On l'appelait GG Vikey. Il vient de tirer sa révérence après 69 ans de bons et loyaux services auprès de ses frères et sœurs les humains. On retient de lui moins l'image du haut fonctionnaire des Finances qu'il fut que l'image de l'artiste-musicien que nous n'oublierons plus.
Sa musique a bercé les jours et des nuits de plusieurs générations d'Africains. Le destin a plus d'un tour dans son sac. Celui qui s'amusait à taquiner une guitare et qui ne se prenait point pour un artiste, était devenu une icône de la musique africaine.
La disparition de GG Vikey ne peut laisser indifférents des milliers de mélomanes, au Bénin, son pays, en Afrique et dans le reste du monde. Peu de comparaison avec des bêtes de scène de la trempe de Fela Kouti Anikoulapo ou de Mariam Makéba. Mais la touche particulière de GG Vikey, c'est de passer simplement et de marquer durablement. Il sut ainsi porter le démenti le plus cinglant à l'adage bien connu : "Pierre qui roule n'amasse pas mousse".
GG Vikey à rouler sa bosse dans l'univers de la musique sans jamais se prendre lui-même pour un musicien. Et pourtant, que de mélomanes, de tous âges, du Bénin
au reste de l'Afrique, de l'Afrique au reste du monde, il a fait mousser sur son parcours d'artiste. Et longtemps après qu'il eut raccroché sa guitare et remis aux muses inspiratrices sa voix mélodieuse, on ne cesse de fredonner ses chansons.
Nous sommes là au cœur de ce qu'il convient d'appeler le mystère de l'art. L'artiste se retire de scène. Mais ses œuvres continuent de témoigner pour lui. L'artiste se tait, s'emmure dans le silence. Mais son souvenir s'invite, à flot continu, dans l'esprit de ses contemporains. L'artiste meurt. Il rend sa guitare comme d'autres rendent leurs armes, défaits. Mais voilà que lui, l'artiste, est encore plus vivant que vivant. Il triomphe de la mort physique. Il trouve une place et pour l'éternité dans le panthéon des gens de biens. Il rejoint, dans la mémoire collective, la poignée des bienheureux qui ont su sortir de la foule anonyme pour se donner un nom et briller éternellement comme des étoiles au firmament.
NEW YORK (AP) -- The opening sentence was as simple, declarative and revolutionary as a line out of Hemingway:
"Okonkwo was well known throughout the nine villages and even beyond," Chinua Achebe wrote in "Things Fall Apart."
Africans, the Nigerian author announced more than 50 years ago, had their own history, their own celebrities and reputations. Centuries of being defined by the West were about to end, a transformation led by Achebe, who continued for decades to rewrite and reclaim the history of his native country.
Achebe, the internationally celebrated Nigerian author, statesman and dissident, died at age 82 in Boston on Thursday after a brief illness. He lived through and helped define traumatic change in Nigeria, from independence to dictatorship to the disastrous war between Nigeria and the breakaway country of Biafra in the late 1960s. He knew both the prestige of serving on government commissions and the fear of being declared an enemy of the state. He spent much of his adult life in the United States but never stopped calling for democracy in Nigeria or resisting literary honors from a government he refused to accept.
In traffic today in Lagos, Nigeria's largest city, hawkers sell pirated copies of his recent memoir about the Biafra war, "There Was a Country."
"What has consistently escaped most Nigerians in this entire travesty is the fact that mediocrity destroys the very fabric of a country as surely as a war -- ushering in all sorts of banality, ineptitude, corruption and debauchery," wrote Achebe, whose death was confirmed by Brown University, where he taught.
His eminence worldwide was rivaled only by Gabriel Garcia Marquez, Toni Morrison and a handful of others. Achebe was a moral and literary model for countless Africans and a profound influence on such American-based writers as Ha Jin, Junot Diaz and Morrison, who once called Achebe's work an "education" for her and "liberating in a way nothing had been before."
His public life began in his mid-20s, when Nigeria was still under British rule. He was a resident of London when he completed his handwritten manuscript for "Things Fall Apart," a short novel about a Nigerian tribesman's downfall at the hands of British colonialists.
Atindoda Ulisse Aymar alias Riss Cool, cet artiste à la voix mélancoliquement douce et syncopée, une graine précieuse et fertile de la terre authentique du Tchink System vient de tirer sa révérence.
Riss Cool était, parmi et plus que bien d’autres, la preuve vivante de la vérité que le Bénin regorge de génies et de talents, auxquels il suffisait que le pays donnât ses chances et des moyens pour transformer la terre en or. Riss Cool nous a quittés, mais sa mélancolie envoûtante ne nous quittera pas. Paix en son âme
Veteran Actor, Enebeli Elebuwa 66, died last Wednesday after losing his over one-year battle with stroke at the Asian Institute of Medical Sciences, Faridabad Haryana, New Delhi, India.
His death indeed has elicited sorrow, grief and pain, which the industry has been plagued into in the last couple of months after it lost other veteran actors, Akin Ogungbe and Peter Eneh to the cold hands of death.
He gave up the ghost after efforts to restore his health in Nigeria had failed. He had battled the partial stroke for more than one year.
The Ukpane, Delta State born actor was one of the most experienced actors in the country, having been prominent in the industry for almost four decades. Many movie buffs still relish the role he played in soaps like Mirror In The Sun, where he featured in the first three editions after which he worked as Assistant Producer and Director.
The first movie he featured in was Dinner With The Devil produced in 1974 by Sanya Dosunmu. He thereafter featured in another rested TV series, Village Headmaster . He played prominent roles in countless number of home videos.
However, after battling the protracted illness, Pa Enebeli was at the Perfect Christian Ministry, Surulere, Lagos apparently to seek spiritual solution. It was followed by claims by Pastor Fireman that he had healed the famous actor. The claim was followed by a video posted on youtube which showed the Pastor holding Enebeli who walked dragging his feet to keep up with him as they walked across the church during a service.
Sophie Aguidigbadja alias Edia Sophie est la doyenne des chanteuses modernes Béninoises mais aussi la première à avoir pris le micro avec un orchestre moderne. Elle décide de chanter en 1965, après avoir entendu un morceau chanté par Nestor Hountondji au sein du Renova Band. Elle le rencontre et lui fait part de son désir de chanter. A l'époque, il était très mal vu pour une femme de chanter dans un orchestre moderne. Grâce à Dansi Zindjo, percussionniste du Renova, Sophie fait la connaissance du chef d'orchestre, William Basile Cakpo, qui l'intègre immédiatement après avoir écouté sa voix si particulière. Sophie Edia apporte une révolution dans un système musical assez rébarbatif. Il est en effet difficile à l'époque de faire la différence entre les Super Stars de Ouidah, les Sunny Blacks band ou autres qui jouent tous un même style musical afro-cubain. Plus tard Sophie fonde son propre groupe, "le Caméléon Sonore", et enregistre son fameux titre "Gahounga".
