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Bénin, Question Cruciale : Les Elections de Mars 2011 ont-elles été Truquées Oui ou Non ?

Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:

Pour une Violence Méritée

Parlons franchement, si nous ne sommes pas des enfoirés, des demeurés et des gens sans espoir, ceux qui creusent le tombeau des générations à venir et font la honte de l’Afrique, condamnée à être à la traine du monde, la risée du monde, les enfants du monde ! Oui parlons honnêtement, dans ce siècle où pour des raisons narcissiques, et manifestement pathologiques, un individu peut massacrer dans la paisible Norvège à coup de bombe et de fusillade en un éclair une centaine de ses concitoyens. Violence gratuite,  et folie tout le monde en convient.

Mais ici au Bénin, nous parlons de choses réelles, de choses graves, qui ne sont pas des produits dérivants d’un esprit isolé possédé par les délires et des envies de carnages aussi massifs que gratuits! Nous parlons de nos démissions et de nos compromissions. Nous parlons des  gens ignobles qui se moquent de notre destin, qui s’en accaparent pour leur bon plaisir narcissique, nous parlons de  gens qui veulent être rois  avant que ne règnent la prospérité, le progrès, et le bonheur chez nous ! Nous parlons des gens bornés, des médiocres qui ont juré de se hisser au sommet de notre société en écartant les meilleurs. Des gens pour qui ce qui compte est leur plaisir mesquin obtenu dans la médiocrité, la salissure, la corruption, le vice, le stupre et l’insanité morale. Et nous disons:  la violence doit frapper au Bénin avant la paisible Norvège où le roi ou le gouvernement de ce pays n’ont pas commis le millième des crimes que commettent nos soi-disant Président ou Ministres à la noix !

Président accroché au pouvoir en tuant la démocratie, dans une violence symbolique inouïe, où sans états d'âme, force a été donnée à la volonté des imbéciles, des goujats  et des assassins qui ont utilisé le pouvoir du peuple pour briser la volonté du peuple ! Ou alors le holdup électoral de mars 2011 au Bénin est-il une fiction ? Si tel n’est pas le cas, et si au contraire les élections ont été  vraiment truquées au Bénin en mars 2011, où est le moyen de faire autre chose que de tirer une volée de mitraille dans la tête des 10 premiers responsables directs de cette duperie assassine de la Démocratie, de la Justice et de l’Espérance ? Cette manière de tourner en bourrique les honnêtes gens, la Conscience morale et intellectuelle, de faire prévaloir la volonté mesquine des médiocres sur celle du peuple et des meilleurs mis entre parenthèse brutales. Où est le moyen de faire autre chose que de buter les salauds, à moins d’admettre que les élections chez nous sont synonyme de duperie et de gâchis ?

Éloi Goutchili

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Guerres Ethniques et Prétextes Identitaires

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Spoliation et Accaparement

Il y a quelque chose de paradoxal et d'irrationnel dans les guerres ethnico-politiques qui se déroulent sans cesse en Afrique, notamment en Afrique francophone. C'est le fait, lorsque les conflits sont bipolaires et donnent lieu à un clivage régionaliste entre deux parties clairement identifiées (Nord/Sud ; chrétiens/musulmans) comme c'est le cas en Côte d'Ivoire et généralement sur le golfe du Bénin – même si cela ne donne pas toujours lieu à des guerres ouvertes ; le fait, disons-nous, que les deux parties en conflit s'entendent sur le dogme de l'unité de la nation, alors qu'ils s'acharnent à la diviser sur la base ethnique dans une opposition qui tend à imposer la suprématie d'une partie sur l'autre, la soumission d'une partie à l'autre, la domination d'une partie par l'autre.
Alors qu’il serait simple et cohérent, lorsque les deux parties en conflit sont d'accord sur une ligne territoriale de démarcation, de se séparer à l'amiable suivant cette ligne. Comme cela vient d’être le cas au Soudan. En fait le paradoxe n'est qu'apparent. Les deux parties s'opposent souvent sur la jouissance exclusive des ressources qui ne sont pas symétriquement distribuées de part et d'autre de la ligne de démarcation ethnique, religieuse ou régionaliste. Ce qui prouve  que souvent c’est bien moins le romantisme régionaliste ou identitaire, le désir de vivre entre soi ( musulmans, nordiques, etc.…) qui motive les guerres ou les conflits politiques que le désir de pouvoir qui donne accès à la jouissance fantasmée des richesses nationales. Sur le golfe du Bénin, comme en Côte d'Ivoire, il eût été apparemment simple de séparer le Nord du Sud, simple que M. Ouattara au lieu de guerroyer Gbagbo avec l'aide militaire de la France, devînt président de la zone territoriale clairement délimitable correspondant à l'identité dont il se réclame. Seulement voilà, ce qui fait la richesse convoitée par les nordiques-le cacao-ne se trouve pas dans leur zone identitaire ou géographique. C'est pour cela qu'il leur importe de préserver l'unité nationale et que la Côte d'Ivoire reste en l'état cependant qu'ils en deviennent maîtres. La France en les aidant trouve son compte puisqu'elle s’identifie à un groupe et un homme minoritaires ethniquement qu’il lui est loisible de prendre en otage et de manipuler ; légitimant du même coup la frustration de la majorité du pays. En clair le prétexte identitaire affiché des guerres ethniques en Afrique n’est que l’arbre qui cache la forêt des fantasmes et intrigues politiques axés sur la spoliation et l’accaparement, jeu et enjeu néocolonialistes dans lesquels un pays comme la France est passée maitresse.
Éloi Goutchili

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Africains Francophones : Réveillez-vous !

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Non à la Régression Animale !

De Abidjan à Cotonou en passant par Yaoundé, Ouagadougou, Libreville, Brazzaville et Lomé, les Français nous imposent nos Présidents à travers des farces d'élection. Et l'affaire reste pliée. Même les résistances elles-mêmes, lorsqu'elles se manifestent, sont douteuses, parodiques et en trompe-l’œil. Le fait du maître, sa volonté s'incarne dans le réel d'une façon aussi cruelle qu'invraisemblable. Et les peuples la subissent sans broncher, comme le cheval subit le fouet du cocher sans y trouver à redire, ils l’acceptent comme une fatalité inéluctable. Et un silence animal s'étend sur la jungle politique ou la Françafrique prend un malin plaisir à se tailler la part du lion.
Les peuples se taisent, se terrent, s'écrasent et encaissent le coup sans aucune réaction digne des grandes valeurs inscrites souvent à l'encre de sang dans l'histoire de l'humanité. Valeurs de liberté et de courage mises à l'honneur actuellement dans le nord de l'Afrique. Et cette soumission bestiale opère sans discrimination aussi bien sur des peuples comme ceux du Bénin censés être héritiers de grands héros de la résistance à la domination européenne de l’Afrique, comme Béhanzin ou Bio Guerra, ou des peuples issus d'une histoire de résistance moins glorieuse, ou même ceux qui empruntèrent comme des chiens le sombre chemin de la collaboration servile avec les Blancs déterminés à soumettre, coloniser et piller l'Afrique.
D'où vient cette propension à subir la volonté étrangère sans y réagir ? D'où vient cette négation de soi qui confine à l'autodestruction ? Est-ce que c'est parce que les peuples africains sont des peuples tranquilles qui ne veulent pas d'histoire ?
Mais, Frères Africains, notamment francophones, sachez-le clairement : à force de ne pas vouloir d'histoire, on finit par être un peuple sans histoire au pire sens du terme, c'est-à-dire un peuple hors de l'histoire. Et on subit l'histoire. Ce qui n'est rien moins qu'une régression vers l'animalité.
À quand cracherons-nous à la figure éhontée de la Françafrique notre refus d'être à la merci de ses fantaisies néocolonialistes ? Au nom de notre humanité, au nom de l'humanité sacrée, il est temps de réagir, frères et sœurs d’Afrique, même les animaux se défendent :  Réveillez-vous !

Éloi Goutchili.

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Culture et Désignation Anthropologique

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Sexe ou Hiérarchie

Les valeurs propres à chaque culture se traduisent dans les mots et la langue en général. Ainsi en Europe en français et en anglais les mots sœurs et frères, sister et brother sont bien distingués en tant que catégorie sexuelle. Mais en yoruba la distinction est basée sur les termes égbon, aburo en tant que catégorie chronologique. En japonais les mêmes types de désignation sont faits par combinaison de l’approche des catégories chronologique et sexuelle.  Imōtosan いもうとさん 妹さん = Petite sœur/ Otōtosan おとうとさん弟さん= Petit frère/Onēsan おねえさん お姉さん= Grande sœur/ Onīsan おにいさん お兄さん = Grand frère. En fon la désignation est à la fois plus simple et plus rhétorique. En première instance existe un mot unique désigant frère et soeur. Ce mot est “nonvi”. Ce qui étymologiquement veut dire “ l’enfant de la mère”. Auquel la réalité socioanthropologique de la polygamie a tôt fait de joindre son pendant paternel, “tovi”, plus rhétorique et polémique, et qui veut dire “l’enfant du père”. Il y a aussi les termes de fofo et de dada, relativement modernes, qui veulent dire respectivement grand-frère et grande-soeur. Ce qui rapproche le système de désignation fon de celui du Japon. D'une manière caricaturale et rapide, on peut avancer que les Occidentaux sont obsédés par le sexe, tandis que les Africains sont soucieux de hiérarchie ou du lien  à la mère.

Éloi Goutchili

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Un Œuf en 2011, un Bœuf en 2016

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De la Main Tendue à la Main Invisible

Le parti pris corrupteur du gouvernement depuis le holdup électoral de 2011 ne sévit pas seulement au sein de la classe politique. Mais il s'attaque aussi à l'espace des médias et s'acharne à en retourner ou corrompre les acteurs. Dans certains journaux de l'opposition, il semble que la corruption du pouvoir gagne du terrain. Des gens tenus en laisse, manipulés, stipendiés sont envoyés en mercenaires pour distiller sournoisement les intentions du gouvernement, naturaliser les actes passés, présents et surtout à venir du pouvoir.
1°/Par exemple, en parlant de “la deuxième et dernière mandature” du régime actuel, on veut rassurer le peuple que les choses se déroulent normalement, c’est-à-dire constitutionnellement. Mais qu'est-ce qui est moins sûr qu’une transition politique ou des élections (présidentielle, législative ou communale)  au Bénin depuis 2006 ? Rien !
Qu'est-ce qui empêche le type qui s'est imposé au Bénin en 2011 de récidiver en 2016 ? Rien !
Au contraire, toute logique incite à le supposer. Mais pince sans rire quelques journalistes – surtout même ceux qui se prétendent de l'opposition – essayent d’endormir le peuple par rapport à des choses qui, tôt ou tard, bon an mal an, qu'on le veuille ou non se produiront ! À savoir la pérennisation du régime actuel, par toutes sortes de subterfuges ou créations constitutionnels. Selon l'adage : « qui a bu boira » ou : « qui vole un œuf en 2011 volera un bœuf en 2016 ».
2°/Selon le même procédé les mêmes journalistes soi-disant de l'opposition s'en donnent à cœur joie de critiquer la Refondation pour volontairement ou non consciemment ou non contribuer à la naturaliser et à la crédibiliser aux yeux d'un peuple pourtant incrédule, violé dans sa chair politique, dans sa volonté profonde et qui ne comprend plus goutte à ses droits politiques à choisir librement les hommes qui doivent décider de sa destinée.
Décidément la propagande du pouvoir se refonde avec subtilité et panache : la main tendue devient la main invisible.

