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Sa musique a bercé les jours et des nuits de plusieurs générations d'Africains. Le destin a plus d'un tour dans son sac. Celui qui s'amusait à taquiner une guitare et qui ne se prenait point pour un artiste, était devenu une icône de la musique africaine. La disparition de GG Vikey ne peut laisser indifférents des milliers de mélomanes, au Bénin, son pays, en Afrique et dans le reste du monde. Peu de comparaison avec des bêtes de scène de la trempe de Fela Kouti Anikoulapo ou de Mariam Makéba. Mais la touche particulière de GG Vikey, c'est de passer simplement et de marquer durablement. Il sut ainsi porter le démenti le plus cinglant à l'adage bien connu : "Pierre qui roule n'amasse pas mousse". Lire : GG Vikey, le poète exalté GG Vikey à rouler sa bosse dans l'univers de la musique sans jamais se prendre lui-même pour un musicien. Et pourtant, que de mélomanes, de tous âges, du Bénin | au reste de l'Afrique, de l'Afrique au reste du monde, il a fait mousser sur son parcours d'artiste. Et longtemps après qu'il eut raccroché sa guitare et remis aux muses inspiratrices sa voix mélodieuse, on ne cesse de fredonner ses chansons. Nous sommes là au cœur de ce qu'il convient d'appeler le mystère de l'art. L'artiste se retire de scène. Mais ses œuvres continuent de témoigner pour lui. L'artiste se tait, s'emmure dans le silence. Mais son souvenir s'invite, à flot continu, dans l'esprit de ses contemporains. L'artiste meurt. Il rend sa guitare comme d'autres rendent leurs armes, défaits. Mais voilà que lui, l'artiste, est encore plus vivant que vivant. Il triomphe de la mort physique. Il trouve une place et pour l'éternité dans le panthéon des gens de biens. Il rejoint, dans la mémoire collective, la poignée des bienheureux qui ont su sortir de la foule anonyme pour se donner un nom et briller éternellement comme des étoiles au firmament. suite |
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La ville de Porto-Novo est le chef-lieu du cercle du même nom et le lieu de résidence, avec Cotonou, du Gouverneur général de la colonie. Le cercle compte en 1947 une population de 500 Européens et 324 817 Africains. A cette époque, la ville est reliée deux fois par semaine à Cotonou et à Lagos (Nigeria) par la voie lagunaire grâce à des pirogues de 10 à 20 t, et quotidiennement à Cotonou par le train. Source : Guid’AOF, édition 1948. |
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1. Place Jean Bayol /2.Note sur Jean Bayol /3. M. Jean Bayol, le poète /4. Jean Bayol vu par Behanzin Aïjirè / 5. Mission au Dahomey |
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British Rulers Spark ‘Golden Stool’ War With Ashanti People On This Day In 1900
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On the coast of West Africa in the country of Ghana, the Ashanti (or Asante) people ruled the land with a warrior’s mind-set. A proud and fierce people, they would encounter British forces who sought to colonize the former Gold Coast for themselves. Although conflicting reports state that the Ashanti once did business with the Brits, it was the outsiders’ brash attempt to undermine the native dwellers that sparked off the infamous “War Of The Golden Stool” (also known as the Yaa Asantewaa War). SEE ALSO: Enslaved Human Zoo Captive Ota Benga Ended Life On This Day In 1916 The Golden Stool (pictured above, bottom) is the royal throne of the Ashanti, and it is also a spiritual symbol as the tribe believed it held the souls of the people. For years during the end of the 19th
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century, the Ashanti people clashed with British forces. In an attempt of peace, British Governor Sir Frederick Hodgson called for a meeting with the Ashanti and boldly asked to sit upon the golden throne. Having already exiled the tribe’s King Prempeh in 1896, Governor Hodgson made the foolish demand not understanding the offense he made. …continued |
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Atindoda Ulisse Aymar alias Riss Cool, cet artiste à la voix mélancoliquement douce et syncopée, une graine précieuse et fertile de la terre authentique du Tchink System vient de tirer sa révérence.