Le premier 45 tours a été enregistré en 1967 sur le label Philips. Le morceau "Oni Yegue" est un rythme Sakara composé par William Basile et "Misetogbe" est un boléro composé par Seraphin Bassa. Le deuxième disque, longue durée, a été enregistré en 1973 sur le label Impressions Sonores du Bénin Les 4 morceaux ont été composés par Toussaint Loko et chantés par Sophie Edia.
Enfin le dernier, a été enregistré vraisemblablement en 1969 sur le label Albarika Store. Le titre "Adjanouvi" (et non comme il est imprimé "De Eglo Kanlhuin") a été composée par Edia Sophie et demeure jusqu'à ce jour, le plus célèbre morceau de la Diva.
Tope Alabi, de son vrai nom Patricia Temitope, est née le 27 Octobre, 1970 dans l'Etat de Lagos. Ses parents sont Joseph Akinyele Obayomi et Mme Agnès Kehinde Obayomi. Elle était la seule fille des trois enfants de la famille. Elle est originaire de Yewa, Imeko dans l’Etat d'Ogun. Elle a obtenu son WAEC (Baccalauréat) au Lycée Oba Akinyele Memorial High School, Bashorun Anlugbua, Ibadan, en 1986. Par la suite, elle s’inscrit à l’Ecole Polytechnique d’Ibadan d’où elle sortira en 1990, diplômée en communication de masse. L’engagement scolaire et dans les études supérieures de Tope Alabi est marqué par le sérieux et le dévouement que lui ont inculqués ses parents, qui ont un sens élevé de la discipline et de l’ordre. Entre 1982 et 1984, pendant sa période lycéenne en raison de son intérêt pour la musique et le théâtre, Tope Alabi a rejoint le groupe « Jesters international» (Jacob, Papilolo & Aderupoko) à Ibadan, où elle a obtenu sa formation initiale et son expérience dans l’art dramatique. Elle a travaillé brièvement à la Télévision nigériane (NTA) d'Ibadan en tant que correspondant sous la supervision de M. Yanju Adegbite.
Elle a également travaillé au NTA Canal Tejuosho 7 (maintenant NTA Channel 10, à Lagos) entre 1990 et 1991. Elle a travaillé avec le groupe publicitaire Centrespread Advertising Limited dans les environs d’Ilupeju entre 1991 et1992 ; elle travailla aussi à la Re-Union Nigeria Limited, Gbagada, Lagos. Tope Alabi est revenue dans le métier du Théâtre lorsqu’elle a rejoint le prestigieux "Alade Aromire Theartre Group" en 1994. Cette rencontre lui donna l’occasion de se distinguer comme une actrice douée et une chanteuse talentueuse. Cette académie lui permit d’entrer dans les arcanes de l’art dramatique et du métier de comédien. Elle a participé à diverses productions cinématographiques et théâtrales et surtout la production de musique de film qui fait d’elle une autorité bien connue dans l'industrie du film Yoruba du Nigeria aujourd'hui. S'il y a quelque chose dont Tope Alabi est redevable à son passage dans le Groupe Théâtral Alade Aromire, c'est la notoriété que lui ont conféré ses productions dans la musique de film de l’industrie du cinéma yoruba.
Tope Alabi a été invitée par différents auteurs, réalisateurs et producteurs dans l'industrie du cinéma Yoruba à écrire et jouer des pistes sonores de leurs films, elle a à son actif à ce jour, environ 350 bandes sonores qu’elle a composées pour différents films du cinéma Yoruba. Ce qui fait de Tope Alabi une véritable pionnière des musiques de films dans l'industrie Yoruba Home Video. Sa vocation D’après la légende, dès son enfance, le Seigneur aurait révélé à sa mère, à travers des prophéties que sa fille unique (Tope) serait un serviteur de Dieu. Durant ses années de lycée, Tope Alabi a participé activement à la chorale de son église locale. En 1988, un homme de Dieu aurait délivré à Tope Alabi un message divin disant que Dieu voulait qu'elle soit son vaisseau d'honneur en chantant, afin de gagner des âmes à son royaume. Lorsque Tope a rencontré son mari, M. Soji Alabi, Soji, vu ses talents, lui dit qu'elle peut réellement vivre sa vie et utiliser ses talents pour Jésus. Après quelque temps, M. Alabi (maintenant uni à Tope par les liens du mariage) a été très impliquée dans le nouvel engagement évangélique de Tope et sa nouvelle naissance. Albums Son premier album intitulé Baba Iwo La Kepe, en dépit de son succès limité, annonce l'accomplissement du dessein divin de Dieu dans la vie de Tope Alabi. Par la suite, le Seigneur lui a révélé personnellement à travers des rêves en 2000, qu'elle sera Son ministre. Cela lui a donné une conviction personnelle que le Seigneur a réellement besoin d’elle pour travailler pour Lui. Tope Alabi a commencé à travailler sur son deuxième album intitulé Ti Oore Common (Faveur Inhabituelle) mis sur le marché en Septembre 2001 par Remdel optimale Communications Ltd. En raison des desseins divins de Dieu pour sa vie, Oore Ti o Common a connu un vrai succès et c'est l'album qui a rendu Tope Alabi populaire dans l'industrie de la musique Gospel. Et l'album a fait des vagues à la fois au Nigeria et à l'étranger. Après cet album Tope a commencé à recevoir des invitations de diverses églises par des hommes célèbres de Dieu. Son troisième album, Certificate, s’est vendu par milliers, tant au pays qu'à l'étranger. Exactement six mois après la publication de Certificate, le 1er Décembre 2005, est sorti le quatrième album, Agbara Olorun & Agbara Re Ni (un double-album) qui a été mis sur le marché. C'était la première fois qu'un artiste gospel sortait un double album au Nigeria. Avec le double album, Tope a également publié un dossier spécial intitulé Kokoro Igbala où elle affirme sa profession de foi dans le ministère de la Parole de Dieu. Angeli Mi, le cinquième album est sorti au Nigeria en 2008. L'un de ses albums les plus uniques est sortie en Avril 2009, intitulé « Yanu ce Mori un ». Ces albums sont en mouvement rapide sur le marché et les témoignages de la façon dont ils ont influencé positivement la vie de tant de gens sont émouvants. Atijo est son premier film sorti en l'an 2007.
Famille Tope Alabi et Soji se sont rencontrés en 1994. Soji Alabi travaillait en tant qu’ingénieur du son. Soji Alabi a produit nombres de musiques de Tope et même ses albums. Leur relation était platonique au début, mais après un certain temps, en 1998 pour être précis, elles ont pris un cap amoureux et le 16 Novembre 2000, ils se sont mariés.