Éloi Goutchili  

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Le Gouvernement : Machine à Autosatisfaction

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Le Peuple-Chouïa

Nos hommes politiques pensent que le gouvernement est un système d’autosatisfaction. Aussi le Président de la République, élu crapuleusement, c’est-à-dire sans l’aval libre et réel du peuple – entité et quantité tenues pour négligeables – croit se racheter en distribuant postes et prébendes à une horde de clients sélectionnés suivant un subtil calcul régionaliste, qui allie la fourberie la plus sombre à l’injustice la plus ignoble. Et l’on croit que la messe politique est dite pour cela, parce que l’on estime avoir mis en place un treillis de connecteurs et clients politiques. Autosuffisance crapuleuse et débonnaire. Et sachant qu’on ne peut satisfaire tout le monde on se fait bonne conscience de ce que la machine à ventiler les postes aura fait de son mieux. Alors, on se croit la conscience en paix comme de ces criminels qui croient se laver du sang de leur crime en faisant l’aumône. On est satisfait et sa petite cour ventilée dans l’espace politique jubile d’autosatisfaction replète. Dans cette affaire en dehors du peuple, tout le monde est satisfait. La politique ne vise pas la satisfaction du peuple mais un ramassis d’opportunistes, de voleurs, d’hédonistes, de pirates, d’imbéciles et  profiteurs sans foi ni loi pour lesquels le gouvernement n’est rien qu’une machine à autosatisfaction

Éloi Goutchili

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Bénin, une République en Trompe-l’Œil

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Paradoxe d’une Mobilité Sociopolitique

La désunion des Béninois du sud, la force de la haine de soi qui y sévit sont telles qu'il suffit qu'émerge  d'un petit coteau, d'une broussaille perdue quelque part dans les zones clairsemées de l’Atacora ou du Borgou un quidam inconnu et mal luné pour s'imposer à eux comme président. Alors que la région dont ils ressortissent est de loin la plus peuplée, la plus dense, et dispose d'une grande longueur d'avance sociologique sur ces zones désertées d'où sortent avec une régularité et une constance pour le moins perverses les présidents qu'ils se donnent allègrement.
Eux-mêmes travaillant passionnément pour ruiner toute opportunité qu’un digne représentant sorti de leur sein devienne président de la république. Que gagnent-ils à ce jeu auto-négateur ? Allez savoir !
Ce renversement de la logique sociale et démographique qui a pris en otage la vie démocratique normale dans ce petit pays géographiquement et mentalement étriqué qu'on appelle Bénin pourrait se poser comme l'expression d'une mobilité sociopolitique, d'une négation de la logique ethnique et régionaliste, de l’encensement des valeurs républicaines d'égalité et de fraternité. Mais, nenni ! Car, à peine élu par ce jeu trouble d'achat de conscience, de trucage électoral, de manipulation de la haine de soi des sudistes, le président nordique s'en retourne à ses amours régionalistes sur fond de corruption avec quelques comparses et faire-valoir du sud qui lui tiennent la chandelle pendant qu'il œuvre  à ruiner le destin collectif d'un pays pour le sort duquel il se sent à peine concerné ; à l'abri du bonheur des siens auquel il veille comme à la prunelle de ses yeux : sacré Bénin ! Ce qui devait être la traduction d'une mobilité socio-politique, l'expression du bon fonctionnement de la démocratie, la traduction de l'attachement aux valeurs républicaines finit en eau de boudin rance de la régression morale, politique, économique et intellectuelle. Pauvre Bénin, le pays de Bio Guerra et de Béhanzin est devenu l'ombre de lui-même : République en trompe-l’œil …

 Éloi Goutchili

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La Malicieuse Irresponsabilité des Sudistes

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Défense de Perdre le Nord

Les gens du sud Bénin sont des fourbes, des intrigants, et surtout de fieffés irresponsables.  Ils recherchent avec malice la bannière d’un Président du Nord à qui ils donnent leur blanc-seing au  mépris d’un des leurs du sud  : Vous êtes minoritaire, nous sommes majoritaires mais vous voulez être Président ! Qu’à cela ne tienne ! Vous avez notre soutien, la voie est libre… Allez-y !

Et derrière cette magnanimité mystificatrice de faiseurs de rois, nos esclavagistes de la politique, après avoir bradé ce qu’il y a de plus cher à leur race   – la personnification politique de son identité – entrent en scène pour piller le pays. Et quand à l’heure du bilan, on parle de la pauvreté endémique du pays, de sa mal-gouvernance chronique, de l’avancée de la misère des masses, du paupérisme affligeant, nos tartufes impénitents pointent du doigt les responsables du malheur national : Les Présidents Maga, Kérékou et Yayi, ces méchants nordiques qui n’aiment pas le pays et l’ont, par leur médiocrité et leur incurie congénitales, conduit vers les âpres contrées de la misère et de la déréliction…

Voilà comment après avoir pillé le pays sans retenue ni pitié, le politicien sans foi ni loi du sud se défile derrière le bouc émissaire du Nord. Grossière tentative de se cacher derrière son petit doigt :  qui est dupe de ce prétexte loufoque a vraiment perdu le nord !

Éloi Goutchili

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Pourquoi l’Afrique est Pauvre

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Politique Business

C’est un truisme et une fatalité affreuse que le seul business florissant en Afrique est la politique. D’autres peuples excellent dans la création de richesse, de sociétés et compagnies au service des besoins de l’humanité, œuvrent jour et nuit pour le progrès de la technologie qui se répand partout dans le monde, y compris en Afrique. Chez eux fleurissent des bourses de Wall-Street à Tokyo en passant par Londres, Paris, Shanghai, Pékin, etc. Mais chez nous en Afrique noire la seule bourse florissante est celle de la politique, dont les actions les plus cotées sont la corruption, les guerres incessantes, les détournements monstrueux et les élections bidons. Le plus triste dans tout cela c’est que les courtiers de cette bourse sordide, ces pirates sans foi ni loi,  se recrutent parmi ceux-là mêmes qui se disent l’élite de l’Afrique… Voilà la raison pour laquelle le continent le plus riche du monde abrite les populations le plus miséreuses de la terre !

Éloi Goutchili

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Honte et Peur pour les Miens

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L'Esclavage Pur et Simple

J’ai honte et crainte de la paresse viscérale des nôtres – paresse intellectuelle, morale, mentale et physique. Car il n’y aura pas de merci ni de miracle dans l’avenir, comme il n’y en a pas  eu dans le passé : ceux qui travaillent émergeront et créeront les condition de bonheur et de dignité qui donnent sens à l’existence ; et les autres, s’ils survivent à la violence des dominants seront ballotés au gré de leurs caprices, ravalés au niveau de la lie boueuse, de la tourbe infecte, s’ils ne retombent pas tout bonnement dans l’esclavage pur et simple… Mais s’il est pur, l’esclavage est-il  vraiment simple ?

Éloi Goutchili

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La Double Étroitesse du Bénin

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Géographique et Ethique

Avec tous les problèmes auxquels est confronté le Bénin, l’un de ceux qui, à son étroitesse géographique, ajoute une étroitesse morale fort navrante est le fait que les Béninois du sud soient plus prompts à se trahir les uns les autres pour des miettes, dans le feu mental  de la haine de soi, qu’à s’aimer, se respecter et s’unir ; et ils recherchent volontiers et passionnément le profit individuel que peut leur apporter la carrière politique, profit arraché au flanc de la misère du peuple, en faisant flèche de tout bois, et au détriment d’un minimum d’éthique de responsabilité ou de conviction, de communauté morale, culturelle et symbolique : toutes choses dont ils se moquent comme d’une guigne !

A ce train, les Béninois du sud réalisent la caricature même du vide de lien identitaire et social ; dans une aveugle passion, ils pavent le chemin de l’oppression, de la frustration et du mépris de la majorité du peuple – leurs semblables –  par une minorité d’usurpateurs ethniquement déterminés et conscients de les tourner éternellement en bourrique politique tout en se riant de la profondeur abyssale de leur indécrottable imbécilité collective.

Éloi Goutchili

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l’Unité Absurde du Nigeria et Cie

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Le Fardeau Colonial

Comme et plus que la plupart des pays africains subsahariens – puisqu’il se targue d’être le plus peuplé  d’entre eux – la seule unité du Nigeria c’est d’être constitué  par une foule  d’ethnies, de villages ou de royaumes anciennement conquis ou soumis  par la puissance coloniale britannique. Avec la continuité topologique en plus. Toute l’Afrique noire est un peu dans ce cas, mais le Nigeria, parce que résultant de la tradition coloniale anglaise portée à l'agrégation territoriale, en est la caricature. Mais quel est le sens d’une telle unité ? C’est comme si on conférait une unité à toutes les femmes qui ont été violées par un même serial-rapist. Quel est le sens de cette unité dans l’horreur ? En dépit du fantasme de la grandeur qui porte le Nigeria et fait partie de la fierté nationale du Nigérian moyen, par l’étendue des difficultés immenses, du désordre, et des différentes formes de violences qui secouent au quotidien la société Nigériane, on mesure toute l’absurdité de cette unité négative. Jusqu’où et à quand ces braves gens porteront ce fardeau colonial ?

Éloi Goutchili

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Élection 2011 ou le Voleur de Bagage

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Marché Absurde

Le pouvoir en place, qui s’est maintenu par la force et le holdup, ressemble à s’y méprendre à quelqu’un qui a volé un bagage, et qui,  au moment de le charger sur sa tête, se rend compte qu’il est trop lourd pour ses forces.  Alors après avoir recouvert le bagage d’un pagne, il va ruser pour persuader l’un des propriétaires du bagage de se joindre à lui pour le transporter. Ce qui fut pensé et fait. Mais où vont-ils emmener le bagage volé dans ce marché de dupe ? Et cette accointance absurde règle-t-elle le problème de la propriété ?

Éloi Goutchili

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Que Peut Encore l'Opposition Pour le Pays ?

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Qui ne peut le moins ne peut le plus

A moins que ce n’ait été une vaste supercherie – ce qui est vraisemblablement le cas au vu de l’actualité de l’attitude de la RB – si dans ce Bénin soi-disant issu du Renouveau démocratique, l’opposition réunie  autour de l’UN a été incapable d’exiger et d’obtenir une LEPI juste, consensuelle et conçue dans l’esprit de l’outil de développement qu’il aurait dû être ; si de conserve avec la Société civile elle a été à ce point incapable d’atteindre cet objectif minimal, crucial et vital pour la Démocratie, alors nom de Dieu, que peut-elle encore pour elle, que peut-elle encore pour le  pays ? Que peut-elle encore pour elle-même ? Car le problème n’est pas de dire qu’il y a d’un côté des gens qui trichent, qui volent et violent la Démocratie, mais de voir aussi que de son propre côté, on tolère, on laisse faire et on accepte comme une fatalité inéluctable le trucage, le vol et le viol de la Démocratie. Avec le fort soupçon d’en paraître sinon d’en être complice

Éloi Goutchili

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Le Cercle Vicieux de la Démocrature Africaine

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Trucage,  Tripatouillage et Hypocrisie

On a beau dire,  la Démocratie a du mal à s’acclimater sous nos cieux africains. La représentation intériorisée du pouvoir étant monarchique, les seules concessions que le dirigeant nègre entend faire à la Démocratie est d’ordre formel, ou plus exactement superficiel et théâtral. Tant que le fonctionnement parfaitement parodique des institutions lui permet de rester au pouvoir, le dirigeant africain se dit démocrate. Il se bat pour obtenir des mandatures, et une fois élu, trafique les élections pour se maintenir au pouvoir, sans songer que le temps constitutionnel volé aujourd'hui finit par arriver à son terme. Il se refuse à admettre le principe de la fin, et entend persévérer dans sa volonté de rester au pouvoir, ne s'imaginant pas hors du pouvoir tant qu'il est en vie. Mentalité et culture monarchiques que même un haut niveau d’éducation n'empêche pas de reconduire bestialement. Ce jeu d'amour-propre, d'intérêts et de volonté de puissance se réitère jusqu'à son terme constitutionnel. Alors, n'écoutant que son désir aveugle, le dirigeant africain jette le masque et montre son vrai visage de dictateur. Sans vergogne ni état d’âme, il se retourne contre la constitution qu'il avait jusque-là prétendu respecter, à coups de trucage électoral, de ruse et de manipulation des institutions. Puisque la constitution a permis tout ce qu'elle pouvait en termes de maintien au pouvoir, puisque l’on a épuisé ses charmes, il faut maintenant la changer pour lui faire dire la même volonté du dictateur qu'elle a servie jusque-là. Alors la modification opportuniste de la loi fondamentale devient un objectif forcené, la dernière expression des lubies de l'autocrate qui jusque-là se paraient des dehors du jeu institutionnel et de la démocratie.
On cherche à remanier la constitution, en modifier les règles conformément à son rêve éveillé, vessies politiques que l’on prend alors pour des lanternes. Et on croit que le jeu de mise hors jeu du peuple qui avait connu jusque-là la soumission passive du peuple peut continuer indéfiniment sans la réaction de celui-ci.
Mais les peuples du monde s'éveillent. Et l'Afrique ne saurait rester en marge du mouvement de libération qui éclate au grand jour sur la scène du monde. L'échec du tripatouillage de la constitution sénégalaise pour lui substituer une constitution monarchique qui n'est que la conséquence du viol de la démocratie jusque-là toléré, viol perpétré par un octogénaire lubrique et insatiable, cet échec est une lumière dans l'ombre de l'injustice tyrannique qui règne en Afrique mais en même temps un avertissement : aux nombreuses dictatures déguisées qui y prospèrent, et aux Occidentaux hypocrites, qui prêchent la Démocratie le jour et soutiennent des autocrates à leur solde la nuit. En Afrique, trucage des élections et tripatouillage de la constitution  sont les deux mamelles de ce qu'il faut bien appeler Démocrature...
Éloi Goutchili