Riss Cool était, parmi et plus que bien d’autres, la preuve vivante de la vérité que le Bénin regorge de génies et de talents, auxquels il suffisait que le pays donnât ses chances et des moyens pour transformer la terre en or. Riss Cool nous a quittés, mais sa mélancolie envoûtante ne nous quittera pas. Paix en son âme Salue l’artiste |
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Éléments de l’Histoire Politique du Bénin
d’après une analyse de Pascal Fantondji
La politique, avons-nous dit, c’est du ping-pong par dessus les nuages ; en tout cas telle qu’elle se fait en Afrique soumise à la pression néocoloniale. Cela veut dire qu’elle est régie par les lois du théâtre d’ombre. Et les acteurs, qui s’étripent pour leurs intérêts personnels ou de clans, ne correspondent passouvent aux rapports d’opposition qu’ils affichent. De ce point de vue, il est difficile de savoir qui est qui en politique. En effet, d’une part le système des intérêts est en perpétuel mouvement, et d’autre part il est dans l’intérêt des acteurs de ne révéler ni leur vraie nature ni leurs intentions réelles. Il ne s’agit pas seulement du caractère de la démagogie, ou même de la tromperie inhérent à la culture politique même dans les plus grandes démocraties, caractère qui a contribué à déprécier le mot politique, au point qu’il soit souvent confondu avec "politicien". Au Bénin et plus généralement en Afrique francophone la situation est tout autre. Le basculement du destin politique de la condition d’entité dépendante à celle de nation dite indépendante relève d’une fabuleuse supercherie, tout entier régie par les lois du théâtre d’ombre. En fait, nous n’avons jamais été indépendants. Ni économiquement, ni symboliquement, ni culturellement encore moins politiquement. Et la France – pour citer cette nation européenne très acharnée dans sa volonté à nous tenir en laisse – n’a de cesse de tenir toutes les ficelles de la marionnette que nous sommes. Dès lors, la démagogie, la tromperie et le donné à croire ne sont pas des caractères de la politique en Afrique : ils en constituent la nature même. Le loup néocolonial ne cesse de hanter la bergerie des peuples Africains. Le vautour de la domination symbolique, culturelle, économique et politique française, plane dans le ciel sombre de la politique béninoise. Pour comprendre cette politique, il faut donc avoir présent à l’esprit la donnée du harcèlement néocolonial. Ce qui implique que nous autres Noirs nous n’avons pas le droit de vaquer à nos affaires sans que les Blancs aient à les régler dans leurs intérêts. La politique est fondée sur le principe implicite que tout ce qui se passe en Afrique doit être assujetti à la sauvegarde des intérêts des Blancs ( c’est sans doute ainsi qu’il faut comprendre le terme de “sale Blanc” utilisé par Robert Mugabe, le Président du Zimbabwe, que les Occidentaux, selon leur stigmatisation manichéenne, qualifient de dictateur – par opposition aux Gnassingbé, Houphouët Boigny et autres Bongo dont les Français, notamment s’honorent d’être les répondants en Afrique noire. Or au Bénin, si le néocolonialisme français est en toile de fond de la politique, l’autre personnage incontournable par la durée et l’influence est Mathieu Kérékou, un homme qu’on ne présente plus. Pour ne prendre que la situation politique actuelle qui s’articule autour de l’idée du changement, on peut dire que le changement en 2006, a été nécessité pour mettre fin au long règne criminel de ce dictateur, kleptocrate qui a su se mouler dans le jeu démocratique pour mieux ruiner le pays, sa morale et son économie. L'histoire retiendra les crimes ( de sang et économiques) de cet homme obscur dont l'innocence mythique est inversement proportionnelle au désordre moral, au culte insidieux de la personnalité et à l’étendue des réseaux mafieux. Or, pour se faire une idée de ce qui se passe sur le théâtre d’ombre de la politique béninoise, certes il faut comprendre le rôle capital de l’emprise néocoloniale, qui est le milieu ambiant initial, mais il faut aussi retenir et prendre conscience de la centralité diabolique du personnage de Mathieu Kérékou. Et ce à travers l’histoire politique de notre pays depuis ce qu’on a appelé son indépendance. C’est cette mise en lumière nécessaire du personnage de Kérékou qu’ a essayé de faire Monsieur Pascal Fantondji, 