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Ghana has reduced by 87 per cent the number of people undernourished in the country over the past two decades due to improved investment in agriculture.
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In 2010, Ghana’s real Gross Domestic Product (GDP) growth rate pegged the agricultural sector growth at 5.3 per cent up from 4.8 per cent. |
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Intervention du Parti Communiste du Bénin à la cérémonie de lancement de la campagne contre l’hommage à rendre à une calamité nationale, Mathieu KEREKOU
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Lire la suite "Le PCB contre l’hommage au si Vil KEREKOU " »
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Depuis que le vent mauvais de Yayi a commencé à souffler sur le Bénin, la prison est entrée en scène comme lieu stratégique d’évacuation de l’obstacle politique. Cette technique a présidé à l’avènement du pouvoir actuel. Sans qu'on soit parvenu jusqu’à présent à déterminer la manière dont la chose a été manigancée un peu à l’orée de 2006, c’est cette technique qui a permis d’éliminer Rachidi Gbadamassi du circuit politique du Nord. Elimination carcérale à double détente, puisqu’un crime a été commis dans un premier temps, et le sujet-obstacle désigné a été, dans un deuxième temps suspecté d’en être l’instigateur, et des lors jeté en prison. Ce qui ouvrit la voie à, et facilita l’accaparement politique du Nord par Yayi Boni. Comment dans ce cas, surtout au vu du piétinement de l’enquête sur l’assassinat du juge Coovi, ne pas suspecter ceux qui avaient intérêt à voir éliminé le suspect désigné, d’être in fine les vrais instigateurs de ce meurtre mystérieux aussi crapuleux que politique ? Et, continuant – comment changer une technique qui a montré son succès ? – sur la même voie prémonitoire à son entrée en scène politique, Yayi Boni, devenu Président de la République, manie la prison sans retenue. On ne compte pas le nombre d’ennemis plus ou moins imaginaires, d’empêcheurs de fantasmer en rond qu’au nom de la lutte contre la corruption ou de la bonne gouvernance Yayi Boni a envoyés en prison. De Sefou Fagbohoun à Pierre-Simon Adovèlandé en passant par Clément Gnonlonfoun, et autre Andoche Amègnissè. Et ces derniers jours, les Talon, Agbo, Todjinou, et autres Moudjaïdou ont eut maille à partir avec la manie d’emprisonnement de Yayi Boni, à des titres divers et des durées plus ou moins longues. Le plus souvent, pour des motifs controuvés, spécieux, douteux ou rocambolesques. L’une des instrumentalisations la plus crapuleuse de la prison à des fins politiques opérée par Yayi Boni est celle qui, d’une manière écœurante, et proprement révoltante, à la veille des fêtes de Noël, envoya Simon-Pierre derrière les barreaux, et ce sans aucune nécessité formelle, quel que soit ce qui pouvait être reproché à l’intéressé. De même, Pascal Todjinou le chef syndicaliste vient de goûter aux joies de l’embastillement autoritaire sous Yayi pour des raisons tirées par le cheveu. Ce qui aurait pu au pire faire l’objet d’un avertissement ou d’une amende donne lieu à l’application de lois obsolètes sur lesquelles le Gouvernement et ses tenants s’arcboutent comme s’ils n’avaient rien d’autre à faire que de recycler les vieux parchemins de la loi. Le but de ces mesquineries autoritaires est de sévir contre ceux qui empêchent ou pourrait empêcher les tenants du pouvoir d’exécuter leurs projets antidémocratiques et tyranniques, de tripatouillage de la constitution pour s’éterniser, voler l’argent public, piller les biens de l’Etat en toute impunité ! Et, comme la médiocrité de leur bilan saute aux yeux, il faut éliminer, autant que faire se peut |
tous ceux qui apparaissent comme son révélateur ou une alternative crédible. Comme dans un rêve on élimine par tout moyen tout ce qui nous empêche de jouir, ou qui menace notre tranquillité – depuis Freud, on sait que le rêve est le gardien du sommeil. Alors fidèle à son autoritarisme nocturne et à son noctambulisme autistique, Yayi Boni fait recours à la prison, comme jadis les rois faisaient des sacrifices humains pour assurer la paix de leur règne. Dans sa main, la prison devient un paramètre d’épuration politique, un frigidaire ou même une fourrière politique. La belle preuve du caractère politique des emprisonnements opérés par Yayi depuis 2006 c’est leur inspiration régionaliste. Comme par hasard toutes les victimes ou presque de sa compulsion à emprisonner se recrutent parmi les Sudistes : Sefou Fagbohoun, Andoche Amègnissè, Clément Gnonlonfoun, Pierre-Simon Adovèlandé, Todjinou, Talon, Somassè, Agbo, etc.. Quelles que soient les raisons invoquées, aucune de ses victimes n’est ni du Nord, ni de son camp politique. Et pourtant la corruption ou le mal, sinon le crime ne sont l'apanage ni d'une région ni d'un camp : ils ne sont ni politiquement ni ethniquement déterminés. Nous sommes tout simplement en face d’un arbitraire, une dérive tyrannique des principes de la Démocratie, une personnalisation du pouvoir soumis aux caprices oniriques d’un prince ténébreux. Toutes choses qui mettent à mal l’unité nationale et la paix. L’instrumentalisation des institutions de la République à des fins politiques est antidémocratique. L’usage de la prison comme fourrière politique au mépris des libertés individuelles est un crime moral et anticonstitutionnel. Aminou Balogoun |
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Tout comme les cent jours, les jeunes «panafricains» du cercle de réflexion n’ont pas voulu passer sous silence l’an 1 de l’assassinat du Guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi. A travers une conférence-débat grand public, ils ont salué la mémoire de Kadhafi. 20 octobre 2011-20 octobre 2012. Il y a un an que Mouammar Kadhafi, «au nom de la démocratisation de la Libye voulue par la Communauté internationale» est tué à Syrte, sa ville natale, dans des circonstances non encore élucidées. Pour commémorer l’an 1 de la mort du «Guide visionnaire», le cercle de réflexion «Agora», une organisation de jeunes ayant pour slogan «penser pour se construire, se construire pour une Afrique digne» a organisé samedi dernier sur le terrain d’handball de l’Université d’Abomey-Calavi, une conférence-débat grand public. Autour du thème : «La Communauté internationale et la démocratie par le feu», une communication présentée par le Révérend pasteur Bruno Symahou Ahouamagnagahou pour introduire le débat |
modéré par Simon Oluwafèmi Kochoni. Dans sa communication, le révérend pasteur Ahouamagnagahou qui présente Mouammar Kadhafi comme un «modèle», a dénoncé les actions des pays occidentaux qui, sous la banière de la Communauté internationale, sont intervenus par les armes en Libye pour mettre fin «au nom de la démocratie» à la vie d’un «Panafricain». Qui par son projet d’«Etats-Unis d’Afrique» et de Fonds monétaire africain, allait à l’encontre des intérêts des Occidentaux. Fidèle à lui-même, Kadhafi qui ne s’est jamais départi de son programme inscrit lire la suite |
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DECLARATION A PROPOS DE L’ARRESTATION ET DE L’INCARCERATION DE PASCAL TODJINOU