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Le Paradoxe des Soglo

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Si le Bénin était un Pays Normal

Dans une nation éprise d’avenir, rassemblant des citoyens et un peuple valeureux, ainsi qu’une élite responsable n’ayant pas abdiqué toute dignité, le vol électoral doublé de viol de la démocratie intervenu au Bénin en 2011 aurait donné lieu à une vigoureuse action de résistance. Des militaires et politiques de tout bord se seraient organisés en justes conventions pour arrêter les voies et moyens idoines en vue de bouter dehors l’usurpateur, à feu et à sang, s’il le faut !

Au lieu de quoi on assiste au triste et navrant spectacle de défection vers le camp des violeurs de la Démocratie, le camp de ceux qui tiennent le peuple pour simple décor et meuble politiques, et qui jouent avec les institutions comme bon leur semble. L’un des partis les plus importants présumé victime de l’usurpation se donne pieds et poings liés au camp sinistre de la barbarie politique sans demander son reste ni crier gare. Légitimant par son geste insane la banalisation du viol électoral, et de ce que naguère, comme d’autres, ils s’égosillaient à dénoncer. Contribuant par cette félonie sans nom à conférer aux assassins de la jeune Démocratie béninoise une sorte de reconnaissance de la victime au malfaiteur.

Quel message de probité, de droiture, d’honnêteté, d’éthique et de vérité font-ils ainsi passer dans l’esprit de la jeunesse qui ne recherche que modèle et leçons de dignité ? Pour autant que cette imposture qui tient lieu de conformation à la realpolitik du moment correspond à la définition que l’on est en droit de se faire de la politique, quel sens croit-on y gagner ? Quelle valeur confère-t-on à l’objectif visé -- devenir un jour Président -- lorsqu’on aura dans un calcul à courte vue, investi dans la ruine de la raison d’être présidentielle ? C’est ça le paradoxe des Soglo !

Éloi Goutchili

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Léhady Soglo a tout Compris !

Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:

La Rationalité du Choix de l’Irrationalité

Léhady Soglo a raison. A partir du moment où on voit qu’au Bénin c’est l’irrationalité qui a le haut du pavé et qui triomphe depuis 50 ans ; à partir du moment où l’irrationalité s’impose et fait un pied de nez cruel à la rationalité ( légale, démocratique et intellectuelle) et à ceux qui avec courage l’incarnent (Béhanzin, Soglo 1, Houngbédji, et d’autres), il est normal que le représentant d’une dynastie de gens qui pensent être faits pour être Président de la République, passe avec armes et bagages du côté de l’irrationalité ; c’est-à-dire du côté où l’on vainc sans convaincre, où l’on gagne les élections présidentielles sans la volonté du peuple. Après avoir fait l’expérience de l’échec réitéré, après avoir exploré et épuisé les charmes de la posture de rationalité, le futur-Président-à-tout-prix, forcé de prendre acte des lois  et mœurs de la vie politique du Bénin, s’offre pieds et poings liés au camp de l’irrationalité triomphante et triomphale. Dans l’espoir que le succès sera au bout du tunnel. Mais la légende ne dit pas combien long sera le tunnel et si son bout sera jamais atteint. Cela est une autre histoire… Pour l’instant, Léhady Soglo, héritier de la fatigue paternelle d’avoir campé dans le champ aride de la rationalité sans rien pouvoir récolter a fait le choix de se nourrir au râtelier de l’irrationalité… Rationnel non ?

Éloi Goutchili

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Le Pire Ennemi de l'Afrique.

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L'Africain Parvenu

Il ne faut pas compter sur l’Africain pour assurer le développement de l'Afrique. Encore moins compter sur les dirigeants africains pour agir dans le sens du développement de l'Afrique. Ce sont des gens trop concernés par eux-mêmes, leur bon plaisir, leur bonheur, leur succès, leur puissance, leur fortune ; même si ceux-ci sont incompatibles avec le développement de l'Afrique. Ce qui est souvent le cas.
Au Bénin, cela a sans doute été le cas tout au long du quinquennat qui vient de s'achever, mais cette malédiction bien africaine s'est violemment imposée lors des élections d'avril 2011. La LEPI nous a-t-on dit, était un instrument de développement. Les Blancs d'en haut et leurs organisations plus ou moins non-gouvernementales l'ont suggérée voire même financée. Mais voyez ce que le nègre en a fait : un instrument de subornation et de duperie, un instrument d'aliénation et de domination des siens ; un instrument d'échec et mat. Un instrument de satisfaction de l'ego de quelques-uns ; le rêve d'être et de continuer à être président, ministre, président de l'Assemblée nationale, président de la Cour constitutionnelle, médiateur et que sais-je encore ? Tout ces rêves ont eu raison de l'idée de justice et l'idée le développement. Pour ceux qui sont au pouvoir et qui en jouissent sexuellement et financièrement, entre éjaculations et corruptions, le développement de l'Afrique c'est ce qui développe leur joie, ce qui amplifie leur jouissance et leur bonheur, ce qui in fine installe le continent tout entier dans l'horreur.
Voyez la mesure dans laquelle un ramassis d'imbéciles, un quarteron de salopards, une tourbe infecte de mécréants sans foi ni loi ont placé tout un pays, tout un peuple devant un fait accompli sinistre, violent, injuste et inique, stupide, égoïste et aveugle. Voyez la mesure dans laquelle ils ont sacrifié la justice et le développement sur l'autel idiot de leur bon vouloir, de leur éjaculation précoce, de leur ventre ballonné. Voyez la mesure dans laquelle les Africains utilisent les immenses ressources du peuple pour écraser le peuple souverain sous un tombereau d'injustice, d'irrationalité et d’actes arbitraires : vol, viol, dol, et vous comprendrez comment le pire ennemi de l'Afrique est l'Africain parvenu.
Éloi Goutchili

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Soglo, “Beat them or Join them” ;

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Requiem pour la Démocratie Béninoise

On entend ces derniers jours des gens certes respectables et sans doute bien intentionnés qui expriment leur crainte que la Démocratie Béninoise ne coure un danger. Mais allons donc ! Avant de courir un danger, il faut déjà être vivant !  Quelle est cette crainte sans objet ? S’agit-il d’une ruse rhétorique pour conférer vie à un cadavre ? Forme astucieuse de profération incantatoire ? Alors voici une incantation pour calmer les esprits :  “Ito oni bolè ko kpada s’ènu  !” dit le proverbe yoruba. En clair la crachat tombé à terre ne peut retourner dans la bouche. La Démocratie Béninoise a vécu ! La Démocratie Béninoise est Morte, violée, piétinée, assassinée par MM  Yayi Boni, Albert Tévoédjrè, Joseph Gnonlonfoun, Robert Dossou, Bako Arifari, Pascal Koukpaki et, last but not least, les Soglo :  adeptes du Beat them or join them, autre proverbe d’une autre culture acclimaté sous nos tristes cieux. Et puisqu’il est question de Ciel et de Mort, chantons un Requiem pour la Démocratie Béninoise, afin que l’ âme de la Défunte monte au ciel et repose en paix…

Éloi Goutchili

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Monsieur T. et son Sursaut de Complot

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L'île du Premier Ministre

Il était une fois une bande de pirates qui, après un coup fumant qui a réussi, abordait une côte pour mettre pied à terre et se partager le butin. Le chef de la bande s'attendait, à tout seigneur tout honneur, à avoir la meilleure part.
Mais, parmi eux se trouvait un vieux malin qui voyait plus loin que le bout du nez de toute la bande. Parce qu'il avait conçu la tactique et donné les gages et moyens qui permirent le succès du coup fumant  – arraisonnement du bateau démocratie et pillage des ressources en toute impunité d'un petit pays bénin d’Afrique de l’Ouest– il n'entendait pas s'arrêter en si bon chemin. Il comptait se servir à sa guise, faire prévaloir l’esprit de ruse sur l’esprit de loyauté
Pour ce faire il avait savamment projeté d'incendier le bateau, de le laisser en proie aux querelles de ses occupants assaillis par les flammes, et de s'enfuir avec une poignée de ses hommes de main à bord d'une chaloupe apprêtée à cet effet. Ils iraient tout droit vers l'île du Premier ministre, d'où ils auraient tout pouvoir pour piller le butin. Mais au dernier moment, le bateau ne prit pas feu car les bouteurs de feu gardèrent leur calme et leur sérénité, attitude qui n'avait pas été prévue par notre vieux malin. Et ce petit complot dans le grand complot fut découvert et neutralisé in extrémis par le chef. La chaloupe des intrigants qui fendait les eaux en toute vitesse fut arraisonnée à quelques encablures de l'île du Premier ministre. Et, sans aucune forme de médiation, Monsieur T. Fut mis au ban de la bande des pirates et de son chef.

Éloi Goutchili

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Koukpaki, l'Intrigant

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Le Vrai Faux Monsieur Propre

Ce qui est affligeant chez un homme comme Koukpaki, c'est le contraste qu'il y a entre l'image—à la fois visuelle et non visuelle, morale et intellectuelle—qu'il se donne,  mélange subtil d'innocence, de probité et de compétence, et le fait d’avoir été et surtout de faire sa réapparition non seulement en tant que membre mais «Premier Ministre»  d'un régime qui s'est imposé aux Béninois par la force, la fraude, la ruse, le viol de la démocratie, le mensonge, la filouterie, la bêtise, l’abêtissement,  le fait accompli,  le chantage à la guerre,  le mépris de la raison, l'injustice et la violence symbolique !
Être le sous-produit de toute cette irrationalité légalisée, de cette immoralité retorse et conserver le masque trompeur de l'innocence et de la probité sur son visage : voilà qui au fond est extrêmement affligeant et montre à quel point au nom de la politique c'est-à-dire concrètement de leurs avantages en termes de pouvoir, en termes de passe-droit et en termes d'opportunité d’amasser frauduleusement des milliards et de baiser des femmes aux quatre coins du pays, les gens les plus affublés de bienséance sont les plus préoccupés de leur réussite personnelle. Cette engeance retorse se donne les apparences les plus trompeuses pourvu qu'elle réalise son rêve de carrière, nage dans la mare infecte de son success story.
Et quand on considère même le rôle de Premier Ministre que cet intrigant endosse sans vergogne ni scrupule au sens politique pur du terme, il n'est qu'une supercherie, une façon de continuer à duper les crédules sur une compétence douteuse, fondée sur l'escroquerie ; une probité qui, comme il vient d'être montré, ne relève que du trompe-l'oeil. Trompe-l'oeil moral, mais aussi pratique car non seulement M. Koukpaki est l'émanation d'un régime de viol, de vol, et de dol politique mais lui-même, quand on fouille bien, se révèle un intrigant déguisé en expert, expert en l'art de se poser en expert. Et d'un point de vue purement politique, sachant que le président violeur de démocratie qu'il sert est d'un parti qui se nomme FCBE, quel est le parti de poids, différent du parti du président qu'il représente pour que sa nomination, en tant que «Premier Ministre», comme cela se fait dans toutes les démocraties, construites sur le respect de la raison et l'intelligence du peuple, quel est le parti digne de ce nom que représente M.  Koukpaki pour que sa nomination fasse pendant au Parti du Président et prenne du sens ? Non, nous sommes toujours dans la mystification fondée sur la fausse idée d'expertise, de compétence imaginaire, nous sommes dans la mystification fondée sur l'expertise dans l'art de se poser en expert. La probité imaginaire de celui qui trompe son monde en paraissant l'homme honnête. Alors qu’il s’affaire à amasser des milliards et baiser les femmes aux quatre coins du pays comme tous les hommes politiques. Pendant combien de temps M. Koukpaki jouera-t-il  les Monsieur Propre d'un gouvernement qui est né dans la saleté odieuse du viol et du vol ? Comment un homme probe et honnête peut-il être le sous-produit de la malhonnêteté et de l'improbité ?

