BABILOWN~Mawolè

L’Homme qui ne Reconnaît pas les Visages

"Aussi loin que je me souvienne, je n'ai jamais été capable de faire la différence entre les personnes à l'aide de leur visage." L'auteur de cette surprenante confession s'appelle David Fine. Ce gastro-entérologie britannique, aujourd'hui âgé de 60 ans, est un homme qui ne reconnaît pas les visages. "Il m'a fallu au moins trente ans pour m'apercevoir que ma reconnaissance faciale était inférieure à la moyenne et dix à quinze ans de plus pour comprendre que, dans la perception de la plupart des gens, les visages des individus sont uniques. J'avais presque 50 ans quand j'ai entendu pour la première fois entendu parler de "prosopagnosie" et ce trouble m'a finalement été diagnostiqué à l'âge de 53 ans." La prosopagnosie est la difficulté ou l'incapacité à reconnaître ses congénères par leur visage. Elle est soit congénitale, soit consécutive à un accident touchant le cerveau. Méconnu du grand public alors qu'il touche un nombre non négligeable de personnes, le problème l'est aussi souvent de ceux qui en sont atteints : comme il me l'a simplement expliqué, David Fine a, pendant des décennies, "cru que tout le monde était comme [lui]" ! J'ai découvert son cas grâce à l'émouvant témoignage, intitulé "Une vie avec la prosopagnosie", qu'il a récemment publié dans la revue Cognitive Neuropsychology. Par un clin d'œil malicieux de l'existence, David Fine a trois ans lorsque naissent... deux petites sœurs jumelles. Même si sa mère lui reproche de ne pas faire d'effort, on ne s'étonne guère qu'il soit incapable de les distinguer l'une de l'autre. Quand David Fine fouille au plus profond de ses souvenirs et songe par exemple à son école maternelle, une étrange structurelle mémorielle se fait jour : "Je revois le bâtiment et ses alentours quasiment avec une mémoire photographique, mais aucun visage. Si je pense à la directrice de l'école, je vois des cheveux blonds-roux et des taches de rousseur, mais pas de visage. Si je pense aux trois garçons avec lesquels je m'entendais bien, je me souviens que l'un portait une casquette d'occasion cabossée, un autre des chaussures Richelieu et le troisième avait des lunettes avec un œil caché pour corriger son amblyopie. Mais pas de visage." Très vite, David Fine utilise les détails vestimentaires – ou les différences de coiffure pour les filles – afin de reconnaître ses camarades. Il se rappelle aussi avoir lu, garçonnet, l'histoire d'un policier aux trousses d'un cambrioleur et se déguise pour ne pas être reconnu de lui : il s'affuble d'une moustache postiche et de lunettes. La ruse plonge le jeune Fine dans un abîme de perplexité car, pour lui, un policier n'a pas besoin de se grimer pour ne pas être reconnu : il lui suffit de retirer son uniforme... En grandissant, David Fine perfectionne et diversifie ses techniques d'identification des autres. Au collège, il se sert du fait que l'établissement est divisé en vingt "maisons" – tout comme, dans Harry Potter, le pensionnat Poudlard est scindé en quatre maisons, Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard – et que chaque maison attribue à ses membres une cravate d'une couleur spécifique. Les élèves restent aux mêmes pupitres en classe, ce qui lui facilite aussi la tâche pour attribuer un nom à chacun. Malgré ces "béquilles", David Fine est parfois pris en flagrant délit de "non-reconnaissance" : "On attendait des élèves qu'ils soulèvent leur casquette devant les professeurs, même à l'extérieur de l'école, se souvient-il. J'ai acquis une réputation de rebelle et de malpoli pour avoir oublié cette marque de respect. J'ai le vif souvenir d'un matin froid où une femme étrange, dont la tête était enveloppée dans une écharpe verte, s'est dirigée vers moi à grands pas avec des cris de colère. C'était mon professeur principal dont la très reconnaissable chevelure rousse était cachée par l'écharpe. J'ai écopé de 100 lignes pour ne pas avoir soulevé ma casquette." David Fine a opté pour la médecine hospitalière. Pour quelqu'un comme lui, cela présente bien des avantages. Ceux qui travaillent en sa compagnie portent des blouses avec des badges et ils se cantonnent à une partie bien spécifique de l'établissement. Les patients qui viennent en consultation sont annoncés par leur nom et, pour ceux qui sont hospitalisés, une fiche nominative se trouve toujours à portée de main. David Fine se soupçonne de s'être inconsciemment spécialisé dans un secteur très particulier de la gastro-entérologie afin de compenser son handicap, notamment pour les grandes conférences : alors que certains colloques internationaux brassent des milliers de chercheurs, ceux auxquels il assiste "ne dépasseront jamais les 150 participants, un faible nombre qui ne donnera que peu de chances de rencontrer un chercheur en dehors d'une conférence". lire la suite

Ghana : Message de nouvel an du Président Mahama

Chers Concitoyennes et Concitoyens, Bonsoir C'est un grand privilège pour moi de vous adresser ce message de nouvel an en tant que président de notre chère nation, le Ghana. Je voudrais commencer par les vœux de ma famille à chacune des vôtres, vœux de joie, de prospérité et de bonne santé en 2013. L'année que nous laissons derrière nous restera comme l'une des plus mouvementées de l'histoire de notre nation. 2012 a été une année de plusieurs défis et tribulations, il a également été une année de nombreuses victoires. Le Ghana a subi des pertes et un chagrin d'une nature qu'il n'avait jamais connue auparavant, avec la mort soudaine de notre ancien président, John Evans Atta Mills, et notre ancien vice-président, Alhaji Aliu Mahama. Mais le Ghana a également connu un niveau de patriotisme et d'unité qui n'a pas été vu depuis le début de notre indépendance. 2012 a été l'année où nous avons redécouvert l'espoir. Le Ghana a affiché une forte croissance économique, qui a attiré l'attention du monde. Grâce à l'Agenda Pour un Meilleur Ghana, nous avons fait des progrès sûrs et stables dans les zones critiques du développement. Notre maturité la plus impressionnante en tant que pays, cependant, a été illustrée par notre capacité, en une période de grande difficulté et de souffrance, à nous réunir et à nous tenir ensemble comme un seul peuple, une seule nation. 2012 a également marqué la sixième élection réussie au Ghana depuis notre retour à la démocratie et à l'ordre constitutionnel. Comme la plupart des élections dans le monde entier, ce fut un compétition très disputée mais dans l'ensemble, tous les débats, les conflits et les divergences d'opinion ont été traités dans la paix, et avec un respect des droits d'autrui, et de la primauté du droit. Ceci, en soi, la preuve que la démocratie ghanéenne est authentique et en plein essor. C’est la saine pratique de la démocratie et de l'application constante de ses idéaux qui fait progresser un pays vers la perfection de son système démocratique. Chaque défi à la démocratie au Ghana est une occasion de la renforcer. Je crois en les institutions ghanéennes et aux hommes et aux femmes qui œuvrent pour rétablir l'intégrité, l'efficacité et la modernité de ses institutions. Je crois en l'engagement de nos instances --. Exécutif, Parlementaire et Judiciaire, au maintien de la transparence et au travail pour l'avancement de la volonté et du bien-être des gens de ce pays Plus que tout, je fais confiance au peuple ghanéen. Même pendant les jours les plus sombres de l'Afrique, à travers une détermination sans borne, le Ghana a réussi à garder sa lumière légendaire qui brille toujours. Je suis certain que, avec la grâce et la protection de Dieu Tout-Puissant, cette résistance et cette lumière nous guideront à travers les situations aussi difficiles soient-elles, ou des moments de turbulence que l'avenir ne manquera pas de nous réserver. Je suis fier et honoré être votre président, d'avoir été choisi par vous en tant que leader pour œuvrer dans la prochaine législature. Alors que nous accueillons cette nouvelle année, avec ses promesses infinies et les possibilités qu’elle ouvre, nous saluons également la page blanche qu'elle nous offre. Je demande à tous les Ghanéens, en particulier aux jeunes, de prendre une part active dans la construction de la nation: de prendre possession de ce pays, et de part à l’écriture de son histoire, notre histoire. Je vous invite à laisser votre marque sur cette page. En tant que peuple et nation, écrivons ensemble un chapitre que les générations futures jugeront le plus essentiel et qui constituera une source d'inspiration pour tous. C'est notre moment, le temps du Ghana, une fois encore, pour la grandeur. Merci. Que Dieu continue à bénir le Ghana, et que les années à venir soient les meilleures source

Ghana : « Ce qui est Bon Pour les Nordiques est Bon pour les Sudistes… »

Of Oral Traditions and Saworoide/ Agogo Eewo

Don’t we all like movies made by Tunde Kelani? It certainly is not just because of the level of professionalism that is evident in his works; other Nigerian film makers like Tade Ogidan, Amaka Igwe, Odua Imasuen and lately Emem Isong and Jeta Amata have been said to have raised the standards a tad higher in an industry that places such obsessive emphasis on the economic yields of movie production over any artistic considerations(so much for the 'aesthetics of poverty'). Within the overriding philistinism in Nollywood, these individuals have managed to project a promising image of the industry. What makes Kelani’s movies different, however, involves a number of factors chief of which is creative interpretations and projections of culture -Yoruba culture in this instance- in his films, which reflects his appropriation of orality as performative energy. In Kelani’s 1999 movie, Saworoide, and its sequel Agogo Ewo, 2002, Yoruba oral traditions are employed to allegorise the story of Nigeria’s socio-political landscape in the 1990s. A whole lot of factors interplay in these movies to underline the role orality can play in forging an indigenous film practice with recognizable universal dimension. I say ‘universal’ not without some awareness of its ‘literary’ implications in ‘nativist’discourse, but with the increasing villagisation of the world and its attendant cross-cultural dialogues it is necessary that artistic and cultural productions speak in their culture as well as to others as part of global cultural education. But Saworoide’s and Agogo Eewo’s messages are not ‘universal’ in the way Totsi’s, say, would: Kelani aims largely to speak through locally mediated experiences, through memory recognizable, through metaphysics- which some cultures might consider exotic- but ultimately to celebrate aspects of African history and culture and enlighten others about these continued

