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Victoria Ojeme The donation under “The Project for Introduction of Clean Energy by Solar Electricity Generation System”, a statement by the Japanese Embassy, made available in Abuja said, “Japan donated 0.98 billion Japanese Yen (approximately 2 billion Naira or 7.84 million US Dollars) for the provision of solar electricity generation systems and to tackle the issue of climate change on top of 78.76 billion Japanese Yen (approximately 157.52 billion Naira or 63 billion US Dollars) which has already been extended in order to assist the power sector in Nigeria. Solar powered community water project at Uturu Abia State “Concerned by the growing effects of global warming and
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challenge of power supply, which the G8 and African countries consider as the major impediments to sustainable development, wealth creation and the eradication of poverty, the Exchange of Notes of the project was signed by His Excellency Mr. Ryuichi Shoji, Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of Japan to the Federal Republic of Nigeria, and His Excellency Mr. Darius Ishaku, Honourable Minister of State for Power of the Federal Republic of Nigeria” “The Grant Agreement under the Exchange of Notes was signed between Japan International Cooperation Agency (JICA) and the Federal Ministry of Power in Nigeria” |
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Mon idéo Va, Court, Vole et Tombe sur… :
Racisme et Féminisation de l'Autre
Dans le tout premier gouvernement de M. François Hollande qui vient d'être formé, dirigé par Jean-Marc Ayrault, les Noirs ont leurs ministres : ce sera Taubira ; les Arabes ont leurs ministres ce sera Belkacem. Mais, à l'instar de Sarkozy qui avait pu nommer jusqu'à quatre ministres d'origine immigrée sans nommer un seul mâle, François Hollande récidive et confirme la difficulté de traiter directement avec la figure de l'immigré dans ce que la politique implique d'abord de viril. Pourquoi les ministres d'origine immigrée paieront-ils ce lourd tribut à la parité au point que leur représentation confine à une imparité pour le moins affligeante ? Les dieux de l'égalité réelle et de la diversité positive ont-ils fermé la porte aux mâles Noirs et Arabes en France ? La féminisation de l'autre n'est qu'une réponse hypocrite à la nécessité d'un gouvernement qui reflète la réalité socioculturelle du pays tel que l'a promis le candidat François Hollande. Ce refus ou cet évitement du mâle Noir ou Arabe, réfère-t-il le racisme inavoué de l’aéropage du pouvoir ou reflète-t-il avant tout le racisme cru des Français qui préfèrent l'autre sous sa forme
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la plus douce, la moins rude, la plus lisse, la plus abordable, ou la plus bandante ? Alors que la politique est l'arène de la virilité par excellence, la réduction exclusive de l'autre à sa féminité, traduit son émasculation politique ; il ne fait que renvoyer le problème de son acceptation aux calendes grecques. A dire les choses telles qu’elles sont depuis des décennies, à interpréter le sens de cette fixation sur la féminisation de l’autre, on peut dire qu’en politique tout ce que la France demande aux immigrés c’est : “ fais-moi-bander et casse-toi !” Pour nous autres Noirs et Arabes, qui pensons, hommes ou femmes, il y a là un sérieux motif de tristesse, de frustration et de sourde révolte… Éloi Goutchili |
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Si les Français Pouvaient Parler Yoruba, ils diraient : “Omi tutu ti ru, edja tutu ti wonuè” Ce qui veut dire : “La rivière a changé d’eau et un nouveau poisson y a fait son entrée” Depuis le 6 mai, cette nouvelle eau s’appelle l'ère du changement, et le nouveau poisson s’appelle François Hollande ! |
Alao Bissiriou
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By Remi Oyeyemi
I have been an advocate for peaceful break-up of Nigeria. An alternative is the regionalization of the country to allow each ethnic nationality to be in control of its destiny. Either of this would definitely have serious consequences for the existence of Nigeria. Ineffective accusations of tribalism have always been thrown around in vain to silence people of my school of thought. Rather than engage in serious debates on how to resolve issues that led to this kind of agitation, name-calling, intimidation and harassment have been resorted to by the protagonists of Nigeria as is. But as the quote above suggests, TRUTH, more often than not, is not always acceptable, especially, if it hits us unprepared. Most of us like to be in denial. We do not like to face reality for a variety of reasons ranging from selfishness, naiveté, and insincerity to downright dishonesty. There are times in Nigerian history when the idea of autonomous entities within the Nigeria set up or total break-up of the country has been met with ridicule and or violently opposed. The Nigerian Civil War (1967-1970) and Gideon Orkar’s coup of April 22, 1990 are instances. What history and nature has taught us is that Nigeria has little or no chance to survive, except we have the will. But obviously we don’t. Hence, Nigeria has become an exercise
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in futility. The next thing would thus be, to do what civilized people often do – sit around the table to discuss (a) How to restructure Nigeria to the satisfaction of all or (b) Break up peacefully with each and every ethnic nationality determining its own future, unfettered. Either has to be done peacefully to prevent unnecessary bloodletting that could result from forcing disparaging units to remain one. Thus, when the Nobel Laureate, Professor Wole Soyinka in his speech to the South-South Economic Summit on April 26, this year, called on Nigerians to “drop lingering clamour for national conference,” saying “it is no longer necessary in view of emerging democratic liberties, ” it is a sign that the TRUTH about Nigeria is becoming “self-evident.” He had admonished that rather, Nigerians should begin to organize themselves on regional basis to devalue the Center and take their destinies in their hands. Professor Soyinka has always demonstrated his faith in the survival of Nigeria as an entity. He has risked his life for Nigeria’s survival several times. What he has done with his comments above is to recognize, just like others that the present state of Nigeria is no longer tenable. His suggestion still protects the sanctity of the Nigerian entity but changes its structure. |
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Quand je regarde l'Afrique de loin--je veux dire d'Europe où ses circonstances m'ont exilé--je n'éprouve aucune fierté et c'est peu dire. La tristesse m'assaille, et la honte me prend à la gorge à la limite de l'étouffement et de la nausée. Le constat est encore plus écoeurant lorsque, dépassant la généralité d'un jugement anonyme, je porte le regard sur les leaders, les personnes de chair et de sang, ceux qui, à coups de coup d'État, d'élections truquées, de démocratie théâtrale, de corruption et de guerres se battent pour la diriger dans chacune de ces soi-disant nations. Nations pour rire, et sans doute pour pleurer… En tant que Dahoméen, le seul homme d'État de mon pays dont j'ai des raisons d'être fier est Béhanzin Aïjirè. Je précise bien Aïjirè car tous ceux qui portent aujourd'hui ou même qui portaient hier le nom de Béhanzin ne sont pas forcément de la même graine de héros de l'indépendance et de la dignité que lui. Depuis la défaite du grand homme, sa race et la nôtre se sont abîmés dans une culture de trahison, de haine de soi, de démission, de compromission, de gain facile, de reniement, de génuflexion et de reptation : toutes choses contre lesquelles Béhanzin lutta toute sa vie et jusqu'à la mort. À l'échelle africaine, je ne connais que deux ou trois noms de chefs d'État qui inspirent fierté et respect. Nelson Mandela, le combattant du régime raciste d'Afrique du Sud, l'ex président de ce même pays, qui n'a pas conçu de l'incrustation au pouvoir le sens d’une vie toute entière dédiée à élever le niveau matériel et moral de son pays. Je me demande toujours