Éloi Goutchili 

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Béninois: la Liberté c'est Maintenant ou Jamais !

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Le Peuple va au Théâtre

Il y a eu hold-up électoral au Bénin, une énorme violence symbolique administrée à tout un peuple avec effet persistant sur plusieurs générations. Mais il n'y a pas eu de guerre de refus. Pas même de violence réactive, comme au Nigéria voisin où, pourtant, de mémoire d'organisation électorale, jamais élection ne fut plus juste et équilibrée. Pas eu de guerre et on ne voit nulle part pointer à l'horizon l'ombre de l'expression d'une position de refus ou de résistance contre l'usurpation. Comme si ce qui s'est passé était normal ; comme si le peuple en avait pris son parti. Et tout se passe dans une curieuse atmosphère de «busines as usual ». Et on appelle cela pacifisme du peuple Béninois ! Le peuple n'avouera donc pas sa complicité dans la parodie dont il est victime, dans la mascarade pour laquelle il a été mis en branle. De la Lépi au diktat de la cour constitutionnelle, en passant par l'oukase de la CENA ; des sensibleries roublardes d'un Tévoédjrè, des gesticulations rondouillardes et passablement mercenaires d'un Zinsou, aux larmes de crocodile d'un Yayi Boni sur les erreurs de la Lépi en passant par les scandaleuses rodomontades de je ne sais quel beau-frère. Comme un bourgeois, le peuple va donc au théâtre ! Il prend sa place dans cette vaste représentation  destinée à le duper, à le tourner en bourrique ; et il accepte avec une désespérante alacrité le rôle de l'âne sans broncher et sans demander son reste. Des dizaines de milliards gaspillés pour une cynique représentation théâtrale sous les tropiques pendant que la majorité du peuple a faim ; pendant que la grande majorité du peuple est analphabète ; pendant que nos hôpitaux sont des mouroirs ; pendant que nos routes en raison de leur état dégradé sont sources d'accidents mortels ; pendant que chaque année l'inondation entraîne des calamités ; pendant que l'insécurité devient préoccupante au quotidien ; pendant que fuyant la misère les meilleurs de nos fils et  filles vont vendre leurs talents loin de chez nous dans la souffrance de l'exil et pour des miettes dans les pays de ceux qui nous exploitent et nous imposent nos dirigeants ici chez nous : Tragi-comédie de l’absurde et paradoxe infernal ! Flagrant délit de collusion avec les forces du mal, pour autant que la complicité qui se dessine se confirme, qu'on ne vienne plus nous bassiner de discours manichéens sur des peuples innocents, abusés par des chevaliers d'industrie déguisés en politiciens ; qu'on ne vienne plus vous parler de pauvres noirs en permanence violés par de méchants blancs, capitalistes ou néo-colonialistes. Qu'on ne vienne plus nous peindre le tableau d'un monde en noir et blanc !
En cette époque et dans ce monde où règnent tant de sources de lumière, il ne tient qu'à chaque peuple de s’en saisir pour s'éclairer et faire régner la lumière de la liberté et de la conscience. Faute de quoi, il faut qu'on cesse de nous bassiner sur le malheur des noirs ; sur le malheur d'un peuple béninois qui est responsable de ce qui lui arrive ou arrivera. Car la liberté c'est maintenant ou jamais !

Éloi Goutchili

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Sarkozy et le deuxième Crime contre l’Humanité

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Numéro Préélectoral

Nicolas Sarkozy qualifie de 'premiers crimes contre l'humanité' la traite et l'esclavage. Après le musée des Arts premiers, voilà le crime contre notre race qui a duré plus de 400 ans bombardé "premier crime contre l’humanité." Si les Français veulent être premiers en tout, tel n’est pas le cas des Noirs. Il ne s’agit pas seulement de contenter les descendants d’esclaves des territoires français d’outre-mer, mais il faut reconnaitre dans sa globalité l’hémorragie imposée à l’Afrique Noire par l’occident chrétien et ses conséquences sur son sous-développement actuel. Il faut que les responsables occidentaux de ce crime payent pour la décimation démographique et économique de l’Afrique ; et non pas seulement de placer leurs actes dans un espace numérique ordonné, en donnant de façon paternaliste, et Ô combien opportuniste un numéro aux crimes commis dans le temps. Car quoi, si comme le dit Monsieur Sarkozy, à quelques mois de l’élection présidentielle en France, la traite et l’esclavage sont les premiers crimes contre l’humanité, force est de constater que l’élection à la présidence française en 2007 de l’homme du discours de Dakar qui exclut l’Afrique Noire du cours de l’histoire, apparaît comme le deuxième crime contre l’humanité toutes périodes confondues !

Éloi Goutchili

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Yayi Boni, le Régionaliste Artificieux

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Natitingou avant et après la Réélection

Tant que Yayi Boni ne s'était pas fait réélire président de la république – comme il vient de le réaliser au forceps– les gens du Nord, dont il prétend de façon douteuse en être, étaient intouchables. « Touche pas à mon Nordique préféré » était son crédo régionaliste. Pas question de toucher à un seul cheveu de nordique, car cela risquait de faire évanouir son charme régionaliste, la fausse image de nordique que le Nago originaire des Collines s'évertuait à cultiver avec la caution polémique d’hommes comme Rachidi Gbadamassi. Pour assouvir sa soif des tueries, et bien montrer qu’il était nordiste, il se tourna volontiers vers le sud, lieu stigmatisé qu'il faut condamner  au martyr et au sacrifice pour mieux mériter son image de nordique. Depuis les trucidés sur le parcours du chef de l'État-innocentes victimes qui croisaient au hasard son chemin et qui se faisaient buter par sa garde zélée comme de vulgaires lapins-sacrifices occultes pour son désir tout aussi occulte d'inspirer la peur à ses concitoyens ou bien simples accidents ? Allez savoir ! Jusqu'à l'hécatombe de Djidagba près d’Adjawèrè, ayant fauché la vie de simples paysans réunis pour une banale manifestation à caractère civique dans un pays qui se disait démocratique, on ne compte pas le nombre de sacrifices imposés aux gens du Sud qui, soit dit en passant, étaient aussi ses préférés dans sa perfide manie d'élimination carcérale des adversaires politiques.
Mais, il a suffi que l'idée fixe de sa réélection soit derrière lui pour que celui qui marchait sur des œufs au nord en matière de violence, et qui n'osait pas toucher à un seul cheveu de nordiste, jette enfin le masque et montre que son régionalisme, loin d’être un régionalisme de cœur ou de culture  est de la plus crapuleuse et artificieuse marque -tissu de mensonges, de duperies, de manipulation, de clientélisme et pour finir de mépris de ses interlocuteurs.
Les populations de Natitingou viennent d'en payer le prix fort !

Éloi Goutchili.

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Forum : Gâchis et Irresponsabilité

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Les deux Mamelles de Yayi

Décidément Yayi Boni est et reste égal à lui-même, dans sa manie du gaspillage et sa compulsion au gâchis.
Après son hold-up électoral du 13 mars 2011, aidé de son bras droit retors, il projette un forum de masturbation. Déplace du monde, notamment dans la diaspora occidentale, dépense des millions pour les préparatifs. Puis, au milieu du gué, fait marche arrière et annonce soudainement l'annulation ou l'ajournement sine die de son forum ! Ce faux rhum d'une ivresse imaginaire. Avec à la clé un énorme gâchis en temps et en argent. Payé par qui ? Par le contribuable béninois et peut-être ses amis « nos partenaires financiers », complices et avaliseurs de l’ombre de son hold-up.
Malgré le gâchis, il faut toutefois signaler à la décharge de M. Yayi Boni que l'idée de forum a été prise à contre-pied. En effet, outre qu'il est rejeté par toutes les consciences aguerries et la majorité des gens qui pensent et n'entendent pas qu'on dépasse certaines limites dans l'art de prendre les Béninois pour des imbéciles, le forum a été contrarié dans sa conception initiale. De longue date projeté, à l'instar du holdup-up électoral du 13 mars 2011, dont il se voulait le service après vente moral, le forum était conçu dans la certitude logique qu'il y aurait une guerre après les élections. Une guerre des sudistes bafoués ; une guerre ayant pour foyer l’Ouémé, et secondée dans la solidarité régionale et partisane par les autres départements du Sud. À la tête de cette croisade, se trouverait Me Adrien Houngbédji, victime numéro  1 de l'usurpation du pouvoir par Yayi Boni et sa bande. Dans un tel contexte, le forum jouerait un rôle d'extincteur du feu de la guerre, de rassembleur des béninois au-delà de ce qui les divise, de donneur de leçon de patriotisme et de bon sens, dans le style «faites l’amour pas la guerre ! ». Les pyromanes avaient déjà prévu la construction d'une caserne de pompiers et sa mise en œuvre diligente. Mais encore une fois c'est ne pas connaître ni compter avec l'éthique et la personnalité profonde d'un homme comme Me Adrien Houngbédji et de ses amis politiques que d'espérer les voir tomber dans le piège de la guerre. Souvent, les gens qui sèment la violence ou qui spéculent là-dessus sont des intrigants. Les honnêtes gens savent garder leur calme et font volontiers confiance à la raison et à l'intelligence du peuple. Ils ont le sens de l'histoire et des responsabilités. La guerre projetée n'eut pas lieu. Cependant on a tenu le forum à bout de bras, pensant l'utiliser pour emberlificoter les Béninois grugés. Puis on s'est rendu compte que la mayonnaise ne prenait pas. Alors on a fini par lâcher prise, abandonner le parti du piège et de la duperie, le parti de prendre les Béninois pour plus imbéciles qu’ils ne sont.
Mais cette explication psychologique et logique de l'annulation du forum n'est pas une justification du cafouillage, encore moins du gaspillage que son projet et son annonce tambour battant ont déjà occasionné. À côté du gâchis, ce projet du forum montre le machiavélisme anti-patriotique de ceux qui, pince-sans-rire, et avec malice, se piquaient d'inviter le peuple à la vérité et au sursaut patriotique, là même où ils spéculaient sur la possibilité de la guerre ! Gâchis et irresponsabilité, telle est la vraie vérité du forum ; les deux mamelles dont se nourrissent Yayi Boni et les siens !