Le mardi 16 octobre 2012, Pascal TODJINOU, secrétaire général de la CGTB est arrêté et gardé au Commissariat central de Cotonou pour défaut d’assurance de sa voiture suite à un choc avec celle d’un autre automobiliste. Présenté le lendemain 17 octobre au procureur de la République, il est mis en dépôt à la prison civile de Cotonou en attendant son procès en flagrant délit fixé au lundi 22 octobre 2012. La nouvelle de l’arrestation et de l’incarcération et surtout du motif a suscité l’indignation et la colère des travailleurs, des masses populaires et de leurs responsables. L’arbitraire du dictateur Boni YAYI a encore frappé. Arrêter et incarcérer un citoyen pour défaut d’assurance de sa voiture à la suite d’un accident qui n’a causé le moindre dégât corporel, voilà du jamais vu au Bénin où ces de tels cas se règlent à l’amiable. Mettre quelqu’un sous mandat de dépôt, encore plus un responsable d’une confédération syndicale, (qui donc ne peut pas fuir et quitter le territoire national pour si peu), c’est un acte de torture et d’humiliation du citoyen, de provocation des travailleurs et du peuple. Pire, la raison juridique, à savoir la loi de 1965 sur laquelle le pouvoir fonde son action est complètement dépassée. Partout dans le monde, le défaut de l’assurance auto est depuis des lustres dépénalisé. Et pour cause ! Il est pour le moins paradoxal et arbitraire que l’Etat emprisonne un citoyen parce qu’il n’a pas payé auprès d’un organisme privé la garantie de sa solvabilité en cas de dommage causé par sa voiture en circulation ! Et dans le code CIMA, appliqué au Bénin, le défaut d’assurance est dépénalisé. Les avocats défenseurs du pouvoir, le procureur de la République ainsi que le commissaire central de Cotonou couvrent donc l’arbitraire flagrant par une loi obsolète, déjà remise en cause par une loi récente, le code CIMA appliqué au Bénin. Les protestations des travailleurs et des masses sont doc non seulement légitimes, mais légalement fondées. Contre la réaction d’indignation des travailleurs et de leurs responsables syndicaux ainsi que des citoyens, venus nombreux devant le Commissariat central protester contre l’arbitraire et exiger la libération de TODJINOU, le commissaire central, Mr HOUDEGNON affiche, menaçant et hystérique, la volonté du pouvoir : réprimer désormais toute protestation populaire contre l’arbitraire du pouvoir. Boni YAYI et ses sous-fifres poussent ainsi à l’affrontement. Les travailleurs, la jeunesse et le peuple savent désormais à quoi s’en tenir. Ils tirent déjà des leçons. - L’arbitraire ainsi que la torture politique se poursuivent au Bénin à cause de l’impunité des tortionnaires. Si Mathieu KEREKOU et ses réseaux de tortionnaires, Patrice HOUSOU GUEDE, Clément ZINZINDOHOUE etc, qui, 16 ans durant, ont arrêté, emprisonné, tué pour un oui ou un non des citoyens et le peuple, avaient été jugés et châtiés, l’arbitraire du genre infligé à Pascal TODJINOU et récemment à Me Lionel AGBO n’aurait plus facilement cours. - Si les travailleurs et le peuple ne laissaient pas, après avoir combattu les pouvoirs corrompus, le soin d’organiser l’avènement du nouveau pouvoir aux hommes du pouvoir corrompu combattu et/ou à des hommes venus de nulle part (comme ce fut le cas pour la Conférence Nationale de KEREKOU) mais au contraire se décidaient à lutter pour prendre le pouvoir eux-mêmes et l’exercer à leur profit, l’humiliation impunie du peuple et des citoyens aurait cessé. Le pays connaîtrait un bond en avant dans la bonne gouvernance et dans le progrès économique et social. - Enfin, tout ceci indique que les travailleurs et le peuple doivent organiser le départ immédiat du pouvoir corrompu et dictatorial de Boni YAYI. Tant que ce dictateur usurpateur des élections demeurera au pouvoir, le peuple ne sera pas en paix et le pays continuera sa descente dans la ruine. Pour l’heure, Le PCB exige la libération immédiate de Pascal TODJINOU et son dédommagement. Il soutient les travailleurs dans toutes leurs protestations et exigences. Le PCB appelle les démocrates et les travailleurs à approfondir les leçons par rapport au maintien de la dictature au Bénin. Mathieu KEREKOU œuvre en sous main à sa réhabilitation morale et à son immortalisation dans une odieuse campagne provocatrice, mensongère. Il est nécessaire que tous les démocrates se lèvent contre cette réhabilitation morale de l’horrible tyran Mathieu KEREKOU. A BAS LE POUVOIR DICTORIAL ET CORROMPU DE KEREKOU ! LIBERTE IMMEDIATE POUR PASCAL TODJINOU ! POUVOIR AUX TRAVAILLEURS ET AU PEUPLE ! Cotonou, le 20 octobre 2012 Le Parti Communiste du Bénin |
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Le Choix du nom Bénin Pour le Dahomey : ses Raisons et ses Conséquences Politiques |
« Le Nigéria n'acceptera pas de violence post-électorale à sa porte, car nous partageons une longue frontière » déclarait M. Goodluck Jonathan, le président du Nigéria, le 18 mars 2011. L'une des raisons avancées et qui alors paraissait faire sens, c'était que le nom Dahomey provenait du nom du royaume du Danhomê, qui n'était qu'un royaume parmi les nombreux autres que comptait la colonie du Dahomey, devenue en 1960, république du Dahomey. Tous les citoyens ne se reconnaissant pas dans ce nom, au demeurant porteur de rancœurs héritées du passé, en raison de la puissance prédatrice du royaume Danhomê, il était temps de trouver un autre nom qui ne rappelât aucune ethnie particulière, aucun royaume intérieur au pays, et un nom qui fît l'unanimité. C'est de là que les pseudo-historiens de la mouvance militaro-marxiste qui régentait les affaires du pays ont choisi le nom de Bénin, avec la dénomination « république populaire du Bénin ». Cette dénomination, par les vicissitudes politiques du renouveau démocratique, deviendra « république du Bénin ». Binason Avèkes. Copyright, Blaise APLOGAN, 2011,© Bienvenu sur Babilown Toute republication de cet article doit en mentionner et l’origine et l’auteur sous peine d’infraction
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The dreams of former First Lady, Nana Konadu Agyemang Rawlings, leader of the newly formed National Democratic Congress to contest this year's presidential elections on the ticket of the newly formed National Democratic Party hit a snag, after she failed to meet the EC's criteria by the close of nominations yesterday. The electoral Commission disqualified Nana Konadu for failing to properly fill out her nomination forms. By the last count, Mrs Rawlings has suffered two excruciating setbacks in a long nurtured ambition of occupying the highest office of the land, after occupying
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the position of a first lady for close to 19 years, with her husband as head of state. She suffered a humiliating defeat at the Sunyani congress, where she contested the flag bearership of the National Democratic Congress, against the then sitting President John Evans Atta Mills. Mrs. Rawlings had raised grave concerns about the conduct of the primaries which she said was fraught with intimidation and tainted with corruptio continued |
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In the 1970s, Fela Kuti's Afrobeat music became the anti-establishment soundtrack of Africa, an anthem for those railing against the many despotic regimes that gripped the continent at the time. But 15 years after his death in 1997, the man whose music was a constant thorn in the side of officials in his native Nigeria has been honoured by the authorities with whom he so often tangled. The Kalakuta commune – a three-storey building down a potholed road that "seceded" from Nigeria – has been turned into a museum with the help of a $250,000 (£156,000) grant from the Lagos government. "The Afrobeat movement is going stronger," his son Femi Kuti said as visitors streamed through the house in downtown Lagos. "More people are aware about what my father stood for … and the plight of the ordinary African.