 

Synthèse des Dégâts et Dérives du Régime Diabolique de Yayi

Un fait m’a particulièrement marqué cette année au Bénin. C’est le ballet, les allées et venues dans le champ de coton présidentiel. Tous les préfets, la plupart des ministres et autres personnalités du camp présidentiel et de l’ex future opposition y ont  trouvé leur lieu de pèlerinage par excellence. Pour ceux qui ne le savent pas, le président de la république du Bénin, pour donner l’exemple, a décidé de cultiver 100 ha de coton. Bien évidement ce champ exemplaire a bénéficié de toutes les attentions des techniciens du ministère de l’agriculture pour être la vitrine du (moribond) coton béninois qui a été, faut-il le rappeler,  l’échec le plus retentissant de la politique agricole du président de la République Yayi Boni depuis 2007. Ces classiques de la propagande largement surjouées sur les chaines de télévision d’Etat ne sont pas étrangers aux plus avertis.  L’Afrique est habituée aux exploits de chef d’état conduisant un tracteur dans un champ (ou le survolant en hélicoptère) dont lui-même aurait sélectionné le moindre grain à semer…. Bien évidemment, les herbes et les feuilles de la ferme présidentielle y étaient plus vertes que dans n’importe quel autre champ du pays ; comme si, le seul nom du président de la république créait un métabolisme biologique capable d’accélérer la photosynthèse du principal pigment assimilateur des feuilles. En réalité, on aurait souhaité le même excès de zèle du ministre en charge de l’agriculture et de ses techniciens dans les champs des vrais cultivateurs béninois qui représentent 60 à 70% de la population active du Bénin et qui luttent seuls pour survivre. Ce à quoi nous assistons au Bénin depuis quelques années est sans nulle doute, la copie conforme de cette propagande héritée des régimes marxistes … avec son lot d’intrigues, de faux soutiens qui retrouvent bizarrement, pour ce qui concerne le Bénin, toute leur lucidité quand ils parlent du régime en off …. à Paris. Ce ballet donc pour rendre hommage au ‘’père cultivateur de la nation’’ ne susciterait pas notre inquiétude s’il était isolé. Depuis 2006, année d’élection de l’actuel président de la république, les béninois, ont retrouvé avec beaucoup d’étonnement et d’inquiétude pour les plus vieux, de curiosité pour les plus jeunes, les allégeances quotidiennes et les marches perpétuelles de soutien au président de la république comme au temps du parti unique révolutionnaire. Ces stratégies de communications, rappellent certains dictateurs africains, qui pour maintenir leur peuple dans une servitude psychologique, et une vénération absolue utilisaient les médias gouvernementaux pour relayer les exploits du chef. Dois-je citer Mobutu descendant du ciel en générique des journaux télévisés Zaïrois de l’époque. Plus proche de nous, le 13 Janvier était devenu le jour de la fête nationale en souvenirs de la date où le leader échappa miraculeusement à une tentative d’assassinat dans un clash d’avion, se retrouvant, tout de blanc vêtu sur une colline. La symbolique de l’immaculé élevé sur une montagne et donc proche du Tout Autre (Dieu), n’est pas qu’un détail. Le scénario n’est pas le même mais les ingrédients y sont tout entier pour le Bénin de 2012 : tentative d’empoisonnement, drones,  sortie miraculeuse, visite au Pape Benoît XVI pour boucler la boucle. C’est bien documenté maintenant, l’histoire de toutes les dictatures paranoïaques a montré que le revirement de ces régimes fait toujours suite à un soupçon de coup d’état ou d’assassinat auquel aurait échappé miraculeusement le « père de la nation », Elu par Dieu et accessoirement par les hommes pour protéger ad vitam æternam et au prix de sa vie ce peuple que Dieu lui a confié … Tout cela pour justifier des états d’exception conduisant à des privations de libertés publiques.  Mais on sait également depuis, que ces subterfuges sont des diversions pour camoufler généralement des bilans économiques et sociaux désastreux. Ce double constat n’épargne pas le Bénin de la refondation. Une économie en berne Depuis 2006, le Bénin a reculé dans tous les classements de performance économique. Le chef de l’Etat a d’ailleurs confessé publiquement à plusieurs reprises « sa honte devant ses pairs de la sous région en voyant le Bénin bon dernier avec le taux de croissance le plus faible de l’uemoa ». La crise économique y est certes pour quelque chose mais les choix économiques (ou les non choix d’ailleurs) sans aucune vision et dictés uniquement par le ‘’tempérament du moment du chef’’ ont fait du Bénin, l’enfant malade des voisins ouest africains. L’agence de notation Standard and Poors vient d’ailleurs de mettre sa note BBB, déjà pas terrible, sous perspectives négatives. lire la suite

Bénin 2012 : Avant-goût d’un Compte Rendu de Lecture

« Un mensonge donne des fleurs mais jamais des fruits» : Face à cette idée largement partagée chez nous au Bénin, je ne suis pas surprise que les Béninois avouent ne pas se retrouver dans ce qui a été lu  le Vendredi 28 Décembre 2012, depuis la Représentation Nationale sur ce qu’il est convenu d’appeler «discours sur l’Etat de la Nation». Le discours sur l’Etat de la nation est avant tout une démonstration sur comment le Bénin s’est porté en 2012. - Doing-business 2012 positionne le Bénin 175/185, soit un recul de deux places  par rapport à 2011. - Le Bénin est dernier de l’Uemoa - Le Bénin a connu sa pire campagne cotonnière avec une remise en cause totale des acquis antérieurs - Le Bénin a connu une tension politique et sociale sans précédent - Le Bénin a connu l’affaiblissement par l’exécutif des Institutions de la République, traitées toutes de corrompues par le Chef de l’Etat lui-même avec comme couronnement la remise en cause d’une décision de justice en conseil des Ministres (affaire Fbf) - Le Bénin a connu un bâillonnement  assumé des libertés publiques et de presse (suppression de l’émission «Bonjour Citoyen», suspension d’une rubrique de l’émission «actu matin», suspenssion de l’émission « A palabre», militarisation de la bourse du travail et des rues de Cotonou, enquêtes policières pour délit de presse…)

Avec ces constats, le Bénin s’est – il vraiment bien porté en 2012, comme nous l’avons entendu le vendredi soir, depuis l’Assemblée Nationale? Pourquoi, s’obstine – t – on à voiler la réalité et se complaire dans une autosatisfaction de façade dans le seul but de continuer à tromper ce peuple ? Pourquoi ne pas s’employer à poser aux Béninois  les vrais problèmes en vue de trouver ensemble avec eux, les voies et moyens pour s’en sortir, plutôt que de verser comme nous l’avons entendu, dans des projections anachroniques sans aucun rapport avec leur vécu quotidien? Non les Béninois ne s’y sont pas retrouvés ! En effet, dernière  de l’Uemoa, l’économie du Bénin est bien en berne, ainsi que le moral du peuple, désemparé face à l’instabilité décisionnelle au sommet de l’Etat et son corollaire … Lire la suite

Ghana : Attendus, Détails et Motivations de la Contestation…

Ghana : Attendus, Détails, Motivations et Actions de la Contestation des Résultats Électoraux par le NPP

 

Après la trêve du nouvel an, le NPP envisage de déposer plus de plaintes contre les résultats des élections parlementaires. L’information en a filtré lors d’une conférence de presse du Président du parti, M. Lamptey Jake Obestebi, tenue aujourd'hui à Accra. Cela fera suite à la plainte déposée ce jour sous le numéro J1/6/13 à la Cour suprême par Nana Addo Akufo, le Dr Bawmia et Jake Obestebi Lamptey, du NPP en contestation de la validité des résultats de l'élection présidentielle tels que déclarés par la Commission électorale, en la personne de son président, le 9 Décembre 2012. Les personnes visées par la plainte numéro J1/6/13, déposée le vendredi 28 Décembre 2012, sont John Mahama Dramani, Président élu de la République du Ghana, et la Commission électorale dont la conduite fait l'objet de la plainte. Le Colistier du candidat NPP à l’élection, le Dr Bawmia Mahamudu a précisé que son parti, en tant que plaignant devant la Cour, a l'intention de prouver, entre autres choses, que 620.443 dépassement de voix ont eu lieu, 456.933 personnes ont voté sans vérification, 208.523 résultats des bureaux de vote n'ont pas été signés par les présidents délégués de la CE, 50.278 centres de vote ont le même numéro de série et dans 3841 centres de vote des résultats écrits en toutes lettres ne correspondaient pas aux chiffres mentionnés sur la feuille rose. Pour les 5 Millions d’électeurs NPP De son côté, le candidat du parti, Nana Addo Dankwa Addo Akuffo, a indiqué que la mesure est prise au nom des cinq millions et plus de personnes qui ont voté pour le NPP. «En mettant l'accent sur l'importance des élections, il doit être souligné que le caractère sacré du scrutin est et doit être suprême. Lors d'une élection, nous votons puis les votes sont comptés, le nombre est assemblé, les résultats sont annoncés et les déclarations formelles de résultats sont rendus » a-t-il dit en substance Il a ajouté que le plainte du NPP se fait «au nom de tous les onze millions de personnes qui ont fait la queue patiemment le 7 Décembre