Éloi Goutchili Goutchili

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Bénin : Démocratie et Manifestation

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La Complicité du Peuple

La démocratie c'est aussi la manifestation soutenue de la volonté du peuple.
Dans une société où cette manifestation sous sa forme spontanée n'existe pas, on peut comprendre que certains s'imposent ou usurpent le pouvoir. Car si un tyran, au mépris de la raison, de la loi et de la justice, s'impose à tout un peuple et que dans le même temps ce peuple ne manifeste pas son refus, alors cela pose question. On peut se demander en effet si ce peuple croit en la démocratie. On peut se demander si ce peuple est mûr pour la démocratie. On peut se demander si ce peuple connaît la culture de la démocratie. Enfin on peut se demander si ce peuple croit en lui même.
Et c'est la certitude négative au sujet de ce questionnement qui pousse le tyran ou le dictateur à faire fi de la volonté du peuple. C'est cette certitude que manipule le tyran pour s'imposer au pouvoir en dépit du bon sens. Moyennant aussi le chantage à la violence. Une vraie démocratie ne doit pas faire de l'élection un fait accompli. Auquel cas, on encouragerait les parodies d'élections. Le vote n'est pas un jeu de hasard dont le numéro sorti s'impose sans discussion. Il n'y a pas de sacralité du verdict des urnes sans une certaine adéquation avec la réalité manifeste de la volonté du peuple. L’élection elle-même n'est qu'une formalisation de cette manifestation. Et si le peuple n'est pas d'accord avec ce qui est montré ou donné à voir comme l'expression de sa volonté, il a le devoir de le faire savoir. Il a le devoir de le manifester. Faute de quoi, passivement ou activement, le peuple est lui-même complice de la liquidation de la démocratie. Et il n'aura alors que ses yeux pour pleurer sa mort.

Éloi Goutchili

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Le Masochisme Inquiétant des Béninois.

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Paradoxe Politique

À  en croire la réalité de ce qu’il se passe dans le pays, Yayi Boni  aurait été élu brio par les Béninois ; à cause de sa popularité…

Voici pourtant les choses qui se sont passées sous son règne délétère et qui l’ont rendu célèbre aux yeux des Béninois :
— il y avait CENSAD et son lot de détournements en tout genre.
— Il y avait le scandale des machines agricoles.
— Il y avait ICC SERVICES qui a mis sur la paille des milliers de concitoyens escroqués au nez et à la barbe du gouvernement.
— Il y avait la disparition mystérieuse et politiquement douteuse de DANGNIVO.
— Il y avait les deux poids et deux mesures dans l'emprisonnement politisé des citoyens.
— Il y avait le régionalisme sans complexe.

— Il y avait le chômage et la misère de masse qui se sont généralisés

— Il y avait la corruption et le népotisme partout

— Il y avait le gaspillage énorme des ressources de l'État-les voyages somptuaires autour de la terre, des hélicoptères pour des allées et venues terre à terre.
— Il y avait le mépris de l'opposition jusques et y compris dans la confection de la liste électorale fatale.
— Il y avait l'instrumentalisation à outrance des institutions de la république.

Et bien d’autres choses aussi infectes et calamiteuses… Et malgré tout cela, doit-on dire grâce à tout cela, sa célébrité est allée croissante ! Et, forts de cela, les Béninois, peuple décidément mystérieux et paradoxal, l’ont élu K.-O. au premier tour, comme ils ne l'ont jamais fait à aucun président dans l'histoire de leur jeune démocratie, soudain poignardée dans le dos en plein jour !

D'où leur vient cette propension à voter haut les mains pour des présidents tristement célèbres ?

À méthodiquement mettre de côté les Soglo bâtisseurs pour choisir les Kérékou démolisseurs économiques  ?

D'où leur vient cette propension à mettre de côté les sudistes pour choisir les nordistes ?

À rejeter les démocrates sages comme Houngbédji  pour choisir les kleptocrates tyranniques comme Yayi Boni ?

D'où leur vient cette sinistre propension à préférer le mal au bien ?

Le fiel au miel ?

D' où leur vient cette mystérieuse propension à préférer l'ombre à la clarté ?

L'irrationnel au rationnel ?

Si elle correspondait à une once de vérité,  cette ténébreuse propension au masochisme n'augure rien de bon pour l'avenir…

Éloi Goutchili

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Pourquoi Nommer un Premier Ministre alors qu’il en Existe Déjà Un ?

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Le Vrai Président du Bénin

Yayi Boni veut avoir un Premier Ministre, parce que le sujet est à la mode, évoqué, voire consacré par les discours de certains de ses adversaires à l'élection présidentielle usurpée. Après la violence symbolique de l'usurpation rien ne vaut en effet la douceur espiègle d’un rituel, avoir l'air de faire quelque chose de consensuel comme pour administrer un geste de consolation. Un geste qui prend et donne  collectivement sens, après qu’on a ruiné le sens sur plusieurs générations ! Faire quelque chose qui a été déjà fait : Me Adrien Hounugbédji n'a-t-il pas été le Premier Ministre de Kérékou ? Mais si la question du Premier Ministre, à l'instar des nécessaires modifications ou évolutions à apporter à notre constitution pour ne plus prêter flanc aux dérives autoritaires, si cette question disons-nous a été soulevée, est-ce dans ce sens de tromperie, de tour de passe-passe, de duplicité, de pseudo consensualisme, et de démagogie qu'affectionnent M. Yayi Boni et sa clique d'usurpateurs ? Certainement pas !
Tant qu’à continuer la masturbation politique d'un pouvoir qui ne craint pas de se créer lui-même de toutes pièces ainsi qu'une opposition taillée de sa propre côte, eh bien pourquoi ne pas ouvrir grands les yeux pour voir que ce Premier Ministre de la masturbation existe déjà ! Oui, il existe en violation de la constitution ; de même qu'en violation de la constitution existe un vice-président. Que le vrai président du Bénin depuis 2006 n'est pas celui que l'on croit mais M. Albert Tévoédjrè ; le vice-président du Bénin n'est autre que M. Robert Dossou. Et le Premier Ministre qui s'ignore comme tel est celui qui se prend pour le Président de la République, alors qu’il est aux ordres des deux premiers, à savoir M. Yayi Boni. Quand on prend conscience de cette réalité pourquoi parler encore de nommer un Premier-Ministre ?

Éloi Goutchili

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Élection Bénin/Nigeria : le Jour et la Nuit

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Équation Ethnique aux Dérivées Partielles

L'Afrique est quand même un continent étonnant. Dans notre petit coin du golfe du Bénin, vient de se produire deux événements contradictoires qui étayent cette incongruité. Le Bénin a été victime d'un hold-up électoral ignoble ourdi par un homme aux abois et qui a peur de laisser le pouvoir. Et pourtant, globalement, l'opposition est restée sage et pour l'instant le calme a prévalu et on ne déplore ni de destruction significative de biens encore moins de mort d'homme.
Au Nigéria, pays dont le chef d'État, outrepassant ses droits, est venu s’immiscer dans les affaires intérieures de son petit voisin en donnant des leçons, en morigénant le peuple, et même en le menaçant, alors que malgré quelques fraudes et  violations légères, on venait d'assister toutefois aux élections les plus justes et les plus transparentes dans l'histoire politique de ce pays, soudain après la proclamation des résultats, la révolte a éclaté. Déjà, on déplore des faits de violence délibérée, de destruction de biens, des blessés plus ou moins graves et surtout des centaines de morts !
Là où il y a la Fraude, il n’y a pas de Mort, là où il y a des Morts, il n’y a pas de fraude ! Comme quoi, en Afrique, la violence et les morts, les révoltes n'ont rien à voir avec la justice objective ou le droit légitime violé, mais ressortissent d'une mauvaise foi délibérée des acteurs, d'une gratuité conditionnée, d'une seconde nature intériorisée et d'une inconséquence dans la destruction de l'autre. Les injustices électorales avérées n'étant souvent que le prétexte de ces violences gratuites, traduisant un malaise de la communauté, une équation ethnique aux dérivées partielles mal posée à l'origine et donc difficile à résoudre dans le présent.
Éloi Goutchili

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Yayi Boni : Chute Morale et Lâcheté

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Le Piège de la Révolte

S'il y avait eu immédiatement guerre, révolte et pillage de grande ampleur au Bénin après le hold-up électoral et la violence symbolique infligée à la conscience du peuple, tout le monde –  y compris « nos partenaires au développement » comme on appelle les occidentaux – aurait mis de côté l'origine des troubles, leur cause plus ou moins lointaine, et prétendument mus par les morts, le sang, les violences, les destructions de biens, on aurait fait fonds sur le tort de l'opposition, son irresponsabilité criminelle de répandre le sang et le malheur sur le pays. D'une manière subtile, on aurait fait impasse sur la part essentielle et déterminante du pouvoir en place dans l'origine de la révolte et ses conséquences. On aurait trouvé alors, et agité avec frénésie et malice, le drapeau idéal de la culpabilisation d'une opposition qui, après avoir été fermement méprisée par ceux qui volontiers s'érigeront donneurs de leçons morales bien qu'ils aient failli aux leurs, n’aurait le tort que d'exiger justice et respect de la Démocratie.
De ce point de vue, le complot ourdi par M. Yayi, qui consiste à mettre hors jeu et la morale et la démocratie pour violer les droits de la majorité du peuple, mépriser ses interlocuteurs politiques constitutionnels et prendre ses vessies politiques pour des lanternes, ce complot ourdi avec la subtile bénédiction et l'hypocrite complicité de la Françafrique, n'était pas exempt d'arrière-pensées crapuleuses, de pièges et surtout de l'abjecte volonté de ne pas en assumer les conséquences morales ! En somme, la chute morale de M. Yayi et de ses acolytes salopards, violeurs de la Démocratie, cette chute morale se conjugue avec lâcheté.
Éloi Goutchili

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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À Quoi Serviront des Élections Législatives au Bénin, un Pays Démocratiquement Contrarié ?

Mon Idéo Va, court, Vole et Tombe sur…:

À Bas le Parti de la Fiction !

Pourquoi se tiendront des élections législatives au Bénin, alors que le pays n'est plus une Démocratie ? Est-ce pour justifier les dizaines de milliards de francs  dépensés en pure perte pour élire un Président-boy voleur sans foi ni loi ? Ou bien pour rester dans les normes de la fiction devenue l'âme de la vie politique ? Non seulement  dans notre pays mais dans toute l'Afrique ; non seulement maintenant mais dès l'aube même de ce qu'on a appelé “nos indépendances” !

Pendant Combien de Temps Encore Accepterons-nous d’être en Afrique ?

Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:

Discours contre Discours

Avec l’UN, Me Adrien Houngbédji et les siens ont esquissé la démarche de l’espoir, de l’Union rationnelle, de la rationalité légale, du franchissement progressif des étapes de consolidation de la Démocratie, d’une Démocratie apaisée et solide ; des étapes du progrès social et économique réel, à mille lieues des fanfaronnades à dormir debout et des promesses inconsidérées des trafiquants de changement, des vendeurs de miroirs aux alouettes, des plaisantins puérils. Avec courage et intelligence, en dignes descendants de Béhanzin, Me Adrien Houngbédji et les siens nous ont parlé le langage de la liberté et du progrès de notre race dont le Bénin pourrait être le porte-flambeau et le précurseur en Afrique. Ils ont tenu le discours du rejet de la fatalité d’une Afrique médiocre, irrationnelle, cramponnée aux flancs des Ténèbres. Ils nous ont tenu le discours de la créativité, de l’autonomie, de l’authenticité et de l’avenir.

Non à la Paix en Aval de l’Injustice

Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur... :

Nos Elites et leur Temps

Ce qu’il s'est passé au Bénin au détour des élections présidentielles de mars 2011 est tout simplement un crime éthique inadmissible. Et dans l'intérêt des générations futures et de la dignité du peuple cela ne devra jamais être admis par toute conscience éprise des principes sacrés de la vie, de vérité et de justice. Maudit soit celui qui l’admettra même du bout des lèvres... La politique c'est peut-être de la violence, du fait accompli, des mensonges, de la ruse et des manipulations mais tout ceci dans une certaine limite qui préserve le respect de l'humain qu'il y a en chacun d'entre nous ; lorsque ces limites sont enfreintes de façon synthétique alors le refus est un impératif catégorique que nous impose la conscience de nos devoirs envers nous-mêmes, envers la collectivité et envers les générations à venir. Il s'agit d'une question d'honneur ; il s'agit aussi d'une question d'éthique. C’est-à-dire finalement de morale sans laquelle nous ne pourrions pas affirmer notre spécificité humaine.