Tope Alabi et Soji partagent et croient en la même vision et les mêmes buts et le Seigneur les a aidés dans ce sens. La renommée et la popularité de Tope Alabi, aussi connu comme "Agbo Jesu» (quelqu'un qui entend et reçoit des instructions de Jésus-Christ) dans le milieu Gospel Nigérian est solide.
Grâce à leurs efforts conjoints, le Seigneur a permis à Tope Alabi et Soji d'établir les STUDIOS JOHNPAT, (leur propre studio) à Lagos, au Nigeria. Ce nouveau studio aidera à améliorer leurs productions. Il sera également une bénédiction pour les artistes à venir.
Tout comme les cent jours, les jeunes «panafricains» du cercle de réflexion n’ont pas voulu passer sous silence l’an 1 de l’assassinat du Guide de la révolution libyenne, Mouammar Kadhafi.
A travers une conférence-débat grand public, ils ont salué la mémoire de Kadhafi. 20 octobre 2011-20 octobre 2012. Il y a un an que Mouammar Kadhafi, «au nom de la démocratisation de la Libye voulue par la Communauté internationale» est tué à Syrte, sa ville natale, dans des circonstances non encore élucidées. Pour commémorer l’an 1 de la mort du «Guide visionnaire», le cercle de réflexion «Agora», une organisation de jeunes ayant pour slogan «penser pour se construire, se construire pour une Afrique digne» a organisé samedi dernier sur le terrain d’handball de l’Université d’Abomey-Calavi, une conférence-débat grand public. Autour du thème : «La Communauté internationale et la démocratie par le feu», une communication présentée par le Révérend pasteur Bruno Symahou Ahouamagnagahou pour introduire le débat
modéré par Simon Oluwafèmi Kochoni. Dans sa communication, le révérend pasteur Ahouamagnagahou qui présente Mouammar Kadhafi comme un «modèle», a dénoncé les actions des pays occidentaux qui, sous la banière de la Communauté internationale, sont intervenus par les armes en Libye pour mettre fin «au nom de la démocratie» à la vie d’un «Panafricain». Qui par son projet d’«Etats-Unis d’Afrique» et de Fonds monétaire africain, allait à l’encontre des intérêts des Occidentaux. Fidèle à lui-même, Kadhafi qui ne s’est jamais départi de son programme inscrit
Les grandes figures de la contestation politique au Nigeria sont légion. Nous connaissons des yoruba comme Wole Soyinka, dramaturge, écrivain Prix Nobel de littérature ; et surtout feu Fela Anikulapo Kuti, le maître de l’Afrobeat qui se faisait passer pour Présidentde KalakutaRepublic, une formation parodique, vouée à la contestation et à la musique. Kalakuta Republic avait aussi un parfum de harem, où le monarque Fela, au torse souvent nu trônait sur un chœur de femmes-épouses frémissantes de volupté et de jeunesse. Le discours de Fela était frontal, sagittal, et sans concession ; la provocation en était l’âme et l’arme. Et il y avait de quoi. En ces années de dictature militaire, de corruption généralisée qui ont suivi la guerre, il fallait être courageux pour défier le pouvoir. Et Fela a payé de sa personne. Au-delà de la liberté d’expression qu’un formalisme bourgeois entretenait, la voix du chanteur et la langue pidgin étaient un véhicule idéal, dans une population composée massivement d’analphabètes, et où l’oralité l’emportait sur l’écrit. Maintenant, à l’ère de la démocratie balbutiante et plus ou moins arrangée, Fela Anikulapo Kuti a fait des émules. L’un de ceux-ci a nom Joseph Osayomore.
Joseph Osayomore est né à la fin des années quarante dans un village près de Benin-city.
L’état d’Edo, dont Benin City est la capitale, est coincé au sud entre les états yoruba et les états du delta du Niger, d’où provient le pétrole. On y parle plusieurs langues comme le bini, l’esan, l’afemai, l’ora, l’ijaw etc. Selon une thèse non confirmée, les Houeda du Bénin et les Edo relèveraient d’une parenté commune. Quoi qu’il en soit, cette parenté se retrouve dans le nom de la capitale, Benin qui n’est pas sans rappeler le nom de notre pays. D’où la curiosité légitime que suscitent les Edo.
Tout jeune, Joseph Osayomore a décidé de suivre un parcours artistique qui l'a conduit, au cours des années soixante-dix, à devenir l'une des plus grandes stars du paysage musical nigérian. Fortement attaché à la tradition Joseph
Osayomore est un adepte des esprits du panthéon edo, un véritable
«animiste» ; parti-pris que reflète le nom Ulele donné à son
groupe : la puissance du l’Ulele se réfère à ses convictions
religieuses. Selon les croyances edo, la puissance de l’Ulele vient de
l’esprit de celui qui le sert et le respecte.
Musicalement parlant, si durant sa
longue carrière, Joseph Osayomore a tâté à quelques-uns des genres les
plus populaires du Nigeria, dont le highlife et l'afrobeat, son originalité le maintient dans le giron rythmique de la culture edo.
Joseph Osayomore, un musicien polémiste
L'héritage de Fela
La principale caractéristique du son edo est la puissance du groove. L’orchestration du « Ulelele Power Sound » -- son groupe musical -- est constituée de tambours, congas, basse, deux guitares, des instruments à vent et des voix ; tous les instruments sont utilisés pour le rythme. Le résultat est un puissant mélange d’harmonies grinçantes, sur lequel plane la voix envoûtante et mélodieuse d’Osayomore, accompagnée d'une rengaine hypnotique du choeur. Le résultat est une joyeuse invitation à la danse.
Joseph Osayomore suscite une réelle curiosité ; de par son talent, son énergie, son engagement, son franc-parler et sa critique sans concession de l'injustice et de la fausse démocratie nigériane, Joseph Osayomore est considéré comme une sorte de successeur de Fela Kuti. Et il est vrai qu’il a été plus d’une fois trainé devant les tribunaux et emprisonné. Son style, son jeu musical, puise ses racines dans la terre edo ; mais la culture et la langue edo sont fortement influencées par la culture yoruba depuis des siècles. En écoutant Osayomore Joseph, on sent son originalité edo avec ses impulsions orientales mais l’héritage de Fela et de la culture yoruba saute aux yeux. Cette sensation peut s’appréhender dans l’évolution de l’artiste depuis son stade de musicien du terroir jusqu’à son apogée de chanteur national mondialement connu, ainsi que dans son jeu rythmique et ses instruments.