et dans certains cas, également le 8 Décembre 2012 pour voter et aussi au nom des 24 millions de citoyens et au nom des générations à venir. » Il a dit que les démocraties sont fondées sur les élections et aucun vrai démocrate ne peut ignorer l'importance des élections et l'inviolabilité du scrutin. Selon son avis, la plupart des erreurs de calcul ont favorisé M. John Dramani. «Notre cause est devant le tribunal, mais il est aussi devant vous, peuple du Ghana. Nous laissons les tribunaux juges. Mais encore une fois, notre parti, le NPP, par sa démarche dans cette affaire, ne cherche qu’à approfondir notre démocratie en renforçant les institutions qui sont mandatées par notre Constitution pour surveiller le processus électoral : (1) en veillant à ce que la Commission électorale soit responsable devant le peuple du Ghana, et (2) que la Cour suprême soit considérée par tous comme l'arbitre ultime des griefs et des différends électoraux. » a-t-il conclu. La troisième acteur de la partie plaignante, Jake Obestebi Lamptey, a déclaré aux médias, que le parti a recueilli plus de 90% des feuilles bleues délivrées aux agents après dépouillement des bulletins dans les centres de vote. Amené par Binason Avèkes d’après

Challenge In Court Is For Posterity’s Sake – Nana Akufo Addo

presidential candidate of the New Patriotic Party (NPP), Nana Akufo-Addo says the party’s decision to challenge the validity of the results of the 2012 election is not personal or about individuals, but rather ensuring transparency and democracy in Ghana’s electoral process. Speaking at a press conference organised at the Alisa Hotel in Accra, the first plaintiff (petitioner) of the petition filed against the Electoral Commission Nana Addo said “the petitioners are three of us Ghanaian citizens ; me Nana Akufo-Addo, the NPP Presidential candidate in the election, Dr. Mahamudu Bawumia my running mate and Jake Obetsebi Lamptey, Chairman of the New Patriotic Party.”

“The respondents to the petition are the President elect, John Dramani Mahama and the Electoral Commission, whose conduct, is the subject of the complaint in the petition.” According to Nana Akufo Addo the case is in court officially in the above names because the law requires a citizen to mount an election petition challenging the validity of the election of a president of the republic. continued

Massive explosion at Nigeria fireworks warehouse sparks fire

LAGOS, Nigeria -- A massive explosion ripped through a warehouse full of fireworks in Nigeria's largest city on Wednesday, sparking a fire that threatened surrounding city blocks and sending a plume of thick smoke high into the sky. At least one person died and 15 others were wounded, emergency officials said. The blast occurred around 9 a.m. in the Jankara area of Lagos Island, a neighbourhood of narrow streets and tall cement buildings holding shops and housing people sometimes a dozen to a room in the megacity of Lagos. The force of the explosion echoed miles away and shook windows.

An Associated Press journalist saw members of the Nigerian Red Cross treating people with minor cuts and bruises a few blocks from the site. Later, rescuers pulled out a badly charred corpse from the still-smouldering structure continued

Nigeria pirates kidnap Italian sailors

Lagos - Pirates attacked an Italian ship off Nigeria and kidnapped four sailors, including three Italians, in the latest such incident off the country's oil-producing southern coast, officials said on Monday. While a spokesperson for Italy's foreign ministry confirmed three of those abducted were Italians, the nationality of the fourth victim was not yet clear following the Sunday night attack. "Pirates armed with guns attacked, boarded an offshore supply vessel... and kidnapped four crew members," the International Maritime Bureau said.

There were "no injuries to crew members and [the] vessel continued passage to a safe port," it said. The attack occurred some 40 nautical miles off of Nigeria's Bayelsa state, the IMB said. Nigerian navy spokesperson Kabir Aliyu named the ship as the MV Asso Ventuno and said five vessels had been deployed in the area to patrol. The Italian foreign ministry confirmed an attack on an Italian ship. It said Italian officials were monitoring the situation closely and were in contact with local authoritie Continued

Adamu Daramani grateful to President Mahama for granting him pardon

Incarcerated Member of Parliament for Bawku Central, Adamu Daramani Sakande has expressed profound gratitude to President John Mahama for granting him pardon. He was speaking exclusively to Joy News’ Manasseh Azure Awuni from his hospital bed at the Korle-Bu Teaching Hospital Monday. Mr Daramani was granted Presidential Pardon on medical grounds by President Mahama last week after serving four months of his two years jail term. A High Court in Accra, in August this year found the Bawku Central MP guilty of false declaration of office, perjury and deceiving a public officer. He was consequently sentenced to two years’ imprisonment. President Mahama however granted him presidential pardon when the former MP took ill and was admitted at the Korle-Bu Teaching Hospital.

A frail-looking Adamu Daramani, speaking with a quavering voice, said he was grateful for the pardon. “Thank you very much for providing this opportunity to me to express my profound gratitude to His Excellency John Dramani Mahama for taking this bold initiative of granting me pardon…” Mr Sakande said he was looking forward to an opportunity to personally and officially go and thank the president. “…To my teeming well wishers and supporters I wish to say thanks…thank you everybody across the world…” Touching on the support he received from his party, the New Patriotic Party (NPP), he said: “The NPP has been so wonderful, they have been like a real family to me…” Mr Daramani, who said he is responding well to treatment, revealed he missed his children and couldn’t wait to “get his life back together”. continued

Akufo-Addo Flies Daughters Abroad

.As NPP Thugs Attack Bishop Agyin- Asare At Christian Council Meeting Nana Akufo-Addo, the presidential candidate of the New Patriotic Party (NPP), whose defeat and subsequent refusal to accept the people’s verdict in the just ended elections that has led to some security concerns, has started sending his daughters abroad. One of them Dokua Akufo-Addo, left Ghana on Tuesday, December 18, onboard Virgin Atlantic airline to London. She has since been spotted in the United Kingdom (UK) away from the security unrest created in the country, following her father’s refusal to concede after suffering his second successive electoral defeat to the National Democratic Congress (NDC). The Herald is informed that her other siblings are expected to join her in London, sooner than later. Additional intelligence picked up from the Akufo-Addo household at Nima and East Legon in Accra, revealed that Dokua, left Ghana with heavily-loaded huge bags to London. She is suspected to be carrying the belongings of her other siblings who would be joining her later. The Herald has meanwhile been informed that some young men in the company of Nana Addo, when he met the Christian Council last Friday, verbally attacked the head of one of the famous Charismatic Churches, for expressing reservation about the hooliganism they exhibited after the announcement by the Electoral Commission (EC) of President John Mahama’s victory. This head’s concerns were that the destruction of properties, the assault on journalists and ordinary Ghanaians, especially at the residence of the NPP flagbearer, and his silence on the attacks was improper. His statements is said to have angered members of the entourage. Ex-NPP Youth Organizer and defeated NPP Parliamentary Candidate for Lawra, Anthony Karbo, is said to have led the vicious verbal attack on the Man of God, who happens to be the Vice-President of the Charismatic Churches Association. Nana Akufo-Addo, had at the meeting with the respected men of God, said “the NPP will not waver in its commitment to ensuring that Ghana remains a peaceful and stable country.” He explained why the National Executive Committee of the party found it difficult to accept the results of the 2012 elections. Nana Addo said “the party came to this conclusion after thoroughly analysing evidence available to us, that the results that was declared by the Electoral Commission (EC) is not a true reflection of what actually transpired at the polls and we have therefore decided to challenge the results in the constitutionally designated forum, which is the Supreme Court.” Nana Addo explained that the party also deemed it important, to call personally on some key organizations and give them a first-hand briefing of what the party’s position is.

As usual, he did not show anything by way evidence to the Christian Council, that indeed his party was cheated at the polls. But in a very passionate tone, the NPP Presidential Candidate said “a lot of propaganda is also making the rounds in some sections of the media that I am on some mission to destabilize our country and I find it equally necessary to come to you the Christian Council and assure you, that I, Nana Akufo-Addo, remain fully committed to the peace and stability of Ghana and will do no such thing to destroy it”. The NPP presidential candidate has met, the Trade Union Congress (TUC) and the Pentecostal Council among other respected bodies without exhibiting any evidence to support his much-trumpeted electoral fraud. He said as Foreign Minister of Ghana, he saw with his eyes how conflicts could destroy nations and would be the last person to start any such thing in Ghana. “I did a lot also, together with President Kufuor, to help bring some of those conflicts to an end and will not turn back to come and start one in my own country. It can never be the case.” Nana Addo assured. He said “what we should not allow is the phenomenon that those who count the votes or even declare it, have a stronger voice than those who stand in the sun for long hours to cast their vote.” Stressing the point, Nana Addo said “it is absolutely vital that the voice of the voter reigns supreme and not the counter, collator or declarer of the votes” adding that “in this particular instance the NPP has good reason to believe that, that has not been the case.” He also used the occasion to thank all church leaders across the country, “because it is obvious that God listened to your intercessory prayers for peace and we are all living witnesses of that.” continued