quelle nature de pachyderme constitue la faune des dirigeants de l'Afrique à se refuser obstinément de prendre leçon de l'éthique et de l'esthétique politique de Nelson Mandela, de son geste et de sa geste. Cette façon que le spectacle de désolation, d'égoïsme et d'irresponsabilité qu'ils projettent à la face du monde a de s'inscrire en faux contre tout ce que Nelson Mandela représente, a fait, et incarne encore pour les nombreuses générations à venir. Il est vrai qu'il n'y a pire sourd ou pire aveugle que celui qui ne veut pas entendre ou celui qui ne veut pas voir… L'autre héros mémorable dont la pensée me console de la déraison généralisée et de la bêtise qui se donnent à voir sur l'échiquier politique africain est Thomas Sankara, l'homme épris de justice, de dignité d'intégrité et d'espérance pour son pays--le Burkina Faso--et pour l'Afrique tout entière pour laquelle il souffrit et se sacrifia. Que celui qui a tué ce digne fils de l'Afrique, l'incarnation moderne de son refus de courber l'échine et de sa confiance en l'avenir, que son assassin continue aujourd'hui à parader et à jouer les multimédiateurs en Afrique est la preuve même de cette ironique perversion de la situation de l'Afrique, de son arriération et de son malheur. En ce qui concerne le Bénin, ce n'était pourtant pas l'opportunité de relever la tête qui nous fait défaut depuis que Béhanzin nous a quitté. Lui-même ne nous avait-il pas dit dans son célèbre discours d'adieu que la vie devait continuer après lui ? Une vie de dignité et d'honneur s'entend. Mais le héros immortel ne semble pas avoir été entendu. Les clameurs infâmes de la division ont fait écho à son appel. Depuis 50 ans, l’irresponsabilité, la médiocrité et la corruption se donnent libre cours au sein de l'élite gouvernante. Le chacun pour soi, et surtout la haine de soi sont devenus une seconde nature. L’irresponsabilité et l'inconscience sont légions. Je n'en veux pour preuve que ce qui s'est passé lors de la dernière élection présidentielle où un homme arrivé démocratiquement au pouvoir en 2006 s'est mis en tête de ne plus le quitter quoi qu'il arrive. Cette décision autoritaire, irrationnelle et scandaleuse a, dès lors, orienté toute ses actions. Cette irrationalité téléologique a été
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placée au devant de tout et à conditionné tout le reste : l'éthique, l'économie, la justice, la cohésion nationale ; l'espérance du peuple a été sacrifiée à cette volonté arbitraire fondée sur le culte de la personnalité, le régionalisme et une idiosyncrasie complexée. Pour confisquer le pouvoir, on a fait une farce électorale basée sur une élection sans liste électorale publiée ; la LEPI qui devait être un outil de développement n’a été en fin de compte qu’un tissu d'Arlequin fait de bric et de broc tronqué, truqué pour atteindre des résultats que le pouvoir s'était fixé à l'avance ! L'homme qui était en charge directe de la LEPI est un soi-disant docteur en sciences politiques, qui aurait fréquenté des universités, et écrit une thèse ; pourtant sa science ne lui a servi qu’à plonger davantage le peuple dont il est issu dans les ténèbres de l'arriération et de l’injustice. Pour des intérêts régionalistes et égoïstes, sa réussite personnelle, un maroquin de Ministre des affaires étrangères de quoi jouir, se déployer dans son bon plaisir. Et c'est cela que le docteur en sciences politiques conçoit comme politique : quelle misère mentale et intellectuelle ! À quoi cela sert-il donc aux Africains d'être instruits si c'est pour aggraver la situation de leurs congénères, les enfoncer dans les ténèbres ? Qui pourrait croire que l'élite africaine elle-même--depuis la tourbe infecte des dirigeants plus ou moins autoproclamés jusqu'à l'intelligentsia composée surtout de singes savants qui les entourent,--qui pourrait croire que tous ces gens sont eux-mêmes directement responsables du malheur de l'Afrique ? L'histoire officielle nous a pointé du doigt des responsables du malheur de l'Afrique. Nous étions censés penser que l'esclavage et le colonialisme sont les causes de notre malheur. Mais à voir le spectacle débile et affligeant que projette l'Afrique sur l'écran du monde, il apparaît que ces deux coupables désignés ne sont que des prétextes à notre vénalité, notre médiocrité, notre bêtise, notre bestialité notre irresponsabilité. La LEPI devait être un outil de développement au service de de la rationalité légale. Mais dans l’irrationalité la plus illégale, les docteurs Yayi et Bako en ont fait un super outil de supercherie, d'escroquerie, de corruption, d'injustice et d'obscurantisme. Et pourtant rien ne les obligeait à prendre cette sombre option ! Quand on voit ce haut degré de triomphe de la bêtise et des ténèbres dans un monde qui avance, comment peut-on encore parler de fierté d'être africain ? Comment regarder vers un continent où les justes sont éliminés et les corrompus paradent au pouvoir? Bertin Adoukonou |
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By TONY AFEJUKUEvery literature that exists does so because there is in existence a language in which it is created or expressed. In other words, if there is no literature and there never can be literature in the absence of language. And so long as there are native speakers of any language, the language will thrive and live with or without the existence of creative or imaginative or realistic literature. What this urgently tells us or suggests to us is that language and literature, creative written literature, that is, can never be weighted equally. But let us attempt to prove the case we are tendering by asking the very familiar question: which comes first, the egg or the chicken? Perhaps this question is unnecessary in the context of the distinction I |
have attempted to draw above. Thus one can say without qualms that language is both the egg and the chicken. Literature is because language is. It is not the other way round. In what we utter, that is, in our speeches we direct ourselves and each other in the society we inhabit to do one thing or the other. And in what we do through what we say, we express our culture. In pre-literate societies, meaning societies where one knew not how to write such as was the case before the white colonizers came to our respective communities; this was precisely what was the case. |
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Rédigé à 23:29 dans Essai | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Ghana will soon start exporting gas to Benin. |
signifying a strong bond and relationship between them. continued |
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Quand on voit les élections se dérouler normalement dans un pays comme la France, et un président “bling bling” sortant les perdre au profit d’un président “normal” sans qu'il y ait tremblement de terre, on est quelque peu navré pour ce qui se passe en Afrique. Notamment en Afrique francophone où la France est censée, à défaut de modèle, servir d’exemple. Ici on ne voit ni holdup, ni LEPI truquée, ni CENA ou Ministère de l'intérieur tripatouiller les chiffres ; aucune Cour Constitutionnelle instrumentalisée ni partisane, et aucun milliard dépensé pour acheter les votes des citoyens encore moins la conscience des responsables des instances organisatrices ou juges de la validité des résultats électoraux. Circulez, nous sommes en véritable démocratie. Des raisons diverses peuvent expliquer ce triste fiasco, c'est la façon qu’ont nos roitelets imbus d’eux-mêmes de s'estimer irremplaçables, et de confondre République et autocratie à vie ! De faire flèche de tout bois pour conserver le pouvoir, à leur région, à leur ethnie sinon à leur maison, à leur famille. À commencer par le fait de piétiner les règles élémentaires qui régissent la démocratie et la justice dans une société digne de ce nom. Parmi ces raisons, nous aimerions examiner ici celles qui sont d'origine éthique. Car en Afrique, la gravité de nos enlisements, de nos conflits et finalement de notre sous-développement vient du peu de cas qui est fait de la dimension éthique en politique. 2. L'amour du pays. |