Joseph Osayomore a à son actif plus de 60 disques ou albums parmi lesquels « Army of Freedom » et « Efewedo » -- une critique du matérialisme et de l’argent roi -- sont les plus connus. La thématique de la contestation, la posture de polémiste public, la rhétorique guerrière ou politique, la satyre, l’ironie, la mise en scène et la parodie, tout cela campe le décor d’une kalakuta Republic version démocratique. D’où le thème de la marche, du combat, et surtout le nom de son brûlot-phare : Osayomore Joseph Liberation Army
Une armée comme on en voudrait dans toutes les sociétés africaines, une armée qui vous libère de l’inertie et donne espoir à la résistance par ces temps de démocratie d’opérette… Le chanteur qui se fait appeler Ambassadeur Osayomore Joseph n'a pas sa langue dans sa poche, rien de diplomatique; ambassadeur doit être compris ici au sens de représentant, évidemment du Peuple… Noble mission, écoutez plutôt
Severn Cullis-Suzuki (né le 30 Novembre 1979 à Vancouver, Canada) est une activiste écologiste, conférencière et présentatrice de télévision.
Elle est née en 1979. Elle est la fille de l'écrivaine et ancienne professeure à l'université de Harvard, Tara Elizabeth Cullis et du généticien canadien David Suzuki. En 2002, Severn Cullis-Suzuki obtient un B.Sc. en Écologie et Biologie Évolutionnaire à l'université Yale.
Elle a tenu plusieurs conférences de par le monde sur les questions environnementales. Pendant ces conférences, elle incite ses auditeurs à définir leurs valeurs, agir en pensant au futur de la planète et les invite à prendre leurs responsabilités sur le sujet.
En 1992, alors âgée de 12 ans, Severn Cullis-Suzuki et ses camarades de classe ont réuni des fonds pour assister au Sommet de la Terre à Rio De Janeiro. Le dernier jour du sommet, alors qu'elle comptait plier bagage, on lui accorde un temps de parole à la conférence1. Après son intervention, elle fut ovationnée par les participants à la suite de son discours2 lors d'une session plénière. Al Gore lui aurait également dit que son discours est le meilleur qu'il ait entendu à Rio3.
Au printemps 2002, Severn Cullis-Suzuki a participé au lancement d'un Think tank nommé The Skyfish Project. Elle est membre du Special Advisory Panel de Kofi Annan lors du Sommet de la Terre de Johannesburg en août 2002. À cette occasion, les membres du Skyfish Project ont proposé un projet nommé "Recognition of Responsibility".
En 1993, elle a publié aux éditions Doubleday un fascicule4 décrivant des étapes simples pour la protection de l'environnement dans les familles.
Severn Cullis-Suzuki a présenté plusieurs émissions de télévision dont le Suzuki's Nature Quest, un programme destiné aux enfants et diffusé sur la chaîne Discovery Channel en 2002.
KAYODE Fashola: «L'ARTISTE PIEUX » Le Regretté KAYODE Fashola a commencé sa vie d'adulte en tant qu’instituteur au Nigeria, mais a dévié vers la musique professionnelle en raison de son fervent amour pour la musique. Il avait rejoint le groupe d'un
certain ONIDE BAYO pendant deux ans, mais plus tard est allé dans un autre groupe. Il a rejoint le groupe populaire Ayinde Bakare qui s’appelait à l’époque MERINDER. Après la mort du vieil homme, il a été élu dirigeant du groupe. Deux ans plus tard, le groupe a changé de nom pour s’appeler Music Makers. Les prouesses musicales, ainsi que la maîtrise de la guitare de KAYODE Fashola ont très vite fait sensation et lui ont valu une grande renommée. Il est connu pour sa capacité à sortir une prodigieuse variété de sons de sa guitare, comme un ventriloque. En raison de l’engagement évangélique dont sa musique se fait le porte-voix, KAYODE FASHOLA est également connu parmi ses pairs comme L'ARTISTE PIEUX.
Guy Landry HAZOUME nous a quittés. Il a rejoint par transition le firmament de la pensée qui constituait la quintessence de son oeuvre terrestre. En sa personne, le Bénin a perdu un modèle et un éveilleur inlassable des consciences aussi bien sur la mémoire du passé que sur les rapports actuels qui conditionnent les aspirations de ses fils et filles à la justice, à la liberté et à la prospérité. Et, au-delà du Bénin, la voix vibrante de Guy Landry HAZOUME porte jusqu'aux confins de l'espace et du temps africains. Elle exhorte à la mémoire, à la prise de conscience et à l'effort pour que notre continent, s'éveillant des cendres de la violence et de la réification qui furent et demeurent encore hélas son lot, se mette en marche vers la liberté et la prospérité. Cette libération pour Guy Landry HAZOUME passe par la mémoire récupérée et la conscience ravivée des structures qui conditionnent l'histoire et la vie sociale des peuples africains. C'est pour cela que le meilleur hommage qui puisse être rendu à Guy Landry HAZOUME est de laisser parler son oeuvre ; pour qu'elle nous rafraîchisse la mémoire ; pour qu'elle nous rappelle les réalités sans la claire conscience desquelles nos aspirations resteront rêves morts. « Les grands morts sont immortels : ils ne meurent jamais. On croit qu'ils partent ; on croit qu'on les emporte, qu'ils se putréfient, qu'ils se décomposent. Nous pensons que cette terre finale dont leur bouche s'emplit va les rendre muets à jamais. Mais leur langue s’enfle et grandit, leur langue s'ouvre comme une graine barbare et elle accouche d'un arbre gigantesque, un arbre dur, chargé de plumes et de nids. Et les grands morts se mettent à chanter, les grands morts nous entourent, tenaces et présents ». Cet extrait de l'éloge à José MENEMDEZ par Nicolas Guillen mis en exergue dans l'ouvrage collectif que Guy Landry HAZOUME a consacré à Louis Hunkanrin à l'occasion du 10eme anniversaire de sa disparition, lui sied à merveille. Car il correspond à ce que la postérité peut attendre de mieux de Guy Landry HAZOUME : être le grand arbre qui abrite les mille et une voix de notre espérance.
Christy Essien-Igbokwe est née Christy Essien Uduak le 11 Novembre 1960. Son genre musical qui a vibré dans les airs des années 70 lui a valu d’être appelée la Lady nigériane de la musique
Essien-Igbokwe a commencé la musique au collège où elle chantait dans différents clubs. En 1976, elle rejoint la série satirique de NTA, « The New Masquerade » où elle incarne le personnage très attachant de Apeno. Son rôle dans ce court sitcom qui a été la série télévisée la plus populaire des années 70 et 80 a contribué à sa notoriété.
Mais le destin a voulu qu’Essien se lance dans la carrière musicale professionnelle en 1977 à l'âge de 17 ans. Nombre de ses albums ont fait sensation mais aucun n’égala en réussite son album de 1981, «Ever Liked My Person’» produit par Lemmy Jackson. Grâce à son fameux « Rere Seun », Essien Igbokwe a propulsé le Nigeria sur la carte musicale du monde. Artiste créative et talentueuse, Essien appartient à la génération des femmes nigérianes qui n’avaient cure de la barrière entre les sexes dans l’évolution de leur carrière.
C’est armée de cette conviction et d’un esprit novateur qu'elle est
devenue la première femme présidente de l'Association des musiciens de
la scène Nigeria, PMAN.