Le Saviez-vous: Le Sodabi, un Don Collatéral de la 1ère Guerre Mondiale

Petite Histoire du Sodabi

Il est à tous les rendez-vous, on le boit à toutes les occasions. Le nom de cette boisson varie selon les localités. Encore appelé « adja tchéké tchéké », le sodabi s’est depuis des décennies installé dans les habitudes de consommation des Béninois. A travers les régimes politiques, les générations, les révolutions scientifique et philosophique, le Sodabi a résisté et survécu. Désormais, ce breuvage , pure invention béninoise traverse les frontières et conquiert des territoires. Le sodabi, alcool du vin de palme de fabrication artisanale, a été préparé pour la première fois par les frères Gbèhalaton et Bonou Kiti Sodabi du village de Sèdjè houègoudo dans le district d’Allada. Bonou Kiti Sodabi faisait partie des militaires Béninois alors Dahoméens envoyés combattre en France au cours de la guerre 1914 -1918. Au cours de son séjour en France, il put acquérir les techniques de préparation de diverses boissons. De son retour au pays, Bonou Kiti et son frère Gbéhalaton entreprirent dans leur village (Sèdjè) , de distiller de l’alcool avec des alambics bricolés par eux-mêmes. Ainsi, de 1919 à 1925, ils réussirent à fabriquer une boisson dénommée «Ahankou» ou «Anko» à partir de bananes fermentées. En 1926, ils eurent l’idée d’utiliser du vin de palme fermenté, ce qui donna une boisson alcoolisée à la saveur particulière et qui fut rapidement appréciée de leur entourage, et bientôt les consommateurs vinrent des villages alentour se procurer la boisson des frères sodabi. La renommée de leur produit franchit les frontières et la fameuse boisson ne fut plus désignée que sous le nom de ses fabricants : «sodabi». Mais en pleine période coloniale une telle entreprise ne pouvait se poursuivre sans se heurter aux interdits de la colonisation. En 1931, l’administration coloniale à la suite d’un rapport du chef

canton Agoudafo Sékou, arrêta les 2 frères Sodabi et les emprisonna. Cette mesure fit l’objet d’une campagne de presse d’un journal local, «phare du Dahomey» qui publia la photo de Sodabi, l’inventeur à l’appui d’un article circonstancié. Néanmoins, les deux frères Sodabi restèrent en prison six mois et ne furent libérés qu’après le départ d’Allada de l’administration MANGET et le paiement d’une lourde amende de 6000 francs d’alors. Cet incident loin d’arrêter le flot de sodabi à la source, servit plutôt à magnifier assurer la renommée de la boisson inventée par les deux frères. Ces derniers désormais empêchés de produire, avaient déjà lancé le produit. La demande devient si importante que des distilleries clandestines furent installées un peu partout . De nos jours le Sodabi n’est plus fabriqué par ses inventeurs, mais il est produit partout où la palmeraie naturelle offre suffisamment de ressources. Le sodabi, malgré ses quatre vingt cinq ans d’âge, a encore de beaux jours devant lui. (BeninInfo.com 03/10/2004)

Ainsi va le Ghana de John en John...

Le facteur John dans la politique ghanéenne : Une Coïncidence incroyable Depuis que le Dr Hilla Limann a été renversé par un coup d'Etat du Conseil révolutionnaire des forces armées dirigé par le Capitaine de l’armée de l’air Jerry John Rawlings, il y a eu une coïncidence étonnante dans les prénoms de tous les présidents élus de la quatrième République du Ghana. Ils portent tous le prénom JOHN. Il se peut que ce soit une simple coïncidence, mais il est cependant difficile de comprendre pourquoi tous les présidents de la quatrième république ont JOHN dans leurs prénoms comme on peut le constater avec : Jerry John Rawlings, John Kufuor, John Evans Atta-Mills et John Dramani Mahama. Il est clair que selon le Nouveau Testament Jean-Baptiste n'est pas né pour gouverner, mais pour préparer la venue du Christ. N'est-il pas intéressant de constater que, au Ghana, Jean est devenu le régnant au lieu d’être celui qui ouvre la voie au vrai leader ? Certaines personnes soutiennent que pour que le NPP revienne au pouvoir, il devra choisir un candidat qui, à l’instar des précédents présidents, s’appelle John. A cet égard, le projecteur a pointé sur John Alan Kyeremateng. Lors de sa première apparition sur la scène politique du Ghana en 1979, Jerry Rawlings a agi comme Jean-Baptiste en faisant selon ses propres termes « le ménage» pour Limman. Notez que ce n'était pas un coup d'Etat qu’il a effectué lui-même. En 1992, il a eu la chance de jouer à nouveau Jean-Baptiste en préparant la voie à un véritable chef civil élu, mais il jouissait tellement de la chose qu'il a fini par préparer la voie pour lui-même. C'était comme si Jean-Baptiste préparant le chemin pour Jésus, se ravisait et se proclamait Jésus lui-même. Une autre coïncidence intéressante à propos de ces quatre dirigeants est que chacun d'eux est marié à une femme Akan. L’épouse de Rawlings, Nana Agyeman Konadu est originaire de la région d'Ashanti. L'épouse du regretté professeur Atta-Mills, Naadu Mills est une Fanti. Alors que les épouses de JA Kufuor et John Mahama sont Brongs. Elles ont noms Theresa Kufuor et Lordina Mahama. Est-ce que cette coïncidence étonnante continuera pendant longtemps à dominer la politique du Ghana? Est-ce que quelqu'un dont le prénom n'est pas John n’aura jamais la chance de devenir président du Ghana? Est-ce que l'action en justice intentée par Nana Akufo-Addo et le NPP sera en mesure de briser le syndrome JOHN qui domine la politique ghanéenne dans la quatrième république, si le tribunal tranchait en faveur de Akufo-Addo? Binason Avèkes ; Extrait d’un article de Stephen Atta Owusu

The Biafrans who still dream of leaving Nigeria

People in Enugu gather discreetly to sing the Biafran anthem and raise the flag In a quiet, dusty and fairly secluded corner of Enugu city, south-eastern Nigeria, a group of men unfurled a homemade flag and then sang. “Biafra will live forever. Nothing will stop us,” was the gist of their anthem in the Igbo language. They were not exactly belting it out and instead of hoisting the flag up a pole, it was tied to a metal gate. But there is good reason for discretion – in the eyes of the authorities the gathering is illegal. On 5 November, 100 men and women were arrested as they marched peacefully through the city’s streets after raising the Biafran

flag. They were all imprisoned and accused of treason but then released when the charges were dropped. It appears the government is determined to ensure any agitation for secession is not allowed to gather momentum. Forty-two years after the end of the devastating civil war in which government troops fought and defeated Biafran secessionists, the dream of independence has not completely died. “No amount of threats or arrests will stop us from pursuing our freedom – self-determination for Biafrans,” said Edeson Samuel, national chairman of the Biafran Zionist Movement (BZM). continued

Introduction des langues nationales dans le système éducatif

Introduction des langues nationales dans le système éducatif : Trois jours pour valider les manuels et guides pédagogiques

Un atelier de trois jours s’est ouvert, hier au siège de la Direction de l’Alphabétisation et à la promotion des langues nationales, pour la pré validation des manuels et guides pédagogiques dans le cadre de l’introduction de nos langues dans le système éducatif formel. L’introduction des langues nationales dans le système éducatif formel est une réforme éducative. Et à l’instar de toute réforme, elle mérite d’être conduite avec tact et méthode. C’est pourquoi, selon le coordonnateur du projet, Bio Nigan Ahmed, les participants auront, entre autres tâches au cours de cet atelier, à se «rassurer que les projets de manuels, guides et cahiers d’activités des classes de la maternelle et du Cour moyen 1ère année (Cm1)», soumis à leur appréciation, «sont conformes aux programmes d‘enseignement des dites classes». Il sera question de s’assurer que les projets de document prennent réellement en compte les différentes rubriques identifiées dans le cadre rédactionnel et de procéder à d’éventuelles corrections de fond et de forme. Pour le représentant du Ministre de la culture, du tourisme, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Totah Eric, «l’utilisation des langues nationales pour assurer une efficacité au système éducatif formel est une préoccupation majeure du peuple béninois». Cette

préoccupation traduite dans la loi n°2003-017 portant orientation de l’éducation nationale en République du Bénin  a d’ailleurs été réaffirmée par le Forum National sur le secteur de l’Education qui l’a traduite en actes et décisions concrets. Et pour concevoir et assurer le suivi des actions et des recommandations de ce forum, le ministère a mis sur pied la Commission nationale le pilotage de l’introduction des langues nationales dans le système éducatif formel (Cnpilna-Sef). Le représentant du ministre Jean Michel Abimbola a exhorté les participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour qu’au sortir de la validation, les manuels didactiques et guides pédagogiques «que nous aurons à mettre en exploitation, soient d’une très bonne qualité.» Ainsi, «nous pourrons espérer avoir posé l’une des balises importantes à une bonne introduction des langues nationales dans le système éducatif. suite

Nigeria : Pirates attack ship and kidnap crew off the Niger Delta

Gunmen have attacked an oil tanker off the coast of Nigeria, stealing personal belongings and kidnapping five Indian crew members, the ship's operator says. The SP Brussels is said to have been boarded by "heavily armed pirates" on Monday, about 65km (40 miles) off the the coast of the oil-producing Niger Delta region. On the same day, gunmen kidnapped six employees of a South Korean firm. Kidnappings are common in the Niger Delta, Africa's main oil region. Following the attack on Monday, the remaining crew sailed the ship to Nigeria's economic capital Lagos, operator Medallion Marine said. "Medallion Marine have been working in close co-operation with the authorities, and everything possible is being done to ensure the safe return of those crew

members taken from the vessel," said the company in a statement. "Nigerian naval vessels are assisting with this process." Lucrative enterprise Four foreigners and two Nigerians working for the South Korean company Hyundai were kidnapped on the Atlantic coast of the oil-rich Bayelsa state on Monday, according to the police. Kidnapping is a lucrative criminal enterprise worth millions of dollars a year in Nigeria. The country has one of the world's worst kidnapping records. continued