délirante campée par le héros politique de 2006 pose le problème de l'amour du pays. Comment peut-on parler de l'amour du pays lorsque tous nos actes, nos décisions et positions suintent du régionalisme le plus délirant ? Aminou Balogun |
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D'abord une réflexion liminaire à propos du mot racisme. Quand on parle de racisme, quand on dit qu'un acte est motivé par le racisme ou qu’un individu est raciste, interviennent toujours deux figures, deux éléments ethniques perçus comme opposés, l'un étant positif, l'autre négatif ; l'un étant bon, l'autre mauvais ; l'un étant supérieur, l'autre inférieure ; l’un étant civilisé et l'autre sauvage ; l'un étant colonisateur, organisé, l'autre étant voué à la colonisation, taillable et corvéable, brute et inorganisé, etc. ; l'un étant blanc et l'autre non blanc. La nomination des ministres censés « représenter » ou refléter la diversité ethnique. Eh bien Sarkozy a eu, pour satisfaire cette mission hautement délicate, à nommer trois femmes d'origine africaine : deux d’origine maghrébine et une d'origine sénégalaise. Aucun des ministres d'origine immigrée dans le gouvernement de M. Sarkozy n'était donc de sexe masculin, aucun homme d'origine immigrée n’était nommé par M. Sarkozy. Cette préférence sexuelle est le signe de racisme évident en même temps qu’elle est le masque ambigu de celui-ci. En effet dans l'imaginaire collectif l'incarnation de ce qui est repoussant chez l'autre est d'essence virile. Ce qui est le plus inacceptable chez l’Africain, ce n'est pas la terre africaine gorgée de ressource symbolisée par la femme africaine mais l'homme africain, qui en est « le propriétaire » ;
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de même que l’homme arabe qui incarne la figure du rejet de l'Arabe. La femme est plus tolérable car elle ne fait pas peur, la politique de la haine est d'abord virile tandis que la femme que l'on peut séduire contribue au contraire à apaiser, à flatter la virilité de l'homme blanc, la caresser dans le sens du poil… Afficher en tant que représentants des Arabes ou des Maghrébins en France une femme comme Rachida Dati passe mieux auprès des Français en général et même auprès des électeurs de M. Le Pen plutôt qu’un AZOUZ BEGAG qui, aussi intelligent soit-il, n'avait rien de bandant. Et qu'en aurait-il été si on devait envisager le choix d'un Arabe pur jus, plus proche de la moyenne de ceux qui vivent en France ? Quelle horreur ! Cette féminisation rassurante de l’autre, qui est semblable à son euphémisation, rime en même temps avec sa réduction et son rejet véritable. C’est le même phénomène qui conduit comme aux Etats-Unis à préférer comme représentant des Noirs le métis à un Noir pur jus ; car le métis, ce Noir blanc, fait moins peur qu’un Noir noir Sous prétexte d'aller apporter la démocratie en Côte d'Ivoire, Sarkozy aura été aussi le président français qui, de De Gaulle à Chirac en passant par Mitterrand ce sera le plus immiscé ouvertement dans la ville politique d'une nation africaine officiellement indépendante. Au nom de la France, il a activement exercé une contrainte sur la vie politique de ce pays, procédé à une intervention musclée et évincé le président constitutionnellement élu pour le remplacer par son rival qu'il considère comme légitime parce qu’ayant la caution de l'ONU. Là où, sur l'épineux dossier de la Côte d'Ivoire, Chirac a été très prudent en se contentant d'une force d'interposition, Sarkozy n'a pas hésité dans un premier temps à menacer ouvertement M. Laurent Gbagbo lui intimant un ultimatum comme s'il s'adressait à un vulgaire sous-préfet ; puis à le renverser et à le faire juger par le tribunal pénal international, aggravant de ce fait la division du pays. Tout cela pourquoi ? Parce que M. Gbagbo et un homme noir qui a osé tenir tête à un grand pays de blancs. Cette audace de Gbagbo était insoutenable, et n'importe quelle raciste blanc devrait y répondre exactement comme l'a fait M. Sarkozy. Avec ici en prime une double ambiguïté. D'abord parce qu'il agit soi-disant dans l'intérêt de la démocratie--comme si la Côte d'Ivoire était la seule urgence démocratique du continent africain mais aussi parce qu’après tout M. Sarkozy a agi en faveur d’un autre Africain, et celui qui agit en faveur d’un Africain ne peut véritablement pas être accusé de racisme, C.Q.F.D. Le fait que Sarkozy soit l’incarnation d’une sensibilité raciste -- au sens où nous avons défini ici le racisme -- est un sujet d’étonnement et même de contradiction lorsqu’on songe à la fois à son âge, sa génération et à son ambition de modernité. Son tempérament énergique, qui est l’une de ses qualités indéniables, son volontarisme réaliste ainsi que son approche concrète des questions sociales et politiques ne peuvent justifier son obsession et son parti-pris anti-immigré, c’est-à-dire in fine, anti-Noir et anti-arabe. Le fait que Sarkozy ne soit pas un humaniste épris de tolérance a été démontré lors de l’élection présidentielle de 2012, qui allait sanctionner son éviction du pouvoir. Au-delà de sa vulgarité qui faisait honte aux Français, mais à laquelle en 2007 ils avaient prêté un sens qui s’est révélé dénué de transcendance, sa capacité à se laisser dériver sur l’océan houleux de la haine, de l’intolérance, à prendre le contre-pied les valeurs de la République dont en tant que président il était censé être le garant ne s’expliquent pas seulement par le désarroi et l’angoisse de perdre les élections. La capacité à se saisir sans complexe du discours de Monsieur Le Pen et à le faire sien n’est pas seulement de la démagogie sans lendemain mais bien la traduction d’une sensibilité qui ne trompe pas. Chez Sarkozy, l’ambigüité méthodique et passablement malicieuse du racisme a constitué le masque de cette sensibilité Binason Avèkes |
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Sarkozy, Hollande : du pareil au même ! La France a un nouveau Président. Et, à chaque scrutin, en France, il se trouve toujours des gens bien intentionnés pour se demander ce que l’Afrique pourrait espérer du nouvel élu. Ainsi , apprend-on, l’élection de Hollande a provoqué un branle bas dans le landerneau politique de certains pays d’Afrique centrale où des opposants se sont pris à rêver d’un changement de cap des nouveaux dirigeants à l’égard de leurs pays. Pauvres de nous Africains ! Disons -le d’emblée, l’élection d’un nouveau président en France est d’abord une bonne nouvelle pour les Français. Mais Il se fait que pour la première fois depuis longtemps, ceux qui ont voté contre Sarkozy, l’ont fait, pour les mêmes raisons que les Africains qui affirment ne pas le porter dans leur cœur. Son style de gouvernement , son omniprésence et son arrogance ont été souvent épinglés autant que sa personnalité plutôt impulsive, toujours prompte à utiliser des termes du registre familier pour ne pas dire plus. Tout le monde se souvient de son interpellation « casse-toi, pauvre con ! » à l’endroit d’un visiteur qui refusait de prendre sa main tendue en guise de salutation, au salon annuel d’agriculture au lendemain de son investiture. Et si certains justifient leur choix par des raisons purement politiques, ce n’est pas seulement à cause de la crise de la dette qu’il n’a pas réussi à juguler mais aussi pour la tendance de Sarkozy à favoriser le grand capital et surtout à ne pas s’en cacher. L’Afrique, elle, se souviendra longtemps de ce discours de Dakar et de cette petite phrase humiliante sur « l’Africain qui n’est pas suffisamment entré dans l’histoire ».Elle se souviendra surtout de ce président de la droite dite décomplexée, arrogante qui avait d’abord déclaré à Cotonou que la « France se souciait comme d’une guigne de la percée de la Chine en Afrique » avant de se rétracter, comme tous ses prédécesseurs pour travailler sans complexe à consolider et préserver les « acquis » des grands patrons français parmi lesquels , il compte beaucoup d’amis. Ainsi en a-t-il été du puissant groupe Bolloré qui, sous son mandat, a opportunément étendu ses tentacules sur tous les ports du golfe de Guinée, de Dakar à Cotonou en passant par Abidjan et surtout Conakry où un contrat signé avec un concurrent a été résilié par le nouvel élu. De ce point de vue, pas grand-chose ou si peu changeront pour l’Afrique avec son