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That's why we have to keep fighting for a just society for everybody." Femi, whose own music has won him countless awards, says the museum is not a sign that the Kuti family's attitude towards the authorities has softened. But any form of government endorsement would have been unthinkable in the 1970s, when Fela created Afrobeat – a blend of traditional Yoruba music laced with jazz, brass sounds and stinging political messages that made him the constant target of government beatings, harassment and jailings. continued |
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Lettre à Pancrace sur la Récente Fourberie Communicationnelle et Pseudo Moralisante de l’Acrobate Politique Joël Aïvo
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Cher Pancrace
De Rome où tu es depuis quelques jours pour un colloque sur le thème « Démocratie et Pouvoirs Publics », tu m’écris et tu dis « Quand on est à Rome paraît-il, on fait comme des Romains, mais moi je vais déroger à la règle ! » Et en guise de dérogation, tu as décidé de m’entretenir du Bénin, ce qu’aucun Romain, il est vrai, ne pourrait faire à ta place ! Et d’entrée, tu parles de l’article publié dans la presse sous le titre intrigant de : « Qui gouverne le Bénin », par Joël Aivo, l’«éternel jeune Acrobate politique, agrégé de bluffs constitutionnels » comme tu l’appelles. Et tu me demandes ce que je pense de sa « dernière fourberie communicationnelle ». « Quelle est la fonction de ce pot pourri de bien-pensances éculées, égrenées avec une hargne évangélique par un homme qui n’a jusqu’ici jamais brillé par ses qualités éthiques ? » Mon cher ami, tes questions sur cette com de Monsieur Joël Aivo ne manquent pas de pertinence ; et tu y vas avec un mordant qui témoigne de ton écœurement devant toute manipulation médiatique cousue de fil blanc. Une fois n’est pas coutume j’abonde dans ton sens ! Et je vais te répondre sans détour… Puisque c’est de l’état du Bénin dont il s’agit, du Bénin qui va mal, parce que mal gouverné… Ce qui est frappant dans cette com, c’est que son auteur semble avoir recensé une série de choses qui vont mal, que toutes sortes de gens disent un peu partout et tous les jours sous forme d’articles, de discours, de prise de parole ; un ensemble d’évidences qu’il a soudainement agrégés, organisés en discours, et décidé de prendre à son compte pour se donner les airs de celui qui les annonce et les dénoncent ; alors que leur énonciation et dénonciation n’ont rien d’inédit. Ceci est d’autant plus ahurissant, que cela émane d’un homme qui par trahison infantile, a pris langue avec le pouvoir au plus haut niveau et joue des coudes pour être dans les petits papiers, les jurys constitutionnels ou autres clubs de pseudo intellectuels, mystificateurs et quémandeurs de la bonne grâce du Grand Gouverneur !... Cette tactique est bien huilée et n’est que la dernière épiphanie d’une méthode consacrée. Que le pays aille mal, tout le monde en convient. Mais convient-il que ce mal soit exploité ? Et pourtant les émules d'Albert Tévoédjrè sont à l'œuvre. Un à un, on les voit agir dans le paysage médiatico-politique. L'histoire retiendra que la méthode utilisée par Albert Tévoèdjrè pour entrer dans le système politique du pays a consisté à écrire des articles retentissants par leurs tonalités critiques, le plus souvent populistes, mettant en avant la souffrance du peuple opposée à l'irresponsabilité, la médiocrité et la gabegie des dirigeants. A partir d'une certaine notoriété médiatique, et en jouant sur les multiples tableaux de son identité biographique savamment apprêtée à cet effet, ( Professeur, Agrégé, ex- chef de cabinet d'un Homme politique, etc.) on pond un brûlot larmoyant mais somme toute banal dans sa vérité, et qui est l’idéaltype de ce que tout le monde pense, ce qui se dit partout, et on le prend en charge médiatiquement comme si le dire suffisait pour être identifié ou perçu comme étant du bon côté. Puis, comme cela se fait en politique, et dans l'esprit des tenants du régime actuel, on espère être invité à prendre part au gouvernement pour couvrir ou endiguer la vague que cette communication, espère-t-on, pourrait susciter. |
C'est le même procédé qu'Albert Tévoédjrè a utilisé pour se faire bombarder secrétaire d'Etat de Maga, après qu'il a pondu des brûlots larmoyants, d’une simplicité manichéenne et démagogique dans lesquels il passait pour le diseur de vérité de l’époque, brûlots qui ont eu un certain retentissement dans la presse... Dans le cas que tu évoques, tout le monde connaît le parcours en zigzag de ce professeur excité, cet « acrobate politique » comme tu le qualifies à juste titre, qui joue les possesseurs de la science Constitutionnaliste infuse, comme si les peuples se nourrissaient de constitution et d’eau fraîche, ou si la science qui a fait le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui dérivait exclusivement de la science constitutionnaliste -- ce qui aurait échappé à la lucidité du jury du Nobel. Un Professeur, ou quelqu’un qui fait office comme tel a suffisamment de mémoire des pratiques politiques et culturelles passées et actuelles pour savoir ce qui a marché et comment s’en servir. Il est normal et louable que les gens, surtout lorsqu’ils se proclament professeurs ou intellectuels s’expriment. Mais parfois lorsque maints indices le laissent supposer, il est prudent de prendre leurs actes de parole avec des pincettes. Car mon cher pancrace, si le soupçon avec lequel il sied de prendre cette communication ne relève pas entièrement du délire ou de ce qu’on peut supposer être de la béninoiserie gratuite, il n’est pas dans l’intérêt de la conscience collective d’en être dupe. Certes, mon cher ami, je sais que ta conscience est plus aigüe que celle de la moyenne des gens. Du reste, la pertinence de tes questions prouve bien que cette fausse bonne conscience affichée de Monsieur Joël Aivo n’a pas de quoi troubler la surface étale de ta conscience… C’est de l’eau jetée sur le dos du canard… Bon séjour à Rome, et tâche de faire un peu comme les Romains ! Binason Avèkes |
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Le problème de l’assimilation a été au cœur des rapports entre les Africains et leurs colonisateurs européens. Marqué par le soupçon d’infériorité des Africains et l’ethnocentrisme des Européens, il a pris plusieurs formes : politique, économique, culturelle, symbolique et même ontologique. Et son approche a varié d’un colonisateur à l’autre. Ainsi la France, dans la droite ligne de l’acception ethnocentriste que les Européens se faisaient de ce concept qui met en jeu leur paternalisme et le complexe du “white man burden” la France disons-nous est apparue comme championne de l’assimilation, là où l’Angleterre en avait une approche et un usage modérés. Entre Africains et Européens, il y a deux sortes d’assimilation. Et le concept, en dépit qu’il en aie, n’est pas chargé a priori de la négativité que stigmatisent ses contempteurs encore moins des promesses d’évolution qu’invoquent ses promoteurs les plus zélés. L’assimilation de A par B n’est pas la même chose que celle de B par A. Pour l’Africain, la bonne assimilation, c’est de savoir ce qu’on est, voir ce qu’est l’autre, et choisir chez lui sinon en lui les éléments qui nous sont utiles. Au passage, cela suppose de se débarrasser des choses en nous qui empêcheraient de profiter des choses utiles en l’autre ou chez l’autre. Un exemple de ce type d’assimilation est fournie par le Japon dans son rapport avec l’occident. Mais pour les Européens – et cela a été la philosophie française de l’assimilation, il s’agit plutôt d’une démarche ethnocentriste et paternaliste de mise aux normes. l’Africain assimilé ou à assimiler est celui qui, sans savoir qui il est, en cessant d’être lui-même est amené à ressembler souvent en surface à l’autre, son maître, et à imiter ses comportements. Il s’agit d’une idée raciste qui, sous les dehors humanistes nie l’humain. Cette idée part du principe que l’Africain est un sous-homme, un être inabouti, un sauvage, un être à part. Et chaque fois qu’on découvre parmi son espèce un individu dont les qualités contredisent ce principe, on décrète qu’il s’agit d’un être d’exception, qu’on peut assimiler. Senghor est l’exemple de ce type de démarche. C’est la même philosophie qui prévaudra en Afrique du Sud, avec le concept frelaté de “honorary whilte”, où entre deux extrêmes de valorisation de l’ontologie sociale – le Noir et le Blanc – le système a ouvert la possibilité à l’être du blanc honoraire. D’une certaine manière l’assimilé ainsi conçu fait du Noir un homme honoraire. Cette assimilation imposée aux Africains est la mauvaise sorte d’assimilation. Mais l’idée d’assimilation n’est pas en soi mauvaise, à condition qu’elle soit prise à bras le corps par l’Africain lui-même. En Afrique, un exemple de cette appropriation est donnée par les Ibo du Nigeria, qui ont élaboré une ontologie synthétique fondée sur l’assomption de leurs valeurs et l’assimilation du système symbolique du colon. En littérature et pensée africaine, Chinua Achebe est à la fois un produit un producteur de cette synthèse Prof. Ajayi Barnabé |