Quelques héritages de la Justice coloniale en Afrique noire

                                                                                                                                                        Par Prof. Joseph John-Nambo

Résumé La colonisation qui a si profondément bouleversé les structures sociales en Afrique noire francophone ne pouvait épargner les institutions judiciaires. C’est dans une logique emprunte d’ambiguïté – respecter les institutions traditionnelles au nom de l’ordre public et inscrire autoritairement les populations autochtones dans un ordre juridique importé – que le pouvoir colonial avait progressivement institué une justice dite indigène ménageant les intérêts supérieurs coloniaux. D’origine étrangère, cette justice coloniale était autoritaire, imposée, hiérarchisée, centralisée et inégalitaire. Mais comment se défaire de ce qui, au fil de l’histoire, est devenu l’héritage commun des Africains ? La bonne lisibilité de la justice en Afrique, donc son efficacité, passe avant tout par une rupture avec la logique institutionnelle coloniale. Afrique noire – Droit coutumier – Justice coloniale – Réforme de la Justice   L’évolution contemporaine de la justice en Afrique noire francophone reste encore marquée par la colonisation moderne, celle du second empire colonial constitué par la France au XIXe siècle. Pour l’Afrique, ce second empire colonial a une signification bien particulière par rapport à l’ancien dont l’arrêt de mort fut le traité de Paris de 1763. L’ancienne colonisation n’intéresse que très peu le juriste dans la mesure où elle ne s’était concrétisée que par des comptoirs commerciaux le long des côtes occidentales du continent, notamment au Sénégal avec les îles de Gorée et Saint Louis. La colonisation moderne, quant à elle, se caractérise, d’une part, par une emprise territoriale sans précédent et, d’autre part, par l’assujettissement des populations autochtones désormais soumises à la souveraineté française, donc aux juridictions mises en place par l’État colonisateur français. La justice coloniale est donc le produit d’une longue histoire qui s’inscrit dans les cadres de l’histoire du droit et des institutions de l’État colonisateur français et de celle des territoires africains colonisés. Cette longue histoire est d’abord et avant tout celle des liens éternels, en Occident comme en Afrique noire, entre le pouvoir de juger (jurisdictio) et le pouvoir de commander (imperium), dont les rois et les chefs traditionnels n’étaient eux-mêmes que l’incarnation. Un inventaire exhaustif de l’action de cette justice coloniale mériterait d’être dressé, car, à sa manière, elle a contribué non seulement à la formation des droits positifs africains, mais aussi à celle des institutions judiciaires des États africains contemporains et elle fait déjà intégralement partie de leur patrimoine commun. Et c’est dans cette perspective que se situe la présente étude dont l’objectif n’est pas de faire le procès en sorcellerie de la justice coloniale, encore moins de faire intégralement cet inventaire, mais simplement d’apporter une modeste contribution à ce bilan en montrant par exemple qu’aux indépendances, les États africains sortis de la colonisation française, s’ils n’ont pas ressuscité l’ancienne justice traditionnelle ou recopié intégralement la justice européenne, se sont essentiellement fondés sur les principes élaborés en Europe et pour l’Europe. Or ces principes ne pouvaient être appliqués en Afrique ni intégralement ni de façon satisfaisante car, malgré les apparences historiques, les institutions impliquent toujours des structures sociales et une conception qui ne se transfèrent pas d’une société à une autre. La réflexion doit porter d’abord sur ce qui se cache derrière ce patrimoine judiciaire, c’est-à-dire qu’au-delà de la simple lecture des institutions judiciaires, il faut percevoir la vision du monde qui sous-tend l’infrastructure judiciaire coloniale reprise par les États africains indépendants. Pour comprendre sa cohérence... lire la suite

Gabonais. Professeur d’histoire du droit et des institutions à la Faculté de droit de Libreville a enseigné l’histoire des droits africains au XXe siècle à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne. Ses recherches actuelles portent sur la construction de l’État au Gabon. Parmi ses publications : – « Jalons pour une histoire de l’État au Gabon », Les Épisodiques, 8, 1997 ; – « Le contrat de vente immobilière entre citoyens français et indigènes en Afrique noire coloniale (Sénégal, Gabon, Cameroun) », Penant, 829, 1999 et 832, 2000 ; – « Religion et droit traditionnel africain », in É. et J. Le Roy (sous la dir.) Un passeur entre les mondes. Le livre des Anthropologues du Droit disciples et amis du Recteur Michel Alliot, Paris, Publications de la Sorbonne, 2000. * Université de Libreville, Faculté de Droit et des Sciences Économiques, BP 3886, Libreville, Gabon. <[email protected]>

Nigerian governor, ex-security head die in air crash

By Owolabi Tife Dec 15 (Reuters) - The governor of Nigeria's Kaduna state and a former national security adviser were among six killed when a helicopter crashed in the southerly oil-producing Bayelsa state on Saturday, the ruling political party and emergency services said. The helicopter wobbled in the sky before nose-diving into a forest in Ogbia Creek at around 3:30 p.m. (1430 GMT), a local resident who witnessed the crash told Reuters.

"By the time we got to the scene it was in flames," said Hitler Adunion, a local community leader. “We tried to put them out but it was difficult. We saw the roasted bodies of those inside," he added. The Nigerian Navy confirmed that its Agusta helicopter had crashed while carrying VIPs to Port Harcourt. The National Emergency Management Agency said it had recovered the dead bodies of six passengers on board. continued

Ghana’s democracy is exemplary – Francois Hollande

French President Francois Hollande has commended the people of Ghana for successfully voting to choose a leader, describing Ghana as an exemplary democratic country. A brief letter signed by President Hollande also congratulated President-elect John Dramani Mahama on his victory, while assuring president Mahama of continuous support from the French government to deepen democracy in Ghana. Read the letter below: The President of the Republic Paris, 13th December, 2012. Mr. President,

As I learn that the Electoral Commission announced your victory at the presidential election, it is a great pleasure for me to address to you my deepest congratulations. For the French people, Ghana represents an exemplary democratic country. I am convinced that, led by you, your country will go on reinforcing the rule of law and dialogue between all Ghanaians as well as maintaining a high level of development  continued

When The NPP Is Unhappy With EC’S Verdict

For a party or candidate to concede defeat to another in a keenly contested election is not an easy thing to do. Facts and figures must prove that really there is a win and a loss. Defeat in any contest at all is not only embarrassing, but also heartbreaking. Many commitments go into producing a successful political election. Political parties and candidates, with support from other bodies, have the onerous task of ensuring that citizens express their democratic rights freely, fairly, transparently, and peacefully. The Electoral Commission (EC) is the referee for all national elections, using laid down rules and regulations. Apart from overseeing district level elections and political parties’ primaries, social organisations and schools can also contract the services of the EC.

An election is seen more as a process than event. The success or otherwise of any electoral exercise must concern all, including political parties, security agencies, the media and other related bodies, like the National Commission on Civic Education (NCCE). As the EC organises workshops for party candidates and agents, the security agencies also map out plans on how to maintain law and order, as the media work towards responsible reportage. A series of workshops were organised for party agents across the country, where some electoral handouts were given for close study and adherence. Many parties and candidates did select smart, intelligent persons to serve as polling, collation agents and observers. Vivid narrations of happenings on that fateful day of elections can’t be told here. continued

Two Nigerians arrested for hacking into GAF mails

Two Nigerians have been arrested for allegedly attempting to divert $13,978 belonging to Ghanaian peacekeepers after they had succeded in hacking into the e-mails of the Ghana Armed Forces (GAF). The suspects, Peter Okechukwu, 32, and Emmanuel Ifedi, 31, were arrested by officials of the Criminal Investigations Department (CID) of the Ghana Police Service at a branch of the United Bank of Africa (UBA), in Accra, where they had gone to cash the money. According to the Director General of the CID, Commissioner of Police, Mr Prosper Agblor, in November, this year, the two suspects managed to enter the e-mails of Continental African Trading Limited (CATAL) and the United Nations Interim Force in Lebanon (UNIFIL) GHANBATT 76 and intercepted all electronic communications between the two parties. CATAL, an international organisation, had been supplying home appliances to Ghanaian peacekeeping troops on .

various missions at different locations in the world. Recently CATAL was contacted as usual by the GAF to supply home appliances for UNIFIL GHANBATT?76 peacekeeping troops in Lebanon. Mr Agblor said there was correspondence between CATAL?and the military through the Internet concerning the supply of the items. Somewhere along the line, he said, the e-mails between GAF and CATAL were hacked into by the two Nigerians who intercepted all mails from both ends and replied them as if they were coming from the rightful receivers of the email. Mr Agblor said the two suspects using the identity of CATAL?sent an email to the military instructing them to pay cash in the sum of $13,978 into a United Bank for Africa account number 01011651102235 as part payment for the supply of the goods. Upon receipt of the information, the GAF transfered $13,978 into the account as instructed by the two suspects continued

Ghana Christian Council Appeals for Calm

The Christian Council of Ghana has called on supporters of the main opposition New Patriotic Party (NPP) to remain calm as the party prepares to legally challenge the outcome of last Friday’s presidential vote. “The court clearly provides for procedure for settling disputes during the election, so we don’t see the point in anybody getting agitated, when the courts are clearly prepared to hear their case,” said Reverend Fred Deegbe, general secretary of the Christian Council of Ghana. He said supporters of both the ruling National Democratic

Congress (NDC) and the NPP should eschew acts or rhetoric that could create tension and possible violence. Partisans of the NPP demonstrated in Accra to protest their displeasure of the final result of the presidential vote. The protests, some eye witnesses say, sometimes turned violent. continued

Nigeria: Jonathan Wants U.S. to Help Nigeria Fight Insecurity

President Goodluck Jonathan, yesterday, made a passionate appeal to the United States government to assist Nigeria in her effort to tackle the insecurity situation caused by the Islamic group, Boko Haram. The president said, "Nigeria is facing security challenges, such as Boko Haram, policing the nation's extensive maritime borders, crude oil theft and kidnapping", and added that the USA government must "support Nigeria's efforts to find lasting solutions to these problems". Jonathan made this appeal when the Commander of the United States' Africa Command (AFRICOM) General Carter Ham, paid him a courtesy call at the Presidential Villa, as part of his activities at the National Defence College, Abuja.