Toujours à la pointe des questions touchant les femmes et les enfants, elle a également joué un rôle remarquable dans certains des tout premiers films de Nollywood tels que « Flesh and Blood » et « Scars of Womanhood » qui abordaient tous deux les questions de la maltraitance des enfants et de l'excision. Avec le désir d'améliorer la vie des artistes nigérians, elle a été à l’origine de la création de l'Association des Musiciens et Interprètes, PMAN en 1981.
Christy Essien-Igbokwe est décédée le 30 June 2011. Mais son œuvre sociale et son empreinte musicale restent inoubliables, au Nigéria et dans toute l’Afrique Albums
Freedom (LP, Album) Anodisc Records 1977
Patience (LP) Anodisc Records 1978
Time Waits For No One (LP) Blackspot (2), Decca 1978
One Understanding (LP) Afrodisia 1979
Give Me A Chance (LP, Gat) Afrodisia 1980
Ever Liked My Person? ◄ (2 versions) Lagos International Records, Skylark Records 1981
It's Time (LP, Album) EMI (Nigeria) 1982
Taking My Time (LP, yel) Soul Train Records 1986
Hear The Call (LP) Ivory 1990
Mysteries Of Life (LP) Soul Train Records 1992
All Of A Sudden (LP) Soul Train/Core Records 2011 (TBR)
Né en 1939 à Abomey, République du Bénin. Vivait et travaillait à Abomey. Décédé en 2012. Cyprien Tokoudagba a mené dans le même temps plusieurs activités : peintures murales et sur toiles, fresques, sculptures, etc. Il fut également restaurateur au palais du roi Glele et au musée national d'Abomey, et donc en contact avec les très riches traditions artistiques du Bénin, l'un des plus marquants berceaux culturels du continent africain. Il travailla d'autre part à la décoration de nombreux édifices vaudous, temples privés ou institutionnels. Ses sculptures sont issues de la tradition béninoise, souvent anthropomorphiques et monumentales. Ses peintures murales représentent les effigies symboliques des puissances politiques et surtout religieuses. Il peignit également sur les parois des lieux de culte des figures géométriques traditionnelles. Sans abandonner les commandes de peintures murales, il réalise à partir de 1989 de grandes peintures sur toile dans lesquelles il combine avec une grande liberté, les emblèmes des rois d'Abomey, les symboles des divinités (Terre, Feu, Eau, Air) et les objets liés à sa culture. Les combinaisons des figures, des objets et des signes donnent à ses tableaux l'aspect de curieux rébus. source
LOUIS HUNKANRIN 1886 - 1964: Un Nationaliste Dahoméen?
par A. I. ASIWAJU (1974)
trad. par Binason Avèkes
- «Perturbateur professionnel, escroc (sic), faussaire, déserteur, Condamné à diverses reprises par les Tribunaux militaires et par Les Juridictions Criminelles et Correctionnelles de droit commun de la colonie ... » (Le gouverneur-général de l’AOF 1923) 1. - «Patriote de grande classe, ancien fonctionnaire d'élite, a été toute sa vie, le vivant exemple de l'honnêteté, du dévouement, du courage et du Mérite ». (Citation du gouvernement en 1964 au titre posthume de «Grand Officier de l'Ordre National du Dahomey») 2. Tels étaient les jugements contrastés sur Louis Hunkanrin, le Porto-Novien, qui s’est révélé une épine dans le pied des administrateurs français du Dahomey, mais aussi une sorte de suspect aux yeux des régimes postindépendance de son pays. Ce n'était pas une expérience particulière en Afrique occidentale française où les opposants les plus remarquables à la domination française ont été généralement peu considérés par leurs pays après l'indépendance par des gouvernements dirigés principalement par des pro-français, qui avaient tendance à être indifférents, sinon opposés aux options et méthodes de ces critiques du régime colonial. Cette atmosphère politique pointe certaines difficultés méthodologiques touchant à l’effort de l'historien pour évaluer l'homme. Hunkanrin a vécu toute sa vie la plupart du temps comme une victime du régime français de l’indigénat (3) qui a fait de lui un prisonnier chronique et un détenu. Ce fait limite les sources à partir desquelles le chercheur pourrait tirer ses informations. Toujours étudié principalement à travers les dossiers jaunis des administrateurs coloniaux français et des juristes qui, dans la plupart des cas retenus contre lui, étaient à la fois juges et partis, Hunkanrin est resté l'un des rares dirigeants africains déplorablement peu connus. Ses documents privés à l’indigence compréhensible, maintenant sous la garde de sa fille survivante, sont mal organisés et généralement inaccessibles en raison de l'absence fréquente de leur dépositaire de Porto-Novo où ses archives sont encore conservées dans une maison familiale. Les journaux de l'époque, publiés principalement au Dahomey, Sénégal et en France, qui contenaient des informations sur Hunkanrin, quoique nombreux, étaient généralement mal réalisés et strictement contrôlés, et leur intégralité n’est pas encore mis au jour (4). La plus grande connivence de Louis Hunkanrin avec l'élite instruite qu'avec les masses limite les informations sur lui à un cercle assez restreint d'amis proches et de relations, de sorte que l'historien se trouve privé de l'avantage d'une collecte systématique et de l'évaluation de la preuve orale à partir d'un plus grand nombre d’informateurs (5). Mais malgré ces problèmes, il y a au moins une certaine marge pour une évaluation préliminaire.
— « Perturbateur professionnel, escroc (sic), faus saire, déserteur, condamné à diverses reprises par les tribunaux militaires et par les juridictions criminelles et coi rectionnelles de droit commun de la colonie... »
(The Governor-General of French West Afi'ica, Marc!'. 1923) 1.
— « Patriote de grande classe, ancien fonctionnaire d'élite, a été toute sa vie, le vivant exemple de l'hon nêteté, du dévouement, du courage et du mérite ».
(Government citation in 1964 for the posthumous iitle of « Grand Officier de l'Ordre National du Dahomey »} 2.
Such were the contradictory evaluations of Louis HUN-KANRIN, the Porto-Novian who proved riot only a real thorn in the flesh of French administrators of Dahomey but also some kind of suspect to the post-independence political regimes of his country. This was not a peculiar experience in French West Africa where most outstanding opponents of French rule were generally little regarded by their countries' post-independence governments led mostly by pro-French leaders who tended to be indifferent, if not equally antagonistic, to the purpose and method of these critics of the colonial regime.
Haruna Ishola (mort en 1983) était un musicien nigérian, et l'un des artistes les plus populaires dans le genre Apala Haruna Ishola.