successeur. On voit mal Hollande, le socialiste remettre fondamentalement en cause ces « acquis ». A preuve, au cours de la campagne, il a multiplié les symboles pour montrer sa filiation mitterrandienne. Or, nous savons ce qu’a été le double septennat de Mitterrand en Afrique. Une période de double langage où le statu quo a été maintenu et consolidé dans les pays dits du pré-carré en même temps qu’une forme de condescendance pour des régimes comme ceux du révolutionnaire Thomas Sankara. L’assassinat de ce dernier et l’adoubement de son successeur par Paris montre la distance qui sépare la vision des partisans africains de la rupture des liens néocoloniaux de celle de leurs « camarades socialistes français ». Ainsi, ni le Gabon d’omar Bongo, ni la Côte d’Ivoire d’Houphouet Boigny n’ont jamais été inquiétés par la politique africaine des socialistes français sous Mitterrand. Au contraire, le ministre de la Coopération Jean Pierre Cot qui ne s’accommodait pas des survivances de la Françafrique a été débarqué du gouvernement pour retourner à ses chers enseignements à l’université. Et bien des années plus tard, Sarkozy qui avait lui aussi évoqué la fin de cette Françafrique plusieurs fois honnie, a dû se séparer de l’un ses ministres d’ouverture , Jean Marie Bokel, transfuge du Ps, relégué à un ministère de moindre importance, après des propos aigre-doux à l’égard des gourous et des séides de la Françafrique. « Même après le discours de la Baule, pas grand-chose n’a changé véritablement dans les relations franco-africaines. Avant le soutien franc et inconditionnel de la gauche mitterrandienne au dictateur rwandais Juvénal Habyarimana jusqu’ en 94, année du génocide, il ya eu en 1992 l’appel au secours resté sans échos du Premier ministre Togolais Joseph Kocou Koffigoh dont les bureaux de la primature ont été encerclés par la soldatesque de Gnansingbé Eyadéma. Les troupes françaises dépêchées à la frontière bénino –togolaise de Hilla-Condji n’ont pas bougé d’un pouce, donnant du coup un nouveau souffle au régime autoritaire du général Eyadéma. La suite , on la connaît. La vérité est que la gauche et la droite française ont déjà fait leur mue en matière de politique africaine de la France . Fini, la colonisation de papa avec les barbouzes et les légionnaires de Kolwezi et bonjour les intérêts de la France. A preuve les socialistes français ne se sont pas opposés à l’intervention sarkozyenne en Lybie et en Côte d’Ivoire. Le camarade Gbagbo n’était plus contrôlable ni fréquentable. Les responsables du parti socialiste français le lui ont fait savoir le plus fermement du monde . Ce qui a contraint le camp Gbagbo à chercher d’autres soutiens ailleurs qu’en France, sans succès. L e président Mahamadou Issifou du Niger, producteur d’uranium est averti. Quand il lui viendra l’idée de s’en prendre aux intérêts d’Aréva , ses entrées à l’international socialiste ne lui seront d’aucun secours.
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe Sur…:
Piraterie Naturalisée
Rédigé à 22:53 dans Idéo | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Rédigé à 22:49 dans Essai, haro | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
En France, depuis 2007 et pour quelques heures encore, le Président de la République est d'origine hongroise par son patronyme ; son épouse est d'origine italienne de la même façon. Cela n'empêcha pas l'actuel tenant du titre d'évoquer avec ardeur et frénésie le retour à l'antique fermeture des frontières nationales. Qu'elle absurdité ! Ce nombrilisme caverneux eût-il prévalu en France et eût-on appliqué la politique de fermeture des frontières quelques décennies plus tôt, seraient-ils devenus les Président de la République ou épouse de Président de la République qu’ils sont aujourd'hui, du moins espérons-nous, pour seulement quelques heures encore ? Imbécile !… Banjo ADEWALE |
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Miss Hannah Tetteh, Minister of Trade and Industry, has expressed government’s willingness to provide pragmatic measures to address the current economic challenges undermining the development of the country. |
development” brought together about 150 participants. continued |
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Karen Igho was the winner of last year’s Big Brother Africa reality show powered by M-net. Contrary to divergent views that the Edo State born entertainer is loose and cheap, Karen in this interview , proves her critics wrong, saying that she is a decent lady devoid of any dirty character. Read on.. You were talking about your mum. How’s she doing? My mum is doing fine and she’s in Jos and doing her poultry business. But the crises in Jos is really affecting her business. Right now, all we can do is pray and ask God to guide them. |
Don’t you want to relocate her to another city? Basically, she was born in Jos. I was also born in Jos, we have our family house there and some of my family members are still living in Jos. So, it’s hard to move everything just like that. We want to see how it goes and maybe, we’ll have to move. For me, Jos is a home because I was born there even though I hail from Urhobo. But I’ll never forget where I was born and I hope there will be peace in that city again. |
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Kola nut: Nigeria’s seed of togethernessBy McPhilips Nwachukwu THERE is something that is used in identifying every country of the world. This identification mark is, however, more possible with countries that are homogenous in composition. But on the contrary, in heterogeneous countries like Nigeria, it is very difficult to lay claims to such items of referencing or something of a commonality with which to say, yes, here comes, Nigeria. Nature, however, has a way of taking care of its own contradictions, and this is what happens in Nigeria. Defying
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such logic of impossibility, this country of about a hundred and forty million people with over 250 ethnic groups has demonstrated to the world that there is a possibility in impossibility. This beautiful country is blessed with diverse people, whose culture is as diverse as their climatic and weather conditions. It has successfully disproved the hypothesis by being united through one generous gift of nature. continued |
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Dans son face à face présidentiel avec Sarkozy, alors que l'occasion lui était donnée en toute fin de débat de dire ce qu'il ferait s'il devenait président, François Hollande la saisit pour asséner une longue tirade charpentée autour d'une anaphore dont la richesse rhétorique et la fonction laissent pantois. Le désormais fameux «Moi Président de la République… » Répété 15 fois qui a laissé son interlocuteur dans un état d'ébriété pour le moins déconcertant. En fait, même si Nicolas Sarkozy en a fait les frais, cette anaphore était prioritairement destinée à l’électeur français lui-même : sa fonction et son but consistent à le captiver par l'effet hypnotique de la répétition. Prof. Cossi Bio Ossè |
