« Déclaration d’Abuja » de la conférence africaine de solidarité et de soutien à la lutte du peuple sahraoui Création du comité africain |
Un comité africain de coordination de la solidarité de la société civile du continent avec le Sahara occidental a été créé, mercredi à Abuja (Nigeria), à l’issue des travaux de la Conférence africaine de solidarité avec la lutte du peuple sahraoui. Ce “Task Force” regroupe un noyau de six pays, à savoir l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Bénin, le Cameroun, le Kenya, le Nigeria, a-t-on indiqué dans la “Déclaration d’Abuja”. Selon cette déclaration, le secrétariat du Comité siégera au Nigeria qui en assurera la présidence jusqu’à la prochaine édition de cette conférence qui aura lieu en 2014 au Bénin, pays membre représentant l’Afrique de l’Ouest au “Task Force”. “Le Task Force est responsable de la coordination des activités du Mouvement africain de solidarité avec l’indépendance du Sahara occidental”, a-t-on encore précisé, indiquant que parmi les objectifs de ce mouvement, lancé par la même occasion, il s’agit de promouvoir la cause des Sahraouis pour l’indépendance en collaborant avec tous les mouvements de solidarité en Europe, en Amérique (nord et sud) et en Australie. Le Comité tiendra sa première réunion en marge des travaux de la quatrième Conférence internationale sur le droit des peuples à la résistance, cas du Sahara occidental, prévue à Alger les 14 et 15 décembre 2013, a déclaré à la tribune de cette conférence le président du Comité national algérien de soutien au peuple sahraoui (Cnasps), Mahrez Lamari. De plus, la “Déclaration d’Abuja” a lancé un appel pressant à l’Union africaine (UA) pour “imposer des sanctions économiques, militaires et diplomatiques contre le Maroc, à l’exemple de celles prises contre le système d’apartheid en Afrique du Sud”. |
Les participants à la rencontre d’Abuja demandent “en urgence” au Conseil de sécurité de l’ONU d’élargir le mandat de la Minurso pour la surveillance et la protection des droits de l’homme au Sahara occidental occupé par le Maroc. Ils lui demandent également d’assurer l’organisation du référendum d’autodétermination du peuple sahraoui tel que prévu dans les différentes résolutions des Nations unies. |
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