Dans les décennies qui ont précédé l'indépendance du Nigéria en 1960, la musique Apala a vu le jour avec l’habitude des musiciens amateurs de jouer pour réveiller les fidèles, après le long jeûne du Ramadan. Né dans la ville de Ijebu-Igbo, Haruna Ishola a commencé à enregistrer des numéros d’Apala vers 1955, et est rapidement devenu l'artiste le plus populaire dans le genre, et l'un des chanteurs de louanges les plus respectés au Nigeria. Ishola a adapté et s’est collé à une approche traditionaliste forte, citant les à la fois des proverbes yoruba et les écritures coraniques dans ses chansons, et sans introduire des instruments occidentaux dans sa gamme musicale. Lors des exécutions, Ishola s'asseyait, entouré de deux batteurs de tambour à tension variable, d’un agitateur de castagnette, (ou calebasse perlée) d’un batteur de cloche, et d’un chœur de chanteurs. (voir photo)
Également au centre de sa musique se trouvait le agidigbo, un lamellophone creux (piano à pouce), à la fois pincé et frappé pour créer un ostinato hypnotique. Andy Frankel, qui a produit Apala Messenger (IndigiDisc 2001), une excellente rétrospective du travail de Ishola, a vécu au Nigeria au cours des années 1980. Il écrit dans les notes de pochette de CD, «Parmi les anecdotes les plus mémorables, il faut noter que la voix de Haruna Ishola était si puissante que son chant de louange pourrait paradoxalement tuer son destinataire s'il n'y prenait garde. Il va sans dire, le cas échéant, qu’être l’objet des louanges de cet homme n'était pas une mauvaise option. " En 1969, Ishola a démarré le label Star Records Ltd, en partenariat avec la légende de juju music IK Dairo. Ce fut le premier label discographique africain détenu par ses artistes. Ishola est décédé en 1983, mais son large catalogue d'enregistrements à la fois sur Decca et STAR lui assure une vigoureuse postérité.
— « Perturbateur professionnel, escroc (sic), faussaire, déserteur, condamné à diverses reprises par les tribunaux militaires et par les juridictions criminelles et correctionnelles de droit commun de la colonie... »
(The Governor-General of French West Africa, Marc h 1923) 1.
— « Patriote de grande classe, ancien fonctionnaire d'élite, a été toute sa vie, le vivant exemple de l'honnêteté, du dévouement, du courage et du mérite ».
(Government citation in 1964 for the posthumous title of « Grand Officier de l'Ordre National du Dahomey ») 2.
Such were the contradictory evaluations of Louis HUNKANRIN, the Porto-Novian who proved not only a real thorn in the flesh of French administrators of Dahomey but also some kind of suspect to the post-independence political regimes of his country. This was not a peculiar experience in French West Africa where most outstanding opponents of French rule were generally little regarded by their countries' post-independence governments led mostly by pro-French leaders who tended to be indifferent, if not equally antagonistic, to the purpose and method of these critics of the colonial regime.
This political atmosphere indexes certain methodological difficulties attendant on the historian's efforts to evaluate the man. Hunkanrin lived his life mostly as a victim of the French indigénat regime (3) which turned him into a chronic prisoner and detainee. This fact limits the sources from which the investigator could draw his information. Still studied mostly through the jaundiced records of French colonial administrators and jurists who, in most of the cases preferred against him, were at once the plaintiffs and judges, Hunkanrin has remained one of the rare African leaders deplorably little known. His understandably limited private papers, now in the custody of his surviving daughter, are ill-organised and generally inaccessible by reason of the frequent absence of the custodian from Porto-Novo where the material are still kept in a family house. Contemporary newspapers published mostly in Dahomey, Senegal and France, which contained information about Hunkanrin were, though numerous, generally poorly produced and strictly con-trolled, and the complete number of the issues are not yet discovered anywhere (4). Louis Hunkanrin's own greater association with the educated élite, than with the masses, limited knowledge of him to a rather restricted circle of close friends and relations, so that the historian is deprived of the advantage of a systematic collection and evaluation of oral evidence from a larger number of informants (5). But despite these problems, there is at least some room for a. preliminary assessment.
The contention in this paper is that Louis Hunkanrin was neither the crook which the French colons imagined nor the nationalist which he is generally considered today (6). As reflected in his popular cognomen, " Eke l'oju oti" (7), he '.vas simply a strong-willed, indefatigable and rigid adherent to the twin-virtues of fairness and humanity. One of his biographers caught the picture when he observed that 'son amour de la justice et sa profonde sympathie pour les opprimés ont déterminé ses lignes d'action politique" (8). This character was bound to get into trouble with the French colonial authorities, operating the indigénat régime of discrimination between 'subjects' and 'citizens'. But to take him for a Dahomeyan nationalist simply because he spent a better part of his active life in various colonial prisons and detention camps is to miss the fact that what he opposed was administrative abuse, and not French rule as such. An admirer of Blaise Diagne, the number-one 'black-French' politician of Senegal whom he accompanied on a conscription tour of Dahomey in 1918, (9) Louis Hunkanrin was not different from the first generation of educated élite ail over French West Africa wbo, prior to 1958, could not conceive of independence status for their homelands (10). His aspirations were for a Dahomey whose interests were 'indissolublement liés à ceux de la France' (11). The fact that he did not become a Jomo Kenyatta or an Nkrumah for Dahomey and the incredible vacillation of the Dahomeyan Governement which had to wait until he was dead before conferring a national honour on him, ail point to the degree of reservation with which Hunkanrin was regarded even by Dahomeyan s. His commitment to the course of ail led him to embrace communist ideas ; and this, perhaps more than any other consideration, placed. him in permanent suspicion of both the colonial and postcolonial regimes.
C'est l'honneur du Dahomey d'avoir compté parmi ses fils un homme [Louis Hunkanrin] dont la vie coïncide presque exactement avec la durée de la période coloniale -- il est né au moment de la conquête, il a vécu jusqu'aux lendemains de l'indépendance -- et qui consacra sans défaillance toute sa vie au combat contre le régime colonial. Cette détermination lui valut de subir les pires épreuves : de déportation -- dont 10 années en plein désert saharien. La dernière, prolongée bien après la fin de la seconde guerre mondiale, l'empêcha de jouer le rôle politique auquel sont passé politique l'appelait. Persécuté au temps des épreuves, il fut méconnu dans les temps où il aurait dû lui être rendu justice. Cette justice, c'est à l'histoire qu'il appartient aujourd'hui de la lui rendre, il l’a amplement méritée. La vie de Louis Hunkanrin est exemplaire à bien des titres. D'abord et avant tout par sa rectitude. D'autres qui avaient combattu à ses côtés dans sa jeunesse ne surent résister, soit aux terribles pressions exercées sur eux pour briser leur volonté, soit aux situations de compromis avec le pouvoir établi. Et sur ce dernier point, je pense au plus illustre d'entre eux, Blaise Diagne. Elle l’est aussi parce qu'en lui se rejoignent et marquent une sorte de continuité, les résistances contre le pouvoir colonial triomphant de la fin du 19e et du début du XXe siècle, celles de l'Afrique traditionnelle, et les résistances modernes qui devaient déboucher sur l'indépendance. Il n'y a pas, je crois, d'autre exemple en Afrique de cette continuité.