1er Secrétaire du PCB. Dans son “ ADRESSE AUX RESPONSABLES D’ORGANISATIONS PATRIOTIQUES ET AUX PATRIOTES”, le dirigeant politique qui n’a pas sa langue dans sa poche a brossé à grands traits l’œuvre au noir de Monsieur Kérékou. Il a mis en lumière les faits et les agissements que les hagiographes et autres thuriféraires mettent cyniquement dans l’ombre pour propager le mythe contre-nature d’un Kérékou bâtisseur de nation, et homme d’équité ou de probité. Bien sûr, par certains côtés ce portrait sent le vitriol, et nous ne parions pas sur l’objectivité idéologique ou politique de son auteur. Mieux encore nous pensons que pour mieux rendre raison de ce discours, il faut tenir compte de l’histoire des rapports conflictuels du sujet et de son objet. Pour autant, ce discours qui participe d’une saine déconstruction du mythe de Kérékou à un moment où se joue sur la scène politique un retournement paradoxal qui met le changement en porte à faux, ce discours sans concession mérite d’être porté, entendu et compris à sa juste valeur. C’est pour cela que Babilown, en a extrait 20 éléments qui méritent le détour. Binason Avèkes
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Au cimetière Pk 14 route de Wida, jour de la Toussaint. Vacarme, foule grouillante de mille et un vendeurs, de mille et un articles se rapportant au thème du jour : « la fête des morts ». Chacun donnant de la voix, hélant, bêlant, criant, proposant son service ou son produit : fleurs artificielles, bougies, missels, allumettes, "pure water", beignets en tout genre ; tout cela dans une grouillante concurrence où on se demande comment tant de gens puissent chacun tirer son épingle du jeu, qui n'est qu'une infinie répétition ou imitation de la même chose. Pour une raison socio-économique hélas portée à l'indigence, le Béninois moyen ne jure que par l’imitation de son semblable. Ainsi, dans les métiers ordinaires proposés celui du tailleur/couturière, du coiffeur/coiffeuse sont les plus prisés. Aussi, dans chaque von, chaque rue, vous verrez invariablement les mêmes boutiques de tailleur, les mêmes boutiques de couturière, les mêmes salons de coiffeurs ou de coiffeuse. Et ce en nombre illimité, un nombre sourd ou aveugle à sa signification et ne tenant pas compte de l'effet de seuil. Dans ces conditions, lorsque le Béninois ne cherche qu'à imiter son prochain, comment voulez-vous qu'une activité--fût-elle artisanale ou commerciale--puisse être le moins du monde rentable ? Le Béninois ayant la culture de la jalousie chevillée au corps et à l'âme, pertinent est le soupçon que cette compulsion à l’imitation ne soit qu'une forme ouverte et fermée à la fois de destruction/déréalisation de l'autre par dilution dans la marée mimétique du même, la duplication systématique, qui fait qu'un promoteur qui innove se voit très vite noyé par un flot d'imitateurs désirant eux aussi faire la même chose, si bien--ou plus exactement si mal--que ni le modèle, ni le flot de ses imitateurs ne parviennent à rien de viable ! Ce mimétisme hypersocial qui tend à la limite à devenir antisocial, est d'une ruineuse réalité qui caractérise hélas la psychosociologie, ainsi que la socio-économie du Bénin. Elle s'exprimait fiévreusement dans le marché spontané et grouillant, mobile et agile qui mouvait à la |
devanture du cimetière où gît maman--Pk 14, route de Wida. Le cimetière était relativement plein. À l'entrée, je retrouvais l'ambiance de ce froid matin d'il y a sept ans où le cercueil contenant la dépouille de maman y a été amené et mis en terre. Je reconnus le petit local administratif à l’entrée où les agents municipaux renseignant sur, confirmant ou vérifiant l’adresse de la dernière demeure du corps quelque part à la frontière nord du cimetière. À l'intérieur, les divers racoleurs s'échinaient à proposer leurs services : laveurs de tombe, débroussailleurs, groupes musicaux proposant une animation plus ou moins longue avec fanfare et tambour. Au nombre de quatre ou cinq, chaque groupe se distinguait à son uniforme qui lui donnait l'air d'un orchestre. Deux ou trois fanfares, deux ou trois tambours précédés d'un négociateur--celui qui, de tombe en tombe, allait négocier avec les familles, le petit quart d'heure de divertissement. Musique colorée et facilement identifiable, fatalement entraînante au son de laquelle C. et V. n'hésitèrent pas à se trémousser de joie devant la tombe de Maman, que les laveurs et débroussailleurs venaient de requinquer en deux coups de cuiller à pot… |
