Il y a quelque chose de chiffonnant, et par cela même de rédhibitoire dans l’argument de Yayi Boni – plus précisément l’un des arguments phares – où il justifie pince sans rire la nécessité de révision de la constitution par l’exigence des partenaires techniques et financiers (PTF), en clair les pays occidentaux donateurs.
Voici qu’il apparaît, que la grande majorité des Béninois ne veulent pas d’une révision de la constitution ourdie par Yayi Boni, en qui ils n’ont aucune confiance, compte tenu de son palmarès éthique, dont ils ont une vive mémoire ancrée dans une cruelle expérience. Sachant que les soi-disant PTF sont aussi des Démocraties ou des Démocrates, comment ne peuvent-ils comprendre qu’au Bénin, pays qui se veut Démocratique, c’est ce que le
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peuple désire qui passe avant leur souhait, aussi bien intentionné soit-il ?
Cette question, ou du moins le refus de s’en laisser éclairer ou d’y répondre clairement, constitue une aporie dans le raisonnement – pour autant que cette manière grotesque de se cacher derrière son petit doigt peut en tenir lieu– et la pédagogie politique de la révision auxquels à recours Yayi Boni, désespérément Amida Bashô |
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