1. Moi président de la République, je ne serais pas le chef de la majorité, je ne recevrais pas les parlementaires de la majorité à l'Élysée. 2. Moi, président de la République, je ne traiterais pas mon premier ministre de collaborateur. Moi, président de la République, je ne participerais pas à des collectes de fonds pour mon propre parti dans un hôtel parisien. 3. Moi, président de la République, je ferais fonctionner la justice de manière indépendante, je ne nommerais pas les membres du parquet alors que l'avis du conseil supérieur de la magistrature n'a pas été dans ce sens. 4. Moi, président de la République, je n'aurais pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserais ça à des instances indépendantes. 5. Moi, président de la République, je ferais en sorte que mon comportement soit à chaque instant exemplaire. Moi président de la République, j'aurais aussi à cœur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l'État, je le ferais réformer de façon à ce que si des actes antérieurs à ma prise de fonctions venaient à être contestés, je puisse dans certaines conditions me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat ou m'expliquer devant un certain nombre d'instances. 6. Moi, président de la République, je constituerais un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d'hommes. Moi, président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d'intérêts. 7. Moi président de la République, les ministres ne pourront pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local parce que je considère qu'ils devraient se consacrer pleinement à leurs tâches. Moi président de la République, je ferais un acte de décentralisation parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d'un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés. 8. Moi président de la République, je ferais en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi, ce qui relève de la négociation. 9. Moi président de la République, j'engagerais de grands débats. On a évoqué celui de l'énergie et il est légitime qu'il puisse y avoir sur ces questions de grands débats citoyens. 10. Moi président de la République j'introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives, pour les élections, non pas celles de 2012, mais celles de 2017, parce que je pense qu'il est bon que l'ensemble des sensibilités politiques soient représentées. 11. Moi président de la République, j'essaierai d'avoir de la hauteur de vue pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m'occuperai pas de tout, et j'aurai toujours le souci de la proximité avec les Français. |
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Un an après son échec à la présidentielle de 2011, Me Adrien Houngbédji, est sorti de son mutisme pour se prononcer sur plusieurs sujets de l’actualité sociopolitique du pays. Dans un langage de vérité, il a répondu sans tabou à toutes les interrogations sur son expérience avec l’Union fait la Nation, l’avenir de la coalition avec en toile de fond le projet de fusion des partis membres. Leader du Parti du renouveau démocratique (Prd), il a exprimé à ce sujet sa vision pour sa formation politique, pas sans avoir évoqué les cas des démissionnaires. Son pardon à l’endroit du président Nicéphore Soglo, son regard sur la gouvernance de Yayi Boni, le sujet sur la révision de la Constitution, l’arrestation de l’opérateur économique Patrice Talon et bien d’autres questions ont été abordées par l’invité de la télévision Canal3, ce vendredi 27 avril 2012. Il est apparu comme un homme excédé par des accusations et attaques contre sa personne ou le Prd. « Trop c’est trop » a-t-il lancé au cours de l’émission. Convention de l’Un Je veux parler en réaction de ce qui a été dit sur l’émission Actu-Matin où il y a eu des attaques frontales contre le Prd. Je voudrais que le réquisitoire que j’ai entendu sur Actu-Matin s’arrête aujourd’hui. Que nous fassions un vrai débat d’hommes responsables. Je me demandais si c’est du Prd qu’ on parle ou d’un autre parti. C’est le seul parti politique qui se soit réuni en congrès depuis l’élection présidentielle au Bénin et après ce congrès, le seul qui s’inscrit sur la liste des partis d’opposition. Je ne comprends pas pourquoi on parle de ligne inverse vers Yayi Boni. Yayi Boni est-il dans l’opposition ? Nous allons finir avec le réquisitoire parce que trop, c’est trop. Depuis 20 ans que je suis en politique, on m’attaque. Je ne parle jamais. Houngbédji est comme la tête de Turc. On peut dire tout ce qu’on veut de lui. Du faux, du vrai, on sait qu’il ne répond jamais. Mais vous savez pourquoi je ne réponds pas ? Il y a un proverbe de chez nous qui dit : « Lorsque vous avez l’ambition de diriger un pays, vous devez accepter qu’on jette sur votre tête toutes sortes d’immondices. ». Aujourd’hui, j’ai 70 ans, je n’ai plus d’ambitions. En réalité, qu’est-ce qui se passe à l’Un ? Rien de grave ne s’y passe. Il y a deux courants de pensée : ceux qui pensent qu’il faut faire la fusion et ceux qui pensent qu’on n’en peut pas pour le moment. En politique, il est sain de voir au sein d’une alliance des opinions divergentes. Vous pensez que je n’ai pas lu les textes. Nous avons créé l’Union dans un contexte donné pour prendre le pouvoir. Nous n’avons pas pu. Qu’est-ce que nous avons constaté ? L’une des principales forces de l’Un est partie avec 10 députés : la Rb. Deux autres formations politiques avec deux députés sont parties. Et, nous ne savons pas quand est- ce que l’hémorragie va s’arrêter Par conséquent, nous disons que la donne a changé. L’équilibre des contrats est rompu du fait qu’un ou deux des principaux protagonistes sont partis. Comme nous sommes en politique, il faut voir les choses avec réalisme. La réalité est que l’Un a été créée avec beaucoup d’enthousiasme. Cet enthousiasme aujourd’hui a disparu du fait de la défaite et du départ de certains partis politiques. Pas de perspectives. C’est quoi ? Nous avons créé une alliance pour prendre le pouvoir par les urnes. Telle que l’Un est aujourd’hui, elle n’a plus la possibilité d’offrir cette |
perspective aux Béninois. Telle qu’elle est là, elle ne peut pas gagner. A partir de ce moment, elle n’est plus attractive. Nos partis qui sont allés aux élections, on ne sait pas leurs forces. Il faut aller réévaluer cela et se renforcer sur le terrain. Par conséquent, la fusion n’est pas d’actualité. L’occasion de se renforcer, c’est les élections communales et municipales. Et, au retour des élections, on verra ce que représente chaque parti. En ce moment-là, on peut aller à la fusion. Sacrifice Vous savez en politique, il n’y a pas de cadeau. Personne ne s’est sacrifié pour moi. Tout est intérêt politique. Ils m’ont choisi parce que j’étais le meilleur. Ça veut dire quoi ? En termes d’électorat, j’ai représenté tout seul 25% et les autres partis sont loin de là. En termes de mobilisation des ressources, j’étais le plus à même de les mobiliser. Si vous n’avez pas d’argent, vous ne pouvez pas faire de la politique. Et enfin troisième chose, ils ont constaté pour leur carrière, il vaut mieux quelqu’un qui est en fin de parcours pour qu’il leur dégage la place pour qu’ils deviennent eux-mêmes candidats et président de la République. Voilà les raisons qui ont fait qu’ils m’ont choisi. Par conséquent, je dis que personne ne s’est sacrifié pour personne. J’étais celui qui répond mieux aux objectifs visés par les uns et les autres. Si quelqu’un a consenti des sacrifices, c’est le Prd. Une alliance de partis fonctionne comment ? Il faut des moyens, de l’argent. Je veux que l’un des partis en question vienne vous dire que moi j’ai dépensé tant de 2008 à 2011. Rien. Ils sont venus dans l’alliance pour me soutenir à cause de leurs intérêts. Si ce n’était pas leurs intérêts, le Psd, le Madep, la Rb étaient ‘’Wloguèdé’’. Ils avaient soutenu Yayi Boni en 2006 et même au gouvernement. Le Prd est le seul parti qui soit resté hors de tout cela. C’est le Prd qui s’est sacrifié. Nous avons englouti des sommes très importantes dans la machine Un pendant trois ans. Même quand on était à l’Un, il y a des partis politiques qui, étant à l’Un, étaient au gouvernement. Par le Madep dont le Secrétaire général était au gouvernement. La Rb, n’en parlons pas. Le régime Yayi Boni est sa maison. Donc, c’est du faux procès. Je ne souhaite plus entendre dire qu’on s’est sacrifié pour lui. C’est faux. |
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Si vous êtes un Africain, voire un Noir à Paris, et vous ouvrez un restaurant africain. Eh bien votre frère africain au lieu d'être parmi ceux qui portent votre initiative en venant dans votre restaurant, va au contraire passer devant votre restaurant et aller dans tout autre restaurant en devisant joyeusement dans une cohorte de Blancs ou de non-Africains auxquels il prend plaisir et fierté à s'égaler comme être humain. Et même quand il est seul, il va snober votre restaurant et aller dans un restaurant “plus vrai”, comme si votre restaurant était un faux restaurant. Et ainsi, votre affaire ne pourra pas décoller faute de ce coup de pousse de base, ce noyau de référence qui le soutient et permet d'attirer au-delà de la seule clientèle ethnique. Toutes choses que font spontanément et consciencieusement tous les autres groupes ethniques, toutes les autres communautés qu'elles soient turque, chinoise, indienne, arabe etc.