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Tout comme les cent jours, les jeunes «panafricains» du cercle de réflexion n’ont pas voulu passer sous silence l’an 1 de l’assassinat du Guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi. A travers une conférence-débat grand public, ils ont salué la mémoire de Kadhafi. 20 octobre 2011-20 octobre 2012. Il y a un an que Mouammar Kadhafi, «au nom de la démocratisation de la Libye voulue par la Communauté internationale» est tué à Syrte, sa ville natale, dans des circonstances non encore élucidées. Pour commémorer l’an 1 de la mort du «Guide visionnaire», le cercle de réflexion «Agora», une organisation de jeunes ayant pour slogan «penser pour se construire, se construire pour une Afrique digne» a organisé samedi dernier sur le terrain d’handball de l’Université d’Abomey-Calavi, une conférence-débat grand public. Autour du thème : «La Communauté internationale et la démocratie par le feu», une communication présentée par le Révérend pasteur Bruno Symahou Ahouamagnagahou pour introduire le débat |
modéré par Simon Oluwafèmi Kochoni. Dans sa communication, le révérend pasteur Ahouamagnagahou qui présente Mouammar Kadhafi comme un «modèle», a dénoncé les actions des pays occidentaux qui, sous la banière de la Communauté internationale, sont intervenus par les armes en Libye pour mettre fin «au nom de la démocratie» à la vie d’un «Panafricain». Qui par son projet d’«Etats-Unis d’Afrique» et de Fonds monétaire africain, allait à l’encontre des intérêts des Occidentaux. Fidèle à lui-même, Kadhafi qui ne s’est jamais départi de son programme inscrit lire la suite |
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KAYODE Fashola: «L'ARTISTE PIEUX »
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certain ONIDE BAYO pendant deux ans, mais plus tard est allé dans un autre groupe. AYINLA Babatunde |
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1. HOMMAGE
Guy Landry HAZOUME nous a quittés. Il a rejoint par transition le firmament de la pensée qui constituait la quintessence de son oeuvre terrestre. En sa personne, le Bénin a perdu un modèle et un éveilleur inlassable des consciences aussi bien sur la mémoire du passé que sur les rapports actuels qui conditionnent les aspirations de ses fils et filles à la justice, à la liberté et à la prospérité. Et, au-delà du Bénin, la voix vibrante de Guy Landry HAZOUME porte jusqu'aux confins de l'espace et du temps africains. Elle exhorte à la mémoire, à la prise de conscience et à l'effort pour que notre continent, s'éveillant des cendres de la violence et de la réification qui furent et demeurent encore hélas son lot, se mette en marche vers la liberté et la prospérité. Cette libération pour Guy Landry HAZOUME passe par la mémoire récupérée et la conscience ravivée des structures qui conditionnent l'histoire et la vie sociale des peuples africains. C'est pour cela que le meilleur hommage qui puisse être rendu à Guy Landry HAZOUME est de laisser parler son oeuvre ; pour qu'elle nous rafraîchisse la mémoire ; pour qu'elle nous rappelle les réalités sans la claire conscience desquelles nos aspirations resteront rêves morts. Binason Avèkes |
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Christy Essien-Igbokwe est née Christy Essien Uduak le 11 Novembre 1960. Son genre musical qui a vibré dans les airs des années 70 lui a valu d’être appelée la Lady nigériane de la musiqueEssien-Igbokwe a commencé la musique au collège où elle chantait dans différents clubs. En 1976, elle rejoint la série satirique de NTA, « The New Masquerade » où elle incarne le personnage très attachant de Apeno. Son rôle dans ce court sitcom qui a été la série télévisée la plus populaire des années 70 et 80 a contribué à sa notoriété. Mais le destin a voulu qu’Essien se lance dans la carrière musicale professionnelle en 1977 à l'âge de 17 ans. Nombre de ses albums ont fait sensation mais aucun n’égala en réussite son album de 1981, «Ever Liked My Person’» produit par Lemmy Jackson. C’est armée de cette conviction et d’un esprit novateur qu'elle est devenue la première femme présidente de l'Association des musiciens de la scène Nigeria, PMAN.