"We appreciate the commitment of the United States to assist in ensuring that the world is safe and secure", the president told Ham, even as he congratulated President Barack Obama on his re-election and commended the smooth US elections. He informed Gen. Ham of his visit to Mali and the efforts by ECOWAS to resolve the conflict in that country, and noted that the situation could still be contained if the right steps were taken quickly. continued

Ghana : Police Raid Opposition Office

source

Ghana opposition to contest poll results

Presidential Candidate of the opposition New Patriotic Party (NPP), Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, has categorically stated that he will not accept the verdict of the Electoral Commission in the 2012 general elections. In a charged atmosphere at the Obra Spot near the Kwame Nkrumah Circle in Accra on Tuesday, Nana Addo told party faithfuls that the decision not to accept the EC’s declaration was taken by the party’s National Executive Council (NEC) at an emergency meeting held earlier today. According to him, no matter the time period, the NPP will contest the results of the just ended presidential elections which saw his closest contender John Dramani Mahama being declared the president-elect. Thus, the NPP has directed its lawyers to head to the Supreme Court to contest the outcome of the elections. “…we know we won this election…we are not going to retreat from the decision that we have taken,” he said. The Electoral Commissioner, Dr. Kwadwo Afari-Gyan, on Sunday, declared President John Dramani Mahama as

winner of the presidential elections, announcing that the president-elect polled over 5 million votes representing 50.70 percent of the total valid votes cast as against Nana Akufo-Addo’s 47.74 percent. But the NPP is contesting some of the figures. It insist there is evidence to show that Ghanaians voted overwhelmingly for them and that the results had been manipulated to favour the incumbent leader. The main opposition party claim over 54,000 votes were added to that of the ruling party and have made copies of the alleged fraud and distributed it to party supporters. continued

Ghana election: NPP considers challenge to John Mahama win

John Ghana's main opposition party says it is considering legal action to annul President John Mahama's victory in Friday's fiercely contested election. NPP chairman Jake Obetsebi Lamptey told the BBC it would decide on Tuesday whether there was "robust" evidence to prove the result had been manipulated. The election commission said Mr Mahama had secured 50.7% of votes, compared to NPP candidate Nana Akufo-Addo's 47.7%. Ghana is regarded as one of Africa's most stable democracies.African Union (AU)

commission chairman, Benin's President Thomas Yayi Boni, has flown to Ghana for talks with Mr Mahama and Mr Akufo-Addo… continued

Alors que le Ghana Compte les voix, l'Opposition Crie à la Fraude

Une Ghanéenne dépose son bulletin de vote à la présidentielle, lors d'un second jour inattendu de vote à Accra le samedi 8 décembre 2012. Environ 225 bureaux de vote ont rouvert samedi pour une deuxième journée impromptue après que des pannes techniques ont perturbé le premier jour du vote, ont annoncé les responsables du scrutin. Certains électeurs ont fait la queue toute la journée de vendredi et sont retournés voter le samedi. Photo: Gabriela Barnuevo / AP

Enebeli Elebuwa: Nollywood, stakeholders mourn

Veteran Actor, Enebeli Elebuwa 66, died last Wednesday after losing his over one-year battle with stroke at the Asian Institute of Medical Sciences, Faridabad Haryana, New Delhi, India. His death  indeed has elicited sorrow, grief and pain, which the industry has been plagued into in the last couple of months after it  lost other veteran actors,  Akin Ogungbe and Peter Eneh to the cold hands of death. He gave up the ghost after efforts to restore his health in Nigeria had failed. He had battled the partial stroke for more than one year. The Ukpane, Delta State born actor was one of the most experienced actors in the country, having been prominent in the industry for almost four decades. Many movie buffs still relish the role he played in soaps like Mirror In The Sun, where he featured in the first three editions after which he worked as Assistant Producer and Director.

The first movie he featured in was Dinner With The Devil produced in 1974 by Sanya Dosunmu. He thereafter featured in another rested TV series, Village Headmaster . He played prominent roles in countless number of home videos. However, after battling the protracted illness, Pa Enebeli was at the Perfect Christian Ministry, Surulere, Lagos apparently to seek spiritual solution. It was followed by claims by Pastor Fireman that  he had healed the famous actor. The claim was followed by a video posted on youtube which showed the Pastor holding Enebeli who walked dragging his feet to keep up with him as they walked across the church during a service. continued

Heavy Human Traffic At Aflao Border ...As Thousands Troop In To Vote

Large numbers of Ghanaians sojourning in Togo, Benin and Nigeria have started arriving in Aflao, en-route their hometowns to participate in the Friday December 7 General Elections. Others were said to be coming by sea to places mainly in the Greater Accra Region. Ghana border officials confirmed the arrivals to the Ghana News Agency (GNA) on Wednesday. Some of the home-comers told the GNA at the Ghana Private Road Transport Union terminal that they were arriving in good time, in case the Togolese authorities decide to close their side of the frontier, as happened in the 2008 elections, resulting in them not being able to vote.

They said the move was also to avoid harassment from both the Togolese and Ghanaian frontier officials, who in 2008 exploited their late arrivals. Some of the home-comers, mainly traders, shoe shine boys, with majority of them being fishermen and fishmongers, said they were heading for the Greater Accra, Volta, Central, Eastern and Western and Brong-Ahafo regions. continued

ASIRI META

C’est aussi cette tension qu’exploite dans une de ses scènes le film ASIRI META de yoruba movies

 

ECOWAS Poll Observers to Monitor Ghana Vote

A group of poll observers from the Economic Community of West African States (ECOWAS) is scheduled to arrive in Ghana’s capital, Accra Monday to monitor the December 7 general election. “ECOWAS is very much involved in trying to consolidate the democratic gains that we have made over the years in order to create the conducive environment for inward investment and for development, which is the core objective for ECOWAS,” said ECOWAS political director Abdel-Fatau Musah. “We are going into Ghana with a 250 strong observer mission to monitor the conduct of the election,” continued Musah. He added they will try to help resolve any challenges that might arise after the election.

The ECOWAS poll observers are scheduled to monitor the vote in all of Ghana’s 10 regions. For the past few years, Musah says, Ghana has demonstrated a shining example of democracy in Africa. “We need to build on that,” continued Musah, “and then to let Ghana and a few other countries like Sierra Leone, Cape Verde and even Nigeria to try to build a critical mass of best practices as far as electoral and democratic processes are concerned.”continued

Benin : Dictatorship and violation of press and conscience freedom

A case of Manipulation of Justice

The High Authority for Broadcasting and Communication (HAAC), the media regulatory body, on November 22, 2012 announced the suspension of two interactive programmes, Actu matin and Arbre à Palabre, both on privately-owned television station, Canal 3 Benin, upon the request of Dr. Thomas Yayi Boni, President of the Republic of Benin. The Media Foundation for West Africa (MFWA)’s correspondent reported that, the suspension comes in the wake of a complaint made by President Yayi Boni to the Chairman of the HAAC on September 19, 2012, insisting that action be taken against Canal 3 and some other media houses for “disturbing public order and presenting all the risks of weakening national cohesion …” According to the correspondent, the President was also against the presence of Lawyer Lionel Agbo, former Advisor to the Head of State, on the airwaves of Canal 3 on September 18, 2012, stating that it violates the HAAC’s statement of September 5, 2012 which cautions media organizations from acting in any manner that will endanger social peace and national cohesion…. continued

Benin: 100+ graves robbed for rituals

Cotonou - Tomb raiders have dug up more than 100 graves at a cemetery in Benin since Saturday for what authorities suspect is a black-market trade in human organs and skulls for voodoo ritual fetishes. The incident is the most serious case of grave-robbing in the West African state, the world capital of voodoo where most of the country's nine million residents practice a benign form of the official religion. Authorities in Dangbo, a village 10km from the capital Porto-Novo, began an investigation after a mason working at the cemetery said he spotted several masked men digging up the graves, from which organs and skulls were removed. continued

Benin's poverty pushes youngsters into the employ of child traffickers

Facing hardship, families in Benin are sending their children to work in sometimes brutal conditions in neighbouring Nigeria

The abuse Timothy Goudjana suffered as a teenage labourer in Nigeria still haunts him. But decades later, he sent two of his own children, at a much younger age, to a similar fate. Human trafficking is the world's fastest rising organised crime. Each year, 4 million African children – equivalent to Liberia's entire population – are traded for labour before their 15th birthday. Most come from villages like Zakpota, in central Benin, where hundreds of parents – pushed to the wall by destitution – send their children to neighbouring Nigeria. The working child, it is hoped, will bring in money, and be one less mouth to feed. "It's a last recourse, a survival strategy – parents see it as a way for children to contribute to the family," says Jean Lokenga, Unicef's chief child protection specialist in Benin. With almost half the country's population plunging below the poverty line in the past decade, parents who ranged west Africa for work in their 20s are sending sons and daughters away at half that age. In Zakpota, the flames of hardship are fanned by a brutal history. "Since ancient times people trafficking has been well organised here," Lokenga explains, referring to the vast pre-colonial Dahomey kingdom that grew rich on trafficking captives to European slave buyers.