Cette brève étude ne prétend pas être complète (1) : elle se veut avant tout un hommage. Nous souhaitons qu'elle encourage les historiens dahoméens à la reprendre, à en rectifier les erreurs ou à en compléter les lacunes, tant pour honorer sa mémoire que pour contribuer à restituer l'histoire de l'Afrique dans son authenticité et sa plénitude.
Louis Hunkanrin naquit le 25 Novembre 1886 à Porto-Novo alors protectorat français. La colonisation devait, comme on le sait, utiliser à ses fins la vieille rivalité qui opposait les deux royaumes frères de Porto-Novo et d'Abomey pour conquérir l'ensemble du Dahomey. Lorsque la conquête s'achève pour l'essentiel avec la reddition de Béhanzin, en 1894, Louis Hunkanrin est encore un enfant. C'est dans le contexte du système colonial triomphant que son action va se dérouler.
Il n'est pas inutile d'évoquer ici les conditions politiques et sociales engendrées par ce système.
II est courant de considérer que 1' « éveil politique » (c'est le titre d'un livre du gouverneur Deschamps, qui fit date) coïncide en Afrique tropicale d'obédience française, avec les élections législatives de 1945…
SUR LA PAIX (1964): "Tôt ou tard, tous les peuples du monde auront à découvrir un moyen de vivre ensemble dans la paix et ainsi transformer cette élégie cosmique dans l'attente d'un psaume créateur de fraternité. Je refuse d'accepter l'idée que l'humanité soit si tragiquement liée à la nuit sans étoile du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et la fraternité ne puisse jamais devenir une réalité. C'est pourquoi le droit provisoirement bafoué, est plus fort que le mal triomphant. "
Moment de Tension Sur cette photo, Coretta est en colère contre son mari, qui avait été attaqué la veille par un Blanc raciste perturbé mais ne s'était pas défendu. Bien que la police ait exhorté King à porter plainte, il a refusé. «Le système sous lequel nous vivons crée des gens comme ce jeune homme, dit-il. «Je ne suis pas intéressé de porter plainte. Je suis intéressé à changer le type de système qui produit de tels hommes."
Le Guide Mouammar Kadhafi, digne fils d’Afrique a rejoint le jeudi 20 octobre 2011 le Panthéon des Martyrs, Grands Hommes et héros africains, qui furent assassinés par les colonisateurs occidentaux. Parmi ces figures emblématiques de notre continent figurent Samory Touré de Guinée Conakry, Patrice Emery Lumumba, Pierre Mulélé de la RD Congo, Ruben Um Nyobé, Félix Moumié, Osendé Afana , Ernest Ouandié du Cameroun, Barthélemy Boganda de la Centrafrique, Thomas Sankara du Burkina Faso, Marien Ngouabi du Congo, Samora Machel, Eduardo Mondlane du Mozambique, Chris Hani, Steve Bantu Biko et Dulcie September d’Afrique du Sud, Amilcar Cabral de Guinée Bissau, Amirouche Aït Hamouda, Mohammed Lemdjed Ben Abdelmalek dit Chérif Boubaghla, le Cheikh Bouziane, Moussa Al-Darkaoui, Al-Hammadi, Abane Ramdane d’Algérie, Mehdi Ben Barka du Maroc, Ferhat Hachet de Tunisie…cette liste est loin d’être exhaustive … Dans sa mère patrie la Libye, le Colonel Kadhafi avait succédé à un autre digne fils et héros de notre continent, le résistant et patriote Oumar Al Mouctar, assassiné lui aussi par les colonisateurs italiens le 16 Septembre 1931.
Dans sa chanson “Redemption Song”, Bob Marley demandait : “How long shall they kill our prophets while we stand aside and look ?” soit dit en français : “ Pendant combien de temps vont-ils tuer nos prophètes pendant que nous restons les bras croisés” ; c’est-à-dire à ne rien faire, à considérer qu’il n’y a rien à faire, que cela relève d’une fatalité ? La jeunesse africaine doit être informée de ces crimes commis ou commandités par l’occident capitaliste colonialiste et néocolonialiste sur nos meilleurs défenseurs, les défenseurs de la liberté de l’Afrique, de sa dignité, de son refus de ployer l’échine, de se renier et de se laisser exploiter de siècles en siècles comme si telle était sa vocation de toute éternité… C’est le même Bob Marley qui disait aussi “ You can fool some people some time, but you can’t fool all the pepole all the times” ; c’est-à-dire qu”on peut tromper quelques personnes quelque temps mais on ne peut tromper tout le monde tout le temps” ! C’est contre cette éternisation de notre sujétion à laquelle l’Occident chrétien s’est voué avec hargne, cynisme et violence qu’il nous faut nous lever comme un seul homme. La jeunesse doit connaître plus que les deux ou trois martyrs dont les noms circulent souvent même confusément. Elle doit connaître les conditions de l’assassinat de ces dizaines d’hommes qui ont payé de leur vie la dignité et la liberté de notre race, de notre continent tout entier. Hommage permanent doit être rendu à ces martyr de la grande cause de l’Afrique. L’Union Africaine doit travailler dans le sens d’un éveil des consciences, de leur éclairage, en s’appuyant sur le levier symbolique. Dans cet ordre d’idée, il est curieux qu’à ce niveau les dirigeants africains n’aient pas pensé jusqu’à présent à instituer des journées symboliques de souvenir et de commémoration comme par exemple : la journée de l’esclave inconnu ; la journée des Martyrs africains, etc.. Ou bien attendent-ils l’ordre de Paris, Londres ou Washington avant d’avoir de telles idées qui ne mangent pourtant pas de pain, et qui peuvent être utiles ? Ou bien comme des moutons suiveurs, ils n’ont idée de faire pour l’Afrique et en Afrique que des choses qu’ils ont vu faire en Occident ? Ils seraient peut-être prêts à instituer la journée du soldat inconnu, mais pas celle de l’esclave inconnu ni celle des martyrs de la cause africaine ! Pauvre de nous : les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent. La question, qui complètent celle de Bob Marley à défaut d’y répondre est celle-ci : Pendant combien de temps accepterions-nous des dirigeants bornés, sans acuité, sans discernement, et qui jouent les rabatteurs de troupeaux aux Occidentaux ? C’est à la jeunesse africaine de répondre à cette question ; et pour ce faire, elle doit connaître l’histoire des Héros et Martyrs africains, astucieusement laissées dans une ombre scandaleuse, injuste, idiote et suicidaire…
Redemption Song
Old pirates yes they rob I Sold I to the merchant ships Minutes after they took I from the Bottomless pit But my hand was made strong By the hand of the almighty. We forward in this generation Triumphantly Won't you help to sing These songs of freedom Cause all I ever have, redemption songs, Redemption songs Emancipate your selves from mental slavery None but yourselves can free our minds Have no fear for atomic energy Cause none a them can stop the time. How long shall they kill our prophets While we stand aside and look, Ooh! Some say it's just a part of it We've got to fulfill the book. Won't you help to sing These songs of freedom Cause all I ever have, redemption songs, Redemption songs, redemption songs.
