BABILOWN~Mawolè

Babilown/la Semaine 02-09/11/2013

Babilown/la Semaine : La Ministre Perdue par ses Fantasmes s’en Prend à son Chauffeur

 

La Ministre Perdue par ses Fantasmes s’en Prend à son Chauffeur

Lawrence Quayeson, le chauffeur de Victoria Hammah, la vice-ministre ghanéenne des communications limogée, a été libéré par la police après 24 heures de détention. Le chauffeur de 34 ans a été arrêté par une patrouille hier soir et détenu au poste de police de Mile 7, d’Achimota à Accra. Le Prefet de police de la Région du Grand Accra, M Freeman Tettey , a déclaré à la radio Joy News que le sieur Quayeson a été arrêté à la suite d'une plainte officielle déposée par la vice-ministre sortante pour enregistrement secret de sa conversation. La diffusion par les media de l’enregistrement secret a eu pour conséquence le limogeage de la ministre par le président, le vendredi matin. Kwakye Afreh Nuamah de Joy News, qui était au poste de police où le chauffeur a été libéré vers 5h, a déclaré que celui-ci avait l'air déçu après avoir été libéré sous caution grâce à la diligence de son père.

Le commandant du poste du poste de police du district de PK 7, DSP Peter Yembilla a dit à Joy News que Lawrence Quayeson a été libéré sans qu'aucune charge spécifique soit portée contre lui. Le chauffeur a quant à lui dit à Joy News qu'il habitait avec Mme Victoria Hammah et qu’il allait tout droit chez elle pour ramasser ses affaires et quitter la maison. Pendant ce temps, un avocat, Samson Lardi Ayenini a déclaré que l'arrestation du chauffeur de la vice-ministre limogée était illégale. Amené et Trad. par Binason Avèkes

Ghana Grabs $1bn From Brazil For Energy & Agric Projects

President John Dramani Mahama on Wednesday said Ghana would soon receive a one billion dollar loan facility from the Brazilian government to undertake projects in energy, agriculture and other development projects. He said the government, through the Social Security and National Insurance Trust, would complete all the 4,900 affordable houses started by the Kufuor Administration. “The houses, when completed, would be sold to public and civil servants all over the country to reduce the housing deficit,” he said. President Mahama said this when he cut the sod for start of work on the Republic of Ghana and Construtora OAS Housing Project at Saglemi, near Old Ningo, in the Greater Accra Region. The company is expected to build 5,000 housing units within a four-year period. Ghana Home Loans would be in-charge of the mortgage system of the housing units. President Mahama said public housing was becoming necessary on account of high advance payment demanded landlords and

landladies. He said public workers would, in the next three years, become comfortable as the government was working around the clock to build more housing units throughout the country. The President pledged to provide a leadership that would sustain Ghana’s position as the pride of the African continent in the coming years. President Mahama said the government’s failure in the STX Housing Units gave the government the opportunity to search for alternatives, hence the coming on board by the Brazilian Construtora OAS company. continued

Yayi Boni et la Chiffonnerie de la Révision

Il y a quelque chose de chiffonnant, et par cela même de rédhibitoire dans l’argument de Yayi Boni – plus précisément l’un des arguments phares – où il justifie pince sans rire la nécessité de révision de la constitution par l’exigence des partenaires techniques et financiers (PTF), en clair les pays occidentaux donateurs. Voici qu’il apparaît, que la grande majorité des Béninois ne veulent pas d’une révision de la constitution ourdie par Yayi Boni, en qui ils n’ont aucune confiance, compte tenu de son palmarès éthique, dont ils ont une vive mémoire ancrée dans une cruelle expérience. Sachant que les soi-disant PTF sont aussi des Démocraties ou des Démocrates, comment ne peuvent-ils comprendre qu’au Bénin, pays qui se veut Démocratique, c’est ce que le

peuple désire qui passe avant leur souhait, aussi bien intentionné soit-il ? Cette question, ou du moins le refus de s’en laisser éclairer ou d’y répondre clairement, constitue une aporie dans le raisonnement – pour autant que cette manière grotesque de se cacher derrière son petit doigt peut en tenir lieu– et la pédagogie politique de la révision auxquels à recours Yayi Boni, désespérément Amida Bashô

Nigéria: une Chef Service Accusée de Détournement de 17 Milliards

La Commission des crimes économiques et financiers , EFCC , a le jeudi 7 Novembre  2013 traduit une ancienne chef de service de l’Etat d'Oyo, le Mme Kudirat Iyabo Adeleke et 11 autres suspects devant la Haute Cour l'Etat d'Oyo sur des accusations d’association de malfaiteurs, de vol et d’abus de confiance criminel . Les autres suspects qui seront déférés aux côtés Mme Adeleke sont Muili Hakeem Aderemi , ancien Secrétaire exécutif de la Commission des pensions d’Oyo State ; Adedutan Johnson ; Oguntayo Banji , ancien auditeur interne, de la Régie des rentes de l’État d’Oyo , et Kareem Rasheed . D'autres sont : Muili Adedamola ; Adesina Jimoh Ayoade , anciens caissiers de la pension de l’Etat d’Oyo ; Adebiyi Olasumbo

Musendia , ancien officier d'administration, Johnson Bosede ; Iyabo Giwa , anciens caissiers, Adewale Kehinde et Olujinmi Adebayo . Les suspects sont accusés d'avoir volé la somme de 17 Milliards de FCFA (cinq milliards six cent millions de nairas soit 17.028.700.000 , rien que ça !) destinés au paiement des pensions et primes des diverses catégories d'enseignants retraités de l'État d'Oyo . amené et trad. par Binason Avèkes