La paix doit être en amont de la justice. Toute paix placée artificiellement et pour ainsi dire astucieusement en aval de l’injustice est une déclaration de guerre à la justice, et à l’humanité ; c’est du cynisme à l’état pur, de l'imposture et de la violence symbolique. Ceux qui parlent de paix maintenant sont de fieffés intrigants qui se croient plus intelligents que leurs victimes, c’est-à-dire le Peuple en tant qu’entité permanente. Car cette violence c'est toute la nation qu'il l'a subie, et elle se transmettra de génération en génération comme la mauvaise graine d'une terre maudite. Comme ce que nos élites et nos aînés ont eu de mieux à faire en leur temps, même s’il est paré du voile impur des pseudo-invocateurs de la paix, qui ont à peine essuyé le couteau souillé du sang de la Démocratie et de la Justice qu'ils ont crapuleusement poignardées dans le dos.

Éloi Goutchili.

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Le Bénin entre l’Impasse et le Passé

Mon Idéo, Va, Court, Vole, et Tombe sur…:

En Attendant l’Aube Nouvelle

Yayi Boni vient de montrer que lui et sa bande de saltimbanques violeurs de la démocratie font ce qu'ils veulent faire. Ils viennent de le prouver avec la mise en scène grotesque de l'élection présidentielle qui a marché sur le rêve de la démocratie béninoise transformée sans ménagement en le passé d'une illusion.
Et puisque la vie continue, comme si de rien n'était, tout le monde se tourne vers les élections législatives censées renouveler l'actuelle Assemblée. Si l'opposition qui a déjà surpris les comploteurs par son sang-froid et en ne tombant pas dans le piège consistant à boycotter les élections au motif qu'elles ne serviraient à rien face à un pouvoir confisqué ; si l'opposition disons-nous pose ses conditions après avoir rempli la formalité conditionnelle elle a ses raisons, et elle a sans doute raison. Mais à quoi servirait réellement l'Assemblée maintenant ? Si l'opposition refuse de retomber dans le même piège de la fraude qui a permis à Yayi Boni de confisquer le pouvoir, si elle parvient à poser et réaliser les conditions d'une élection sans K.-O. ni chaos, alors on peut imaginer que les choses risqueraient d'être un peu difficiles pour le clan des comploteurs. Mais cette difficulté ne serait-elle qu'apparente ? Car ce que risqueraient Yayi Boni et les siens c'est de ne pas avoir de majorité, et qu'au pire celle-ci tombe ou échoit à l'opposition. Mais alors, qu’y aurait-il de nouveau dans ce schéma ? Surtout si, comme on peut le redouter, conformément au contrat qu'il a signé rubis sur l'ongle, et à sa fougue militante,  M. Dossou Robert reprenait son bâton de commandeur d'une Cour constitutionnelle plus que jamais aux bottes ? Le pays paraitrait bloqué ; mais comme on l'a déjà vu, il s'en faudrait de beaucoup pour émouvoir Yayi Boni et ses vieux mentors. La cour Dossou continuera de casser les lois qui entravent le bon fonctionnement du gouvernement. Yayi Boni quant à lui continuera de gouverner par ordonnance, ou abusera du vide constitutionnel créé par la cour du même nom et, le Bénin continuera de tourner en rond dans l'antre de la misère, de l'indifférence, de la médiocrité, du chacun pour soi, de la bêtise propice à la corruption, au pouvoir personnel, à la tyrannie et au triomphe des imbéciles.
Jusqu'à ce que, sensible à l’appel d’une Aube Nouvelle, le Peuple ou l'Armée – ou partie de l'Armée – prenne ses responsabilités et balaie ce ramassis de saltimbanques violeurs sans foi ni loi qui ont planté leurs tréteaux au cœur ensanglanté de l'espérance d’une nation.

Éloi Goutchili

 

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L'Afrique aux prises à la Pédophilie géopolitique

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À quand la démocratie en Corée du Nord et en Birmanie ?

M Obama, et surtout M Sarkozy qui aime jouer les puissants de la terre, cette question s'adresse à vous ! Vous semblez, ou à tout le moins, vous faites semblant d'ignorer la géopolitique de la dictature dans le monde et vous vous attaquez  à l'Afrique soi-disant pour y instaurer l'ordre démocratique.
Nous n'étions même plus dans le cas de l'Irak de Saddam Hussein, accusé de détenir des ADM. Et des pays souverains agressent allègrement d'autres pays souverains sous couvert d'y favoriser le juste verdict des urnes ou la volonté populaire !
M. Sarkozy et M. Obama – le soi-disant président américain noir – quand installerez-vous la démocratie en Corée du Nord ? À quand vous attaquerez-vous à la junte dictatoriale de Birmanie ?
On s'attaque à l'Afrique parce qu'elle est faible, qu'elle n'a personne pour la défendre et qu'une partie de ses fils aliénés et moralement déréglés servent de chacals à sa domination par l'Occident capitaliste décidé à  piller ses richesses matérielles et humaines comme il l'a fait à travers l'esclavage des noirs, la colonisation, et maintenant ce qu'on appelle pompeusement le néocolonialisme ; qui n'est qu'un vol des richesses matérielles et humaines d'un peuple faible ; comme lorsqu'un homme adulte s'attaque et abuse sexuellement d’un enfant : nous sommes en face d'une forme géopolitique de pédophilie qui devrait être dénoncée par toutes les consciences morales de ce monde : honte à cette tourbe infâme et infecte de pilleurs de l'Afrique sous de beaux prétextes !

Éloi Goutchili

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Bénin : Le Mal dans la Diversité

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La Fleur du Mal

Yayi Boni a tranquillement confisqué le pouvoir avec la caution manifeste de quelques hommes du Sud, et il est à l'aise et ne pense pas avoir fait quelque chose de grave ni de mal ; et on peut aussi  dire l'inverse, à savoir que Dossou-Tévoédjrè-Gnonlonfoun et consorts ont tranquillement imposé un « nordique » à la tête du pays de façon injuste, et ils n'ont pas l'impression d'avoir fait du mal ni quelque chose de grave. Il va de soi en effet que le holdup électoral que nous avons subi au Bénin, dès lors qu'il est en faveur d'un Président du Nord n'aurait pas été possible, s'il n'avait été prononcé par un Président de la Cour Constitutionnel, et un Président du CENA originaires du Sud  – et cerise sur le gâteau, de la même ethnie que la victime du holdup ! Quand vous voulez faire du mal suffit-il de le faire avec un nordiste lorsque vous êtes sudiste ou avec un sudiste lorsque vous êtes nordiste ? Et la morale, est elle quitte pour autant ? La bonne conscience politique commence-t-elle avec la caution interethnique de façade ? Et celle-ci en est-elle la condition suffisante ? Le seul horizon dans la politique se trouve-t-il dans la caution interethnique ? La diversité dans le mal dilue-t-elle son unité ou n'est-elle que la fleur du mal ?
Éloi Goutchili

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Génocide de Douokué: Et les chiens se taisaient

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Hypocrisie Collective

Il y a un génocide éclair qui s'est perpétré et qui se perpètre en Côte d'Ivoire par les armées de Messieurs Ouattara-Soro. Deux hommes ouvertement soutenus par la France dans le conflit électoral ivoirien. Un conflit obscur et intouchable parce qu’ayant reçu l'onction de l'ONU dont les responsables ont eux-mêmes à leur tour reçu l'onction de la France et la boucle est bouclée.
En 2011, 200 ans après la fin de l'esclavage des Noirs, 150 ans après le début des colonisations de l'Afrique, 50 ans après les soi-disant indépendance, est-il normal que la France, sous couvert de résolution de l'ONU soit là en train d'arbitrer et de façon au demeurant partiale des conflits électoraux dans un pays qui est pourtant formellement indépendant ? Quel pays africain est jamais venu arbitrer des conflits électoraux ou politiques en Europe ?
800 personnes désarmées, civils, enfants, femmes, vieillards, ont été massacrés, brulés vif à Douokué dans l'est de la Côte d'Ivoire, et pour une fois que le diable n'est pas celui que l'on disait, mais l'ange proclamé, – l'homme présenté, jusque-là  en dépit qu’il en aie, comme sans tâche,  honnête et au net sous tout rapport –  la presse française a perdu soudain  l'usage de la parole. Elle ne sait plus ce qu'il se passe en Côte d'Ivoire. Elle pratique la règle du « ni vu, ni entendu, ni connu ! » Elle se fait plus ignorante que de raison ! Et pourtant, il suffit que les soldats de Gbagbo égratignent un citoyen pour qu'elle le dise urbi et orbi. Tout à coup leur compteur de morts qu'ils égrènent sur la Côte d'Ivoire depuis des mois ayant explosé du fait des exactions de leur poulain angélique ils en perdent leur latin et leur crédo. Où est ce pays des Droits de l'Homme dont on nous chante tant les vertus ? Où est ce pays de la liberté de presse qui donne volontiers des leçons au monde ? Où sont ces chantres philosophes-cinéastes-activistes qui n'ont pas paraît-il leur langue dans leur poche lorsqu'il s'agit de dénoncer la bêtise ? Ont-ils un double standard de mesure de la bêtise ? Leur sensibilité est-elle sélective ? Ou bien la bêtise a-t-elle une couleur ? Le massacre de 800 Noirs en Côte d'Ivoire par les hommes de l'ange Ouattara n'est-il pas suffisamment visible à leurs yeux ? Les cris des morts et des brulés de Douokué ne sont-ils pas suffisamment forts pour déclencher leur ire de combattants des droits de l'homme ? Y a-t-il une démocratie en France ? Si le pouvoir assassin se tait est-ce pour autant que l'opposition doit faire le mort après tous ces morts  ? Quelles sont les limites de l'intérêt national ? Sont-elles au-dessus du crime contre l'humanité ? Soudain il n’ y a même plus en France de gauche ni de parti communiste soi-disant défenseurs des opprimés ; il n'y a plus de gauche pour dénoncer le crime de l'État français, le génocide dont il est complice et responsable ! L’hypocrisie n'est pas seulement une attitude individuelle, mâtinée de perfidie, elle est devenue une valeur collective !

Éloi Goutchili

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L’Insoutenable Crapulerie de l'Occident

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Afrique-Objet pour les Siècles des Siècles

Le système occidental est un fabuleux joyau de crapulerie pluriséculaire. En Afrique il y a des pays comme la Côte d'Ivoire où il faut absolument que la démocratie soit respectée, au prix de guerres et de génocides ; et puis il y a d'autres pays où ce n'est pas si pressé que cela, si on n'est pas carrément complice de mises en scène pseudo-démocratiques, comme avant-hier au Togo, au Gabon ou au Burkina Faso, et aujourd'hui, sacrilège, au Bénin ! Les cris des vrais démocrates et du peuple de ces pays leur sont inaudibles ; avec leur agence de publicité nommée ONU ou autres, ils deviennent soudain sourds à ces cris, à la souffrance de la multitude des peuples africains. On se demande souvent comment l'esclavage des Noirs a pu exister, prospérer durant quatre siècles mouvementés sans désemparer, et sans choquer personne. Eh bien nous avons la réponse, nous autres qui savons lier le bois au bois pour faire un fagot de vérité ! Nous savons comment les Blancs et la totalité du monde dominant de siècle en siècle s'entend pour maintenir les Noirs d'Afrique dans la sujétion, et exploiter les richesses de leur sol. L'astuce est simple, mais Ô, combien efficace : imposer des régimes dictatoriaux ou des parodies de démocratie qu'ils installent à coups de guerres ou de génocides ; préférer dans chaque État africain être aux côtés de ceux qui pour des raisons structurelles - qu'ils ont eux-mêmes créées  de toutes pièces - s'identifient moins spontanément à la nation ; s'appuyer sur le sentiment d'être étranger qu'ils partagent avec eux pour fomenter guerres et génocides ; imposer la domination du parti de l'étranger à la partie essentielle de la nation, qui pour des raisons structurelles s'identifient spontanément à elle et est, de ce fait, moins encline à la brader à l'étranger. Eh, oui, telle est la méthode bien huilée, et dans laquelle un pays comme la France, véritable gendarme néocolonial de l'Afrique, est passée maîtresse dans l'art de l'administrer de façon implacable, et sans états d'âme. Et cette crapulerie dure depuis des siècles : qu'on l'appelle esclavage des Noirs, qu'on l'appelle colonisation de l'Afrique, ou qu'on l'appelle néocolonialisme.

