes est d'une liberté sauvage. William McKinley n’est pas le seul président américain à avoir subi les conséquences de cette éthique de la violence libérale. Le 25ème président des États-Unis appartient à une série de présidents américains victimes de tentatives d’assassinats ; pas moins de 90 tentatives connues de tuer des Présidents en exercice aussi bien que d’anciens Présidents. Quatre tentatives sur des présidents en exercice ont réussi : Abraham Lincoln (le 16ème Président), James A. Garfield (le 20ème Président), William McKinley (le 25ème Président) et John F. Kennedy (le 35ème Président). Deux autres Présidents ont été blessés dans des tentatives d’assassinat : une sur l’ancien Président Theodore Roosevelt et une autre sur le président en exercice Ronald Reagan
Depuis le 30 mars 1981, il semble que l’ardeur des assassins de Présidents se soit un peu calmée. Gageons qu’elle restera en hibernation au moins pour les 10 prochaines années…
Liste des tentatives d’assassinat et complots contre les Présidents des Etats-Unis
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown
Je veux dire de la politique de bas étage – populisme, manipulation des masses, gesticulation et conditionnement médiatiques, commerce de notoriété, clientélisme, positionnement subtil, consensus frauduleux, syllogisme magique, instrumentalisation des institutions et des personnes, achat de conscience, division des opposants, culte de la personnalité, régionalisme, tribalisme, etc.... Bien sûr nombre de ses travers ne sont pas nés avec l’avènement du régime Yayi mais celui-ci les a portés à leur quintessence et en a fait le cœur de cible de sa méthode de gouvernement sinon de sa philosophie politique. Ces travers sont d’autant plus choquants, qu’ils sont administrés par un homme, Yayi Boni, qui n’a pas les qualités d’un tribun, parce que sans charisme et sans mot fort ; et dont la voix n’est pas de celles qui touchent le peuple au plus profond de son âme et le fait vibrer à l’unisson pour lui communiquer une vision forte.
Lire la suite "Pourquoi Yayi Boni fait-il tout le temps de la politique ?" »
La source la plus immédiate du déphasage entre la richesse du Nigeria et sa pauvreté réside dans l’échec de gouvernance aussi bien au niveau fédéral, que des états ou des régions. Le manque de transparence et de responsabilité a érodé la légitimité du gouvernement et a contribué à la montée des groupes qui embrassent la violence et rejettent l'autorité de l'état.…
Dixit Hilary Clinton
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur… :
Feu !
Le sens de la provocation de Yayi Boni n’est plus à démontrer. Certains originaux attribuent cela à la mise en jeu d’une polémologie à usage démocratique.
Quand les syndicats ont marché contre le scandale de la Censad, Yayi Boni leur a envoyé illico l’Ige. La provocation dans ce cas consiste à démasquer les syndicats comme politisés et corrompus. Et donc à les disqualifier de vouloir donner des leçons de bonne gouvernance. Ainsi, puisque tout cela a une visée médiatique, à récupérer ou à ternir l’effet médiatique des marches organisées par ces syndicats. En bon despote inculte, Yayi Boni croit à la trouille personnelle concrète, et compte sur cela pour mettre au pas ses ennemis, ceux qui lui résistent. Signalons que la même Ige a déjà eu à visiter la mairie de Cotonou. Pour l’instant rien ne filtre de ce qu’elle y a découvert. Le plat du chantage est mis au frais et sera consommé à bon escient. Mais la RB et ses dirigeants restent dans le viseur de Yayi Boni, le provocateur. Rosine Soglo a-t-elle dit « Nous allons faire la guerre à Yayi » ? On a préféré prendre le mot au sens propre. On a parlé de menace de guerre civile. Comment ? Une femme, fût-elle l’épouse d’un ancien Président, qui se permet de dire haut et fort qu'elle va faire la guerre au Président en exercice ? Inadmissible ! Cette rodomontade écorne symboliquement la toute puissance du chef, renverse l’ordre du pouvoir et met en danger l'espoir de son renouvellement. C’est Yayi qui est fort, c’est lui qui peut mener une guerre à tout le monde ; c’est de lui qu’on doit avoir peur ; c’est lui qui a droit de mort et de vie sur tous les Béninois et non l’inverse. Car la guerre, faut-il le rappeler est pourvoyeuse de mort. Or c’est le pouvoir d'Etat, surtout lorsqu’il est détenu par un apprenti-dictateur, qui administre la violence et non l’inverse. Pour regagner son espérance mise en danger, Yayi doit lancer une contre offensive symbolique susceptible de renverser la vapeur médiatique de la rodomontade de Rosine Soglo. Eh bien, il semble que l’opération soit menée ! En effet, on peut lire dans la presse qu’un soldat a pointé son arme sur Rosine Soglo dans les beaux quartiers de Cotonou. Le fait est assez rare pour susciter l’émoi, la consternation et l’indignation. Un hasard ? Peut-être ! Nécessité médiatique, sûrement !
En tout cas, hasard ou nécessité, Yayi Boni le provocateur vient de remonter l’horloge symbolique de son pouvoir. Par cet incident il a été rappelé à notre vieille amazone au verbe haut que le maître de guerre au Bénin actuel c’est Yayi Boni... Rosine est peut-être Soglo, mais Yayi lui est "Sossou", le maître du feu. Et qu’il vaut mieux être victime d’une fausse guerre des mots que de la vraie guerre des armes à feu !
Éloi Goutchili
Copyright, Blaise APLOGAN, 2008,© Bienvenu sur Babilown
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Jours se sont écoulés depuis le holdup odieux perpétré par la bande des pilleurs diri gée par Yayi, valet-zombie de la Françafrique en terre du Bénin |
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