Nigeria’s unspoken pedophilia epidemic

There is a tendency to assume that some social ills do not, or cannot happen in Nigeria. The broad trend of thought is that some of those ills only happen in Europe or America and that they are the products of sick minds or at worst, symptoms of mental illnesses. And because of this assumption, it is easy to close our eyes and even pretend that some very untoward things are not happening before our very eyes. Yet, we cannot deny the fact that child sexual abuse, or pedophilia is growing to epidemic proportions in Nigeria. It is easy to use tradition to disguise some of these acts, and often, the perpetrators – who are often the rich and powerful go scot-free after causing serious physical and psychological damage on the victims, who conversely are usually on lower economic and social pedestals. The damage is often life-long, but how many have paused to reflect on the impacts of child sexual abuse on the lives of the victims? Some cases may have been visible and well publicized of late, but many others go unnoticed in our society and even our homes. For those affected by this Issue, the effect is that they often feel stigmatized and therefore reluctant to bring the abuse to public attention. Child sexual abuse does not only involve body contact but also exposing the child to sexual materials or sexual situation. It is a form of abuse that many children are subjected to, but which society conveniently ignores…. [continued…]

Afrique : de l’Homo Faber à l’Homo Consumer Passif

Les Dangers d’une Mutation

Cette façon que les Africains ont d’utiliser avec frénésie des choses qui non seulement ne sont pas fabriquées sur leur continent mais qu'ils n'ont souci de fabriquer, et dont la non fabrication par eux leur semble inscrite dans le marbre, cette façon presque insouciante de traverser le monde, dans sa médiation technologique entre passivité et fatalisme, est l'une des caractéristiques sinon l'expression la plus accablante de notre malheur. Téléphones portables, ordinateurs, gadgets électroniques, voitures, médicaments, armes à feu, tous objets qui vont de la moindre aiguille à coudre aux plus grands engins véhiculés par la modernité… etc. Un homme dont le souci de fabriquer les choses qu'il utilise est inversement proportionnel à la frénésie avec laquelle il les consomme est un homme-objet, un homme perdu dans les choses, un esclave. Maintenant ces choses s'échangent contre le pétrole et les matières premières, comme hier elles s'échangeaient contre la marchandise humaine brute. Mais qui nous dit que le cycle ne recommencera pas ? Surtout lorsque l'on sait que ceux des nôtres qui nous mettent en garde contre le retour planifié de ce passé sinistre sont très vite montrés du doigt, politiquement abattus ou même assassinés par l'Occident capitaliste fossoyeur de notre indépendance, et premier profiteur de cette dépendance objectale à quoi il nous réduit ! Quelle terrible vicissitude que la nôtre ! Et dire qu’aux origines de l'histoire humaine notre continent créa et abrita les premières industries ! Et que c'est de son sein que partirent le feu et les techniques qui vont propulser le règne de l'humanité sur terre ; les premiers outils faits de main d'homme partirent de notre continent. Maintenant, ce même continent des origines et des choses est devenu l'ombre de lui-même. Rien ne s'y fabrique et cela semble nous convenir ainsi, puisque la monnaie d'échange--les matières premières dont regorge le sol et le sous-sol africains--semble toute trouvée, sinon toute imposée. Nous étions Homo faber et maintenant nous voilà devenus Homo consumer passifs et joyeux !

Pendant combien de temps cela durera-t-il ? À l'heure où la robotisation est en marche, que l'Afrique ne compte pas une nouvelle fois sur la traite négrière pour s'en sortir. Car, lorsque la dernière goutte de pétrole sera asséchée, et le dernier gramme d’or, de diamant, de fer, de cuivre, et de bauxite seront extraits des entrailles du continent noir, tout aussi noir sera son destin. Ses clients et maîtres occidentaux qui l'ont formatée dans cette posture de passivité consumériste et commerciale (un commerce soi dit en passant injuste et inégal) ne trouvant plus ni grâce ni intérêt à l’Afrique, naturellement lui tourneront le dos. Le seul aspect de la traite qui  survivra sera seulement l'aspect charnel qui, en dépit des discours racistes et peut-être en raison d’eux, a toujours suivi comme son ombre portée le ruineux commerce des Noirs avec les Blancs--de la période de l'esclavage à celle du néocolonialisme en passant par le colonialisme. Mais il s'en faudra de beaucoup que la prostitution et le commerce de la chair sauvent l'Afrique de sa déréliction inévitable.

African art star Samuel Fosso returns to boyhood home Nigeria

Fosso, a Cameroonian national, is known for taking chameleon-like photos of himself dressed as a range of figures from black African and American life -- from musicians to pop-culture icons to political leaders. Nicknamed the "Man of a Thousand Faces", his pictures have been shown in major museums across Europe, in a career that has taken him far from Nigeria, his mother's homeland. "It's very emotional for me to be here," the 51-year-old told AFP as he premiered his latest work at the fourth edition of Lagos Photo, an international photography festival. Fosso's appearance is a major coup for organisers of the annual festival, which began last week and this year brings together some of the greatest names in contemporary photography, including Britain's Martin Parr and Spain's Cristina de Middel. "When I suggested bringing Samuel Fosso, everyone told me, 'You're too late', or 'He's too well-known'," said the founder of the exhibition, Azu Nwagbogu. "Then I contacted him via Facebook and he spoke to me in Igbo. I was shocked! I didn't know about this part of his life with Nigeria." Fosso needed nearly a year of preparation to produce "The Emperor of Africa", his piece for the exhibit -- a collection of five self-portraits in which he dresses as former Chinese Communist Party chairman Mao Zedong and through which he explores the relationship between China and Africa. He also needed a production director and about 10 other people, including make-up artists, technicians and a costume designer for a day's shoot in the French capital, Paris.