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Toujours à la pointe des questions touchant les femmes et les enfants, elle a également joué un rôle remarquable dans certains des tout premiers films de Nollywood tels que « Flesh and Blood » et « Scars of Womanhood » qui abordaient tous deux les questions de la maltraitance des enfants et de l'excision. Christy Essien-Igbokwe est décédée le 30 June 2011. Mais son œuvre sociale et son empreinte musicale restent inoubliables, au Nigéria et dans toute l’Afrique
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http://www.zimbio.com/Nigeria+Today/articles/rHCty8ei23G/Christy+Essien+Igbokwe+dies
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par S.E. Sourou Migan Apithy, Président de la République
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par Salomon BIOKOU (1964)
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Le discours de Dakar prononcé par Sarkozy en 2007 a provoqué un tollé d'indignation parmi les Africains, notamment dans les milieux intellectuels et de la jeunesse. L'idée que les Africains seraient un peuple qui n'est pas ou pas suffisamment entré dans l'histoire, comme tout ce qui touche à l'interrogation sur les valeurs et la nature des Africains, n'a pas plu et a été mis au compte de l'ethnocentrisme virulente et historique des Blancs. Mais dans quelle mesure peut-on valablement défendre son entrée dans l'histoire là où dans maintes nations d’Afrique les pouvoirs politiques jouent avec la mémoire du passé, souvent avec la complicité paternaliste de l'ancien colonisateur ? Comment d'un côté tout un pays s'enlise dans la dénégation des faits historiques, leur édulcoration ou leur maquillage complaisant, et de l'autre, se mettre à pousser des cris d'orfraie lorsque sont mis en question notre nature et rapport à l'histoire ? Prenez un personnage comme Blaise Diagne. L'historiographie officielle du Sénégal présente Blaise Diagne comme un homme mémorable, dont le Sénégal a des raisons d'être fier, et un homme auquel M. Abdoulaye Wade l'ancien président qui n'est pas avare de réalisations grandioses a consacré un Aéroport International. Et, dans un style senghorien hérissé de subjonctif imparfait comme il se doit, on peut lire concernant cet hommage à Blaise Diagne : « Que le nouvel Aéroport International portât le nom de Blaise Diagne est donc logique et mérité. Aucun Africain n'a eu le prestige de Blaise Diagne quand il était aux affaires. Adepte des Lumières, grand voyageur devant l'éternel,(…), premier député noir, il n'est ni usurpé ni indigne que le nouvel aéroport soit baptisé du nom de cet illustre fils du Sénégal et de l'Afrique »... |
Mais à peine élu, Blaise Diagne oubliera ses promesses et la substantifique moelle de son programme. Le privilège du droit de vote limité à une fraction infime de la population permet aisément de fausser sa signification. Blaise Diagne avait obtenu de Clémenceau la confirmation de la citoyenneté des « originaires » mais c'est en acceptant de se faire le sergent recruteur de l'impérialisme français en quête de chair à canon. C'est au cours du chapitre dahoméen de ce périple qu'il entrera en contact avec Louis Hunkanrin dont il plaidera la libération et qui lui sera d'un grand secours dans sa campagne d'enrôlement. En 1923, le député Blaise Diagne conclut avec les commerçants bordelais le « pacte de Bordeaux » : contre le soutien électoral des Maisons de Traite, il s'engage à défendre leurs intérêts au parlement. En 1930 à la 14e section du BIT (bureau international du travail) à Genève, Blaise Diagne se fait l'avocat du travail forcé ! Binason Avèkes source, Jean Suret-Canale , 1964 |
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by A. I. ASIWAJU (1974)
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Moment de Tension Sur cette photo, Coretta est en colère contre son mari, qui avait été attaqué la veille par un Blanc raciste perturbé mais ne s'était pas défendu. Bien que la police ait exhorté King à porter plainte, il a refusé. «Le système sous lequel nous vivons crée des gens comme ce jeune homme, dit-il. «Je ne suis pas intéressé de porter plainte. Je suis intéressé à changer le type de système qui produit de tels hommes." |