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Notre Passivité Débonnaire Face à l’Histoire
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Éthique du Lien Social et Esprit d'Entreprise dans le Golfe du Bénin
Au Togo on a les Mama Benz, au Nigéria on a les Fayawo, et les gros commerçants et commerçantes yoruba qui rayonnent dans toute la sous-région et même au-delà. Mais entre les deux pays, et plus précisément entre les Ewé/Guin/Mina d'une part et les Yoruba, entre Adja et Ayo, cette capacité d'organisation et cet esprit d'entreprise n'ont plus cours. Pourquoi ce désert de l'esprit d'entreprise ? On constate que les Togolais du sud qui sont proches des Adja du Bénin et assimilés sont très unis ; c'est d'ailleurs de ce côté-là que vient le concept de nonvitcha qui est une fête annuelle ayant pour but de resserrer les liens de fraternité au sein d'une communauté ethnique ou régionale. Ces peuples sont donc solidaires, ils ont le sens de l'entraide. La capacité d'entreprendre et la réussite se fondent sur un groupe ou une famille, une ethnie ou une religion, etc. au sein de laquelle se développe un esprit de solidarité. |
Telles sont les valeurs intériorisées par les membres de ces agrégats ethniques. Et, comme ils forment le groupe démographique le plus grand du Bénin, en tout cas du sud du Bénin, cela a tendance à marquer tout le pays du sceau fatal de manque de lien social, et contribue à l'atmosphère de défiance et de chacun pour soi qui y règne. Anjorin Badarou |
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Nigeria: Victims Count Losses As Flood Ravages GombeLike other states in Nigeria, Gombe has also been hit by flood and windstorms that accompanied most rainfalls this year. There is reminiscence in Gombe State. The year has reminded Gombe people of an unprecedented natural disaster that struck the state especially Gombe metropolis in 2004. Called Gombe Tsunami, the tsunami claimed several lives, destroyed several houses, submerged farmlands just as economic and domestic animals went with the phenomenon. Regrettably, eight years after the destructions, the state has again witnessed a barrage of misfortunes consequent upon rampaging flood that followed this year’s rainfalls. Worst hit are Yelmatu Deba, Balanga, Dukku and Gombe Local Government Areas. In Gombe Local Government, about 13 areas were affected: Federal Low Cost, Kundulum, Nasssarawo, Kakagawa, Herowa Gana, Dawaki, Jekadafari, Tudun Wada and others. At the last count, Gombe, has recorded 14 deaths according to the official records. But analysts chide the number, arguing that the number of deaths has exceeded 14. Similarly, over 90 houses have
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been destroyed, more than 500 families displaced, several farmlands submerged while several domestic animals have been killed. Recently, a camp was opened at Lawanti Primary School in Akko Local Government Area where over 70 households who are mainly victims of flood rated incidences from wuru village are currently taking shelter. The people have been there since September 15 rainfalls that wrecked havoc on the community. The same rainfall also affected the people of Angwa Yelwa in Kwadon in Yelmatu Deba local Government Area, a suburb of Gombe metropolis. The disaster destroyed over 40 houses just as it killed many live stocks. continued |
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It is perhaps an unlikely theme for a blockbuster film in a country with a dire air safety record: a near miss in which a pilot steers a smoke-filled aeroplane to safety. In Nigeria, Last Flight to Abuja has become the first home-grown production to outsell Hollywood films this year. Crowds have been packing cinemas to see how the Nollywood fiction matches the reality of taking an internal flight in West Africa's most populous country. The film took a record-breaking eight million naira ($50 400) in its first week of release in Lagos. It has toppled this year's box-office hits The Amazing Spider-Man and Ice Age: Continental Drift and has grossed the second-highest income in West Africa after The Dark Knight Rises. "Each time I fly in Nigeria, it's a nervy experience. All the shaking, the bumpy landings, the unexplained noises as the aeroplane starts
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off five hours after you're supposed to have arrived at your destination," said the director, Obi Emelonye. "The film was an accumulation of all those stories." The timing of the film's release coincided with a Dana Air aeroplane smashing into a Lagos slum, killing 163 people. Relatives of the dead encouraged the director not to cancel the film's opening so as to keep aviation safety in the spotlight. "The timing was spooky because it was supposed to be an era [that was] behind us. I felt I had a social responsibility to show [improvements] we could make with just a little change of attitude – being proactive," Eme-lonye said. continued |
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François Hollande, comme tous ses prédécesseurs depuis Giscard d’Estaing, a promis de mettre un terme aux pratiques de la Françafrique, appelant à des relations décomplexées, «sans ingérence, mais avec exigence». Le Président français a notamment annoncé la fin des «émissaires, intermédiaires et officines», lesquels trouveront désormais «porte close à la présidence de la République française». Il a également évoqué une révision des accords de défense entre la France et les pays africains : ils seront désormais négociés, c’est promis, sans clauses secrètes. Mais si de Giscard à Sarkozy cette promesse n’a jamais été tenue, pourquoi le serait-elle avec François Hollande ? Comment la France de François Hollande dérogerait-elle à la règle énoncée par De Gaulle selon laquelle la France n’a pas d’amis mais des intérêts ? La preuve de ce que dans son essence la Françafrique restera inchangée, et que le statu quo perdurera est symbolique, et en politique les symboles ont force d’évidence et de vérité. François Hollande avant d’aller présider la réunion de la francophonie qui se tient à Kinshasa a fait son premier voyage sur le sol africain en tant que président de la République à Dakar. Or le choix de Dakar, du Sénégal ne se justifie pas si on raisonnait dans l'optique rénovée d’une Afrique totalement libre et libérée des rapports et liens coloniaux, voire précoloniaux. Avant la colonisation les Sénégalais servaient de tête de pont à la percée française en Afrique. C’est parmi les Sénégalais que les Français recrutaient les soldats qui servaient à réprimer les royaumes résistants à la conquête coloniale. Ils étaient aussi la chair à canon. Avec la colonisation, cette fonction a continué de manière plus formalisée. Les révoltes, les résistances dans les colonies étaient réprimées grâce au contingents de Sénégalais, utilisés comme de véritables chiens de chasse coloniaux. Cette fonction a culminé avec le personnage mythique du tirailleur Sénégalais, qui comme d’autres a été utilisé sans complexe durant les guerres européennes, baptisées « guerres mondiales. » En cette matière, comme c’est toujours le cas, -- l’être humain étant toujours pressé de se venger du bien qu’on lui a fait -- le maître Français n’a pas toujours été à la hauteur de la dignité et de la justice pour les sacrifices consentis par ses recrues noires : le cas de Thiaroye où des soldats Sénégalais qui avaient combattu pour la France durant la 2ème guerre mondiale furent froidement massacrés d’avoir demandé leur paye, en est un exemple parmi bien d’autres. L’organisation territoriale des colonies avait fait du Sénégal son centre, tout au moins en Afrique de l’Ouest. Tous les autres gouverneurs des autres territoires étaient des lieutenant-gouverneurs qui dépendaient du Gouverneur-général du Sénégal. C’est dans cet esprit de ce que les révolutionnaires africains appelleront « chiens couchants » du système colonial -- les Haoussa joueront le même rôle pour la colonisation anglaise -- que le Sénégal, à l’instar des autres pays d’Afrique, accèdera à ce qu’on a appelé indépendance, qui n’est en vérité qu’une supercherie de façade, qui a placé les africains dans une situation d’exploitation sans appel et sans responsabilité, contrairement à ce qui se passait sous la colonisation, où l’exploitation allait de pair avec la responsabilité du colonisateur. C’est dans cette euphorie théâtrale et de supercherie que le Sénégal, pays musulman dans sa grande majorité émergera soi-disant indépendant avec un |