This is a far cry from Fosso's first studio, in the Central African Republic, where at the age of just 13 he began photographing himself using the unused ends of the rolls of film brought in by his clients. "But it was already a major production at the time," said gallery owner Jean-Marc Patras, who has represented him exclusively since 2001. "Even in the 1970s, Samuel left nothing to chance, be it make-up, costumes or lighting." Uprooted by Biafran war Fosso has no photos from his own childhood but says he has never forgotten the traumatic images of the Biafran war, which claimed nearly one million lives between 1967 and 1970 after the southeastern region broke away and declared itself a republic. Aged barely five, Fosso lost his mother and found refuge in the forest with his grandparents, both of them from the Igbo ethnic group at the centre of the conflict. continued

La Jeunesse Ghanéenne doit Exiger la Reddition de Compte - Kufuor

L'ancien président John Agyekum Kufuor a exhorté les jeunes à demander des comptes aux dirigeants du pays. Il a déclaré que le Ghana a droit à un leadership de qualité, surtout lorsqu’il devient un phénomène banal de nos jours de se plaindre de ce qui ne va pas Le Président Kufuor a assuré que les objectifs du développement seront à portée de mains si les dirigeants sont rendus responsables de leur gestion. S'adressant à l’Amicale des Jeunes Adultes ( YAF ) à l'Eglise presbytérienne de Kanda à Accra hier, il les a exhortés à se mobiliser

pour la vérité, insistant sur le fait que c'était une vertu incarnée dans les valeurs de l'Église. « Pensez à vos rôles en tant que citoyens, je ne dis pas d’aller faire de la politique ou de rejoindre des partis politiques mais la politique est essentielle, car c'est par cela que nous voyons le leadership à l’œuvre, la reddition de comptes, et il faut être audacieux pour demander des comptes à quelqu'un que l’on a élu ». L'ancien Président de l'Union africaine (UA ) a fait remarquer en substance que « Ces jours-ci les gens se plaignent de difficultés, je dirais peut-être que nous devons blâmer nous-mêmes et non la providence ; la providence nous a donné des ressources naturelles et même des hommes de qualité, mais pas en quantité infinie, ce que nous n’avons pas souvent l’air de comprendre ». amené et trad. par Binason Avèkes

L'ONU appelle le Bénin à renforcer la protection des enfants

8 novembre 2013 – Une experte indépendante de l'ONU a exhorté vendredi les autorités béninoises à inscrire la protection des enfants parmi les priorités politiques nationales en vue de les protéger de la discrimination, de toute forme de violence, d'abus et d'exploitation, et de sanctionner lourdement les coupables. La Rapporteuse spéciale sur la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie impliquant des enfants, Najat Maalla M'jid, qui vient de conclure une mission de dix jours au Bénin, exprimé en outre sa profonde préoccupation devant la « relative tolérance sociale » envers la violence et l'exploitation des enfants et l'impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes. « Il est inadmissible que sous le prétexte de la tradition, des coutumes ou encore de la pauvreté, des enfants béninois soient violentés, abusés ou exploités », souligne Mme Maalla M'jid dans un communiqué de presse. « Le phénomène des enfants vidomégons, par exemple, traditionnellement une pratique de placement solidaire au sein de la famille a complètement été détourné à des fins lucratives. De nombreux enfants sont aujourd'hui victimes de vente ou de traite, d'exploitation économique ou sexuelle, principalement sur les marchés, dans les carrières ou les champs », a-t-elle dénoncé. Au cours de sa mission, Mme M'jid a rencontré de nombreux représentants de l'État, des autorités locales, du système des Nations Unies, de la communauté diplomatique et des associations à Cotonou, Abomey-Calavi, Porto Novo, Parakou, Comè, Lokossa et Applahoué. Elle s'est également entretenue avec des enfants victimes et des organisations de jeunes. La Rapporteuse spéciale s'est alarmée du nombre d'enfants victimes de multiples formes de violences et abus: les infanticides des enfants considérés comme « sorciers », les mutilations génitales féminines, les enlèvements à des fins de placement dans les couvents vaudous, les mariages forcés, les châtiments corporels et les viols. « Bien que l'ampleur réelle de ces phénomènes reste difficile à évaluer du fait de l'insuffisance des signalements et des règlements à l'amiable, tous les acteurs rencontrés déplorent le nombre alarmant de violences et d'exploitation économique et/ou sexuelle dont les filles sont particulièrement victimes », souligne Mme Maalla M'jid. La Rapporteuse spéciale exprimé aussi sa vive préoccupation devant les violences sexuelles subies par les filles dans les écoles et la multiplication des grossesses précoces. « Il est impensable qu'à l'école, censée être un environnement éducatif et protecteur, des filles puissent être abusées impunément », s'est indignée l'experte. Si le Bénin dispose de nombreuses lois relatives à la protection de l'enfance, leur mise en œuvre laisse à désirer, en raison notamment des difficultés rencontrées par les enfants pour accéder à des mécanismes de recours garantissant leur protection et leur sécurité, mais aussi à cause de la corruption et de l'impunité. Les arrangements à l'amiable qui ont souvent lieu à l'échelle communautaire se font au détriment de l'intérêt de l'enfant, dont la voix reste négligée. De nombreux mécanismes de protection et actions ont été mis en place aux niveaux central et local, mais la plupart sont dysfonctionnels ou insuffisants, notamment en raison du manque de ressources. En dépit de l'engagement pris par certains acteurs, les actions lancées dans le domaine de la protection de l'enfance restent éparses, non coordonnées et non pérennes, car leur efficacité est suspendue au soutien des partenaires. La Rapporteuse spéciale souligne donc la nécessité de concevoir une réelle stratégie intégrée de protection de l'enfance, déclinée en dispositifs locaux aisément accessibles par tous les enfants et dotée de ressources humaines et financières adéquates. Elle encourage enfin la communauté internationale à …. lire la suite

Pollution detector designed to protect heritage sites

A simple detector could help conservators at World Heritage sites in the developing world understand and protect against atmospheric pollutants that can damage valuable artefacts. The pollutant-measuring device has been prototyped by Henoc Agbota, an engineer at University College London, United Kingdom, and presented last week (30 October) at a conference marking the end of a five-year funding programme for heritage science run from the university. Agbota’s work was prompted by last year's decision by UNESCO (the UN Educational, Scientific and Cultural Organization) that its World Heritage Committee would begin asking their certified sites to provide yearly figures for atmospheric pollutant levels. In response, Agbota surveyed 25 correct developing world sites and found that few had the capacity to do this. At the Royal Palaces of Abomey, the historical seat of the rulers of the Kingdom of Dahomey in modern-day Benin, conservators care for artefacts such as stone bas-reliefs, wooden thrones and metal weapons. Urbain Hadonou, one of the conservators, tells SciDev.Net that he runs a project called museum school through which local cultural researchers come to study the artefacts. But such projects could be at risk unless artefacts are protected from harmful pollution.