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Un voyageur amoureux de Cotonou qui décide de sillonner les rues de notre capitale économique à pied ou en vélo se prépare à bien des surprises. S’il n’a pas foulé le sol de la ville depuis un certain temps, il découvrira des choses nouvelles. Cela va de soi. D’un tempérament nostalgique, il regrettera certaines et mettra d’autres sur le compte du progrès. Mais au fur et à mesure qu’il avance au cœur de la ville, au milieu des taxis-moto, des engins à deux roues et autres voitures de fortune qui circulent en masse, il se rendra compte que la qualité de l’air qu’il respire laisse à désirer. Le signe de ce constat arrive brutalement au premier carrefour lorsque la masse des motos de toutes cylindrées attend le feu vert pour redémarrer. Des dizaines de pots d’échappement vrombissant déversent dans l’air des volutes d’une fumée âcre. Certains passagers tentent de retenir leur respiration, d’autres se couvrent le nez avec un mouchoir mais inutile de se voiler la face : la fumée qui incommode n’est qu’un échantillon de ce qui est dans l’air ambiant. Lorsque le feu passe au vert, on lit sur les visages un réel soulagement. C’est comme si la nuisance que l’on fuit avait sa source au carrefour. Or le mal est dans l’air. La concentration de gaz qu’on ne supporte pas au carrefour n’est que le signe éphémère de ce mal de l’air urbain que l’on ressent dès qu’on est à Cotonou. La mauvaise qualité de l’air représente un danger pour la santé des habitants et un énorme problème pour la nation tout entière. Les responsables de cet état de chose ce sont les voitures et surtout les engins à deux roues fortement représentés par les taxi-moto, dits Zémidjan. Le visiteur est frappé par leur ubiquité mais au-delà du nombre, il y a surtout ce qui a permis leur existence : l’essence frelatée, le fameux kpayo. Les Zémidjans sont en habit jaune. Il suffirait de revêtir de rouge les revendeurs de kpayo pour rendre visible la symbiose désastreuse du couple Zémidjan/Kpayo à l’origine du changement de la qualité de l’air à Cotonou. Alors on verrait à l’œil nu le jaune et le rouge du drapeau national, dans une entente funeste, se liguer contre le vert, couleur de la vie même. Mais comme c’est souvent le cas, l’imaginaire populaire a jeté son dévolu sur la cause immédiate, préférant laisser dans l’ombre tout le reste. Chacun s’entend à pointer un doigt accusateur sur le Zémidjan. Bien sur, le Zémidjan a sa part de responsabilité et non des moindres dans la pollution de l’air. Mais il y a quelque chose d’insidieux à en rester là. Dans un regard plus objectif, on pourrait mettre en relief la nébuleuse des acteurs qui gravitent autour de l’économie des moyens de transport à deux roues motorisés que sont : le vendeur de kpayo, le revendeur de motos, le trafiquant de pièces détachées, le mécanicien, l’agent véreux, l’usager, etc. Mais la diabolisation du Zémidjan est commode ; elle permet de ne pas ouvrir la boite de Pandore des causes sociales du mal. Or, loin d’être une génération spontanée, le Zémidjan est l’émanation de la société, il a une histoire, il est une histoire. Dans le sud du pays, le vélo a été un moyen de déplacement communal. Pratique, résistant, autonome et n’utilisant que l’énergie humaine, elle reste accessible au paysan. Toute personne ayant grandi à Porto-novo dans les années 60 a vu l’ancêtre du Zémidjan. A l’origine, existaient les taxis-kannan. De grandes bicyclettes de marque "Raleigh" affectées au transport des vendeuses d’Akassa et de leurs marchandises entre le marché d’Adjarra et la ville de Porto-Novo. Les conducteurs étaient de véritables athlètes ; fils du terroir, ils avaient une bonne connaissance de Porto-Novo et de ses environs. Avec le temps, ce moyen a conquis toute la ville : Akpassa, Houeyogbé, Vèkpa, Zèbou-aga, Kandévié, Adjina, etc. Et il n’était pas rare de voir le taxi-kannan dans les coins les plus reculés de l’agglomération de Porto-Novo. Il n’y avait pas que les vendeuses d’Akassa qui les sollicitaient. Bien que les usagers de ce moyen de déplacement et de trait fussent en majorité des femmes, tout le monde pouvait l’utiliser. Les