président chrétien, grammairien poète, qui chante les merveilles de la femme noire mais est flanquée dans sa vie intime d’une femme blanche, française. Ce modèle du président sénégalais obligé d’épouser une blanche française ne changera véritablement que récemment avec Macky Sall qui consacre la chute du vicieux autocrate octogénaire nommé Wade. Depuis lors donc la France a entretenu une tradition de relation privilégiée avec le Sénégal fondée sur l’histoire de la soumission de celui-ci, de sa promptitude à jouer les jeux géopolitiques français en Afrique et dans le monde, de son utilisation comme tête de pont dans la manipulation culturelle et idéologique des Africains en général et des Africains francophones en particulier. Pour la France, à l’instar de la Côte d’Ivoire qui a été érigée en capitale économique de la Françafrique -- situation transitoirement menacée par l’arrivée au pouvoir de Gbagbo et que la France n’a eu de cesse de rectifier -- le Sénégal fait office de capitale politique de la Françafrique. Donc c’est pour cela que sans y réfléchir, alors même qu’il promet de rompre avec la Françafrique, François Hollande s’y rend en premier. Alors que s’il voulait se donner la peine de regarder l’Afrique telle qu’elle s’exprime dans sa volonté institutionnelle autonome, ce n’est pas le sol de Dakar que le nouveau Président Français foulerait en premier mais Cotonou, l’actuelle capitale de la Présidence de l’UA ou Addis-Abeba, son siège. Le fait même de n’avoir pas résisté à l’appel de l’histoire et de ses réalités qui lui paraissent non seulement aller de soi mais inaliénables, François Hollande trahit le fait qu’il n’est pas et ne sera pas une exception dans la pérennité indécrottable de la Françafrique.Tout au plus mettra-t-on la Françafrique au goût du jour, en lui faisant quelque ravalement de façade, en l’émondant comme le font les jardiniers municipaux pour que son feuillage corresponde au ramage stylistique du président actuel. Car dans un monde où elle est en perte d'influence, la France n'a pas d'autre choix que de s'agripper à sa poule aux oeufs d'or : pour la France, la Françafrique est une seconde nature. Aminou Balogoun |
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Chronologie d'une longue marche vers le pouvoir
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remonter aux sources pour conter, date après date, les différentes étapes de la réalisation du plus long coup d'état de l'histoire de l'humanité (8 ans, 6 mois et 23 jours). (12 euros, 110 p., octobre 2012) ISBN : 978‑2‑336‑00219‑4 |
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Guest Post by Olajumoke Verissimo I question, however, if it is possible for Achebe to remain faithful to a forty-five year-old war story? While it is important to account for history for posterity’s sake, when left too long, it might decline
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in veracity and become romanticised. I found an example in an excerpt of Achebe’s book quoted in the review by writer (and Achebe admirer) Chimamanda Adichie, where Achebe relays the death of his beloved friend, the poet Christopher Okigbo (Achebe has described him on occasion as “Africa’s greatest modern poet”) to his family: |
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No writer is better placed than Chinua Achebe to tell the story of the Nigerian Biafran war from a cultural and political perspective. Yet, apart from an interview with Transition magazine in 1968 and a book of Biafran poems, Nigeria's most eminent novelist has kept a literary silence about the civil war in which he played a prominent role – until now. In his engrossing new memoir, There Was A Country, Achebe, now 81, finally speaks about his life during the conflict that nearly tore Nigeria apart in the late 60s. In many ways, the early part of Achebe's life mirrors the story of early Nigeria. Nicknamed "Dictionary", Achebe was a gifted Igbo student and enthusiastic reader, a member of the "Lucky Generation" of young students who rubbed shoulders at top institutions under the tutelage of Oxbridge colonials. They were effortlessly absorbed into the media, industry and civil service, serving a Nigeria driven by optimism on its way to freedom from British rule. By independence in 1960, Igbo people dominated commerce and the public sector in a land where the three biggest ethnic groups (the Yoruba, Hausa and Igbo) were jostling for supremacy. Achebe attributes Igbo domination to their self-confidence, inherent democratic values and adaptability, which were suited to Nigeria's modernising economy. But many Nigerians resented it, and Achebe admits that the Igbo could be cocky, brash and materialistic, though he rejects the popular suspicion that there was a pan-Igbo agenda to control Nigeria – his people have too strong an "individualistic ethic". Six years after independence, corruption and electoral rigging preceded a military coup that overthrew Nigeria's first prime minister, the Muslim northerner, Abubakar Tafawa Balewa. |
Although most of the coup-plotters were Igbo, Achebe disputes that it was an "Igbo" coup, partly on the basis that its leader, Major Nzeogwu, had grown up in the north and was Igbo in name only. Nevertheless, the murder of Nigeria's northern leaders led to pogroms in which 30,000 Igbos living in the north were killed. The bloodshed culminated in General Emeka Ojukwu's declaration in 1967 that the Igbos' south-eastern region would secede from a country in which his people "felt unwanted". Fearing the disintegration of Nigeria, the government blocked the secession with military force, backed by a UK government keen to protect its oil interests. Profoundly disappointed by this turn of events, Achebe left his job at the Nigerian Broadcasting Corporation in Lagos and returned with his family to the south-east, now calling itself the Republic of Biafra. The Nigerian army launched a three-pronged attack to subdue the Biafrans, who fought back assiduously despite being out-resourced. Achebe describes a wartime spirit that inspired Biafran engineers to build army tanks out of reinforced Range Rovers and to invent the infamous ogbunigwe (bucket bomb) with devastating effect. Though he abhors violence, Achebe cites these as evidence of the quality of the Nigerian people, and he laments the corruption that strangled such ingenuity. continued
idem |
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Chinua Achebe's new memoir suggests that his country is still suffering from a refusal to face up to its insalubrious history
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Chinua Achebe's new book There Was A Country: A Personal History of Biafra emerges into this landscape of memory and remembrance, 42 years after the war ended. In the book Achebe, a few weeks before his 82nd birthday, finally sets out to tell the story of his Biafra. The format he adopts is novel – involving a rambling mix of anecdotes, summarized histories, analysis, reportage, declamation and haunting poetry. In some ways, reading the book feels like I imagine spending an hour or two chatting with the distinguished novelist might. He roams from the story of how Nigeria came to be, to his schooldays and burgeoning friendships with prominent figures like the poet Christopher Okigbo, whose presence looms large through the book. Interspersing the historical account is the story of his father, one of the early Igbo converts to Christianity, and his experiences growing up with newly Christian, trailblazing parents caught between the old traditions and cosmology of the Igbo people and the new Christianity. The personal glimpses into his early life are hugely enjoyable and indeed tantalizing – often outlined so succinctly, that he leaves the reader greedy for more detail. |
Approaching the events leading up to the war - the descent of the first post-independence Nigerian government into an abyss of corruption and misrule; the role that the colonial government played in setting the stage for this descent and the first military coup in 1966 – he acquires a less personal and more straightforward recounting tone. This continues until the latter part of the book, when he begins to describe the counter-coup of July 1966, the massacres of Igbos that followed the coup, the failed attempts at negotiating peace and the subsequent declaration of independence and the harrowing consequences that followed. continued |