These days, a trusted member of the community known as a "patron" – French for master – will typically place a child abroad in Nigeria or Gabon for two years after handing over about $200 in cash. Back home, their scanty wages buy sacks of rice and fertiliser, and pay off crippling debts. Saved carefully, the proceeds buy luxuries such as a bicycle or tin roof. Some children earn enough to return as patrons themselves. As his family scraped by, Goudjana buried the memories of three years in a Nigerian quarry breaking stones with a crude hammer, eating thin cassava porridge once a day. "Then one year there was nothing to eat, no way to survive," he says, sitting in the shade of his mud hut. continued

Human Waste to Biodiesel Project in Ghana

A pilot facility has gone online in Ghana to convert human waste, or fecal sludge (FS), into biodiesel. The event was celebrated on World Toilet Day where researchers at Columbia University’s Engineering School in conjunction with Ghana with Waste Enterprises, Ltd., the Kwame Nkrumah University of Science and Technology (KNUST), and the Kumasi Metropolitan Assembly, are working together to take research developed in the lab to the community. The goal is to prove out a much needed new sanitation model for people in emerging countries. “The FS to biodiesel pilot project could potentially address sustainable sanitation and introduce a new dimension into the sanitation value chain not only in Kumasi but globally, thus helping to ‘kill two birds with one stone,” said Anthony Mensah, Waste Management Director for the city of Kumasi. “The Kumasi Metropolitan Assembly is therefore delighted to be part of this novel partnership.” Entering its second year, the project is led by Kartik Chandran, an associate professor of Earth and Environmental Engineering at Columbia University’s school of engineering and applied science and Ashley Murray, Founder and CEO of Waste Enterprisers Ltd, a

Ghanaian company that is working to reinvent the economics of sanitation in the developing world. As part of this project, Chandran is developing an innovative technology to transform fecal sludge into biodiesel fuel and is working on converting a waste-processing facility into a biorefinery. “This is a very exciting project for us,” said Chandran. “We are aiming to create a next-generation urban sanitation facility that will set new standards and serve as a model around the world. With the capacity to receive and treat 10,000 liters, or 2,500 gallons—a full sanitation truck carrying concentrated fecal matter from at least 5,000 people—of fecal sludge per day, this facility reaches way beyond the lab scale.” continued

Tado : Histoire, Peuplement et Migrations

source ; voir aussi : Esquisse d’une Histoire du Royaume de Tado, par Théodore, N. L. GAYIBOR

Les Cités-royaumes Yorubas, Indépendantes et Rivales

L'espace yoruba, qui déborde sur le Bénin voisin actuel, n'a jamais connu d'unité politique. Les cités-royaumes yorubas ont coexisté ; certaines sont restées modestes non sans rayonner artistiquement (Owo), d'autres ont connu un destin politique plus glorieux, voire impérial. L'apogée d'Ife précède de quelques siècles celle d'Oyo, alors que le royaume edo-yoruba de Bénin, qui émerge au même moment qu'Ife, ne connaît pas la même éclipse.    Sans disparaître, les cités-royaumes yorubas se replient, ouvrant la voie à l'émergence de leurs rivales. S'il existe une communauté culturelle yoruba (une origine mythique partagée, un centre religieux commun à Ile-Ife, un panthéon commun mais qui valorise

différentes divinités selon l'endroit, un continuum dialectal marqué parfois par de fortes différences) caractérisée par la proximité de ses systèmes politiques (les institutions de gouvernement, le roi [oba], les conseils de chefs), il n'y a jamais eu d'unité politique de l'espace yoruba, ni de « pays yoruba », ou Yorubaland. Les productions artistiques à Ife ou à Bénin attestent autant d'un registre partagé que de fortes spécificités locales et ce, à plusieurs siècles d'intervalle.     Ces cités-royaumes apparaissent vers le IXe s.-XIIe s. Le site d'Ile-Ife est occupé dès le VIIIe-Xe s. Le royaume se développe et atteint son apogée au XIVe s., alors même que les artisans de la cité-royaume produisent les terracottas et les bronzes qui ont fait la célébrité de la ville depuis les années 1930. L'apogée de la sculpture à Ile-Ife et l'introduction de la technique du bronze au Bénin datent probablement des XIIIe-XIVe s.    Au XVe s., Ile-Ife décline alors qu'Oyo commence à étendre son emprise territoriale sur ses voisins yorubas et en direction du Niger. Le royaume est né à la fin du XIVe s. d'une migration yoruba qui colonise le site d'Old Oyo au cœur d'une zone fertile et au carrefour des routes de commerce de la savane et de la forêt. Grâce à sa cavalerie, il soumet les cités yorubas de la savane. Le royaume est à son apogée à la fin du XVIIIe s., quand il subit l'invasion peule-haoussa d'Ousmane dan Fodio qui provoque la destruction d'Old Oyo et la fuite de l'oba, contraint de refonder sa ville plus au sud au début du XIXe s.    Ces migrations forcées et ces refondations urbaines sont le lot commun de nombreuses communautés : Ibadan, Ogbomosho, Abeokuta, Ijaye sont aussi des fondations nouvelles. L'appétit de puissance des chefs de guerre d'Ibadan plongea l'espace yoruba dans les guerres entre cités pendant toute la seconde moitié du XIXe s. Ibadan y gagna de reconstituer un empire qui céda à la fin du XIXe s. devant les Britanniques et la coalition de ses ennemies, Abeokuta et Ijebu. suite

Ghana’s $600m independent power project takes-off

The 340 megawatts (MW) Kpone Independent Power Project at Kpone near Tema at the cost of $600 million, has taken off. The power plant which has a nominal capacity combines cycle gas turbine technology using GE frame 9E gas turbines, will operate on both natural gas and liquid fuel to ensure high and continuous power supply. Cenpower Generation Company Limited, a Ghanaian Company is undertaking the project, the Ministry of Energy said in a statement issued in Accra and copied to the Ghana News Agency on Friday. The Ministry described the project as a significant milestone in a journey which began in 1999, when the initial preparatory work started towards the construction of the thermal power plant at Kpone by a Ghanaian Independent Power Producer (IPP).

Rand Merchant Bank, a division of First Rand Bank Limited has been appointed as the mandated lead arranger of the debt funding for the project with support from the export credit Insurance Company of South Africa under the Department of Trade and Industry. The statement said Africa Finance Company (AFC), Infraco Limited, and Cenpower Holding Company limited (CHL) are shareholders of the project. The 76 per cent ownership by AFC and CHL makes the power plant one of the largest African Private Sector owned power project continued

Smuggling as threat to investment in rice sub-sector

A quiet agitation in the rice sub-sector of the Nigerian economy is gradually turning into an open groaning. LAYI ADELOYE writes on the concerns of stakeholders for the nation’s economy, as smuggling becomes more brazen Although Nigerians consume about 5.5 million tonnes of rice annually, the country only produces about 3.5 million tonnes, according to statistics obtained from the International Rice Centre. The shortfall is much, which has warranted unavoidable importation of the commodity over years. But dubious businessmen have continued to capitalise on the supply gap to frustrate genuine efforts aimed at boosting local production. Stakeholders believe that if the flanks through which the product is smuggled are closed, it would be a big incentive for the local farmers to produce more, and subsequently meet local demand for rice. On the other hand, the situation would bring more revenue to the coffers of the Federal Government in terms of duties paid by genuine importers, who would import to bridge the demand gap. But smuggling has remained the bane of the industry, according to recent declarations by importers, distributors, farmers and other stakeholders in the rice value chain in Nigeria.

In Nigeria, in addition to its value addition to the economy, rice business is said to be offering direct employment to not less than four million people nationwide. However, if the current situation in the sub-sector is anything to go by, these jobs face a huge threat. Investigations show that the threat is posed by smugglers, who have been capitalising on porous Nigerian borders to flood the country with rice, while genuine importers are paying as much as 50 per cent duty. The stakeholders in the rice value chain, under the aegis of Rice Millers, Importers and Distributors Association of Nigeria, recently alerted the Federal Government to the colossal losses in accruable revenue the country had been suffering as a result of the activities of rice smugglers. continued

Le Peuple Béninois a de la Mémoire !

Lisez LA FLAMME N° 307

Nigeria : Zoning And Its Perils

How a nonentity can make things worse for Nigeria

by Bolaji Akinyemi

That Nigeria was born with great and positive dreams in 1960 is accepted by all. Taking the pulse of the domestic and international opinion in 1960, there was an expectation that Nigeria was going to be a great nation because it had a large population that dwarfed the population of most of the African states, it had vast quantities of natural resources and it had an enlightened elite, that was educated and experienced. So what happened?  How did the dreams of independence become nightmares?  How did the Nigerian spring of fresh water become the Nigerian cascade of destructive floods? The answer is grounded in the failure of leadership. Is this not a contradiction in terms? On the one hand I claim that we had an enlightened elite and on the other hand, I claim a failure of leadership.