Almost three-quarters of the respondents to Agbota’s survey reported observing damage to objects that they attributed to pollution. This took the form of particle deposits, corrosion and the formation of ‘black crusts’ on artefacts. Agbota hopes his device will help to avoid this damage. His instrument consists of a series of so called piezoelectric quartz crystals — which generate electric currents as they expand or contact by minute amounts — coated with varying thicknesses of copper, iron, nickel or tin. As pollutants absorb to these metallic surfaces, they change the crystals’ mass, altering the electrical output and allowing pollution levels to be calculated.  continued

Ghana : une Ministre Limogée sur la Base de ses Fantasmes

Du Ghana au Bénin, ou de l’État de Droit à l’Homme-État

Voici une histoire qui, si elle était arrivée au Bénin, n’aurait pas amassé mousse. C’est l’histoire d’une Ministre qui avait des fantasmes d’Ali baba, et qui a été piégée. Rien que des fantasmes mais pas des faits avérés, mais mal lui en a pris. Alors qu’au Bénin, même avec des faits de corruption avérés, Monsieur Yayi fait la sourde oreille, privilégiant ses intérêts régionalistes à la justice nationale ou au bon fonctionnement d’un Etat de Droit. Tout le monde a encore en mémoire le forfait immonde des fraudes au concours du Ministère des Finances où la Ministre du Travail, Mme Kora Zaki, était impliquée. Mais le Ghana n’est pas le Bénin, et pour cause ! La vice ministre ghanéenne de la communication Victoria Hammah a été limogée après qu’un enregistrement de ses propos présumés laissait entendre qu'elle resterait en politique jusqu'à ce qu'elle se fasse une fortune de 1 million de dollars ( 600.000 €) . « Si vous avez de l'argent, aurait-elle dit, alors vous pouvez contrôler les gens ». L’enregistrement révélant ces propos présumés de la ministre a été largement diffusé. Mme Hammah, qui a joué un rôle clé dans l'élection du Président John Mahama l’année dernière, n'a pas encore fait de commentaire ni sur l’enregistrement encore moins sur son limogeage. En Août, la jeune femme bombardée ministre a reconnu qu'il y avait beaucoup de pression sur elle pour voler de l'argent public parce que les gens pensaient qu’en tant que ministre, elle était riche. Elle avait décrit de telles exigences comme « odieuses », rapporte le site de nouvelles Ghanaweb . «  Les politiciens corrompus sont le reflet d’une société corrompue ! » aurait-elle alors déclaré. Mme Hammah avait attiré l’attention des média lors d’un discours où, bafouillant à plusieurs reprises, elle a fini par s’excuser qu’on ne lui avait pas donné le bon texte. Sur la bande incriminée, qui n'a pas été vérifiée de manière indépendante, elle aurait dit: « Je ne vais pas quitter la politique jusqu'à ce que j'aie un million de dollars ». Elle y critiquait également une autre vice-ministre, la traitant d’« insensée, de laide, et d’ égoïste " .

Le Ministre de l'Information Mahama Ayariga n'a donné aucune raison pour le limogeage de Mme Hammah dans sa brève annonce. Mais ce limogeage intervient 24 heures après que la bande a contaminé les médias sociaux et a été jouée sur une station de radio locale. Le chauffeur de Mme Hammah a été interrogé par la police, sur une plainte de la vice-ministre faisant état de la violation de son droit à la vie privée. Le Porte-parole de la police Freeman Tetttey a déclaré à la BBC que la police enquêtait pour établir si une infraction avait été commise. Cette histoire est assez emblématique de la différence entre le Ghana et le Bénin. Au Ghana, les Ministres sont sanctionnés sur la seule base de leurs fantasmes de corruption ; au Bénin, même les faits avérés de fraudes ou de corruption laissent notre chef d’état parfaitement de marbre, stoïque et méprisant à l’endroit du peuple, et de la société civile qui demandent justice, et en appellent au bon fonctionnement de l’état de droit. Dans un cas, il s’agit d’un état dont les dirigeants s’efforcent de lui faire mériter le nom d’état de droit, même imparfaitement, et dans l’autre cas, l’état est un homme, lui seul et son bon vouloir… Binason Avèkes

Nigeria oil firms 'deflect blame for spills', says Amnesty

Amnesty International has accused major oil companies, including Shell, of failing to report the true picture of oil spills in Nigeria. Amnesty says oil companies often blame oil spills on sabotage in order to get out of paying compensation when in fact corroded pipes are the cause. The report says the process of cleaning up the oil spills is completely discredited. Shell said it "firmly rejects unsubstantiated assertions". It highlighted the issue of theft of crude oil, which it said "remains the main cause of oil pollution in the Delta". Oil spills are having an appalling environmental impact on the Niger Delta and they are happening at an alarming rate, says the BBC's Will Ross in Lagos 'Deflecting attention' In its report, Amnesty identifies a "staggering" 474 spills in 2012 in one area alone, operated by the Nigerian Agip Oil Company - a subsidiary of Italian firm ENI. Agip's head of operations in Nigeria, Ciro Pagano, told the BBC's Newsday programme that all the spills were recorded so there was little room for dispute. He also said that Eni paid all compensation due to local communities, according to Nigerian law. Working with a local human rights group, Amnesty studied the oil spill investigation process in Nigeria over six months. It claims there is "no legitimate basis" for the oil companies' claims that the vast majority of spills are caused by sabotage and theft.

