Ici ou ailleurs ce changement qui n’est qu’un leurre est la promesse fétiche des hommes politiques. Faite la main sur le cœur et avec de belles paroles, elle finit dans le désert de l’oubli, la désolation, et l’absence totale de suite dans les idées. Les actes ne suivent pas les belles paroles. L’eau l’électricité et l’emploi continuent de manquer cruellement. A l’instar des Béninois, les sud-Africains font les frais des vaines promesses. Mais à la différence des Béninois, les enfants de Mandela eux savent le faire savoir. Nantis d’une longue histoire de protestation qui remonte à la période de l’apartheid, les enfants des townships organisent ce qu’ils appellent les “manifestations pour la réalisation des promesses et la délivrance des service.” Le message s’adresse directement au nouveau Président Jacob Zuma qui avant son élection a promis monts et merveilles à la classe populaire. Mais la promesse n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, et les sud-Africains qui savent que leur pays est sous le regard des médias du monde en raison de la prochaine coupe du monde de foot, on saisi l’occasion pour se faire entendre. Comme ici les manifestants pour la délivrance des services dans le township de Siyathemba en juillet dernier, chantant des slogans. Forme bon enfant d’un rituel qui peut parfois prendre des proportions dramatiques
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l'afrique du sud est un pays excessivement violent, les manifestations "bon enfant" peuvent facilement dégénérer d'autant que les promesses ne sont pas prêtes d'être tenues. Le capitalisme sauvage qui règne en afrique du sud s'y oppose...
Rédigé par : naomed | 10 septembre 2009 à 06:33