Let me explain. The phenomenal growth at the regional level especially after 1954 made Nigeria a nation of First-in-Africa projects, in terms of ring roads, stadia, multi-level cocoa houses, television and radio stations, free education, free health services etc. The Regions competed for development projects among themselves. continued

Forêt Sacrée d’Osun-Oshogbo

Brève description La dense forêt sacrée d’Osun, à la périphérie de la ville d’Oshogbo, est l’une des dernières zones de la forêt primaire qui subsiste au sud du Nigéria. Elle est considérée comme la demeure d’Osun, une des divinités du panthéon yoruba. La forêt, sillonnée par la rivière Osun, abrite des sanctuaires, des sculptures et des œuvres d’art érigés en l’honneur d’Osun et d’autres divinités yorubas. La forêt, désormais considérée par tout le peuple yoruba comme un symbole identitaire, est probablement la dernière forêt sacrée de la culture yoruba. Elle témoigne de la coutume, jadis très répandue, qui consistait à établir des lieux sacrés loin de toute habitation humaine. Brève synthèse  Il y a un siècle, les bois sacrés abondaient sur les terres des Yorubas : chaque ville avait le sien. À l’heure actuelle, la plupart sont délaissés, ou leur superficie a beaucoup diminué. Mais à 250 kilomètres de Lagos, au cœur d’Oshogbo, capitale de l’État d’Osun fondé il y a quatre siècles dans le sud-ouest du Nigéria, la plus grande forêt sacrée qui ait survécu au passage du temps, Osun-Oshogbo, est encore vénérée de nos jours. Dense, la Forêt sacrée d’Osun est l’une des dernières futaies primaires qui subsistent dans le sud du Nigéria. En son cœur sinuent les méandres de l’Osun, la rivière qui porte le nom de la divinité des cours d’eau, dont elle est la demeure spirituelle. Sous la frondaison, 40 sanctuaires, sculptures et œuvres d’art ont été érigés en l’honneur d’Osun et d’autres divinités yorubas, pour nombre d’entre eux au cours des quatre dernières décennies : on recense deux palais, cinq lieux saints et neuf lieux de culte disposés tout au long des rives de l’Osun, tous avec leurs prêtres ou prêtresses attitrés. Les nouveaux ouvrages d’art installés dans la Forêt d’Oshogbo en sont la marque distinctive : elle est la seule à abriter une forte proportion de sculptures du XXe siècle, érigées pour renforcer les liens entre les hommes et le panthéon yoruba et témoigner de la manière dont les villes yorubas ont été édifiées et se sont développées au contact des esprits de la forêt. La restauration de la Forêt par des artistes lui a conféré un regain d’importance : elle est devenue sacrée pour tous les Yorubas qui vivent au Nigéria, et un symbole de son identité pour la diaspora yoruba. La Forêt est un site religieux dynamique, où le culte est exercé au gré de célébrations quotidiennes, hebdomadaires ou mensuelles, selon le cas. En outre, chaque année, durant 12 jours de juillet et d’août, des processions festives s’y déroulent, qui renouent les liens mystiques entre la déesse et la population d’Oshogbo, assurant la préservation des traditions culturelles vivantes des Yorubas. La Forêt est aussi un herbier naturel où sont présentes plus de 400 espèces de plantes, parmi lesquelles des variétés locales, dont plus de 200 possèdent des propriétés médicinales. Critère (ii) : Le développement du mouvement du Nouvel Art sacré et l’intégration de Suzanne Wenger, artiste autrichienne, à la communauté yoruba, ont constitué un terrain fécond pour les échanges d’idées, qui ont revitalisé la Forêt sacrée d’Osun. Critère (iii) : La Forêt sacrée d’Osun donne l’aperçu le plus complet – et c’est peut-être aussi le seul qui subsiste – d’un phénomène jadis généralisé, qui était caractéristique de chaque établissement humain des Yorubas. Elle est aujourd’hui l’emblème des forêts sacrées yorubas et une illustration de l’appréhension de l’univers par ce peuple. suite

Former Ghana vice-president Mahama is dead

The founding father of Premier League side Real Tamale United, was pronounced dead at the Korle Bu Teaching Hospital in Accra. He was 66. Mahama has become the second high profile personality to have died in a spate of five months after president John Evans Attah Mills passed away on July 24. Rumuors of his death were rife in the media on Wednesday after it emerged he was on life support at the hospital for the past ten days but finally gave up the ghosts this morning.

The humble, gentle and affable Mahama was the Vice President for eight years under the erstwhile Kufuor administration. Ghana President John Dramani Mahama has declared a state of rmourning in the wake of the disaster. continued

Nigeria : Ph.D Holders As Truck Drivers – Fallout of Government’s Unseriousness?

More knocks than commendation have continued to trail the recent revelations that of the 13,00 applications received, six Ph.D, 704 Masters and over 8,460 Bachelor degree holders applied for the Graduate Executive Truck Driver of Dangote Group of Companies. According to the Chairman of Dangote Group, Aliko Dangote, most of the applicants are from reputable universities and our plan is to eventually make them self dependent. The drivers will get trip allowances on each trip along with their salaries, and will own the trucks at no interests or repayments after they must have reached 300,000km, (about 140 trips from Lagos to Kano) within two to four years. Despite these pecks attached to the job, concerned stakeholders believe that more still needs to be done by government to create employment and the enabling environment for the organised private sector to employ more people.

In his reaction, VC, Bells University of Technology, Ota, Ogun State, Professor Isaac Adeyemi, called for the need to evaluate the PhDs. “Several schools offer PhD programmes, but what is the quality of the PhD, how do they run their post-graduate programmes, in what fields and where? Assuming they obtained the PhDs from reputable institutions and in relevant areas, have they sought employment in the universities, polytechnics, colleges of education etc.” continued

Houngbedji, Yayi, Talon : le Bon, la Brute et le Truand

suite

Nobel laureate Soyinka: Nigeria 'at war' with sect

LAGOS, Nigeria (AP) — Nobel laureate Wole Soyinka on Friday dismissed calls for peace negotiations with the radical Islamist sect known as Boko Haram and said Nigerian society is at stake in what he described as a war for survival. Nigeria's northeast remains under almost daily attack by the sect, which is blamed for killing more than 740 people this year alone, according to an Associated Press count. Three police officers died in an apparent bombing carried out by the sect in Yobe state early Friday morning, officials said.

Soyinka, a 78-year-old playwright and essayist, was once marked for death by one Nigerian military ruler. He has both has feuded with and befriended others. Africa's most populous nation now has a civilian government, though the military remains a powerful behind-the-scenes force. continued

Nigeria: Again, Police Shoot Commercial Motorcyclist in Lagos

A day after policemen shot and killed a commercial motorcyclist popularly known as Okada at the Ilupeju area of Lagos State, similar incident happened Wednesday in Ketu. However, conflicting reports said it was not a commercial motorcyclist that was shot dead but a commercial bus conductor at the Tipper Garage in Ketu, along Ikorodu Road. Although, the cause was yet to be ascertained, it was gathered that the victim was allegedly shot dead by policemen attached to the Ketu Police Division.

Meanwhile, THISDAY gathered that the commercial motorcyclist who was shot on Tuesday at Ilupeju died yesterday due to loss of blood. The incident has brought the total number of commercial motorcyclists so far shot by the police in two weeks to five, thereby raising fears of a volatile protest by the riders. continued

Yes We Chant

Ghana Reduces Hunger By 87% - FAO

Ghana has reduced by 87 per cent the number of people undernourished in the country over the past two decades due to improved investment in agriculture. This is in spite of the increasing population, changing weather patterns, inadequate lending and innovations that are threatening to squeeze the cuff off the country’s agric sector. Senior Policy Officer of the Food and Agriculture Organisation, Mr James Tefft said these on the sidelines of the18th African Rural and Agricultural and Credit Association (AFRACA) General Assembly in Accra, which was under the theme “‘enhancing the agricultural value chain through innovation.’ “Agriculture should be treated as a business and investments made in the smallholder farmer through innovative financial support mechanisms and instruments”, Mr Tefft said. He called on the government to promote practical solutions that aim to promote sustainable intensification of food production systems, ensure a strong involvement of smallholder farmers and other rural poor, and preserve natural resources by minimizing post-harvest losses and waste throughout the food chain. He said higher prices of agricultural commodities provide positive incentives for increased investment in agriculture, but what is critical in the sector is a better policy response and improved governance that are needed to ensure sustainability and to address the effects of increased price volatility and of higher costs of the food basket for the poor. Finance Minister, Dr Kwabena Duffuor, agrees that the agriculture sector received less financing due to the risks involved and stressed the need for an agricultural revolution based on productivity growth to move one million out of poverty by 2015. But as government introduces a medium term investment plan for Ghana’s under-resourced agricultural sector, a new public and private sector initiatives aimed at covering debt financing, private equity and agricultural insurance could unlock some of the sector’s huge still untapped potential.

In 2010, Ghana’s real Gross Domestic Product (GDP) growth rate pegged the agricultural sector growth at 5.3 per cent up from 4.8 per cent. According to the revised figures, the crops subsector thus was less than half of the 10.2 per cent growth achieved in 2009.Conversely though, fishing, in value terms grew by 1.5 per cent in 2011, reversing a 5.7 per cent contraction suffered in the previous year. Forestry, logging and related activities rose by 10 per cent while livestock grew by 4.1 per cent in value terms. The broader plan for the agric sector is the New Food and Agriculture Sector Development Policy; known as FASDEP II, which sets out a national vision for the food and agriculture sector as a modernized agriculture culminating in a structurally transformed economy and evident in food security, employment opportunities and reduced poverty. FASDEP II sets out six broad policy objectives. These are food security and emergency preparedness; improved growth in incomes; increased competitiveness and enhanced integration into domestic and international market; sustainable management of land and environment; science and technology applied in food and agricultural development; and improved institutional co-ordination. continued