Members of the local community together with oil company staff and government officials are supposed to investigate oil spills, but Amnesty calls this Joint Investigation Visit (JIV) process "wholly unreliable" because, it says, the companies themselves are the primary investigators and the process lacks transparency. It says this means that both the causes and severity of oil spills may therefore be misrecorded, sometimes meaning affected communities miss out on compensation. "Sabotage and theft of oil are serious problems in the Niger Delta," the report acknowledges. "However, international oil companies are overstating the case in an effort to deflect attention away from the many oil spills that are due to corrosion and equipment failure. Moreover, securing oil infrastructure against such acts is - to a substantial extent - the responsibility of the operator." It says the majority of the report's findings relate to Shell as the primary operator in the Niger Delta - though it acknowledges improvements to Shell's JIV process since 2011…. continued

Green groups worried about whale deaths along Ghana coast

Decomposed whale carcasses have been washing up on beaches in Ghana’s oil-producing west, raising the ire of environmental groups worried the country’s growing petroleum industry may be killing marine life. A total of 20 dead whales have been discovered along Ghana’s coastline in the last four years, including at least eight since September. What killed the marine mammals remains a mystery. But environmental groups say they are concerned, given the proximity of the discoveries to the country’s new offshore petroleum industry. “The fears are rising as to what is killing the … whales,” said Kyei Kwadwo Yamoah, program co-ordinator for Friends of the Nation, an environmental group that tracks the deaths. People living along the coast “want to know so they can rest assured if it would have impact on them or if it wouldn’t”, he added. Last week, the 20th whale carcass found since 2009 washed up on a remote beach in Western Region, where Ghana gets most of its oil, Yamoah said. Oil production did not start until 2010 but Yamoah said exploration intensified the year before. Friends of the Nation and other environmental groups raised the alarm in September, when five decomposed whales were discovered in Western Region and near the capital Accra in the space of a week. In October, two more bodies were found in Western Region. Ghana produces about 115,000 barrels per day, mostly from the Jubilee field off the coast of Western Region’s Cape Three Points, where the latest dead whale was found. The west African nation has been trying to avoid the mismanagement and pollution that has plagued other regional oil giants like Nigeria, where billions of oil dollars have been lost through corruption and spills happen frequently. Ghana’s government, which has downplayed the whale deaths, is counting on the riches from oil production

to build up the country’s infrastructure and improve the economy. It could do without any environmental scandal. The Anglo-Irish company Tullow — the Jubilee field’s main operator — declined to comment on the whale deaths and referred questions to Ghana’s Environmental Protection Agency (EPA). At the EPA, spokeswoman Angelina Mensah said an investigation into the deaths was under way but did not respond to additional questions sent via email. The EPA said after the discovery of the five dead whales last year that the situation was “of much concern” but it was not unprecedented. “The incidence of whales being washed ashore is a global occurrence and not limited to Ghana,” the statement said, adding that whales die frequently worldwide. Nevertheless, collisions with ships, water pollution and seismic activity from oil drilling can kill or disorient whales, said the head of the International Fund for Animal Welfare’s whale program, Patrick Ramage. Last September, a scientific review panel determined that a 2008 mass beaching of whales in Madagascar was caused by the use of sonar by vessels exploring for oil. But that was not necessarily occurring off the coast of Ghana continued

Nigeria's Boko Haram could be war criminals

GENEVA: Nigeria's Boko Haram Islamists could be classed as war criminals, the United Nations human rights office said Tuesday, as it condemned a bloody attack on a wedding convoy. "Members of Boko Haram and other groups and entities, if judged to have committed widespread or systematic attacks against a civilian population ... (could be) guilty of crimes against humanity," said Cecile Pouilly, spokeswoman for the UN High Commissioner for Human Rights. The Islamist insurgents have killed dozens of people over recent days in restive northeast Nigeria, first storming a town on motorbikes and pick-up trucks and then carrying out highway ambushes. Boko Haram gunmen were blamed for Saturday's slaying of more than 30 people, including the groom, when a wedding convoy was halted on a road near the border with Cameroon. Pouilly called the wedding convoy "atrocious" and condemned Boko Haram's campaign of "cowardly attacks" against civilians, politicians, members of government institutions, foreigners and the security forces. In May, Nigerian President Goodluck Jonathan declared a state of emergency across the northeast and launched an offensive aimed at crushing at the Islamists' four-year uprising.

The conflict has claimed thousands of lives since 2009 in Africa's most populous country and top oil producer. Besides condemning the Islamists' bloody campaign, human rights groups have also slammed government troops for killing civilians and for other violations in the battle zone. "We are also following up closely with the Nigerian authorities allegations of abuses and human rights violations which may have been committed by security forces when conducting operations," said Pouilly. She noted that the Nigerian military was in the process of finalising a report on people detained in connection with the insurgency, and urged the government to disclose its findings. continued

Bénin : la FAO au Secours des Localités Sinistrées du Nord

5 Novembre 2013 - Les Nations Unies ont lancé aujourd'hui un programme d'intervention d'urgence pour soutenir les agriculteurs dans le nord du Bénin qui ont tout perdu -- cultures, élevage et pêche -- lorsque la région a été frappée par des inondations en Août. «Il s'agit d' une aide d'urgence avec une vision à long terme, en ce qu'elle comporte la sensibilisation et la formation des membres de la communauté et des autorités locales à résister à ce genre de sinistre », a déclaré le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, qui était au Bénin pour lancer le programme. « Cela peut aider à façonner une nouvelle approche tournée vers l'avenir au-delà du court terme des urgences immédiates » a insisté le Directeur de la FAO. L'agriculture représente 70 pour cent de l'emploi au Bénin. Au nord, les familles sont encore plus tributaires de l'agriculture et moins aptes à faire face aux échecs répétés. La plupart des villageois qui ont été touchés par les dernières inondations de cette année se remettaient à peine des séquelles des inondations en 2012. Le gouvernement estime que les pertes en récoltes seules sont estimées à quelques 20 millions de dollars. En raison de l'ampleur de la destruction, le gouvernement a presque épuisé ses ressources en aide aux victimes pour nourriture, abris et transferts en espèces, et est à court de moyen financier pour aider à relancer le secteur agricole. Le programme d'urgence sera lancé immédiatement pour venir en aide à quelques 7.500 ménages les plus touchées par les inondations, en fournissant des semences de qualité pour le riz, les légumes de contre-saison et le maïs, des outils agricoles, des engrais, de la formation à la production de semences et leur conservation, et de l'infrastructure de stockage pour réduire les pertes de production . Les agriculteurs seront également formés dans les technologies