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L’introduction des langues nationales dans le système éducatif de notre pays demeure une préoccupation majeure pour le gouvernement et particulièrement pour le ministre des enseignements maternels et primaires, Eric Kouagou N’DA. Selon ce denier, toutes les dispositions sont prises actuellement pour que s’ouvrent dès l’année scolaire prochaine les premières classes bilingues. Grâce à un projet ambitieux appelé Elan-Afrique, les enfants béninois pourront, non seulement recevoir le savoir dans la langue française mais également dans leur langue maternelle. Ce qui contribuera à améliorer la qualité de l’enseignement au Bénin et à aider les populations à participer aux débats engageant le développement et l’avenir de leur pays. L’enfant apprend mieux dans sa langue maternelle que dans n’importe quelle langue. C’est la raison qui a motivé notre pays a adhéré à l’initiative Elan (Ecoles et langues nationales) qui regroupe huit pays d’Afrique Subsaharienne francophone à savoir : Le Burkina Faso, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Burundi, la République Démocratique du Congo et le Bénin. Ce projet vise la promotion et l’introduction progressive de l’enseignement bilingue à l’école primaire. A en croire Mathias Ago, Coordonnateur, point focal du projet Elan Afrique au Bénin, la mise en œuvre de cette initiative sera bénéfique pour les apprenants béninois. |
«Débuter l’apprentissage des compétences de base(la lecture, l’écriture et les calculs) dans la langue maternelle de l’enfant ou dans une langue qu’il comprend favorise la maitrise de la seconde langue qu’est le français », a dit Mr Ago qui ajoute que, sur le plan cognitif, des recherches menées sur l’enseignement bilingue attestent que les compétences académiques acquises dans la langue maternelle de l’apprenant facilitent l’acquisition d’autres enseignements dans la langue française . En outre, l’enseignement des langues nationales peut entrainer des changements sociaux et culturels non négligeables. Sur le plan culturel, il favorise à la fois une connaissance de la culture du pays, et une ouverture vers l’international grâce à une bonne connaissance de la langue française. |
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Il y a une idée selon laquelle la politique doit être nécessairement politicienne ; l’application concrète de laquelle fait que peu importe la manière dont on accède au pouvoir suprême : il est valorisé et naturel d’y accéder par la violence et la fraude, car cela donne de vous l’image prestigieuse d’un vrai homme d’état, mystérieux, irrationnel et au-dessus des lois. Cette idée prévaut largement en Afrique. Et, au Bénin, elle a la faveur de M. Yayi pour qui elle tient lieu de philosophie politique. C'était en tout cas la seule ressource du novice en politique. Se rabattre sur les voies simplistes vaut toujours mieux que se creuser la cervelle pour savoir le sens élevé des choses. Aussi y va-t-on en brute et en canaille. Ses adversaires sont considérés comme des indignes, qui ne méritent pas respect et à qui on s'imposerait de toutes les façons possibles quelle que soit la situation. Le peuple lui-même est tenu pour docile potentiel et quantité négligeable. La démocratie, de ce fait, fait l'objet d'un apriorisme sans surprise au terme duquel les buts et les résultats des élections présidentielles sont fixés d'avance avant même la tenue de ces élections. Et rien ne peut en changer la donne. C’est ainsi, de la téléologie violente et personnaliste, ça s’appelle la politique en Afrique. Il y a un Nord et un Sud, c’est déjà bon comme ça. Si ce n’est pas pour soi qu’on prend le pouvoir, on le prend pour ne pas perdre le Nord… La politique de la terre brûlée qui sied plus facilement au nordiste –quel sudiste se laisserait aller à semer la guerre au sud, à Cotonou dans une ville dont l'histoire, le nom lui parle au plus profond de son âme ?--, cette politique de la terre brûlée permet de faire la différence. A l’instar de leur modèle Eyadema, MM. Kérékou et Yayi n'ont pas peur d'instaurer la zizanie au sud et à Cotonou si l'a priori de leur volonté de se maintenir au pouvoir devait être contrecarré : coup d'état, insurrection, désordre, assassinat, divisons fratricides, barbarie et violence en tout genre sont au menu, autant de composantes de la panoplie des menaces brandies pour terroriser le pays, décourager l'adversaire du sud : égblémakou ! |
Non, c’est trop lui demander. L’homme politique Africain, qu’il s’appelle Mobutu, Eyadema, Obasanjo, Yayi, NGuesso, Biya, etc… ne se pose pas de question. Il est Président et c’est tout, et peu importe si l’Afrique avance ou recule. La politique en Afrique est politicienne en ce qu’il se résume à un enjeu personnel, bestial et idiot. Ainsi réalise-t-on un holdup, des fraudes, une confiscation de pouvoir pour accéder au sommet de l'État ou pour y rester. Et le mal est fait. Il peut toujours rêver mais la réalité montre qu'il n’en a jamais été ainsi. La responsabilité du président fraudeur est tout entière. Entière est sa naïveté d'espérer qu'après son crime inaugural tout sera blanc comme neige, juste et droit. Car, le crime inaugural du Président fraudeur est un crime au sommet de l’état, un crime total Adeyemi Bosande |
Rédigé à 21:08 dans Essai, haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Contrairement à ce qu’on peut penser, ce n’est pas la nature morale et intellectuelle des Africains qui est source des malheurs du continent, mais une culture opportuniste du pillage, tributaire du colonialisme et calquée sur son modèle éthique et politique. La source du malheur des Africains réside dans la logique vicieuse qui fait que les gens qui accèdent au pouvoir à tous les niveaux de la vie sociopolitique et économique sont fatalement les plus vicieux, les plus médiocres, les plus méchants, les plus crapuleux, pendant que les bons sont marginalisés, piétinés, éliminés par une tourbe infecte de fornicateurs, une venimeuse engeance de pilleurs sans foi ni loi, d’opportunistes qui ne pensent qu’à eux-mêmes, n’ont aucun sens ni aucune pitié du collectif, aucune générosité de cœur et d’âme, et qui pince sans rire se tiennent pour les premiers moutardiers du pape ! Et se passent avec malice le pot de génération en génération. De l’Italie au Brésil en passant par la Chine ou le Japon, la culture de mafia n’est pas nouvelle. Mais dans aucun conti-
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nent au monde, aucun pays au monde, aucune culture au monde ce type de logique de renversement du bien par le mal où les mauvais se hissent naturellement au sommet et marginalisent, piétinent ou éliminent violemment ou subtilement les bons, ce type de logique n’est à ce point triomphant et systématique. Tributaire de l’éthique et du modus operandi du colonialisme, cette logique a été récupérée, naturalisée, adaptée et portée à son firmament par l’élite africaine, heureuse de mettre ses pieds dans les vieux souliers du maître colonial. Dans une telle condition, comment veut-on que l’Afrique se développe, comment peut-on espérer que malgré ses richesses matérielles et culturelles immenses, elle cesse d’être à la traîne, la pitié sinon la risée du monde ? Ayindé Bolaji |
Rédigé à 09:28 dans Essai, porque | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
By Victor Gotevbe Daniel Chinedu Nwodi, is another young Nigerian who is taking the message of change from Nigeria to Republic of Benin where he recently organized the World Youth Summit under the platform of Students without Borders that he established. |
His work has also taken him to the United Arab Emirates where he spoke at an international meeting. Daniel tells us how it all started and what motivates him to serve humanity from Asaba, Delta State. |
Rédigé à 08:36 dans Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
The huge flood experienced in various part of Northern Nigeria in recent times may be hitting the coastal city of Lagos as rainfalls increases in Lagos. Known as the Centre of Excellence in Nigeria, Lagos State is also known for its larger body of water that highlights the unusual landscape of the state surrounded by water. Seen as a major component of the water cycle, there is a continuous deposit of the fresh water on its lands and that provides suitable conditions for Lagos environments that brings a relief to its inhabitants. |
Though, this positive side of rainfall, notwithstanding events in recent times, have shown that, like other natural blessings, rainfall could turn into a curse when it becomes too much and its related effects becomes unbearable. continued |