Éloi Goutchili

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L'Afrique et le type du Président-Boy

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Trait marquant du président nègre.

Il ne sait s'imposer qu'à son peuple et le fait en dépit du rejet de la majorité de celui-ci. Il le fait sans état d'âme au prix d'injustices criantes, de répressions sanglantes, de violences voire de guerres. Et, aussi spontanée que soit sa tyrannie sur son peuple, il ne sait rien faire d'autre que de ramper devant de petits ambassadeurs, de vulgaires émissaires des pays des blancs. Inspirer tant de terreur à son peuple pour s'en laisser inspirer autant sinon plus par des sous-fifres blancs totalement inconnus dans leur pays, voilà l'absurde trait marquant du président nègre ! Si la période coloniale a mis à l'honneur le type du boy comme incarnation de la sujétion du continent africain, la période néocoloniale brille, elle, surtout par l'émergence de la figure du Président-boy.
Éloi Goutchili

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Balayer Yayi, l'écraser, l'éliminer de la Surface Politique

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Question d'honneur

Il y a bien des gens qui ne volent pas des élections, qui ne se moquent pas du peuple et à qui on fait des coups d'état ! Le peuple, une junte militaire, les organisations syndicales, tous les partis politiques respectueux de la démocratie doivent se lever comme un seul homme et supprimer le régime usurpateur de Yayi ! Le Bénin ne peut subir incontinent cette camisole de force électorale d'un apprenti dictateur ! C'est impossible si l'on veut concevoir un avenir sensé ; c'est impossible si l'on veut se regarder dans le miroir du temps et des générations futures ; c'est impossible si l'on veut nourrir une espérance de progrès et de dignité. Si nous acceptons cela, cette chose inacceptable, eh bien nous serions indignes de nos ancêtres et nous ruinerions l'honneur et l'avenir de notre postérité ! Non, Yayi doit être balayé, écrasé, éliminé de la surface politique où il n'a rien à faire ! Non, cette honte qu'il a infligée à tout un peuple en pleine lumière doit être lavée à sa juste valeur ! Non le peuple doit se soulever pour venger son honneur et éclairer le chemin de son destin

Éloi Goutchili

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Yayi Boni : la Face et le For

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Le Vrai Faux Président

Le rêve de Yayi est assouvi !

Son rêve ? Se réveiller le lendemain du 6 avril et se voir toujours président du Bénin !

Il peut donc dire” mission accomplie !”  À ceci près qu'il lui arrive de se raser le matin…

Le moment du rasage matinal est un moment paradoxal. En ceci qu'il met face à face la face et le for : l'extérieur et l'intérieur. Pendant qu'il est devant son miroir et voit sa face de président de la Grande Compagnie Théâtrale du Bénin, Yayi Boni à beau avoir une âme de rhinocéros, son regard intérieur, dans son for intérieur voit autre chose. Il voit le vrai président du vrai Bénin. Et il voit qu'il ne lui ressemble pas. D'où la nécessité pour lui de confronter le vrai et le faux. De se battre pour que le faux paraisse vrai et le vrai faux. On a beau se convaincre que la politique c'est la politique, c'est-à-dire un précipité de fait accompli, de mensonges et de violence, force est de se rendre à l'évidence que dans l'histoire des peuples, les mises en scène ne sont pas toujours de mise. Le théâtre ne peut durer une éternité, il ne peut être une raison d'être. À moins d'espérer tirer parti à outrance de la bêtise qu'on a inculquée au peuple ; à moins d'hypothéquer son intelligence pour les siècles à venir et prendre plaisir à enfermer son esprit dans les limites animales d'une  docilité espiègle, il arrivera un instant où, du for intérieur de l'intrigant, rejaillira à sa face hideuse toute la vérité de l'humanité déniée à son peuple. Toute l'exigence de vérité qu'on a violemment et autoritairement mise sous le boisseau. Toute l'espérance d'une vie sociale basée sur un minimum de sens partagé, un minimum de respect des autres, à commencer par la justice qui est le premier don de Dieu à sa créature !

Non, Monsieur le Président de la Grande Compagnie de Théâtre du Bénin, vous n'êtes pas le vrai président de la république. Vous le savez ! Les Béninois, descendants de Béhanzin, Kaba, Bio Guerra dont vous vous moquez comme d'une guigne ne sont pas dupes du spectacle. La politique au sens noble que les Grecs donnaient à ce mot ne se résume pas à la comédie de surface. Ô fornicateur impénitent, quel progrès pouvez-vous apporter à un peuple réduit à l'état de bête sauvage ? Quelle espérance le peuple peut-il attendre d'un leadeur félon, menteur, voleur et violeur, en complicité affligeante avec les pédophiles occidentaux sous la coupe desquels il s'est servilement placé  ? Au-delà de votre face et de vos volte-face écoutez le grondement de révolte de la multitude qui sourd de votre for intérieur. Là se trouve la vérité qui rime avec éternité pendant que votre face terne d'homme artificiel cache à peine le démon qui vous hante jour et nuit!

Éloi Goutchili

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Cinq ans de Mandature, Cent ans de Régression Mentale

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Le Prix de la Bêtise

Tous les moyens sont bons en Afrique pour se faire élire ou conserver le pouvoir. Notamment le lavage de cerveau, l'abêtissement du peuple, le maintien de son esprit dans les ténèbres de l'ignorance, de l'analphabétisme et de la misère éthique et en instruction de base.
D'où la collusion objective ou le parallélisme entre l'analphabétisme et l'aliénation linguistique officielle dont le colonisateur fait ses choux gras : combien de peuples développés se sont jamais aventurés à s'enfermer dans le carcan linguistique des nations qui les dominent et les exploitent ? Combien de peuples promis à la lumière du développement et de l'émancipation se sont permis d'abdiquer leur autonomie symbolique au profit de leurs exploiteurs ?
D'où la collusion objective entre la misère intellectuelle généralisée, le faible niveau d'instruction des pays africains et la fortune des idées simplistes et des conditionnements collectifs opérés par les politiques ivres d'eux-mêmes. Pour le président africain, tout citoyen titulaire du baccalauréat est au mieux une incongruité, au pire un résistant potentiel à l'atmosphère d'ignorance sous laquelle prospère son règne. Pour cinq années d'une mandature arrachée à coups de manipulation, de propagande, d'abêtissement, de violence symbolique sous le règne farfelu des démocraties théâtrales qui pullulent de-ci de-là en Afrique ce n'est pas moins d'un siècle de régression mentale et d'ignorance acquise au niveau collectif que nous écopons.
À ce train un régime monarchique sans inquiétude d'alternance vaut encore mieux que les fausses démocraties théâtrales qui prospèrent sous nos cieux. Car au moins avec un peu de lumière, l'esprit du peuple est préservé de la bêtise et de la régression

Éloi Goutchili

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Bénin Élection : Le Pouvoir du Prononcement

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Le Peuple et l’Humanité

Toute la geste de réélection de Yayi Boni s'est basée sur le pouvoir du Prononcement. Suivant la même logique génétique, quelques hommes, parce que c'est leur prérogative et fonction, avaient à prononcer des résultats ou la validité d'une élection, elle-même appuyée sur la garantie verbale d'un autre homme chargé d'en constituer la liste fantaisiste et  plus ou moins imaginaire…

Tous ces hommes institutionnellement situés avaient à prononcer des résultats en référence éthique à l'obligation de justice, de vérité et de respect de la volonté du peuple. Or, parce qu'ils étaient militants du parti au pouvoir, parce qu'ils avaient signé un contrat juteux avec le Banquier-président, un homme pour qui tout est achetable et vendable ; un homme sourd et aveugle à toute considération morale ; un homme qui s'est fait une idée de la politique comme étant antinomique à l’éthique. Et aussi parce qu'ils s’ étaient jurés de barrer la route à un autre homme dont le seul tort est d'être de la même ethnie que la majorité d'entre eux ; et avaient fait de cet objectif une justification rationnelle.
Pour toutes ces raisons réunies, ses compères ont abandonné l’obligation de justice et de vérité à laquelle ils étaient tenus. Et, dans un désert moral pour le moins affligeant, chacun de son lieu institutionnel, a froidement et cyniquement prononcé un  verdict de complaisance d'une violence symbolique inouïe, préméditée, organisée et froidement administrée.
Froidement administrée à des hommes semblables à eux dont ils ont dénié les droits, méprisé les intérêts, et violé l'humanité, après les avoir tournés en bourrique.
Froidement administrée à tout un peuple tenu pour quantité négligeable, mis de côté, brimé, honni à la face du monde, privé de son espérance de progrès démocratique.
Tel est donc la logique génétique d'une élection qu'elle est tout entière basée sur le bon vouloir et la parole d’une poignée d’hommes qui ont rompu toutes amarres avec la morale et le fondement éthique de toute humanité. Dans ces conditions comment accepter les conséquences d'un complot ou le verbe et le Prononcement ont tenu à distance le Peuple et l'humanité ?

Éloi Goutchili 

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Élection 2011 : L’Éthique du Sudiste en Acte

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Notre Bonheur, le Malheur de notre Frère

Il y a quand même une forme de bêtise atavique chez les Béninois du Sud (goun, fon, et dans une moindre mesure les yoruba) qui est d'autant plus affligeante qu'elle est brandie comme intelligence. Regardez les élections qui viennent d'avoir lieu. Pour réussir son holdup électoral crapuleux, Yayi Boni qui se proclame homme du Nord a quand même utilisé les bons et loyaux services de trois ou quatre hommes du Sud sur lesquels il s’est appuyé pour voler la place légitime d'un homme du Sud : Dossou, Gnonlonfoun, Tévoédjrè. Tous ces hommes ne sont d'ailleurs pas seulement du Sud mais de la même ethnie que l'ennemi numéro un du Sud, qu’il fallait à tout prix ( fraude, ruse, mensonge, injustice, manipulation, et violence) empêcher d’arriver au pouvoir

Et dans cette bêtise devenue une seconde nature pour une immense majorité de sudistes et travestie sous les dehors rationnels du décloisonnent régionaliste ou ethnique, ces complices, victimes inconscientes et agents conscients de la haine de soi ne voient pas que l’inverse de leur posture n’est même pas possible au Nord.  Il ne voient pas que jamais au grand jamais des Nordistes de haut niveau ne se feront les suppôts d’un Sudiste pour une cabale contre un Nordiste. Et nos tristes compères en haine de soi feignent d’être aveugles à cette impossibilité qui pourtant crèvent les yeux ! Ils feignent d’être sourds à cette alliance contre nature au Nord et dans n’importe quelle société humaine qui a le sens supérieur de son unité et de son identité. Parce que la valeur cardinale de l’Éthique du sudiste est la haine de soi, qui se décline en trahison, jalousie, bassesse, prostitution, propension à se vendre au premier venu pour empêcher le bonheur de son frère !

Éloi Goutchili

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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À Chaque Peuple son Défi ou sa Résignation

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Inceste Rétro-Matricide

Les élections organisées au Bénin en mars 2011 sont bien une farce cruelle. Les signaux de cette farce étaient pourtant dans l’air depuis plusieurs années, compte tenu de la tournure éthique et idéologique passablement bizarre du Chef de l’État béninois. Un homme est venu au pouvoir grâce aux bienfaits de la Démocratie et n’a de cesse de la violer jour et nuit… Pour finir, ilt refuse de s'en aller bien que minoritaire et rejeté par l’écrasante majorité du peuple ; il organise une parodie l'élection et se proclame vainqueur sans état d'âme !

Viol de la mère qui vous donna naissance… Inceste rétro-Matricide… Soit !