modernes et les meilleures pratiques, telles que les micro-dosage d'engrais, en vue d'augmenter la production, réduire les coûts et protéger l'environnement. Dimanche dernier, M. da Silva a participé à une cérémonie en vue d'activer immédiatement l'aide d'urgence dans les villages du nord de Malanville et Karimama, les localités les plus touchées par les inondations où la quasi-totalité de la production agricole a été anéantie, et les agriculteurs se sont retrouvés sans cultures et sans semences. La FAO a déclaré qu'une partie du financement d'urgence ira à la réhabilitation des activités commerciales de 1.300 jeunes qui avaient commencé à cultiver dans le cadre d'un programme national visant à créer des emplois en milieu rural et l'opportunité économique. Les ateliers d’adaptation du programme feront également bénéficier leurs services à la collectivité locale par la sensibilisation aux bonnes pratiques agricoles, la réduction des risques de catastrophe, l'adaptation au changement climatique et la gestion des ressources naturelles. amené et trad. Binason Avèkes

Quand serons-nous libres ? C'est déjà trop nous demander !

Quand serons-nous libres ? Lorsque nous ne parlons pas notre propre langue et n’écrivons pas dans notre propre langue ? Quand serons-nous libres ? Lorsque que le bon chef de l'État pour notre pays est celui qui obéit servilement au diktat des blancs, à commencer par celui des dirigeants de l'ancienne puissance coloniale… Quand serons-nous libres ? Alors que, dans notre système soi-disant démocratique, même l'opposition est obligée de s'abriter sous l'aile des O.N.G. ou des milieux d'influence des puissances coloniales… Quand serons-nous libres ? Lorsque ceux qui se disent journalistes chez nous n'ont le choix que de se vendre au pouvoir en place lui-même vendu aux blancs, ou de se vendre directement aux blancs en leur léchant le cul pour se protéger des foudres locales ou se faire moyennant salaire les relais de l'influence néocoloniale… Quand serons-nous libres ? Lorsque dans leur posture de parleurs ou de discoureurs, nos hommes politiques, nos communicateurs, à leur corps défendant, adressent potentiellement leurs discours et leurs paroles aux blancs pour les laisser savourer leur rhétorique simiesque avant de les adresser à leurs congénères… Quand serons-nous libres ? Lorsque nos meilleurs écrivains n'ambitionnent rien tant que d'écrire pour les blancs, leurs éditeurs, leurs jurys et leurs publics… Quand serons-nous libres ? Lorsque nous ne voyons pas le rapport de cause à effet entre tous ces travers de dépendance et notre condition de race singulièrement dépendante… La liberté étant avant tout mentale ; au vu des renoncements et concessions symboliques qui régissent notre être-là parodique ; au vu de l’inconscience abracadabrante et bestiale avec laquelle nous assumons notre condition sans demander notre reste : « Quand serons-nous véritablement libres » ? N’est-ce déjà pas trop nous demander ? Berlioz Ahandessi

Nigeria's Outrageous Vehicles Importation Bill

editorial Recently, the director-general, National Automotive Council, Alhaji Aminu Jalal, said that last year, the country spent about N1.2trillion on the importation of various brands of vehicles. These vehicles ranged from fairly used cars, otherwise known as Tokunbo, to brand new cars. Jalal added that this is exclusive of the amount spent on tractors and military vehicles imported during the year under review. The breakdown shows that N550bn worth of vehicles, N500bn spare parts and N150bn worth of tyres were brought into the country, by the three tiers of government, private corporate organisations, as well as individuals. This is unacceptable in any market-driven economy. A nation desirous of freeing itself from dependency would have insisted on the manufacturers siting their companies here. A few years ago, assembly plants in the country were doing well and employing thousands of artisans, engineers and administrators. Curiously, the NAC helmsman made these revelations at the corporate headquarters of Peugeot Automobile of Nigeria in Kaduna. Nigerians' penchant for jettisoning home-made products is becoming legendary. Regrettably, this fad has had adverse effects on industrialisation. It is a notorious fact that PAN at the height of its glory in the 1980s had 4,000 permanent workers, several casual workers and many under indirect employment. It produced no fewer than 90,000 cars annually. Today it is a shadow of itself, producing only a miserly 3,000 cars a year, with a staff strength of only 250. Over the years, this lack of protectionism has stifled the economy. There has been no clear policy to halt this drift and the automobile sector, like most other promising sectors of our national life, has witnessed a free fall. Most government officials are guilty of this shallow preference for foreign-made goods and vehicles. Our finance ministers and the Customs top echelons often boast about the high revenue generated from imported cars. It is said to have raked in over N300bn in 2012.