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L’Union Monétaire Ouest Africaine célèbre le cinquantième anniversaire de sa banque centrale : Lettre ouverte au Gouverneur de la BCEAO Kako NUBUKPO Agrégé des Facultés de Sciences Economiques, Président de l’Association Africaine d’Economie Politique Monsieur le Gouverneur, C’est avec stupéfaction que nous avons pris connaissance du programme du Symposium du cinquantième anniversaire de la BCEAO que vous vous préparez à organiser en grande pompe les 5 et 6 novembre 2012 au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar. En effet, plus de cinquante ans après les indépendances des Etats de notre Union, cinquante ans durant lesquels nos Etats ont formé des centaines d’intellectuels : économistes, historiens, sociologues, politologues, etc, qui se sont spécialisés sur la problématique de la monnaie en Afrique de l’Ouest, quelle ne fut notre surprise de découvrir les noms des principaux intervenants à cette grand-messe programmée. Mario Draghi Gouverneur de la Banque Centrale Européenne, Ben Bernanke Gouverneur de la Banque Centrale Américaine (la FED), Christine Lagarde Directrice Générale du FMI, Christian Noyer Gouverneur de la Banque de France, Paul Krugman Prix Nobel d’Economie, Joseph Stiglitz Prix Nobel d’Economie, etc, excusez du peu !… Lire la suite de "Lettre ouverte au Gouverneur de la BCEAO"
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Nous, citoyens Africains du Niger, Résolu à consolider les acquis historiques des luttes héroïques des peuples souverains d'Afrique et du Niger, - Engagé à rester fidèle aux idéaux des victimes de la répression et assassinats coloniaux et néo coloniaux tels les syndicalistes, hommes politiques et leaders d’opinion intègres mais aussi des martyrs tombés sur le champ d’honneur pour l’avènement des États de droit plus respectueux des Droits, les libertés, et la dignité des citoyens mais aussi propice à l'exercice de leurs devoirs ; - Résolu à bâtir une nation Africaine, Nigérienne à défaut, empreinte d'unité, de dignité, de la paix, de l'industrie et par conséquent de la prospérité ; -Vu la volonté manifeste et réaffirmée de tous les pays africains de pouvoir «conclure » éventuellement des accords d’association ou de communauté emportant abandon partiel ou total de souveraineté en vue de réaliser l’unité Africaine» (voir la constitution du Niger à l’Article 172 et des autres pays de 1960 à nos jours) ; - Considérant l’inconstitutionnalité et l'anachronisme plus que manifestes du décret n° 45-0136 du 25 décembre 1945 pris par le Général De Gaule, instituant les deux zones monétaires CFA, en l’Afrique de l’Ouest et Centrale publié au Journal Officiel français du 26 décembre 1945 ; - Vu le constat selon lequel FCFA veut réellement dire Franc des Colonies Françaises d’Afrique qu’on assimile à tort à une définition signifiant Franc de la Communauté Financière Africaine, comme si dans les deux zones d’emprise du CFA ‘’on y finance’’ véritablement le développement ou du moins il s’autofinance ! - Considérant le caractère privatif du système monétaire CFA, qui en réalité ne donne au Niger et ou aux autres pays africains que la seule faculté d'usus du FCFA, c'est à dire son usage comme monnaie, le ou les privant ainsi des autres attributs inhérents au véritable droit de propriété juridique d’un bien tel que le fructus , c'est-à-dire le droit de jouir des fruits ou des retombées de l’usage d’un bien ou d’une propriété souveraine mais aussi l’abusus ; qui signifie le droit d’effectuer des opérations sur le marché de change aussi bien national qu’international, mais aussi d’instituer et ou profiter souverainement d'un taux de change fixe ou flottant selon la donne du marché national ou international étant donné que la parité est toujours fixe entre le FCFA et l’Euro. - Constatant les effets de la crise financière internationale sur les maigres économies africaines et la recommandation même du Fonds Monétaire International de mettre fin au système supposé de la fixité de parité tant prôné par la France, et qu’elle a toujours violé en réalité en 1973 et en 1994 et le 1er Janvier 2002 suite à l’arrimage de la France à la zone Euro, ce qui a fait appauvrir les pays africains des deux zones CFA jusqu’à la proportion équivalent à 13 fois. Si, on considère que de 1FF=100FCFA, on est passé à 1Euro=650FCA ! - Vu le caractère extrêmement inégal, dolosif et violent de l’accord de coopération monétaire entre la République Française et ''les Républiques'' membres de l'Union monétaire ouest africaine, renouvelé à Dakar le 4 décembre 1973 mais aussi celui de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale. - Considérant les constitutions de tous les pays Africains des deux zone Monétaires de l’indépendance à nos jours qui ne reconnaissent nullement ‘’le cours légal et libératoire’’ de la monnaie Franc CFA et cela n’est-il pas si plausible qu’aucune constitution de ces pays ne reconnaissent juridiquement le Franc CFA ? - Vu la nécessité d’un sursaut panafricain de tous les Juristes, économistes, autres leaders d’opinions, dirigeants des partis politiques Nigériens, et des autres pays africains contre le système du Nazisme monétaire du système Franc CFA en expérimentation par la France sur nous. - Constatant, la volonté exprimée à l’unanimité que le 16 et 17 décembre 2010 à Yaoundé par les Chefs d'États Africains de créer le Fond Monétaire africain, réitéré le 23 Janvier 2012 à l’occasion de la rencontre de la commission Économique pour l’Afrique de l’Union Africaine (CEA) dirigée par Son Excellence Mr Maxwell MKWEZELAMBA et l’Association des gouverneurs des banques centrales africaines en marge du sommet des chefs d’Etats du 29 Janvier 2012 qui s’est tenu à Addis-Abeba. - Vu la possibilité de quitter unilatéralement ou collectivement la zone monétaire CFA exprimé à l’Article 13 de l’accord de coopération monétaire de 1973 dont le Niger a été partie prenante à Dakar qui stipule qu’« à la demande de tout État signataire du présent Accord qui estimerait que l'évolution du régime défini par cet Accord compromet ou risque de compromettre substantiellement ses intérêts, les États signataires se concerteraient sans délai afin de décider des mesures appropriées » ; - Vu le caractère, cruel, inhumain, dégradant, criminel de la politique et du système monétaires actuels auxquels est soumis le Niger en particulier et les autres pays de façon générale ; - Considérant la gravité sans cesse réaffirmé du perpétuel crime contre l’humanité du système des comptes d’opérations sur les vaillantes populations Africaines en général et Nigériennes en particulier mais aussi le discrédit qu’il jette sans cesse sur l’une de nos plus grandes institutions qu’est l’Assemblée Nationale qui s’est traduit depuis des décennies par le rejets pur et simple de différents budgets nationaux qu’elle vote de 1958 à nos jours dont la dernière illustration a été celle effectuée sur le Budget nationale du Niger de l’année 2011-2012 afin de le conformer à l’exigence d’alimentation des comptes d’opération présenté sous prétexte d’une rigueur budgétaire et de réalisme! - Vu le « caractère sacré de la vie » et « de la personne humaine » et l’obligation constitutionnelle qui est faite à l'État « de la protéger » ; - Vu l’obligation constitutionnelle qui est faite à l'État de « garantir aux citoyens le droit à la santé », « à l’intégrité physique et morale », « à une alimentation saine et suffisante » à l’éducation et à l’instruction » et qui sont constamment remis en cause par la superstructure du système monétaire CFA. - Vu la nécessité d’une véritable renaissance du Niger en tant qu'État ou membre à part entière des Etats-Unis d’Afrique et ou la sauvegarde pérenne de la paix sociale et la stabilité politique en Afrique ; - Considérant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes réaffirmé par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ; - Constatant la nécessité pour notre continent, à défaut pour notre Etat, sur fond du constat de ce qui prévaut au Mali, de s’ériger des ‘’Institutions’’ véritables et ‘’fortes’’,crédibles, disposant des véritables moyens financiers et par conséquent d’un véritable pouvoir décisionnel ; Bref vue la nécessité pour notre continent ou, à défaut de notre État de s’affirmer s’engager, sans mimétisme de façade à offrir les services sociaux de base en termes de minimum vital pour le développement socio-économique et culturel mais qui se trouve contrarié l’un ou l’autre par une volonté paternaliste de l’Etat Français ou du moins de l’Union Européenne et ses valets locaux, Nous, citoyens Africains du Niger sommes convenus de ce qui suit : - La création de la section du Niger d’une Association panafricaine dénommée : Mouvement pour la Souveraineté Économique et Monétaire Africaine, en abrégé MOSEMA-Niger. - Nous voulons que tous les pays africains se mobilisent pour mettre fin à ce système criminel du Franc CFA en créant dans leur pays des sections de ce Mouvement dans le but de les rassembler pour en faire une Fédération. Contacter pour tout renseignement : [email protected] Téléphone: + 00 227 96 38 85 82 + 00 227 91 61 40 45/00227 91 61 40 45 Mr Lawal ABDOULAYE Contacter l'auteur de la pétition