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Il en est du restaurant qui n'est ici qu'un exemple choisi au hasard comme de tout autre entreprise dans laquelle le Noir échoue fatalement faute de solidarité de la part des siens, et parce que victime du mépris sinon de la haine de soi de ses propres congénères noirs… Le fait est que le Noir est plus préoccupé d'être reconnu en tant qu'être humain égal à tout autre que de se reconnaître soi-même dans son ipséité, ses capacités, ses œuvres et ses valeurs collectives.
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Professor Stephen Adei, Past Rector of the Ghana Institute of Management and Public Administration (GIMPA), on Sunday observed that 50 per cent of children in Ghana do not go beyond nine years of education. "After 55 years of independence, it is quite unfortunate to observe that as much as two thirds of the population is functionally illiterate." Prof Adei, made the observation at the launch of the Centre for Christian Education Services International (CCESI) in Accra. He said there was the need for quality education to be encouraged and promoted, since it was only by doing so, that progress in the various sectors of the economy could be achieved. Touching on the launch, he said it was important that Christian centres of education were established, to ensure that men of God were truly an embodiment of what they stood for. | "High Christian values are best instilled in people when they are very young. They then grow up to have a very deep appreciation for these values," he said. |
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BARRAGE SANS FAILLE À NICOLAS SARKOZY.
OPPOSITION SANS AMBAGES AUX DIKTATS NÉOCOLONIASTES.
Par Olympe BHÊLY-QUENUM. Qu’ils soient de droite ou de gauche, j’ose espérer que les Africains de nationalité française n’oublient pas qu’ils sont avant tout Africains, soit par filiation patrilinéaire ou matrilinéaire; ouvertement comme l’a fait François Hollande dans son interview à Afrik.com: « Le regard français sur l’Afrique doit changer», ou en filigrane comme d’autres candidats, l’Afrique est inévitablement présente dans l’élection présidentielle de l’Hexagone ; aussi serait-il gravement préjudiciable de sous-estimer les faits de constat que le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été caractérisé par des insultes et des humiliations infligées à l’Afrique francophone. Venu en France sous la III ème République( Vincent Auriol, président de la République) je n’avais jamais vu un sous- préfet se comporter avec les étudiants de la France d’Outre-Mer, comme Monsieur Sarkozy à l’égard de cette Afrique là constituée d’Etats indépendants en 1960 ; à coup sûr, la faute en incombe aux chefs d’Etat africains qui ont peur de leurs peuples et ne tiennent guère à une rupture radicale avec le système de l’ex-Mère Patrie restructuré par le système FrançAfrique. Des constats ? Double langage et la supercherie s’exfiltrent du discours de mai 2006,.à Cotonou : 1° au Bénin, ministre de l’Intérieur de la République française et candidat UMP à l’élection présidentielle, Sarkozy avait affirmé que la France devait « construire une relation nouvelle » avec l’Afrique, « débarrassée des scories du passé », sans « réseaux d’un autre temps » ni « émissaires officieux ». 2°On pouvait lire dans Lettre du continent (LC n°210). : « […] le candidat de l’UMP cloisonne ses relations avec les dirigeants africains à travers une myriade d’émissaires. C’est ainsi avec son seul directeur de campagne, Claude Guéant, qu’il voit les émirs du golfe de Guinée comme le doyen Omar Bongo ou le président Denis Sassou Nguesso. C’est l’ancien ministre Olivier Stirn qui le représentait, le 3 avril à Dakar à l’investiture du président Abdoulaye Wade. Officiellement les dossiers sont gérés par le conseiller diplomatique David Martinon avec Pierre Régent et un jeune diplomate “africain” Bon Bouton. « Parmi les secrétaires nationaux de l’UMP, les ex-ministres Jacques Godfrain et Hervé de Charrette, ne sont pas avares de notes, de même que Michel Barnier. A la SEM Coopération 92, Sarkozy a par ailleurs recruté François Jay, un ancien de Bolloré» , et d’autre part : « Bunkérisés dans l’Hexagone […] les candidats à la présidence de la République française n’ont pas vraiment eu l’occasion (ou cherché) à définir ce que seront leurs rapports avec l’Afrique…L’équation Afrique/immigration a totalement pollué toute perspective de nouvelles relations avec un continent dont les extraordinaires potentialités sont aussi fortes que sa capacité de nuisance. » * Pour avoir fait campagne pour Ségolène Royal dont nombre des déclarations sont encore en ligne sur mon site www.obhelyquenum.com, je précise que sans ruse, ni double langage, Ségolène, tel François Hollande en 2012 ( cf. L’interview à Afrik.com « Le regard français sur l’Afrique doit changer » ), soulignait comment devait être la Coopération avec l’Afrique et ce que devait être la « politique de la France en Afrique » ( cf. Lettre à Bernard Pinaud Président du CRID 19/01/07). * À partir de 2006, l’insolence et l’arrogance de Sarkozy se sont singularisées en Afrique quand il déclarait à Bamako : « La France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie. » En martelant ce que représente « Les flux entre la France et l’Afrique », son inculture ne lui a pas permis d’apprendre ce que je savais depuis 1952 (cf. Morceaux choisis d’ Histoire de l'Europe ), c’est-à-dire: « Après les accords de Munich, la France affaiblie n’aurait jamais pu se maintenir parmi les grandes puissances sans ses colonies en tant qu’alliées. » Qu’à cela ne tienne ! Mais qu’un Français droit du sol, de père hongrois, de mère d’ascendance grecque (Salonique) ait pu ainsi pérorer face aux Africains sur leur terre natale incitait autant à l’indignation qu’à la révolte parce qu’il les pourchassait jusqu’à chez eux, les contestait dans leur identité en les réinstallant dans leur pauvreté. C’était inouï et inadmissible. 3°Une autre déclaration de Sarkozy augurait de la déliquescence des relations avec l’Afrique : j’ai lu dans Le Monde (13/01/07) : « A l’occasion de la prochaine discussion du projet de loi sur le droit au logement opposable, Nicolas Sarkozy a estimé que s’ « il va de soi que les sans-papiers ne doivent pas y avoir accès », il a ajouté : « Je ne souhaite pas non plus que tous les étrangers en situation régulière y aient droit. » Xénophobie, exclusion, rejet de l’autre, voire racisme ? À chacun de juger. 4°À Dakar, à l’ université Cheikh Anta Diop, le nouveau président de la République française prononça sa logorrhée innommable, prose barrésienne émaillée de poncifs hégéliens ; relu en le passant au peigne fin, le texte s’est avéré le parangon du racisme caractérisé. C’est inadmissible. À moins qu’il ne soit dénaturé, quel Africain digne du continent noir accorderait son suffrage à un tel homme au 2ème tour de l’élection présidentielle 2012 ? Monsieur Sarkozy n’avait pas fait mystère de sa politique de la France en Afrique et l’Afrique tout entière l’a assez vu. Il faut changer ; non pas à l’instar du Bénin : lourde honte et « régression préjudiciable », mais comme au Sénégal, fierté de la Négritude. LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT. Esquissée dans son programme, la fermeté de cette décision brièvement élargie dans son ouvrage Changer le destin, est développée dans l’interview « Le regard français sur l’Afrique doit changer » déjà mentionnée, est la preuve de la singularité du programme du candidat socialiste dans cette campagne présidentielle en France : aucun autre, autant que lui, ne