Last year, the National Assembly alone paid richly for imported cars. The 109 senators got at least a Toyota Prado jeep each and the 360 representatives were bought Toyota Camry model cars. All Supreme Court justices are driven about in foreign-made Mercedes Benz cars, while recent events have shown that it seems some ministers are addicted to foreign-made armoured, luxury cars of different makes. We need no soothsayers to tell us that this year, the country's vehicles import bill will surpass last year's. This trend is not good for our country and it will not help the economy to grow or recover either. The country needs a policy to encourage automobile companies to locate at least their assembly plants in Nigeria. If pursued, this will enhance industrialisation, create healthy competition, improve production standards of vehicles at globally competitive prices and boost technology transfer in the transport sector, as well as the nation's local content and employment continued

Guerre et Paix Médiatiques en Occident : le cas Syrien

Juste avant l'offensive diplomatique initiée par la Russie qui a conduit à la résolution sur la destruction des stocks d'armes chimiques de la Syrie sous l'égide des Nations unies, à travers les médias occidentaux, on sentait comment les deux parties syriennes en conflit étaient rivées l'une contre l'autre et se guerroyaient sans merci. Et le compte rendu des médias brillait par son caractère manichéen qui faisait apparaître d’un côté le pouvoir syrien comme monstrueux et barbare, massacreur de son propre peuple ; et de l'autre côté ceux qu'on étiquette de “rebelles” étaient dépeints en héros de la liberté. Mais depuis que le processus de démantèlement du stock d'armes chimiques du régime syrien a été enclenché, on n’entend plus, du

moins dans les médias occidentaux naguère si polarisés sur le sujet, on n’entend plus, disons-nous, les bruits de la guerre syrienne. Le conflit est entré dans une curieuse léthargie médiatique. C'est à peine s'il ne laisse imaginer la survivance sinon l'existence de parties opposées. Comme si la pomme de discorde de la guerre civile était le stock d'armes chimiques du gouvernement syrien. À qui profite donc la destruction du stock d'armes chimiques du régime syrien : aux occidentaux, ou aux « rebelles » syriens ? Amida Bashô

La Poétique de ASSA CICA dans « TINMANSALÉ »

Histoire en Bref : Ojukwu & Gowon, Rencontre au Ghana

Pascal Irenée Koupaki, Monsieur “Conscience Tranquille”

Le Seigneur Adjahoui au Sommet de sa Poésie Incantatoire

DIDEROT ET LA COLONISATION (2) : Discours aux Hottentots

Dixit : Denis Diderot, Eloge du Commerce

La nouvelle société  universelle existe pour l’intérêt commun et par l’intérêt réciproque de tous les hommes qui la composent. De leur communication, il doit résulter une augmentation de félicité. Le commerce est l’exercice de cette précieuse liberté, à laquelle la nature a appelé tous les hommes, a attaché leur bonheur et leurs vertus. Disons plus ; nous ne les voyons libres que dans le commerce ; ils ne le deviennent que par les lois qui favorisent réellement le commerce : et ce qu’il y a d’heureux en cela, c’est qu’en même temps qu’il est el produit de la liberté, il sert à le maintenir »… Dixit Denis Diderot

Soutien au Peuple Sahraoui : le Bénin Abritera le Comité en 2014

« Déclaration d’Abuja » de la conférence africaine de solidarité et de soutien à la lutte du peuple sahraoui Création du comité africain

Un comité africain de coordination de la solidarité de la société civile du continent avec le Sahara occidental a été créé, mercredi à Abuja (Nigeria), à l’issue des travaux de la Conférence africaine de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui. Ce “Task Force” regroupe un noyau de six pays, à savoir l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Bénin, le Cameroun, le Kenya, le Nigeria, a-t-on indiqué dans la “Déclaration d’Abuja”. Selon cette déclaration, le secrétariat du Comité siégera au Nigeria qui en assurera la présidence jusqu’à la prochaine édition de cette conférence qui aura lieu en 2014 au Bénin, pays membre représentant l’Afrique de l’Ouest au “Task Force”. “Le Task Force est responsable de la coordination des activités du Mouvement africain de solidarité avec l’indépendance du Sahara occidental”, a-t-on encore précisé, indiquant que parmi les objectifs de ce mouvement, lancé par la même occasion, il s’agit de promouvoir la cause des Sahraouis pour l’indépendance en collaborant avec tous les mouvements de solidarité en Europe, en Amérique (nord et sud) et en Australie. Le Comité tiendra sa première réunion en marge des travaux de la quatrième Conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance, cas du Sahara occidental, prévue à Alger les 14 et 15 décembre 2013, a déclaré à la tribune de cette conférence le président du Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui (Cnasps), Mahrez Lamari. De plus, la “Déclaration d’Abuja” a lancé un appel pressant à l’Union africaine (UA) pour “imposer des sanctions économiques, militaires et diplomatiques contre le Maroc, à l’exemple de celles prises contre le système d’apartheid en Afrique du Sud”.

Les participants à la rencontre d’Abuja demandent “en urgence” au Conseil de sécurité de l’ONU d’élargir le mandat de la Minurso pour la surveillance et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental occupé par le Maroc. Ils lui demandent également d’assurer l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui tel que prévu dans les différentes résolutions des Nations unies. Par ailleurs, les participants au rendez-vous africain d’Abuja ont condamné la position de la France dans la question sahraouie, affirmant que ce pays “fait obstruction à la résolution pacifique de la décolonisation du Sahara occidental”. Ils condamnent “fermement” la répression “systématique” et les violations des droits de l’homme et les crimes humanitaires commis par les autorités d’occupation marocaines contre le peuple sahraoui. source1/source2

Nigeria: Govt Spends N634 Billion On Kerosene Subsidy

The federal government has been accused of spending N634 billion, the equivalent of one-third of the country's capital budget, to fund deep seated corruption in the downstream sector in the name of paying for kerosene subsidy for the past three years. Speaking in Lagos Thursday at a seminar organised by the Lagos Chamber of Commerce and Industry (LCCI), the Chairman of the House of Representatives Committee on Petroleum (Downstream), Hon. Dakuku Peterside, criticised the federal government and the Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) for the scam in the kerosene subsidy. "We are all businessmen who want to outsmart each other but in a case where NNPC is the sole importer of kerosene, and yet the masses are paying for it, I don't know how many of us here go to the gas station to get kerosene to buy at N50. The implication of this is that the 11 million litres we import daily develop wings and fly out of our country," he explained. He stated that in 2010 Nigeria spent N110,068,533,988 just to subsidise imported kerosene. Peterside said in 2011, a whooping N324,089,961,319 was spent on kerosene subsidy, stressing that in the same year, corruption was democratised in the downstream sector. "Some investigations also showed that the downstream sector is entrenched in deep corruption in Nigeria. That year we spent N324,089,961,319 on kerosene subsidy. In 2012, although we are yet to reconcile this, we spent N200,000 billion subsidising kerosene.

