Juste avant l'offensive diplomatique initiée par la Russie qui a conduit à la résolution sur la destruction des stocks d'armes chimiques de la Syrie sous l'égide des Nations unies, à travers les médias occidentaux, on sentait comment les deux parties syriennes en conflit étaient rivées l'une contre l'autre et se guerroyaient sans merci. Et le compte rendu des médias brillait par son caractère manichéen qui faisait apparaître d’un côté le pouvoir syrien comme monstrueux et barbare, massacreur de son propre peuple ; et de l'autre côté ceux qu'on étiquette de “rebelles” étaient dépeints en héros de la liberté. Mais depuis que le processus de démantèlement du stock d'armes chimiques du régime syrien a été enclenché, on n’entend plus, du
|
|
moins dans les médias occidentaux naguère si polarisés sur le sujet, on n’entend plus, disons-nous, les bruits de la guerre syrienne. Le conflit est entré dans une curieuse léthargie médiatique. C'est à peine s'il ne laisse imaginer la survivance sinon l'existence de parties opposées. Comme si la pomme de discorde de la guerre civile était le stock d'armes chimiques du gouvernement syrien. À qui profite donc la destruction du stock d'armes chimiques du régime syrien : aux occidentaux, ou aux « rebelles » syriens ?
Amida Bashô
|
Commentaires