Porto-Novo, sur le marché.-« Le voyageur qui visite pour la première fois Porto-Novo est intéressé par le spectacle des rues. Celles-ci sont en effet très animées : on ne rencontre que femmes portant des caisses de genièvre, de muscat, manœuvres roulant des tonneaux de tafia, indigènes en se rendant aux factoreries avec leurs pots du huile de palme ou avec leurs sacs d'amende. Les marchandes à la criée ne sont pas inconnues. Chacun peut acheter, dans la rue, la nourriture habituelle de l'indigène : poisson fumé et boule d’acaça (farine de maïs bouillie). Dans les cuisines établies en plein vent, on vend aux passants des friandises qui sortent de toute chaude de l’huile de palme bouillante. Cette carte postale fait parti du travail du photographe et éditeur dakarois Edmond Fortier (1862-1928). Elle appartient à un reportage qu'il mena dans le sud du Dahomey en 1908, alors qu'il accompagnait, depuis l'escale de Dakar, le voyage officiel accompli sur la côte Ouest africaine par le Ministre des colonies Raphaël Milliès-Lacroix. Sources (1) Hagen « la Colonie de Porto-Novo est le roi de Toffa », dans, revue d'ethnographie [dir. Hamy, Ernest], Paris, éd. Ernest Leroux, 1897
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