Au-delà de la filouterie et du cynisme il reste que dans notre pays, 20 après le Renouveau Démocratique, un homme peut saisir le pouvoir contre la volonté de la majorité du peuple, en violation des règles élémentaires de la démocratie, sans faire aucun cas d’un minimum d’éthique, d’un minimum de respect de l’autre, des autres, d’un minimum de respect du sens suprême de notre être-là, comme si de rien n'était. C'est cela l'essentiel, c'est cela ce qu'il faut retenir des événements malheureux qui assombrissent le ciel de notre vie politique, pour ne pas dire de notre vie tout court.

Moralité, si Yayi boni viole la démocratie, fraude les élections et se maintient cyniquement en place moyennant une parodie qui aura coûté plus de 100 milliards de francs aux contribuables c’est que la chose est possible. Or toute l’histoire de la vie et de notre être-là montre que le possible finit par s'actualiser. Si le viol de la démocratie, si l'accaparement injuste du pouvoir par un seul homme est possible au nez et à la barbe du peuple, pourquoi ne se réaliserait-il pas ?

À Chaque peuple son défi ou la résignation qu’il mérite !

Éloi Goutchili

 

Copyright, Blaise APLOGAN, 2010,© Bienvenu sur Babilown

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Quelle est cette Paix Rance Sans Espérance ?

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La Division du Travail de Liquidation de la Démocratie

Les gens ont bien préparé leur coup. À Yayi Boni de frauder, de violenter la démocratie pour s'accrocher au pouvoir en dépit de sa médiocrité, de sa méchanceté, de sa corruption, et de la honte dont il recouvre notre pays. Et à la tourbe infecte de ses apôtres de prêcher la paix, la paix pour que Yayi Boni réussisse son coup d'état ; la paix pour qu'il réalise dans le stupre et le vice absolu son obsession de garder le pouvoir en se moquant de la conscience, de la vérité de la justice, de ses adversaires bref de tout le peuple. Cela s’appelle la division du travail de liquidation de la Démocratie.

Sinon quelle est cette paix rance sans espérance ?

Éloi Goutchili

 

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Yayi Boni, Dossou, Gnonlonfoun, Tévoédjrè et Consort : Viol en Réunion de la Mère Nation et de sa Fillette Démocratie

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Spirale de la Rationalisation

L’une des sources éthiques de la témérité criminelle des Dossou, Gnonlonfoun, Tévoédjrè, et consort dont tout le monde sait qu’ils n’ont pas entendu de rater l’occasion de leur vie d’amasser des Milliards sur le dos de la Démocratie, et de jouir de l’autoglorification de leur folie de puissance et de leur viol  en réunion de la Mère-Nation, réside dans le fait d’une rationalisation en or. Il se déculpabilisent voire se justifient du fait que le système politique béninois a toujours été un système de recyclage des corrompus, et que le temps passe ou passera bien vite sur les événements et les pilleurs des deniers publics, dont nombre comptent parmi ceux contre lesquels s’applique leur viol  en réunion. Car quoi qu’il en soit cette venimeuse engeance de madrés pensent moins faire du tort au peuple qu’à quelques ennemis personnels irréductibles avec lesquels ils se sont jurés d’en découdre contre vents et marrées, en faisant flèche de tout bois, à commencer par les flèches empoisonnées du hold-up électoral et politique, du cynisme le plus abject, et le plus renversant ! Et tout se passe comme si le principe de leur viol prémédité,  la raison de leur crapulerie résidait dans la non-rémissibilité  des crimes supposés de leur victime et adversaires d’aujourd’hui ! A morale, morale et demi, en quelque sorte ! “On vous vole les élections, on se fout de votre gueule aujourd’hui parce que vous n’avez pas toujours été propres, vous n’êtes pas des innocents.!” Ce n’est certes que la rationalisation éthique d’une bassesse sans nom. Tout se passe comme si la majorité politique des UN devrait subir le fer de ses erreurs et errances du passé, de ses manquements d’hier, de la légendaire médiocrité d’antan, de certains de ses membres, toutes choses historiquement constituées. Mais qui punira le Régime dictatorial antidémocratique et corrompu actuel ? La spirale de la rationalisation s’emballe sur un mode inflationniste. Continuera-t-elle de fonctionner comme un vis, et peut-être même un vice, sans fin ?

Éloi Goutchili

 

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La Paix est-elle Supérieure à la Démocratie ?

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Guerre à l’Usurpateur !

Contrairement à la ruse de ceux qui ont choisi de violer les règles de la démocratie, ou embauché dès l'aurore le refrain soporifique de la paix, il n'y a pas de paix sans démocratie.

La paix n'est pas supérieure à la démocratie ; elle en est la conséquence, pas la condition. Que faire du despote qui, foulant aux pieds les règles de la démocratie, organise un simulacre d'élection pour conserver le pouvoir ?

Ah ! Puisqu'il refuse de partir ; puisqu'il refuse moyennant une mise en scène, acceptons ces simagrées, cachons-nous derrière le rideau de la paix pour le laisser enfiler ses faux costumes de dirigeant élu ! Élu par qui, déjà ? Par lui-même, sous couvert du peuple ! N'opposez surtout pas de résistance à son théâtre et à son usurpation grotesque du pouvoir. Car lui et le ramassis de ses partisans, la venimeuse engeance de ses ludions risquent de mettre le pays à feu et à sang. Laissez-les faire au nom de la paix, de la paix supérieure à tout, même à la Démocratie. Le temps passera, pensez-vous, sur les événements, la compromission, et la démocratie un peu bousculée, un peu égratignée retrouvera ses couleurs et ses droits ! Quel droit ? Quelles couleurs ? Le droit de faire les funérailles de la démocratie ; la couleur lugubre du deuil ! Car la minoration de la Paix par la Démocratie signifie mort de la Démocratie et rien d'autre. Et la démocratie n'est pas l'instrument d'un homme, un outil au service de ses fantasmes, de son immoralité. La démocratie est la condition même de la paix. Ceux qui dès l'aurore savent déjà que le problème de la paix se posera et l'invoquent comme un refrain magique, le mettent au-dessus de tout, en font un épouvantail sacré, ceux-là sont complices du tyran et de l'usurpateur ; leur homélie soporifique et passablement inductrice ne vise qu'à désarmer les consciences, pour achever d'assassiner la démocratie après l'avoir poignardée dans le dos. Ceux qui violent les règles de la démocratie, foulent aux pieds la volonté du peuple et qu'aucun appel à la raison n'arrête dans leur crime et visées abjectes, ceux-là sont mal placés pour parler de paix : ils n’ont pas droit dans sa Cité. Au contraire, ils doivent être écrasés par la fureur du peuple, guerroyés jusqu'à ce que la Démocratie recouvre ses Droits !

Éloi Goutchili

 

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Bénin Élections 2011. De la Lépi Truquée au Hold-up de Yayi Boni : comment Comprendre le Silence ou la Passivité ambigüe des Occidentaux

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Le Culte du 2ème Mandat

Beaucoup de gens établis – en Europe et surtout en Afrique –trouvent que c'est indécent pour l'opposition en Afrique de vouloir faire un casus belli de la volonté, jugée par ailleurs légitime, d'un président africain de faire un second mandat. Ces gens établis – politiques, observateurs, Organisation internationales ou humanitaires,– trouvent que c'est indécent, voire capricieux ou extravagant  de la part de l'opposition en Afrique d'être intransigeante et d'exiger la pureté effective des règles démocratiques pour un Président qui n'a fait qu'un seul mandat. Habitués à intervenir dans des cas de violation plus criante, ils trouvent que ce désir du Président africain de vouloir remplier à tout prix pour un second mandat n’est pas très grave, et qu’on peut fermer les yeux sur les moyens illégaux employés pour atteindre ce but. C'est cela qui plaide en faveur de l'innocence formelle de Yayi Boni, indépendamment de la réalité politique ou de la volonté de la majorité du peuple d'en finir avec lui. Ce sentiment ne tient plus compte de l'idée de la démocratie elle-même. Surtout si l'on considère que nous sommes en Afrique. Il explique a contrario l'acharnement à vouloir en finir avec un Gbagbo là aussi non pas parce qu'on a ausculté la réalité de la situation ivoirienne mais parce qu’on applique un regard extérieur porté sur des critères extérieurs notamment de durée ou de nombre de mandats. Gbagbo a fait plus de deux mandats donc il est suspect voire coupable, il est criminel, il est despote, ennemi de la Démocratie, et il doit partir. La malhonnêteté d'un chef d'État africain se mesure au nombre de mandats qu’il a effectués ; en tout cas, elle ne commence pas avant qu'il ait épuisé la durée totale des mandats que lui permet la constitution. C'est Chirac qui disait que l'Afrique n'est pas encore mûre pour la démocratie. Il avait alors essuyé un tollé de protestations et de critiques dont certaines le taxaient même d'ethnocentrisme.

Mais à quoi bon critiquer Chirac pour son scepticisme sur l’opportunité de la démocratie en Afrique lorsqu'on juge la question électorale et politique à l’aune de critères qui n'ont rien à voir avec les règles démocratiques elles-mêmes ? Et qu’on tolère en Afrique une culture de démocratie de période ; la période étant la somme totale des durées qu'un président peut faire au pouvoir selon la constitution. Tant qu'il n'a pas épuisé “sa période”, les Occidentaux, l'ONU, l'Europe, les O.N.G. tout ce beau monde d'experts en jugement sur la vie politique en Afrique, du haut de leur piédestal paternaliste et souvent corrompu, –c’est-à-dire complices et intéressés – considèrent qu'il n'y a pas péril en la demeure. Et ce faisant infligent injustice et frustration à ceux qui n’ont que le tort de croire au bien fondé de la démocratie. Pourtant dans l'esprit de la démocratie, la volonté du peuple est à la base de toute souveraineté. C'est elle qui donne le pouvoir. Quelle est cette démocratie intermittente, périodique et négative fondée sur l'idée du moindre mal ? Les peuples africains n'ont-ils pas une dignité égale pour faire valoir leur volonté ?

Éloi Goutchili

 

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Misère du Régionalisme Opportuniste

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Colline de la Déraison

Quand on est originaire des Collines et environs, de Bantè à Tchaourou, sans parler de Savè ou de Dassa et consorts, on doit être fier d’avoir la tête au Nord et les pieds bien enracinés au sol du sud. Au lieu de s’enfermer dans une vision régionaliste rétrograde, faisant preuve d’une bonne volonté nationale, on doit plutôt affirmer avec fierté le signe d’ouverture et de diversité sous lequel on est placé par l’histoire, la géographie, et la culture. Parce qu’on a la chance d’appartenir à une zone culturellement transfrontalière, qui partage une part essentielle des références symboliques et culturelles avec le sud, en même temps qu’elle jouit d’une proximité privilégié avec le nord.

C’est donc à la fois un gâchis et une aberration monstrueuse de voir un homme comme Yayi Boni et certains de ses acolytes opportunistes se refugier dans un retranchement ethnique pour le moins anachronique, cultiver avec passion et de façon irresponsable les réflexes régionalistes, exacerber une appartenance douteuse et souvent imaginaire par opposition à une autre, tout simplement parce que celle-là est politiquement plus rentable que celle-ci ; ou que dans un opportunisme de position on juge que telle place régionale est à prendre parce que très peu de concurrents de poids vous la dispute. Alors, pour quelques raisons au demeurant fort spécieuses, on s’improvise Nordiste dans une logique régionaliste revendiquée, au détriment d’une ouverture sur la diversité nationale porteuse d’unité et à forte valeur d’exemplarité pour la cohésion nationale. Doit-on revendiquer une identité seulement parce qu’elle est électoralement rentable ? Doit-on se proclamer d’une appartenance seulement par défaut ou parce qu’il n’y a pas de concurrent mieux placée que soi pour l’assumer ? Où est l’éthique dans tout ça ? Au moment où les peuples du monde avancent vers la lumière du progrès rationnel et de la liberté doit-on chercher à conduire nos destinées collectives selon les recettes obscurantistes et rétrogrades héritées de Eyadema ? Colline de l’espoir, Sommet de la Déraison !

Éloi Goutchili

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