Tout changement digne de ce nom a besoin d’un repoussoir ; bouc émissaire dont le règne affreux a nécessité le changement. Depuis 2006, c’était Kérékou qui jouait ce rôle. Or voici que confronté au danger de solitude politique, Yayi Boni prend un malin plaisir à introduire Kérékou dans le vaisseau du changement, et même à le mettre sur un piédestal. Qui donc jouera le rôle de l’épouvantail ? Quelle crédibilité accorder à un changement sans diable ? Un tel changement était-il nécessaire ?
Alao Bissiriou
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