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PARTI COMMUNISTE DU BéNIN
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COMMUNIQUE FINAL DU VIème CONGRES DU PCB
Régulièrement convoqué par le Comité Central, le sixième Congrès ordinaire du Parti Communiste du Bénin s’est tenu à Cotonou du 23 au 25 août 2012 sous le thème ; « Le prolétariat, les peuples du Bénin et du monde et la question de la prise du pouvoir aujourd’hui : les enseignements du marxisme-léninisme et l’expérience du Parti Communiste du Bénin ».
L’ouverture solennelle du Congrès s’est déroulée dans la salle bleue du Palais des Congrès et a connu la participation des représentants d’autres partis communistes d’Afrique, notamment le PCRCI (Parti Communiste Révolutionnaire de Côte d’Ivoire), d’autres partis et mouvements politiques de pays voisins, notamment en provenance du Nigeria (Save Nigeria Group –SNG, Socialist Party of Nigeria –SPN, Joint Action Front –JAF) ; de partis politiques alliés, notamment le PSD-Bélier ; de partis amis, notamment l’UN (Union fait la Nation) ; des organisations scientifiques, notamment l’INIREF-Bénin ; des fédérations et confédérations syndicales (FESYNTRA-Finances, CSA-Bénin, CSTB, CGTB), d’organisations de la société civile, notamment le Mouvement Chrétien pour Changer le Monde ; sans compter des délégués, militants et sympathisants des différentes organisations de base du Parti. Cette ouverture a eu lieu dans une salle comble où les participants agitaient les fanions du PCB, dans une ambiance de fête avec une foule de participants qui n’avaient pu trouver place à l’intérieur et divers groupes culturels, notamment le SATO d’Agonlin, le Kataclè de Gadomè, le tam-tam des grands jour venu de Natitingou, le Goumbé de Dassa, l’homme-orchestre, l’orchestre des étudiants, etc.
Outre les messages des invités, l’auditoire a eu droit au Discours d’ouverture du Premier Secrétaire du PCB, Philippe NOUDJENOUME. Celui-ci a situé le contexte international où l’on voit que la contre-révolution a épuisé ses ressources et que la Révolution est revenue à l’ordre du jour un peu partout dans le monde. Il a stigmatisé qu’au niveau national, toutes les couches sociales décrient la faillite du régime dictatorial de Boni YAYI et réclament son départ. Mais les travailleurs et les peuples doivent être vigilants pour ne plus se faire voler leurs victoires mais plutôt s’assurer que le nouveau pouvoir pour lequel ils luttent soit et reste à leur profit. Maintes fois ovationné, le discours du 1er Secrétaire a galvanisé l’enthousiasme des participants au changement révolutionnaire.
Après cette ouverture solennelle, les travaux proprement dits du Congrès se sont déroulés dans une ambiance de ferveur militante et d’échanges francs et ont consisté successivement en :
- L’étude et l’adoption du Rapport moral
- L’étude et l’adoption des Rapports d’activités
- L’étude et l’adoption des différents textes (résolutions, motions, appel du Congrès, Programme, Statuts). Le Congrès a notamment condamné la tuerie intervenue ces derniers jours en Afrique du Sud de 34 mineurs.
- Le renouvellement du Comité Central. Le Comité Central s’est réuni en plénum pour élire le Bureau Politique et le Premier Secrétaire en la personne de Philippe NOUDJENOUME.
La clôture solennelle du Congrès a eu lieu dans une ambiance d’enthousiasme et de ferveur révolutionnaires.
La tenue victorieuse de ce 6ème Congrès du PCB est le reflet de la volonté populaire d’en finir avec le régime autocratique de Boni YAYI. Le peuple aguerri a exprimé sa détermination à chasser Boni YAYI, au besoin par le soulèvement populaire et à s’opposer à tout complot anti-populaire qui tenterait de compromettre l’instauration du pouvoir des travailleurs et des peuples.
L’appel au peuple adopté par le Congrès ne souffre d’aucune ambiguïté. Il postule : « L’insurrection, c’est le refus et le rejet de l’inacceptable. Et aujourd’hui, le droit à l’insurrection est reconnu par l’éthique universelle, consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme, et tout dirigeant qui s’y oppose et tente de la réprimer est condamné comme un criminel de son peuple. Et aucune évocation d’une constitution ou d’une loi, aucun discours ministériel et aucun char ne peut indéfiniment empêcher un peuple insurgé de venir à bout d’un dictateur. » Peuples du Bénin debout ! Soldats du Bénin, ne trahissez pas la cause du peuple qui est votre propre cause ! Tous au combat pour sauver notre patrie, le Bénin !
Adopté à l’unanimité et avec acclamations.
Le Congrès.
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