"And so in three years, we have spent N634 billion subsidising kerosene which is one-third of what we spend in a year on the capital budget," he said. "No country that spends most of its funds on consumption will grow. And so that explains why Nigeria is not moving forward. How can we move forward when most of our funds are spent servicing corruption?" he asked. "We complain that the roads are not working. Somebody will say we should pray to cast away demons and that demons are the ones affecting our roads. No demon is affecting out roads; we are the ones with the problems on our roads. "We cry about roads; we cry about one problem or the other, but if we have our way, we will buy more bulletproof cars than what we have now. That is the truth," Peterside said. He described the downstream sector as the "mother of corruption and fraud," adding that the sector is the beginning and end of corruption. continued

Livre à Vous : DIDEROT ET LA COLONISATION

À PROPOS DU « SUPPLÉMENT AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE » par  Michel Brix

ISIBOR, Richesse Bininoise… Misère Béninoise

Ghana arrests Chinese over 'illegal mining'

Accra - Ghana has arrested 46 more foreigners suspected of illegal gold mining in the last week, including 43 Chinese, two Indians and an American, an immigration official told AFP Thursday. The latest raid in the crackdown on illicit gold mining in the central region, which included gunfire but no injuries, raises the number of those arrested to more than 600 since June, mostly people from China. More than 4 500 Chinese nationals, including those arrested, have left the west African nation since the authorities began enforcing a law that bars foreign nationals from engaging in small-scale mining. Many left voluntarily after the crackdown was launched. Regarding the latest arrests, it "seems that all these people were engaged in small scale mining", said Francis Palmdeti, spokesperson for the Ghana Immigration Service. Palmdeti, who provided the citizenship breakdown of those detained in the last seven days, said the American involved was of "Indian origin," and that this was the first US national arrested in the crackdown. The US embassy in Accra was not immediately available to comment.

Ghana is the continent's second-largest gold producer after South Africa. Chinese nationals, but also Africans, Russians and others had flocked to the country's central region in search of the precious mineral. President John Dramani Mahama in June sent a taskforce to the area made up of immigration officials, police and military to clear out the unauthorised foreign miners. In recent weeks, the foreigners who have stayed have taken to staying in guesthouses or hiding in the countryside, only travelling to their work sites at night, said Palmdeti. continued

Nigeria: BMW cars- O-Iweala Granted N10 Million Waiver

More revelations emerged yesterday during the resumed investigation of the House of Representatives into the Nigeria Civil Aviation Authority (NCAA)'s alleged purchase of two BMW cars for the minister of aviation, Princess Stella Oduah, as the Nigeria Customs Service (NCS) disclosed that the Federal Ministry of Finance directed that a waiver of N10.1 million be granted in the importation of the cars. This is just as the minister of aviation again failed to honour the invitation of the committee. The committee had last week adjourned the hearing to enable Oduah return from Israel and appear before the committee. However, she was absent from the meeting and a correspondence signed by the permanent secretary of the minister of the ministry of aviation, George Ossi and sent to the committee by NCAA stated that she was in transit at the time she was expected to appear yesterday, but would be available at 2.00 pm today. But the Committee on Aviation chairperson, Hon Nkiruka Onyejiocha, insisted that she appear unfailingly at 10.00 am today, stating that her failure to do so would be assumed an indication that she does not want to attend the hearing. "Tomorrow's date is sacrosanct, please communicate that to her," Onyejiocha said, after explaining that it was in the spirit of fair hearing that the lawmakers had shifted the dates to enable her state her case before the committee. Mr Manasseh Daniel Jatau, a deputy comptroller of modernisation, research and economic relations in the service, who represented the comptroller general of NCS, Abdullahi Dikko, who is in the

Netherlands on official assignment, said the point of entry of the cars was Tin Can Port in Lagos. He said that no import duty was collected from the owner of the goods, Coscharis Motors, as a one-year duty waiver for 300 cars was granted in the name of the company, for importation of cars for the 18th National Sports Festival, EKO 2012 Games in Lagos. Jatau said the exemption on the two BMW cars along with 298 others, was at the expense of the Lagos State Government, who would have been the beneficiaries of the payment of N772.132m for the 300 cars and N10.1m for the two BMW cars. Documents presented to the committee by the NCS showed that the Import Duty, VAT, ETLS, CISS and Port Charges Waiver Certificate was issued by the ministry of finance on November 20, 2012, and was signed by the director of revenue, Mrs Rose Ngozi Maranzu, on behalf of the minister of finance. continued

Mumo Kome ensemble makes Ghana proud

Mumo Kome led by Nii Addo Kpakpo an exciting, amazing and dance ensemble presents a high classic and energy performance featuring drumming, dance, percussion and soaring vocal harmonies. The group will be touring USA, Canada, Australia and Europe this year to promote their STUDY TOUR which will be held in Ghana - West Africa in June 2014. Mumo Kome has made a significant impact during their tours since 2007, surprising and delighting audience with their compassionate performances and motivating workshops. Mumo Kome`s previous tours include America (USA) featuring Kusun Ensemble, Israel featuring Nokoba Dance Company and Sweden. “We have taken part in festivals like Vallinby Festivals, Rinkiby Festivals, Nevada Festivals and more” leader Nii Addo told Flex newspaper. Mumo Kome excels at teaching percussion, dance and singing through their various workshops in their communities, at festivals, schools and intensive learning camps. “Private tuition classes are tailor made to the individual requirement of our students and are

suitable for all levels of experience from the amateur enthusiast to the professional. Mumo Kome also supports Cultural Heritage Foundation, an NGO 10% percent of the money they get at shows and workshops to keep the foundation running”. “Mumo Kome means One Spirit in the local language of our home town of Accra and the vibration of this name becomes clear as you experience us in action-joving and celebrating the life of togetherness with about twenty drums played with hands, stick and feet” he noted. M … continued