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s’intéresse à l’Afrique ; pas même Nicolas Sarkozy dont, en 2007, des clips de TV Gabon avaient diffusé la visite au regretté président Omar Bongo dans un grand hôtel de Paris. C’est bien ainsi. L’Afrique francophone n’acceptera plus aucun diktat ; CCF et Instituts de France où rampent les compradors sans envergure ni impact dans leur pays n’entraveront plus les projets culturels des Africains, sous prétexte que leurs initiatives nuiront au programme de la France pour l’Afrique. C’est un constat que l’Organisation internationale de la Francophonie n’ignore pas : mieux que les CCF et les Instituts, écrivains et artistes francophones travaillent à l’ancrage ainsi qu’à l’expansion de la langue française en Afrique ; c’est, hélas ! au détriment de nos langues africaines sans lecteurs. Je dis donc : si voter pour François Hollande, c’est voter pour le changement en France, c’est aussi voter pour l’amélioration des relations humaines, culturelles, et sociales entre l’Afrique et la France. Il faut le dire aussi : si l’Afrique a été si brutalisée et si mal traitée pendant le quinquennat de Sarkozy, la faute en incombe largement aux chefs d’Etat africains, qui, ayant peur de leurs peuples, soucieux de s’éterniser au pouvoir, violent les Constitutions, pratiquent le déni de démocratie, étouffent la justice et la presse, génèrent la corruption, convaincus que, fort d’un article des fameux « Accords de coopération entre la France et les États africains et malgache d’expression française » le chef d’Etat de l’ex-Mère Patrie d’Afrique volera à leur secours en toute légalité ; d’où les courbettes, les compromissions favorables à l’ancrage de FrançAfrique en Afrique francophone et les missions de porteurs de valise pour le financement de campagnes électorales en France; Africains, des juristes, avocats et intellectuels en quête de décorations et de sinécure collaborent en entretenant le cancer qui tue le peuple. Dans « Lettre à un ami africain » adressée à Alioune Diop[1], Emmanuel Mounier[2] stigmatisait les Africains « ennemis de leur propre passé...ces renégats qui n'arriveront qu’à produire, dans l’écume de quelques grandes villes, de faux Européens, des Européens en contre-plaqué.» Ces propos de plus d’un demi-siècle sont d’actualité et se posent dès lors les questions que voici : 1° les Africains résidents en France, qu’ils aient ou n’aient pas la nationalité française, devraient-ils se comporter comme des renégats? 2° on a fait résonner les cymbales du «devoir de réserve» quand une métisse franco-africaine, écrivain de grand talent, lauréat du prix Goncourt, a eu fait entendre bien fort son opinion ; les Africains auraient-ils pour devoir de se taire quand un homme politique ou le Français lambda véhicule des lots de mensonges au sujet des réalités du terrain objectif de leur pays natal? 3° de nationalité française ou non, leur devoir serait-il de s’estimer tellement bien en France qu’ils ne devraient pas broncher, si leur pays natal est insulté, humilié, traîné dans la boue? 4° en l’occurrence, les Africains de nationalité française ou tolérés sur le sol français pouvaient-ils réagir sans être traités d’anti-France ? J’invite ces Africains et Africaines de nationalité française qui veulent en finir avec le sarkozysme et son emprise sur les chefs d’État africains à voter massivement pour François Hollande au deuxième tour de cette élection présidentielle. Je demande qu’après son élection et la mise en place de son gouvernement, François Hollande organise un colloque ou un symposium d’artistes, d’écrivains et d’intellectuels africains au fait des problèmes culturels et sociopolitiques africains. Nous en avons assez des ingérences des « grands Blancs »- comme Senghor lui-même les appelait : sempiternels amis d’Afrique, des Africains aussi qu’ils bernent et trahissent chaque fois que l’occasion s’en présente. Olympe BHÊLY-QUENUM. Garrigues-Sainte-Eulalie, 29 avril 2012 [1] Fondateur des éditions Présence Africaine. [2] Philosophe personnaliste, fondateur de la ,revue Esprit |
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The Convention People’s Party (CPP) on Friday marked the 40th Anniversary celebration of the death of Osagyefo Dr Kwame Nkrumah, Ghana's First President. The ceremony took the form of a requiem mass and wreath laying at the Nkrumah Memorial Mausoleum Park in Accra. Speaking at the ceremony, Mr Bright Oblitei Akwetey, aspiring presidential candidate of CPP described Dr Nkrumah as an incorruptible, hardworking, visionary and outstanding thinker who was totally committed to serving Ghana and the African continent. He said Dr Nkrumah's achievements were not only remarkable but globally recognised and admired, which led to many people across the world voting him as the greatest African in the 20th Century. Mr Akwetey said, Dr Nkrumah inspired the mobilisation of African peoples and their leaders in the political struggle against apartheid and the total liberation of the continent from the chains of colonial rule and exploitation. He said the mounting of a magnificent statue in front of the new African Union | Headquarters in Addis Ababa to honour of Dr Nkrumah depicted his brand of selfless and exemplary servant-leadership for Africans and the Pan-African world. “It is understanding that many of us will naturally yearn for the return of Dr Nkrumah to our earthly life, in order to lead us courageously and inspiring for the second time in our current struggle against neo-colonialism and exploitative and impoverishing globalisation,” he said. “But the Great Osagyefo, as we are aware, will not come back soon enough to provide his rare charismatic, people-inspiring and sterling brand of leadership,” he said. continued |
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Le Nigéria est un pays bizarre, farfelu et révoltant. Si c'était un parc zoologique, il mériterait d'être fermé. Existe-t-il au monde un pays où se déroule au quotidien toutes sortes d'atrocités, de violence, de désordre, de crimes, où la mort est partout, depuis les crimes du banditisme ordinaire, des faits divers jusqu'au crime du terrorisme politique en passant par les émeutes ou les tueries racistes, tribalistes ou motivés par l'intolérance religieuse ? Le plus révoltant dans tout ça c'est que cela semble laisser de marbre les hommes politiques au plus haut niveau qui, malgré |
cette cause profonde d'affliction, ne se départissent jamais de leur radieux sourire, de leur agbada et de leur gros ventre entre deux affaires de corruption et de détournement de milliards, qui constituent l'ordinaire de leur activité politique. Alao Bissiriou |
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Rédigé à 09:01 dans Ilzondi | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
AÏVO, GUIDIGBI ET LEHADY
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Rédigé à 20:07 dans porque | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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Les Européens sont quand même des gens curieux. Regardez une femme politique comme Ioulia Timochenko. Depuis des mois elle subit le martyr, et est victime d’une cabale autoritaire |
visant à son élimination politique ; et ce de la part du pouvoir actuel. Mme Ioulia Timochenko qui a été l’un des leadeurs de la révolution orange de 2004, et premier Ministre du pays est emprisonnée depuis plusieurs mois suite à un procès en sorcellerie pour trahison, et d’autres bricoles tirées par le cheveu. Et pourtant ce harcèlement politique ne fait pas grand bruit en Europe, où les protestations se font sous cape ou du bout des lèvres et peu insistantes... C’est dommage qu’elle ne soit pas une Birmane ou une Asiatique lointaine, car cette distance culturelle l’aurait rendue plus politiquement et humainement sexy aux yeux de ses congénères européens dont la passion humanitariste rime souvent avec exotisme... |
Rédigé à 17:25 dans haro | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Comment expliquer le jeu de la parité ethnique érigée en système politique au Bénin ? |