facteurs déterminants de son utilité étaient son côté pratique, son adaptation aux sentiers tortueux des villages, aux rues boueuses et son bas prix. On peut alors se demander pourquoi le taxi-kannan n’a pas conquis Cotonou ? Et pourquoi est-il resté un phénomène typiquement portonovien ? Sans doute pour maintes raisons : par exemple le fait que les VON ensablées de Cotonou se prêtent moins à l’usage de la bicyclette ; le standing différent de la ville ; l’économie plus florissante de Cotonou aspirait à un niveau moins artisanal, etc. Les changements sociaux apparaissent dans des conditions objectives. Lorsque ces conditions sont réunies, le changement arrive. C’est ainsi qu’est né le taxi-moto, qui n’est qu’une évolution du l’antique taxi-kannan. A l’origine de cette évolution, il y a des causes morales, économiques et politiques. Dans les années 70, le régime marxiste au pouvoir a bénéficié d'une bonne conjoncture économique. Mais au début des années 80 cet équilibre s’est rompu et l’économie a commencé à battre sérieusement de l’aile. Porto-Novo, ville de sagesse mémorable, a flairé la crise et y a répondu de manière originale. Si l’économie s’était développée normalement, les taxi-ville n’auraient pas régressé dans la capitale au point que l’esprit de débrouille du Portonovien en vienne à lui substituer le système du taxi-moto. |
Aujourd’hui, allez dire à un habitant de Porto-Novo que la mauvaise qualité de l’air de Cotonou est née dans sa ville, il vous regardera d’un œil plutôt étonné. Moi même qui vous parle, je suis né à Porto-Novo et j’y ai grandi jusqu’à 20 ans ; mais je ne me retrouve pas dans cette manière d’associer les effets et la cause. Pourtant, il n’y a rien de plus vrai. Ancêtre du Zémidjan, le taxi-moto s’est répandu dans notre ville sans crier gare. De Ouando à Djassin, de Sème à Drègbé, de Katchi à Adjarra, il s’était imposé comme un compromis pratique entre le taxi-kannan qui tirait sa révérence, et les taxis devenus rares et chers. Entre le moment où le taxi-moto a constitué une curiosité bien portonovienne et le moment où, en 1986, à la faveur de la crise économique et de la hausse du prix de l’essence, le taxi-moto prend la direction de Cotonou pour s’y répandre comme une traînée de poudre, il s’est passé bien de choses. Franz Fanon disait : « chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir » En amont de cette vision missionnaire de l’action, il y a un impératif qu’on peut traduire comme suit : « chaque génération doit, dans une absolue clarté, regarder en face son devoir de survie, l’assumer ou mettre en péril sa descendance. » En 1988-89, le Bénin était dans un état de faillite bancaire et de banqueroute totale. Les trois banques du pays étaient K.O. La BCB avait perdu quarante-trois fois son capital ! La crise des finances publiques, déjà sensible depuis 1983, a atteint son point culminant fin 1988 avec l'accumulation des dettes intérieure et extérieure et la cessation de paiement de trésor public. Cette faillite paralyse l’activité économique dans son ensemble. L'accumulation des arriérés de salaire dans la fonction publique, le contrôle puis le gel des retraits bancaires portent à son comble la paralysie. Dans la mesure où la masse des fonctionnaires et la classe moyenne qui en sont les usagers n’ont plus de quoi se le payer, le taxi-ville est condamné au reflux et à l’extinction inéluctable. A l’évidence, avec une telle faillite, l’impératif du pacte social est trahi. C’est dans ce contexte d’anomie qu’est né le Zémidjan à Cotonou. Le slogan de l’époque « Compter d’abord sur nos propres forces » devient un mot d’ordre de sauve qui peut général. Face à l’incurie des pouvoirs publics, les individus l’ont compris comme une injonction à peine codée à se débrouiller eux-mêmes, à trouver solution à leurs problèmes. Et l’instinct d’imitation du Béninois aidant, le phénomène s’est diffusé de manière spontanée à suivre Binason Avèkes |
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DECLARATION ET ANALYSE D’ALAC¹ SUR L’ASSASSINAT DU COLONEL KADHAFI PAR LES IMPERIALISTES DE L’OTAN ET LEURS SUPPLETIFS DU CNT DE BENGHAZI
Hommages au Colonel Kadhafi, Martyr et Héros de l’Afrique Combattante.