Emancipate your selves from mental slavery None but ourselves can free our mind Wo! Have no fear for atomic energy Cause none a them can stop the time How long shall they kill our prophets, While we stand aside and look Yes some say it's just a part of it We've got to fulfill the book. Won't you help to sing, these songs of freedom Cause all I ever had, redemption songs All I ever had, redemption songs These songs of freedom, songs of freedom.
DECLARATION ET ANALYSE D’ALAC¹ SUR L’ASSASSINAT DU COLONEL KADHAFI PAR LES IMPERIALISTES DE L’OTAN ET LEURS SUPPLETIFS DU CNT DE BENGHAZI
Hommages au Colonel Kadhafi, Martyr et Héros de l’Afrique Combattante.
Le Jeudi 20 octobre2011, les dépêches de presse relayaient en boucle les déclarations du dirigeant du CNT, Mahmoud Jibril annonçant la capture puis la mise à mort du Guide Mouammar Kadhafi.
Des images sordides d’une barbarie jamais égalée, furent diffusées à profusion par les médias de la coalition otanienne, qui bombarde sans discontinuité, depuis sept (7) mois le peuple libyen dans l’espoir de tuer son Leader charismatique Mouammar Kadhafi. Ce lâche assassinat perpétré par l’OTAN et exécuté par leurs Harkis du CNT, témoigne si besoin en était, de la nature foncièrement criminogène de ces putschistes et usurpateurs du pouvoir légitime en Grande Jamahiriya Arabe Libyenne populaire et Socialiste, fondée et dirigée par le Guide Mouammar Kadhafi.
Joe Frazier remporte le titre poids lourd incontesté contre Muhammad Ali, sur décision des arbitres après 15 rounds au Madison Square Garden le 8 Mars 1971 dans un spectacle appelé le combat du siècle.
WASHINGTON - Les touristes et les résidants de Washington ont pu jeter un premier coup d'oeil lundi au nouveau monument commémoratif en hommage au leader du mouvement des droits civiques aux États-Unis, Martin Luther King.
L'ouverture discrète du site a donné le coup d'envoi d'une semaine de festivités qui culminera avec l'inauguration officielle dimanche.
Le monument est situé dans le parc National Mall entre ceux des présidents Abraham Lincoln et Thomas Jefferson. Il est composé d'une statue de 9 m de haut représentant le révérend King et d'un mur de granit de 137 m de long orné de 14 citations.
Ces citations ont été choisies par un comité d'experts qui les ont prises dans les discours prononcés par Martin Luther King à Atlanta, à New York, à Washington, à Los Angeles et à Montgomery ainsi que dans ses livres et dans la lettre qu'il a écrite dans une prison de Birmingham, en Alabama.
Clearly the Mandela moment is still to fizzle out. Twenty years after his release from prison (1990) and eleven years after his brief stint as President of South Africa (1994-1999), Nelson Mandela’s towering presence and aura still invade the privacy of South Africa’s life and by extension the corridors of global attention.
A statue of Nelson Mandela stands outside the gates of Drakenstein Correctional Centre (formerly Victor Verster Prison), near Paarl in Western Cape province, February 10, 2010. REUTERS/Finbarr O'Reilly
Yet South Africa has to be robust enough in forging a tapestry of a post-Mandela nation at a time when the ninety-one year old icon has legitimately withdrawn to the confines of family life.
Nelson Mandela’s vision for South Africa was one of racial equality and racial reconciliation. It was also one of social harmony and equal opportunities especially informed by the appalling living conditions of black people whose future and destiny had been sacrificed on the altar of systemic apartheid. Sixteen years of black rule have still to record a balance sheet that emboldens the black ghetto squatters’ spirit of better life and economic renaissance. The new black political and economic elite needs to connect among themselves and then with the teeming masses that hunger for change. Granted that sixteen years are not enough to overturn decades of predatory racism; granted that democratic development still eludes even countries that are counting fifty years of nominal Independence; granted that it often takes many years to “reach the mountain top of our desires after having passed through the shadows of death again and again”. Still there is a case for the leadership to begin to switch off the Mandela moment and address the bread and butter issues that preoccupy the ordinary citizen. Sporadic expressions of xenophobia by black South Africans on ‘strangers’ are sometimes social constructs caged in regime frustrations. Frustrations that are welled up against a background of great expectations and legitimate hope; frustrations that are reminiscent of those years when their bodies were shields for whips and their souls targets for bullets; those frustrations are in search of a more creative channel and a more cooperative power dynamics.
Accra, Ghana (PANA) Ghana on Tuesday celebrated the 101st birthday of the country's founding president, Dr Kwame Nkrumah, with a call on the citizens to work towards the realization of what he fought for but could not achieve in his life t ime. Vice President, John Dramani Mahama President noted the relevance of Dr Nkrumaha’s ideas and said the validity of his vision for Ghana and Africa had gained more and more recognition and legitimacy as the years go by. He urged Ghanaians to emulate his life and vision saying: “For most of us the celebration of the birth of Dr Kwame Nkrumah raises questions of patriotism, vision and loyalty to one’s country ideals and humanity on one hand and conspiracy and betrayal of one’s compatriot on the other'” Dr Nkrumah, a fiery leftist who was close to the then socialist Soviet Union and its allies and constantly lashed out at the west as imperialist was ousted in a military coup instigated by the US Central Intelligence Agency on 24 February, 1966. Nkrumah noted as a pan-Africanist died in exile in Romania in 1972. His body was later brought home for burial. His birthday was declared the founder's day in Ghana last year and is observed as a public holiday. The centenary of his birthday was celebrated last year.
Inhumé le week-end à Adjarra:Dossou Lètriki vit désormais à travers ses œuvres
Assogba Dossou Migbogonhé alias Dossou Lètriki a été conduit dans sa dernière demeure le samedi 18 septembre 2010 à Adjara, département de l’Ouémé. Mais avant son inhumation en son domicile et selon les us et coutumes de sa famille, la dépouille mortelle du génie du rythme « Massègohoun » a reçu tous les honneurs dus à son rang. La présence des personnalités du monde culturel, notamment celle du ministre Galiou Soglo, constitue un acte de reconnaissance des mérites de Dossou Lètriki.
Veillée de prières, exposition du corps à la Maison des jeunes d’Adjarra, témoignages des acteurs du monde culturel, escale de la dépouille mortelle dans sa maison maternelle et …
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