Rédigé à 21:31 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Au-delà des collines, les gens ne rêvent que de politique, seule bouée de sauvetage. Ils ne rêvent que d’être Présidents, Ministres, Députés etc., bauge de concussion, de népotisme, de régionalisme et de corruption. Depuis 50 ans, aidés en cela par l’héritage et les intrigues sataniques du colonisateur lui-même, les présidents du Bénin proviennent d'au-delà des collines. À une brève exception près qui du reste servit de leçon à ceux qui n'ont pas intérêt à ce que prévale la justice pour le Dahomey. Ce sont des gens qui n'ont pas la mer en héritage et qui héritent du fait accompli des étrangers qui nous exploitèrent, nous dominèrent et nous dominent et nous exploitent encore. Ils veulent être Présidents, Ministres, Députés etc. pour contrebalancer le poids de la mer qu’ils n'ont pas. Les Présidents viennent d'au-delà des collines tandis que le gros de la population, à l'instar de DANTOKPA, le Pétrole de Sèmè, et du PORT, tout ce qui identifie le pays réel et en-deçà des collines baigne dans les vagues somptueuses de la mer qu'ils n'ont pas. L’enfermement dans ce partage des rôles est pathétique. Et, il a beau être inauguré par le blanc lui-même, il ne laisse pas d'être infect, dans la mesure où il est tout entier bâti sur une donnée ignoble : la division et le mépris tranquille de ceux qui ont la mer en héritage; ceux qui faisaient le pays du temps ou la dignité avait un nom. La division du même, artificiellement opérée avec la violence symbolique du colon. La bêtise qui se donne des airs d'intelligence. Une tourbe infecte de soi-disant akowés ; des gens qui auraient fréquenté écoles et universités, des gens qui se disent Maîtres, Professeurs, voire Docteurs et qui, allègrement, prêtent main forte à cette cabale procédurale qui divise leur race, leur région, leur sein et leur sang ; et c'est quand ils ont trempé dans ce genre d'intrigue ignoble qu'ils ont l'illumination de la science infuse, de l'intelligence lumineuse. Leur bonne conscience les rassure et ils ont le sentiment d'avoir fait œuvre d'intelligence ! Inénarrable abjection ! Misère mentale ! Quelle aberration que de ne pas comprendre ces choses simples que les paysans, héritiers de la culture ancestrale, comprennent à demi-mot ! Que ne regardent-ils au-delà des collines la façon simple et disciplinée dont les gens s'unissent et savent où se trouvent leurs intérêts et où se trouve leurs ennemis. Quelle misère de ne pas comprendre ce B-A Ba de la consistance identitaire. Et de n'agir que dans le sens d'un déni d'unité, d'un déni d'identité, avec la seule excuse d'un gain égoïste, d'un bonheur mesquin. Pendant que le pays de la mer, le pays du sang et de nos rythmes se délite sous nos yeux, cette bande de singes savants, faussement
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imbue de soi prête flanc au désir misérable des autres d'être présidents, de faire de la politique, alors que la politique la vraie doit se faire avec le pays réel ; alors que la politique la vraie doit se plier à l’ordre de la majorité du pays réel, se faire dans la dignité, dans la mémoire continue de notre identité, et non pas par-dessus la tête de la grande majorité historique du peuple. Le fait que nous soyons une ancienne colonie des Blancs ou même une soi-disant république ne justifie pas de cautionner les bêtises des Blancs, de nous y vautrer et de perpétuer leur ordre inique et insensé. Or, ces chacals, ces renégats impies semblent avoir trouvé là leur vocation. Ô misérables singes savants du sud que la mer devrait jeter loin des frontières de sa vérité en exposant votre bêtise à la face du monde ! Ô Infâmes renégats, quel bûcheron a abattu l’arbre dont le bois a servi à fabriquer le lit sur lequel furent engrossées vos mères ? Banusô Alabi |
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South African filmmakers are making it big and setting high standards beyond our borders. The nation’s flag flew high in Lagos, Nigeria, during the Africa Movie Academy Awards ceremony (AMAA) last Sunday. The country’s creatives were nominated in 11 categories and brought home nine awards. AMAA head of marketing and public affairs of the awards Azania Muendane could not contain her excitement. |
“The NFVF (National Film and Video Foundation) congratulates all South African winners at the AMAA Awards. The country won awards in most of the highly contested categories, demonstrating the outstanding quality of our local productions,” Muendane said. But it seems How To Steal 2 Million stood out as it brought home four awards. continued |
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Yayi Boni : économiste ou dictateur ? N'oubliez pas que le mec est économiste de formation, puisque la particule de Docteur qu'il arbore fièrement, loin de signifier qu’il est médecin, réfère l'obtention d'un doctorat en bonne et due forme. Donc ne l'oublions pas, à la tête du pays se trouve un économiste. En réussissant son K.-O. électoral, cet économiste a fait d'une pierre deux coups : non seulement il s'est fait réélire mais en même temps il a fait économie au budget de l'État de l'organisation si coûteuse du second tour des élections : des milliards économisés ! Notre économiste de formation n'est donc pas seulement économiste pour la forme : il le prouve par le fonds…
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De même, en prenant récemment le poste de ministre de la défense, bien loin d'imiter servilement le non moins servile Ouattara de Côte d'Ivoire comme le disent les mauvaises langues, le seul souci de notre docteur économiste de président est de sauvegarder au budget le salaire du ministre de la défense qu'on ne lui fera pas injure de soupçonner qu'il le cumule avec ses émoluments présidentiels déjà hors normes… Alao Bissiriou |
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Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
La Bêtise
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Rédigé à 15:35 dans Cont-ext, Ilzondi, Press Links, Pub | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Lagos, Nigeria is set to host Africa and the international film community at the eighth Africa Movie Academy Awards (AMAA), taking place this Sunday, 22 April 2012, at the Expo Centre, Eko Hotel & Suites. At the World Media Conference held in Lagos recently, AMAA founder Peace Anyiam Osigwe announced “Africa Rising” as the theme of this year’s awards. “After decades of being one of the largest consumers of foreign films in the world, the nearly one billionstrong African audience is embracing its continent’s unique stories and storytellers,” says Peace. “A new wave of African filmmakers has emerged across the continent. In Nigeria, Nollywood has effectively repositioned Africa’s creative industries. South Africa, known for years as a popular service destination for international films, is now making a record number of local films. Countries like the Democratic Republic of Congo have made a good showing internationally, with Viva Riva! winning Best Film at the
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seventh edition of AMAA and being released to critical acclaim in 18 countries across the continent.” Some of the biggest names from black Hollywood will be at The AMAAs, including Emmy winner and Golden Globe nominee Lynn Whitfield (The JosephineBaker Story and Without a Trace); Morris Chestnut (American Horror Story, Boyz in the Hood); Rockmond Dunbar (Prison Break, Sons of Anarchy) and Maya Gilbert (General Hospital, Days of Our Lives). |
Rédigé à 21:04 dans Press Links | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Mon Idéo Va, Court, Vole et Tombe sur…:
Sondage et Liberté d’Information
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informations pourtant interdites par les autorités ; ces jeux de code et de phrases cryptées ne sont pas sans rappeler le système de communication mise en place par un certain général De Gaulle dans les années d'occupation, quand les Français parlaient au Français…. Éloi Goutchili |
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Rédigé à 11:05 dans haro, Pamphlet | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
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