Le Jeudi 20 octobre2011, les dépêches de presse relayaient en boucle les déclarations du dirigeant du CNT, Mahmoud Jibril annonçant la capture puis la mise à mort du Guide Mouammar Kadhafi.
Des images sordides d’une barbarie jamais égalée, furent diffusées à profusion par les médias de la coalition otanienne, qui bombarde sans discontinuité, depuis sept (7) mois le peuple libyen dans l’espoir de tuer son Leader charismatique Mouammar Kadhafi. Ce lâche assassinat perpétré par l’OTAN et exécuté par leurs Harkis du CNT, témoigne si besoin en était, de la nature foncièrement criminogène de ces putschistes et usurpateurs du pouvoir légitime en Grande Jamahiriya Arabe Libyenne populaire et Socialiste, fondée et dirigée par le Guide Mouammar Kadhafi.
Lire la suite "Gloire au Colonel Kadhafi, Grand Héro Immortel de l’Afrique Combattante " »
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Balises: Assassinat, BENGHAZI, CNT, Kadhafi, Libye, ONU, OTAN, Syrte
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WASHINGTON - Les touristes et les résidants de Washington ont pu jeter un premier coup d'oeil lundi au nouveau monument commémoratif en hommage au leader du mouvement des droits civiques aux États-Unis, Martin Luther King.
L'ouverture discrète du site a donné le coup d'envoi d'une semaine de festivités qui culminera avec l'inauguration officielle dimanche.
Le monument est situé dans le parc National Mall entre ceux des présidents Abraham Lincoln et Thomas Jefferson. Il est composé d'une statue de 9 m de haut représentant le révérend King et d'un mur de granit de 137 m de long orné de 14 citations.
Ces citations ont été choisies par un comité d'experts qui les ont prises dans les discours prononcés par Martin Luther King à Atlanta, à New York, à Washington, à Los Angeles et à Montgomery ainsi que dans ses livres et dans la lettre qu'il a écrite dans une prison de Birmingham, en Alabama.
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Théophile Nouatin
A quand un Mémorial pour sauvegarder et faire fructifier l’œuvre d’Adjahoui car il y a douze ans déjà, le 11 août 1995, que Yédénou Adjahoui, entrait dans l’univers des Ancêtres. « Ceux qui sont morts ne sont jamais partis » écrivait Birago Diop. Cette conviction africaine résonne particulièrement avec un fort écho lorsqu’on évoque Adjahoui, tant la puissance expressive de son art musical continue de marquer nos consciences et cela pour très longtemps.
Nous évoquons Adjahoui ici à travers la modeste perception que nous avons de son art. Et cela suffit car des considérations touchant à sa vie personnelle ne sauraient interférer dans le souvenir de ce qui est son immense contribution à notre patrimoine culturel. La culture avec sa dimension dynamique, évolutive fonde la personnalité des individus aussi bien que l’identité des peuples. Elle devrait être un des ciments qui forgent l’assurance, assurent la cohésion, et sous-tendent les actions de la collectivité. Lorsque les modèles et paradigmes conjoncturels épuisent leurs capacités à répondre aux défis changeants de l’histoire, la culture renforcée, enrichie, reste l’un des recours qui permet de garder pied pour de nouveaux élans. Il est salutaire que le chef d’Etat Béninois lui ait taillé la place qu’elle mérite dans sa dernière allocution du 1er Août.
Lire la suite "11-Août 1995, la mémoire de Yédénou Adjahoui nous interpelle..." »
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Son Crédo : l’Afrique sera libérée spirituellement ou ne sera pas ! Ecoutez-Voir !
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IV Yédénou Adjahoui
À la Recherche de l’âme de Hogbonou (3)
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