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Joseph Osayomore, un musicien polémisteL'héritage de Fela La principale caractéristique du son edo est la puissance du groove. L’orchestration du « Ulelele Power Sound » -- son groupe musical -- est constituée de tambours, congas, basse, deux guitares, des instruments à vent et des voix ; tous les instruments sont utilisés pour le rythme. Le résultat est un puissant mélange d’harmonies grinçantes, sur lequel plane la voix envoûtante et mélodieuse d’Osayomore, accompagnée d'une rengaine hypnotique du choeur. Le résultat est une joyeuse invitation à la danse. Joseph Osayomore suscite une réelle curiosité ; de par son talent, son énergie, son engagement, son franc-parler et sa critique sans concession de l'injustice et de la fausse démocratie nigériane, Joseph Osayomore est considéré comme une sorte de successeur de Fela Kuti. Et il est vrai qu’il a été plus d’une fois trainé devant les tribunaux et emprisonné. Son style, son jeu musical, puise ses racines dans la terre edo ; mais la culture et la langue edo sont fortement influencées par la culture yoruba depuis des siècles. En écoutant Osayomore Joseph, on sent son originalité edo avec ses impulsions orientales mais l’héritage de Fela et de la culture yoruba saute aux yeux. Cette sensation peut s’appréhender dans l’évolution de l’artiste depuis son stade de musicien du terroir jusqu’à son apogée de chanteur national mondialement connu, ainsi que dans son jeu rythmique et ses instruments. Joseph Osayomore a à son actif plus de 60 disques ou albums parmi lesquels « Army of Freedom » et « Efewedo » -- une critique du matérialisme et de l’argent roi -- sont les plus connus. La thématique de la contestation, la posture de polémiste public, la rhétorique guerrière ou politique, la satyre, l’ironie, la mise en scène et la parodie, tout cela campe le décor d’une kalakuta Republic version démocratique. D’où le thème de la marche, du combat, et surtout le nom de son brûlot-phare : Osayomore Joseph Liberation Army Une armée comme on en voudrait dans toutes les sociétés africaines, une armée qui vous libère de l’inertie et donne espoir à la résistance par ces temps de démocratie d’opérette… Le chanteur qui se fait appeler Ambassadeur Osayomore Joseph n'a pas sa langue dans sa poche, rien de diplomatique; ambassadeur doit être compris ici au sens de représentant, évidemment du Peuple… Noble mission, écoutez plutôt Amokodhion Biareme |
Rédigé à 15:52 dans hommage, Movies, Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
L’Affaire Canal 3 ORTB ou l’éyadémaïsation de la vie politique Béninoise
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Une Analyse sans concession du Prof. Cossi Bio Ossè
L'affaire Canal 3 continue de faire des vagues à travers les représailles du pouvoir contre tous ceux qui, de près ou de loin, ont trempé dans ce que Monsieur Yayi et ses griots tiennent pour un crime de lèse-majesté. Ainsi, aux dernières nouvelles, le DG de l'ORTB a, à son corps défendant, payé de sa personne par son limogeage décidé en conseil des ministres. Le communiqué du gouvernement sanctionnant l'éviction, reproche pêle-mêle à de M. AKPAKI le contrat léonin passé entre l'ORTB et Canal 3 pour l'installation des équipements de cette chaîne sur le site de l'Office public, le non recouvrement à échéance due des créances de l'ORTB sur Bell Benin, la maison-mère de Canal 3, le parasitage technique de l'ORTB depuis plusieurs années sans contrepartie, le branchement frauduleux des équipements de Bell Benin sur le réseau d'électricité de l'ORTB pour un montant dérisoire depuis plusieurs années. Toutes choses que le gouvernement considère, de la part du directeur de l'Office public, comme « négligence, légèreté dans la gestion de l'ORTB, manquements graves à ses devoirs et obligations en tant que garant du patrimoine national, complicité de pratiques frauduleuses, de faux et usage de faux, mise à disposition des biens publics à quelques privilégiés au détriment du contribuable béninois ».
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ses louanges, et sévir contre ceux qui, à un titre ou à un autre, permettent que cette liberté d'expression s'exerce. Cette volonté d'imposer un récit unique de la vie publique, celui des louanges d'un homme à la médiocrité avérée, qui au demeurant a volé les élections pour s'imposer, cette dérive est scandaleuse et inadmissible. Et il n'aura pas suffi de trouver de bonnes raisons contre la gestion du DG de l'ORTB pour laisser croire que ceux qui disent autre chose que M. Yayi, ceux qui ont un autre son de cloche que son orchestre dithyrambique ont tort. Prof. Cossi Bio Ossè |
Rédigé à 16:21 dans Pamphlet, porque | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Nigerian poet and critic, Odia Ofeimun, has been writing about life in Lagos for the last forty years. This past summer on a rainy June afternoon, I spent a few hours interviewing him while co-producing a radio documentary about Nollywood (streaming in full here). His observations reflect many of the key tensions in contemporary Nigerian life. The following quotes are culled from the interview at his home in the Oregun section of Lagos: "There is a headiness the average Lagosian has — you do not really feel that the big man, no matter how big he is, is your boss, the man you call "Oga." And he, the man you call "Oga," knows that you do not really regard him as your master. "Oga" does mean master, but the average Lagosian who calls you "Oga" is just doing it to silly you. Those who take him seriously are fools."
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When the Nigerian film industry gets it right, it's marvellous, says poet and critic Odia Ofeimun |
Rédigé à 13:42 dans Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Rédigé à 22:35 dans Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Screening of prospective participants for West Africa's biggest soccer reality television show, the Glo Soccer Academy, begins on 8th October in Kumasi in the Ashanti Region. | Screening team from Wednesday 31st October to 1st November, 2012 at the Liberation Stadium while the Federal Capital Territory, Abuja will host the screening team from Monday 5th to 6th November, 2012 at the Old Parade Ground. continued |
Rédigé à 23:56 dans Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Alekpehanhou- a na zé so ahossou
Dans la production musicale béninoise il y a la pratique de l’hommage publicitaire ; il est souvent pratiqué par les artistes de la musique traditionnelle. Zinli, Tchinkounmè, Akpala, Agbadja, etc. Il consiste à clore un album ou une représentation par un morceau spécial qui déroule l’identité d’un certain nombres de personnages, que l’artiste met en valeur par ses louanges, ses félicitations et ses bénédictions. Ces personnages ressortissent d’une large variété sociologique ; et c’est cette variété qui donne à la prestation son autonomie en tant que genre. Ce sont souvent des hommes politiques en vue ou en quête de notoriété, des hommes d’affaire, des religieux, des notables, des commerçants, etc, amis de l’artiste, et qui à un titre ou à un autre contribuent à son soutien matériel et financier ; ses sponsors ou mécènes, à qui, en retour, l’artiste exprime sa reconnaissance, apporte sa voix, dans le cadre de son art proprement dit. Il ne s’agit pas d’une plage publicitaire dans une série de titres d’un album ou dans une
représentation.
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Mais la diversité et la structure sociologique des personnages loués dans la chanson, la qualité de la chanson, son orthodoxie formelle, le fait qu’elle ne se distingue en rien dans les manière et l’art de créer font de cette prestation partie intégrante de l’art. Et dans le cas des œuvres gravées sur des supports, l’effet publicitaire de la prestation est assurée. Ici, Alèkpéhanhou, Grand Prince Incontesté du rythme Zinli d’Abomey, sacrifie au genre de l’hommage publicitaire qu’il élève avec maestria et panache au niveau d’une créativité savoureuse tout à fait éblouissante : |
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Ayidohouédo Benoît
Rédigé à 22:39 dans Essai | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Une Farce Typiquement Béninoise
Rédigé à 18:29 dans Idéo | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Jours se sont écoulés depuis le holdup odieux perpétré par la bande des pilleurs diri gée par Yayi, valet-zombie de la Françafrique en terre du Bénin |
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